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MASSIF CENTRAL |
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Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viande bio sur le Massif central - Fiches rééditées en 2023 dans le cadre de la tranche 2 de BioViandes
Ces quatre fiches synthétisent les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine biologique basés sur le Massif central. Chacune de ces fiches porte sur une catégorie d'animaux : bufs, génisses, vaches ou veaux (qu'ils soient de races allaitantes ou laitières). Sous forme de graphiques, elles indiquent les caractéristiques attendues en matière dâge, de poids carcasse, de conformation et de note détat d'engraissement, selon les principaux débouchés auxquels ces viandes peuvent être destinées : la boucherie artisanale, les rayons traditionnels de magasin (avec un boucher), les rayons libre-service de magasin, la restauration hors domicile, la transformation (ex : en steaks hachés ou en plats préparés). En complément, une analyse des données dabattage 2021 des bovins bio allaitants nés sur le Massif central permet de visualiser la proportion danimaux qui répondent à ces attentes. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BioViandes tranche 2. Il sagit dune réactualisation des fiches éditées en 2020 dans le cadre de la tranche 1 de ce projet.
Agir collectivement pour la capitalisation, lappropriation et la diffusion des connaissances et des savoirs autour de la production de viande biologique produite à base dherbe
Produire de la viande de ruminants, en particulier biologique, à base dherbe sous-entend de nombreuses compétences et savoirs ou savoir-faire. Aussi, lenjeu de la capitalisation, de lappropriation et de la diffusion des connaissances et des savoirs en la matière, ainsi que le rôle-clé du conseiller agricole ou encore du collectif, ont été identifiés comme importants à consolider par les acteurs du projet BioViandes. Léquipe-projet BioViandes (ou collectif BioViandes) a ainsi été mobilisée en tant que « support détude », pour la mise en uvre de la méthodologie Agri-Savoir, qui sappuie sur les grands principes de gestion des connaissances. Celle-ci a permis : dans un premier temps, didentifier des thématiques "critiques" pour le groupe (connaissances peu ou pas maîtrisées du collectif qui cherche à monter en compétences sur lélevage biologique de ruminants engraissés majoritairement à lherbe) ; puis, dans un deuxième temps, de définir et de mettre en uvre un plan dactions pour combler ces lacunes. Pour cela, deux volets ont été explorés : 1 - la montée en compétences par la capitalisation et la diffusion de documents au sein du collectif ; 2 la construction et la réalisation dun programme dapprofondissement des connaissances basé sur des échanges entre pairs. Le présent document revient sur lapproche méthodologique mise en uvre, sur les résultats obtenus et sur les recommandations issues de ce travail.
Lanalyse de trajectoires dexploitations pour anticiper les productions des élevages bovins allaitants biologiques à base dherbe du Massif Central : Étude de 14 trajectoires délevages bovins viande biologiques Résultats clés
Ce document offre une synthèse des résultats obtenus par Capucine Simon, élève ingénieure à AgroParisTech, qui a analysé, dans le cadre du projet BioViandes, les trajectoires dévolution prises par des élevages bovins allaitants bio du Massif central depuis leur conversion à lagriculture biologique. Pour cela, 14 élevages, qui finissent la majorité de leurs animaux à lherbe et qui ont débuté au plus tard leur conversion en 2014, ont été étudiés : analyse de leur diagnostic de conversion (pour connaître leur système de production avant leur conversion à la bio), analyse de leurs données technico-économiques et réalisation denquêtes qualitatives pour comprendre les motivations et les déterminants des changements opérés sur les systèmes entre la conversion et la situation actuelle, ainsi que les difficultés rencontrées suite à la conversion. Cinq variables dévolution ont été identifiées : le taux de finition des bovins, la consommation daliments concentrés, le choix de la race (race lourde vs race rustique), les débouchés (circuits longs vs circuits courts) et les investissements couplés à la charge de travail. Quatre trajectoires types ont aussi été mises en évidence, caractérisées chacune par des évolutions du taux de finition des animaux, en fonction des choix de race et de la prévalence (ou non), avant la conversion, de la vente directe. Ces quatre trajectoires peuvent être résumées de la manière suivante : A dans la continuité du système, avec une commercialisation en filières longues ; B un travail sur les débouchés pour valoriser les mâles de races rustiques, tout en développant lautonomie ; C - la vente directe au cur des choix dévolution ; D - le changement de race au cur des choix dévolution.
BioRéférences : Stratégies gagnantes mises en uvre pour faire face aux aléas climatiques et économiques
Clémence CANILLOS, Auteur ; Paul DELAGE, Auteur ; Manon GAUTHIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2023Le projet BioRéférences 2022-2024 a pour objectif dacquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Au printemps 2023, les membres de ce projet ont proposé à quatre étudiants de la Licence Professionnelle ABCD Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site d'Auvergne) denquêter sur des stratégies « gagnantes » mises en uvre par des éleveurs biologiques pour faire face à un ou plusieurs aléas (économiques, climatiques, environnementaux et sociaux). Ces étudiants ont ainsi rencontré trois élevages biologiques et un GIEE (groupement d'intérêt économique et environnemental). Ils ont ensuite formalisé les stratégies « gagnantes » sous forme de fiches portraits. David Cohade (EARL du Claveix, dans le Puy-de-Dôme) gère une ferme laitière. Il valorise des zones humides pour renforcer son autonomie fourragère (réponse à des aléas climatiques et économiques) et a installé des panneaux photovoltaïques pour diversifier ses sources de revenus (aléas économiques). Thierry Flandin gère également une exploitation laitière, qui est située à plus de 900 m daltitude (Gelles, Puy-de-Dôme). Cet éleveur a fait le choix dimplanter des méteils fourragers en altitude pour sécuriser son autonomie fourragère (aléas climatiques et économiques) et a mis en place du piégeage pour limiter le développement des campagnols terrestres (aléa environnemental). Jean-Louis Solinhac (EARL Ginals, en Aveyron) gère une ferme ovine laitière. Il a participé au développement de linsémination artificielle sur chaleurs naturelles en contre-saison pour répondre à la demande de sa laiterie (contrainte économique). Le GIEE des Jonquilles regroupe, quant à lui, huit élevages bio du Cantal et la ferme du Lycée agricole dAurillac. L'objectif de ce GIEE est daméliorer la résilience des fermes face aux aléas. Pour cela, ce groupe a notamment cherché à récupérer des semences de prairies naturelles pour redensifier les prairies fragilisées (aléas climatiques et économiques), ainsi quà améliorer la vision du grand public sur lélevage paysan (aléa social).
Colloque ADMM 20 juin 2023 (Lempdes) Retour en vidéos !
Le 20 juin 2023, le réseau ADMM (Agriculture Durable de Moyenne Montagne) organisait un colloque intitulé « Le Massif central face aux défis agricoles de demain : les agriculteurs partagent leurs expériences ! ». Les changements climatiques, sociétaux, économiques et sanitaires créent un contexte dincertitude pour lagriculture du Massif central. Entre atténuation, adaptation et anticipation, il est nécessaire de développer des systèmes délevage plus résilients, autonomes et économes. Divers leviers sont déjà actionnés par des éleveurs du réseau ADMM : semer du méteil, faire du report sur pied, dimensionner son élevage, pâturer des végétations semi-naturelles, faire du sursemis, diversifier son système Ces éleveurs ont été invités à échanger sur leurs pratiques et leurs questionnements lors de ce colloque, qui a réuni plus de 70 participants. Plusieurs vidéos font un retour en images de cette journée. Les deux premières correspondent aux enregistrements des présentations de la matinée, qui portaient sur les thèmes suivants : 1 - À quels changements climatiques et économiques sont confrontés les agriculteur·ice·s du réseau ADMM et comment ils y font face ? ; 2 - Entre évolutions sociétales et transformation du travail, comment les agriculteur·ice·s du réseau ADMM traitent ces angles morts des changements climatiques ? Les deux vidéos suivantes synthétisent les réflexions des deux ateliers participatifs de laprès-midi : lun portait sur les compétences et les connaissances à acquérir et à transmettre en tant quagriculteur pour faire face aux changements climatiques et sociétaux ; et lautre portait sur la diversification et les productions végétales comme leviers dadaptation pour lagriculture du Massif central. Les trois dernières vidéos rapportent les témoignages de certains participants : Thierry Turlan de la DRAAF AURA, Elodie Perret du PNR Livradois-Forez et Chantal Chassaing de VetAgro Sup.
Combining beef cattle and sheep in an organic system. I. Co-benefits for promoting the production of grass-fed meat and strengthening self-sufficiency
Sophie PRACHE, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux avantages liés au pâturage mixte bovins-ovins ont déjà été démontrés. Toutefois, leffet de lassociation bovins-ovins sur l'autonomie et l'autosuffisance des systèmes na pas beaucoup été étudié. Dans cette expérimentation, conduite à Laqueuille, sur le site Herbipôle d'INRAE, localisé en zone de montagne (Puy-de-Dôme), trois systèmes biologiques basés sur lherbe ont été comparés : un système mixte combinant bovins et ovins allaitants (MIX), et deux systèmes spécialisés, un en bovins (CAT) et un autre en ovins (SH). Ces trois systèmes ont été gérés de manière distincte durant 4 ans. Pour le système MIX, le rapport entre les UGB bovins et ovins était de 60/40. La superficie pâturée et le chargement à lhectare étaient similaires pour tous les systèmes. Les périodes de vêlage et d'agnelage ont été ajustées à la croissance de l'herbe pour optimiser le pâturage. Les veaux (croisés Salers-Angus) ont pâturé jusquà leur sevrage en octobre, puis ont été engraissés en bâtiment avec de l'enrubannage, avant dêtre abattus à 1215 mois. Les agneaux ont été engraissés au pâturage. Dans le cas où ils n'étaient pas finis avant la mise en lutte de leurs mères, ils ont été engraissés en bâtiment à laide de concentrés. La décision de traiter les animaux avec des anthelminthiques était basée sur le comptage dufs dans les excrétions fécales. Globalement, une proportion plus élevée d'agneaux a été finie au pâturage dans MIX, par rapport à SH, en raison d'un taux de croissance plus élevé qui a conduit à un âge inférieur à l'abattage (166 vs 188 jours). La prolificité et la productivité des brebis étaient également plus élevées dans MIX que dans SH ; tandis que la consommation de concentrés et le nombre de traitements anthelminthiques chez les ovins étaient plus faibles dans MIX que dans SH. En revanche, la productivité des vaches, la performance des veaux, les caractéristiques des carcasses et le niveau d'intrants utilisés ne différaient pas entre MIX et CAT. Ces résultats ont validé lhypothèse selon laquelle l'association bovins-ovins favorise la production de viande à lherbe, notamment pour les ovins.
Combining beef cattle and sheep in an organic system. II. Benefits for economic and environmental performance
Marc BENOIT, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurAssocier plusieurs espèces animales optimise les performances dun système délevage. Dans cette étude, réalisée sur le site Herbipôle INRAE de Laqueuille (Puy-de-Dôme), les performances dun système mixte (MIX), associant des bovins et des ovins allaitants (avec un rapport UGB bovins/ovins de 60/40), ont été comparées à celles de systèmes spécialisés en bovins viande (CAT) et en ovins viande (SH). Ces trois modalités ont été suivies durant 4 ans (2017-2020). Elles reposaient sur des systèmes herbagers daltitude, basés sur des prairies permanentes, et conduits en agriculture biologique. Le taux de chargement annuel était identique pour tous les systèmes. Les jeunes animaux ont été engraissés majoritairement avec des fourrages : au pâturage pour les agneaux ; au pâturage et en bâtiment (avec de lenrubannage) pour les jeunes bovins. Des conditions météorologiques anormalement sèches ont conduit à des achats de fourrages. Les performances de ces systèmes ont été comparées via des indicateurs techniques, économiques (dépenses, marges, revenus ), environnementaux (émissions de gaz à effet de serre, consommation d'énergie), et en matière de concurrence feed-food. Les performances des ovins ont été meilleures dans MIX que dans SH : + 17,1 % de production de viande/UGB, - 17,8 % de concentré/UGB, + 10,0 % de marge brute, + 47,5 % de revenu, - 10,9 % démissions de GES, - 15,7 % de consommation d'énergie, et 47,2 % d'amélioration de la concurrence feed-food. Ces résultats sexpliquent à la fois par de meilleures performances animales et par une consommation de concentré plus faible dans MIX ; ce qui compense les surcoûts engendrés par lélevage mixte (notamment au niveau des clôtures). En revanche, aucune différence de performance na été enregistrée entre MIX et CAT. Malgré de bonnes performances zootechniques, les bovins ont eu des performances économiques médiocres en raison d'achats de fourrages et de difficultés à vendre les jeunes bovins (1215 mois) qui nétaient pas adaptés à la demande de la filière traditionnelle (croisés Salers-Angus).
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-duvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux dÉlevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts (hors Est AOP) : Conjoncture 2021
Cet observatoire présente les coûts de production et le prix de revient du lait, pour la campagne 2021, d'exploitations bovines laitières biologiques réparties sur le territoire français. Pour cela, les résultats technico-économiques de 103 fermes biologiques ont été analysés. Ces exploitations appartiennent à deux bassins de production distincts : les exploitations laitières spécialisées en zones de plaines (74 exploitations) et celles situées en zones de montagnes et de piémonts - hors zones AOP situées dans l'Est - (29 exploitations). Le coût de production 2021 de l'échantillon de plaine s'établit à 699 /1000 L, pour un prix de revient à 494 /1000 L. En zone montagne, ces indicateurs atteignent respectivement 827 /1000 L et 595 /1000 L. Il faut souligner que, si les écarts de résultats sont considérables entre les deux bassins de production, ils le sont également à l'intérieur d'une même zone. Les postes travail, mécanisation, bâtiments et achats d'alimentation peuvent être très impactants au niveau des charges. Cet observatoire annuel a été réalisé par l'Institut de l'Élevage à partir de plusieurs bases de données : AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de l'Élevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage. Comme la composition des échantillons varie d'une année sur l'autre, il convient d'être prudent sur l'analyse des évolutions interannuelles (prudence sur la comparaison de ces résultats avec ceux publiés par l'observatoire en 2020).
Rendements fourragers Bio/Conventionnels de 2014 à 2020
Dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central) et des suivis réalisés par Inosys - Réseaux dÉlevage, les rendements fourragers de fermes en bovins lait du Massif Central ont été analysés et comparés. Sur les 80 fermes suivies, 20 sont en agriculture biologique et 60 en agriculture conventionnelle. Ce tableau présente, pour chacun de ces systèmes (bio et conventionnel), les rendements obtenus de 2014 à 2020 pour : 1 - les prairies (ensilage dherbe première coupe non déprimée, enrubannage dherbe première coupe non déprimée, foin première coupe non déprimée, foin et enrubannage deuxième coupe) ; 2 - des cultures fourragères (ensilage et enrubannage de dérobées récoltées au printemps, ensilage de maïs) ; 3 les céréales autoconsommées sur la ferme. Ces valeurs moyennes ont été obtenues à partir dune importante masse de données (suivi réalisé sur des milliers dhectares), mais elles renferment de grandes variabilités, dues notamment à des contextes pédoclimatiques contrastés au sein du Massif Central. Globalement, les rendements en bio sont moins élevés quen conventionnel. Ces écarts sont dautant plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (- 28 % en moyenne sur sept ans).
Viande bio à lherbe du Massif central : cest quoi ? Pourquoi en consommer ?
Cette plaquette présente les atouts de la viande bio produite à base dherbe sur le Massif central. Elle est principalement destinée aux consommateurs, voire aux acteurs de la restauration collective, et peut être utilisée par tous les acteurs de la filière pour communiquer sur les spécificités de cette viande. Cette plaquette commence par rappeler, de manière synthétique, les principales garanties du cahier des charges bio : non utilisation de produits chimiques de synthèse, respect du bien-être animal, alimentation autoproduite Elle se focalise ensuite sur les avantages de la viande bio du Massif central produite à base dherbe, en expliquant pourquoi cette viande impacte moins le climat, contribue au maintien de la biodiversité et permet une meilleure rémunération des éleveurs. Elle explique aussi les bénéfices dune alimentation à base dherbe (valorisation de surfaces non labourables et création de protéines consommables par lHomme). Elle informe également les consommateurs sur les principaux défis actuellement rencontrés par les éleveurs de bovins biologiques (changement climatique, inflation, vieillissement des actifs et transmission des fermes ). Cet outil de communication a été réalisé dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes bio de ruminants engraissés majoritairement à lherbe sur le Massif central.
Viandes bio : Les freins et besoins de la restauration collective
La restauration hors domicile (collective et commerciale) peut être un débouché pour les éleveurs de bovins allaitants bio qui cherchent à valoriser leur production en circuit court. Elle peut aussi aider à répondre à la problématique déquilibre carcasse. Pourtant, en 2019, ce débouché représentait seulement 8 % des volumes de viande bovine bio commercialisés en France. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), des enquêtes visaient à mieux comprendre les éléments-clés permettant daméliorer larticulation entre lamont et laval de la filière viande bovine bio du Massif central, avec un focus sur les filières de proximité. Ce document se focalise sur la restauration collective. Après avoir rappelé les motivations à introduire de la viande bio et locale en restauration collective (attente des consommateurs, lois EGALim et loi « Climat & Résilience »), il effectue une synthèse des besoins des acteurs : types danimaux recherchés, morceaux privilégiés, taille des morceaux, organisations souhaitées pour lapprovisionnement Les différents freins à lintroduction de viandes bio locales en restauration collective sont aussi présentés et ponctués de verbatims : facteur humain (côté aval et côté amont), prix et freins structurels (cadre imposé par les marchés publics pour la restauration collective). Quelques exemples innovants et concrets viennent ensuite illustrer des solutions : 1 - La démarche de la collectivité de Lons-le-Saunier ; 2 Agrilocal, une plateforme virtuelle de mise en relation de loffre et de la demande à léchelle départementale ; 3 - Lassociation « De la ferme aux quartiers » et sa plateforme dapprovisionnement alimentaire solidaire ; 4 - « Paysans Bio dAveyron » : quand les éleveurs se regroupent. En complément de cette synthèse, un autre document (disponible sur le site internet du projet BioViandes) présente le cadre méthodologique utilisé pour obtenir ces informations.
Zoom attentes de la filière : Les systèmes bovins allaitants biologiques du Massif central qui engraissent majoritairement à lherbe répondent-ils aux attentes de la filière ?
Suite aux suivis délevages bovins viande biologiques basés dans le Massif central, effectués dans le cadre des projets BioViandes et BioRéférences, un zoom a été réalisé sur la qualité des carcasses des animaux finis (conformation, état dengraissement et poids carcasse) de onze de ces exploitations. Globalement, ces élevages bio, qui valorisent au maximum lherbe dans lalimentation de leurs animaux, obtiennent des poids carcasses équivalents à ceux obtenus dans dautres exploitations. Au sein de léchantillon étudié, les qualités de carcasse sont majoritairement conformes aux différentes attentes de la filière longue. La vente directe permet de commercialiser les animaux qui ne correspondent pas aux attentes des circuits longs. Après cette approche générale, des focus sont réalisés sur les différents types danimaux commercialisés en filière longue : les femelles (vaches et génisses) et les mâles (bufs et veaux). Pour chacune de ces catégories, les qualités des carcasses obtenues dans les élevages étudiés sont illustrées par des graphiques : poids carcasse, conformation, état dengraissement et, pour les veaux, couleur de la viande.
Zoom bovins allaitants : Les systèmes allaitants biologiques du Massif central qui engraissent majoritairement à lherbe sont-ils performants sur le plan technique, économique et environnemental ?
Le projet BioViandes (tranche 2) a cherché à évaluer les performances des exploitations bovins viande bio du Massif central. Pour cela, 28 exploitations qui engraissent la majorité de leurs animaux en valorisant la ressource herbagère du territoire ont été étudiées. Afin de regarder leurs performances en fonction de leur degré de valorisation de lherbe (ces exploitations reposent toutes sur des systèmes herbagers, mais certaines ont une valorisation de l'herbe supérieure à celles des autres élevages), un indicateur a été créé pour discriminer les fermes selon la part dherbe dans la ration. Du point de vue de la performance économique, cet indicateur a permis de montrer que les fermes qui valorisent le plus lherbe ont une meilleure efficacité économique et semblent dégager un meilleur niveau de revenu. Concernant les performances techniques, ce projet a démontré quil est possible dengraisser la majorité des animaux avec une quantité limitée de concentrés et que les carcasses sont majoritairement conformes aux attentes de la filière longue. Pour le volet des performances environnementales, lensemble des systèmes étudiés a des émissions de gaz à effet de serre limitées et est peu consommateur dintrants. Une tendance semble également se détacher : une valorisation de lherbe plus importante améliore lempreinte carbone. Dun point de vue sociétal (emprise de lélevage en matière de surfaces et compétition feed-food), ces élevages valorisent des prairies non labourables pour produire des aliments (viande) pour lHomme. La plupart des élevages qui valorisent beaucoup lherbe sont même des producteurs nets de protéines disponibles pour lHomme. Une schématisation de ces différentes performances, sous forme de radar, a été développée afin didentifier rapidement les points forts et les points faibles des systèmes, et de faciliter les comparaisons entre les différents systèmes de production.
Zoom : Estimation des coûts de production 2022 des élevages suivis en référence sur le Massif central
Cette synthèse présente une première estimation des coûts de production 2022 des élevages bovins allaitants biologiques du Massif central suivis dans le cadre des projets BioViandes et BioRéférences. Lannée 2022 a été marquée, sur le plan climatique, par une sécheresse quasi généralisée sur lensemble du territoire français et, sur le plan économique, par une forte inflation des intrants (+ 20 % en un an). Cette inflation est, en partie, compensée par la hausse des prix des gros bovins et des animaux maigres (type broutard). Comment sen sortent les élevages allaitants bio (suivis depuis plusieurs années dans le cadre de ces projets) ? Quen est-il de lévolution de leurs coûts de production entre 2020 et 2022 ? Des graphiques détaillent les évolutions, pour les élevages étudiés, des coûts de production des systèmes naisseurs-engraisseurs de bufs bio et des systèmes naisseurs-engraisseurs de veaux bio. Globalement, même si les élevages étudiés sont de faibles consommateurs de concentrés, ils en achètent néanmoins une petite part et ils ont subi laugmentation des prix entre 2021 et 2022. Par ailleurs, limpact de la hausse du prix du carburant se traduit par une hausse importante des charges de mécanisation. Ainsi, comme lensemble des charges ont augmenté entre 2021 et 2022, les coûts de production des systèmes étudiés ont connu une hausse de 10 %.
Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : 7ème année de suivi : Résultats de la campagne 2020 ; Comparaison pluriannuelle
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques 2020 de neuf exploitations en ovins viande biologiques basées dans le Massif Central. Ce suivi a été réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, projet piloté par le Pôle Bio Massif Central. Les fermes ovines suivies peuvent être distinguées en deux groupes : les exploitations en zone herbagère (trois exploitations : deux dans lAllier et une en Haute-Vienne) et celles situées en zone de montagne (six exploitations : deux en Haute-Loire, une dans le Puy-de-Dôme, une en Lozère et deux dans lAveyron). Pour chacun de ces groupes, cette synthèse présente : la structure des exploitations suivies, les résultats économiques des fermes, les résultats économiques de latelier ovins viande, ainsi que les coûts de production de cet atelier. Une comparaison des résultats moyens obtenus en 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2020 permet également danalyser leur évolution au cours de ces sept dernières années. Globalement, cette analyse pluriannuelle montre une dégradation des critères techniques de reproduction, ce qui mène à une désintensification de la production, avec des impacts directs sur les indicateurs économiques. Les aléas climatiques successifs ont également touché les exploitations bio misant au maximum sur le pâturage, engendrant notamment une forte augmentation de leurs charges alimentaires.
"Les arbres fourragers, future ressource pour les ovins"
Lucie DUVERNE, AuteurLa diversification des ressources fourragères est une piste-clé pour aider les éleveurs à mieux faire face au changement climatique. Parmi ces ressources, les arbres fourragers font l'objet de diverses études, conduites notamment par Inrae. Ainsi, sur le Massif Central, et dans l'optique de nourrir des ovins, plusieurs essences d'arbres (feuilles) ont été comparées à des fourrages plus classiques : composition chimique, valeur nutritionnelle, résistance à la sécheresse... Pour affiner l'utilisation des arbres fourragers dans les troupeaux ovins, d'autres critères doivent encore être étudiés. Dans un contexte de sécheresse, il est notamment important de prendre en compte la capacité de production des arbres.
Les aspects pratiques du changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurDepuis 2015, le projet AP3C travaille sur les évolutions du climat dans le Massif Central à lhorizon 2050, sur leurs impacts sur les élevages herbivores et sur les leviers dadaptation. Les résultats indiquent, notamment, des températures en hausse (+1.75 à +2°C entre 2000 et 2050 dans lhypothèse où les effets des émissions de gaz à effet de serre ne saggravent pas), avec un réchauffement plus net en hiver et au printemps et avec plus de variabilité interannuelle. Si le cumul annuel des pluies montrerait globalement peu dévolutions, il y aura des modifications dans la distribution de ces pluies avec moins deau au printemps et plus à lautomne, avec des variations entre territoires (plus de déficit sur la partie ouest et sud-ouest du Massif Central par ex.), et avec des épisodes cévenols plus marqués et plus étendus. Le projet a travaillé sur les leviers dadaptation, qui ont été synthétisés par département et qui sont disponibles en ligne. Par ailleurs, une enquête en ligne, menée auprès d'éleveurs dherbivores du Massif Central, a permis de recueillir lavis de 163 producteurs sur limpact du changement climatique sur leur exploitation et sur les leviers quils ont mis ou pensent mettre en uvre. Par exemple, 78 % des répondants ont noté des baisses de production des prairies et la nécessité de complémenter en pâture. Parmi les leviers cités : un renouvellement plus fréquent des prairies temporaires, avec des espèces et des variétés plus diversifiées et plus résistantes à la canicule et à la sécheresse ; lintroduction de légumineuses ou l'augmentation des cultures dérobées. Lirrigation ou la croissance de la surface fourragère ne sont pas des pistes privilégiées. Côté cheptel, les éleveurs réduisent le nombre d'animaux improductifs ou mettent plus en uvre le pâturage tournant ou de nuit. Des réflexions sont conduites pour mieux adapter les bâtiments (pour faire face aux canicules ou pour réduire la consommation de paille) ou pour optimiser la gestion de l'eau, en particulier pour optimiser sa distribution au pré.
Les BioThémas 2022 : Agriculture biologique et environnement : quelles adaptations et quels impacts ?
