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Dossier : Salon à la ferme 2022 : Transmettons l'agriculture paysanne
Isabelle DOUILLON, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-Luc HERVE, Auteur ; ET AL., AuteurAprès le succès de la première édition en 2021, le Salon à la ferme a été renouvelé par la Confédération Paysanne pour une deuxième édition, du 22 février au 8 mars, un peu partout en France. Les portes ouvertes des fermes sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes, dont 6 en bio, participant à cet évènement : 1 - Dans le Vaucluse, un éleveur de poules pondeuses en plein air a transmis sa ferme à un trentenaire en pleine reconversion professionnelle qui projette de mettre en place un verger maraîcher ; 2 - Dans le Tarn, Jérémy Vialelle élève des volailles de chair, à proximité de l'élevage-usine de Lescout que combat la Confédération Paysanne ; 3 - Dans le Finistère, à Guerlesquin, la ferme laitière de Kerdennet a fédéré toute la famille Queniat : frères, sur et belle-sur ont créé leurs ateliers de production autour de cette ferme ; 4 - Dans les Vosges, à la Bergerie de Straiture, Véronique Fulchin et Olivier Cassagnau élèvent des moutons dont ils transforment la laine depuis presque 30 ans ; 5 - En Vendée, dans le Marais Breton, les paysans d'une ferme en bovins allaitants affirment une forte volonté de préserver la biodiversité tout en vivant décemment de leur travail ; 6 - En Alsace, la Miellerie du Pays Welche est l'outil commun de deux fermes apicoles bio qui élèvent, en tout, près de 1 000 ruches, chacune ayant intégré récemment un nouvel associé ; 7 - Isabelle et Sylvain Giacotti se sont installés à Leynhac, dans le Cantal. Depuis 2009, la famille s'est agrandie et leur petite ferme diversifiée a prospéré, répondant pleinement à leurs aspirations ; 8 - Dans l'Aube, Pauline Berton, 30 ans, a rejoint, depuis bientôt cinq ans, la ferme familiale en production céréalière et légumière. Elle projette de créer un atelier en porcs bio.
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Occulter pour moins désherber : Les atouts des bâches ; Un essai triennal en Pays de la Loire : Semis de carottes après occultation
Marion COISNE, AuteurL'occultation est une technique qui permet de gérer les adventices et ainsi de limiter le temps de désherbage et de travail du sol. Dans cet article, trois maraîchers en agriculture biologique, installés respectivement dans les Bouches-du-Rhône, dans les Vosges et dans le Finistère, témoignent de leurs pratiques. Tous les trois utilisent des bâches d'ensilage et/ou des bâches tissées, souvent entre deux cultures, mais aussi sur des cultures en place, par exemple sur courges ou patates douces. Si le poids des bâches d'ensilage rend leur installation laborieuse, elles ne posent pas de problème de tassement, et tiennent mieux au vent que les bâches tissées. En Mayenne, dans le cadre du projet Ombre, des essais de semis de carottes après occultation sont menés depuis trois ans. Les modalités testées portent sur les écarts de temps entre le dernier travail du sol et l'installation des bâches, ainsi que sur la durée de l'occultation, et l'intérêt de la réoccultation après semis (avant la levée des carottes). Les premiers résultats sont encourageants, aussi bien en ce qui concerne la maîtrise des adventices que la levée des carottes.
