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Mettre en débat la co-évolution de l'agriculture et de la biodiversité dans le paysage. Les apports d'une lecture saltus ager dans le Parc de Lorraine
Xavier POUX, Auteur ; Jean-Baptiste NARCY, Auteur ; Blandine RAMAIN, AuteurLa préservation de la biodiversité est une problématique universelle et fait aujourd'hui l'objet de politiques d'ensemble. Toutefois, sa gestion doit se décliner à une échelle territoriale cohérente pour être pertinente. Un processus de « territorialisation » de ces politiques est alors nécessaire. Cet article fait la synthèse d'un travail sur la dynamique des paysages à l'échelle du Parc naturel régional de Lorraine via la grille saltus-ager (saltus : espace ni cultivé, ni forestier, ager : espace cultivé). L'analyse de l'équilibre entre ces deux espaces montre qu'il est corrélé à l'évolution de la biodiversité associée à l'activité agricole, permettant ainsi une vision prospective. Cette illustration de la co-évolution de l'agriculture et de la biodiversité a ensuite fait l'objet d'un débat entre les différents acteurs concernés sur l'avenir de ce territoire et de sa gestion.
En Moselle : Des sites remarquables protégés grâce aux moutons
Pierre EMMANUEL, AuteurDepuis 2002, 200 brebis Est à laine Mérinos quittent les bergeries de Joseph Rémillon situées à Guébling, en Moselle, pour rejoindre la côte de Delme en empruntant la même route que d'autres brebis autrefois. Au delà de l'aspect technique de cette pratique, les répercussions sociales et médiatiques sont importantes. Dans chaque village traversé pour accéder au site du Conservatoire des sites lorrains, l'accueil des habitants témoigne de l'intérêt du mouton dans des territoires historiquement marqués. Le site de Delme, qui s'étend sur une centaine d'hectares, est classé Réserve naturelle régionale par le Conseil régional (incluse dans le périmètre du site Natura 2000, elle se situe sur quatre communes : Juville, Liocourt, Puzieux et Xocourt). L'article présente les espèces végétales méridionales qui s'y développent et témoigne, en particulier, de la façon dont les brebis entretiennent l'espace.
Philippe L'Hote, Meurthe-et-Moselle : "Le strip-till est mon assurance récolte"
Cécile WALIGORA, AuteurL'article présente l'expérience de Philippe L'hote, producteur conventionnel de Meurthe-et-Moselle, qui, ayant expérimenté à la fois le labour et les techniques sans labour, a porté son choix sur le strip-till. Cette méthode lui a permis d'améliorer incontestablement ses rendements de maïs, car elle favorise le réchauffement de ses sols froids, sans présenter les inconvénients du labour. Il souhaite également la mettre en uvre sur colza. Le strip-till consiste à réaliser un travail uniquement dans la future ligne de semis, l'inter-rang restant intact. Intermédiaire entre les techniques sans labour et le semis direct, il présente de nombreux avantages : profil de sol intact en inter-rang pour le développement de la vie biologique, conservation des débris végétaux pour un apport de matière organique et une limitation des pertes en eau, meilleur réchauffement de la ligne de semis, fissuration qui facilite l'enracinement, meilleur contact terre-graine, remontée capillaire au printemps. A noter que si l'état structural du sol n'est pas satisfaisant, cette technique risque de l'empirer. Un passage d'ameublisseur est alors nécessaire.
Des prairies permanentes, unique ressource d'un système laitier biologique en Lorraine
Dans le cadre des « Voyages du RMT Prairies » (Réseau Mixte Technologique), l'ITAB, l'INRA et l'Institut de l'Élevage ont organisé une journée Prairies & AB, à Mirecourt, le 20 avril 2011. Parmi les interventions de cette journée, Jean-Louis Fiorelli de l'INRA de Mirecourt a présenté les relations troupeau-prairies permanentes et l'atteinte de l'autonomie fourragère, dans le cadre d'une expérimentation systémique. Les prairies permanentes jouent en effet un rôle primordial pour un système laitier biologique, en Lorraine, qui s'oriente vers un système économe et autonome. L'expérimentation a permis de déterminer les modalités de conduite et de performances du système herbager. L'autonomie peut être atteinte grâce aux interactions entre le troupeau et le pâturage : par la production de fourrage, les restitutions de lisier et de fumier. L'exploitation, composée de trois îlots, nécessite toutefois que les vaches parcourent de longues distances pour se rendre sur les parcelles, la distance parcourue pouvant aller jusqu'à 400 km/campagne laitière. Cela exige une bonne aptitude des animaux à la marche et des problèmes de boiterie sont persistants. Au cur du système, la gestion de la production de fourrages et l'attention portée aux valeurs nutritives de l'herbe permettent d'atteindre une sécurisation du système.