Marc BENOIT, Auteur ; Simon BROSSILLON, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 6 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les adaptations et les impacts de lagriculture biologique sur lenvironnement ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Marc Benoit, dInrae, a inauguré ce cycle de conférences en sinterrogeant sur « Quel élevage pour une agriculture biologique performante et adaptée au contexte énergétique à venir ? ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux dun stagiaire sur limpact du degré de valorisation de lherbe sur les performances des systèmes allaitants bio du Massif Central. Léquipe du projet CapProtéines, dont le volet élevage vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires, a ensuite apporté des repères sur lautonomie protéique en ovins viande bio. Léquipe du projet Salamix, qui compare des systèmes délevages herbagers autonomes et valorisant lherbe au maximum, a ensuite présenté les diverses performances engendrées par une association ovins-bovins en système herbager bio. Léquipe du projet BioRéférences, qui produit des références technico-économiques actualisées sur les élevages bio du Massif Central, a présenté les travaux dune stagiaire sur ladaptation et la résilience au changement climatique des systèmes allaitants bio du Massif Central. Enfin, la FNAB a présenté les travaux autour de la création doutils dévaluation environnementale spécifiques à la bio. Il est également possible de regarder ces différentes conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
Compilation bibliographique des livrables du projet BioRéférences Tranches 1, 2 et 3 (2015-2022)
Les références technico-économiques sont essentielles pour aider au développement de lagriculture biologique, que ce soit dans le cadre de la production, du conseil (études de conversion, dinstallation ou de diversification ), de lenseignement, de la recherche, de laval ou encore des politiques publiques et agricoles. Depuis 2015, le Collectif BioRéférences collecte les références technico-économiques délevages de ruminants bio sur le Massif central, analyse lévolution de ces élevages et mène des études plus poussées sur certaines problématiques (systèmes diversifiés, aspects sanitaires, travail ). Cette compilation bibliographique centralise tous les travaux réalisés à partir des données collectées dans le cadre de BioRéférences 2015-2022. Afin de faciliter la recherche de références, les documents sont classés selon les grandes thématiques abordées par ce projet, à savoir : les cinq filières de ruminants étudiées (bovins lait, ovins lait, caprins lait, bovins viande, ovins viande), ainsi que, dans une moindre mesure, les monogastriques (porcins et volailles) ; les résultats interfilières ; les « focus thématiques » (grandes cultures, fourrages, santé animale, travail, systèmes diversifiés et milieu biophysique). Au sein de ces grands thèmes, les documents sont classés selon leur nature (synthèses technico-économiques, référentiels et observatoires, cas-types, posters, diaporamas, vidéos et webinaires, références bibliographiques, guides, mémoires de stage) et par ordre antichronologique (du plus récent au plus ancien). Cette compilation se termine par une revue de presse, non exhaustive, qui regroupe des références darticles parus dans la presse agricole et qui portent sur les travaux menés par le Collectif BioRéférences.
Compilation bibliographique sur les scénarios, les prospections et les questionnements liés à lélevage de ruminants à lhorizon 2030-2050
Cette compilation bibliographique regroupe une cinquantaine de références, éditées entre 2008 et début 2022, autour des scénarios prospectifs, des études prospectives et des controverses liés à lélevage, et plus particulièrement à lélevage biologique de ruminants, à lhorizon 2030 et 2050. Les études et scénarios prospectifs qui questionnent les systèmes alimentaires et les systèmes agricoles en abordant des thématiques pouvant impacter lélevage (ex : place des protéines animales dans les régimes alimentaires, rôle des effluents délevage dans la fertilisation et les flux dazote) ont également été pris en compte. Ces références ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique qui réunit actuellement plus de 43 000 références documentaires. Les documents sélectionnés ont été classés selon léchelle géographique considérée (échelle mondiale, européenne, nationale ou régionale) et selon les grandes thématiques abordées (environnement, économie et sociologie). Cette compilation bibliographique a été réalisée dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2, 2021-2022), dont une des actions consiste à mener collectivement un travail de réflexion et de prospective sur le développement et la durabilité des filières viandes biologiques basées sur lherbe dans le Massif Central.
Le dossier : Lélevage en Massif Central face aux enjeux climatiques, sociétaux et territoriaux
LE BULLETIN DE L'AGRICULTURE DURABLE DE MOYENNE MONTAGNE, Auteur ; Maxime MONCAMP, Auteur ; Coline LE DEUN, AuteurCe dossier sintéresse à lélevage de ruminants à lherbe dans le Massif central et à lavenir de cet élevage dans un contexte en évolution : les atouts et les menaces, les études prospectives, lévolution climatique et les pistes (semis de prairies multiespèces sous couvert, plantations darbres ). Laurent Vaissière, éleveur de vaches laitières dans le Sud Cantal depuis 1997 et en bio depuis 2013, témoigne sur la façon dont il adapte sa ferme au changement climatique, tout en visant lautonomie alimentaire : introduction de Brunes des Alpes en croisement avec les Holstein, gestion des prairies, diminution du taux de renouvellement, tarissement en été, plantation de haies fruitières Afin daller plus loin dans la réflexion, Laurent est aussi impliqué dans un GIEE.
Dossier de presse : Collectif BioRéférences : réflexions sur les évolutions et les pistes davenir pour les élevages biologiques ruminants du Massif Central
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Lacquisition de références technico-économiques est essentielle pour aider au développement de lagriculture biologique. Dans le Massif Central, cette activité est au cur de travaux menés par différents acteurs de la bio depuis de nombreuses années. Ces acteurs ont peu à peu développé des habitudes de travail communes. Ils ont ainsi harmonisé leurs collectes de données et leurs outils. Ils se sont ensuite fédérés sous le nom de « Collectif BioRéférences ». Après sept années de collecte et de traitement de données, ce collectif a organisé un colloque de restitution, le 28 novembre 2022, pour présenter des références technico-économiques sur les élevages bio du Massif Central. Ce dossier de presse reprend les principaux apports de cette journée. Il commence par présenter les grandes tendances dévolution de ces élevages entre 2014 et 2018 (agrandissement des structures, bonnes performances technico-économiques des exploitations, avec toutefois des résultats économiques en baisse, notamment fragilisés par les sécheresses à répétition), ainsi que des pistes damélioration pour augmenter leur résilience. Des focus sont ensuite réalisés sur chaque filière : la filière caprine bio continue de croître, mais reste fragile ; la filière bovins lait bio voit globalement ses revenus menacés par les sécheresses successives et la stagnation du prix du lait ; les élevages naisseurs-engraisseurs de bovins viande bio restent économes, mais voient leur rémunération diminuer au fil des ans ; les élevages ovins lait bio reposent sur des systèmes en filière longue qui se sont modernisés ; la filière ovins viande bio tend vers une diversification des exploitations et des débouchés. Un focus est également réalisé sur lévolution des coûts de production en 2022 (année marquée par des contextes climatiques et économiques relativement compliqués).
Evolution de la productivité et de la profitabilité délevages de ruminants en agriculture biologique : la taille et lautonomie alimentaire des exploitations importent
Patrick VEYSSET, Auteur ; Edith KOUAKOU, Auteur ; Jean-Joseph MINVIEL, Auteur | PARIS CEDEX 15 (19 Avenue du Maine, 75 732, FRANCE) : SFER (Société Française d'Economie Rurale) | 2022Cette étude porte sur lanalyse des performances en termes de productivité et de résultats économiques délevages de ruminants biologiques situés dans une zone herbagère de montagne (Massif Central). Elle se base sur un échantillon constant de 58 exploitations bio suivies de 2014 à 2018 dans le cadre du projet BioRéférences. Durant cette période, ces exploitations se sont agrandies sans augmenter leur productivité du travail, ni leur chargement (animal par hectare de surface fourragère). Si la productivité animale sest maintenue, les sécheresses répétées ont entraîné une baisse de lautonomie alimentaire, et donc une augmentation des achats daliments. Globalement, les prix de vente des produits sont restés stables, mais laugmentation des achats daliments, ainsi que laugmentation des frais de mécanisation impactent négativement les résultats économiques (le résultat courant par exploitant chute de 40 %). En cumul sur la période, les volumes dintrants ont augmenté plus rapidement que ceux de la production agricole. Il en résulte une baisse du surplus de Productivité Globale des Facteurs SPG (part de la croissance économique qui n'est expliquée ni par l'augmentation du volume du capital, ni par celle du volume du travail). Les prix des produits et des intrants étant relativement stables, cette baisse du SPG est financée à 41% par une augmentation des aides publiques (aides sécheresse, mesures agro-environnementales climatiques) et à 49 % par une baisse de la profitabilité pour lexploitant. Des analyses statistiques ont également révélé que la taille des exploitations est un déterminant négatif du SPG, tout comme la spécialisation des systèmes, alors que lautonomie alimentaire est un déterminant positif du SPG. Cet article a été rédigé dans le cadre des 16èmes Journées de Recherches en Sciences Sociales, organisées à Clermont-Ferrand, les 15 et 16 décembre 2022, par la SFER, INRAE et le CIRAD.
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2020
En 2020, les 21 exploitations bovines laitières biologiques suivies dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central, ont, à nouveau, dû faire face à un contexte fourrager difficile. Des achats de fourrages, variant de 0,4 à 0,6 tMS/UGB, ont été nécessaires pour quasiment toutes ces fermes. Certaines ont également dû augmenter leurs achats de concentrés. Toutefois, comme en 2019, le niveau d'aides et la bonne maîtrise des charges opérationnelles ont permis aux éleveurs de ce réseau de maintenir un niveau d'efficacité économique satisfaisant. Avec un coût de production de 876 /1000 L lait, les éleveurs ont pu se rémunérer à hauteur de 1,28 SMIC/UMO exploitant. Outre les résultats technico-économiques de ces 21 fermes pour la campagne 2020, une analyse pluriannuelle est présentée (de 2014 à 2020) pour un échantillon constant de 11 exploitations. Malgré des aléas climatiques forts sur les dernières années (2018-2020), la hausse des produits permet de compenser, en partie, celle des charges (achats de fourrages).
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2020
Catherine DE BOISSIEU, Auteur ; Laureline DROCHON, Auteur ; Nathalie RIVEMALE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Cette synthèse, réalisée dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), présente les principaux résultats technico-économiques d'un réseau de 15 élevages ovins laitiers bio du sud du Massif Central (Lozère et Aveyron), lors de la campagne 2020. Ces fermes livrent toutes leur lait à des entreprises de collecte et de transformation du lait. Six dentre elles sont engagées dans la démarche de lAOP Roquefort. De manière générale, la campagne 2020 a été peu favorable sur le plan fourrager : le printemps a connu des gelées impactantes et un déficit en eau limitant la pousse de l'herbe. En début dété, les fortes températures ont provoqué un blocage de la végétation, rendant la récolte des secondes coupes difficile. Malgré des volumes livrés et une productivité stable, les éleveurs ont été contraints dacheter des fourrages afin de compenser ces faibles rendements. Au niveau économique, après quatre campagnes en progression (2014 à 2017), les résultats économiques saffichent à la baisse pour la troisième année consécutive (2018 à 2020). Cette évolution sexplique par la hausse des charges opérationnelles, mais également par une progression des charges de structure en lien avec le renouvellement ou la modernisation des équipements (installations de traite, bergeries...).
Freins et besoins à la commercialisation de la viande biologique en circuit court : Résultats dune enquête menée auprès dopérateurs de laval de la filière viande bio Massif central
Ce diaporama synthétise les principaux résultats dun travail mené, en 2022, par des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement), basés à la MFR dAnneyron. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), ces étudiants ont été amenés à travailler sur les freins et les besoins pour commercialiser, en circuits courts, de la viande biologique produite à lherbe sur le Massif central. Pour cela, ils ont mené 13 entretiens auprès de différents opérateurs de laval : 5 magasins spécialisés, 3 boucheries, 2 restaurants, 2 GMS, 1 plateforme de distribution. Ces entretiens avaient pour objectifs : de mieux connaître lintérêt des distributeurs à vendre de la viande bio « 100 % élevée à lherbe », et de mieux cerner leurs attentes en matière de qualité des carcasses, ainsi quen matière dorganisation pour lapprovisionnement. Globalement, les résultats montrent que laspect local est le point le plus important pour les consommateurs (et donc pour les distributeurs), plus que le bio. Ils souhaitent aussi de la qualité gustative et associent souvent « bio » à « cher ». Ils ne savent pas quelle est la plus-value de la viande bio produite à lherbe par rapport à de la viande conventionnelle (défaut de communication). Ces résultats montrent aussi de grandes différences entre les attentes des différents types dopérateurs de laval en matière dachat et de stratégie de commercialisation de viande bio et locale. À lissue de ces enquêtes, des pistes spécifiques, pour chaque type dopérateur, ont été élaborées. En complément de cette synthèse, le rapport complet des étudiants est disponible sur le site internet du projet BioViandes.
Mémoire de Fin dEtudes : Evaluation des performances techniques, économiques et environnementales des systèmes allaitants biologiques du Massif central qui engraissent en majorité à lherbe
Ce mémoire de stage de fin d'études a été réalisé par Simon Brossillon, élève ingénieur à lESA (École supérieure d'agricultures), dans le cadre du projet BioViandes. Lobjectif de ce stage était de caractériser au mieux les systèmes allaitants biologiques du Massif central qui valorisent lherbe dans lalimentation de leurs animaux. Pour cela, les performances de 28 élevages bovins allaitants bio de ce territoire, qui engraissent la majorité de leurs animaux, ont été évaluées selon : 1) leur capacité à répondre aux attentes de la filière viande bio ; 2) leurs résultats économiques et les coûts de production de latelier viande ; 3) leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) ; 4) leurs impacts en matière de compétition feed-food et dutilisation des terres. Les résultats montrent que les qualités des carcasses obtenues sont majoritairement conformes aux attentes de la filière longue, la vente directe permettant de commercialiser les animaux les moins conformés. Concernant le volet économique, les systèmes qui valorisent le plus lherbe sont économes en intrants et maîtrisent leurs charges de mécanisation : ils semblent ainsi plus rémunérateurs que les autres systèmes. Les émissions de GES des exploitations bio étudiées, par unité de surface, ainsi que ramenées à l'unité produite, sont équivalentes, voire inférieures à celles des exploitations conventionnelles. Les systèmes qui maximisent lherbe concurrencent très peu lalimentation humaine et sont ainsi producteurs nets de protéines consommables par lHomme. Pour produire de la viande, les systèmes étudiés mobilisent une surface de terres équivalente aux références disponibles. La majorité de ces surfaces sont toutefois des terres non labourables, qui ne sont donc pas en concurrence directe avec la production pour lalimentation humaine.
Mesure de la résilience des systèmes délevages bio herbagers du Massif Central face aux aléas climatiques
Ce mémoire de stage de fin d'études a été réalisé par Célia Boivent, élève ingénieure à lÉcole supérieure dagricultures d'Angers, dans le cadre du projet BioRéférences. Il offre une analyse de la résilience des systèmes délevages ruminants biologiques herbagers du Massif Central face aux aléas climatiques. Grâce aux suivis de fermes réalisés par le Collectif BioRéférences, les résultats technico-économiques de 64 exploitations, suivies sur 6 ou 7 années consécutives (36 fermes suivies de 2014 à 2019, et 28 fermes suivies de 2014 à 2020), ont pu être analysés. Une méthode statistique originale a été développée afin détudier la résilience des fermes au travers de la variabilité de la valeur ajoutée créée sur une année, par rapport au niveau moyen de lexploitation. Des données climatiques, structurelles et zootechniques ont également été prises en compte afin dexpliquer cette variabilité, et d'aborder la résilience dun point de vue pratique. Les résultats ont montré que les élevages bio herbagers du Massif Central ont globalement été résilients face aux aléas climatiques rencontrés entre 2014 et 2019. Ils arrivent à maintenir leur production, notamment en achetant ponctuellement des fourrages à lextérieur pour compenser les déficits fourragers. Une bonne gestion des ressources fourragères (du pâturage à la constitution de stocks), associée à une maîtrise de la productivité animale, sont des facteurs déterminants pour la résilience des systèmes. Les fermes étudiées ne semblent pas impactées de manière durable par les aléas climatiques rencontrés : elles sadaptent sans que cela ne pénalise la conduite du système les années suivantes. Toutefois, des évènements climatiques plus extrêmes, comme les sécheresses généralisées sur toute la France de 2003 ou de 2022, ne laisseront pas indemnes certaines exploitations, avec des conséquences pluriannuelles. Des mutations, au sein des élevages, seront indispensables si la fréquence de ces évènements climatiques extrêmes augmente.
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts du Sud : Conjoncture 2020
Dans ce focus, grâce à des tableaux synthétiques, des données sur les coûts de production du lait de vache biologique sont présentées. Ces données, concernant lexercice 2020, portent sur des fermes spécialisées de plaine (69 élevages) et des fermes de montagnes et de piémonts du Sud (36 exploitations, dont 15 issues du Massif Central). Le chiffrage du coût de production est fait selon la méthode de lInstitut de lElevage, avec une approche atelier.
Positionnement de l'élevage bovin allaitant du Massif Central devant les enjeux de la décennie 2020 : quelles orientations possibles ?
Thierry Turlan est Ingénieur Général du ministère en charge de lAgriculture. Il assure actuellement une mission de trois ans, qui consiste à travailler, avec tous les acteurs de la filière viande bovine du Massif Central, sur des démarches de valorisation de la viande à court terme, et sur les perspectives dévolution de lélevage dici 2030. Ce diaporama a servi de support à sa conférence intitulée « Comment, face aux changements climatiques et aux modifications des habitudes des consommateurs, la filière bovine du Massif Central pourrait sadapter ? » (conférence organisée par la FR CIVAM Auvergne le 20 septembre 2022). Ce diaporama commence ainsi par faire un point sur la production et la consommation de viande bovine en France (cette dernière est en déclin depuis une dizaine dannées, avec des modifications des habitudes de consommation). Il aborde ensuite les différents sujets de débat, dans la société française, sur la viande (santé, concurrence feed/food, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, bien-être animal ) et décrit les attentes et la demande des citoyens qui en découlent. Après avoir dressé ce tableau général, un focus est réalisé sur les atouts de lélevage bovin allaitant dans le Massif Central (peu de dualité feed/food via la maximisation de lherbe, ancrage historique sur le territoire, entretien du paysage, élevage extensif reposant sur des prairies avec peu de pollution des eaux, avec du stockage de carbone, avec un habitat favorable pour la biodiversité et le bien-être animal ). Les limites et les interrogations liées aux systèmes délevage bovins du Massif Central dans les années à venir sont ensuite soulevées : quels sont les atouts et les contraintes des races à viande actuelles vis-à-vis des GES ? Quel sera le taux de renouvellement des exploitations bovines (actuellement en baisse) ? La présentation insiste également sur la nécessité, pour les éleveurs, de maîtriser leurs coûts de production, notamment en diminuant leurs charges. Cette conférence a été enregistrée et est visionnable sur le site de la FR CIVAM Auvergne.
Le projet APaChE sintéresse aux Arbres Pâturés par les Chèvres
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe projet APaChe (20212024) étudie limpact de la consommation darbres à vocation fourragère sur les performances zootechniques et le comportement des caprins. Porté par CapPradel, IL est piloté par lInstitut de lElevage et financé par la DRAAF AuRA dans le cadre des fonds Massif Central. APaChe sarticule autour de trois actions techniques : 1 Réaliser un état des lieux et caractériser les pratiques agroforestières à vocation fourragère des éleveurs caprins dans le Massif Central (via une enquête) ; 2 Etudier lintégration des arbres fourragers dans la ration des chèvres laitières, afin de vérifier l'impact sur plusieurs paramètres, tels que la production laitière, la fromageabilité du lait., etc. (au travers d'essais menés sur la ferme expérimentale du Pradel) ; 3 Intégrer des arbres fourragers dans les élevages caprins du Massif Central en proposant des aménagements agroforestiers, tout en analysant leur implantation dun point de vue technique et économique.
Rapport de Stage de fin détudes : Pour une juste valorisation du cheptel bovin viande - Analyse des choix techniques et commerciaux des éleveurs allaitants bio du Massif central
Ce rapport de stage de fin d'études a été réalisé par Marie Bernard, élève ingénieure à lENSAIA, dans le cadre du projet BioViandes. Ce projet a été impulsé par les acteurs des filières viandes bio du Massif central, soucieux de développer des débouchés locaux pour commercialiser la viande biologique produite à lherbe sur ce territoire (afin déviter que les animaux issus de ces élevages n'alimentent des filières conventionnelles). Lobjectif du stage de Marie Bernard était danalyser comment certains éleveurs bovins bio, qui engraissent majoritairement à lherbe et valorisent lintégralité de leur production dans des circuits de distribution bio, réfléchissent et effectuent leur commercialisation. Pour cela, trois aspects ont été étudiés : 1 - Quelles sont les stratégies de commercialisation de ces éleveurs ? ; 2 - En quoi les formes de commercialisation modifient le fonctionnement technique et organisationnel dune exploitation (et réciproquement) ? ; 3 - Quelles sont les caractéristiques des carcasses vendues en circuits courts et sont-elles compatibles avec les critères dachat des consommateurs ? Pour cela, huit élevages ont été enquêtés. Ces derniers présentent la particularité de commercialiser leur production en combinant des circuits courts et des circuits longs, ou 100 % en circuits courts. Ils produisent différents types danimaux : des veaux sous la mère/veaux lourds, des broutards ou des bufs. Les résultats montrent que les éleveurs enquêtés ont su faire preuve dadaptation et dingéniosité pour re-internaliser lactivité de vente. Ils montrent aussi que le développement de nouveaux débouchés (autres que celui de la filière longue) crée de nouvelles tâches souvent chronophages. Ces éleveurs activent également plusieurs leviers pour pallier léquilibre matière et la fluctuation de la demande. En complément de ce mémoire, des monographies détaillent les stratégies de commercialisation de cinq exploitations.
Rapports annuels 2021 : Rapport moral - Rapport d'activité - Rapport financier
Parus à l'occasion de l'Assemblée Générale du 31 mai 2022, les rapports annuels 2021 du Pôle Bio Massif Central reviennent sur le travail effectué dans le cadre des quatre projets pilotés par l'association à l'échelle du Massif Central (BioViandes (Tranche 2), BioRéférences (Tranche 3), IDEBIO et BioTransfert). Malgré une deuxième année fortement impactée par la crise Covid-19, le Pôle Bio Massif Central a poursuivi le travail sur ses projets, ainsi que dans le cadre d'autres projets dans lesquels il est partenaire (AGOR@GRI, PROVerBIAL...). Les actions de communication et de valorisation menées au Sommet de lÉlevage et auprès des consommateurs sont présentées.
Référentiel élevage bovin lait bio conjoncture 2021 (édition avril 2022)
Ce référentiel, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), présente différentes données chiffrées, en bovins lait bio, en conjoncture 2021 : prix du lait (prix de base et paiement à la qualité), prix des cultures, prix des animaux, aides et primes PAC, prix des intrants (concentrés, fourrages, fertilisants, semences ). Il indique également le niveau moyen des charges opérationnelles et structurelles des exploitations laitières biologiques du Massif Central. Un point est aussi réalisé sur les rendements fourragers (bilan des années 2014 à 2020). Tous ces chiffres sont spécifiques ou non à la filière laitière biologique du Massif Central. Ils sont issus dorganisations de producteurs, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Ils fournissent ainsi des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs, notamment pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Référentiel élevage ovin viande bio : conjoncture 2021 (édition mai 2022)
Ce référentiel est destiné aux élevages ovins viande biologiques du Massif Central. Il compile des données (conjoncture 2021) sur divers thèmes : 1 - prix des animaux ; 2 - produits des cultures ; 3 - aides et primes ; 4 - prix des approvisionnements (concentrés et fourrages, fertilisants, semences...) ; 5 - niveaux de charges opérationnelles ; 6 niveaux de charges de structure ; 7 - rendements fourragers (données pluriannuelles de 2014 à 2020). Ce référentiel est établi à partir de données collectées dans le cadre du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), de travaux denquêtes, de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Stratégie de commercialisation des exploitations du Massif Central : 5 monographies délevages bovin viande biologiques à lherbe commercialisant tout ou partie de leurs productions en circuit court
Ces monographies ont été réalisées par Marie Bernard, élève ingénieure à lENSAIA. Elles viennent compléter le rapport de stage de fin détudes de cette étudiante, réalisé dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), qui visait à analyser les choix techniques et commerciaux des éleveurs bovins allaitants bio du Massif central (étude réalisée sur huit élevages bovins bio de ce territoire, qui engraissent leurs animaux majoritairement à lherbe, et qui commercialisent au moins une partie de leur production en circuits courts). Ces monographies présentent, de manière détaillée, les stratégies de commercialisation de cinq de ces élevages, en apportant des informations sur les adaptations techniques et organisationnelles mises en place pour répondre aux besoins et/ou aux contraintes de leurs débouchés. Trois de ces élevages produisent principalement des veaux sous la mère, les deux autres produisent principalement des bufs. Chacune de ces monographies sarticule de la manière suivante : 1 Le contexte de létude et les caractéristiques de lexploitation ; 2 La description de litinéraire technique de la ferme (données techniques et schéma global de fonctionnement) ; 3 La description de litinéraire commercial (circuits de commercialisation et schéma dorganisation des différents circuits de commercialisation) ; 4 Ladaptation de la conduite zootechnique à la stratégie de commercialisation ; 5 Les résultats économiques ; 6 - Le retour de léleveur sur ses pratiques commerciales ; 7 Des éléments de compréhension (lexique et légendes).
La valorisation de la viande bio locale dans les différents circuits de distribution
Le projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, sest intéressé à la question de la valorisation des viandes bio locales dans différents circuits de distribution. Pour cela, des enquêtes qualitatives ont été menées en 2022 auprès dopérateurs basés dans le Massif Central. Des premières enquêtes ont été réalisées par un groupe détudiants de la MFR (Maison familiale rurale) d'Anneyron auprès de cinq magasins bio, trois boucheries, deux restaurants, deux GMS (grandes et moyennes surfaces) et une plateforme de distribution multi-produits. Lobjectif était didentifier les stratégies de commercialisation de la viande bio par ces distributeurs, la place des circuits-courts au sein de ces stratégies, ainsi que les attentes des consommateurs vis-à-vis de la viande bio. Une seconde série denquêtes a été réalisée par une élève ingénieure de lENSAIA (École d'ingénieurs de Nancy) auprès dune douzaine dopérateurs de la restauration hors domicile (RHD) et déleveurs bio. Lobjectif était alors didentifier leurs attentes respectives, ainsi que les besoins et les contraintes spécifiques à ce circuit commercial (RHD). Globalement, les résultats montrent quen magasin bio, la présence dun rayon traditionnel stimule les ventes de viande bio ; tandis que dans les GMS, la viande bio nest souvent disponible quemballée en libre-service (pas en rayon traditionnel), et un approvisionnement local ne semble pas forcément être une priorité pour les GMS. Les boucheries visent, quant à elles, une viande locale de bonne qualité organoleptique, et le bio est un plus pour les convaincus. En restauration collective, le surcoût lié à lachat de viande bio reste le premier frein à son introduction régulière dans les menus. Pour ce circuit de commercialisation, il faut tenir compte de la triple contrainte prix loi logistique.
Deux jeux sérieux pour parler des prairies
Damien HARDY, AuteurDeux jeux sérieux, Perpet et Aeole, vont permettre aux étudiants et aux groupes dagriculteurs de mieux appréhender le monde des prairies. Ils ont été présentés lors des Journées de printemps de lAFPF, mais sont encore en cours de développement. Perpet a été imaginé dans le cadre du projet PEI 4ageprod SP3 Perpet. Il sagit dun jeu de cartes permettant dapprendre à reconnaître les espèces prairiales et à estimer si une prairie est dégradée ou non. Ce jeu, finalisé à lautomne 2021, devrait être diffusé par le réseau Civam. Aeole a été développé dans le cadre dun projet qui porte le même nom et qui vise à mieux faire connaître les grands types de prairies du Massif Central. Lobjectif de ce jeu est de montrer la diversité de ces prairies et leurs intérêts face à différents évènements imprévus. Chaque joueur prend la place dun éleveur (bovins lait, bovins viande, ovins lait, mixte bovins lait/ovins viande) et possède une exploitation avec différents types de prairies, aux divers avantages et inconvénients. Dans un premier temps, les joueurs discutent entre eux pour échanger des prairies en fonction de leurs attentes. Dans un second temps, ils sont confrontés à des évolutions nécessaires : aléas climatiques, demande dautonomie fourragère, diversification Ils doivent alors sadapter au mieux à ce contexte changeant, notamment en collaborant.
