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Partie 1 : Les acteurs s'emparent de la problématique de l'autonomie protéique
Damien HARDY, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Julie PEYRAT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce numéro de la revue Fourrages consacré à l'autonomie protéique en élevage, trois articles présentent des initiatives d'acteurs de la recherche et du développement. Initié fin 2020 par le gouvernement français, le programme Cap Protéines, porté par Terres Inovia et l'Institut de lÉlevage (Idele), a permis la mise en uvre de plus de 80 essais agronomiques et zootechniques, le suivi de 330 fermes pilotes (conventionnelles et biologiques) et la création d'une vingtaine de plateformes de démonstration sur des lycées agricoles. Les résultats obtenus et les références ainsi produites permettent d'outiller les conseillers et les éleveurs. De son côté, le groupe RAGT Plateau central, en Occitanie, va créer deux filières d'oléo-protéagineux : l'une concernant du tourteau de colza local, et l'autre des complémentaires protéiques extrudés locaux à base de soja, lin, féverole et pois. Dans un troisième article, l'expérimentation système mise en place sur l'installation INRAE ASTER, à Mirecourt, est présentée. Sur un système en agriculture biologique depuis 2004, l'expérimentation PAPILLE visait la mise en uvre d'un système en polyculture-polyélevage autonome. L'autonomie azotée y est construite exclusivement à partir des complémentarités cultures-élevages et des intrants renouvelables. Côté végétal, une vingtaine d'espèces destinées exclusivement à l'alimentation humaine sont cultivées. Côté animal, sont élevés des vaches laitières (en monotraite) et des ovins allaitants - tous en herbivorie stricte -, ainsi que quelques porcs charcutiers engraissés au pâturage et grâce aux productions non-commercialisables (tri des cultures, légumes non consommables, colostrum). Dans la recherche d'autonomie, s'appuyer sur des processus naturels (fixation symbiotique) et gérer finement les stocks sont deux leviers majeurs. Ces choix impliquent une certaine hétérogénéité inter et intra-annuelle des productions (croissance, qualités de carcasse), avec des conséquences sur les autres acteurs du système agri-alimentaire (en amont et en aval).
L'agriculture biologique s'engage pour le climat : Tour de France des pratiques innovantes pour l'adaptation des paysan·nes bio : Tome 3
Christophe COTTEREAU, Auteur ; Sylvie CORPART, Auteur ; Johanna MANTEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Après deux recueils de témoignages d'agriculteurs et d'agricultrices biologiques orientés vers l'atténuation du changement climatique, la FNAB met à l'honneur, dans cette troisième édition, des hommes et des femmes qui s'adaptent aux conséquences du changement climatique. Ce recueil, réalisé dans le cadre du projet FNAB Climat&Eau, avec le soutien financier du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, vise à fournir, aux agriculteurs bio, les clés pour adapter leur système au changement climatique. 10 pratiques pour s'adapter au climat sont présentées, à travers 10 témoignages d'hommes et de femmes installés en AB : les agriculteurs trouveront, pour chacune d'elles, des éléments cartographiques et climatique, des chiffres-clés, des explications précises du système et de la pratique évoquée, des jauges pour évaluer l'autonomie et la vulnérabilité, des éléments d'évaluation de chaque pratique. Les témoignages concernent des élevages (ovins, bovins, polyculture-élevage...), de la viticulture, d'autres productions végétales (céréales, maraîchage...).
