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100 % cosmétique bio : Expériences croisées de deux magasins spécialisés en beauté naturelle
BIO-LINEAIRES, AuteurFrédérique Warnet (L'Herbe à Savon, à Paris) et Marlène Pernot (M & B Bio, à Nancy) sont toutes les deux gérantes de magasins spécialisés en cosmétique bio. Dans cet article, elles présentent tour à tour leur magasin, puis expliquent le concept de leur enseigne, sur quels critères elles ont choisi leurs marques et leurs gammes de produits, les relations avec les fournisseurs, avec les clients, leur implication dans la diffusion d'informations sur la cosmétique bio... Chacune à sa façon, elles contribuent au développement de cette filière et à la diversification de ses produits.
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Betteraves fourragères : La mini-motte, ça les botte !
Marion COISNE, AuteurLa betterave fourragère est intéressante à intégrer dans la ration des vaches laitières car elle est très énergétique. Toutefois, cette culture est difficile à conduire en bio : la fenêtre pour effectuer le semis au bon moment est assez restreinte et sa lenteur de croissance au démarrage la rend vulnérable face aux adventices. Pour réduire ces inconvénients, il est possible de planter des plants en mini-mottes plutôt que deffectuer un semis. Il faut toutefois avoir le matériel et la main duvre nécessaires. Thomas Plants, producteur de plants de betterave, ne cesse de voir la demande augmenter. La coopérative bretonne Triskalia a dailleurs organisé une matinée dinformation chez Pascal Lamoureux (éleveur bio breton). Cette matinée a été loccasion dévoquer litinéraire technique de la betterave fourragère en mini-mottes, son coût de production, son rendement, son intégration dans les rations des vaches laitières, ainsi que son incidence sur la production de lait (pour chacun de ces sujets, des données techniques et chiffrées sont apportées). Cet article est accompagné de deux témoignages déleveurs laitiers bio : Pascal Lamoureux (Morbihan) explique comment il fait pâturer ses betteraves au fil, et Étienne Baland (Meurthe-et-Moselle) détaille comment il sest organisé pour pouvoir mettre en place cette culture.
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Chaulage et amendements minéraux basiques
Frédéric ARNAUD, AuteurEn agriculture, les amendements basiques peuvent jouer plusieurs rôles : maintenir ou remonter le pH, améliorer les propriétés physiques et chimiques du sol, améliorer l'activité biologique Dans la pratique, c'est souvent un pH faible qui déclenche la décision de chauler un sol. Deux types d'intervention sont possibles : l'entretien et le redressement, cette dernière concernant les sols très acides présentant des risques agronomiques. Pour chaque type de sol, un pH optimal sera à rechercher. En agriculture biologique, outre les autorisations par le cahier des charges, le choix d'un produit portera sur sa rapidité d'action, pouvant varier de quelques semaines à quelques années. Trois exemples de stratégies de chaulage sont présentés en fin d'article.
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Culti'Bio : Déjà 3 ans de références pour les cultures bio lorraines
L. REMY, Auteur ; A. MORELLATO, AuteurLe réseau de suivi d'agriculteurs bio en grandes cultures poursuit son acquisition de références dans les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle. Pour la récolte 2014, le réseau comprend 27 exploitations, ce qui représente la moitié des exploitations de la zone possédant un atelier grandes cultures. L'échantillon enquêté couvre plus de 4 000 ha de Surface Agricole Utile, soit un tiers de la SAU de la zone. L'article décrit les parcelles et présente les résultats.
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Dois-je arrêter l'élevage ?
Cyrielle DELISLE, AuteurEstimant que les cultures sont plus rentables, certaines exploitations allaitantes arrêtent l'élevage, sans parfois en évaluer toutes les conséquences. En utilisant l'exemple d'une exploitation de 210 ha avec 143 ha de cultures et 50 vaches charolaises qui se pose la question de l'arrêt de l'élevage, la Chambre d'agriculture de Meurthe-et-Moselle a réalisé des simulations économiques en utilisant les résultats comptables de 2009 à 2014. La remise en culture de certaines surfaces herbagères et l'arrêt du troupeau entraînent une forte fluctuation interannuelle de l'EBE. Si le prix des céréales est élevé, l'EBE réalisé par les deux systèmes (avec ou sans élevage) est identique, mais le système polyculture-élevage devient plus rentable dès que les cours des céréales fléchissent, rendant ce système plus robuste. L'élevage apporte un niveau de trésorerie qui permet de sécuriser le remboursement des annuités. L'article décrit aussi les évolutions des aides PAC en cas d'arrêt de l'élevage.
