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A la recherche d'UGB efficaces pour atteindre l'autonomie alimentaire
Anne VERDENAL, Auteur ; Fanny MESOT, Auteur ; Marcel ALBERT, Auteur ; ET AL., AuteurL'équilibre entre productions animales et végétales et la recherche d'autonomie sont les deux clés de voûte des systèmes bio. Parmi les voies possibles pour atteindre ces objectifs, la chasse aux UGB improductifs représente un potentiel qui n'est pas toujours exploité. Les génisses, notamment, sont des UGB improductifs que certains éleveurs limitent en nombre à travers un taux de renouvellement faible, ce taux ne devant cependant pas pénaliser l'état général du troupeau. Autres possibilités présentées ici : - un premier vêlage des génisses à 36 mois ; - une meilleure gestion des vaches taries et de réforme.
Repères : Ma vie : Dominique Potier, Monsieur le député...
Paul LOGLAIS, AuteurDominique Potier a formé un Gaec, passé en bio en 1998, composé de cinq membres, dont quatre hors cadre familial. Le Gaec gère 70 vaches laitières et 300 ha biologiques, complétés par une ferme pédagogique, la transformation de colza et de tournesol en huile alimentaire et des céréales en aliment pour les porcs. Dominique Potier a d'abord animé le GDA (Groupement de développement agricole) local et organisé des formations avec André Pochon notamment, a été animateur de la Fngeda (Fédération nationale des groupes d'études et de développement agricole). Il est ensuite entré à la Chambre d'agriculture. En 2001, il est devenu maire de Lay-Saint-Rémy (Meurthe-et-Moselle)... Il s'est engagé dans bien des domaines pour le Pays comme dans un programme Leader qui finance des projets économiques de proximité, d'innovation et de développement en milieu rural, le réaménagement foncier pour la viticulture et l'nologie, l'accompagnement des produits bio dans les cantines scolaires... Dominique Potier aime coopérer et innover. Sur ces deux valeurs, il estime que les Cuma (Coopératives d'utilisation du matériel agricole) font leur part de travail. L'agriculture, l'un des acteurs du territoire, ne peut être fermée sur elle-même. Pour cet homme présent sur beaucoup de fronts, "les mutations de sociétés demandent des efforts, elles ne sont vivables, n'ont de sens, que si elles conduisent à plus d'humanité...". En juin 2012, sa circonscription l'a porté à la députation.
Des saponines pour lutter contre le nématode du court-noué
Claudine GALBRUN, AuteurSuite à une précédente étude menée au Chili, les chercheurs de l'Université de Haute-Alsace, de l'Inra de Colmar et de la Faculté de pharmacie de Nancy ont pu mettre en évidence les propriétés nématicides de la saponine, notamment contre le vecteur du court-noué sur vignes. Cette molécule d'origine naturelle est issue, pour ces essais, de la gypsophile (plante vivace). Jusqu'à maintenant conduits en laboratoire en milieu liquide ou sur un sol artificiel, les essais devraient se poursuivre en laboratoire sur un sol de parcelle contaminée par les nématodes, puis directement au champ. L'impact écologique de ce nouvel intrant devra aussi être mesuré.
Les systèmes laitiers herbagers de l'Est de la France : une réussite paradoxale
Antoine ROINSARD, Auteur ; D. CAILLAUD, Auteur ; D. COUÉFFÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012Cet article présente une synthèse des résultats d'une étude sur les systèmes laitiers de l'Est de la France, étude qui montre que si les systèmes herbagers (plus de 50 % de la SAU en herbe) voient leur nombre diminuer, leurs résultats sont bons et s'avèrent être résilients et durables. Ainsi, ces élevages herbagers représentent seulement 16 % des élevages laitiers de la Lorraine, les autres se répartissant entre les systèmes « Elevage-maïs » et les systèmes « Polyculture élevage » avec culture de vente. Les systèmes herbagers ont diminué de 37 % entre le recensement agricole de 2000 et celui de 2010. Or, 20 % de ces systèmes sont conduits en agrobiologie. L'étude présentée ici montre que, face aux importants aléas climatiques observés depuis 2003, ces systèmes herbagers, en particulier ceux en AB, ont mieux résisté que les autres en termes de résultats économiques notamment, en lien avec l'optimisation de la ressource fourragère. L'AB peut être vue comme une alternative pour permettre le maintien de ces systèmes, qui se développent sur des zones peu propices à la culture.
