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"15 ans après l'installation, ça commence à aller mieux"
A. RENAULT, AuteurEmmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne, dans cet article, de la période difficile qu'il a dû traverser suite à son installation en 1997. En effet, les gros investissements liés à cette installation hors cadre familial ont engendré une rémunération faible pendant une dizaine d'années pour le producteur et son épouse. En 2003, un voisin lui propose de s'associer dans un projet de vente de paniers bio via un groupement d'intérêt économique. Emmanuel fait alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura permis de relancer l'exploitation et de s'ouvrir à de nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de se poser les bonnes questions.
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1er Résultats Campagne 2011 : Essais Variétés sur cultures d'hiver en Agriculture Biologique
Ce document présente la synthèse d'essais variétaux conduits en agriculture biologique et menés par le CREAB Midi-Pyrénées (Centre régional de recherche et d'expérimentation en agriculture biologique). La première partie du document présente les températures et précipitations mensuelles enregistrées à Auch-Lamothe, en Midi-Pyrénées, d'octobre 2010 à août 2011. Un paragraphe présente l'impact des conditions climatiques sur la conduite des céréales. Les essais variétaux blé tendre d'hiver ont comparé 21 variétés selon deux conduites de fertilisation azotée (non fertilisée et fertilisée à 100 U N/ha). Les essais variétaux orge d'hiver et triticale ont comparé 8 variétés d'orge et 12 variétés de triticale. Les essais variétaux pois protéagineux ont comparé 11 variétés, les essais féverole d'hiver, 4 variétés. Pour chaque essai, des analyses de variance ont été réalisées sur les rendements et critères de qualité, comme le pourcentage de protéines. Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et graphiques. L'article comporte également les résultats d'un essai fertilisation organique sur blé tendre, comparant 6 modalités de fertilisation.
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1ers Résultats de la campagne 2008-2009 : Variétés céréales à pailles et protéagineux : Août 2009
Ce document présente les premiers résultats de la campagne d'essais 2008-2009 sur diverses variétés de blés tendres et durs, d'orges, de triticales, de pois protéagineux et de féveroles, menée par le CREAB en région Midi-Pyrénées. Cette campagne se caractérise par des évènements climatiques défavorables aux cultures d'hiver (automne et hiver plus froids que la moyenne avec des précipitations marquées et un printemps plutôt chaud). Ceci a eu divers effets négatifs : semis fortement décalés, retard de croissance, faible disponibilité d'azote et des adventices favorisées. Globalement, aussi bien pour les blés tendres que durs, les rendements sont faibles. Sur les parcelles fertilisées, l'engrais a été bien valorisé. Parmi les blés tendres, la variété RENAN s'est distinguée favorablement. Parmi les blés durs, la variété DAKTER a confirmé son intérêt. Les orges testées ont eu un rendement (notamment en terme de densité épi) plus important que pour les blés. Mais elles ont fortement souffert de la carence azotée. Les triticales ont eu un comportement plus proche de celui des blés. Pour ce qui est des pois protéagineux, les essais ont été fortement pénalisés par la météorologie. Les résultats disponibles ne concernent donc que les essais semés en février et se caractérisent par un rendement très faible. Le rendement a aussi été très faible pour les féveroles. Des résultats complémentaires seront publiés ultérieurement.
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4ème édition du Concours national de la création agroalimentaire bio
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec 30 000 euros de dotation, ce concours, organisé par le Conseil Départemental et la CCi du Gers et parrainé par Ecocert®, est spécialement dédié aux activités agroalimentaires biologiques. Deux prix récompensent les lauréats : le "Prix Création" et le "Prix Développement". La période de candidature s'est terminée le 31 octobre 2015 et la remise des prix aura lieu en décembre.
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Abreuvement des animaux : zoom sur les besoins des brebis laitières
P. ROUSSEL, Auteur ; Aurélie WUCHER, Auteur ; Joël THOMAS, Auteur | RODEZ CEDEX 09 (Carrefour de l'Agriculture, 12026, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE L'AVEYRON | 2011S'il est estimé que la filière laitière française consomme 2 % du volume total d'eau consommée en France, il existe néanmoins peu de références sur la consommation en eau des exploitations d'élevage, et notamment en élevage ovin. Pourtant, la problématique de l'eau tient une place de plus en plus importante en agriculture. Le programme national de recherche sur la consommation en élevage vient de s'achever. Dans ce contexte, plusieurs organismes ont mené conjointement une étude sur les besoins en eau des brebis laitières en Aveyron. Dix élevages ont participé à cette étude et des données ont été collectées sur leur consommation d'eau, leur niveau de production laitière, leurs rations et les données météorologiques. Les résultats présentés dans cet article mettent en évidence deux facteurs influençant fortement la consommation d'eau des brebis : le pâturage et le niveau de production laitière.
