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Documents disponibles dans cette catégorie (54)


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Co-Hop : Une bière locale et amicale
Cécile PEGUIN, AuteurAmis depuis le lycée, c'est à l'approche de la quarantaine que Jean-Yves Brabant, Alain Gruslin, Julien Valteau et Bruno Watrin ont décidé de monter un projet ensemble. Issus de formations différentes et forts de leur première expérience professionnelle, les quatre amis ont réuni leurs compétences pour créer une brasserie dans l'Ariège. L'objectif : une brasserie artisanale, biologique, intégrée dans la vie locale, et proposant des évènements festifs et culturels. Après l'acquisition en commun d'un corps de ferme, ils se sont lancés dans d'importants travaux pour transformer la grange en une brasserie sur 2 niveaux, forçant l'admiration de leur entourage par leur énergie et leur enthousiasme, se formant petit à petit auprès d'amis artisans, aménageant un système d'assainissement phytosanitaire, installant un potager en permaculture, une serre en bambou... La brasserie Co-Hop produit une "bière ariégeoise naturellement brassée à Lèze" (affluent de l'Ariège), commercialisée sur les marchés et les petits festivals d'été. La gamme repose sur des bières à fermentation haute, non filtrées, non pasteurisées et refermentées en bouteille. Les projets ne manquent pas : élaboration d'une bière au miel, labellisation Parc Naturel Régional de l'Ariège, création d'une houblonnière sur place, d'une aire d'accueil en camping, d'un théâtre de verdure, ouverture d'un pub, etc.
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Comment valoriser et différencier la viande biologique du massif des Pyrénées ?
BIO OCCITANIE, Auteur ; BIOCIVAM DE L'AUDE (BIOCIVAM 11), Auteur ; BIO-ARIEGE-GARONNE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE (26-28 Rue Magné, 31 300, FRANCE) : BIO OCCITANIE | 2021Dans les Pyrénées, lagriculture repose principalement sur lélevage allaitant bovin et ovin. Lagriculture biologique est fortement représentée (26 % de la SAU). Ce territoire est donc un producteur important de viande bio. Toutefois, malgré une forte demande de la part des consommateurs pour de la viande bio et locale, les viandes bio pyrénéennes sont peu valorisées sur le territoire. En effet, les animaux bio sont régulièrement déclassés, les jeunes bovins sont souvent exportés, la viande bio est peu différenciée de la viande produite en montagne, la filière bio manque de structuration Afin de trouver des solutions pour mieux valoriser cette viande, Bio Occitanie, le Biocivam de lAude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65, financés par le Commissariat de Massif des Pyrénées, ont réalisé un diagnostic territorial afin didentifier des actions à mettre en place. Pour cela, ils se sont appuyés sur la méthode RELOC, développée par INRAE. Au total, 83 entretiens ont été menés auprès des acteurs de la filière. Ils ont permis de mettre en valeur cinq manières de valoriser la viande bio dans les Pyrénées : 1 - Défendre les valeurs de la bio locale ; 2 - Proposer un produit viande bio d'excellence ; 3 - Standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; 4 - Soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; 5 - Valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. Des rencontres ont ensuite été organisées afin de trouver des pistes de développement et des actions concrètes, comme, par exemple, développer la viande bio dans les boucheries et la restauration collective de la région.
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Dossier spécial Elevage herbivore : Arbres fourragers : Un levier face au changement climatique ? ; Pâturages : Des prairies pâturées à haute densité de mûriers blancs ?