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Conduite de porcs plein air en agriculture biologique : retour dexpérience du système diversifié INRAE de Mirecourt
Ce poster s'appuie sur un retour dexpérience de la ferme expérimentale de lINRAE de Mirecourt (Vosges) sur la conduite de porcs plein air en agriculture biologique. Il a été présenté à loccasion des 53èmes Journées de la Recherche Porcine, qui se sont tenues du 1er au 4 février 2021, à Paris. A laide dun premier schéma, il décrit le système de production de la ferme. Ce dernier est très diversifié (bovins lait, ovins viande, porcins, grandes cultures), comporte quelques spécificités (ex : monotraite) et valorise au maximum les complémentarités entre les différents ateliers (ex : les déchets issus du tri des cultures sont donnés aux porcs). Une frise chronologique décrit ensuite la conduite délevage des porcs en plein air (système engraisseur), sachant que lun des principaux objectifs visés est lautonomie alimentaire. Pour valoriser au mieux les ressources disponibles, quatre périodes-clés sont identifiées : 1 la transition « en bâtiment » (mars) ; 2 le pâturage tournant sur une parcelle de luzerne-graminées (avril-novembre) ; 3 le pâturage dun couvert en interculture (hiver) ; 4 le pâturage dune parcelle proche du bâtiment en prairie permanente (février). Pour terminer, des données technico-économiques (performances délevage et rémunération du travail) sont apportées : les charges sont faibles, notamment grâce à lautonomie alimentaire, ce qui permet une rémunération du travail moyenne de 34,5 /h.
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Des génisses sous la mère : Ce nest pas la mer à boire !
Fabrice ROCHE, AuteurEn bovins lait, lélevage des veaux sous leur mère ou avec nourrices se développe en AB. En lien avec le cahier des charges bio, la demande sociétale et la recherche de performances zootechniques, la conduite des futures laitières au pis est une piste dintérêt. Cest ce quont pu découvrir, à loccasion dun voyage détude, des éleveurs venus visiter le GAEC des fleurs bio, dans le Cantal, ainsi que le site INRAE de Marcenat. Dans le GAEC visité, le choix est dobliger toutes les mères à nourrir les génisses. Pour cela, à chaque traite, 4 vaches, pas toujours les mêmes, sont mises avec les génisses pour nourrir chacune 3 à 4 veaux et sont alors non traites. Entre chaque traite, les velles restent avec leur mère. Sur le site expérimental de Marcenat, diverses modalités sont testées, afin de mettre au point des méthodes délevage de veaux laitiers, mâles et femelles, sous leur mère. Autre approche, développée par des éleveurs bretons : le recours à des vaches nourrices. Dans ce cas, les génisses sont laissées en permanence avec des nourrices qui sortent du troupeau. Cette approche fait lobjet, depuis 2016, dune étude sur le site INRAE de Mirecourt. Même si les résultats des expérimentations INRAE ne sont pas encore tous connus, on peut noter plusieurs avantages, plutôt appréciés : une très bonne santé des veaux, un meilleur apprentissage du pâturage, voire de la traite, une très bonne croissance des animaux qui peuvent être mis plus tôt à la reproduction, ou encore une meilleure qualité du travail et un bien-être animal supérieur.
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Lumière(s) sur la silice de corne
Stéphane COZON, Auteur ; Maëva BOURGEOIS, AuteurConsacré à la silice de corne (501), une des préparations fondamentales de la biodynamie, cet article compile les témoignages dune quinzaine dacteurs français et suisses du mouvement de l'agriculture biodynamique, afin de défendre les avantages de l'utilisation de cette préparation pour la floraison et la fructification des plantes. Ce tour dhorizon apporte des détails pratiques sur la dynamisation et la pulvérisation de la silice de corne, ainsi que des conseils pour ne pas risquer de brûler les plantes.
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Ressource en eau : Des tensions en cascade
Elisabeth CHESNAIS, AuteurAvec des sécheresses de plus en plus intenses, les conflits sur lusage de la ressource en eau se multiplient. Entre les prélèvements deau pour les productions agricoles et les pompages industriels, cette ressource est fortement sollicitée, certaines fois au détriment des citoyens et de lenvironnement. Cet article fait le point sur trois cas : 1 - celui du bassin de lAdour-Garonne, où la culture du maïs (culture gourmande en eau durant la période estivale) est fortement présente et où la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne a construit illégalement un barrage destiné à retenir leau pour pouvoir irriguer cette culture ; 2 - celui, dans les Vosges, de lindustriel Nestlé (eaux minérales Contrex, Hépar et Vittel) et de lentreprise lErmitage (industrie agroalimentaire qui fabrique du fromage), qui effectuent une forte pression sur leau et qui, pour faire face à la raréfaction de cette ressource, ont tenté de saccaparer ce bien commun ; 3 - le cas de Danone (eau minérale Volvic), en Auvergne, qui est soupçonné de provoquer lassèchement de trois sources qui alimentent une pisciculture historique située en contrebas.