Dossier : Salon à la ferme 2022 : Transmettons l'agriculture paysanne
Isabelle DOUILLON, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-Luc HERVE, Auteur ; ET AL., AuteurAprès le succès de la première édition en 2021, le Salon à la ferme a été renouvelé par la Confédération Paysanne pour une deuxième édition, du 22 février au 8 mars, un peu partout en France. Les portes ouvertes des fermes sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes, dont 6 en bio, participant à cet évènement : 1 - Dans le Vaucluse, un éleveur de poules pondeuses en plein air a transmis sa ferme à un trentenaire en pleine reconversion professionnelle qui projette de mettre en place un verger maraîcher ; 2 - Dans le Tarn, Jérémy Vialelle élève des volailles de chair, à proximité de l'élevage-usine de Lescout que combat la Confédération Paysanne ; 3 - Dans le Finistère, à Guerlesquin, la ferme laitière de Kerdennet a fédéré toute la famille Queniat : frères, sur et belle-sur ont créé leurs ateliers de production autour de cette ferme ; 4 - Dans les Vosges, à la Bergerie de Straiture, Véronique Fulchin et Olivier Cassagnau élèvent des moutons dont ils transforment la laine depuis presque 30 ans ; 5 - En Vendée, dans le Marais Breton, les paysans d'une ferme en bovins allaitants affirment une forte volonté de préserver la biodiversité tout en vivant décemment de leur travail ; 6 - En Alsace, la Miellerie du Pays Welche est l'outil commun de deux fermes apicoles bio qui élèvent, en tout, près de 1 000 ruches, chacune ayant intégré récemment un nouvel associé ; 7 - Isabelle et Sylvain Giacotti se sont installés à Leynhac, dans le Cantal. Depuis 2009, la famille s'est agrandie et leur petite ferme diversifiée a prospéré, répondant pleinement à leurs aspirations ; 8 - Dans l'Aube, Pauline Berton, 30 ans, a rejoint, depuis bientôt cinq ans, la ferme familiale en production céréalière et légumière. Elle projette de créer un atelier en porcs bio.
Fourrages : Valoriser, entretenir et assurer la pérennité des prairies
F. VERTÈS, Auteur ; A. CHOUTEAU, Auteur ; P. CARRERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue « Fourrages » est consacré à la valorisation, à lentretien et à la pérennisation des prairies. Les différents articles regroupés dans cette revue présentent : 1 un point sur la longévité, la pérennité et la durabilité des prairies dans un contexte de changement climatique, en partant des concepts et en allant jusquà leur opérabilité pour les éleveurs ; 2 une analyse des prairies et des systèmes fourragers des exploitations du Pays de la Déodatie, région naturelle située dans les Vosges (types de prairies, impacts du changement climatique et pérennité de la production fourragère) ; 3 une étude sur les trajectoires et les déterminants de la pérennité de prairies semées dans le Grand-Ouest de la France ; 4 un diagnostic et une analyse des liens entre le bon fonctionnement dun sol et la pérennité des prairies (cercle vertueux) ; 5 une synthèse des enseignements de quinze années de suivi du dispositif « observatoire » de Lusignan, situé dans la Vienne, sur la dynamique de nutrition NPK des prairies temporaires en rotation avec des cultures annuelles ; 6 un examen de la conservation des « vieilles prairies » et des services rendus par ces dernières aux éleveurs,à lenvironnement et à la société ; 7 un point sur linfluence des aléas climatiques ponctuels (notamment des aléas hydriques) sur la pérennité et la productivité des prairies ; 8 une étude sur le sursemis des prairies permanentes et temporaires de longue durée pour améliorer la productivité quantitative et/ou qualitative ; 9 un focus sur les moyens de se passer du glyphosate et du labour pour la rénovation des prairies.
INRAE de Mirecourt, un système agri-alimentaire diversifié autonome et économe ; INRAE de Mirecourt, un système herbager pâturant mixte bovins-ovins
Maxime LEQUEST, AuteurL'unité expérimentale INRAE de Mirecourt, dans les Vosges, et en agriculture biologique depuis 2004, est un système de polyculture-polyélevage très axé sur la diversification : élevages de bovins laitiers (en monotraite), de brebis allaitantes et de porcs charcutiers, prairies permanentes et temporaires, cultures destinées à l'alimentation humaine, agroforesterie, etc. Neuf éleveurs et porteurs de projet du Cedapa s'y sont rendus à l'automne 2022. Ils ont découvert, notamment, comment le système utilise une salle de traite mobile pour valoriser plus de surfaces accessibles sans spécialiser ces dernières. La valorisation maximale du pâturage permet d'être autonome en fourrage (pâturage et foin). Dans un deuxième article, la conduite de ce système herbager, qui associe bovins et ovins en pâturage simultané en mai et juin, est décrite. Ce pâturage mixte simultané permet de limiter les refus en bénéficiant de la complémentarité entre espèces.