Technique : Faire de la semence bio un métier de haute précision
Marie-Dominique GUIHARD, AuteurVincent Hypolite, à Sancy, en Meurthe-et-Moselle, a créé, en 2010, sa propre société de production de semences bio en grandes cultures, nommée Tdak. Il cultive, aujourd'hui, 120 hectares de production de semences et le reste, 40 hectares, est en prairies. La société Tdak produit des semences bio de céréales et de légumineuses sur des terres hétérogènes. V. Hypolite témoigne, à travers cet article, sur la conduite des espèces produites, la contractualisation, notamment avec les établissements Pinault en Bretagne, le développement de variétés sélectionnées, spécifiquement pour la production biologique, de blés meuniers améliorants, Scaro et Wiwa. Côté investissements, du matériel spécifique est indispensable.
André Bergot, Vigneulles-Lès-Hattonchâtel (Meuse) : Indispensable maîtrise technique
L'ARBORICULTURE FRUITIERE, AuteurDans ARBORICULTURE FRUITIERE (L') (N° Supplément Bio - Septembre 2011 Septembre 2011) / p. 11-12 (2)André Bergot est arboriculteur biologique depuis 1998. Installé à Vigneulles-Lès-Hattonchâtel dans la Meuse, il témoigne de son expérience de production biologique en cerises aigres, cerises douces, poires, coings, reines-claudes, quetsches et mirabelles. A son installation, il n'existait que peu de renseignements portant sur l'agriculture biologique. Il s'est donc formé « sur le tas », avec quelques difficultés lors de la conversion car la conduite des mirabelliers est difficile en agriculture biologique. Il n'effectue que les interventions nécessaires avec des traitements à base de cuivre, de soufre et de Bt, et se trouve néanmoins confronté à un problème de dépérissement important de ses vergers causé par les xylébores. Ses mirabelles sont vendues en frais et en direct, mais il cherche à multiplier les débouchés, notamment en Amap. Il utilise le prix comme moyen de fidélisation de ses clients. Il travaille, avec d'autres producteurs, à un projet de construction d'un centre de stockage des fruits écologiques.
L'association de Culture Bio-Dynamique d'Alsace et de Lorraine
Michèle HEINRICH, Auteur ; Silvia FISCHER, Auteur ; Jacques MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurL'article fait une présentation de l'association de Culture Bio-Dynamique d'Alsace et de Lorraine, évoquant : l'histoire de la Bio-Dynamie en France (qui a débuté au Sud de l'Alsace en 1925) ; les premiers pionniers et la mise en pratique par ceux-ci (Alphonse Zimmermann et Joseph Sutter), en 1926, des concepts et préparations selon Rudolf Steiner ; la guerre et le maintien de liens étroits, par A. Zimmermann, avec tous les biodynamistes et anthroposophes ; la nouvelle dynamique impulsée par la famille Paulus dès 1945 ; la première association de bio-dynamie en 1958... En 2010, le Syndicat d'Agriculture Bio-Dynamique (SABD), créé en 1973, et le Mouvement de Culture Bio-Dynamique (MCBD), fondé en 1975, ont fusionné, pour créer le Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique (MABD), fédération des organismes régionaux et francophones de l'Agriculture Bio-Dynamique. Pour aller "plus loin" dans la compréhension de la bio-dynamie, plusieurs manifestations sont organisées : soirées d'initiation, à Strasbourg et à Colmar ; sorties nature ; diffusion de préparations pour le compost, de la bouse de corne (500), de la silice de corne (501) et du compost de bouse Maria Thun. Le soin apporté à chacune des étapes de préparation du compost (cueillette de fleurs, plantes, écorce au moment adéquat, remplissage des enveloppes avec ces éléments, puis utilisation des préparations lors de l'élaboration d'un compost en bio-dynamie) sensibilise les adhérents, et leur permet de mieux comprendre les actions des préparations, à partir du Cours aux agriculteurs (Rudolf Steiner) et des résultats de recherche en champs et jardins...
Conception de systèmes de polyculture élevage laitiers en agriculture biologique : Synthèse de la démarche pas à pas centrée sur le dispositif expérimental INRA ASTER-Mirecourt
Xavier COQUIL, Auteur ; Jean-Louis FIORELLI, Auteur ; A. BLOUET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Basée sur une expérimentation à long terme (depuis 2005), sur la station expérimentale de l'INRA ASTER-Mirecourt, la démarche de conception étudiée ici est axée sur un objectif général d'autonomie décisionnelle et d'économie d'intrants. Deux systèmes autonomes et biologiques sont conduits : un système laitier herbager et un système de polyculture élevage laitier. La démarche pas à pas permet une évolution progressive des pratiques mises en place dans ces systèmes selon les ressentis des expérimentateurs. Deux dynamiques majoritaires semblent influencer les choix d'évolution : - la nécessité de changer pour pérenniser le système face à des difficultés de fonctionnement ; - la volonté d'évoluer pour mieux atteindre les objectifs d'économie. Cet essai permet l'acquisition de références et de connaissances sur les conduites adaptatives et les transitions des systèmes techniques face aux fluctuations du contexte perçues par les expérimentateurs. Ce document, réalisé dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011), présente la démarche de conception pas à pas mise en place dans ces deux systèmes laitiers.