Qualité de l'eau : la preuve par le développement des sites-pilotes "Eau & Bio"
Sylvain ROUMEAU, AuteurDans le contexte réglementaire de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), la Fnab et ses partenaires coordonnent, depuis 2007, un groupe de travail "Eau & AB", afin de dynamiser le développement de l'agriculture biologique pour préserver la ressource en eau. En 2010, ce projet a mis en place un dispositif d'expérimentations sur 12 sites pilotes sur lesquels appliquer la méthodologie de diagnostic territorial « bio », mais aussi acquérir des références locales sur les déterminants de la réussite des projets de territoire et ainsi proposer des plans d'actions. Au cours des différentes étapes du projet, plusieurs outils ont été produits et ils sont ici tous présentés sous forme de tableau. La grille d'analyse des territoires permet notamment de comparer des territoires au vu de leurs opportunités de développement de l'agriculture biologique ou de mettre en évidence, sur un territoire, les éléments favorables ou les freins au développement de l'agriculture biologique. Cet outil de diagnostic permet alors, après analyse des différents acteurs du territoire, de mettre en uvre des pistes d'actions. Des plaquettes permettent d'aider à la mise en place de ces actions. L'article propose l'exemple de plusieurs sites pilotes : le bassin versant du Rupt de Mad, site de Niort et site de l'Avesnois.
Quelles solutions pour réduire l'usage des pesticides ? : Etat des lieux : un nécessaire retour à l'agronomie ; Viticulture : observer attentivement la nature ; Certiphyto : une formation à l'efficacité contestée : Cornimont, précurseur du "zéro phyto"
Cécile KOEHLER, Auteur ; Damien DURAND, Auteur ; Fabien GINISTY, AuteurLe premier article consacré à un état des lieux sur l'usage des pesticides et surtout à un nécessaire retour à l'agronomie fait part d'un entretien avec Jean-Pierre Butault, chercheur à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et à AgroParistech, extrait de Campagnes Solidaires (n° 259, février 2011) : usage des pesticides en France, marges de manuvre pour réduire leur utilisation, complexité d'une réduction mise en uvre, impacts sur les rendements et les revenus, obstacles à surmonter. Le second article est consacré à l'exploitation viticole de Louis Julian, en bio depuis 30 ans (témoignage paru dans Campagnes Solidaires n° 259, février 2011). Le souci de l'exploitant, aujourd'hui, est de diminuer, toujours plus, l'utilisation du cuivre employé dans la lutte contre le mildiou. La ferme de Louis Julian, située à Ribaute-les-Tavernes (Gard), comprend 23 ha de vigne et 12 ha de bois, de landes et de jachère. Le troisième article revient sur l'objectif du plan Ecophyto, instauré par le Grenelle de l'environnement (qui prévoit de diviser par deux l'usage des produits « Phytopharmaceutiques » (notamment les pesticides) à l'horizon 2018). Dans ce cadre, le plan de formation Certiphyto a pour objectif de faire, des agriculteurs, des utilisateurs « responsables » de produits chimiques Le dernier article évoque le village vosgien de Cornimont, l'un des premiers à s'être passé de pesticides pour gérer ses espaces verts, depuis 2007 (tout commence en 2001, lorsque Daniel Valentin, alors chargé de la qualité de vie des 3 500 Counehets, s'inquiète de la santé des employés municipaux qui manipulent les pesticides sans précautions particulières).
Rapport : Analyse des projets de méthanisation en agriculture : Suivi des projets financés par les appels à projets 2009 et 2010
En févier 2011, le Cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire a demandé au CGAAER (Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux) d'analyser les projets de méthanisation à la ferme financés dans le cadre du second appel à projets, lancé en 2010, au titre du plan de performance énergétique des exploitations agricoles Le document, qui présente les conclusions de la mission ainsi mandatée, est conçu comme suit : - 1. Objet de la mission ; - 2. Typologie des projets de méthanisation présentée en 2010 : 2.1. caractéristiques générales ; 2.2. projets individuels ; 2.3. projets collectifs présentés en 2010 ; 2.4. quatre projets caractérisant la variété des situations ; 2.5. Rappel du modèle allemand : la méthanisation comme filière d'énergie renouvelable ; - 3. Point sur l'avancement de la réalisation des projets (les DRAAF (Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt) ont été interrogées afin de connaître l'état d'avancement des projets financés en 2009 et 2010) ; - 4. Les principaux points critiques et recommandations : 4.1. Les délais de signature du contrat d'achat sont beaucoup trop longs ; 4.2. Sortir les textes concernant l'injection directe du biogaz ; 4.3. Le facteur limitant de la disponibilité des déchets hors exploitation ; 4.4. La question inévitable du recours aux cultures énergétiques ; 4.5. L'indispensable valorisation du digestat ; 4.6. La substitution souhaitable de l'azote d'origine organique à l'azote minéral dans les zones vulnérables ; 4.7. L'équilibre économique reste précaire malgré l'augmentation récente des tarifs.