"Je suis un inconditionnel du presse-mottes"
Josiane GOEPFERT, AuteurDans cette interview, Freddy Hirlemann, jardinier dans les Vosges, présente son utilisation des presse-mottes, qui lui permettent d'optimiser ses semis, d'éviter l'achat de godets et de réduire celui de terreau. Il élabore son substrat en mélangeant du terreau bio du commerce (1/3), du sable pour la porosité et du compost maison à 50 %. Avec ses trois modèles de presse-mottes, Freddy réalise des mottes de tailles différentes, qu'il adapte à la grosseur des graines. Pour certaines espèces, lorsque les plants grandissent, il les repique dans des mottes plus grandes. Un encart fournit des informations sur son activité et ses débouchés.
Les médecines alternatives en élevages ruminants
En 2022, Bio en Grand Est a conduit une étude sur l'usage réel des médecines alternatives au sein des élevages biologiques ruminants de la région. Le travail a consisté en deux étapes : - l'envoi d'un sondage à destination de la totalité des éleveurs bio possédant des ateliers ruminants en région Grand Est ; - des enquêtes semi-directives, sur une trentaine de fermes du territoire, pour un premier diagnostic. Ce document concentre des données issues de ces travaux, en réponse aux questionnements suivants : Quelles sont les médecines complémentaires les plus utilisées par les éleveurs ? ; Pourquoi y font-ils appel ? ; Quutilisent-ils (en préventif et en curatif) ? ; Comment sapprovisionnent-ils ? ; Font-ils appel à des professionnels de santé ou interviennent-ils eux-mêmes sur le troupeau ? ; Quels types de prévention autres que par ces médecines ? ; Quelles limites à leur recours ? ; Quel accompagnement des éleveurs dans lapprentissage et lappréhension de ces médecines ? Le document est constitué de deux parties : - la première propose une description rapide des médecines alternatives utilisées dans léchantillon déleveurs étudiés ; - la seconde présente les témoignages de 9 éleveur·euse·s bio sur leur utilisation des médecines alternatives.
Occulter pour moins désherber : Les atouts des bâches ; Un essai triennal en Pays de la Loire : Semis de carottes après occultation
Marion COISNE, AuteurL'occultation est une technique qui permet de gérer les adventices et ainsi de limiter le temps de désherbage et de travail du sol. Dans cet article, trois maraîchers en agriculture biologique, installés respectivement dans les Bouches-du-Rhône, dans les Vosges et dans le Finistère, témoignent de leurs pratiques. Tous les trois utilisent des bâches d'ensilage et/ou des bâches tissées, souvent entre deux cultures, mais aussi sur des cultures en place, par exemple sur courges ou patates douces. Si le poids des bâches d'ensilage rend leur installation laborieuse, elles ne posent pas de problème de tassement, et tiennent mieux au vent que les bâches tissées. En Mayenne, dans le cadre du projet Ombre, des essais de semis de carottes après occultation sont menés depuis trois ans. Les modalités testées portent sur les écarts de temps entre le dernier travail du sol et l'installation des bâches, ainsi que sur la durée de l'occultation, et l'intérêt de la réoccultation après semis (avant la levée des carottes). Les premiers résultats sont encourageants, aussi bien en ce qui concerne la maîtrise des adventices que la levée des carottes.