Dans l'chicon, tout est bon
Jacques MAUBERT, AuteurLa culture du chicon - plus couramment appelé endive - se décompose en deux phases : au printemps, la formation des racines de chicorée "Witloof", puis, à l'automne le forçage, à l'intérieur. Concernant le repiquage et la mise en caisse (installation des racines en caisse, ajout de terre, arrosage, placement de la caisse dehors), l'article s'appuie sur les méthodes de jardiniers : René Monier et Michel Toussaint, qui sont installés à Woippy (Moselle). L'article présente la technique du forçage (caisse rentrée 30 à 40 jours avant la date voulue de récolte des chicons dans un local plus chaud, ouverture du couvercle et maintien de la caisse dans l'obscurité, récolte des chicons au fur et à mesure...). Par ailleurs, l'article donne des indications sur la façon d'obtenir, pour les jardiniers, de belles racines (enrichissement de la terre en compost à l'automne, choix des variétés de type "Zoom", semis, arrosage...).
Expliquer la végétation des prairies et des champs cultivés : l'importance de la dynamique des pratiques agricoles et de la mosaïque paysagère
Etienne GAUJOUR, Auteur ; Catherine MIGNOLET, Auteur ; Sylvain PLANTUREUX, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversité végétale des parcelles, en prairies ou cultivées, dépend des pratiques agricoles mises en place mais également des éléments paysagers qui les entourent. L'étude présentée dans cet article avait notamment pour objectif de quantifier l'influence relative de ces deux trajectoires, pratiques agricoles et paysages. Elle consistait en la caractérisation de la diversité floristique des parcelles étudiées par une double approche taxonomique et fonctionnelle, et ce sur 9 années. Le site étudié était la station expérimentale de l'INRA ASTER Mirecourt, convertie à l'agriculture biologique en 2004, et ayant donc subi des changements de pratiques et de caractéristiques paysagères importants au cours de l'étude. Les résultats mettent en avant que les pratiques agricoles vont avoir une influence à court terme sur la biodiversité floristique alors que l'évolution des éléments paysagers aura un impact sur le plus long terme. Ce travail devrait permettre d'améliorer les modèles prévisionnels de la dynamique de la végétation en intégrant plus de facteurs influents et d'améliorer la compréhension des processus écologiques impliqués.
Gestion cynégétique : Et au milieu courent les lièvres
Hélène GRARE, AuteurCet article présente l'expérience de Michel Dubret, agriculteur dans la Meuse et chasseur, qui travaille depuis plusieurs années au développement de la petite faune sauvage sur son exploitation (conventionnelle). Ainsi, afin de maintenir les corridors écologiques sur son exploitation, il conserve et entretient les haies et les bosquets, implante des bandes enherbées et des jachères environnement et faune sauvage. Il a également adapté ses pratiques agricoles : installation d'une barre d'effarouchement sur sa faucheuse, fauche centrifuge, implantation de couverts végétaux. Enfin, impliqué dans le groupement d'intérêt cynégétique du val Dunois, il pratique l'agrainage pour favoriser la présence d'avifaune, et est piégeur agréé de nuisibles. Un contrat Avifaune, qui devrait être mis en place l'an prochain, ainsi que l'obligation d'au moins 5 % d'éléments topographiques, devraient aider à motiver les agriculteurs du secteur. D'autant plus que ces actions montrent leur efficacité : Michel Dubret a noté une progression des populations de petit gibier depuis l'adoption de ces pratiques.