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2019
Pour la sixième année consécutive, le Collectif BioRéférences présente, dans cette synthèse, les résultats technico-économiques d'un réseau de fermes bovines laitières biologiques du Massif Central. Ces fermes sont suivies dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central. Pour cette campagne 2019, l'échantillon comptait 19 élevages, répartis en trois grands systèmes selon leur gestion des fourrages (avec ou sans foin séché en grange, avec ou sans maïs, avec une conduite fourragère plus ou moins intensive...). Il est à noter que de fortes disparités existent entre ces élevages. En 2019, année climatique relativement défavorable, tout comme les précédentes, quasiment tous les élevages ont été impactés et ont dû acheter des fourrages pour nourrir les troupeaux. Une bonne maîtrise des charges et les aides permettent toutefois de maintenir un bon niveau économique (EBE moyen de 296 /1000 L). Le coût de production moyen sétablit à 866 par 1000 litres de lait vendu. Une analyse pluriannuelle, pour les campagnes 2014 à 2019, sur un échantillon constant de 12 fermes, est également présentée.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2019
Réalisée par le Collectif BioRéférences, dans le cadre du projet du même nom porté par le Pôle Bio Massif Central, cette synthèse présente les principaux résultats technico-économiques d'un réseau de 15 élevages ovins laitiers du sud du Massif Central (Lozère et Aveyron), lors de la campagne 2019. Cette année a été marquée, une nouvelle fois, par un contexte climatique défavorable à la production de fourrages de qualité. La production laitière a pu être maintenue par des achats de concentrés, mais cela a impacté les résultats économiques de ces exploitations. Les résultats structurels, techniques, économiques et les coûts de production sont détaillés pour cette campagne 2019, de même que lévolution de certains de ces résultats entre 2014 et 2019.
Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2019
Cette synthèse présente les principales références technico-économiques de 13 élevages de bovins viande biologiques du Massif Central pour la campagne 2019 (ces données ont été collectées dans le cadre du projet BioRéférences, un projet piloté par le Pôle Bio Massif Central). Ces 13 exploitations peuvent être distinguées en deux groupes : les fermes produisant principalement des veaux lourds ou des veaux sous la mère, et les fermes produisant majoritairement des jeunes bovins ou des bufs. Pour chacun de ces groupes, cette synthèse présente : la structure des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de leur atelier bovins viande, les résultats économiques des exploitations, ainsi que les coûts de production de leur atelier bovins viande.
Fourrages et prairies 2.0
C. ALLAIN, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; P. GAUTIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue « Fourrages » est consacré à lutilisation de nouveaux outils, notamment des nouvelles technologies (objets connectés) et des jeux sérieux, pour optimiser la gestion des fourrages et des prairies. Les différents articles regroupés dans cette revue portent ainsi sur : 1 lintérêt des objets connectés appliqués aux fourrages, à la conduite des prairies et à la surveillance des animaux ; 2 lutilisation de données satellites pour quantifier la production dherbe et de biomasse ; 3 le recours à la télédétection pour prédire la biomasse du maïs ; 4 la prévision de la croissance de lherbe en Irlande ; 5 la spectrométrie dans le proche infra-rouge pour évaluer la valeur alimentaire des fourrages ; 6 lutilisation de colliers de monitoring pour optimiser le pâturage des vaches laitières ; 7 la prise en main de clôtures virtuelles pour gérer le pâturage ; 8 la mise en réseau dacteurs de la prairie pour accélérer les échanges et les innovations ; 9 lappropriation, par des agriculteurs en Cuma, des stations météo connectées et des outils daide à la décision associés ; 10 - les jeux sérieux en élevage pour transférer les connaissances ; 11 lanimation de séances de diagnostic prairial en collectif pour favoriser le vieillissement des prairies temporaires (outil PERPET) ; 12 un jeu sérieux pour tout comprendre sur les prairies du Massif Central (AEOLE-le-jeu) ; 13 peu doutils numériques en élevage pâturant ; 14 la mesure de la hauteur despèces fourragères pérennes par photogrammétrie.
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts du Massif Central : Conjoncture 2019
Cet observatoire présente les coûts de production, pour la campagne 2019, d'exploitations bovines laitières biologiques en zones de plaines (62 exploitations spécialisées) et en zones de montagnes et de piémonts du Massif Central (37 exploitations). Il a été réalisé par l'Institut de l'Élevage à partir de plusieurs bases de données : AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de l'Élevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage. En plaine, le coût de production moyen est de 682 /1000 L, contre 851 /1000 L en zones de montagnes et de piémonts. Un écart relativement important est donc notable entre les deux zones de production, mais une forte variabilité existe aussi au sein des élevages d'une même zone. Ces différences peuvent notamment être expliquées par des niveaux hétérogènes de charges liées au travail, à la mécanisation et aux bâtiments. Les achats d'alimentation impactent fortement les systèmes biologiques de montagne, notamment en cette année de sécheresse (cette dernière a particulièrement affecté certaines régions, dont l'Est et le Massif Central). Le prix moyen du lait sélève aux environs de 474 /1000 L, ce qui permet une rémunération moyenne en plaine de 1,9 SMIC/UMO, alors qu'elle se limite à 1,25 SMIC/UMO en montagne (malgré un niveau d'aide supérieur).
Pistes d'adaptation des éleveurs du Massif Central face au changement climatique
Bastien USCLADE, Auteur ; Catherine DE BOISSIEU, Auteur ; Philippe DIMON, Auteur ; ET AL., Auteur | AUBIÈRE (Chambre Régionale dagriculture dAuvergne, 9 Allée Pierre de Fermat, 63 170, FRANCE) : SIDAM | 2021Cette infographie synthétise le ressenti déleveurs du Massif Central face au changement climatique, durant la période 2014-2020. Au total, 163 éleveurs, toutes filières confondues, ont répondu à un questionnaire en ligne. Ils faisaient partie des réseaux Inosys-Réseau délevage et BioRéférences. Les résultats ont, ensuite, été exploités dans le cadre des projets AP3C et LiveAdapt. La majorité des éleveurs enquêtés sont en bovins lait (62 %), dautres élèvent des bovins viande (22 %), et quelques-uns élèvent des ovins lait (11 %). Une minorité produit des ovins viande (8 %). 99 % des éleveurs déclarent avoir subi au moins un aléa climatique entre 2014 et 2020, ce qui a entraîné des dépenses supplémentaires sur lexploitation, notamment des achats daliments (ces derniers représentent les 2/3 des dépenses supplémentaires). Cette infographie synthétise également les principales répercussions sur les systèmes fourragers et les troupeaux, avant de préciser les leviers mis en place, envisagés ou exclus par ces éleveurs.
Pôle Ovin Caprin : Des références technico-économiques pour les éleveurs caprin bio
Ce poster, présenté lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, apporte des références technico-économiques de fermes caprines biologiques situées dans le Massif Central. Ces références ont été acquises grâce à des suivis de fermes réalisés en 2019 par le Collectif BioRéférences. Les chiffres présentés datent de 2018. Au total, 13 fermes ont été suivies, dont 8 en système fromager (transformation du lait à la ferme) et 5 en système laitier (livraison du lait). Ce poster commence par décrire les caractéristiques moyennes de ces exploitations (nombre dUMO, nombre de chèvres, production de lait ). Il présente ensuite les différentes charges (avec un focus sur les charges alimentaires), avant dillustrer, à laide de graphiques, lévolution de la marge brute par caprin entre 2016 et 2018. Un focus est également réalisé sur le lien entre la productivité laitière et la marge brute de latelier caprin. Pour chacun de ces chiffres et indicateurs, une distinction est faite entre les systèmes fromagers et les livreurs.
"Quelle agriculture biologique sur le Massif Central à l'horizon 2030 ?" : Synthèse des travaux de concertation menés dans le cadre de l'Opération "Bio Massif Central - Horizon 2030" par le Pôle Bio Massif Central
En 2020, le Pôle Bio Massif Central lançait l'Opération "Bio Massif Central - Horizon 2030", une initiative ouverte à tous pour construire ensemble la bio de demain sur ce massif. Une première phase de concertation, via des enquêtes en ligne et des ateliers d'échanges, s'est déroulée en 2020 et 2021. Cette synthèse en présente les principaux résultats à travers sept fiches : - "Qu'est-ce qui amènerait (les personnes enquêtées) à consommer plus de produits bio ?" ; - "Faut-il plus de bio locale sur le Massif Central et que désigne ce terme ?" ; - "Quelles doivent être les valeurs essentielles de la bio à l'échelle Massif Central ?" ; - "Que doit permettre la bio sur le Massif Central ?" ; - "Quels sont les défis/enjeux prioritaires que la bio sur le Massif Central doit relever d'ici 2030 ?" ; - "Faut-il développer la recherche en bio sur le Massif Central ? Avec quelles priorités ?" ; - "Actions à mener - Verbatims issus des divers temps de la concertation". Cette phase de concertation de l'Opération "Bio Massif Central - Horizon 2030" sera suivie d'une phase d'actions (2022 à 2030) visant à mettre en uvre les priorités retenues via, notamment, la réalisation de nouveaux projets de recherche par le Pôle Bio Massif Central et ses partenaires, et une collecte de fonds pour permettre la réalisation de ces projets.
Rapports annuels 2020
Ce support de l'AG du Pôle Bio Massif Central, association reconnue d'intérêt général qui accompagne le développement de l'agriculture biologique sur le Massif Central, compile rapport moral, rapport d'activité et rapport financier pour l'année 2020. Malgré l'impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19, notamment sur les évènementiels organisés par la structure, le Pôle a poursuivi ses principales actions. En 2020, le Pôle Bio menait quatre projets à l'échelle du Massif Central : - BioViandes, autour du développement de filières viande durables en adéquation avec les potentiels du territoire ; - BioRéférences, qui vise à répondre aux besoins en références pour les filières ruminants bio du Massif ; - Idebio Massif Central, dont l'objectif majeur est d'innover et de dynamiser l'environnement de la bio pour un développement durable valorisant la diversité des ressources et des territoires du Massif Central ; - BioTransfert 20-21, pour une meilleure valorisation des connaissances et des pratiques en AB. Le Pôle était également partenaire de plusieurs projets à l'échelle locale (Jaccadit) et à l'échelle nationale (projets Casdar Résilait et Agor@gri). Lors de l'assemblée générale de l'association, à l'occasion de laquelle ont été publiés ces rapports, Marc Benoit, chercheur à Inrae, a présenté des travaux sur la place de l'élevage dans les territoires pour une agriculture durable nourrissant la planète, ainsi que Métabio, le métaprogramme d'Inrae sur l'AB. La vidéo et le diaporama de cette intervention sont disponibles sur https://pole-bio-massif-central.org/une-assemblee-generale-riche-en-echanges/.
Référentiel cas types lait bio Massif Central Conjoncture 2020 (éd. 2021)
Ce document reprend la présentation de trois cas-types en production de bovins lait biologiques du Massif Central, réactualisés à partir de données 2020. Pour chacun sont présentés des éléments-clés sur lassolement, le système fourrager, les productions végétales, le troupeau, la consommation daliments, les résultats économiques et les coûts de production.
Référentiel élevage bovin lait bio conjoncture 2020
Ce référentiel, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences piloté par le Pôle Bio Massif Central, présente différentes données chiffrées en bovins lait bio, spécifiques ou non à la filière laitière biologique du Massif Central, en conjoncture 2020 : prix du lait, prix des animaux, aides, prix des approvisionnements, rendements fourragers Ces chiffres, issus dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts, fournissent des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et notamment pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Référentiel élevage ovin viande bio : conjoncture 2020 (édition juillet 2021)
Ce référentiel, concernant lélevage ovin viande bio du Massif Central, compile des données sur divers thèmes : prix des animaux (2020), produits des cultures (2020), aides et primes (2020), prix des approvisionnements (2020), niveaux de charges opérationnelles (2019) et rendements fourragers (2014 à 2019). Ces données sont issues de travaux conduits à léchelle Massif Central par le Collectif BioRéférences (à partir du suivi de 11 fermes) et ont pour but dêtre des repères objectifs, notamment pour le conseil.
Réussir sa production de « veaux sous la mère » (VSLM) en agriculture biologique
Christèle PINEAU, Auteur ; Amélie GIDEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2021Mobilisant des résultats et des références issues des projets BioRéférences et BioViandes, tous deux portés par le Pôle Bio Massif Central, cette fiche de synthèse a pour vocation dapporter quelques conseils et recommandations aux éleveurs souhaitant se lancer dans la production de veaux sous la mère en agriculture biologique : veaux rosés clairs légers et veaux rosés lourds. De nombreuses questions techniques, logistiques, mais aussi les aspects réglementaires doivent, en effet, être considérés en amont. Après quelques données sur les attentes du marché (issues du projet BioViandes), les atouts et les contraintes des systèmes d'élevage produisant des veaux sous la mère sont explicités pour les types de veaux considérés : conduite d'élevage, ration, travail... Dans une dernière partie, les principaux résultats technico-économiques obtenus par cinq élevages biologiques du Massif central, suivis sur les campagnes 2014 à 2019 (dans le cadre du projet BioRéférences), sont présentés.
Ruminants bio : Performances des systèmes bovins laitiers et perspectives de développement pour les filières bovines et ovines allaitantes
Yannick PECHUZAL, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2021Le 7 octobre 2021, plusieurs résultats de projets de R&D en filières ruminants bio ont été présentés, à loccasion de la 9ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Tout dabord, cest une étude sur les impacts des aléas climatiques sur les systèmes bovins laitiers biologiques qui a été présentée, étude réalisée dans le cadre du projet AP3C et mobilisant les références issues du projet BioRéférences. La filière bovine allaitante a ensuite été abordée à travers un état des lieux de la production de mâles issus des élevages bio français, chiffres du projet Casdar Proverbial. Les fiches filières, dédiées au conseil et construites par léquipe du projet BioViandes, ont été présentées, avant un point dactualités sur lévolution de la réglementation. En dernière partie de la séquence, une partie de léquipe-projet du Casdar RevABio, dédié à lélevage ovin allaitant biologique, a pris la parole pour présenter les travaux réalisés et les résultats obtenus dans le cadre de ce projet : coûts du système dalimentation ; observatoire national de la production dagneaux bio 2020 ; vision des opérateurs économiques sur cette filière et leviers pour une meilleure adéquation offre/demande ; combinaisons de systèmes délevage ovins pour répondre à la saisonnalité de la demande et les conséquences sur les performances économiques et environnementales globales. Les diaporamas et les vidéos de ces interventions sont disponibles sur le site du Pôle Bio Massif Central.
Salon Tech&Bio 2021 : Les posters techniques
Les posters techniques du salon Tech&Bio 2021 portent sur : - Arboriculture : Désherber autrement en arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : étudier la cohabitation de l'élevage ovin et de l'arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : expérimentation 2021 sur la Ferme du Valentin ; - Arboriculture : Groupe 30 000 : améliorer les performances des vergers par l'utilisation de stratégies alternatives ; - Haies, arbres et biodiversité : Agrifaune en AURA : une convention régionale qui unit agriculteurs et chasseurs pour la biodiversité ; - Biodiversité : Agrifaune : concilier économie, agronomie, environnement et faune sauvage ; - La biodiversité : Vous avez dit biodiversité ? ; - Haies, arbres et biodiversité : Être rémunéré pour entretenir et améliorer les haies présentes sur son exploitation, comment ça marche ? ; - Biodiversité : Concours des pratiques agro-écologiques ; - La biodiversité : haie, arbre : Projet Dephy Expé Empusa : évaluer les services écosystémiques en systèmes agroforestiers fruitiers ; - Bovins lait : Projet AP3C : adaptation des pratiques culturales aux changements climatiques ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : évaluation du bien-être animal ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : mesures dans le bâtiment ; - Bovins lait : montagnes et piémonts Massif Central : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait : spécialisés de plaine : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait et système élevage AB : L'irrigation en élevage : une réponse face aux changements climatiques ? ; - Bovins lait : Le taux protéique dans les fermes AB : les constats... ; - Bovins viande : Les systèmes allaitants bio : gagnants à tous les coûts ? ; - Bovins viande : Vente directe et vente en filière longue : deux voies complémentaires ; - Couverts végétaux : Les couverts végétaux : des régulateurs thermiques ; - Eau et environnement/Ecophyto ENI : Biodiversité des champs : suivi des effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur l'environnement.
10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage dherbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales dautomne, en dérobées fourragères dautomne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque dazote en sortie dhiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir lautonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viandes bio sur le Massif Central
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Rédigées dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, ces quatre fiches synthétisent, sous forme de graphiques, les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine bio (âge, poids carcasse, conformation et état d'engraissement des bovins) pour les quatre catégories d'animaux (bufs, génisses, vaches et veaux), qu'ils soient de race allaitante ou laitière. Les données proviennent d'enquêtes, réalisées en 2018 par des partenaires du projet, sur ladéquation offre-demande en viande bovine bio, auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. En face des attentes des opérateurs, les données effectives d'abattage sont présentées.
Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : 5ème année de suivi : Résultats de la campagne 2018 ; Comparaison pluriannuelle
Cette synthèse présente les résultats du suivi d'un réseau de dix fermes ovines allaitantes bio sur le Massif Central dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central. Cet échantillon comptait, pour cette campagne 2018, cinq élevages herbagers et cinq élevages de montagne. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2018, ainsi que leur évolution sur cinq années (2014 à 2018) sont présentés, et quelques éléments de comparaison avec un échantillon d'élevages conventionnels suivis dans le cadre d'Inosys-Réseaux d'élevage sont apportés. Les impacts de la sécheresse de 2018 sont bien visibles avec, pour certains élevages, des problèmes de reproduction et/ou de mortalité.
Bovins allaitants : Quel sera l'impact sur mon système si je passe en bio ?
Mathilde SCHRYVE, Auteur ; Christèle PINEAU, Auteur ; Baptiste CORNETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | BOURG LES VALENCE Cedex (Chambre d'Agriculture de la Drôme, 145 Avenue Georges Brassens - CS 30418, 26 504, FRANCE) : TECH&BIO | 2020Présenté lors du Rendez-vous Tech&Bio Élevage, qui s'est tenu les 9 et 10 septembre 2020 en Bourgogne-Franche-Comté, ce diaporama s'appuie sur des références technico-économiques issues de plusieurs sources - dont le suivi de plusieurs fermes réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central. Il a pour but d'apporter des réponses aux questions que des éleveurs de bovins viande peuvent se poser dans le cadre d'une conversion à l'agriculture biologique : - Est-ce qu'on gagne mieux sa vie en bio qu'en conventionnel ? ; - En Bourgogne-Franche-Comté, quelles sont les différences entre les élevages allaitants bio et les autres ? ; - Qu'est-ce qui peut limiter les résultats de mon exploitation ? ; - Pourquoi les élevages allaitants régionaux ont-ils de meilleurs revenus en AB ? ; - Est-ce que ma situation financière sera plus saine si je passe en bio ? ; - Comment se situerait ma productivité du travail à l'ha par rapport à un système conventionnel ? ; - Quels sont les leviers que je peux activer pour améliorer mon revenu ? ; - ainsi que diverses questions sur les aspects liés au matériel agricole et à la mécanisation.
Comment faciliter la diffusion de connaissances afin de développer la filière biologique du Massif Central à travers l'utilisation de supports vidéo ?
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", suite à un stage au Pôle Bio Massif Central. Le Pôle Bio Massif Central (statut associatif) a pour mission le développement de l'agriculture biologique à l'échelle du Massif Central, par la coordination de projets de recherche-développement et la valorisation/diffusion de connaissances. La vidéo, en tant que support de diffusion des connaissances, est un outil intéressant et prisé des acteurs agricoles, mais qui peut s'avérer décevant si certaines conditions ne sont pas respectées. Le stage visait à tester, et à proposer, des outils et des méthodes pour la réalisation de vidéos à destination des acteurs de terrain et du grand public, telles que portraits de fermes, présentations de métiers, ou de pratiques agricoles. Le stage a conduit à la réalisation d'un guide pratique, construit au fur et à mesure des expériences et des questionnements qui ont jalonné cette période d'apprentissage.
Dans le Frêne émonde du Massif Central, rien ne se perd, de la feuille à la plaquette
S. MONIER, Auteur ; S. HEKIMIAN, AuteurLe bocage daltitude du Massif Central dispose dune spécificité historique : le frêne « émonde » ou « têtard ». Les branches de cet arbre étaient régulièrement récoltées pour servir de fourrage pour les animaux ou étaient mises en fagots. Cette pratique sest maintenant modernisée : les branches de ces arbres sont valorisées en plaquettes pour la litière des animaux ou en fourrage, avec une rentabilité au rendez-vous. Une méthode de cubage des branches de frênes émondes a dailleurs été élaborée pour pouvoir évaluer leurs volumes en bois. Lutilisation de cette méthode a notamment démontré que le frêne émonde présente une productivité en bois supérieure à un arbre en croissance libre. Ainsi, sur le Massif Central, un alignement de frênes émondes produit, en moyenne, 20 mètres cubes de plaquettes par kilomètre et par an. Des mesures de feuillages ont également été réalisées afin de connaître le poids des feuilles et de voir sil était possible de les intégrer à des rations estivales « de survie » des animaux délevage lors des années de sécheresse. Les résultats ont montré que la productivité des frênes émondes récoltés tous les 20 ans pour le fourrage (et le bois) est environ de 30 à 60 kg de matière sèche de feuilles par arbre, soit la ration journalière de 5 à 10 génisses. Une vision globale du potentiel en bois et en fourrage du bocage peut ainsi être réalisée à léchelle dune exploitation, à laide dun plan de gestion.
Développer et soutenir les filières allaitantes Bio : les projets BIOVIANDES et REVABIO
Cloé MONTCHER, AuteurA léchelle du Massif Central, le projet BioViandes sintéresse au développement de filières bovines et ovines allaitantes biologiques. Animé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, il regroupe de nombreux acteurs du territoire, comme la FRAB AuRA, des GAB, des Chambres dagriculture, Coop de France, lIDELE, lITAB ou encore INRAE. Une partie de ces acteurs se sont aussi investis dans le projet Casdar ReVABio (REgularité des Ventes clé de développement de lAgneau BIOlogique), porté par Idèle et l'ITAB. Lobjectif, dans les deux projets, est de travailler sur ladéquation entre la production bio (notamment sur lengraissement en système herbager, dans le projet BioViandes) et la commercialisation bio.
Dossier : Les ovins sadaptent au changement climatique
Aurélie MADRID, Auteur ; Soline SCHETELAT, Auteur ; Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux impacts du changement climatique sur les élevages ovins. Ces dernières années ont en effet été fortement marquées par dimportantes sécheresses. Pour faire face, les éleveurs doivent faire évoluer leurs pratiques. Dans le Massif Central, le projet AP3C (adaptation des pratiques culturales au changement climatique) a pour objectif de permettre aux agriculteurs de s'adapter dès à présent aux changements climatiques de 2050 en anticipant les futurs déficits fourragers. Ce projet propose une méthode avec trois approches : climatique (comprendre lévolution du climat du Massif Central), agronomique (mieux appréhender limpact de cette évolution sur les couverts végétaux) et systémique (mieux anticiper les impacts sur le système dexploitation). Dans le Sud-Ouest de la France, dans le cadre du projet européen LiveAdapt (Adaptation des systèmes délevage au changement climatique), le réseau Inosys Ovins viande a mené une enquête, auprès de 22 éleveurs, sur les adaptations quils mettent en uvre dans leurs exploitations. Ces enquêtes ont notamment démontré que, même si les éleveurs déclarent être inquiets face au changement climatique, ils ne sont pas pour autant démunis et combinent une grande diversité de leviers. Au niveau national, des variétés de céréales et de plantes fourragères plus résistantes au manque deau commencent à être implantées pour contrer les sécheresses à répétition (le cas de la chicorée est plus amplement détaillé). Ces différents articles sont complétés par le témoignage de Laurence Pellenard, une éleveuse, basée en Saône-et-Loire, qui sest installée en 2015 avec un objectif de conduite totalement à lherbe (400 brebis et 20 vaches allaitantes pour une SAU de 84 ha). Pour sécuriser son élevage, elle adapte son système fourrager et cherche de nouvelles surfaces à faire pâturer.
Dossier Viande Bio : La viande bio ignore la crise
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Nicole OUVRARD, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande bovine biologique suit la tendance générale de lAB et continue donc son développement. La crise de la Covid 19 a plutôt conforté lengouement pour la bio, même si les données statistiques 2020 ne sont pas encore connues : il faudra notamment voir léventuel impact de la crise économique prévue pour lautomne. Ce dossier, après un retour sur les chiffres relatifs à la croissance de lAB, présente une interview croisée des responsables du Synabio, de la FNAB et de lAgence Bio, pour qui le développement de cette agriculture se poursuivra, avec parmi les points-clés, la question des aides publiques, la place de lAB dans la future PAC ou encore le risque de décroissance de la démographie agricole dans les prochaines années. Par ailleurs, des références technico-économiques issues du Massif Central montrent la diversité des systèmes allaitants biologiques, avec des stratégies de commercialisation elles aussi diverses, pouvant associer vente directe et circuit long, et plusieurs productions (veaux, génisses, bufs ). Cest ce quillustre notamment lexploitation bio corrézienne du GAEC des Gariolles, qui associe plusieurs ateliers (noix, volailles ) à la production de viande qui représente plus de 50% de son chiffre daffaires global. Elle produit notamment des veaux rosés, commercialisés en vente directe ou par le biais de la Société coopérative agricole Le Pré Vert. Cette dernière, en 100 % bio, sest largement développée ces 20 dernières années en diversifiant ses débouchés, notamment la restauration hors domicile. Enfin, ce dossier revient sur un des enjeux techniques clés en viande bovine biologique : la production danimaux finis plus jeunes (difficulté avec les races allaitantes françaises en limitant la consommation de concentrés ; croisement avec de lAngus testé sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou).
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques d'un réseau de 23 fermes bovines laitières biologiques du Massif Central suivies dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central. Les exploitations de ce réseau se répartissent en quatre grands systèmes selon leur système fourrager (avec ou sans foin séché en grange, avec ou sans maïs, avec une conduite fourragère plus ou moins intensive...), impliquant des stratégies différentes. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2018 sont présentés pour ces quatre grands systèmes. Comme en 2017, l'année 2018 a été plutôt défavorable à la production de fourrages et la quasi-totalité des exploitations ont dû recourir à des achats compensateurs. Si, en moyenne, leur niveau d'efficacité économique reste satisfaisant, la moyenne quinquennale des résultats globaux d'exploitation accuse une nette diminution en 2018, diminution probablement liée à la forte sécheresse de cette année et à la hausse conjoncturelle des coûts de l'énergie. Une analyse pluriannuelle, pour les campagnes 2014 à 2018 et sur un échantillon constant de 17 fermes, est également présentée.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2018
Cette synthèse présente, pour la campagne 2018, les résultats de 13 fermes caprines biologiques du Massif Central suivies dans le cadre du projet BioRéférences, coordonné par le Pôle Bio Massif Central. Cinq de ces fermes livrent la majorité de leur lait à des laiteries, les huit autres le transforment en majorité à la ferme et le commercialisent en circuits courts. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2018 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2015 et 2018. Pour les systèmes livreurs, le revenu dégagé par exploitant est relativement stable sur les trois dernières années. En revanche, les fromagers, avec des structures globalement plus petites, ont été plus impactés par le climat défavorable de l'année qui a induit une baisse de la production moyenne et une hausse des achats d'aliments.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les références issues du suivi du réseau de fermes en ovins lait bio dans le Massif Central, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour la campagne 2018, les résultats technico-économiques de 15 élevages situés en Aveyron et en Lozère ont pu être collectés, compilés et analysés selon trois groupes, en fonction de la période de démarrage de la traite. Pour la troisième année consécutive, les résultats techniques de cet échantillon de fermes sont bons en moyenne. Toutefois, l'augmentation des charges induit un léger repli du résultat disponible moyen. Le coût de production total moyen pour ces 15 élevages était, en 2018, de 2206 /1000 litres.
Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les principales références technico-économiques collectées dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central, pour 16 élevages de bovins viande biologiques du Massif Central sur la campagne agricole 2018. Ces 16 exploitations peuvent être distinguées selon trois groupes : les éleveurs de veaux lourds ou de veaux sous la mère, les éleveurs de jeunes bovins ou de bufs, et un groupe intermédiaire entre ces deux systèmes. Dans cette synthèse, sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovins viande, les résultats économiques de l'exploitation et les coûts de production de l'atelier bovins viande. Les résultats pluriannuels de cet échantillon d'exploitations, pour les campagnes 2014 à 2018, sont également présentés, permettant ainsi de suivre l'évolution de ces fermes sur cinq ans.
Gestion de la santé animale dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Le projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, suit, depuis 2016, un réseau de 70 fermes d'élevage biologiques du Massif Central (en bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins). Dans le cadre de ce projet, une enquête spécifique dédiée à la gestion de la santé animale a été réalisée dans 16 de ces 70 élevages. Les principaux résultats sont présentés dans cette synthèse. L'indicateur NIVEA, qui permet de mesurer le niveau d'exposition des troupeaux aux antibiotiques, a été utilisé et adapté pour les anti-parasitaires et les anti-inflammatoires. Selon les filières, les recours à ces différents produits sont logiquement variables : les bovins lait sont les plus gros utilisateurs d'antibiotiques, les ovins viande sont ceux qui ont le plus recours aux antiparasitaires, etc. La mise en place de pratiques préventives ou le recours à des médecines alternatives sont encore assez faibles, reflétant le besoin d'accompagnement des éleveurs pour mobiliser ces alternatives aux traitements vétérinaires plus traditionnels.
Les grandes cultures dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, une enquête a été réalisée dans 16 exploitations d'élevage biologiques de ruminants du Massif Central. L'objectif : mieux comprendre la place des grandes cultures dans ces élevages et leur conduite. Les céréales d'automne, cultivées pures ou en mélange avec des protéagineux, sont les plus présentes dans les assolements et entrent dans des rotations longues avec des prairies. Ces cultures sont en grande partie destinées à l'autoconsommation. La principale difficulté dans la conduite de ces cultures est la gestion des adventices et plusieurs leviers sont mis en uvre par les éleveurs pour optimiser les rendements.
Mieux rémunérer les élevages à lherbe du Massif Central
REUSSIR PATRE, AuteurDans un rapport concernant lélevage sur le Massif Central et son évolution, le CGAAER propose que soient reconnus les services environnementaux et culturels rendus par les élevages herbivores, notamment ovins, de ce territoire, via une aide publique renforcée. Cette aide, totalement revue, serait alors une rémunération pour ces services rendus et pourrait atteindre 875 euros lhectare. Cela serait un soutien fort à un « des élevages les plus respectueux des objectifs nationaux de transition agroécologique », alors que ce type d'élevage doit faire face à des contextes de plus en plus difficiles : baisse de la consommation d'agneau ou de Roquefort par exemple, faible rémunération, impact de la présence du loup ; ce dernier point étant un frein pour le maintien des pratiques pastorales.
Nouveautés et actualités en filières ovines viande et lait en 2020 : Recueil des interventions programmées pour les Journées Techniques Ovines 2020
Cassandre MARTRAS, Auteur ; Benoît BARON, Auteur ; Jérôme NORMAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Ce document compile les textes daccompagnement des interventions réalisées dans le cadre des 9èmes Journées Techniques Ovines. Ces dernières, organisées par lInstitut de lÉlevage, se sont déroulées les 14 et 15 octobre 2020. Bien que ces interventions ne portaient pas toutes sur l'élevage biologique, plusieurs d'entre elles ont apporté des informations et références utiles pour les éleveurs bio. Une intervention, dédiée aux résultats du projet CasDAR ECOLAGNO, présentait les qualités nutritionnelles des viandes dagneaux engraissés avec des pratiques innovantes et agroécologiques. Deux autres interventions ont apporté des références technico-économiques sur les élevages ovins bio : lune a décrit les coûts de production des élevages (conventionnels et bio) en zone Roquefort et lautre a présenté des références sur la production dagneaux et sur la production de lait (de brebis) bio dans le Massif Central (suivis BioRéférences). Dautres interventions ont porté sur le changement climatique : quantification du changement climatique et répercussions sur les ovins ; impacts sur les performances des ovins lait (projet iSAGE) ; utilisation des arbres et de lagroforesterie comme leviers dadaptation pour faire face au changement climatique ; adaptation des bâtiments délevage (bergeries). Une intervention a également présenté CAP2ER®, un outil dévaluation des principaux impacts environnementaux et des contributions positives de lélevage. Enfin, deux présentations ont porté sur le pâturage des ovins : point sur différentes pratiques (pâturage tournant dynamique, pâturage cellulaire et techno-pâturage) et pâturage des brebis dans les vignes et sous les vergers.
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts du Massif Central : Conjoncture 2018
Cet observatoire, réalisé par l'Institut de lÉlevage à partir de plusieurs sources de données (AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de lÉlevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage), présente les coûts de production, pour la campagne 2018, d'exploitations bovines laitières biologiques en zones de plaines, majoritairement dans la moitié nord de la France (57 exploitations spécialisées) et en zones de montagnes et piémonts du Massif Central (40 exploitations). En plaine, le coût de production moyen est de 683 /1000 l, contre 804 /1000 l en zones de montagnes et piémonts. Pour ces dernières, les coûts de l'alimentation et les frais d'élevage sont plus importants qu'en plaine.
Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
Des performances technico-économiques délevages de ruminants bio du Massif Central en évolution de 2014 à 2018
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation montre lévolution des performances technico-économiques des élevages de ruminants bio basés dans le Massif Central, entre 2014 et 2018. Le projet BioRéférences a, en effet, permis de suivre 58 fermes situées sur ce territoire. En cinq ans, les surfaces se sont agrandies, tout comme le nombre dUGB, ce qui montre quil ny a pas eu de décapitalisation. Cependant, les charges (+ 36 %) augmentent plus vite que les produits (+ 13 %) et le revenu a diminué durant cette période (- 25 %). Cette étude révèle également une baisse de la productivité globale du fait de laugmentation des volumes dintrants (principalement des aliments achetés en raison des sécheresses). Les prix des produits vendus (cultures et animaux) sont relativement stables, à la différence des prix en conventionnel. Les exploitations peuvent ainsi se répartir selon 3 types : 1) systèmes herbagers, 2) exploitations de petite taille avec beaucoup dintrants, 3) grandes exploitations en polyculture-élevage (autonomie alimentaire) avec une forte productivité du travail. En conclusion, pour ces cinq années, lefficacité économique reste bonne pour les fermes de cet échantillon, avec une stabilité importante de la productivité animale et des prix de vente. Un agrandissement est constaté, sans augmentation de la productivité de la main duvre mais avec une croissance des achats de fourrages, notamment du fait des sécheresses.
Des pistes pour s'adapter au climat
François D'ALTEROCHE, AuteurFace au changement climatique, les exploitations agricoles doivent s'adapter. Dans différentes régions françaises, des projets sont dédiés à ce sujet pour, d'une part, mieux comprendre les changements du climat en cours et à venir, par exemple à travers le suivi d'indicateurs et, d'autre part, trouver des adaptations les plus pertinentes possible, sachant que de nombreux éleveurs ont déjà fait évoluer leurs systèmes en ce sens. Sur la zone Massif Central, le projet AP3C a bénéficié de l'appui d'un climatologue. Ses travaux prospectifs prévoient une hausse des températures moyennes annuelles (+ 0,4°C par décennie), des étés globalement plus précoces, une répartition des précipitations sur l'année modifiée, avec des printemps plus secs mais des automnes plus humides, etc. De plus, les phénomènes atypiques, de type sécheresse, épisodes cévenols..., seront plus fréquents. Les agriculteurs vont donc devoir s'adapter à un climat plus aléatoire, ce qui amène les spécialistes à ne pas préconiser de solution toute faite mais plutôt à en combiner plusieurs. A ce jour, les pistes d'adaptation testées ne permettent pas d'amortir complètement les dégradations induites par ces changements climatiques.
Les prairies, un atout économique pour construire des systèmes délevage performants
LE RÉVEIL LOZÈRE, AuteurDepuis 2015, le SIDAM coordonne AEOLE, un projet dédié aux prairies permanentes du Massif Central. Dans le cadre de ce projet, un suivi a été réalisé sur 47 parcelles réparties sur lensemble de ce territoire. Pour chacune dentre elles, plusieurs critères ont été évalués : rendement, qualité nutritive, services environnementaux, potentiel de qualité des produits (en fonction de la composition végétale, du potentiel antioxydant, de la teneur en acides gras insaturés ). Les pratiques mises en uvre sur ces parcelles ont également été identifiées et prises en compte dans les différentes analyses. AEOLE a abouti, en 2019, à la production de deux outils de gestion des prairies : une typologie des prairies naturelles du Massif Central et une méthode de diagnostic multifonctionnel des prairies à léchelle des exploitations (outil DIAM II). Ce dernier caractérise la contribution des surfaces fourragères aux services agricoles, environnementaux, ainsi quà la qualité nutritionnelle et sensorielle des produits. Il permet ainsi de valoriser la place de lherbe dans les systèmes de production.
Production de boeufs bio dans le Massif Central en 2017
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Réalisée dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, cette fiche synthétise les résultats d'une étude menée, en 2018, sur l'offre en bufs bio sur le Massif Central. Les résultats proviennent denquêtes réalisées auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. Léchantillon analysé, denviron 750 têtes, est composé en majorité de bufs de races Charolaise (39 %) et Limousine (33%), à 9 % de races mixtes et laitières, à 7 % de races viandes et rustiques, et à 12 % de croisés laitiers. Les conformations et les notes détat dengraissement des bufs à labattage sont présentées, ainsi que des observations des acteurs de la filière. Pour les bufs, il est recommandé de viser les notes U3 et R3, pour des animaux de 360 à 450 kg. Deux graphiques indiquent les prix constatés des bufs bio issus de léchantillon 2017, ainsi que leur évolution sur lannée. Ils montrent une variation selon létat dengraissement, la conformation, la saisonnalité et la planification. Le prix médian constaté, tous états corporels confondus, varie de 4,25 à 4,52 pour les bufs charolais, et de 4,41 à 5,01 pour les races rustiques.
Production de génisses bio dans le Massif Central en 2017
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Réalisée dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, cette fiche synthétise les résultats d'une étude, menée en 2018, sur l'offre en génisses bio sur le Massif Central. Les résultats proviennent denquêtes réalisées auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. Léchantillon analysé, denviron 1 000 têtes, est composé à 50 % de génisses de race Charolaise, à 25 % de race Limousine, le reste provenant de races à viande rustiques et de croisements avec des races laitières. Les conformations et les notes détat dengraissement des génisses à labattage sont présentées, ainsi que des observations des acteurs de la filière. Pour les génisses, les débouchés existent pour toutes les classes de poids, tant que les animaux sont bien finis (état dengraissement 3). Des besoins et attentes spécifiques, comme la couleur des carcasses, peuvent exister selon les opérateurs ou les régions. Un graphique indique les prix constatés des génisses bio issues de léchantillon 2017, et un autre leur évolution sur lannée. Ils montrent une variation selon létat dengraissement, la conformation, la saisonnalité et la planification. Le prix médian constaté, tous états corporels confondus, varie de 4,15 à 4,56 pour les génisses charolaises, et de 4,13 à 4,75 pour les races rustiques.
Production de vaches bio dans le Massif Central en 2017
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Réalisée dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, cette fiche synthétise les résultats d'une étude menée en 2018 sur l'offre en vaches bio sur le Massif Central. Les résultats proviennent denquêtes réalisées auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. Léchantillon analysé, denviron 4 400 têtes, est composé à plus de 50% de vaches charolaises ou limousines, et dun tiers de vaches de races mixtes et laitières. Les conformations et les notes détat dengraissement des vaches à labattage sont présentées, ainsi que des observations des acteurs de la filière. Pour les vaches de races allaitantes, les notes R3 et U3 correspondent à une forte demande. Un graphique indique les prix constatés des vaches bio issues de léchantillon 2017, ainsi que leur évolution sur lannée. Il montre une variation selon létat dengraissement, la conformation, la saisonnalité et la planification. Le prix médian constaté, tout état corporel confondu, varie de 4,00 à 4,30 pour les vaches charolaises, et de 3,80 à 4.50 pour les races rustiques.
Production de veaux bio dans le Massif Central en 2017
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Réalisée dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, cette fiche synthétise les résultats d'une étude menée en 2018 sur la production de veaux bio (en quantité et en qualité) sur le Massif Central. Les résultats proviennent denquêtes réalisées auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données 2017. Les conformations et les notes détat dengraissement à labattage des veaux de races dites à viande sont présentées, ainsi que des observations des acteurs de la filière. La majorité des veaux font entre 120 et 170 kg poids carcasse. Les besoins de la filière restent faibles et variables selon les territoires. Les prix constatés sur 2017 sont hétérogènes, allant de 6,30 à 7 en prix médian, selon le poids, la race, la couleur de la viande, létat dengraissement, la conformation, mais aussi selon la saisonnalité.
Référentiel élevage bovin lait bio conjoncture 2019
Réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, ce référentiel est une compilation de données spécifiques ou non à la filière laitière biologique du Massif Central, pour la conjoncture 2019 : prix du lait, prix des animaux, aides, prix des approvisionnements, rendements fourragers Ces chiffres sont issus dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Le but essentiel est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Réseau Bio Massif Central : - Finir femelles et mâles en bio ; - Intérêt d'engraisser les mâles
Ces deux posters ont été réalisés à l'occasion du Rendez-vous Tech&Bio Élevage qui s'est tenu les 9 et 10 septembre 2020 en Bourgogne-Franche-Comté. Ils présentent une partie des résultats obtenus pour la filière Bovins viande, dans le cadre du projet BioRéférences piloté par le Pôle Bio Massif Central. Ce projet réalise, entre autres, depuis la campagne 2014, le suivi de 70 fermes de ruminants bio sur le Massif Central, parmi lesquelles une quinzaine en bovins viande. Sont décrits les principaux résultats technico-économiques obtenus : prix au kg vendu, soldes disponibles, coûts de production..., pour trois types de systèmes de production : producteurs de veaux, producteurs diversifiés, producteurs de bufs ou de jeunes bovins. Un zoom sur les résultats des naisseurs-engraisseurs de veaux et de bufs ou de jeunes bovins est présenté.
Rester autonome en fourrage en passant en bio, est-ce possible ?
Vincent VIGIER, AuteurLe réseau de fermes de références bio du Massif Central, piloté par le Pôle Bio Massif Central, a réalisé une compilation des rendements fourragers observés ces 10 dernières années, dans des élevages en bovin lait (49 fermes en conventionnel et 23 fermes en agriculture biologique). La comparaison des rendements entre les deux modes de production montre dimportants écarts pour les céréales à paille et les fauches précoces (jusquà -26%), mais de faibles différences pour les cultures dérobées dautomne ou les fauches de 2ème coupe. Pour rattraper cet écart de rendement, en bio, deux leviers agronomiques sont présentées : améliorer la fertilité azotée des prairies et des cultures fourragères ; et maintenir une flore prairial en bon état.
Retour sur la rencontre débat du 13 octobre 2020 : Quel avenir pour la filière viande bovine biologique dans le Massif Central ?
Anne HAEGELIN, Auteur ; Cloé MONTCHER, Auteur ; Rémi MASQUELIER, AuteurUne rencontre débat sur la filière viande bovine bio dans le Massif Central, organisée par Haute-Loire biologique, Agri Bio Ardèche et la FRAB AuRA, s'est déroulée, le 13 octobre 2020, à Freycenet la Tour (43). L'avenir de la filière viande bovine bio a été abordé à travers 3 angles majeurs. Premièrement, la question du renouvellement des générations se pose de façon cruciale. La nécessité d'améliorer l'interconnaissance entre repreneurs et cédants, entre autres, a été identifiée comme une piste d'actions adaptée. Deuxièmement, face au changement climatique, les systèmes fourragers doivent évoluer, avec des conséquences sur la gestion des troupeaux, sur les bâtiments, etc. Par ailleurs, pour que la contribution des exploitations au réchauffement climatique diminue, il est nécessaire de désintensifier les élevages et de maintenir les prairies. Pour soutenir ces changements, il faut que les aides PAC évoluent elles aussi. Troisièmement, l'avenir de la filière passe par la promotion, auprès des consommateurs, d'un produit bio, local et éthique. Jacques Caplat, agronome-ethnologue, qui était le grand témoin de cette journée de débat, livre son regard sur ces 3 dimensions et apporte des éclairages complémentaires.
Ruminants bio dans le Massif Central : Alerte sur les baisses de productivité
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans le cadre du collectif BioRéférences, une étude globale a été menée sur les performances technico-économiques de 58 fermes bio du Massif Central (16 en bovins lait, 13 en bovins viande, 11 en ovins lait, 10 en ovins viande et 8 en caprins lait), suivies de 2014 à 2018. Ces fermes peuvent être classées selon 3 catégories : les fermes herbagères de taille moyenne, spécialisées et avec une forte autonomie fourragère ; les fermes de plus petite taille, relativement intensives à lhectare, avec un chargement élevé et beaucoup dintrants ; les fermes de plus grande taille, en polyculture-élevage, avec une forte productivité du travail et globalement autonomes au niveau alimentaire avec lutilisation de céréales auto-produites. Si ces exploitations présentent une efficience technico-économique globalement bonne, avec « une valeur ajoutée de 620 euros/ha et une très bonne stabilité de la productivité animale », on note, sur la période étudiée, une hausse des charges totales (+23 %) plus rapide que le produit brut (+ 13 %), doù un revenu disponible en baisse de 25 %. Ceci est à mettre en relation avec un agrandissement observé des systèmes (SAU moyenne passant de 90 à 97 hectares, avec une hausse des UGB totaux de 76 à 82). Or, ceci saccompagne automatiquement dune hausse des charges fixes à lhectare, via notamment plus de frais de mécanisation. Lachat dintrants augmente aussi, notamment l'achat d'aliments, en lien avec les sécheresses (à noter que les systèmes en polyculture élevage sen sortent mieux). Au vu de ces résultats, des réflexions ne devraient-elles pas être engagées sur les stratégies dagrandissement de ces fermes et les adaptations au changement climatique ?
Le taux protéique, une préoccupation centrale en élevage laitier bio
Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Gabriel MARQUET, AuteurLes données 2018 de collecteurs de lait du Massif Central (départements 12, 15, 42, 43, 63 et 69) ont permis de comparer différents critères de qualité sur des laits issus de fermes laitières biologiques et conventionnelles. Aucun écart notable na été détecté en matière de qualité bactériologique (germes, leucocytes ). Un léger écart a été observé sur la répartition mensuelle des livraisons : le pic de production printanier est plus marqué en bio et il est suivi dune collecte moins importante daoût à novembre. Des écarts importants ont en revanche été détectés en matière de TP et de TB : les fermes biologiques ont en moyenne 1,4 g de taux protéique en moins. Toutefois, les chutes de TP en agriculture biologique ne sont pas une fatalité. Une enquête a été réalisée auprès de 17 éleveurs bio de la Loire avec l'objectif de mieux cibler les pistes d'amélioration possibles. Plusieurs leviers sont mobilisables pour augmenter le TP, notamment la génétique (effet à plus ou moins long terme) et lalimentation (effet immédiat). Le travail sur la qualité des fourrages, le type de concentré et la complémentation en période estivale sont des pistes à explorer. Certaines pratiques, telles que le choix de la période de vêlage, influencent également le TP.
Les 17 exploitations suivies dans le cadre du projet BioRéférences
Cette fiche présente les résultats technico-économiques, durant la campagne 2017, de fermes biologiques en bovins viande du Massif Central. Ces données ont été collectées grâce à au suivi de 17 exploitations, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour analyser les résultats, ces fermes ont été classées en trois grands groupes selon leur système de production : le groupe « veaux sous la mère » (5 fermes), « mixte » (4 fermes) et « bufs » (8 fermes). Cette fiche présente les grandes caractéristiques de ces groupes : SAU, surface en herbe, nombre de vêlages, nombre dUGB, production de viande vive/UGB, productivité animale, kilos de concentrés/UGB Certaines de ces données sont comparées à celles obtenues, en 2014, dans le cadre du même suivi réalisé par le collectif BioRéférences. Cette fiche présente également le coût de production moyen 2017 pour les groupes « veaux sous la mère » et « boeufs ». Globalement, la productivité par UGB sest maintenue depuis 2014, elle a même progressé en système bufs. En revanche, lautonomie alimentaire des exploitations doit être préservée.
Accompagner la valorisation du projet Mélibio dans le but de créer un réseau de coopération autour de la question de l'autonomie des élevages du Massif central
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage au Pôle Bio Massif Central, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le Pôle Bio Massif Central (statut associatif) a pour mission centrale le développement de l'agriculture biologique à l'échelle du Massif Central, par la coordination de projets de recherche/développement et la valorisation/diffusion de connaissances. Parmi ces projets, le projet Mélibio (2011-2019) vise à accompagner les éleveurs (prioritairement en AB) dans leur quête d'autonomie et de sécurisation de leurs systèmes fourragers face aux aléas, notamment climatiques. La question de la co-construction des savoirs, du partage des solutions innovantes mises en uvre par les éleveurs et de la gestion de l'ensemble de ces connaissances sont aussi au centre du projet. Le stage a consisté à identifier des actions et des outils propres à favoriser l'émergence d'un "réseau Mélibio", réseau de coopération d'acteurs autour de la question de l'autonomie des élevages dans le Massif Central, avec deux grands enjeux : pérenniser les connaissances acquises et faciliter durablement la co-construction de futures connaissances.
Adapter ses pratiques au changement climatique dans le Massif Central
Elsa EBRARD, Auteur ; Marie TISSOT, AuteurPour répondre à un besoin doutils et de références pour accompagner les agriculteurs au changement climatique, le projet AP3C, porté par le SIDAM (Service InterDépartemental pour lAnimation du Massif Central) et regroupant 11 Chambres dagriculture et lIDELE, est né en 2015. Il combine une triple expertise climatique, agronomique et systémique, à léchelle du Massif Central. Dans ce cadre, un ensemble de projections à léchelon local et à l'horizon 2050 est réalisé. Les premiers résultats montrent une forte dégradation du bilan hydrique potentiel sur lensemble du Massif Central, une hausse de la température moyenne annuelle (de 0,35 à 0,40°C tous les 10 ans), un maintien du cumul de pluviométrie annuel mais une modification de la distribution des pluies (cumul en baisse au printemps, en hausse à lautomne) et une augmentation de lévapotranspiration potentielle. Afin dadapter les pratiques à ces évolutions climatiques, 30 indicateurs agroclimatiques sont mobilisés pour traduire linformation climatique en information agronomique, répartis en indicateurs généralistes, relatifs à la pousse de lherbe, aux céréales, au maïs, aux dérobées, et à la vigne. Les conclusions dune première phase de projections sont présentées : le cycle de végétation de l'herbe sera plus précoce (et plus court en plaine), avec de fortes chaleurs stoppant la pousse de l'herbe l'été et des températures d'automne favorables ; pour les céréales, la reprise de végétation sera plus précoce avec un risque de gel au printemps et d'échaudage l'été ; et, pour le maïs, son démarrage de végétation sera plus précoce avec un échaudage important en été et un maintien plus tardif à l'automne.
Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : 4ème année de suivi : Résultats de la campagne 2017 ; Comparaison 2017 et 2016
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences (porté par le Pôle Bio Massif Central) issus du suivi d'un réseau de onze fermes ovines allaitantes bio sur le Massif Central. Cet échantillon compte six fermes situées en zone herbagère et cinq en zone de montagne. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés et comparés à ceux de la campagne 2016, avec notamment une présentation des coûts de production. Ces derniers ont été, en moyenne, en 2017, de 19,1 /kg de carcasse pour les systèmes herbagers et de 24,6 /kg de carcasse pour les systèmes de montagne. Pour tous, ces résultats sont supérieurs à ceux obtenus en 2016.
Les BioThémas 2019 : Lait bio, un marché en développement : quels résultats pour quelle durabilité de la filière ?
Benoît BARON, Auteur ; Yannick PECHUZAL, Auteur ; Stéphane DOUMAYZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 3 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec la filière lait biologique ont été proposés à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioRéférences et Résilait. La première présentation réalisait un « État des lieux du marché des produits laitiers biologiques et stratégies des opérateurs de la filière ». La deuxième apportait des « Résultats technico-économiques et coûts de production de la filière lait de vache bio sur le Massif Central ». Les deux dernières présentations abordaient la conversion des exploitations laitières : « Conversion en AB : satisfaction des éleveurs laitiers et changements de pratiques » ; « La satisfaction des éleveurs vis-à-vis de leur conversion à lAB reflète-t-elle une amélioration des performances économiques des exploitations ? ».
Les BioThémas 2019 : Parlons productions et filières viandes biologiques à base dherbe !
Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, Auteur ; Christèle PINEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 2 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les filières ruminants bio ont été proposés, à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioViandes, BioRéférences et détudes portées par la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou. La première présentation portait sur les « Vaches allaitantes en finition : le coût des derniers kilos », avec une comparaison de 14 rations différentes, entre 2000 et 2015, sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou. La présentation suivante sintéressait à la question « Engraisser et finir des bovins et des ovins majoritairement à lherbe dans le Massif Central : est-ce possible ? » et a apporté des références sur les coûts de production de lengraissement à lherbe. La dernière présentation sintéressait au meilleur couplage entre « Périodes de vêlages et besoins alimentaires » en bovins allaitant (expérimentation menée sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou).
Les BioThémas 2019 : Quelles évaluations de la santé dans les élevages bio et quels outils pour renforcer la détection des problèmes sanitaires ?
Monique LAURENT, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Philippe SULPICE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 4 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D, en lien avec la gestion de la santé des animaux dans les élevages biologiques, ont été proposés à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioRéférences et Otoveil, ainsi que dans le cadre du suivi délevages en convention FEVEC et dune étude PEP Réseaux délevages. La première présentation sintitulait « Dépenses et pratiques vétérinaires en élevage bovin lait bio dAuvergne-Rhône-Alpes ». La deuxième présentation portait sur le « Suivi sanitaire permanent des élevages laitiers bio en convention en Auvergne-Rhône-Alpes ». La suivante sintéressait à la question : « Quelle gestion de la santé animale dans les élevages ruminants bio du Massif Central ? ». La dernière présentation était consacrée à « Loutil Panses-Bêtes : des grilles pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux ruminants ».
