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MASSIF CENTRAL |
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Dans le Frêne émonde du Massif Central, rien ne se perd, de la feuille à la plaquette
S. MONIER, Auteur ; S. HEKIMIAN, AuteurLe bocage daltitude du Massif Central dispose dune spécificité historique : le frêne « émonde » ou « têtard ». Les branches de cet arbre étaient régulièrement récoltées pour servir de fourrage pour les animaux ou étaient mises en fagots. Cette pratique sest maintenant modernisée : les branches de ces arbres sont valorisées en plaquettes pour la litière des animaux ou en fourrage, avec une rentabilité au rendez-vous. Une méthode de cubage des branches de frênes émondes a dailleurs été élaborée pour pouvoir évaluer leurs volumes en bois. Lutilisation de cette méthode a notamment démontré que le frêne émonde présente une productivité en bois supérieure à un arbre en croissance libre. Ainsi, sur le Massif Central, un alignement de frênes émondes produit, en moyenne, 20 mètres cubes de plaquettes par kilomètre et par an. Des mesures de feuillages ont également été réalisées afin de connaître le poids des feuilles et de voir sil était possible de les intégrer à des rations estivales « de survie » des animaux délevage lors des années de sécheresse. Les résultats ont montré que la productivité des frênes émondes récoltés tous les 20 ans pour le fourrage (et le bois) est environ de 30 à 60 kg de matière sèche de feuilles par arbre, soit la ration journalière de 5 à 10 génisses. Une vision globale du potentiel en bois et en fourrage du bocage peut ainsi être réalisée à léchelle dune exploitation, à laide dun plan de gestion.
Développer et soutenir les filières allaitantes Bio : les projets BIOVIANDES et REVABIO
Cloé MONTCHER, AuteurA léchelle du Massif Central, le projet BioViandes sintéresse au développement de filières bovines et ovines allaitantes biologiques. Animé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, il regroupe de nombreux acteurs du territoire, comme la FRAB AuRA, des GAB, des Chambres dagriculture, Coop de France, lIDELE, lITAB ou encore INRAE. Une partie de ces acteurs se sont aussi investis dans le projet Casdar ReVABio (REgularité des Ventes clé de développement de lAgneau BIOlogique), porté par Idèle et l'ITAB. Lobjectif, dans les deux projets, est de travailler sur ladéquation entre la production bio (notamment sur lengraissement en système herbager, dans le projet BioViandes) et la commercialisation bio.
Dossier : Les ovins sadaptent au changement climatique
Aurélie MADRID, Auteur ; Soline SCHETELAT, Auteur ; Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux impacts du changement climatique sur les élevages ovins. Ces dernières années ont en effet été fortement marquées par dimportantes sécheresses. Pour faire face, les éleveurs doivent faire évoluer leurs pratiques. Dans le Massif Central, le projet AP3C (adaptation des pratiques culturales au changement climatique) a pour objectif de permettre aux agriculteurs de s'adapter dès à présent aux changements climatiques de 2050 en anticipant les futurs déficits fourragers. Ce projet propose une méthode avec trois approches : climatique (comprendre lévolution du climat du Massif Central), agronomique (mieux appréhender limpact de cette évolution sur les couverts végétaux) et systémique (mieux anticiper les impacts sur le système dexploitation). Dans le Sud-Ouest de la France, dans le cadre du projet européen LiveAdapt (Adaptation des systèmes délevage au changement climatique), le réseau Inosys Ovins viande a mené une enquête, auprès de 22 éleveurs, sur les adaptations quils mettent en uvre dans leurs exploitations. Ces enquêtes ont notamment démontré que, même si les éleveurs déclarent être inquiets face au changement climatique, ils ne sont pas pour autant démunis et combinent une grande diversité de leviers. Au niveau national, des variétés de céréales et de plantes fourragères plus résistantes au manque deau commencent à être implantées pour contrer les sécheresses à répétition (le cas de la chicorée est plus amplement détaillé). Ces différents articles sont complétés par le témoignage de Laurence Pellenard, une éleveuse, basée en Saône-et-Loire, qui sest installée en 2015 avec un objectif de conduite totalement à lherbe (400 brebis et 20 vaches allaitantes pour une SAU de 84 ha). Pour sécuriser son élevage, elle adapte son système fourrager et cherche de nouvelles surfaces à faire pâturer.