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Dossier : Le bio se prépare à changer d'échelle
Valérie NOËL, Auteur ; Christian GLORIA, AuteurConséquence notamment de l'augmentation de la consommation de produits biologiques, qui touche aussi les rayons de la boulangerie et de l'épicerie, les surfaces de grandes cultures bio progressent. De nombreux producteurs de céréales franchissent le pas de la conversion, comme Fabrice Furlan, dans le Gers, céréalier sur 140 ha (conversion en 2015), ou encore Tristan Choné, en Meurthe-et-Moselle, en polyculture-élevage (conversion en 2013) : - Le pari de la diversité et de la valeur ajoutée ; - Complémentarité entre élevage et céréales ; chacun des deux exploitants raconte sa propre trajectoire, ses motivations, explique comment il gère son exploitation, les investissements qui ont été réalisés, les problématiques de tri et de stockage, les débouchés visés..., et les difficultés rencontrées ; - Une offre à consolider face à l'essor de la demande ; les débouchés, que ce soit en alimentation humaine ou en alimentation animale, sont nombreux et la demande est bien présente, mais les filières se structurent petit à petit ; - Les aides qui déroutent ; la revalorisation des soutiens à la bio avec la nouvelle PAC de 2015 a participé à susciter un fort intérêt d'agriculteurs pour l'AB, mais aujourd'hui les budgets régionaux ne suivent pas.
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Dossier : Les fermes bio plus résistantes à la crise ?
Marie DEVILLE, AuteurCERFRANCE ADHEO (Meurthe et Moselle ; Meuse) a réalisé une étude sur une cinquantaine de fermes bio sur 8 ans (2009-2016), en comparaison avec un échantillon de fermes conventionnelles. On observe que, malgré une production légèrement inférieure, les fermes bio ont un EBE largement supérieur en moyenne aux fermes conventionnelles. Le revenu disponible par UTAF est plus confortable en bio et plus stable. Ceci sexplique notamment par des prix de vente supérieurs et plus stables en bio et des charges opérationnelles plus faibles. Les primes PAC par actif sont en effet équivalentes entre les bio et les conventionnels et nexpliquent pas ces écarts. Les charges de structure (main duvre et mécanisation surtout) sont plus élevées en bio et lendettement supérieur. Toutefois, la structure dendettement est plus saine chez les bio et ils ont plus de moyens pour assumer cet endettement. Enfin, il ressort que les fermes bio ont un résultat agricole (en /UTAF) plus stable grâce à une meilleure stabilité des rendements dune part et des prix de vente moins fluctuants dautre part et grâce à leur indépendance par rapport aux achats dintrants. Lagriculture bio semble ainsi plus résistantes aux crises agricoles.
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Dossier : Que se passe-t-il pour la filière Maraîchage bio ?
Nicolas HERBETH, AuteurUn état des lieux de la production lorraine en maraîchage biologique est présenté : 20% des fermes lorraines produisent des légumes bio, soit 99 structures maraîchères relativement bien réparties sur le territoire, occupant 0,03% des surfaces agricoles de la région. La filière est dynamique du point de vue de l'installation grâce en partie au travail effectué par le CFPPA de Courcelles Chaussy (57), ainsi que grâce aux échanges entre les maraîchers et le CGA de Lorraine qui dispose d'un chargé de mission dédié à l'accompagnement de ce type de production. De multiples projets traduisent également cette dynamique. C'est, par exemple, pour la transformation de légumes, la mise à disposition d'un atelier de transformation pédagogique par l'Établissement Public Local d'Enseignement Agricole de Pixerécourt (54), à des Établissements de Service d'Aide par le Travail de Varize (57) avec l'appui du CGA pour monter un cycle de formation spécifique. D'autres projets sont présentés : création d'un pôle agricole bio diversifié, 3ème édition du forum " Maraîchage Bio du Grand Est ", candidature à un projet lancé par le ministère de l'agriculture visant à renforcer les pratiques agro-écologiques, mise en place d'un réseau de références technico-économiques en maraîchage bio.