Informations régionales : 23 juin, tenue du colloque à la colline de Sion
CGA DE LORRAINE, AuteurDans le cadre du colloque du 23 juin 2011 (Colline de Sion (54)), faisant suite à trois conférences sur le sujet de l'approvisionnement en produits locaux et bio locaux de la restauration collective, un état des lieux a été fait concernant l'offre et la demande dans les différents produits, à l'échelle nationale et régionale. Deux expériences concrètes ont également été présentées : ville de Charleville-Mézières ; le Pays Rhône Pluriel et l'association ReColTer. Au cours de cette journée, des ateliers de réflexion et de construction d'un plan d'actions pour engager solidairement les acteurs du territoire ont été proposés. Les réflexions, qui ont alors été abordées, sont développées dans l'article : - Pourquoi s'engager dans l'approvisionnement local et bio local pour la restauration collective sur un territoire ? ; - Quels sont les freins à la mise en uvre de cette démarche ? Quels sont a contrario les facteurs de réussite ? ; - Comment à son niveau est-il possible d'agir pour développer l'approvisionnement local et bio local de la restauration collective ? De quoi ai-je besoin pour le faire ? En conclusion de la journée, M. Potier (Conseil général de Meurthe-et-Moselle) a souligné le besoin d'une autre agriculture pour une autre alimentation. M. Bruner (Conseil général de Meurthe-et-Moselle) a, quant à lui, insisté sur le fait que la RHD (Restauration hors domicile) doit rester un service public...
Informations régionales : Pays Terres de Lorraine : en route vers un approvisionnement en produits locaux et bio locaux de la restauration collective
CGA DE LORRAINE, AuteurDans le cadre du Grenelle de l'environnement et de la loi de modernisation agricole, les objectifs de 20 % de produits bio dans les restaurants collectifs gérés par l'Etat, ainsi que 20 % de produits issus d'un approvisionnement en circuit court, sont fixés pour 2012. Les acteurs du Pays Terres de Lorraine souhaitent agir collectivement pour mettre en place une filière organisée d'approvisionnement en produits bio et locaux à destination des restaurants scolaires des écoles primaires, des collèges et des lycées. Cette démarche vise à trouver et développer de nouveaux débouchés pour les producteurs dans la restauration hors domicile ; consolider une filière d'approvisionnement pour la rendre pérenne ; impliquer différents acteurs (producteurs, filières, décideurs, cuisiniers et consommateurs). Le programme d'action (porté par le Pays Terres de Lorraine, le CGA (Centre des groupements des agrobiologistes) de Lorraine et la Chambre Départementale d'Agriculture) prévoit notamment un état des lieux de la demande et une analyse de l'offre, ainsi qu'une sensibilisation et une information par une série de conférences.
Lorraine : La bio entraîne la nouvelle AOC vin de Moselle
Martine COSSERAT, AuteurLa Lorraine a compté, historiquement, jusqu'à 34 000 hectares de vignes. Presque totalement rayées de la carte, elles reprennent petit à petit leurs droits. Afin de relancer cette production, l'Inao a attribué en novembre dernier l'AOC Moselle à une zone de 900 ha, alors que le vignoble en compte actuellement à peine 80, dont un tiers en bio. La conduite biologique des vignes en Lorraine est techniquement plus facile qu'en Champagne, car il n'y a pas de pression parasitaire (coteau venté, à 300 mètres d'altitude). Le plus gros problème est la pousse rapide de l'herbe. La viticulture biologique mosellane compte 4 producteurs, dont un en biodynamie. Les possibilités d'installation sont là. La région octroie des droits de plantation, et propose un suivi technique. L'organisme de conseil pour la filière bio est l'Opaba d'Alsace. Un travail pour rechercher les propriétaires, réaliser un remembrement, et créer des réserves foncières est en cours, afin de pouvoir installer de jeunes viticulteurs. Un encart est destiné aux autres productions biologiques de Lorraine : lait, bovins viande, maraîchage, et à l'association Paysans Bio Lorrain, devenue Scic en 2008, qui permet de fournir la restauration collective en produits biologiques locaux.
Machinisme : Rencontre désherbage high-tech
Paul LOGLAIS, AuteurEric Stadelmann est éleveur laitier et producteur de maïs et Christophe Vautier est installé en bio en céréales et aviculture. Ils sont tous les deux adhérents à la Cuma de Braux, dans la Meuse, qui a investi dans une bineuse auto-guidée. La bineuse est équipée d'un matériel électronique permettant de placer les socs désherbeurs très précisément entre les rangs, malgré l'hétérogénéité du sol. C'est via les caméras-yeux que le système détermine la position optimale du bâti-bineur en créant une représentation cubique de la situation. La bineuse est constituée d'un chassis mobile et les modules de désherbage sont déplacés par l'action d'un verin lui-même piloté par une centrale informatique. Cet outil, d'un investissement de 32 000 , permet de travailler à une vitesse d'avancement entre 3 km/h et 5-7 km/h en fonction du stade de développement de la culture. Les adhérents de la Cuma utilisent la bineuse sur maïs et céréales et ils souhaitent l'utiliser sur colza.