Dossier Viande Bio : La viande bio ignore la crise
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Nicole OUVRARD, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande bovine biologique suit la tendance générale de lAB et continue donc son développement. La crise de la Covid 19 a plutôt conforté lengouement pour la bio, même si les données statistiques 2020 ne sont pas encore connues : il faudra notamment voir léventuel impact de la crise économique prévue pour lautomne. Ce dossier, après un retour sur les chiffres relatifs à la croissance de lAB, présente une interview croisée des responsables du Synabio, de la FNAB et de lAgence Bio, pour qui le développement de cette agriculture se poursuivra, avec parmi les points-clés, la question des aides publiques, la place de lAB dans la future PAC ou encore le risque de décroissance de la démographie agricole dans les prochaines années. Par ailleurs, des références technico-économiques issues du Massif Central montrent la diversité des systèmes allaitants biologiques, avec des stratégies de commercialisation elles aussi diverses, pouvant associer vente directe et circuit long, et plusieurs productions (veaux, génisses, bufs ). Cest ce quillustre notamment lexploitation bio corrézienne du GAEC des Gariolles, qui associe plusieurs ateliers (noix, volailles ) à la production de viande qui représente plus de 50% de son chiffre daffaires global. Elle produit notamment des veaux rosés, commercialisés en vente directe ou par le biais de la Société coopérative agricole Le Pré Vert. Cette dernière, en 100 % bio, sest largement développée ces 20 dernières années en diversifiant ses débouchés, notamment la restauration hors domicile. Enfin, ce dossier revient sur un des enjeux techniques clés en viande bovine biologique : la production danimaux finis plus jeunes (difficulté avec les races allaitantes françaises en limitant la consommation de concentrés ; croisement avec de lAngus testé sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou).
Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques d'un réseau de 23 fermes bovines laitières biologiques du Massif Central suivies dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central. Les exploitations de ce réseau se répartissent en quatre grands systèmes selon leur système fourrager (avec ou sans foin séché en grange, avec ou sans maïs, avec une conduite fourragère plus ou moins intensive...), impliquant des stratégies différentes. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2018 sont présentés pour ces quatre grands systèmes. Comme en 2017, l'année 2018 a été plutôt défavorable à la production de fourrages et la quasi-totalité des exploitations ont dû recourir à des achats compensateurs. Si, en moyenne, leur niveau d'efficacité économique reste satisfaisant, la moyenne quinquennale des résultats globaux d'exploitation accuse une nette diminution en 2018, diminution probablement liée à la forte sécheresse de cette année et à la hausse conjoncturelle des coûts de l'énergie. Une analyse pluriannuelle, pour les campagnes 2014 à 2018 et sur un échantillon constant de 17 fermes, est également présentée.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2018
Cette synthèse présente, pour la campagne 2018, les résultats de 13 fermes caprines biologiques du Massif Central suivies dans le cadre du projet BioRéférences, coordonné par le Pôle Bio Massif Central. Cinq de ces fermes livrent la majorité de leur lait à des laiteries, les huit autres le transforment en majorité à la ferme et le commercialisent en circuits courts. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2018 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2015 et 2018. Pour les systèmes livreurs, le revenu dégagé par exploitant est relativement stable sur les trois dernières années. En revanche, les fromagers, avec des structures globalement plus petites, ont été plus impactés par le climat défavorable de l'année qui a induit une baisse de la production moyenne et une hausse des achats d'aliments.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les références issues du suivi du réseau de fermes en ovins lait bio dans le Massif Central, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour la campagne 2018, les résultats technico-économiques de 15 élevages situés en Aveyron et en Lozère ont pu être collectés, compilés et analysés selon trois groupes, en fonction de la période de démarrage de la traite. Pour la troisième année consécutive, les résultats techniques de cet échantillon de fermes sont bons en moyenne. Toutefois, l'augmentation des charges induit un léger repli du résultat disponible moyen. Le coût de production total moyen pour ces 15 élevages était, en 2018, de 2206 /1000 litres.
Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les principales références technico-économiques collectées dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central, pour 16 élevages de bovins viande biologiques du Massif Central sur la campagne agricole 2018. Ces 16 exploitations peuvent être distinguées selon trois groupes : les éleveurs de veaux lourds ou de veaux sous la mère, les éleveurs de jeunes bovins ou de bufs, et un groupe intermédiaire entre ces deux systèmes. Dans cette synthèse, sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovins viande, les résultats économiques de l'exploitation et les coûts de production de l'atelier bovins viande. Les résultats pluriannuels de cet échantillon d'exploitations, pour les campagnes 2014 à 2018, sont également présentés, permettant ainsi de suivre l'évolution de ces fermes sur cinq ans.
Gestion de la santé animale dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Le projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, suit, depuis 2016, un réseau de 70 fermes d'élevage biologiques du Massif Central (en bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins). Dans le cadre de ce projet, une enquête spécifique dédiée à la gestion de la santé animale a été réalisée dans 16 de ces 70 élevages. Les principaux résultats sont présentés dans cette synthèse. L'indicateur NIVEA, qui permet de mesurer le niveau d'exposition des troupeaux aux antibiotiques, a été utilisé et adapté pour les anti-parasitaires et les anti-inflammatoires. Selon les filières, les recours à ces différents produits sont logiquement variables : les bovins lait sont les plus gros utilisateurs d'antibiotiques, les ovins viande sont ceux qui ont le plus recours aux antiparasitaires, etc. La mise en place de pratiques préventives ou le recours à des médecines alternatives sont encore assez faibles, reflétant le besoin d'accompagnement des éleveurs pour mobiliser ces alternatives aux traitements vétérinaires plus traditionnels.