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Transmettre sa ferme et son expérience sans imposer une ligne de conduite, un vrai défi !
Charlotte JUDE, AuteurFrançois était installé sur la ferme de la Fontenelle (une ferme laitière biologique basée dans les Vosges) avec son frère et sa belle-sur. Suite au départ à la retraite de ces deux derniers en 2012, François a continué le travail sur la ferme tout en pensant à sa transmission. Pour cela, il a embauché et a mis en place des contrats dapprentissage. Lors dun salon, François a échangé avec Benjamin, un client qui venait acheter des fromages à la ferme, sur leur vision de lagriculture. Après cette discussion, François a proposé à Benjamin de soccuper de la transformation laitière de la ferme, soit en sassociant avec lui, soit en externalisant la transformation. Cest ainsi que Benjamin est entré dans le GAEC en 2018, en apportant quelques modifications au système de production. Au départ en retraite de François, Benjamin a repris la partie élevage et sa femme a pris le relai pour la transformation laitière. Selon François, pour transmettre une ferme, il faut savoir rester humble : il faut partager son expérience sans imposer ses idées, ce qui demande de « faire un gros travail sur soi ».
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Elevage - Des veaux sous nourrices
Frédéric RIPOCHE, AuteurLélevage de génisses de renouvellement sous nourrices fait lobjet dune recherche, depuis 2016, à la Ferme expérimentale de lINRAE de Mirecourt, dans le cadre dune expérimentation système en bio, conduite en herbivorie stricte. Les mises-bas sont regroupées au printemps, ce qui permet davoir assez danimaux de même gabarit pour les adoptions. Après 24 h sous leur mère (pour le colostrum), 4 à 5 jours en nurserie en case collective, les veaux sont réunis à 3 avec une nourrice, une vache choisie pour des problèmes de cellules, de boiteries ou de reproduction, mais surtout avec un bon caractère maternel. Une fois adoptés, les veaux vont au pâturage avec leur nourrice et ne sont alors nourris quà lherbe. Rentrées en bâtiment en novembre, les génisses sont sevrées à 7 ou 8 mois. Létude montre que la période critique est la phase dadoption. Cependant, les résultats sont là : bonne croissance des génisses, bonne acquisition du comportement alimentaire, meilleure immunité naturelle contre les strongles, pas de problème de santé particulier, bien-être animal respecté, travail simplifié, suppression de lastreinte de distribution de lait. Prochaine étape : étudier cette pratique dans le cas de vêlages dautomne. Deux éleveurs bio, lun en Meurthe-et-Moselle et lautre en Bretagne, qui pratiquent lélevage de génisses sous nourrices depuis respectivement 3 et 11 ans, font les mêmes retours sur les avantages de cette pratique et soulignent aussi limportance de bien veiller à la phase dadoption.
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Passer de la brebis viande à la brebis laitière
Alice PEUCELLE, AuteurValentine Martin a créé, en 2018, un atelier de production de lait de brebis bio sur la ferme familiale spécialisée en ovins viande. Aujourdhui, sur cette ferme vosgienne, en bio depuis 2005, tout est réfléchi pour articuler les deux ateliers. Le troupeau viande compte maintenant 200 brebis Texel, au lieu de 300 initialement, qui mettent bas début mars. Le troupeau laitier, qui compte 97 brebis Lacaunes et Manech à tête rousse, agnelle fin mars. La traite se fait le matin, permettant aux agneaux de téter après et de dégager le temps nécessaire pour la transformation fromagère. En effet, si une partie du lait est vendue en filière longue, la majorité est transformée sur la ferme en fromages et en yaourts, qui sont vendus en magasins, AMAP et sur des marchés. Les investissements (fromagerie, camion frigorifique ) ont été fait progressivement, avec l'achat de matériel doccasion. Aujourdhui, l'atelier laitier nest pas encore totalement calé et de nouvelles recettes sont en test ou en réflexion pour la transformation. De plus, Valentine sinterroge sur lavenir : avec le départ à la retraite de son père dans quelques années, est-ce que les deux ateliers pourront être maintenus ? Avant de répondre, cette éleveuse espère atteindre son rythme de croisière avec un troupeau laitier dune centaine de brebis.