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Elevage - Des veaux sous nourrices
Frédéric RIPOCHE, AuteurLélevage de génisses de renouvellement sous nourrices fait lobjet dune recherche, depuis 2016, à la Ferme expérimentale de lINRAE de Mirecourt, dans le cadre dune expérimentation système en bio, conduite en herbivorie stricte. Les mises-bas sont regroupées au printemps, ce qui permet davoir assez danimaux de même gabarit pour les adoptions. Après 24 h sous leur mère (pour le colostrum), 4 à 5 jours en nurserie en case collective, les veaux sont réunis à 3 avec une nourrice, une vache choisie pour des problèmes de cellules, de boiteries ou de reproduction, mais surtout avec un bon caractère maternel. Une fois adoptés, les veaux vont au pâturage avec leur nourrice et ne sont alors nourris quà lherbe. Rentrées en bâtiment en novembre, les génisses sont sevrées à 7 ou 8 mois. Létude montre que la période critique est la phase dadoption. Cependant, les résultats sont là : bonne croissance des génisses, bonne acquisition du comportement alimentaire, meilleure immunité naturelle contre les strongles, pas de problème de santé particulier, bien-être animal respecté, travail simplifié, suppression de lastreinte de distribution de lait. Prochaine étape : étudier cette pratique dans le cas de vêlages dautomne. Deux éleveurs bio, lun en Meurthe-et-Moselle et lautre en Bretagne, qui pratiquent lélevage de génisses sous nourrices depuis respectivement 3 et 11 ans, font les mêmes retours sur les avantages de cette pratique et soulignent aussi limportance de bien veiller à la phase dadoption.
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Ferme de Pixerécourt : passer à un système de pâturage avec 80 vaches laitières
Bertrand CAILLY, AuteurLa ferme du Lycée agricole de Nancy-Pixerécourt est passée d'un système traditionnel "maïs-herbe-soja" à un système centré sur le pâturage. Cette évolution, motivée à la fois par des nécessités financières et par le désir de mettre en place un système cohérent qui place "l'humain au centre", a été une réussite. Les éléments clés et résultats économiques sont ici présentés. Minimiser les coûts de production a imposé la solution du pâturage et a conduit à investir dans certaines adaptations : la réorganisation du parcellaire, l'aménagement de chemins, de points d'eau, de clôtures..., mais aussi l'adaptation des prairies (prairies temporaires multi-espèces pour la fauche ou la pâture, en rotation avec les cultures) et du troupeau (croisement rotatif à cinq voies pour obtenir des animaux plus adaptés aux variations interannuelles). Les résultats économiques du système sont tout à fait satisfaisants par rapport à un groupe d'exploitations laitières de la même laiterie (marge brute par ha SFP identique mais supérieure par UTH, avec des animaux produisant 5 000 l/an au lieu de 7 700 l/an). Cette exploitation, conduite en agriculture conventionnelle, est orientée, depuis 2005, vers un système autonome et économe sur les bases de l'agroécologie et d'une cohérence globale "homme-sol-plante-animal".
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Les fermes bio plus résistantes à la crise ? : Note de conjoncture agricole : Numéro Spécial Agriculture Biologique
Ce document présente une analyse des principaux indicateurs économiques issus de deux échantillons de fermes suivies par CerFrance Adheo, sur la Meurthe-et-Moselle et sur la Meuse, sur la période 2009 à 2016, lun en conventionnel et lautre regroupant une cinquantaine de fermes en AB, dont la majorité compte un atelier en élevage bovin. La ferme moyenne conventionnelle a une SAU de 174 hectares et une main duvre de 1.83 Unité de travail annuel familiale (UTAF), et la ferme bio a une surface de 134 hectares pour 2.38 UTAF. Parmi les indicateurs analysés, se trouvent la production agricole en /ha (en moyenne plus faible en AB), la valeur ajoutée (plus élevée et plus stable dune année à lautre en AB), lexcédent brut dexploitation (plus stable et globalement plus élevé en AB), lendettement (plus élevé en AB mais portant plus sur des dettes à long terme), le revenu disponible par UTAF (plus stable et plus confortable en AB), les prix de vente (plus réguliers et plus élevés en AB), les primes (quasi identiques entre les deux systèmes si ramenées à lunité de main duvre) et les charges opérationnelles (plus basses en AB) et de structure (plus élevées en AB). Au final, cette analyse conclut sur la bonne santé économique des fermes en AB et sur la résistance de ces dernières face aux crises agricoles, tout en assurant une juste rémunération, grâce à trois points forts : des charges opérationnelles réduites, une meilleure valorisation des produits et la stabilité des prix de vente.