Portrait : Rencontre avec Margot Valentin, jeune éleveuse nouvellement installée en chèvre laitière à Saint-Stail (88)
Julia SICARD, AuteurRencontre avec Margot Valentin, jeune éleveuse de chèvres bio en moyenne montagne, dans les Vosges (88), installée en 2021. Margot a choisi une race rustique et locale, la chèvre de Lorraine, pour son troupeau de 45 chèvres (en production laitière depuis 2022) qu'elle mène sur 15 ha de prairies permanentes de montagne et sur 7 ha de friches. Elle livre la totalité de la production de lait à une laiterie située à proximité. Après un an d'expérience, Margot fait évoluer l'alimentation de ses chèvres et a pour projet de faire des graines germées pour améliorer l'assimilation - et ainsi réduire la distribution - des concentrés. Dans cette interview, Margot raconte son parcours de formation et d'installation et partage ses conseils pour les porteurs de projets en caprins lait bio.
Rencontre avec Bénédicte Autret, ingénieure de recherche et directrice de l'unité INRAe ASTER de Mirecourt (88)
Yoan MICHAUD, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 56 Novembre 2022) / p. 10-11 (2)Bénédicte Autret a rejoint l'unité de recherche INRAe ASTER (Agro Systèmes Territoires Ressources) de Mirecourt (88) en tant que directrice et ingénieure de recherche, en novembre 2021. Elle travaille sur les innovations dans les systèmes de polyculture-élevage, notamment bio, et plus particulièrement sur le stockage de carbone. Son objectif à terme est de faire le bilan Gaz à Effet de Serre (GES) de la ferme expérimentale de l'unité ASTER. Dans cette interview, Bénédicte Autret présente son travail sur les cycles du carbone et de l'azote et sur leur impact sur le réchauffement climatique, ainsi que sur les pratiques qui permettent d'améliorer le stockage de carbone.
Conduite de porcs plein air en agriculture biologique : retour dexpérience du système diversifié INRAE de Mirecourt
Ce poster s'appuie sur un retour dexpérience de la ferme expérimentale de lINRAE de Mirecourt (Vosges) sur la conduite de porcs plein air en agriculture biologique. Il a été présenté à loccasion des 53èmes Journées de la Recherche Porcine, qui se sont tenues du 1er au 4 février 2021, à Paris. A laide dun premier schéma, il décrit le système de production de la ferme. Ce dernier est très diversifié (bovins lait, ovins viande, porcins, grandes cultures), comporte quelques spécificités (ex : monotraite) et valorise au maximum les complémentarités entre les différents ateliers (ex : les déchets issus du tri des cultures sont donnés aux porcs). Une frise chronologique décrit ensuite la conduite délevage des porcs en plein air (système engraisseur), sachant que lun des principaux objectifs visés est lautonomie alimentaire. Pour valoriser au mieux les ressources disponibles, quatre périodes-clés sont identifiées : 1 la transition « en bâtiment » (mars) ; 2 le pâturage tournant sur une parcelle de luzerne-graminées (avril-novembre) ; 3 le pâturage dun couvert en interculture (hiver) ; 4 le pâturage dune parcelle proche du bâtiment en prairie permanente (février). Pour terminer, des données technico-économiques (performances délevage et rémunération du travail) sont apportées : les charges sont faibles, notamment grâce à lautonomie alimentaire, ce qui permet une rémunération du travail moyenne de 34,5 /h.
Elever des porcs pour valoriser des fourrages et des productions non commercialisables en alimentation humaine dans un système agricole diversifié et autonome : performances zootechniques et points critiques
T. PUECH, Auteur ; V. PY, Auteur ; A. DURPOIX, Auteur ; A. DURPOIX, AuteurLa diversification et lautonomie sont des pistes à explorer pour engager les systèmes agricoles vers la transition agro-écologique. Lexpérimentation système INRAE ASTER Mirecourt met en uvre, depuis 2016, un système de production en polyculture-élevage autonome et diversifié, conduit en agriculture biologique. Dans ce cadre, entre 15 et 30 porcs à lengraissement sont élevés en plein air intégral, chaque année depuis 2017, avec lobjectif de valoriser les productions issues des autres ateliers du système et non commercialisables en alimentation humaine. Après quatre années dexpérimentation (2017-2020), les résultats montrent que les choix de conception du système de production entraînent une hétérogénéité des performances zootechniques, qui sont décrites à travers différents indicateurs (notamment la croissance des animaux, leur poids carcasse et leur rendement boucher). Les résultats montrent aussi que cette hétérogénéité est présente aussi bien à l'intérieur quentre les différentes bandes de porcs. Linscription de ce système dans une commercialisation en circuits courts permet néanmoins de valoriser cet atelier de diversification, par ailleurs peu adapté aux filières spécialisées.