BioViandes : un projet sur la filière viande bio à léchelle du Massif Central
Cloé MONTCHER, AuteurDepuis la fin de lannée 2017, le projet BioViandes, qui est coordonné par le Pôle Bio Massif Central, cherche à mieux structurer la filière viande biologique dans la grande région du Massif Central. Ce territoire est une terre délevage qui comporte un nombre croissant de troupeaux biologiques. Bien que la viande bio soit un produit de plus en plus recherché par les consommateurs et que lélevage bio soit important dans le Massif Central, une inadéquation est observée entre loffre et la demande. Beaucoup délevages biologiques produisent, en effet, des animaux maigres (broutards) qui ne sont pas valorisés dans les filières biologiques. Les opérateurs de laval demandent, au contraire, plus danimaux finis. Lengraissement peut être considéré comme une clé de réussite pour les systèmes bio. Encore faut-il réussir à engraisser efficacement, sans acheter trop daliments extérieurs car leurs coûts sont importants en AB. Les élevages de ce territoire ont donc tout intérêt à engraisser majoritairement leurs animaux à lherbe, puisque cette ressource est importante sur le Massif Central. Le projet deuxième volet du projet BioViandes va ainsi étudier les axes suivants : 1 Renforcer lapproche collective à léchelle de ce territoire ; 2 Contribuer à lever les freins techniques et économiques à lengraissement à lherbe de bovins et ovins bio ; 3 Travailler au développement des débouchés pour la viande bio à l'herbe du Massif Central.
Le Cluster Herbe ou comment rassembler tous les acteurs dans le même pré
Mélodie COMTE, AuteurLe Cluster Herbe est une plateforme collaborative qui réunit des agriculteurs, des chercheurs, des conseillers, des coopératives, des industriels, etc., à léchelle du Massif Central. Il a pour objectif de faire émerger, daccompagner et de promouvoir des projets basés sur la valorisation économique, sociale et environnementale des produits et services basés sur la ressource herbagère. Le 14 novembre 2019, les membres du Cluster Herbe se sont réunis à Lempdes (63) pour présenter les résultats de projets labellisés par ce Cluster. Ces projets concernent aussi bien lamont (les producteurs) que laval (les transformateurs). Par exemple, le projet AEOLE, porté par le SIDAM, sattache à valoriser et optimiser lutilisation des prairies permanentes qui occupent les deux tiers de la surface du Massif Central. Côté aval, la marque de producteurs MontLait a été créée par lAssociation des Producteurs de Lait de Montagne. La marque « 1886, les viandes du Massif », portée par Valomac, a également vu le jour. Elle valorise la viande de producteurs du Massif Central ayant plus de 75 % de leur surface en herbe et moins de 100 vaches/UMO.
Dossier : Lagneau bio, un marché porteur à structurer
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurLa demande en agneaux bio augmente et les conversions de troupeaux de même. Cependant, si labattage en viande ovine biologique est passé de 928 tonnes équivalent carcasse en 2011 à 1432 tonnes en 2017, tous les agneaux bio ne sont pas valorisés en AB. La cause principale : une offre non en adéquation avec la demande. En réponse, la filière travaille à promouvoir lagneau bio dautomne, saison de pic de production pour les élevages à l'herbe mais de baisse de la consommation. Autre difficulté : lagneau bio en filière longue reste un marché de niche. Il devient important de massifier la production pour faire des économies déchelle et baisser les prix pour les consommateurs. Cependant, les prix dachat de lagneau bio aux producteurs ne sont pas assez attractifs en filière longue et la vente directe reste donc importante. Bretagne viande bio, par exemple, propose des prix incitatifs à ses membres sils produisent toute lannée, grâce notamment au choix de races qui désaisonnent. Sont également présentés : les points clés du cahier des charges bio ; des résultats dun projet de recherche (Securibiov dans les Pays de la Loire) sur les difficultés rencontrées lors de la conversion et les solutions à mettre en place ; des éléments sur le revenu des éleveurs et les prix payés à ces derniers. Enfin, un éleveur récemment converti à l'AB, Sébastien Rigaud, dans la Drôme, fait le constat quêtre en bio demande plus de technicité, plus dobservation, mais moins de traitements.
Le dossier : La diversification, un levier pour une agriculture durable en moyenne montagne
Corinne MELLET, Auteur ; Lore BLONDEL, Auteur ; Elodie BUTIN, AuteurLa diversification est un levier pour augmenter la durabilité des exploitations de moyenne montagne. Dans cet article, plusieurs agriculteurs, appartenant tous au réseau ADMM et localisés dans le Massif Central, identifient les atouts de la diversification et les illustrent avec leur système. Ils évoquent tout dabord la diminution de limpact environnemental de leur ferme : moindre intensification à lhectare, éco-pâturage, complémentarité entre les différents ateliers. Les agriculteurs soulignent également le rôle de la diversification dans la sécurité financière des fermes puisquelle augmente leur résilience face aux aléas économiques, techniques et climatiques. De plus, certains ateliers permettent davoir une rentrée dargent régulière et non saisonnière. La diversification est aussi un moyen de développer des dynamiques locales : création demplois, redynamisation de hameaux, échanges et création de liens avec les habitants du territoire. Elle permet ainsi de redonner du sens au métier dagriculteur. Les agriculteurs évoquent tout de même les risques quelle peut engendrer avec laugmentation de la charge de travail et la multiplication des compétences. Laccompagnement par un collectif, tel que lADMM, peut dailleurs faciliter la période de transition. Cet article est accompagné du témoignage dAdrien Mazet, de la ferme du Val Fleury, dans la Loire, qui a des vaches laitières, des poules pondeuses, des cultures de légumineuses et qui fabrique des yaourts, ainsi que de la farine pour la consommation humaine.
Dossier : Des plaquettes de bois en guise de litière
Laurence SAGOT, AuteurCe dossier est consacré à lutilisation de plaquettes de bois en guise de litière dans les élevages ovins. Cette litière semble être une bonne alternative à la paille, notamment lorsque les prix de cette dernière flambent. Toutefois, elle reste peu utilisée par les éleveurs ovins en raison dun manque de références. Pour obtenir davantage de données sur cette alternative, treize essais comparant des litières paillées et des litières composées de plaquettes de bois ont été menés dans cinq sites expérimentaux ou lycées agricoles du Massif Central (étude Climagrof 2017-2019 pilotée par le Ciirpo). Ils ont permis de tester plusieurs essences darbres (pin sylvestre, frêne, peuplier, chêne, aulne ) et ont porté sur des lots danimaux à différents stades physiologiques (agneaux sevrés, brebis vides, en fin de gestation et en lactation). Les performances des animaux, leur bien-être et leur comportement ont, à chaque fois, été évalués. Les résultats montrent que les litières sont aussi confortables lune que lautre à condition de respecter un itinéraire technique assez précis pour la fabrication des plaquettes. Un point reste cependant à éclaircir : la qualité des fumiers et l'impact des apports sur les qualités agronomiques des sols. Ce dossier détaille plus amplement litinéraire technique pour confectionner les plaquettes, les références acquises au cours de ces essais, ainsi que les résultats obtenus en matière de confort et de performance chez les brebis et les agneaux.
Engraissement de jeunes bovins à lherbe : Lexemple du croisement Salers x Angus dans lexpérimentation système Salamix
Ce poster présente les performances zootechniques et la qualité des carcasses de jeunes bovins mâles bio engraissés à lherbe dans le cadre de lexpérimentation Salamix. Cette expérimentation sest déroulée dans le Massif central et avait pour objectifs dencourager lengraissement dans un système herbager biologique de montagne et de réduire lâge à labattage de bovins mâles à plus ou moins 15 mois (afin de limiter la capitalisation et les risques induits). Pour atteindre ces objectifs, le levier du type génétique a été actionné en faisant le choix délever des jeunes bovins issus dun croisement entre une race rustique et une race précoce herbagère (Salers x Angus). Ce poster présente le GMQ (gain moyen quotidien) de ces jeunes bovins mâles sur deux campagnes (2018 et 2019), ainsi que la qualité des carcasses obtenues. Les résultats montrent quil est possible de finir des animaux jeunes Salers x Angus avec des régimes à base dherbe et de fourrages, mais les carcasses sont plus légères. Ces jeunes bovins ont consommé peu de concentré : aucun concentré na été distribué jusquau sevrage ; puis un peu de concentré a été distribué en 2018 durant la phase dengraissement, mais comme il na pas été bien valorisé par les jeunes bovins, aucun concentré na été distribué en 2019. Par ailleurs, bien que la production de ce type de viande réponde à la demande sociétale, elle nest actuellement pas adaptée à une valorisation en filière longue (une valorisation en circuit court est, en revanche, possible).
Engraisser et finir des bovins et des ovins majoritairement à l'herbe en bio dans le Massif Central : est-ce possible ?
Émilie OLLION, Auteur ; Christèle PINEAU, Auteur ; Fabrice VASSORT, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Cette synthèse rapporte les principaux résultats d'enquêtes réalisées auprès d'éleveurs de bovins, ovins, ou mixtes (bovins et ovins) en systèmes allaitants dans le cadre du projet BioViandes, un projet collectif autour des filières viandes de ruminants biologiques durables du Massif Central piloté par le Pôle Bio Massif Central. L'objectif était de mieux comprendre les enjeux, contraintes, résultats et facteurs de durabilité pour ces éleveurs vis-à-vis de l'engraissement à l'herbe. La volonté de ce type d'engraissement relève avant tout d'enjeux économiques (réduction des charges et meilleure valorisation), puis de réduction du temps de travail et de production éthique, et enfin de cohérence du système. Pour les 26 éleveurs enquêtés, l'herbe est au cur du système de production (70 à 100 % de la SAU). Des éléments sont présentés quant à leur gestion technique de l'herbe, leurs pratiques d'élevage et la durabilité de leurs systèmes. Des freins et leviers pour engraisser à l'herbe ont pu être identifiés.
Engraisser et finir des bovins et des ovins majoritairement à lherbe en bio dans le Massif Central : est-ce possible ?
Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 1), un travail a été mené sur les systèmes de production de viandes biologiques (bovines et ovines) issues d'animaux majoritairement engraissés à lherbe, afin de mieux comprendre les contraintes, les enjeux, les résultats ou encore les facteurs de durabilité de ce type délevage sur le Massif central. Des enquêtes ont été conduites, en 2018, auprès de 26 élevages allaitants bio de ce territoire : 17 en bovins allaitants, 6 en ovins allaitants et 3 en élevage mixte (bovins et ovins allaitants). Ces exploitations commercialisent la majeure partie de leurs animaux en circuit long et ont été sélectionnées pour leur faible utilisation daliments concentrés. Cette synthèse présente les principaux résultats de l'enquête. Elle aborde : les principales motivations des éleveurs pour engraisser leurs animaux à lherbe ; leurs systèmes fourragers et la conduite de lherbe ; leurs pratiques délevage (races, périodes de mises bas) ; la durabilité de leurs systèmes dun point de vue économique (coût de production), environnemental et social (viabilité pour léleveur). Enfin, une synthèse récapitule les différents freins et les leviers pour favoriser lengraissement à lherbe.
Engraisser ses agneaux à lherbe : Lexemple de lexpérimentation système Salamix
Karine VAZEILLE, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; Joël BALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2019Ce poster présente les performances zootechniques des agneaux biologiques engraissés à lherbe en zone de montagne dans le cadre de lexpérimentation Salamix. Cette expérimentation sest déroulée dans le Massif Central. Lun de ses objectifs était de comparer les performances dagneaux bio élevés dans un système spécialisé (élevage monospécifique) avec celles dagneaux bio élevés dans un système mixte (pâturage mixte ovins et bovins), tout en maximisant lherbe dans les rations. Les résultats montrent que 100 % des agneaux du système mixte ont pu être finis à lherbe, contre 90 à 100 % (selon les années) des agneaux en système spécialisé (de meilleures croissances ont été observées dans le système mixte). Globalement, aucun concentré na été distribué aux agneaux, et les brebis ont consommé de faibles doses de concentré (entre 30 et 80 kg/an) dans les deux systèmes. Il faut noter que, certaines années, la consommation de concentré a été moins importante pour les brebis élevées dans le système mixte. Malgré une longue période au pâturage, aucune re-contamination parasitaire na été détectée chez les agneaux après le sevrage, grâce à un engraissement sur des parcelles de fauche.
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2017
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences (porté par le Pôle Bio Massif Central) issus du suivi d'un réseau d'un peu plus de vingt fermes bovines laitières bio sur le Massif Central. Les exploitations de ce réseau se répartissent en quatre grands systèmes selon leur système fourrager (avec ou sans foin séché en grange, avec ou sans maïs...), impliquant des stratégies différentes. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés pour ces quatre grands systèmes. L'impact des différentes stratégies se reflète notamment sur les niveaux de charges et de productivité. A noter que l'année 2017 a été plutôt défavorable sur le plan fourrager et ce, surtout sur l'Est du Massif Central. Une analyse pluriannuelle pour les campagnes 2014 à 2017, sur un échantillon constant de 19 fermes, est également présentée. Elle témoigne d'une bonne dynamique de la filière, avec toutefois des points de vigilance à surveiller, notamment sur la maîtrise des charges et l'évolution des aides.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2017
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2017.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats de la campagne 2017
Les résultats issus du suivi du réseau de fermes en ovins lait bio dans le Massif Central, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, sont présentés. 14 exploitations ont été suivies, dont 4 sont engagées dans la démarche de l'AOP Roquefort. Les 14 exploitations livrent leur lait à des entreprises de collecte et de transformation du lait. 3 groupes ont été constitués, en fonction de la période de démarrage de la traite. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2017.
Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2017
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences (porté par le Pôle Bio Massif Central) issus du suivi d'un réseau de 16 fermes en bovins viande bio du Massif Central. Ces exploitations peuvent être distinguées selon trois groupes : les éleveurs de veaux lourds ou de veaux sous la mère, les éleveurs de jeunes bovins ou de bufs, et un groupe intermédiaire entre ces deux précédents systèmes. Sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovin viande, les résultats économiques de l'exploitation, les coûts de production de l'atelier bovin viande. Ces derniers sont, en moyenne, de 697 /100 kg vifs produits pour les veaux lourds et les veaux sous la mère (5 exploitations) et de 605 /100 kg vifs produits pour les jeunes bovins et les bufs (8 exploitations). A noter que ces résultats sont à relativiser du fait du nombre limité de l'échantillon.
Fonctionnement des systèmes délevages en agriculture biologique du Massif central : Pratiques sanitaires et performances des exploitations
Réalisée dans le cadre du projet BioRéférences, ce mémoire de fin d'études d'ingénieur de VetAgro Sup présente une étude qui vise à pallier le manque de références concernant la gestion sanitaire des troupeaux en bio. 16 exploitations bio du Massif Central, représentant les cinq filières de ruminants, ont été enquêtées à propos des problèmes sanitaires rencontrés, ainsi que de leurs pratiques, plus particulièrement concernant lutilisation des différents traitements allopathiques (antibiotiques, antiparasitaires, vaccins, anti-inflammatoires et autres), les coûts des traitements dits alternatifs (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, probiotiques), ainsi que les coûts des CMV (compléments minéraux, vitaminiques et autres suppléments nutritionnels). Lanalyse des enquêtes a permis de mettre en avant limportance des pratiques dans la gestion sanitaire des troupeaux et le peu de problèmes sanitaires rencontrés dans l'échantillon. Ceci sest confirmé par les faibles coûts vétérinaires observés dans les élevages enquêtés. Globalement, les coûts sanitaires sont majoritairement composés des coûts de CMV et de lallopathie ; les médecines complémentaires, quant à elles, représentent moins de 10 % des coûts sanitaires. Aucun lien entre les performances technico-économiques et les frais vétérinaires liés aux coûts de compléments na pu être mis en évidence.
Génétique bovine : En viande : un cycle plus court ; Bovins laitiers : La force du croisement 3 voies
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question du croisement et de la sélection génétique est récurrente en AB, les éleveurs cherchant des animaux en adéquation avec leur système et leurs pratiques. Cest ce quillustrent ces deux articles. Le premier présente le programme de recherche Salamix, piloté par lINRA, dans le Puy de Dôme, et qui expérimente, en AB, le croisement entre Salers et Angus dans le but doptimiser lengraissement à lherbe en zone de montagne et de produire des animaux mâles finis autres que des bufs. En effet, la race Angus se caractérise par sa précocité et sa capacité à engraisser à lherbe. Le second article porte sur le croisement 3 voies développé par des éleveurs bovins lait du Finistère, aujourdhui quasi tous en AB. Ces producteurs cherchent à valoriser au mieux le pâturage, à réduire au plus bas les concentrés, tout en produisant un lait de qualité. Après dix ans, deux schémas de croisement ressortent. Le premier, mère Holstein, père Jersiais et vache fille croisée avec un père Rouge scandinave, semble particulièrement adapté pour des vêlages très groupés et la recherche de taux de matières utiles très élevés. Le second (Holstein Rouge scandinave - Montbéliarde) semble plus adapté pour des élevages moins groupés et qui recherchent la possibilité de « faire un peu de viande ». En bénéficiant de leffet hétérosis des croisements et en augmentant le nombre de lactations par vache, avec un taux de renouvellement moindre pour réduire le nombre danimaux non productifs sur la ferme, ces éleveurs ont renforcé leurs résultats économiques et se sont appropriés la génétique pour répondre à leurs objectifs propres.
Mobilisation collective pour le lait de montagne
Annick CONTÉ, AuteurAlors que les différents atouts du lait de montagne sont en phase avec les attentes des consommateurs, les deux tiers des 3,4 milliards de litres de lait de montagne produits chaque année sont souvent insuffisamment valorisés. Une réflexion collective a démarré au sein de la filière lait de montagne pour y remédier. Depuis cinq ans, le marché du lait est dans une situation difficile liée à la fin de l'organisation commune du marché du lait. Comparés aux élevages laitiers situés en plaine, les élevages de montagne ont plus de mal à surmonter cette situation en raison de leurs coûts de production supérieurs (de 30 à 40 % supérieurs daprès le CNIEL). Les zones les plus touchées sont les Pyrénées et le Massif Central : - 22 % et 14 % de collecte en une décennie. Bien que les appellations laitières soient plus présentes dans les massifs montagnards, elles ne valorisent quun tiers du lait de montagne. Le poids des AOP est dailleurs très variable dun massif à lautre : les AOP valorisent plus de 80 % du lait en Savoie et dans le Jura, mais moins de 25 % dans le Massif Central. Il faut également noter que le maintien de ces élevages impacte aussi la dynamique de ces territoires ruraux : le lait de montagne représente 40 000 emplois directs. Les acteurs de la filière espèrent que les pouvoirs publics vont les accompagner en compensant le surcoût de production et de collecte.
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts du Massif Central : Conjoncture 2017
Cet observatoire présente les coûts de production, pour la campagne 2017, d'exploitations bovines laitières biologiques en zones de plaine (52 exploitations spécialisées) et en zones de montagnes et de piémonts du Massif Central (34 exploitations). Il a été réalisé par l'Institut de l'Élevage à partir de plusieurs bases de données : AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de l'Élevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage. En plaine, le coût de production moyen sélève à 684 /1000 L, contre 767 /1000 L en zones de montagnes et de piémonts. Un écart relativement important est donc notable entre ces deux zones de production, mais une forte variabilité existe aussi au sein des élevages d'une même zone. Les charges liées au travail, à la mécanisation et aux bâtiments impactent fortement les résultats économiques des fermes. Le prix moyen du lait est denviron 470 /1000 L, ce qui permet de dépasser légèrement 2 SMIC/UMO de rémunération pour les élevages en zones de plaine, contre 1,5 SMIC en zones de montagnes et de piémonts (malgré un niveau d'aide supérieur). A noter que l'année 2017 a été une année relativement favorable d'un point de vue fourrager.
Les prairies naturelles du Massif central : lexpression dun terroir au service de produits de qualité
S. HULIN, Auteur ; J-N. GALLIOT, Auteur ; E. BONSACQUET, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 223-229 (7)Dans le Massif central, les prairies, dans leur diversité, représentent 80 % de la SAU et forment donc un élément paysager majeur et identitaire. Souvent naturelles, elles représentent un formidable pool despèces spontanément présentes et constituent un support de différenciation de qualité des filières délevage de ce massif. Depuis une dizaine d'années, des partenariats fructueux entre Recherche et Développement sur le Massif central ont conduit au développement de plusieurs outils pour caractériser la ressource herbagère avec une approche multifonctionnelle, en lien avec la qualité des produits. Ainsi, une typologie créée décrit, pour 70 types de prairies, leurs potentiels agricoles, environnementaux et de qualité des produits. L'outil de diagnostic Diam permet par ailleurs de proposer un accompagnement individuel adapté à la stratégie de chaque exploitant en fonction des types de prairies présents sur son parcellaire. Ces deux outils permettent de relier les multiples enjeux qui reposent sur ces milieux et de montrer le réel potentiel que représentent les prairies naturelles pour la qualité des produits.
Produire des agneaux à l'herbe avec un minimum de concentré
Dans le cadre du projet BioViandes - un projet collectif autour des filières viandes de ruminants biologiques durables du Massif Central piloté par le Pôle Bio Massif Central -, des enquêtes ont été réalisées auprès de 26 éleveurs d'ovins allaitants. L'objectif : identifier leurs conduites pour la production d'agneaux en maximisant l'utilisation de l'herbe. La reproduction est généralement organisée de façon à faire coïncider au mieux les besoins des animaux et la pousse de l'herbe (lutte à l'automne et début de lactation au printemps). Les agneaux sont alors élevés au pâturage, sous leurs mères. Ces dernières ne reçoivent pas de complémentation en concentrés, contrairement aux agneaux qui en reçoivent généralement pour parfaire leur finition. Pour répondre aux besoins de la filière, notamment pour une production d'agneaux toute l'année, d'autres voies de production sont possibles : production d'agneaux de report, étalement des dates d'agnelage ou réalisation de plusieurs périodes d'agnelage.
Projet AP3C : Adaptation des Pratiques Culturales au Changement Climatique : Les impacts agronomiques en cours sur le Massif Central
SIDAM, Auteur ; CHAMBRES D'AGRICULTURE, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; ET AL., Auteur | AUBIÈRE (Chambre Régionale dagriculture dAuvergne, 9 Allée Pierre de Fermat, 63 170, FRANCE) : SIDAM | 2019Le projet « AP3C », lancé en 2015, était porté par le SIDAM et a été mené en collaboration avec les Chambres dagriculture des 11 départements engagés (Allier, Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Loire, Haute-Loire, Lot, Lozère, Puy-de-Dôme, Haute-Vienne) et en partenariat avec lInstitut de lÉlevage (IDELE). Ce projet avait pour objectif d'obtenir des informations localisées permettant une analyse fine des impacts du changement climatique sur le Massif Central, en vue dadapter les systèmes de production et de sensibiliser lensemble des acteurs du territoire. L'analyse agronomique a produit 30 indicateurs agro-climatiques, à l'échelle du Massif Central, afin de mieux comprendre l'impact du changement climatique sur le territoire et de mieux visualiser l'évolution de ces indicateurs à l'horizon 2050.
Rapport n°18104 : Évolution de lélevage dans le Massif Central : synthèse des analyses et étude des conditions de sa pérennité
Les systèmes délevage du Massif Central sont divers, mais la majorité dentre eux sont des élevages de ruminants extensifs basés sur le pâturage de prairies, de landes et de parcours. Ils entretiennent ces espaces, maintiennent un tissu économique et fournissent des produits agricoles de qualité. Cependant, le marché nest pas souvent en mesure de rémunérer correctement ces productions en dépit de tous les efforts commerciaux et promotionnels mis en uvre. Fin juillet 2018, le Cabinet du ministre de lagriculture et de lalimentation a demandé au CGAAER (Conseil Général de lAlimentation, de lAgriculture et des Espaces Ruraux) danalyser lévolution de lélevage sur ce territoire. Pour cela, des experts ont exploité une documentation préexistante abondante, des traitements statistiques réalisés par la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes et des données fournies par le service « études et références » de Cerfrance. De nombreux entretiens ont également été réalisés avec des acteurs de ces filières (éleveurs, collectivités, organisations professionnelles ). Ce rapport apporte les principales conclusions de cette analyse. Dans un premier temps, il décrit les différentes limites rencontrées par les filières lait et viande pour commercialiser leurs produits. Puis, dans un second temps, il détaille les différents services rendus par les systèmes délevage et souligne limportance de les reconnaître et de les pérenniser. Enfin, dans une troisième partie, il explique en quoi la rémunération des services environnementaux pourrait être un déterminant du revenu des éleveurs, alors que les aides PAC apparaissent comme une ressource tout juste suffisante à leur survie. Des recommandations sont apportées par le CGAAER pour assurer la pérennité des élevages de ruminants dans le Massif Central.
Recueil dexpériences : Aléas climatiques en Massif Central : quelles adaptations mises en uvre par les paysans du réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne ?
Cédric DEGUILLAUME, Auteur ; Augustin ALVERGNAS, Auteur ; Géraud CALMEJANE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Réseau CIVAM, 58 Rue Regnault, 75 013, FRANCE) : RÉSEAU AGRICULTURE DURABLE DE MOYENNE MONTAGNE (ADMM) | 2019Le changement climatique est une réalité pour bon nombre déleveurs : augmentation des températures, baisse ou concentration des précipitations sur lannée, hivers doux, printemps précoces, gelées tardives Ce recueil dexpériences présente des pratiques fourragères mises en place par des éleveurs du Massif Central, dont certains en bio, pour sadapter aux aléas climatiques ponctuels ou répétés. Il commence par décrire lévolution du climat entre 1959 et 2009 dans le Massif Central, puis présente les projections dici 2100 et les conséquences que cela aura sur lagriculture. Il cite également tout un panel dactions possibles pour tenter de sécuriser son système fourrager, allant de la mise en place dune culture ponctuelle à la modification profonde du système de production. Neuf témoignages dagriculteur sont ensuite retranscrits : Augustin Alvergnas, dans le Rhône, a cultivé du maïs population pour sécuriser lalimentation de son troupeau laitier ; Géraud Calmejane (Cantal) a misé sur le méteil et ses multiples possibilités ; Francis Roux (Aveyron) a redéfini son système fourrager pour intégrer des méteils à pâturer ; Stéphane Malroux (Cantal) a mis en place divers ateliers pour mieux sadapter et sécuriser son système ; Nicolas Calazel (Aveyron) a effectué un sursemis de céréales pour limiter la dégradation de ses prairies et assurer une bonne production au printemps ; Frédéric Padet (Loire), en vaches laitières bio, a maximisé la résistance au sec de son système fourrager grâce à des méteils, des dérobées et au pâturage tournant ; Jean-Marc Dejean (Aveyron) a implanté des cultures fourragères dérobées pour assurer un pâturage automnal ; Benjamin Peyre (Gard) a fait pâturer des reports sur pied à ses brebis pour pallier labsence de repousse ; Jean-Michel Favier (Hérault), en bio, a réalisé du report sur pied et a collaboré avec des céréaliers pour sécuriser son stock de foin.