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Rencontre avec Damien Froment et Maxime Clasquin, apiculteurs et brasseurs, LOpercule à Senones (88)
Christophe RINGEISEN, AuteurDamien Froment et Maxime Clasquin sont les fondateurs de LOpercule, une SAS basée dans les Vosges qui produit du miel (environ 25 ruches pour une production de 300 kg/an), fabrique de la bière à partir de ce miel (420 hl/an) et commercialise cette bière en circuits courts (magasins spécialisés, épiceries fines, magasins de producteurs, restaurants, bars ). Le tout certifié en AB. Après des études en environnement et des premières expériences professionnelles, ces deux amis denfance ont eu envie de se lancer dans lagriculture. Damien Froment avait alors quelques ruches et commençait à fabriquer sa propre bière à base de miel (au lieu du sucre). Il a proposé à Maxime Clasquin de développer ce concept avec lui. Cest ainsi que LOpercule est née en mars 2017. Actuellement, lactivité de transformation a pris le dessus sur la production de miel. Maxime Clasquin passe tout son temps sur la brasserie, Damien Froment soccupe des aspects administratifs et commerciaux et ils nont plus le temps de soccuper de leurs ruches. Pour y remédier, ils vont recruter une personne qui sera en charge du volet apiculture.
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Vosges : La toute nouvelle ferme « Au bon vieux temps »
Nadia JACQUOT, AuteurSarah Chahid, 31 ans, a abandonné le milieu de la restauration pour devenir paysanne dans les Vosges. Elle a fait ce choix en 2015 avec, pour projet, de se lancer en permaculture. Elle sinscrit alors au BPREA du CFPPA de Mirecourt et prend les options maraîchage et volaille bio. Entre temps, elle achète, avec son compagnon, une maison avec un terrain de 1,8 ha (dont 9 000 m2 en forêt et verger). Elle obtient son diplôme en 2016 et démarre son parcours à linstallation avec la Chambre dagriculture départementale. En attendant de recevoir les aides à linstallation, elle met en place plusieurs dispositifs pour soutenir financièrement le début de son activité (prêts familiaux et financement participatif). En 2017, son projet est ficelé, mais son installation est repoussée, faute de terrain suffisant : la surface minimale dassujettissement est passée de 0,9 ha à 1,5 ha pour le maraîchage de plein champ. En 2018, la commune de Vioménil lui vient en aide, en lui mettant à disposition un terrain dun hectare. Sarah Chahid sinstalle donc officiellement le 1er mars 2019 en maraîchage bio diversifié (sur 1,5 ha, dont 800 m2 de serres) et avec 110 poules pondeuses.
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INRA de Mirecourt : la ferme expérimentale se réinvente
Elodie MATTER, AuteurSur la Ferme expérimentale de lINRA de Mirecourt, des expérimentations dites « systèmes », cest-à-dire des expériences à l'échelle dune exploitation, sont conduites. Cette ferme, qui compte 240 ha, a connu de fortes évolutions depuis 2004. Ainsi, de cette date jusqu'en 2015, elle a accueilli deux systèmes bovins lait conduits en parallèle, en AB, afin de les comparer : un système herbager (80 ha de prairies permanentes pour 40 vaches, sans concentré) et un système en polyculture-élevage (55 ha de prairies permanentes et 105 ha en rotation culturale ; consommation de concentrés auto-produits et vente du surplus de céréales). Cette étude a montré que le système herbager, même sil est moins productif, est plus intéressant au niveau économique et plus stable face aux aléas climatiques. Depuis 2016, une nouvelle expérimentation a été lancée, toujours en AB, avec la mise en place, sur les 240 ha, dun système unique mais diversifié, dans le but dapporter des réponses en termes de transmissibilité, de systèmes à forte valeur ajoutée ou encore de production daliments pour les hommes en lien avec les besoins du territoire. Ainsi, la ferme accueille un atelier vaches laitières, herbager et en monotraite, un atelier ovins viande, des cultures pour lalimentation humaine (céréales, orge de brasserie, protéagineux, oléagineux, légumes de conservation) conduites en association (donc avec tri après récolte), et un atelier porcs engraisseurs pour valoriser les déchets (des cultures ou le petit lait). Encore aujourdhui, cette ferme expérimentale évolue avec le choix de réintroduire larbre dans lexploitation. Cette démarche montre lintérêt des systèmes avec peu dintrants, préservant la biodiversité, et leurs capacités à avoir une rentabilité économique très élevée, porteuse demplois. Un point majeur : la méthode de réflexion mobilisée dans cette étude, au-delà des résultats obtenus, est mobilisable partout.
