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Documents disponibles dans cette catégorie (26)


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Le cours élevé de lagneau défavorise les producteurs bio
Alice PEUCELLE, AuteurStéphane Ermann, producteur ovin en Moselle, a converti sa ferme en AB en 2015 et, aujourdhui, il est à la tête dun troupeau de 900 brebis sur 180 ha de pâtures. A sa conversion, il avait adapté son système et avait recours aux concentrés pour engraisser 20 % de ses agneaux. Or, avec les sécheresses à répétition, ce sont 70 % des agneaux qui sont aujourdhui complémentés et cela impacte le coût de production. De plus, la crise Covid-19, du fait de la diminution des importations, a boosté le prix de lagneau conventionnel, ce qui fait que cet éleveur a vendu, cet été, ses agneaux moins chers quen conventionnel : « cela ne valorise même pas la qualité de nos agneaux ». Cest un phénomène conjoncturel, précise Unébio, qui commercialise 18 000 agneaux par an et dont la politique est de pratiquer des prix stables, rémunérateurs et déconnectés des cours en conventionnel. De plus, ces prix sont fixés par semestre pour sécuriser les éleveurs, mais aussi pour inciter à produire des agneaux en début dannée, ce qui est plus difficile en AB. Parallèlement, Unébio essaie de sensibiliser les consommateurs à la saisonnalité de lagneau bio et cherche à promouvoir lachat dagneaux dautomne. Malgré la conjoncture actuelle, Unébio nenvisage pas de modifier ses prix et espère que les producteurs vont continuer à jouer le jeu et à planifier leur production pour permettre de consolider la filière bio, sans entrer dans un jeu doffre et de demande. Stéphane Ermann souhaite, lui, que son travail soit rémunérateur.
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Domaine de Lindre : de la tanche à la carte !
Christophe RINGEISEN, AuteurL'étang de Lindre, en Moselle, est le plus grand étang piscicole de France et il fait partie du domaine de Lindre, pisciculture qui gère 12 étangs intégralement certifiés bio. Propriété et sous la gestion publique du Département de la Moselle, sa vocation est la gestion de la biodiversité par la production extensive de poissons. La qualité de l'eau des étangs et de l'écosystème mis en place font du domaine de Lindre un site de référence dans le bassin Rhin-Meuse. La certification en bio (2016) n'a pas nécessité de changements dans les pratiques de pisciculture, mais elle concourt à montrer aux habitants que le poisson détang se mange et que cest un produit avec des qualités environnementales. Une grande variété de poissons s'y reproduisent (brochet, sandre, carpe, perche, tanche, gardon, rotengle, écrevisse). Une écloserie permet l'alevinage. Les alevins sont ensuite vendus ou relâchés dans les étangs du Domaine. La commercialisation des poissons est réalisée en grande majorité auprès de professionnels, notamment des pisciculteurs qui revendent à des associations de pêche pour le repeuplement des étangs et des rivières. Le site pêche produit entre 30 et 170 t de poissons par an. Le domaine cherche à développer la consommation locale, notamment via la restauration hors domicile et la restauration commerciale. Site dune grande valeur biologique et patrimoniale, le Domaine de Lindre accueille aussi le grand public qui peut, entre autres, y observer près de 250 espèces d'oiseaux.
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Légumineuses sous couvert de tournesol : Deux techniques, plus ou moins abouties
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans le Sud-Ouest, en AB, le tournesol est souvent suivi dun blé tendre. Avec cette succession culturale, très peu dazote est disponible pour le blé, ce qui limite son rendement et sa teneur en protéines. Pour pallier ce manque, il est possible de recourir à des légumineuses. Ces dernières doivent être implantées sous couvert de tournesol afin quelles aient le temps de se développer et de fixer de lazote. De 2015 à 2017, Terres Inovia a effectué des essais en Haute-Garonne, en implantant du trèfle, de la vesce et de la luzerne (seuls ou en mélange), semés à la volée en même temps que le tournesol. Aucun effet bénéfique na été observé : contre les adventices, le pouvoir concurrentiel des légumineuses est moins efficace quun binage, et lassociation de cultures entraîne une diminution de 7 à 15 q/ha de tournesol. Néanmoins, il existe dautres méthodes. Notamment celle dAntoine Henrion, céréalier bio en Moselle : il sème la légumineuse (du fenugrec) sur le rang, en même temps que le tournesol. Le fenugrec limite ainsi le salissement sur le rang et facilite le guidage du premier passage de bineuse puisquil lève plus rapidement que le tournesol. Pour la récolte, Antoine Henrion commence par le tournesol (18 à 20 q/ha), puis le fenugrec (2 à 4 q/ha) quil utilise ensuite comme plante compagne pour le colza ou comme couvert hivernal.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
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Observatoire de la Bio en Région Grand Est : Chiffres 2018
En 2018, 2 534 fermes étaient engagées en bio en Grand Est, soit 5,6 % du total des exploitations agricoles de la région. Ces fermes conduisaient 148 528 ha en bio ou en conversion, soit 4,9 % de la SAU totale en Grand Est, plaçant la région au 9ème rang des régions de France pour leur SAU en bio. Les chiffres 2018 présentés concernent les 10 départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges, Bas-Rhin, Haut-Rhin. Une entrée par filière permet ensuite de connaître la répartition des différentes productions sur l'ensemble du territoire Grand Est.