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Fermoscopie : Le GAEC de la Meix
Nadine PIBOULE, AuteurLe GAEC de la Meix (54) a été créé en 1965 et a opéré son passage en bio dès 1968. Aujourd'hui, la polyculture et l'élevage bovins lait sont les activités principales de la ferme, où les 5 associés, chacun dans son domaine de compétences, participent à l'ensemble des tâches. Ils s'organisent pour partager les responsabilités et les contraintes et libérer du temps libre pour chacun. Entité juridique distincte du GAEC, la fromagerie propose une gamme diversifiée de produits. Seulement 10% de la surface des terres sont destinés à la vente, l'alimentation des animaux étant basée sur l'herbe. La conduite de la ferme est détaillée : assolement, rotations, valorisation de l'herbe, alimentation et soin des animaux, organisation du travail, débouchés, perspectives...
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Film "Nos vaches et nous, se comprendre pour s'élever"
Il existe dans les élevages de véritables liens entre les humains et les animaux. Les éleveurs, femmes et hommes, ont à cur de travailler en harmonie avec leurs bêtes, dans une relation de respect, de bienveillance et de confiance. Et pourtant, lélevage est fortement contesté et souvent réduit à son seul impératif économique. Face à ce constat, les producteurs de Biolait ont décidé de prendre la parole et de se livrer avec sincérité sur leur quotidien avec les vaches. A travers ce film, ils partagent leurs pratiques, mais également les émotions quils éprouvent au fil du temps. Coup de projecteur sur cette dimension essentielle du métier.
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Ils ont choisi les dérobées
François D'ALTEROCHE, AuteurVincent Caillez, climatologue à la Chambre dAgriculture de la Creuse, précise les incidences agronomiques des évolutions du climat (+0,4°C tous les dix ans). Pour sy adapter, les éleveurs ont de plus en plus recours aux cultures fourragères dérobées. Compte-tenu du coût de leur mise en place, un rendement de 2t MS/ha est un seuil minimal si elles doivent être ensilées ou enrubannées ; en-deçà, leur intérêt est limité. Un tableau des valeurs alimentaires de 6 modalités de dérobées mises en place en Meurthe-et-Moselle et dans la Meuse est présenté (en moyenne UFL de 0,77 ; PDIN de 130 et PDIE de 85), avec lanalyse du prix de revient (entre 105 et 125/t MS) et le calcul du coût par tonne de MS récoltée (entre 175 et 85/t MS selon le rendement) en système conventionnel. Sur les neuf dernières pages du dossier, cinq agriculteurs, naisseurs-engraisseurs ou polyculteurs-éleveurs non bio témoignent de leurs pratiques en termes de cultures fourragères dérobées (en Meurthe-et-Moselle, dans lAisne, la Drôme et le Cher).
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Informations régionales : 23 juin, tenue du colloque à la colline de Sion
CGA DE LORRAINE, AuteurDans le cadre du colloque du 23 juin 2011 (Colline de Sion (54)), faisant suite à trois conférences sur le sujet de l'approvisionnement en produits locaux et bio locaux de la restauration collective, un état des lieux a été fait concernant l'offre et la demande dans les différents produits, à l'échelle nationale et régionale. Deux expériences concrètes ont également été présentées : ville de Charleville-Mézières ; le Pays Rhône Pluriel et l'association ReColTer. Au cours de cette journée, des ateliers de réflexion et de construction d'un plan d'actions pour engager solidairement les acteurs du territoire ont été proposés. Les réflexions, qui ont alors été abordées, sont développées dans l'article : - Pourquoi s'engager dans l'approvisionnement local et bio local pour la restauration collective sur un territoire ? ; - Quels sont les freins à la mise en uvre de cette démarche ? Quels sont a contrario les facteurs de réussite ? ; - Comment à son niveau est-il possible d'agir pour développer l'approvisionnement local et bio local de la restauration collective ? De quoi ai-je besoin pour le faire ? En conclusion de la journée, M. Potier (Conseil général de Meurthe-et-Moselle) a souligné le besoin d'une autre agriculture pour une autre alimentation. M. Bruner (Conseil général de Meurthe-et-Moselle) a, quant à lui, insisté sur le fait que la RHD (Restauration hors domicile) doit rester un service public...