Témoignages : "Le couvert d'interculture est une culture avant tout" (Dossier - Engrais verts)
La Chambre d'agriculture de Meurthe-et-Moselle expérimente, depuis de nombreuses années, les techniques culturales des couverts d'interculture. Après avoir testé l'implantation d'espèces en solo puis d'espèces exotiques, les expérimentateurs se sont orientés vers les mélanges d'espèces, qui permettent une meilleure réussite dans des situations variées. Les mélanges préconisés sont composés de trois espèces (dont une légumineuse et une céréale, type avoine - vesce), en prenant en compte des critères tels que la stratification du mélange, la capacité gélive des plantes Après quelques années de pratique du couvert, les agriculteurs constatent que leur terre est plus « vivante » et que les rendements augmentent, à condition toutefois que la destruction ait été maîtrisée. Pour éviter la concurrence entre le temps consacré aux semis d'engrais verts et celui nécessaire aux chantiers d'été, certains agriculteurs montent des caisses de semis ou des semoirs centrifuges sur leurs outils de déchaumage.
De l'Europe aux Vosges
Romain BALANDIER, AuteurParcours atypique d'une ancienne traductrice au Conseil de l'Europe qui choisit de s'installer, à plus de 40 ans, dans son village d'origine dans les Vosges. Cinq hectares de petites parcelles, 25 chèvres (race anglo-nubienne), quelques boucs, une quarantaine de brebis (race frisonne), deux vaches (vosgiennes), et une grosse envie de réussir son retour au pays. Véronique Kern a autofinancé en grande partie un labo de transformation et fabrique toute l'année une gamme étendue de fromages : tommes, fromage type munster, crottins, fromage frais, fromages blancs. Le tout est vendu « à son juste prix », en tout cas, pas en dessous des coûts de production. Visiblement, le marché est là, et la paysanne envisage de monter maintenant une AMAP.
Des prairies permanentes, unique ressource d'un système laitier biologique en Lorraine
Jean-Louis FIORELLI, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; Jean-Marie TROMMENSCHLAGER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2010Ce document a été réalisé lors des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants), en 2010. Dans les exploitations agricoles, la recherche d'économie d'intrants représente un enjeu économique mais également socio-écologique. Dans ce contexte, un prototype de système bovin laitier herbager simple et autonome, sur une surface exclusivement conduite en prairies permanentes, a été testé sur la station expérimentale INRA ASTER-Mirecourt. La sécurisation du système repose ici sur des stocks de fourrages importants, valorisés notamment via une maximisation du pâturage, et sur le groupement des vêlages en fin d'hiver pour parfaire l'équilibre entre ressources alimentaires disponibles et besoins du troupeau. Ce second point reste à optimiser pour permettre plus de souplesse en cas d'aléas climatiques.
Promotion du lien race-produit-terroir
Cécile KOEHLER, AuteurAlpes, Pyrénées, Massif Central, Corse et Vosges : tous ces massifs possèdent des races locales regroupées au sein du Coram (Collectif des races locales de Massif). A la recherche d'un équilibre entre productivité et adaptation aux contraintes du milieu, le Coram veut défendre et promouvoir le lien entre race, produit et terroir, et faire reconnaître le caractère multifonctionnel de l'élevage en montagne. Le Coram représente 32 races : 20 ovines allaitantes, 6 ovines laitières, 3 bovines allaitantes et 3 bovines laitières.
Région : Paysan Bio Lorrain : une association au service de toute la filière bio lorraine
BIO-LINEAIRES, AuteurL'association Paysan Bio Lorrain a été créée à l'initiative des producteurs biologiques lorrains qui, dans les années 2000, éprouvaient de réelles difficultés pour valoriser leur production de lait. Les autres filières étant également concernées, en 2004, l'engouement fut de taille pour la création d'une structure locale. L'objectif de Paysan Bio Lorrain est de valoriser et de promouvoir la distribution des produits biologiques lorrains sous une marque fédératrice et mettant en avant des valeurs communes. Présentation de l'association et de son évolution : - Une structure adaptée (Paysan Bio Lorrain a changé de statut en 2008 et se constitue en SCIC ARL (Société Coopérative d'intérêt collectif)) ; - Le rôle de Paysan Bio Lorrain (la marque Paysan Bio Lorrain, propriété du CGA de Lorraine, a pour objet de permettre aux adhérents de se différencier, Paysan Bio Lorrain veut privilégier le terroir et la proximité...) ; - L'organisation de Paysan Bio Lorrain (constitution de six collèges) ; - Une forte évolution depuis 2004 (Paysan Bio Lorrain est un véritable acteur économique régional qui permet de répondre à la demande croissante de produits biologiques en restauration hors domicile (RHD) en y ajoutant une dimension locale et environnementale...) ; - Communication (participation à des manifestations, foires...).