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Rencontre avec Alain et Sébastien Vincent, éleveurs de Blondes d'Aquitaine à Mazières-lès-Vic (57)
Élise SCHEEPERS, AuteurEn Moselle, Alain Vincent s'est installé une première fois, en GAEC, en 2001. En 2009, le GAEC s'est séparé et Alain a converti son exploitation en bio. Puis, en 2015, il a créé une SCEA avec son frère, Sébastien. Aujourd'hui, ils possèdent 138 ha. Ils produisent et vendent des veaux sous la mère avec 42 vaches Blondes d'Aquitaine. Ils commercialisent leurs veaux en partie auprès de la grande distribution en circuit court. Dans cet interview, ils expliquent comment ils se sont organisés pour se répartir le travail, dans la journée et au cours de l'année. Pour eux, le fait de sortir de l'exploitation et d'avoir des interactions avec le monde non agricole est très important. Ils ont tous les deux des liens avec l'enseignement et portent un regard sur la façon dont les élèves aujourd'hui appréhendent l'agriculture biologique.
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Rencontre avec François Chevallier et Emilien Kron, à la Ferme de Bagneux à Verneville (57)
Nicolas HERBETH, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 23 Novembre 2019) / p. 10-11 (2)La Ferme de Bagneux, à Verneville (57), produit en bio des légumes (2 ha), des céréales (9,5 ha) et des ufs. Les légumes produits sont vendus via une Amap (60 % ), directement à la ferme (20 %), en magasins bio (10 %) et aux maraîchers voisins (10 %), et les ufs essentiellement en grande surface et en magasins bio (80 %), 20 % étant vendus via une Amap et directement à la ferme. François Chevallier et Emilien Kron se sont associés en 2017. Dans cet entretien croisé, chacun explique son parcours et ses motivations et décrit ses activités sur la ferme. Ils expliquent leurs projets pour se développer, notamment en se diversifiant.
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Etude de situation et des modes de production actuels en vue de la création d'une filière protéagineuse avec valorisation de la graine en élevage
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". La Minoterie Burggraf-Becker, située à Dossenheim-sur-Zinsel (67), dans le Parc Naturel des Vosges, transforme 1 500 tonnes de céréales (bio et non bio) par an, en farine destinée aux professionnels de la boulangerie-pâtisserie ou aux particuliers. Cette entreprise a toujours misé sur les céréales locales. Depuis les années 2000, elle s'est investie dans la filière bio locale (transformation des céréales en bio en farine, gamme d'aliments bio pour l'élevage). Afin de développer la bio locale, la minoterie souhaite mettre en place une filière légumineuses à grosses graines (pois, féverole, soja et lupin) avec l'utilisation d'un procédé de toastage pour l'élevage. L'étude a porté sur la faisabilité de l'implantation de protéagineux dans les exploitations de la Moselle et du Bas-Rhin, notamment en Alsace Bossue.
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Les galères d'une ligne haute tension
Bernard GRIFFOUL, AuteurJean-Michel Meyer, éleveur de vaches laitières en agriculture conventionnelle en Moselle, connaissait d'importants problèmes de production et de santé du troupeau depuis la mise en place d'une ligne haute tension à proximité de son élevage, il y a dix ans : baisse de production au pâturage, nombre de mammites et taux cellulaires élevés, mortalités inexpliquées chez les veaux, vaches et génisses Ne trouvant pas de solutions du côté de la zootechnie, il s'est tourné vers un géobiologue. Depuis que ce dernier a préconisé la pose de quatre grosses pierres en grès des Vosges le long d'une faille géologique qui traverse l'exploitation, les difficultés de l'élevage se sont nettement amoindries. Ce type de faille, lorsqu'elle est surmontée d'une ligne haute tension, pourrait capter et propager les champs électromagnétiques émis, diffusant ainsi leur nuisance.