Des génisses sous la mère : Ce nest pas la mer à boire !
Fabrice ROCHE, AuteurEn bovins lait, lélevage des veaux sous leur mère ou avec nourrices se développe en AB. En lien avec le cahier des charges bio, la demande sociétale et la recherche de performances zootechniques, la conduite des futures laitières au pis est une piste dintérêt. Cest ce quont pu découvrir, à loccasion dun voyage détude, des éleveurs venus visiter le GAEC des fleurs bio, dans le Cantal, ainsi que le site INRAE de Marcenat. Dans le GAEC visité, le choix est dobliger toutes les mères à nourrir les génisses. Pour cela, à chaque traite, 4 vaches, pas toujours les mêmes, sont mises avec les génisses pour nourrir chacune 3 à 4 veaux et sont alors non traites. Entre chaque traite, les velles restent avec leur mère. Sur le site expérimental de Marcenat, diverses modalités sont testées, afin de mettre au point des méthodes délevage de veaux laitiers, mâles et femelles, sous leur mère. Autre approche, développée par des éleveurs bretons : le recours à des vaches nourrices. Dans ce cas, les génisses sont laissées en permanence avec des nourrices qui sortent du troupeau. Cette approche fait lobjet, depuis 2016, dune étude sur le site INRAE de Mirecourt. Même si les résultats des expérimentations INRAE ne sont pas encore tous connus, on peut noter plusieurs avantages, plutôt appréciés : une très bonne santé des veaux, un meilleur apprentissage du pâturage, voire de la traite, une très bonne croissance des animaux qui peuvent être mis plus tôt à la reproduction, ou encore une meilleure qualité du travail et un bien-être animal supérieur.
Lumière(s) sur la silice de corne
Stéphane COZON, Auteur ; Maëva BOURGEOIS, AuteurConsacré à la silice de corne (501), une des préparations fondamentales de la biodynamie, cet article compile les témoignages dune quinzaine dacteurs français et suisses du mouvement de l'agriculture biodynamique, afin de défendre les avantages de l'utilisation de cette préparation pour la floraison et la fructification des plantes. Ce tour dhorizon apporte des détails pratiques sur la dynamisation et la pulvérisation de la silice de corne, ainsi que des conseils pour ne pas risquer de brûler les plantes.
Ressource en eau : Des tensions en cascade
Elisabeth CHESNAIS, AuteurAvec des sécheresses de plus en plus intenses, les conflits sur lusage de la ressource en eau se multiplient. Entre les prélèvements deau pour les productions agricoles et les pompages industriels, cette ressource est fortement sollicitée, certaines fois au détriment des citoyens et de lenvironnement. Cet article fait le point sur trois cas : 1 - celui du bassin de lAdour-Garonne, où la culture du maïs (culture gourmande en eau durant la période estivale) est fortement présente et où la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne a construit illégalement un barrage destiné à retenir leau pour pouvoir irriguer cette culture ; 2 - celui, dans les Vosges, de lindustriel Nestlé (eaux minérales Contrex, Hépar et Vittel) et de lentreprise lErmitage (industrie agroalimentaire qui fabrique du fromage), qui effectuent une forte pression sur leau et qui, pour faire face à la raréfaction de cette ressource, ont tenté de saccaparer ce bien commun ; 3 - le cas de Danone (eau minérale Volvic), en Auvergne, qui est soupçonné de provoquer lassèchement de trois sources qui alimentent une pisciculture historique située en contrebas.