Ces vaches qui produisent de l'énergie
Aurélie VION, AuteurSur son exploitation biologique, Francis Claudepierre était en 2003 le premier agriculteur français à installer une unité de biométhanisation pour valoriser les effluents de ses 65 vaches laitières. Ce procédé qu'il a connu en Allemagne est simple : les effluents passent par une préfosse avant d'être dirigés vers un digesteur où ils fermentent à 38°C en l'absence d'oxygène, ce qui libère du biogaz, constitué à 60% de méthane, et restitue un résidu appelé digestat. Le biogaz alimente un cogénérateur qui produit de la chaleur et de l'électricité, et le digestat est utilisé comme fertilisant. Malgré des difficultés administratives, cette expérience concluante le pousse aujourd'hui à investir dans une deuxième installation qui va multiplier la production d'électricité par dix et permettra de chauffer l'école, la mairie et huit maisons de son village, en plus de l'ensemble de la ferme. Ainsi, au delà d'une autonomie énergétique, ceci lui permettra de diversifier ses revenus après avoir amorti l'installation, d'ici une dizaine d'années, notamment grâce à des subventions reçues de divers organismes. Cette installation a été labellisée « Pôle d'Excellence Rural » et fait l'objet de visites fréquentes.
Conception de systèmes laitiers en agriculture biologique : une entrée agronomique
Xavier COQUIL, Auteur ; A. BLOUET, Auteur ; Jean-Louis FIORELLI, Auteur ; ET AL.Cette synthèse centrée sur un dispositif expérimental de 240 ha, situé à Mirecourt, dans la plaine des Vosges, vise à configurer et étudier les conditions pratiques de la mise en uvre de systèmes agricoles a priori durables sur le plan agro-environnemental. La prise en compte de la diversité des potentialités du milieu, comme principe fondateur des systèmes agricoles, est un gage de la durabilité des systèmes. Dans cette perspective, deux systèmes laitiers autonomes, conduits suivant le cahier des charges de l'agriculture biologique, ont été configurés sur l'installation expérimentale INRA ASTER-Mirecourt, vue comme un petit territoire agricole au sein duquel des échanges mutuels et équivalents peuvent avoir lieu entre les systèmes. Ces systèmes sont testés depuis 2005 : un système laitier herbager (SH) dont l'objectif consiste à maximiser la part d'herbe valorisée par le pâturage (40 vaches laitières et leur renouvellement sur 78 ha de prairie permanente) et un système de polyculture Elevage laitier (SPCE) qui vise le bouclage du cycle des éléments (60 vaches laitières et leur renouvellement sur 50 ha de prairie permanente et 110 ha de surfaces en rotations culturales). De 2005 à 2008, ces 2 systèmes de production laitiers ont été relativement productifs, livrant de 83 à 98% de leur référence laitière. La pérennité du troupeau SH, dont les vêlages sont groupés sur 3 mois en fin d'hiver, a été passagèrement difficile à assurer en raison de performances de reproduction faibles notamment au cours des campagnes 2005 et 2006. La trésorerie fourragère du SH a été très excédentaire en raison d'un sous-chargement du système et une productivité maintenue des prairies. A l'inverse, les trésoreries en fourrages et en paille du SPCE ont été relativement tendues et les ajustements ont principalement porté sur les régimes alimentaires et sur les effectifs animaux. Au-delà des tensions révélées par le choix d'autonomie de matière des systèmes, les auteurs soulignent la nécessité d'une vigilance accrue à porter au comportement des ressources constitutives de ces systèmes, telles que les modifications de dynamiques de pousse de l'herbe et le rythme de reproduction des animaux. L'expérimentation évolue vers une meilleure intégration du comportement des ressources pour un meilleur ajustement des modalités de conduite.
Dans les Vosges, deux systèmes économes à l'étude
Xavier COQUIL, AuteurLe domaine expérimental de Mirecourt expérimente sur 240 ha deux systèmes bovins laitiers biologiques en visant l'autonomie et une utilisation efficace des potentialités contrastées des parcelles. Un premier système herbager vise à maximiser le pâturage et un second en polyculture-élevage mise sur la diversité des cultures pour assurer l'équilibre entre système de culture et système d'élevage. Les pratiques mises en oeuvre pour répondre à ces objectifs sont exposées dans cet article, ceci au niveau de la gestion : - des fourrages ; - du chargement ; - de l'azote dans les systèmes de cultures et dans les rations ; - des vêlages ; - de la consommation énergétique. Les conclusions issues des premières années d'expérimentation et les évolutions envisagées seront des pistes possibles pour les agriculteurs qui veulent évoluer vers des systèmes économes en intrants.