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Accompagner la filière bio
Dans le cadre du programme régional en Midi-Pyrénées pour l'agriculture biologique, la chambre d'Agriculture du Tarn accompagne plus particulièrement les maraîchers bio au travers de conseils spécialisés de proximité, l'acquisition de références ou l'identification de pratiques innovantes dans le but de les vulgariser. Les candidats à l'installation en maraîchage biologique peuvent avoir besoin de conseils pour maîtriser les besoins en eau, adapter la mécanisation et installer des équipements spécifiques comme les abris froids. Afin d'éviter la déconversion, le regroupement de l'offre et le développement de nouveaux circuits permettent d'éviter les éventuelles difficultés de commercialisation.
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Acquérir des références sur les systèmes d'élevage transhumant des Hautes Pyrénées
Michael MARTINEZ, Auteur ; Annie CIPIÈRE, Auteur ; Nicolas JAUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage transhumant pyrénéen voit diminuer son nombre d'exploitations alors que la demande des consommateurs en produits de qualité est en augmentation. De plus, il y a un besoin fort d'entretenir les zones d'estive, mais aussi les zones intermédiaires (ZI) constituées de parcours communaux d'automne et de printemps et d'anciens prés fauchés, zones où l'embroussaillement augmente. Dans un tel contexte, des actions ont été lancées afin, notamment, de fournir aux agriculteurs des éléments techniques, des références pour les aider à développer les systèmes de transhumance les plus performants, revalorisant au mieux les ressources. Pour cela, un travail de suivi de deux fermes en bovins viande et de trois en ovins viande a été engagé. L'article présente les principaux résultats du volet « suivi zootechnique » de ce travail, basé sur des pesées à des moments clés des animaux. Ce travail montre, en particulier, la plus value que peuvent apporter les ZI dans un système transhumant. En bovins viande, ces zones peuvent permettre une bonne reprise de l'état corporel des vaches ou être un atout pour optimiser la reproduction, clé essentielle pour ce type d'élevage. Elles peuvent aussi servir de site pour l'apprentissage de l'estive pour les jeunes animaux. En ovins viande, les ZI sont essentielles pour la reprise de l'état des brebis en sortie de bergerie, mais demandent une certaine vigilance au niveau sanitaire. Ces zones peuvent aussi être une alternative à l'estive des agnelles de renouvellement.
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Des actions agri-environnementales : des acquis pour les Contrats Territoriaux d'Exploitation
Depuis 1990, la région Midi-Pyrénées a lancé un programme ambitieux de mise en oeuvre de mesures agri-environnementales. Expérimentées tout d'abord sur le modèle des OGAF - Opérations Groupées d'Aménagement Foncier - le champ d'application de ces mesures s'est élargi à partir du règlement européen 2978/92, allant de la conversion à l'agriculture biologique au lancement d'opérations locales. En 1997, la DRAF Midi-Pyrénées a confié une mission d'évaluation de ces mesures à Solagro (Initiatives pour l'Energie, l'Environnement, l'Agriculture). Dans le prolongement de ce travail, l'administration et les organisations professionnelles ont souhaité qu'une publication des résultats soit réalisée permettant de faire connaître l'expérience acquise à partir de cas considérés comme exemplaires.
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Actualités : Semences et plants : Ne touchez pas à nos semences paysannes !
Guy KASTLER, Auteur ; Michel METZ, AuteurLe 17 mai 2013, sur le marché de Lavanet, en Ariège, un agent de la répression des fraudes a pris cinq petits maraîchers en flagrant délit : comme à chaque printemps, ils vendaient aux jardiniers locaux quelques plants de légumes non enregistrés au catalogue officiel. Tarif : 450 d'amendes s'ils ne régularisent pas leur situation. En réaction : une manifestation est aussitôt organisée par la Confédération paysanne, le collectif OGM31 et le réseau semences paysannes (RSP) : le 4 juin, 200 personnes se réunissent devant le siège de la DGCCRF à Toulouse, pour rempoter des plants « illégaux ». Reçue par la directrice de la DGCCRF locale, une délégation expose ses revendications : ne pas obliger les petits paysans à adhérer à une organisation de semenciers professionnels ; leur permettre de vendre leurs plants en toute liberté ; ne pas augmenter la pression des contrôles sur les petits paysans ; ... A l'heure où la législation européenne sur les semences et les contrôles est en pleine réforme, allant peut-être vers l'autorisation de commercialisation de certaines variétés non inscrites au catalogue, les auteurs s'étonnent de la pression infligée aux petits paysans. L'article rappelle également, en toile de fond de cette nouvelle législation européenne, la possibilité future pour des semenciers de breveter des variétés hétérogènes (à l'heure actuelle, les brevets sur les variétés DHS sont interdits), et appelle à la mobilisation (désobéissance civile) pour qu'une telle situation n'arrive pas.
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A l'affiche : L'équipe locale
Marie-Laëtitia MELLIAND, AuteurPierre Pujos, céréalier (85 ha), Yannick Ferronatto, maraîcher (5 ha), et Marie-Pierre Campistron, consommatrice engagée et passionnée, ont ouvert, fin 2006, la Biocoop Les Jardins d'Augusta, à Auch (Gers), avec deux autres associés : Marie-Stéphane Buisan et Patrick Adda. Au sein de cette équipe, les deux agriculteurs étaient partie prenante pour une commercialisation en direct de leurs produits. Dans l'esprit du réseau Biocoop (engagement du réseau au côté des producteurs, soutien à l'installation d'agriculteurs...), les associés ont choisi un approvisionnement local massif : près de 20% du chiffre d'affaires est réalisé en direct avec 70 producteurs. Ils ont, par ailleurs, créé de l'emploi (tenue du magasin, réorganisation du travail sur les fermes).