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Mobilisation collective pour le lait de montagne
Annick CONTÉ, AuteurAlors que les différents atouts du lait de montagne sont en phase avec les attentes des consommateurs, les deux tiers des 3,4 milliards de litres de lait de montagne produits chaque année sont souvent insuffisamment valorisés. Une réflexion collective a démarré au sein de la filière lait de montagne pour y remédier. Depuis cinq ans, le marché du lait est dans une situation difficile liée à la fin de l'organisation commune du marché du lait. Comparés aux élevages laitiers situés en plaine, les élevages de montagne ont plus de mal à surmonter cette situation en raison de leurs coûts de production supérieurs (de 30 à 40 % supérieurs daprès le CNIEL). Les zones les plus touchées sont les Pyrénées et le Massif Central : - 22 % et 14 % de collecte en une décennie. Bien que les appellations laitières soient plus présentes dans les massifs montagnards, elles ne valorisent quun tiers du lait de montagne. Le poids des AOP est dailleurs très variable dun massif à lautre : les AOP valorisent plus de 80 % du lait en Savoie et dans le Jura, mais moins de 25 % dans le Massif Central. Il faut également noter que le maintien de ces élevages impacte aussi la dynamique de ces territoires ruraux : le lait de montagne représente 40 000 emplois directs. Les acteurs de la filière espèrent que les pouvoirs publics vont les accompagner en compensant le surcoût de production et de collecte.
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Observatoire de la Bio en Région Grand Est : Chiffres 2018
En 2018, 2 534 fermes étaient engagées en bio en Grand Est, soit 5,6 % du total des exploitations agricoles de la région. Ces fermes conduisaient 148 528 ha en bio ou en conversion, soit 4,9 % de la SAU totale en Grand Est, plaçant la région au 9ème rang des régions de France pour leur SAU en bio. Les chiffres 2018 présentés concernent les 10 départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges, Bas-Rhin, Haut-Rhin. Une entrée par filière permet ensuite de connaître la répartition des différentes productions sur l'ensemble du territoire Grand Est.
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Rencontre avec Valentine Martin, jeune éleveuse nouvellement installée en brebis laitière dans les Vosges
Julia SICARD, AuteurAprès son Baccalauréat, Valentine Martin a voyagé, en France et dans le monde, où elle a effectué de nombreux "petits boulots" dans le domaine agricole : foins manuels en Norvège, récolte de châtaignes en Corse, service de remplacement en élevage caprin dans le Gard... Puis elle a passé un BPREA, suivi d'une spécialisation en ovin - production d'agneaux d'herbe, puis d'une autre en transformation fromagère, dans le Jura. Petit à petit, l'idée de s'installer a germé. Elle s'est finalement installée en 2018 (SCEA Merveille du Mouzon, 88), en bio, sur la ferme de son père (en bio depuis 2005). Elle élève 230 brebis viande (Texel) et 70 brebis laitières (Lacaune, quelques Manech à tête rousse), et transforme le lait de ses brebis en fromages et yaourts qu'elle vend en circuits courts.