Référentiel cas types lait bio Massif Central Conjoncture 2018 (éd. juillet 2019)
Le suivi pluriannuel de 16 fermes laitières biologiques par le collectif BioRéférences, complété de données du dispositif INOSYS Réseau délevage, a permis lélaboration de 3 cas types qui se veulent illustratifs de la diversité de lélevage bovin lait bio du Massif Central (contexte pédoclimatique, zones fourragères, mode de conduite...). Construits à partir dobservations concrètes en fermes, ces systèmes de production fournissent des références et des objectifs accessibles. Dune part, ils donnent des repères aux éleveurs et aux techniciens pour piloter les exploitations ou établir des projets. Dautre part, ces systèmes modélisés et optimisés sont disponibles pour tous travaux de prospective sur lélevage laitier aux échelons régional et national. Ce référentiel se base sur les résultats conjoncturels de lannée 2018. Les cas types ont donc été mis à jour selon lévolution économique des prix des matières premières, des charges et des produits. Globalement, pour la première fois depuis plusieurs années, la hausse du prix du lait bio sest interrompue en 2018. Les exploitations du Massif Central ont été impactées par les canicules, notamment au niveau de la production de fourrages, ce qui a eu des répercussions sur la composition du lait et, donc, sur son prix. Par ailleurs, de nombreux éleveurs en déficit fourrager ont été contraints d'acheter des fourrages onéreux ou de réduire leur production de lait. Les aides au maintien en AB ont également été supprimées, ce qui a engendré des conséquences pour de nombreuses exploitations bio.
Référentiel élevage bovin lait bio conjoncture 2018 (édition février 2019)
Ce référentiel, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), présente différentes données chiffrées en bovins lait bio pour la conjoncture 2018 : prix du lait (prix de base et paiement à la qualité), prix des cultures, prix des animaux, aides et primes, prix des intrants (concentrés, fourrages, fertilisants, semences ). Il aborde également le niveau moyen de charges opérationnelles et structurelles des exploitations laitières biologiques du Massif Central. Un point est aussi réalisé sur les rendements fourragers (bilan des années 2014 à 2017). Ces chiffres sont spécifiques ou non à la filière laitière biologique du Massif Central. Ils sont issus dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Ils fournissent ainsi des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs, notamment pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Référentiel élevage ovin viande bio : conjoncture 2019 (édition mars 2020)
Ce référentiel est destiné aux élevages ovins viande biologiques du Massif Central. Il compile des données (conjoncture 2019) sur divers thèmes : 1 - prix des animaux ; 2 - produits des cultures ; 3 - aides et primes ; 4 - prix des approvisionnements (concentrés et fourrages, fertilisants, semences...) ; 5 - niveaux de charges opérationnelles ; 6 niveaux de charges de structure ; 7 - rendements fourragers (données pluriannuelles de 2014 à 2018). Ce référentiel est établi à partir de données collectées dans le cadre du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), de travaux denquêtes, de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : 3ème année de suivi : Résultats des campagnes 2014, 2015 et 2016
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences, issus du suivi du réseau de fermes ovins viande bio sur le Massif Central. Les résultats structurels, techniques et économiques des campagnes 2014, 2015 et 2016 sont présentés. Une comparaison est faite avec les systèmes conventionnels et les composantes de la marge brute par brebis ou du résultat courant sont détaillées. Ce projet est porté par le Pôle AB Massif Central.
Lautonomie en élevage de bovins biologiques
PÔLE BIO MASSIF CENTRAL, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurLe 24 mai 2018 était organisée, au Lycée Agricole de Tulle-Naves, une journée technique sur lautonomie alimentaire en élevages biologiques, en particulier en bovins. A cette occasion, trois éleveurs de bovins viande en AB, dont deux Corréziens et un Normand, ont parlé de lautonomie alimentaire de leur système, ainsi que de la stratégie et des leviers quils mettent en uvre pour consolider/améliorer cette dernière. Cette journée a aussi été loccasion de visiter des parcelles du lycée et de présenter divers résultats du projet CasDar Optialibio sur lautonomie des systèmes bovins en AB, en particulier les niveaux dautonomie alimentaire de ces derniers, les déterminants de cette autonomie et divers livrables et outils issus de ce projet (ex. : Guide technique sur les mélanges céréales-protéagineux). Certains de ces livrables et outils ont été construits en lien avec le projet Mélibio, comme un jeu de cartes, outil danimation à mobiliser par exemple avec un groupe déleveurs, afin de travailler sur les stratégies et les leviers dautonomie. Ces derniers peuvent être classés en trois grandes familles : augmenter ses ressources alimentaires (plus de pâturage, introduire des mélanges céréales-protéagineux ), réduire ses besoins (pratiquer la monotraite...) et enfin, adapter son troupeau aux ressources (ex. : via le croisement de races).
Convertir son troupeau caprin en agriculture biologique : A quelles conditions ?
Le projet BioRéférences vise à apporter des réponses à un besoin majeur de références technico-économiques sur les systèmes de production biologiques du Massif Central et, ainsi, à contribuer à laccompagnement et au développement délevages ruminants biologiques viables, vivables et en cohérence avec leur territoire et leurs filières/marchés. Concernant lélevage caprin bio, lAgence BIO recensait, en 2016, dans les 22 départements intégrés en partie ou en totalité dans le Massif Central, 295 exploitations caprines certifiées ou en cours de conversion. Sur la zone du Massif Central, le marché des produits fabriqués à base de lait de chèvre biologique est en plein développement. Ce document est complémentaire à la synthèse des suivis dexploitations caprines réalisés dans le cadre du projet BioRéférences. Après une présentation du contexte de la filière caprine en AB dans le Massif Central, il donne les points-clés de la conversion du troupeau en AB en abordant les questions suivantes : élever des chèvres, valoriser des surfaces pour lalimentation du troupeau, valoriser le lait produit en transformation fromagère fermière, valoriser le lait produit en livraison, optimiser le coût de production.
Le dossier : Ensemble, cultivons nos semences paysannes
Elodie BUTIN, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; Alice MULLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa question des semences paysannes intéresse de plus en plus de producteurs sur le Massif Central et plusieurs dynamiques collectives, parfois ouvertes à dautres acteurs comme des jardiniers, se développent autour de la production, de la multiplication et de la sélection de variétés dites anciennes (non inscrites au Catalogue Officiel). Produire et cultiver ses propres semences (céréales, maïs, prairies ) offre plusieurs avantages : ces semences sont moins coûteuses, les variétés produites sont souvent plus aptes à résister aux aléas climatiques ou aux maladies, les blés anciens ont des qualités organoleptiques souvent très intéressantes et le travail de sélection génère une dynamique sociale riche. Certes, produire ses semences et les sélectionner demande une véritable organisation logistique pour la multiplication, la récolte, le tri, le stockage Mais ce travail de sélection, pratiqué depuis des générations par les producteurs est toujours dactualité pour relever les défis de lagriculture daujourdhui.
Dossier : Micro-Brasserie
Mélodie COMTE, Auteur ; Pierre-Louis BERGER, Auteur ; Véronique GRUBER, AuteurLe nombre de brasseries dans la région AuRA ne cesse de croître. La bière artisanale s'invite aujourd'hui aux tables des grands chefs et dans les caves. L'approvisionnement en matières premières locales fait encore pourtant défaut à la production régionale. Récemment, l'ouverture dans le Puy-de-Dôme de la première malterie d'Auvergne annonce cependant un espoir de territorialisation et de développement d'une filière brassicole auvergnate. Ce dossier présente des témoignages d'acteurs de cette filière. Qu'ils soient brasseurs, cavistes spécialisés, malteurs ou producteurs de houblon, ils participent à ce mouvement : - La micro-brasserie, effet de mode ou filière en devenir ? ; - La bière fait des bulles (Fabien Guillou et Étienne Bertrand, brasseurs à Menat (63)) ; - "La brasserie, ce n'est pas comme élever des chèvres dans le Larzac !" (Dominique Thomas, caviste spécialisé dans la vente de bière, à Clermont-Ferrand (63)) ; - Rencontre avec la première et unique malterie d'Auvergne (Lucile Comptour, fondatrice de la Malterie des Volcans, à Saint-Germain-Lembron (63)) ; - Produire et récolter du houblon à la main (Vincent et Christophe Marconnet, cultivateurs de houblon à Étoile-sur-Rhône (26)) ; - "La Gabale" : une bière artisanale qui exprime des notes de céréales (A la Ferme du Margaric (43), Philippe Lonjon et Maïlys Poinsot complètent leur activité d'éleveurs avec la fabrication d'une bière artisanale à partir de l'orge produite sur leur ferme). Un encart mentionne le rapport réalisé sur la filière brassicole du Massif Central par des étudiants de la Licence professionnelle ABCD (en agriculture biologique).
L'efficience des exploitations d'élevage de ruminants en agriculture biologique du Massif Central : avantage aux spécialisés herbagers
Patrick VEYSSET, Auteur ; M. GAUTIER, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Ce texte, issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2018, présente une étude sur lefficience des exploitations délevage de ruminants en AB du Massif Central. Cette efficience est évaluée par la mise en regard du résultat obtenu (production agricole) et des moyens employés (facteurs de production). Les données technico-économiques, de 2014 et 2015, de 70 fermes du réseau BioRéférences ont été utilisées. Les systèmes spécialisés en production animale et herbagers semblent être les plus efficients, la diversification des cultures semblant limiter lefficience. Ce résultat devra être analysé plus en détail pour mieux connaître et comprendre les conséquences de la mise en cultures dune part de la surface agricole dans des systèmes délevage bio spécialisés.
L'engraissement et la finition des ovins et des bovins biologiques 100% à l'herbe dans les systèmes allaitants français
Le projet BioViandes a été construit dans l'objectif de développer les filières allaitantes en Agriculture Biologique (AB) du Massif Central (MC) en augmentant la capacité d'engraissement et de finition des animaux sur la zone. Comme le contexte de moyenne montagne du MC rend difficile la culture de céréales, le projet vise à développer des systèmes de production maximisant l'utilisation de la ressource herbagère locale afin de maîtriser les coûts de production de ces systèmes. Basée sur des enquêtes auprès d'élevages AB engraissant des ovins ou des bovins uniquement à l'herbe sur le territoire français (hors MC pour découvrir des pratiques hors du territoire), cette étude a mis en évidence trois stratégies de conduite du système d'élevage, malgré une grande diversité au sein des ateliers allaitants visités : une stratégie d'économie par adaptation à l'environnement, une stratégie d'économie par intensification du pâturage ou encore une stratégie d'économie du temps de travail. Pour arriver à une alimentation 100% à l'herbe, divers leviers d'optimisation, de substitution ou de reconception des systèmes dans le temps ont été détaillés et pourront être remobilisés par les agriculteurs du MC afin de lever les verrous qu'ils sont susceptibles de rencontrer, qu'ils soient d'ordres techniques, sociologiques, économiques, à l'échelle de l'exploitation, du territoire ou de la filière.
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2016
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences, issus du suivi du réseau de fermes bovins lait bio sur le Massif Central. Les exploitations se répartissent en quatre grands systèmes selon leur système fourrager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2016 sont présentés pour ces quatre grands systèmes. Le référentiel élevage bovin lait conjoncture 2017 est ensuite présenté (prix du lait, prix des animaux, niveaux de charges opérationnelles et de structure ). Des rendements fourragers sont également donnés en fin de document.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2016
Le projet BioRéférences vise à apporter des réponses à un besoin majeur de références technico-économiques sur les systèmes de production biologiques du Massif Central et, ainsi, à contribuer à laccompagnement et au développement délevages ruminants biologiques viables, vivables et en cohérence avec leur territoire et leurs filières/marchés. Concernant lélevage caprin bio, lAgence BIO recensait, en 2016, dans les 22 départements intégrés en partie ou en totalité dans le Massif Central, 295 exploitations certifiées avec un cheptel caprin. Sur la zone du Massif Central, le marché des produits fabriqués à base de lait de chèvre biologique est en plein développement. Corollaire de cette évolution, la laiterie de La Lémance, la Bergerie de Lozère (groupe Triballat-Noyal) et Val dOrmeze cherchent à développer leur collecte pour satisfaire leurs fabrications actuelles et la demande croissante de leurs clients. Cette synthèse présente les résultats techniques et économiques de la campagne 2016 des 13 exploitations caprines laitières et fromagères suivies dans le cadre du projet BioRéférences. Ces suivis ont été réalisés par les Chambres dagriculture de Corrèze, Drôme, Loire et Lozère, lAssociation de Promotion de l'Agriculture Biologique en Aveyron (APABA), et lassociation Bio Bourgogne. Les 13 exploitations caprines suivies en 2016 se répartissent en deux systèmes distincts : 5 exploitations sont des systèmes livreurs dont la majorité de la production de lait de chèvre est commercialisée à une laiterie ; 8 exploitations sont des systèmes fromagers dont la majorité de la production est transformée à la ferme et commercialisée en circuits courts.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2016
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques de fermes ovines laitières bio du Massif Central. Elles se répartissent en trois groupes en fonction des dates de début de traite (précoce, tardive ou intermédiaire). Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2016 sont présentés pour ces trois groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2016. Ces résultats sont issus du projet BioRéférences porté par le Pôle AB Massif Central.
Identification des freins et leviers à la commercialisation des viandes bovines biologiques du Massif Central en filière longue
Lucie ALLART, Auteur ; Timothée LE GUEN, Auteur ; Justine MEILHEURAT, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2018Depuis le début des années 2000, la consommation de viande diminue (changement de comportement des consommateurs, augmentation des prix...). En revanche, ce n'est pas le cas pour les viandes biologiques, dont la consommation est plutôt à la hausse, de même que pour les autres produits issus de ce mode de production : un tiers des consommateurs déclarent manger de la viande bio. Il en est de même pour la consommation de produits locaux. Cela reflète une réelle demande des consommateurs pour des produits bio et locaux. Sur le Massif Central, terre d'élevage, le développement de filières viandes biologiques est pourtant limité. Dans le cadre du projet BioViandes, piloté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, cette étude exploratoire, réalisée par 4 étudiants de l'ISARA, visait à identifier les freins et leviers possibles pour développer la commercialisation de viande bovine biologique, issue du territoire et engraissée à l'herbe, en circuits longs. Plus de quinze distributeurs, magasins spécialisés bio ou enseignes généralistes, ont été interrogés. Des efforts en matière de communication, pour mieux valoriser ce mode d'élevage et son cahier des charges, semblent nécessaires.
Massif Central : Alt. 1886, une marque pour la viande « herbagère »
François D'ALTEROCHE, Auteur« Alt. 1886, les viandes du Massif » est une marque collective qui a été créée pour valoriser la viande produite dans les systèmes herbagers situés dans lentité géographique du Massif Central (composé de 22 départements). Son nom fait dailleurs référence à laltitude du Puy de Sancy, qui en est le point culminant. Elle a également pour slogan « Prenez de la hauteur sur la viande ». Alt. 1886 a été déposée en septembre 2018 et présentée lors du Sommet de lÉlevage. Elle est à linitiative de lassociation Valomac qui regroupe des producteurs et des transformateurs situés sur ce territoire. Elle regroupe aussi bien des entreprises privées (Puigrenier, Bigard) que des coopératives (Sicarev, Sicaba, Covial). Son objectif est une répartition juste de la valeur ajoutée selon les coûts de production. La plus-value doit en effet se répercuter jusquaux éleveurs afin de soutenir lélevage et plus particulièrement le pâturage (le Massif Central étant la première prairie dEurope). Une enquête auprès de consommateurs est à lorigine du cahier des charges dAlt. 1886, enquête dans laquelle ces derniers ont fait ressortir leur attachement au pâturage, aux paysages et aux fermes familiales. Le créneau des steaks hachés est visé avec pour objectif davoir des produits en rayon début 2019. Dans un premier temps, cette marque concernera uniquement de la viande bovine, mais il nest pas exclu de létendre à la viande ovine par la suite.
Massif central : Un fonds pour soutenir la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSi le Massif Central a longtemps renvoyé l'image d'une zone agricole défavorisée, à cause de nombreux handicaps naturels, il présente à l'inverse de nombreux atouts pour répondre à la demande sociétale actuelle, notamment pour le développement de l'agriculture biologique : agriculture familiale, exploitations de tailles moyennes, diversité des productions, transformation à la ferme, filières de valorisation avec de nombreuses appellations fromagères, etc. C'est sur cette zone quuvre, depuis 1998, le Pôle Bio Massif Central. Cette association gère, chaque année, deux à trois projets de recherche-développement pluriannuels et multi-acteurs pour stimuler les performances des exploitations et filières biologiques du territoire. En 2018, après vingt ans d'existence, le Pôle Bio Massif Central lance un fonds de développement. Il en appelle ainsi aux investisseurs privés pour pouvoir continuer à agir efficacement. Trois priorités de soutien sont ciblées : une bio plus locale, une bio plus durable, et une recherche "boost".
Organisation du travail dans les élevages biologiques du Massif Central
De nombreux freins à la conversion en AB ont été identifiés. Le changement dorganisation du travail en élevage en est un : la crainte dune surcharge de travail est un frein pour que les éleveurs sautent le pas. Le travail intervient dans la cohérence et les performances des exploitations. Ce mémoire de fin d'études, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, cherche à caractériser le travail des éleveurs biologiques du Massif Central dans cinq filières délevage de ruminants : bovin viande, bovin lait, ovin viande, ovin lait et caprin. La méthode Bilan Travail a été adaptée pour caractériser lorganisation du travail des éleveurs, en tenant compte des particularités de l'élevage biologique, et pour recueillir le ressenti des éleveurs sur leur travail. Léchantillon ne permet pas de produire des références consolidées, mais donne des pistes pour leur construction. Lorganisation du travail dans les élevages biologiques enquêtés apparaît ainsi influencée par : le choix des périodes des mises bas, la demande du marché, les périodes de gardiennage, la répartition des tâches, la valorisation de la production et la diversification des activités. Lorganisation du travail dépend aussi de ce que léleveur recherche dans son activité. De manière globale, les éleveurs nexpriment pas une surcharge de travail en agriculture biologique, et prennent plaisir à leur activité. Ils pensent que le travail en agriculture biologique développe des capacités danticipation, dobservation de la nature, dinnovation, et permet plus de partage avec les autres éleveurs. Les éleveurs interrogés se sentent globalement sereins dans leur métier.
Réaliser un mélange d'espèces prairiales adapté à votre parcelle à travers l'utilisation du logiciel Capflor®
Estelle GRESSIER, Auteur ; Caroline AUGUY, Auteur ; Benoit DELMAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2018Les prairies à flore variée (PFV) sont vues de plus en plus comme une des solutions pour répondre aux problématiques de qualité des fourrages, de résistance aux aléas climatiques et de réduction des intrants dans les systèmes fourragers. C'est ainsi que le Pôle AB Massif Central en a fait, dès 2011, le cur de son projet Mélibio. Dans ce cadre, en partenariat avec l'Inra de Toulouse, un outil informatique d'aide à la conception des mélanges prairiaux, Capflor®, a été créé. Destiné à tous les conseillers et prescripteurs ainsi qu'aux éleveurs et formateurs, il permet de préconiser des mélanges d'espèces fourragères en fonction des conditions pédoclimatiques de la parcelle à semer et de la valeur d'usage souhaitée par l'utilisateur (fauche, pâturage, mixte). Capflor® s'appuie sur un modèle couplant agronomie et écologie, et est né de l'hybridation des connaissances entre la science et le monde agricole. De nombreux collectifs d'agriculteurs, bio ou pas, travaillent désormais autour de ce thème et ont mis en place différents mélanges. L'objectif de cette plaquette est d'aider à comprendre les clés de conception d'un tel mélange prairial.
Référentiel cas types lait bio Massif Central : conjoncture 2017
Le suivi pluriannuel de 16 fermes laitières biologiques par le collectif BioRéférences, complété de données du dispositif INOSYS Réseau délevage, a permis lélaboration de 3 cas types qui se veulent illustratifs de la diversité de lélevage laitier bio du Massif Central (contexte pédoclimatique, zones fourragères, mode de conduite...). Construits à partir dobservations concrètes en fermes, ces systèmes de production fournissent des références et des objectifs accessibles. Dune part, ils donnent des repères aux éleveurs et aux techniciens pour piloter les exploitations ou établir des projets. Dautre part, ces systèmes modélisés et optimisés sont disponibles pour tous travaux de prospective sur lélevage laitier aux échelons départemental et national. Les résultats conjoncturels sont établis à système technique constant en intégrant les évolutions économiques des prix des matières premières, des charges et des produits. Les prix de vente des animaux et du lait sont actualisés à partir des données commerciales, de laiteries, et à dire dexperts (de nombreux éléments dactualisation sont publiés dans le référentiel élevage).
Référentiel élevage bovin lait bio : conjoncture 2017
Ce référentiel bovin lait est une compilation de données (prix du lait, prix des animaux, aides, prix des approvisionnements, rendements fourragers ) établie à partir du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences du Pôle AB Massif Central, d'un travail denquêtes, de données commerciales issues dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Le but essentiel est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Résultats de létude sur lorganisation du travail dans les élevages biologiques du Massif Central
Dans le cadre du projet BioRéférences (projet coordonné par le Pôle Bio Massif Central et qui a pour objectif détablir des références technico-économiques sur les élevages biologiques de ruminants de ce territoire), une étude a été réalisée sur lorganisation du travail dans ces élevages. Pour cela, des enquêtes ont été menées en 2017 sur des élevages avec différentes productions : bovins (lait et viande), ovins (lait et viande) et caprins. Pour évaluer le temps de travail, la méthode « Bilan Travail » a été utilisée et a permis de segmenter le travail dastreinte et le travail de saison. Globalement, cinq logiques dorganisation ont pu être identifiées, allant des éleveurs autonomes avec une charge de travail élevée, aux éleveurs qui prennent un certain nombre de congés. Les choix dorganisation sont souvent la traduction de la vision que léleveur a de son métier et de limportance quil accorde à ses objectifs personnels. Par ailleurs, selon ces éleveurs, le fait de travailler en bio apporte plusieurs avantages : moins de stress, un sentiment de reprise en main du système, le développement des capacités danticipation, dinnovation, dobservation de lenvironnement .
Viandes de ruminants biologiques : Freins et leviers à la commercialisation en filière longue : Diaporama de synthèse des résultats clés
Elisa MOLLIEX, Auteur ; Lucie ALLART, Auteur ; Timothée LE GUEN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2018Ce diaporama présente les résultats dun projet étudiant mené, en 2018, par des élèves ingénieurs agronomes de lIsara, dans le cadre du projet BioViandes (tranche 1). Ce groupe détudiants a travaillé sur les freins et les leviers à la commercialisation, en filière longue, de la viande bovine et ovine biologique produite à lherbe sur le Massif central. Pour cela, ces étudiants sont allés enquêter des magasins spécialisés (magasins bio) et des magasins généralistes, de taille moyenne, dans différentes villes (Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay, Clermont-Ferrand, Lyon et en Haute-Savoie). Les magasins généralistes vendent la viande en libre-service et dans un rayon traditionnel, tandis que les magasins spécialisés ont une offre uniquement en libre-service. La viande bio produite à lherbe du Massif central a, globalement, une image positive auprès des consommateurs, même si elle est peu connue et quun besoin en communication se fait ressentir. Suite à cette enquête, quelques recommandations pour faciliter la commercialisation en filière longue de la viande bio produite à lherbe sur le Massif central ont pu être formulées : créer un cahier des charges solide et cohérent ; définir les caractéristiques du produit et ses variations ; communiquer auprès des distributeurs ; communiquer auprès des consommateurs.
Les 16 exploitations suivies dans le cadre du projet BioRéférences Massif Central
Cette fiche présente les résultats technico-économiques, durant la campagne 2015, de fermes biologiques en bovins viande basées dans le Massif Central. Ces données ont été collectées grâce au suivi de 16 exploitations, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour analyser leurs résultats, ces fermes ont été classées en trois grands groupes selon leur système de production : le groupe « veaux sous la mère » (4 fermes), le groupe « mixte » (4 fermes) et le groupe « bufs » (6 fermes). Au sein de ces groupes, trois circuits de commercialisation différents sont utilisés : les animaux sont, soit commercialisés via des circuits conventionnels (broutards), soit via une OP (organisation de producteurs), soit en vente directe. Afin dillustrer limpact de ces différentes stratégies sur la marge dégagée par léleveur, un premier graphique présente le prix du kilo vendu au regard de la marge brute et du circuit de distribution. Un autre graphique met en évidence la grande disparité des revenus disponibles de ces différentes fermes en fonction de leurs choix stratégiques (type de production et stratégie de commercialisation). Enfin, le coût de production moyen de chacun des 3 groupes de fermes est détaillé. Cette fiche illustre le fait que plusieurs stratégies délevage et de commercialisation peuvent conduire à une rémunération identique.
ADMM - 4 avril 2017 - journée d'échange sur agriculture économe et autonome sur le Massif Central
CIVAM, Auteur ; ADMM, Auteur | PARIS (18-20 Rue Claude Tillier, 75 012, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2017Une journée déchange sur lagriculture économe et autonome sur le Massif Central a été organisée par le réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM). Les interventions sont visualisables au travers de 18 vidéos indépendantes. Elles démarrent par lintroduction de Cédric Deguillaume, agriculteur référent du projet ADMM, et de Xavier Coquil (INRA), enrichies par une intervention du CGET du Massif Central. Lore Blondel présente ensuite le projet ADMM « Identifier, accompagner et encourager ladoption des pratiques économes et autonomes pour des fermes productrices de valeur ajoutée sur le Massif Central » dont elle est la coordinatrice. Didier Gomes, animateur Civam, explique ce quest un système de production économe et autonome, avant que deux producteurs ne témoignent : Jean-Michel Favier, éleveur de bovins allaitants à Carlencas (34), et Christian Galtier, éleveur ovin en sud Aveyron. Pauline Garcia, installée dans le Cantal et spécialiste du comportement pour chevaux et vaches partage la table ronde « santé animale » avec Gilles Grosmond, vétérinaire. Dans la 9e vidéo, Maxime Vial, animateur Civam, reprend une étude sur le changement climatique sur le Massif Central, puis deux agriculteurs exposent ladaptation de leurs fermes au changement climatique. Le sujet de l'engraissement à l'herbe et de la qualité de la viande est illustré par un témoignage (Felix Dessu, éleveur de bovins Limousin) et une intervention de chercheuse (Brigitte Picard, INRA). Pour terminer, le lien entre l'ADMM et l'enseignement agricole est illustré par 2 témoignages denseignants de lycées et celui dune agricultrice. Au final, Cédric Deguillaume et Xavier Coquil apportent chacun leur conclusion sur cette journée.
L'agriculture bio source de nombreux projets
Mélodie COMTE, AuteurEn 2016, l'association Pôle AB Massif Central a porté plusieurs projets, dont 2 à l'échelle Massif Central : Mélibio (sur l'autonomie alimentaire des élevages biologiques en zone de massif dans un contexte climatique instable) et BioRéférences (sur la recherche de références technico-économiques). Au cours de son Assemblée Générale du 11 mai dernier, le Pôle AB Massif Central et ses membres se sont questionnés sur l'avenir de la bio dans les territoires. Pour les années qui viennent, l'INRA relève l'enjeu central qui vise à conserver l'atout de la ressource fourragère en Massif Central, mais aussi des enjeux autour des filières viande et autour du changement d'échelle de la bio. Une série d'interrogations ont été formulées, telles quels : types de systèmes de production et de fermes en AB ?, quels modes de commercialisation et de valorisation ? La capacité des acteurs à s'organiser collectivement sur le territoire et l'engagement des pouvoirs publics ont été présentés comme des conditions de réussite face aux nouvelles opportunités.