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Rencontre avec Marie Laflotte, cheffe d'exploitation de la Marchande à Château-Salins (57)
Élise SCHEEPERS, AuteurMarie Laflotte a fait partie de la première promotion de la Licence pro ABCD (Agriculture Biologique Conseil et Développement). Après plusieurs postes, elle est arrivée comme directrice de la ferme pédagogique du Lycée agricole de Château-Salins (57), la ferme de la Marchande. Elle explique son parcours, les spécificités d'une exploitation agricole de lycée et la conversion de la ferme à l'AB (débutée en mai 2017). Cette dernière a été motivée non seulement par l'évolution des référentiels vers l'agroécologie, mais aussi par les besoins des collecteurs de lait bio, en recherche de nouveaux producteurs. Les élèves approuvent cette orientation qui, selon eux, leur permet d'apprendre d'autres manières de travailler, transposables non seulement sur un autre système en AB, mais aussi en agriculture conventionnelle. Marie Laflotte explique le déroulement de la conversion, non simultanée (d'abord les terres, puis les animaux au bout d'un an), avec les différentes étapes en matière d'aménagement et de mise en place de cultures. L'autonomie alimentaire et la création d'une zone de pâturage pour les vaches laitières constituent la priorité des efforts actuels. L'agroforesterie fait partie des projets à l'étude, ainsi que le développement de nouveaux partenariats en local : BSV, CGA, intégration dans un groupe de réflexion de producteurs de lait bio...
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Grand Est : La bio gagne la Lorraine
Cécile MARCUS, AuteurLa Lorraine a connu une vague de conversions sans précédent avec, mi-2016, 60 000 hectares en bio, dont le tiers en conversion. Pour accompagner les agriculteurs dans cette démarche et les aider à préparer au mieux cette étape clé dans la vie d'une exploitation, le Pôle conversion bio de Lorraine propose des audits de conversion. Le Gaec laitier Sainte Marguerite, en Moselle, en a bénéficié, ce qui a permis à ses associés de s'assurer de la faisabilité technique, économique et financière du passage à l'AB. Face à des dispositifs d'aides de plus en plus incertains, un tel diagnostic est d'autant plus important.
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Ferme des Mesnils : 50 légumes bio pour la vente directe !
En 2009, le lycée agricole de Courcelles-Chaussy, en Moselle, a converti une partie de son exploitation, la ferme des Mesnils, à l'agriculture biologique, notamment pour mettre en place un atelier maraîchage. Dans la région, ce mode de production et cette filière sont encore peu présents. Cet atelier couvre l'ensemble des étapes de la filière, de la production de plants à la vente des légumes, en passant par le stockage à la ferme. Une centaine de paniers sont vendus chaque semaine, représentant la moitié du chiffre d'affaires global pour l'atelier légumes. Concernant la pédagogie, ce sont surtout les apprenants en BPREA qui utilisent l'atelier maraîchage bio, mais la quasi-totalité des élèves et stagiaires de l'établissement le visitent au moins une fois par an.
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"Plus d'herbe et moins de brebis : un préalable à la conversion en Agriculture Biologique"
Cette fiche, réalisée dans le cadre du projet AUTOSYSEL (dont le but est dinnover pour lautonomie alimentaire et protéique), repose sur un témoignage de lEARL de la HOQUEROSSE à Rechicourt-Le-Château, en Moselle, élevage d'ovins viande biologiques. Le choix du passage à un système tout herbe et dagneaux dherbe plutôt que dagneaux de bergerie (meilleur revenu, limiter le concentré ) est expliqué, ainsi que les points de vigilance permettant de réaliser sereinement du pâturage. La conduite du troupeau et du parcellaire est présentée, en termes technique, économique, environnemental et de travail.
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Fermoscopie : Chèvrerie de Niderviller
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurLaura Guilmet s'est installée en tant qu'éleveuse en 2011, après avoir été responsable de l'organisation du salon Biobernai pendant 5 ans. Elle a créé sa chèvrerie bio en Moselle (57), dans une région où il y avait peu de références en élevage caprin bio. Aujourd'hui, elle élève une cinquantaine de bêtes, assure la production, la transformation et la commercialisation. Cette fermoscopie témoigne de son parcours depuis son installation, notamment de la période où elle a changé de lieu et de cheptel suite à une maladie contractée par ses chèvres lorraines. Elle a alors saisi l'opportunité d'acheter un troupeau de chèvres alpines déjà en bio. Pour les soins, elle utilise surtout l'aromathérapie et l'homéopathie, tout en recourant à l'allopathie lorsque c'est nécessaire.
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Les maillons de la bio : Georges Prost, BIOGAM
Alexandra AMOSSÉ, AuteurGeorges Prost est gérant de BIOGAM, entreprise partenaire de Biolait. Installé à Château Salins (57), il collecte aujourd'hui 31 producteurs lorrains, sociétaires de deux coopératives, et 3 producteurs Biolait. Deux SARL se partagent le travail : la fromagerie de la Meix (transformation du lait) et Biogam (logistique et commercialisation), qui ont prévu de fusionner. Fortement ancrée dans le territoire, l'entreprise n'a pas pour objectif de se développer sur le territoire national, où est présent Biolait. Cependant, la même philosophie de travail guide les deux partenaires avec, au centre de leurs préoccupations, la meilleure valorisation possible du lait bio. L'article présente les étapes de la création de cette fromagerie, dont l'histoire est liée à celle de la structuration de la filière lait bio en Lorraine.