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Agri Bio Union : La coopération au service de la bio
Alors que beaucoup d'agriculteurs biologiques rejettent l'agriculture conventionnelle et les structures qui ont participé à son développement, la Coop Agri Bio du Tarn a choisi une stratégie d'union avec les coopératives agricoles du grand Sud-Ouest, donnant naissance à Agri Bio Union. Démarche audacieuse qui porte ses fruits, la coopérative bio amenant son savoir-faire et les coopératives conventionnelles les moyens financiers pour développer la production.
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Agriculture Biologique : Accompagner son développement
Depuis deux ans, le nombre d'agriculteurs pratiquant l'agriculture biologique s'est fortement accru en Aveyron. Cela signifie que, d'ici peu, la production va augmenter de façon importante. En viande bovine et ovine, elle devrait doubler. Tout l'enjeu est donc d'organiser les filières pour rechercher et saisir les marchés. C'est ce à quoi s'attache notamment l'association Bio Elevage Sud Massif Central. Comme le révèle une étude portant sur des exploitations bovins lait de Nord Midi-Pyrénées, la conduite d'exploitations en système bio ne va pas sans poser des problèmes de maîtrise technique du système de production, du moins dans la phase de conversion. Il ne faudrait pas pour autant en déduire qu'il n'est pas possible de bien fonctionner avec une telle orientation. Pour s'en convaincre, vous trouverez aussi dans ce dossier la présentation de trois systèmes d'exploitation (bovin lait, ovin lait, bovin viande) suivis actuellement dans le réseau de fermes de références de l'Aveyron, qui ont su acquérir cette maîtrise. C'est aussi ce constat qui a incité la Chambre d'agriculture à mettre en place un suivi technique et des formations pour les agriculteurs en phase de conversion.
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Agriculture biologique en bref : édition 2014
Cette brochure présente les chiffres de l'agriculture biologique en Midi-Pyrénées pour l'année 2013. Cette région est leader en termes de surface en AB (130 502 hectares certifiés ou en conversion, soit 5,75 % de la SAU régionale). C'est également la région qui a connu la plus forte dynamique de conversion entre 2012 et 2013, avec des taux de +5,6 % pour le nombre d'exploitations et de +11 % pour les surfaces. Les grandes cultures ont significativement profité de cette vague de conversion, et la région est leader sur cette production en France. En ce qui concerne les productions animales, Midi-Pyrénées est la première région en ovins et bovins viande, avec des effectifs en augmentation de 6 % par rapport à 2012. 581 transformateurs de produits biologiques sont présents sur le territoire midi-pyrénéen. 55 % des producteurs pratiquent la vente directe, et la restauration collective est un débouché en développement.
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L'agriculture biologique est-elle compatible avec une reproduction maitrisée ?
Les principes de l'agriculture biologique qui limitent les interventions thérapeutiques vétérinaires devraient cependant permettre une conduite et des performances de reproduction optimales. Quelles en sont les limites et les contraintes ? Rappels des principes et témoignages d'éleveurs bio.
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Agriculture biologique : Mélibio, un programme pour développer les prairies à flore variée
Sandrine VIGUIÉ, AuteurAvec des aléas climatiques de plus en plus présents, les prairies semées avec des mélanges complexes (ou prairies à flore variée) semblent plus performantes que les associations simples. Reste à savoir quoi semer et comment. Débuté en 2010, le projet Mélibio, porté par le Pôle AB Massif Central et financé dans le cadre de la Convention Massif Central, vise à répondre à ces questions. Ainsi, 46 exploitations bio issues de sept départements du Massif Central ont été enquêtées en 2011 pour mieux connaître les pratiques des agriculteurs, mais aussi les questions qu'ils se posent en la matière. Parmi les principaux résultats, notons la prédominance du semis de printemps, le large recours au semis en ligne, ou encore le roulage systématique. Les mélanges semés comptent en général 5 à 7 espèces, mais l'enquête met en lumière un manque d'accompagnement pour la conception de leurs mélanges, d'où une utilisation massive des mélanges du commerce. Dans le cadre de Mélibio, un logiciel d'aide à la conception de mélanges prairiaux est développé : Capflor. Il doit permettre de faire des propositions, à chaque agriculteur, de mélanges adaptés à ses contraintes et à ses objectifs de production. Des groupes d'agriculteurs ont été sollicités afin de co-construire avec eux l'outil, en particulier son interphase. En parallèle, la phase d'essais pour valider le logiciel a été lancée. Deux essais suivis par la Chambre d'agriculture de l'Aveyron ont été menés chez des agriculteurs. Le but est de comparer la proposition de Capflor à un mélange habituellement utilisé par l'exploitant. Ces essais sont aussi des supports pour des visites "bout de champ".