AP3C - Adaptation des pratiques culturales au changement climatique - Compte-rendu d'étape - juillet 2017
Olivier TOURAND, Auteur ; Marie TISSOT, Auteur ; Vincent CAILLIEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | AUBIÈRE (Chambre Régionale dagriculture dAuvergne, 9 Allée Pierre de Fermat, 63 170, FRANCE) : SIDAM | 2017Né en 2015 de la volonté des acteurs du monde agricole de pouvoir mieux anticiper les évolutions du climat, le projet AP3C, porté par le SIDAM, a vocation à acquérir des informations localisées pour permettre une analyse plus fine des impacts du changement climatique sur les systèmes agricoles du Massif Central. Ainsi, les objectifs du projet sont : - de caractériser les scénarios d'évolution des systèmes d'exploitation ; - d'adapter les outils de conseil au changement climatique ; - de sensibiliser les acteurs du monde agricole. Dans ce compte-rendu d'étape, les premiers résultats du projet sont présentés. L'étude de paramètres météorologiques collectés sur des dizaines de stations météo sur l'ensemble du Massif, croisés avec des facteurs agronomiques, a notamment permis la construction d'indicateurs agro-climatiques et leur projection à l'horizon 2050. Ces indicateurs concernent la pousse de l'herbe, les céréales, le maïs, la vigne, ainsi que les dates de dernière gelée de printemps et de première gelée d'automne (utilisables pour tous types de cultures).
Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : Résultats des campagnes 2014 et 2015
Cette synthèse présente les premiers résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes ovins viande bio sur le Massif Central. Les résultats structurels, techniques et économiques des campagnes 2014 et 2015 sont présentés. Une comparaison est faite avec les systèmes conventionnels et les composantes de la marge brute par brebis ou du résultat courant sont détaillées.
Bien-être animal et usage des médecines douces
Aline MOREL, AuteurDes paysans du réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM) sintéressent à la thématique du bien-être animal et des soins alternatifs. De nombreux enjeux sont concernés par ces pratiques : meilleure santé des animaux, autonomie, réduction des charges Cet article a été rédigé à loccasion de la création dun groupe de travail dont le but est de mutualiser des expériences déleveurs et de construire des actions communes, comme la création dun recueil de pratiques. Il présente les pratiques dEstelle Sivault, éleveuse de chèvres dans le Puy-de-Dôme, et de Lynda Bouet, éleveuse de brebis en bio en Ardèche, et le point de vue de Gilles Grosmond, vétérinaire.
Caprins fromagers et laitiers en bio
Le collectif BioRéférences a analysé les systèmes de production, ainsi que les résultats technico-économiques d'élevages caprins biologiques du Massif Central. Ces élevages sont classés en deux groupes : les « fromagers » qui regroupent les élevages qui transforment leur lait, et les « livreurs » qui réunissent les élevages qui ne transforment pas leur lait et le vendent à des collecteurs. Pour chacun de ces groupes, ce diaporama présente : des indicateurs techniques, des résultats technico-économiques (campagne 2015), des indicateurs sur l'autonomie fourragère des élevages, le détail de leurs charges opérationnelles, ainsi que de leurs coûts de production. Cette présentation a été réalisée dans le cadre des conférences BioThémas (édition 2017), sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
Cinq scénarios pour la viande de ruminant du Massif central
Damien HARDY, AuteurLInra, accompagné dun collectif dexperts, a réalisé une étude prospective sur les filières de viande bovine et ovine du Massif Central à l'horizon 2050, permettant dimaginer cinq scénarios contrastés (Excellence, Libéralisation, Agroécologie, Partenariat, Géopolitique). Au cur de cette étude, la diminution de la consommation de viande. Parmi les différents scénarios, 3 voient une diminution, 1 une stabilité (scénario géopolitique) et le dernier une augmentation de lélevage ovin du Massif Central (Agroécologie). Limpact pour lenvironnement est également contrasté avec un impact positif pour lenvironnement pour le scénario Agroécologie, des impacts positifs ou stables pour les scénarios Excellence, Partenariat et Géopolitique, et un impact négatif sur le paysage pour le scénario Libéralisation.
Le dossier : La finition au pâturage, une mode ou une pratique d'avenir ?
Lucie DELORME, Auteur ; Denis ALAMOME, AuteurCertains éleveurs bovins et ovins du réseau Agriculture durable de moyenne montagne (ADMM) ont fait le choix d'engraisser leurs animaux à l'herbe. Ce dossier revient sur cette pratique. La finition à l'herbe présente un avantage économique non négligeable sur la finition à l'auge, avec des coûts environ cinq fois inférieurs pour des performances proches (poids de carcasse et durée de finition). L'impact sur la qualité de la viande, sensorielle et nutritionnelle, a aussi été étudié. La viande des animaux finis à l'herbe présenterait de plus fortes teneurs en composés d'intérêt nutritionnel pour l'homme (acides gras polyinsaturés, meilleur rapport oméga 6/oméga 3). La réussite de cette pratique passe par une bonne gestion de la ressource herbagère, au pâturage notamment, et des lots d'animaux, comme en témoignent deux éleveurs en agriculture biologique (bovins dans le Puy-de-Dôme et ovins en Haute-Vienne).
Dossier : Des races rustiques pour les massifs
Damien HARDY, Auteur ; François TAHON, AuteurLe Massif Central compte six races ovines rustiques, bien adaptées aux conditions difficiles de cette zone géographique : la Noire du Velay, la Limousine, la Blanche du Massif Central, la Bizet, la Grivette, et la Rava. Regroupées dans l'organisme de sélection ROM Sélection, toutes font preuve d'une grande capacité d'adaptation face à une disponibilité des ressources relativement variable sur une campagne (étés secs, hivers rigoureux...), et de qualités maternelles intéressantes, avec des agneaux qui naissent petits mais grossissent vite. Par ailleurs, leur désaisonnement est relativement aisé. Dans ce dossier, leurs atouts en termes de rusticité et de performances sont mis en avant et illustrés par les témoignages d'éleveurs : Pierre et Wendy Pirson, qui élèvent des Noires du Velay en agriculture biologique, dans les Ardennes belges, et le Gaec du Roure, qui élève des Blanches du Massif Central sur le Causse en Lozère.
Elevages de ruminants en agriculture biologique dans le Massif central : Analyse de la cohérence des systèmes de production
Ce mémoire de fin détudes dAgrocampus Ouest a été réalisé dans le cadre dun stage à lINRA de Theix au sein du projet BioRéférences piloté par le Pôle AB Massif Central. La cohérence dun système de production est souvent citée comme une clé de la durabilité dune exploitation agricole, notamment en agriculture biologique. Il nexiste cependant aucune définition claire de la cohérence ni dindicateur pour lévaluer. Lobjectif de cette étude est dappréhender la cohérence des systèmes délevage de ruminants en agriculture biologique dans le Massif Central pour en comprendre les déterminants. On peut dire dun système dexploitation quil est cohérent sil permet de combiner au mieux les facteurs de production et les objectifs des exploitants, afin dobtenir des performances suffisamment bonnes et stables dans le temps. Cette définition se rapproche de lefficience, indicateur choisi ici pour appréhender la cohérence. A partir des données structurelles, organisationnelles, techniques et économiques de 71 exploitations délevage de ruminants du réseau BioRéférences sur 2 années (2014 et 2015), des analyses multivariées ont permis de montrer que les exploitations les plus efficientes sont spécialisées et herbagères, autosuffisantes en fourrage et économes en intrants. Les élevages les moins susceptibles dêtre efficients sont des structures avec un atelier de cultures diversifiées qui sont consommatrices dintrants avec une forte productivité de la main doeuvre. La cohérence globale de ces systèmes a été appréciée en confrontant ces résultats avec les objectifs des exploitants. Une analyse de lefficience à moyen terme pourrait être réalisée pour consolider les déterminants trouvés. Pour cela, il serait indispensable de créer des indices de prix des produits biologiques.
Elevages ruminants biologiques : Stratégies et leviers face aux changements climatiques
Loïc MADELINE, Auteur ; Aloïse CELERIER, Auteur ; Vincent THENARD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2017Dans le cadre des programmes de recherche Optialibio et Mélibio, la vulnérabilité des systèmes d'élevage aux aléas climatiques et les stratégies mises en place par les éleveurs pour y faire face ont été étudiées. Dans Optialibio, cela a été réalisé au travers de l'étude d'un échantillon de plus de 380 élevages bovins (261 laitiers et 120 allaitants). Les déterminants de l'autonomie alimentaire pour ces élevages ont pu être identifiés (chargement apparent, diversité de l'assolement, etc.). Dans le projet Mélibio, trois cas concrets ont été virtuellement mis à l'épreuve d'aléas climatiques grâce à l'outil Rami fourrager®. Trois zones géographiques différentes étaient concernées : le Haut Limousin de Corrèze, les Causses de l'Aveyron, et les Coteaux du Tarn. Ce diaporama a été réalisé dans le cadre des conférences BioThémas sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage 2017.
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologiqueLes exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2015
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes bovins lait bio sur le Massif Central. Les exploitations se répartissent en quatre grands systèmes selon leur système fourrager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2015 sont présentés pour ces quatre grands systèmes.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2015
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2015 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2015.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2015 : Résultats campagne 2015
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques de fermes ovines laitières bio du Massif Central. Elles se répartissent en trois groupes en fonction des dates de début de traite (précoce, tardive ou intermédiaire). Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2015 sont présentés pour ces trois groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2015. Ces résultats sont issus du projet BioRéférences.
Filière lait de vache : Résultats du réseau de fermes Massif Central, campagne 2015
Ce diaporama a été présenté à loccasion dun séminaire organisé le 6 avril 2017, dans le cadre du projet BioRéférences. Il détaille les résultats techniques et économiques (campagne 2015) dun réseau de 23 fermes bovines laitières bio, suivies au sein de ce projet. Ces fermes sont toutes situées dans le Massif Central, mais elles reposent sur des systèmes différents. Elles ont été classées en quatre grands groupes qui se différencient pour la gestion de leur système fourrager : les systèmes exclusivement herbagers ; les systèmes quasi-exclusivement herbagers ; les systèmes herbe-maïs ; les systèmes maïs-herbe (dans ce groupe, le maïs représente une part plus importante de la SFP que dans le groupe « herbe-maïs »). Ce diaporama présente les résultats techniques et économiques de ces quatre groupes. Il propose également, pour lensemble de ces fermes, le coût de production moyen. Toutes ces données sont ensuite comparées à celles d'élevages laitiers conventionnels. Globalement, les résultats techniques et économiques des fermes suivies sont bons, notamment grâce à un prix du lait élevé et constant, ainsi quà des coûts alimentaires maîtrisés. Néanmoins, des écarts importants entre systèmes, mais surtout intra-système, sont observés en fonction de la maîtrise de l'éleveur et de certains choix stratégiques.
Filière ovine laitière : Résultats du réseau de fermes Massif Central, campagnes 2014 & 2015
Ce diaporama présente des repères technico-économiques sur des élevages ovins lait biologiques du Massif Central. Il sappuie, pour cela, sur des références acquises en 2014 et 2015, auprès de douze exploitations aux profils très variés, dans le cadre du projet BioRéférences. Ces exploitations sont majoritairement localisées en zone de Causses (7 fermes), sur le Lévézou (4 fermes) et dans le Ségala (1 ferme) principalement dans le département de l'Aveyron (seuls 2 sont en Lozère). Elles sont spécialisées en ovins lait, sauf deux dentre elles qui ont également un atelier bovins allaitant. Globalement, ces élevages présentent une autonomie alimentaire, en moyenne, de 79 % (57 90 %). Leurs résultats techniques sont très satisfaisants. En revanche, leurs résultats économiques sont très variables selon les fermes. Cette présentation détaille également, à léchelle du groupe, les coûts de production, le prix de revient et la rémunération du travail. Cette présentation a été réalisée dans le cadre des conférences BioThémas (édition 2017) sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
Massif Central : Imaginer la bio du futur
Sophie VALLEIX, AuteurLe 11 mai 2017, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central a organisé une conférence sur "l'agriculture bio, un atout pour le développement des territoires du Massif Central". A cette occasion, Marc Benoit, chercheur à l'Inra de Clermont et co-animateur du Ciab de l'Inra, a apporté son éclairage sur les possibles opportunités et adaptations dans le cadre d'une transition de ces territoires vers plus de bio. Si des transferts de savoirs sont amenés à se développer entre agriculteurs bio, anciens et nouveaux, de tels échanges doivent aussi se maintenir entre les différents types de production. Le chercheur a abordé la problématique de la fertilisation, notamment à l'échelle du territoire, avec des besoins spécifiques en agriculture biologique. Par ailleurs, Marc Benoit interroge sur la place des prairies et de l'élevage, qu'il pourrait être nécessaire de développer dans les zones de grandes cultures. Globalement, pour un développement durable de l'agriculture biologique, il convient d'anticiper celui-ci, ainsi que ses conséquences, et de gérer au mieux les antagonismes. En encart, Michel Lherm, également chercheur à l'Inra de Clermont, présente les cinq scénarios issus de l'étude prospective à l'horizon 2050 sur le développement des filières viande de ruminants à l'échelle du Massif Central.
Le milieu biophysique dans la production de références technico-économiques sur les élevages ruminants bio
Noëlle GUIX, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; Véronique GENEVOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2017Dans le cadre du projet BioRéférences (2015-2020), porté par le collectif du même nom, une étude a été réalisée par VetAgro Sup sur la prise en compte du milieu biophysique (contextes pédoclimatique, topographique ) dans la production de références technico-économiques pour les élevages bio. Si les caractéristiques de lenvironnement de lexploitation sont généralement prises en compte de manière informelle, les outils actuellement à disposition des acteurs de terrain ne les intègrent pas ou trop peu. Ainsi, un arbre de classification visant à caractériser chaque parcelle a été construit à partir de quatre indicateurs : laltitude, la pente, la géologie et le sol. Il devrait permettre de mieux contextualiser les références technico-économiques, mais aussi de donner une indication dusage de la parcelle concernée (fauche, pâture, culture ). Le travail réalisé et décrit dans ce document va être approfondi en 2018 afin de valider cet outil pour lensemble des milieux biophysiques présents sur le Massif Central.
Optialibio La Gazette N° 5 - Mars 2017
Loïc MADELINE, Auteur ; Morgane COTY, Auteur ; Elisa DUBOIS, AuteurRéalisé dans le cadre du projet Optialibio, qui porte sur lautonomie et la résistance aux aléas climatiques des élevages bovins biologiques, ce numéro présente lanalyse des déterminants de lautonomie dans ces élevages, à léchelle nationale, avec un focus sur les régions Massif Central et Grand Ouest sur les années étudiées. En bovin lait, dans le Massif Central, la diversité dassolement et la surface en SAU favorisent lautonomie, tandis que, dans le Grand Ouest, ce sont d'abord la précocité et lhumidité de printemps. Dans les deux régions, la quantité de concentrés par UGB influence négativement lautonomie des élevages. En bovin viande, dans le Massif Central, trois déterminants influencent négativement lautonomie : la production de viande par SAU, les concentrés par UGB et la STH. Dans le Grand Ouest, en plus des concentrés, ce sont les précipitations au printemps et le pourcentage de maïs dans la SFP qui réduisent lautonomie. Globalement, la surface toujours en herbe est, dans ce projet, en lien avec une meilleure efficacité économique.
Rapport annuel 2016 Pôle AB Massif Central
Le rapport dactivité 2016 du Pôle Agriculture Biologique Massif Central, paru à loccasion de lAssemblée Générale du 11 mai 2017, est loccasion de revenir sur les 4 projets portés par la structure (Mélibio et BioRéférences à léchelle Massif Central, BioVIA et Biovergne à léchelle auvergnate), sur les 3 projets nationaux où le Pôle AB MC est partenaire (Optialibio, Abile, Résilait) et sur les autres projets déposés. Les actions de communication et de valorisation sont ensuite développées, dont les BioThémas du Sommet de lÉlevage.
Références technico-économiques en élevage ovin viande bio : Quelques repères
Ce diaporama présente des repères technico-économiques sur des élevages ovins viande biologiques du Massif Central. Les références technico-économiques présentées ont été acquises dans le cadre du projet BioRéférences. Les exploitations suivies dans le cadre de ce projet ont été classées en deux groupes : les élevages basés dans des zones herbagères et ceux basés dans des zones rustiques. Les résultats de ces deux groupes ont été comparés à ceux de leurs homologues conventionnels (également classés en zone herbagère ou en zone rustique) en utilisant des données acquises via le réseau INRA. Globalement, en zone herbagère, le revenu moyen des élevages bio est équivalent à celui des élevages conventionnels, notamment grâce aux économies de charges dalimentation. En zone rustique, le niveau de revenu peut être équivalent en bio et en conventionnel, sous réserve que le troupeau soit conduit de façon très économe en concentrés, et donc en valorisant au mieux la surface fourragère aux moments où les besoins du troupeau sont maximums (fin de gestation, lactation, engraissement des agneaux). Cette présentation a été réalisée dans le cadre des conférences BioThémas (édition 2017) sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
Référentiel élevage bovin lait bio, conjoncture 2016
Ce référentiel est une compilation de données (prix du lait, prix des animaux, aides, prix des approvisionnements, rendements fourragers ) établie à partir du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences du Pôle AB Massif Central, de travail denquêtes, de données commerciales issues dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Le but essentiel est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Les systèmes d'élevage ruminants diversifiés en agriculture biologique dans le Massif Central : Quelles spécificités ?
Sylvie COURNUT, Auteur ; Aurélie BUTEAU, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2017Dans le cadre du projet BioRéférences (2015-2020), porté par le collectif du même nom, une étude a été réalisée par VetAgro Sup et le Pôle Agriculture Biologique Massif Central sur les systèmes d'élevage ruminants diversifiés bio du Massif Central. Lobjectif était de mieux connaître et comprendre le fonctionnement de tels systèmes afin de développer des méthodes de production de références adaptées. Dans le Massif Central, 20 % des exploitations bio sont des élevages diversifiés. Dix de ces éleveurs ont été enquêtés. Ils ont mis en avant trois aspects particulièrement importants pour eux : le travail, la vente directe et les interactions entre ateliers. Grâce à cette action, une méthodologie de production de références prenant mieux en compte ces spécificités devrait être développée ultérieurement.
Témoignage de Laurent Bernard, éleveur de chèvres en Creuse qui fête ses 20 ans en AB
Noëllie LEBEAU, AuteurA Flayat, dans le sud de la Creuse, Laurent Bernard élève une soixantaine de chèvres laitières et quelques vaches pour la production de viande. En AB depuis 20 ans, son exploitation est, depuis 3 ans, suivie par la Chambre d'Agriculture de la Corrèze, dans le cadre du projet BioRéférences porté par le Pôle AB Massif Central. Après une description de la conduite d'élevage et des activités de transformation, les résultats technico-économiques obtenus sur la ferme de Laurent Bernard sont présentés, ainsi que ceux obtenus (moyenne) par le groupe des 8 exploitations caprines suivies dans le cadre de BioRéférences (chiffres 2014).
ABioDoc : S'informer et valoriser en agriculture biologique
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurDans le cadre du projet BioVIA (favoriser la gestion des connaissances en AB en Auvergne-Rhône-Alpes), une rencontre entre ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, le Pôle AB Massif Central et les représentants de sept établissements d'enseignement agricole du Massif Central a eu lieu, le 9 mars 2016, au CFPPA Olivier de Serres (07). Elle avait d'abord pour objectif de former les participants à la connaissance et à l'utilisation de la Biobase, la plus importante base de données francophone spécialisée en AB et gérée par ABioDoc. Sophie Valleix, la responsable du centre de ressources, a expliqué le fonctionnement de l'outil et invité les participants à s'entraîner sur des cas pratiques de recherches documentaires. Myriam Vallas, responsable du Pôle AB Massif Central, a ensuite abordé la question de la valorisation des ressources et présenté les résultats du projet Valomieux, porté par l'ITAB, qui a vocation à fournir des éléments méthodologiques liés à la valorisation des connaissances en AB, en particulier dans les établissements d'enseignement agricole.
Autonomie alimentaire et adaptations des exploitations bovines biologiques aux aléas climatiques
Dans le cadre du projet Casdar OptiAliBio (2014-2018), porté par l'Institut de lÉlevage, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a enquêté 29 éleveurs bio du Massif Central, 12 en bovins lait et 17 en bovins viande, afin : - d'analyser les déterminants de l'autonomie alimentaire des élevages bovins biologiques ; - d'évaluer leur résistance aux aléas climatiques ; - d'identifier les stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs. Deux grands types de pratiques sont mis en place par les éleveurs pour optimiser leur autonomie alimentaire : - l'augmentation des ressources en fourrages et concentrés ; - la diminution ou l'ajustement des besoins des animaux. Ces leviers peuvent être actionnés, soit en réaction à un aléa en cours, soit par anticipation d'un éventuel aléa à venir. Ce projet étudiant a été co-encadré par l'Inra et l'Institut de l'Élevage.
Dossier : Cinq scénarios pour le Massif Central à lhorizon 2050
François D'ALTEROCHE, AuteurA la demande du Commissariat Général à lÉgalité des Territoires, lINRA a mené une étude prospective sur de possibles évolutions pour lélevage sur le Massif Central (MC) à lhorizon 2050. Ce dossier présente les cinq scénarios volontairement contrastés issus de ce travail et leurs impacts en termes de tonnages, doccupation du territoire ou encore demplois. Ces scénarios ont été construits en tenant compte en particulier de la consommation de viande et du changement climatique. Le scénario 1, dit dexcellence, envisage une baisse de 60 % de la consommation de viande. Dans ce contexte, les acteurs du MC sappuient sur limage de marque dune production à lherbe. Dans le scénario 2, caractérisé par une baisse de 30 % de la consommation de viande et la poursuite de la libéralisation, la tendance va vers la production de viande maigre, au coût le plus bas, avec un fort agrandissement des exploitations. Le scénario Agroécologie sappuie aussi sur une baisse de 30 % de la consommation de viande mais avec une demande des consommateurs pour une viande produite avec plus de naturalité. Lherbe et lAB ont une place importante et ce scénario est celui qui montre le meilleur impact en termes demplois. Le scénario dit partenariat, avec une baisse de 5% de la consommation de viande, est basé sur une volonté forte des régions dagir, en concertation, pour le développement dun partenariat équitable entre les maillons des filières. Enfin, le scénario « géopolitique » sappuie sur lhypothèse dun fort impact de la demande en viande de certains pays mais une baisse de 30 % en Europe : la production de viande sur le MC est dominée par le maigre au prix le plus bas, pour lexportation, avec engraissement hors du territoire et, globalement, des impacts économiques négatifs. Ces scénarios contrastés, mais tous plausibles, sont avant tout des outils pour permettre aux acteurs des filières et aux décideurs de sinterroger et danticiper face à des avenirs possibles.
Le dossier : Penser son herbe pour plus de revenu et moins de travail
Caroline DOS SANTOS, Auteur ; Antoine TEURNIER, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; ET AL., AuteurLes paysans du Civam ADAPA en Limousin estiment que ladoption du pâturage tournant leur a permis de réaliser un gain économique et de temps (moins dheures de tracteur, diminution des concentrés et des fourrages secs ). Pour pratiquer ce type de pâturage, il est important de connaître la physiologie de lherbe. En effet, sur une année, la plante accumule plusieurs fois des réserves dans ses racines et à la base de ses tiges qui lui permettent de repousser ensuite après chaque coupe, avec toutefois des vitesses de croissance différentes au cours de lannée et selon les conditions climatiques. Deux principes élémentaires sous-tendent loptimisation du pâturage : des temps de séjour courts (pour éviter que lherbe soit broutée plusieurs fois de suite) et des temps de repos longs (pour reconstituer les réserves). Des outils permettent daméliorer la gestion des prairies : la hauteur dherbe et la somme des températures pour faire pâturer au moment opportun, ainsi que la construction du parcellaire avec lidentification de surfaces uniquement pâturées (une méthode de calcul et de découpage de cette surface de base est proposée) et de surfaces pâturées et fauchées. Trois témoignages déleveurs complètent ces propos : Sylvie Jouve, éleveuse de vaches Aubrac bio dans le Cantal ; Christian Galtier, éleveur laitier bio en Aveyron qui implante des prairies à flore variée ; et Jacques Gauvreau, en Corrèze, qui sest mis à engraisser ses vaches à lherbe.
Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
Etude prospective des filières viande de ruminants du Massif Central, horizon 2050 : Cinq scénarios pour mieux anticiper et sadapter
Antoine CERLES, Auteur ; Xavier POUX, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2016Cette étude prospective décrit cinq scénarios contrastés de différents futurs envisageables pour les filières viande de ruminants du Massif Central à lhorizon 2050. Lobjectif étant daider les acteurs à anticiper les (possibles) évolutions et à sy adapter. Elle fait ainsi écho à diverses problématiques : risques liés à la baisse de la consommation individuelle de viande, au changement climatique, au problème de renouvellement des générations et à la part importante des aides dans le revenu des agriculteurs. Les cinq scénarios ont été construits dans une démarche de recherche participative et avec laide des divers acteurs impliqués dans les filières viande de ruminants de ce massif. Chaque scénario illustre des logiques de fonctionnement cohérentes en se basant sur des utilisations du territoire fortement différentes. Leurs conséquences sur la production, lemploi, le bilan environnemental ont été quantifiées par des indicateurs via une démarche alliant expertise, analyse bibliographique et modélisation. La gestion adaptée et raisonnée des prairies et la garantie de la qualité des produits carnés sont des points incontournables dans tous les scénarios. La baisse plus ou moins forte de la consommation de viande peut nécessiter ladaptation des productions à dautres débouchés, tels que lexport. Lanalyse transversale de ces résultats montre également que des opportunités sont envisageables pour lavenir et que de nouveaux collectifs dacteurs peuvent participer à les faire émerger.
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2014 : Résultats campagne 2014
Cette synthèse présente les premiers résultats du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, issus du suivi de fermes bovins lait bio sur le Massif Central. Les exploitations se répartissent en quatre grands systèmes selon leur système fourrager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2014 sont présentés pour ces quatre grands systèmes.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2014
Cette synthèse présente les premiers résultats du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, issus du suivi de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2014 sont présentés pour ces deux groupes.
Les exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2014
Cette synthèse présente les premiers résultats du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, issus du suivi de fermes ovins viande bio sur le Massif Central. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2014 sont présentés. Une comparaison est faite avec les systèmes conventionnels, et les composantes de la marge brute par brebis ou du résultat courant sont détaillées.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2014 : Résultats campagne 2014
Emmanuel MORIN, Auteur ; Olivier PATOUT, Auteur ; Thierry TAURIGNAN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2016Dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, un réseau de 12 fermes en ovins lait bio a été suivi sur le Massif Central. Ces fermes se répartissent en trois groupes selon leur période de traite. Les principaux résultats issus de ce réseau sont présentés pour la campagne 2014 : structure des exploitations, résultats technico-économiques de latelier ovin lait, résultats dexploitation et coûts de production.
Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2014
Cette synthèse donne les résultats techniques et économiques de la campagne 2014 des 16 exploitations en bovins viande bio suivies dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central. Sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovin viande, les résultats économiques de l'exploitation, les coûts de production de l'atelier bovin viande.