Les grandes cultures dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, une enquête a été réalisée dans 16 exploitations d'élevage biologiques de ruminants du Massif Central. L'objectif : mieux comprendre la place des grandes cultures dans ces élevages et leur conduite. Les céréales d'automne, cultivées pures ou en mélange avec des protéagineux, sont les plus présentes dans les assolements et entrent dans des rotations longues avec des prairies. Ces cultures sont en grande partie destinées à l'autoconsommation. La principale difficulté dans la conduite de ces cultures est la gestion des adventices et plusieurs leviers sont mis en uvre par les éleveurs pour optimiser les rendements.
Mieux rémunérer les élevages à lherbe du Massif Central
REUSSIR PATRE, AuteurDans un rapport concernant lélevage sur le Massif Central et son évolution, le CGAAER propose que soient reconnus les services environnementaux et culturels rendus par les élevages herbivores, notamment ovins, de ce territoire, via une aide publique renforcée. Cette aide, totalement revue, serait alors une rémunération pour ces services rendus et pourrait atteindre 875 euros lhectare. Cela serait un soutien fort à un « des élevages les plus respectueux des objectifs nationaux de transition agroécologique », alors que ce type d'élevage doit faire face à des contextes de plus en plus difficiles : baisse de la consommation d'agneau ou de Roquefort par exemple, faible rémunération, impact de la présence du loup ; ce dernier point étant un frein pour le maintien des pratiques pastorales.
Nouveautés et actualités en filières ovines viande et lait en 2020 : Recueil des interventions programmées pour les Journées Techniques Ovines 2020
Cassandre MARTRAS, Auteur ; Benoît BARON, Auteur ; Jérôme NORMAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Ce document compile les textes daccompagnement des interventions réalisées dans le cadre des 9èmes Journées Techniques Ovines. Ces dernières, organisées par lInstitut de lÉlevage, se sont déroulées les 14 et 15 octobre 2020. Bien que ces interventions ne portaient pas toutes sur l'élevage biologique, plusieurs d'entre elles ont apporté des informations et références utiles pour les éleveurs bio. Une intervention, dédiée aux résultats du projet CasDAR ECOLAGNO, présentait les qualités nutritionnelles des viandes dagneaux engraissés avec des pratiques innovantes et agroécologiques. Deux autres interventions ont apporté des références technico-économiques sur les élevages ovins bio : lune a décrit les coûts de production des élevages (conventionnels et bio) en zone Roquefort et lautre a présenté des références sur la production dagneaux et sur la production de lait (de brebis) bio dans le Massif Central (suivis BioRéférences). Dautres interventions ont porté sur le changement climatique : quantification du changement climatique et répercussions sur les ovins ; impacts sur les performances des ovins lait (projet iSAGE) ; utilisation des arbres et de lagroforesterie comme leviers dadaptation pour faire face au changement climatique ; adaptation des bâtiments délevage (bergeries). Une intervention a également présenté CAP2ER®, un outil dévaluation des principaux impacts environnementaux et des contributions positives de lélevage. Enfin, deux présentations ont porté sur le pâturage des ovins : point sur différentes pratiques (pâturage tournant dynamique, pâturage cellulaire et techno-pâturage) et pâturage des brebis dans les vignes et sous les vergers.
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts du Massif Central : Conjoncture 2018
Cet observatoire, réalisé par l'Institut de lÉlevage à partir de plusieurs sources de données (AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de lÉlevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage), présente les coûts de production, pour la campagne 2018, d'exploitations bovines laitières biologiques en zones de plaines, majoritairement dans la moitié nord de la France (57 exploitations spécialisées) et en zones de montagnes et piémonts du Massif Central (40 exploitations). En plaine, le coût de production moyen est de 683 /1000 l, contre 804 /1000 l en zones de montagnes et piémonts. Pour ces dernières, les coûts de l'alimentation et les frais d'élevage sont plus importants qu'en plaine.
Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
Des performances technico-économiques délevages de ruminants bio du Massif Central en évolution de 2014 à 2018
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation montre lévolution des performances technico-économiques des élevages de ruminants bio basés dans le Massif Central, entre 2014 et 2018. Le projet BioRéférences a, en effet, permis de suivre 58 fermes situées sur ce territoire. En cinq ans, les surfaces se sont agrandies, tout comme le nombre dUGB, ce qui montre quil ny a pas eu de décapitalisation. Cependant, les charges (+ 36 %) augmentent plus vite que les produits (+ 13 %) et le revenu a diminué durant cette période (- 25 %). Cette étude révèle également une baisse de la productivité globale du fait de laugmentation des volumes dintrants (principalement des aliments achetés en raison des sécheresses). Les prix des produits vendus (cultures et animaux) sont relativement stables, à la différence des prix en conventionnel. Les exploitations peuvent ainsi se répartir selon 3 types : 1) systèmes herbagers, 2) exploitations de petite taille avec beaucoup dintrants, 3) grandes exploitations en polyculture-élevage (autonomie alimentaire) avec une forte productivité du travail. En conclusion, pour ces cinq années, lefficacité économique reste bonne pour les fermes de cet échantillon, avec une stabilité importante de la productivité animale et des prix de vente. Un agrandissement est constaté, sans augmentation de la productivité de la main duvre mais avec une croissance des achats de fourrages, notamment du fait des sécheresses.