La formation apicole à Bonnefont et au sein du Massif Central
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement et d'un stage à l'EPLEFPA de Brioude-Bonnefont, à Fontannes (43), sur les besoins en formation pour l'apiculture. Après une présentation du contexte actuel et des enjeux de l'apiculture, ce travail décrit les deux actions phares qui ont structuré le stage : - La mise en place d'un rucher école sur le site de Bonnefont, en partenariat avec l'ADAA (Association de Développement de lApiculture en Auvergne) et avec le soutien du Conseil régional d'Auvergne ; - L'étude d'opportunité concernant les besoins en formations apicoles, en lien avec les CFPPA du Massif Central. Un important travail de recensement et d'enquêtes auprès des CFPPA concernés a été réalisé. Il a permis d'identifier des besoins en formation et des thématiques à fort enjeu, comme la lutte contre le varroa ou la sélection des abeilles. Sont également présentées des expérimentations en matière de méthodes alternatives de soin. Au terme de l'étude, des préconisations et pistes d'amélioration sont formulées, visant notamment à mieux structurer et organiser l'offre de formation en apiculture (formations longues, courtes, diplômantes...), à l'échelle régionale, puis à l'échelle du Massif Central.
Le milieu biophysique dans la production de références technico-économiques au sein des élevages ruminants biologiques du Massif Central à léchelle de lexploitation agricole : intérêts et méthodes dacquisition
Ce mémoire de fin détudes dIngénieur de lInstitut Supérieur des Sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage a été soutenu à Agrocampus Ouest, à Rennes, le 15 septembre 2016, et a été réalisé au cours d'un stage effectué à VetAgro Sup, dans le cadre du projet BioRéférences piloté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central. Pour la production de références technico-économiques, il semble important de prendre en compte le milieu naturel biophysique car il influence certains choix de lexploitation, ainsi que son fonctionnement. A léchelle de lexploitation agricole et pour une résolution parcellaire, il ny a pas de réelle méthode de caractérisation du milieu biophysique qui soit utilisable facilement, rapidement et à moindre coût. Létude présentée ici vise donc à mettre au point un outil de caractérisation du milieu biophysique des exploitations agricoles en sappuyant sur lexemple de la production d'ovins allaitants biologiques du réseau de fermes du projet BioRéférences sur le Massif Central. La démarche mise en place a consisté à sélectionner des indicateurs du milieu biophysique influençant la production, à cartographier des parcellaires dexploitations avec des données en accès libre et à réaliser des enquêtes auprès des agriculteurs. Les résultats montrent quà léchelle de létude, les sources de données sont souvent limitantes. Cependant, quatre indicateurs majeurs semblent distinguer les élevages les uns des autres : la géologie ; la pente ; laltitude en lien avec le climat et le potentiel agronomique (profondeur du sol, PH, texture). Loutil mis au point permet de catégoriser les parcelles et les exploitations selon ces quatre critères hiérarchisés. Loutil est applicable aux exploitations en projet dinstallation en agriculture biologique et aux exploitations en conversion. Cependant, il nécessite dêtre validé, complété et approfondi.
Production de références sur les systèmes d'élevage en AB diversifiés : Etat des lieux et proposition de méthodologie
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la dominante d'approfondissement EDEN (Élevages et filières Durables et innovants) pour l'obtention du Diplôme d'Ingénieur AgroParisTech et dans le cadre d'un stage effectué au Pôle Agriculture Biologique Massif Central et à VetAgro Sup. Les systèmes diversifiés, c'est-à-dire avec plusieurs ateliers de production, sont particulièrement peu étudiés et référencés alors même qu'ils sont supposés être nombreux en agriculture biologique. Ce document de stage dresse un état des lieux des systèmes d'élevage ruminants diversifiés en AB, dans la zone Massif Central, et propose une adaptation de la méthode de production de références afin qu'elle soit appropriée aux systèmes diversifiés. Ce travail a été réalisé par le biais dune étude bibliographique, par le traitement de données de l'Agence Bio et la mise en place d'un dispositif d'enquêtes auprès d'une dizaine d'exploitations du Massif Central. Il ressort de ce travail que les systèmes d'élevage ruminants diversifiés sont assez fréquents en agriculture biologique dans la zone considérée puisqu'ils représentent 20% des agriculteurs en AB du Massif Central. Les ateliers les plus rencontrés parmi ces éleveurs diversifiés sont les ateliers bovins viande, ovins viande et bovins lait, productions les plus répandues dans la zone étudiée. La présence fréquente d'un atelier légumes ou fruits est également constatée, résultat qui n'était pas attendu initialement. Le questionnaire d'enquête s'est focalisé sur les interactions entre ateliers au sein du système. Ainsi, les enquêtes montrent que le travail et le mode de commercialisation sont des thématiques importantes à aborder pour comprendre les systèmes diversifiés et rendre compte de leur fonctionnement. Ce travail demeure exploratoire et la méthodologie présentée reste à affiner.
SICARAPPAM : Vers plus de production et plus de professionnalisme
Sophie CHATENET, AuteurDepuis près de 30 ans, la coopérative auvergnate de plantes aromatiques et médicinales SICARAPPAM (à Aubiat (63)), uvre pour produire des plantes de qualité, cueillies ou cultivées dans le respect de l'environnement. Comme en a fait état Denis Chaud, président de la coopérative, lors de l'assemblée générale de fin avril, l'année 2015 s'est terminée sous le signe de l'embellie, avec un chiffre d'affaires de plus d'1 million d'euros. Si la cueillette de plantes sauvages a été l'activité fondatrice de la SICARAPPAM, notamment avec la gentiane, aujourd'hui, l'activité a évolué et une cinquantaine de producteurs partenaires, répartis sur l'ensemble du Massif Central, l'approvisionnent en plantes variées : bouleau, reine des prés, arnica, vigne rouge, gentiane, mauve, prêle, frêne, camomille, hêtre... La mise en place d'un groupe culture a ainsi permis, à partir de 2008, d'étoffer la gamme. Ses clients, environ 200, uvrent dans les secteurs de l'homéopathie, de l'herboristerie, de la gemmothérapie et dans divers laboratoires.
Vulnérabilité et adaptation de fermes bovines biologiques à la variabilité climatique
Isabelle BOISDON, Auteur ; Eglantine THIERY, Auteur ; Guillaume MARTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce poster, publié dans le cadre des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Systèmes), rapporte les résultats dune étude sur la vulnérabilité aux aléas climatiques des élevages bovins biologiques, réalisée dans le cadre du projet Casdar OptiAliBio. Suite à lanalyse des performances techniques et économiques de 143 exploitations françaises (base de données Inosys des Réseaux délevage), 12 éleveurs laitiers et 17 éleveurs allaitants bio du Massif Central ont été enquêtés. Lobjectif était didentifier leur trajectoire du point de vue de lautonomie alimentaire et de repérer les adaptations et stratégies mises en place pour faire face à déventuels aléas climatiques. Les exploitations les plus autonomes voient leurs résultats saméliorer au cours du temps. Toutefois, les plus performantes présentent une certaine vulnérabilité (fonctionnement en flux tendu). Les adaptations mises en place pour mieux faire face aux aléas climatiques sont de deux ordres : laugmentation des ressources (mise en place de prairies à flore variée ou de cultures dérobées, constitution de stocks de sécurité, utilisation de ligneux ) et/ou la diminution des besoins (chargement faible, vente danimaux plus légers, diminution du cheptel, rationnement des génisses ).
Vulnérabilité des élevages bovins laitiers en Agriculture Biologique
Guillaume MARTIN, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Marine PHILIPPE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2016Le développement à large échelle de lagriculture biologique demeure controversé en lien avec sa productivité et son efficience. Ces interrogations posent la question de la vulnérabilité des élevages biologiques, i.e. leur capacité à faire face ou à sadapter à une diversité daléas, notamment climatiques. Lobjectif des auteurs, dans ce diaporama présenté aux journées 3 R (Rencontres Recherches Ruminants), était de montrer si et comment la vulnérabilité des élevages biologiques peut être réduite en adaptant le niveau de diversité cultivée de lélevage ainsi que le niveau dintensification des surfaces et du troupeau au gré des aléas climatiques et économiques. Les auteurs ont analysé des données de 51 élevages bovins laitiers biologiques suivis de 5 à 14 ans dans le Grand Ouest et dans les Alpes et le Massif Central. Dans chaque région, le chargement était positivement corrélé à la productivité autonome de lélevage et la distribution de concentrés était négativement corrélée à lefficience économique. Lintensification des surfaces améliore la productivité mais lefficience économique nécessite une gestion de lalimentation plus économe et autonome. En outre, il ressort que les niveaux de vulnérabilité des élevages sont déterminés par les pratiques des éleveurs davantage que par lintensité et la fréquence des aléas météorologiques ou de prix auxquels ils sont exposés. Ce résultat indique que la gamme des pratiques dadaptation possibles pour réduire la vulnérabilité des élevages bovins biologiques demeure largement inexplorée.
Contribution délevages en agriculture biologique au développement durable des territoires : point de vue déleveurs
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2015. À la suite des travaux existants sur la thématique de lélevage et du développement durable, deux composantes ont été identifiées : la viabilité du système et sa contribution au développement durable du territoire auquel il appartient. Dans cette étude, les éleveurs ont la parole pour construire les principes généraux et les critères de la contribution de leur activité au développement durable. Le travail repose ainsi sur des ateliers participatifs où 15 éleveurs bio (bovins viande et ovins lait) ont été réunis dans le but de trouver une application du panel de fonctions proposé par Bossel (1999) : existence, efficience, autonomie, sécurité, adaptabilité, coexistence, responsabilité, besoins humains. La traduction des éleveurs va du général au particulier, relevant plutôt de la technique. Cette étude est multi scalaire car elle prend en compte parfois uniquement lexploitation et, dautres fois, lenvironnement qui lentoure. Enfin, les items sont très variables dun groupe à lautre, sauf sur certains points comme lutilisation de races rustiques et de variétés adaptées par exemple. Les éleveurs semblent déstabilisés par ce genre de méthode qui apporte cependant une richesse des débats et une nouvelle forme de réflexion. Les différents résultats confirment la difficulté dune réponse universelle à la question de la contribution de lélevage au développement durable.
Cultiver l'autonomie pour lutter contre le changement climatique
Hélène BUSTOS, AuteurSur le Massif Central, 2500 paysans organisés en réseau expérimentent et mettent en uvre des pratiques favorisant des systèmes de production plus économes et autonomes. Avec les réseaux Civam et Adear, ils ont créé le réseau Agriculture durable de moyenne montagne (ADMM), en 2009, pour « favoriser le développement de systèmes de production plus économes et plus autonomes sur le Massif Central ». Gestion de l'herbe, réduction d'intrants, pratiques vétérinaires alternatives, diversification alimentaire ou non alimentaire des fermes : les thèmes travaillés sont nombreux et les rencontres entre paysans multiples. Quel rapport avec le changement climatique ? « Sur notre territoire, on est très sensible à la sécheresse, et l'autonomie fourragère est au centre des préoccupations », détaille Maxime Vial, de l'Apaba, association pour la promotion de la bio en Aveyron. Avec l'Inra de Toulouse, ils expérimentent des systèmes avec des semences fourragères diversifiées, et ils réfléchissent aux adaptations possibles à la ferme. Dans le Cantal, Cant'Adear, partenaire de ADMM, se prépare à l'abandon du maïs et au passage à l'herbe. Les diagnostics énergétiques qui accompagnent ces expérimentations montrent que dans ces systèmes alternatifs, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont en moyenne de 1,9 tonne équivalent (teq) CO2 par hectare, contre 4,7 teq CO2 par hectare en moyenne française. La diminution de la production de GES est donc l'un des nombreux effets positifs de ces systèmes alternatifs. Plus d'informations sur www.agriculture-moyenne-montagne.org
EPL de Montravel (42) : Un enseignement technique axé sur les difficultés rencontrées par les producteurs locaux
Carole BENDOTTI, AuteurHuit EPLEA (établissement public local d'enseignement agricole) du Massif Central ont décidé de se regrouper pour "accompagner le développement des acteurs de la filière production maraîchage biologique du territoire". L'article expose le point de vue de Martine Jeune, enseignante technique au sein de l'EPLEA de Montravel (42), qui mène trois actions en collaboration avec différents acteurs : produire des plantes relais ou plantes pièges pour la filière maraîchère locale (bio ou non), produire une gamme de plantes ornementales rustiques certifiées AB, mettre en place un rucher pollinisateur. La liste des établissements participants est fournie.
La filière gentiane se structure
HERBA BIO, AuteurLa gentiane jaune, dont on exploite la racine pour ses vertus apéritives, digestives, toniques, stimulantes, dépuratives, reconstituantes et fébrifuges, est connue et utilisée depuis l'Antiquité. Essentiellement issue du Massif Central, la production actuelle dépasserait les 1 000 tonnes de racines fraîches par an. La filière gentiane compte plus d'une centaine de professionnels, répartis principalement entre le Massif central et les Alpes : producteurs, collecteurs, négociants et transformateurs. La gentiane est aussi l'affaire des propriétaires, des exploitants et des gestionnaires d'estives qui interviennent en amont sur les prairies pâturées où pousse la plante. Le 12 mars 2014, à Lempdes (63), l'association Interprofessionnelle de la gentiane jaune, "Gentiana Lutea", a vu le jour. L'association comprend, pour le moment, une trentaine de membres et 13 administrateurs. Cette nouvelle structure de portée nationale a pour but de sauvegarder la ressource gentiane, de développer la filière et de valoriser et de promouvoir la gentiane et ses produits.
Une gouvernance multipartenaire pour répondre localement au changement climatique [Chap. 10] : In : EYNAUD, Philippe. La gouvernance entre diversité et normalisation. Lyon : Juris Editions, 2015. 236 p. (Hors-série Juris associations)
Philippe EYNAUD, Auteur ; Julien MALAURENT, Auteur | LYON (75 bis Rue de Sèze, 69 006, FRANCE) : JURIS ÉDITIONS | 2015Dans un collectif dacteurs hétérogène, lenjeu est de pouvoir partager des fins supérieures et de trouver des compromis permettant de sorganiser autour dun langage commun. Pour cela, ces collectifs doivent disposer despaces de travail, endroits neutres ayant pour objectif de faciliter la conversation et de stimuler les interactions sociales. Ces espaces peuvent être offerts, au moins en partie, par les technologies de linformation. Les auteurs étudient, par le biais dune recherche action basée sur une démarche de réflexivité, le fonctionnement du collectif multipartenaire lié au projet Mélibio, porté par le Pôle AB Massif Central. Ce projet vise un partage de savoirs autour des prairies à flore variée biologiques afin daider les agriculteurs du Massif Central à trouver des mélanges de semences propres à résister aux variations climatiques. Sont abordés : les ressentis des acteurs, les difficultés de financement, le système daide à la décision Capflor, le partage de connaissances (de terrain et scientifiques), les réponses aux enjeux de gouvernance (convivialité, qualité des échanges, outil de gestion de projet en ligne).
Journée d'échanges sur l'agriculture économe et autonome en Massif central : Projet Agriculture durable de moyenne montagne : 20 janvier 2015, Vetagro Sup, Lempdes (63)
Le projet Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM) est porté, depuis 2009, par un réseau regroupant des agriculteurs et des structures qui les accompagnent dans leurs réflexions et leurs démarches vers une agriculture durable, économe et autonome, avec les spécificités de la moyenne montagne. 9 structures sont impliquées dans ce projet : la Fédération nationale des CIVAM, les fédérations régionales des CIVAM d'Auvergne, du Languedoc-Roussillon, du Limousin, de Rhône-Alpes, le CIVAM Empreinte, APABA, Cant'ADEAR, SOLAGRO. Les animateurs et les agriculteurs ont identifié des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, que social et économique, et proposent aujourd'hui des références sur l'agriculture durable de moyenne montagne. Le 20 janvier 2015, une journée d'échanges a eu lieu à Vetagro Sup, à Lempdes (63), rassemblant les membres du réseau ADMM. Les participants ont présenté les résultats de leur travail et mis en débat les questions de la durabilité de l'agriculture des territoires de moyenne montagne. Ce document reprend le contenu de la journée : - Cinq ans de projet ADMM ; - Le réseau ADMM : actions et résultats ; - Indicateurs de durabilité et résultats des fermes du réseau ADMM ; - L'accompagnement des agriculteurs au changement ; Le collectif et l'échange au coeur du processus d'amélioration des pratiques ; - Économies d'énergie sur la ferme ; Enjeux et pratiques dans les territoires de moyenne montagne ; - Valoriser les milieux semi-naturels par l'élevage ; Enjeux et atouts de ces espaces sous-estimés ; - Comprendre sa parcelle par les plantes ; Connaître la flore indicatrice de ses parcelles pour faire évoluer ses pratiques.
Principales évolutions entre 2013 et 2014 pour un groupe de 34 éleveurs ovins viande du Massif Central et du sud de la Vienne, en échantillon constant
34 élevages conventionnels et 9 élevages biologiques en ovins viande sont suivis par l'équipe « Economie et gestion de l'exploitation d'élevage », de l'Inra de Clermont-Theix. Les principaux résultats technico-économiques de ces élevages pour la campagne 2014, en comparaison à la campagne 2013, sont présentés dans ce document : - structure des exploitations ; - marges de l'atelier ovin par brebis, de la SFP, des cultures et des ateliers complémentaires ; - charges de structure ; - aides générales ; - revenu. Les exploitations bio sont plus diversifiées que les conventionnelles. Ces ateliers complémentaires permettent aux éleveurs bio d'améliorer leur revenu, leur marge ovine étant un peu plus faible que pour les conventionnels, de même que leur productivité du travail (moins de brebis par travailleur en bio).
S'inspirer des systèmes fourragers toscan et catalan
François D'ALTEROCHE, AuteurEn Massif Central, il semblerait que le climat se "méditerranéise", au sens où il présente de plus en plus d'épisodes de sécheresse estivale, tout en gardant des hivers rudes. Afin de dégager des éléments permettant d'anticiper les conséquences du changement climatique en matière de conduite des élevages, et en particulier pour la production fourragère, le projet Mélibio a cherché à identifier des conduites mises en uvre par des producteurs en Toscane et en Catalogne, et qu'il serait intéressant de transposer en France. L'intérêt de la luzerne et des cultures fourragères annuelles a été mis en avant pour constituer des stocks. Un des autres aspects concerne la recherche active de pratiques alternatives pour contourner les aléas climatiques (irrigation, utilisation de la forêt...). L'article présente également une des autres réalisations de Mélibio, "Capflor", outil d'aide à la décision pour concevoir des mélanges prairiaux.
Salon de l'Agriculture : Le bio s'invite à la carte du Massif central
Dominique DIOGON, AuteurC'est dans le but de faire connaître, à Paris, le lancement d'une filière de viande bio du Massif central, que Richard Fabre, commercial chez Arcadie, a convié une cinquantaine de bouchers de la région parisienne au Restaurant du Cantal, sur le Salon de l'Agriculture. La société Arcadie, pour le lancement de cette nouvelle filière, s'est associée à Bio Vie Auvergne, PME implantée à Brioude (43), qui travaille avec 300 éleveurs bovins, porcins et ovins bio du Massif central. Parmi eux, Daniel Delrieu (15) fait figure de pionnier. Il regrette que l'Auvergne n'ait pas pris le virage du bio dès 2000. Pour lui, la plus-value à produire bio est indéniable, et cette nouvelle filière peut susciter des vocations et enclencher une dynamique, ce dont il se réjouit.
Sodiaal recherche producteurs de lait bio
C. ROLLE, AuteurLa coopérative Sodiaal Union collecte déjà, dans le Massif central, 11 millions de litres de lait bio, auprès de 57 producteurs. Elle projette d'atteindre 32 millions de litres à l'horizon 2020. Deux projets guident cette ambition : développer les volumes de lait de consommation bio sur le marché domestique et développer les volumes en laits infantiles bio à l'international. La coopérative recherche donc des producteurs qui souhaiteraient se convertir à l'agriculture biologique et profiter des opportunités offertes par ces deux débouchés. En novembre 2015, l'exploitation bio du lycée agricole de Rochefort-Montagne a accueilli Sodiaal Union pour une journée d'information et d'échanges. Environ vingt producteurs laitiers était présents.
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
Agriculture biologique : Mélibio, un programme pour développer les prairies à flore variée
Sandrine VIGUIÉ, AuteurAvec des aléas climatiques de plus en plus présents, les prairies semées avec des mélanges complexes (ou prairies à flore variée) semblent plus performantes que les associations simples. Reste à savoir quoi semer et comment. Débuté en 2010, le projet Mélibio, porté par le Pôle AB Massif Central et financé dans le cadre de la Convention Massif Central, vise à répondre à ces questions. Ainsi, 46 exploitations bio issues de sept départements du Massif Central ont été enquêtées en 2011 pour mieux connaître les pratiques des agriculteurs, mais aussi les questions qu'ils se posent en la matière. Parmi les principaux résultats, notons la prédominance du semis de printemps, le large recours au semis en ligne, ou encore le roulage systématique. Les mélanges semés comptent en général 5 à 7 espèces, mais l'enquête met en lumière un manque d'accompagnement pour la conception de leurs mélanges, d'où une utilisation massive des mélanges du commerce. Dans le cadre de Mélibio, un logiciel d'aide à la conception de mélanges prairiaux est développé : Capflor. Il doit permettre de faire des propositions, à chaque agriculteur, de mélanges adaptés à ses contraintes et à ses objectifs de production. Des groupes d'agriculteurs ont été sollicités afin de co-construire avec eux l'outil, en particulier son interphase. En parallèle, la phase d'essais pour valider le logiciel a été lancée. Deux essais suivis par la Chambre d'agriculture de l'Aveyron ont été menés chez des agriculteurs. Le but est de comparer la proposition de Capflor à un mélange habituellement utilisé par l'exploitant. Ces essais sont aussi des supports pour des visites "bout de champ".
Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.
Intérêts et modalités des cures de sélénium chez la brebis viande
Christel NAYET, AuteurUne étude menée sur 54 élevages du Massif Central montre que le taux de mortalité moyen des agneaux bio est de 14 % (à moins de 60 jours). La supplémentation des brebis au sélénium (1 à 1,2 mg/jour pendant 32 jours avant mise bas), sous forme de CMV ajouté au concentré, semble être la plus efficace pour limiter les carences des agneaux, et elle est autorisée en agriculture biologique.
Massif Central : Crowfunding et agriculture biologique
PÔLE BIO MASSIF CENTRAL, AuteurLe Pôle Agriculture Biologique Massif Central, à travers le projet "Bio & Clic", travaille à la création d'un portail web destiné au partage des connaissances en agriculture biologique à l'échelle du Massif Central. A destination des agriculteurs, conseillers, entrepreneurs, chercheurs ou enseignants, il aura vocation à favoriser les échanges sur les expériences et les pratiques en AB. Le projet est soutenu par des fonds européens et accompagné financièrement par la Région Auvergne. Afin d'obtenir les financements complémentaires nécessaires, le Pôle AB MC a lancé une campagne de crowfunding (financement participatif).
Des prairies multi-espèces de fauche riches en légumineuses, productives, économes et durables, pour conforter l'autonomie fourragère des systèmes bovins viande biologiques
Pascale PELLETIER, Auteur ; Thierry FOUSSIER, Auteur ; Philippe MAUGRION, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie Alimentaire). Dans l'Indre, à la ferme expérimentale des Bordes, des prairies multi-espèces ont fait l'objet de tests, entre 2009 et 2013, visant à évaluer leur productivité, en lien avec leur composition floristique. Les essais, en AB, comprenaient entre 3 et 8 espèces, et la contribution de chaque espèce au rendement a été évaluée. Ce document détaille les compositions des prairies et les influences réciproques des légumineuses, notamment les trèfles et la luzerne. Dans les mélanges, les espèces qui assurent le plus fort gain de productivité sont le dactyle, la luzerne et le trèfle violet. Ces résultats peuvent servir de base aux préconisations pour des élevages allaitants bio du nord du Massif Central.
Des prairies toujours entretenues par les élevages allaitants extensifs Quelques enseignements
Gilbert LIENARD, AuteurDans les systèmes allaitants extensifs des zones de montagne ou défavorisées, le pâturage et le faible emploi des intrants sont des atouts économiques et environnementaux. Un échantillon de 73 élevages bovins allaitants du Massif Central (dont 12 en agriculture biologique) est analysé afin d'évaluer leurs performances technico-économiques et leur contribution à l'entretien des surfaces herbagères. L'auteur compare les exploitations conventionnelles et biologiques et analyse leur fragilité vis-à-vis de la conjoncture et des aides européennes. En moyenne, un système bovin-naisseur en zone semi-montagneuse « entretient » 1,2 ha de surface fourragère par UGB. L'auteur plaide pour une rémunération des externalités positives générées par ces élevages en utilisant ce critère de surface entretenue par unité de bétail.
Principales évolutions entre 2012 et 2013 pour un groupe de 32 éleveurs ovins viande du Massif Central et du pourtour Nord-Ouest, en échantillon constant
Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2014Les résultats technico-économiques synthétiques d'un échantillon de 32 éleveurs ovins viande du Massif Central dont 11 en agriculture biologique sont présentés. En moyenne, les surfaces et le nombre de travailleurs par exploitation sont stables, ainsi que la marge par brebis (78 ). Les poids de carcasse et les prix au kilo des différentes catégories sont comparés à l'année 2012, ainsi que les soldes intermédiaires de gestion. Les charges de structure moyennes poursuivent leur hausse pour atteindre 567 par équivalent UGB, tandis que le revenu (résultat courant avant impôts) poursuit sa baisse pour atteindre 8307 par travailleur en 2013. Bien que le prix de vente des agneaux biologiques soit supérieur de 10 % au conventionnel, le revenu par travailleur des éleveurs bio est inférieur de 26 % à celui de leurs collègues conventionnels.
Rapport annuel 2013 : Rapport moral, rapport dactivités, rapport financier
Le Pôle Bio Massif Central est un acteur de la recherche-développement dans le Massif Central et a su développer de multiples partenariats. Ce rapport revient sur son fonctionnement, le financement et ses actions en 2013. Le Pôle bio a porté trois projets, dont les actions et les résultats sont présentés dans ce rapport : 1) Le projet Systèmes qui analyse le fonctionnement et les performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central ; 2) Le projet Restauration hors domicile ; 3) Le projet Mélibio qui vise à valoriser la diversité des espèces et des variétés fourragères pour sécuriser les élevages de ruminants biologiques.
Recherche et expérimentation : Valomieux sort ses cartes
Frédéric RIPOCHE, AuteurLancé fin 2012, le programme Casdar Valomieux visait une meilleure valorisation des résultats de recherche-expérimentation, notamment en agriculture biologique. En effet, ces résultats seront d'autant plus utiles et efficaces s'ils sont bien diffusés. Ainsi, cinq partenaires l'ITAB, IBB, le Pôle AB Massif Central, ABioDoc et Formabio se sont mobilisés pendant deux ans autour de deux territoires pilotes : la Bretagne et le Massif Central. Il est en particulier ressorti de ce programme que les questions de valorisation doivent être considérées dès le démarrage d'un projet de recherche, et doivent répondre et s'adapter aux différents utilisateurs finaux. Autre enjeu de Valomieux : favoriser une meilleure intégration des lycées agricoles dans les projets de recherche.