Laurence VIGIER, Auteur ; Philippe DESMAISON, AuteurCe dossier se penche sur l'utilisation des arbres comme fourrage pour les élevages herbivores. Cette alternative séduit, en effet, de plus en plus d'éleveurs, ces derniers devant faire face à des aléas climatiques récurrents. Un premier article met en avant les atouts de cette pratique agroforestière (production de fourrages d'appoint en cas de sécheresse, appétence accentuée par la diversification de la ration, déparasitage naturel par les tanins présents dans les feuilles...) et présente quelques retours d'expériences et résultats issus d'exploitations ou de la station expérimentale Inrae de Lusignan. Ce fourrage peut être consommé directement sur l'arbre (table d'alimentation), posé au sol après une coupe (rame au sol), voire même en affouragement après séchage ou ensilage. Un second article s'intéresse plus particulièrement à l'expérimentation mise en place chez un éleveur bio ariégeois (le GAEC Authier), dans le cadre du programme Agrosyl : des mûriers blancs destinés à être pâturés ont été implantés dans une prairie à raison de 25 000 tiges/ha. La conduite de la parcelle, les résultats sur trois ans d'expérimentation et les perspectives pour l'avenir sont présentés.
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Nouvelles pratiques agroforestières pour les élevages allaitants du piémont pyrénéen en Ariège
C-H. MOULIN, AuteurLobjectif du projet Agrosyl est de favoriser les associations entre larbre et lélevage allaitant. Un diagnostic a permis didentifier 34 solutions impliquant larbre pour répondre aux besoins des éleveurs. Deux solutions ont été testées chez quatre agriculteurs : une banque darbres fourragers et une éclaircie sylvopastorale. La banque de fourrage de mûriers blancs, testée chez un éleveur sur une parcelle pilote de 0,25 ha, a donné un fourrage avec une bonne qualité nutritionnelle, disponible durant lété, et qui a bien été accepté par les animaux. Les tests déclaircies sylvopastorales ont été réalisés, chez trois éleveurs, sur différents peuplements, avec taillis, futaies et accrus, à base de chênes pubescents, robiniers faux acacia et frênes communs. Le suivi sur quatre ans a montré limportance de la maîtrise du pâturage après éclaircie pour prévenir un développement trop rapide des broussailles, tout en favorisant la pousse des herbacées en sous-bois.
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Dossier élevages : Comment limiter le parasitisme des ruminants ? Retour dexpérience dun GIEE ariégeois
Cécile CLUZET, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur14 éleveurs ariégeois de ruminants, tous en zones herbagères de coteaux ou de montagne, accompagnés par le Civam Bio 09, ont constitué un GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) autour de la question des alternatives à lallopathie dans le traitement du poly-parasitisme. Pour produire aussi bien tout en traitant moins, il faut retenir 2 points dimportance : des animaux en bonne santé, développant une bonne immunité, et une pression parasitaire faible dans lenvironnement. Il faut aussi sappuyer sur une démarche de détection (avec collecte dinformations sur létat dinfestation des animaux : signes cliniques, coproscopies, baisse de production) et, en cas dalerte, agir de façon adaptée, selon la gravité, la classe dâge ou encore la période de reproduction. Dans ce cas, on peut utiliser divers leviers : le soutien par les plantes, ladaptation des pratiques de pâturage et dalimentation ou en dernier recours, le traitement allopathique ciblé (sur les animaux les plus touchés). La prévention reste centrale, en tenant compte des parasites présents, des sensibilités diverses des animaux (selon lespèce, lâge, le stade de reproduction...) ou des effets liés au climat (ex. labsence de gel important en hiver est favorable aux parasites). Des points-clés sont alors à retenir : éviter le surpâturage, favoriser si possible le pâturage mixte (ex. ruminants/équins), éviter les zones à risque (ex. zones humides), favoriser limmunité naturelle de contact, avoir de bonnes conditions délevage et une alimentation adaptée, ou encore sélectionner les mères les moins sensibles.
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Parcours d'installation
Laurent DREYFUS, AuteurLes parcours d'installation en agriculture, notamment en biodynamie, sont jalonnés de multiples étapes, de la recherche d'un lieu et d'une ferme qui correspondent au projet aux démarches juridiques, fiscales et techniques, en passant par la formation et la recherche de partenaires, conseillers, réseaux, etc. Pour comprendre les difficultés que représentent ces étapes, des rencontres avec des agriculteurs biodynamistes ont permis d'identifier les problématiques auxquelles ils ont été confrontés et de savoir à quelle étape de leur projet ils sont parvenus. En Charente-Maritime, Karl, matelot de formation, a suivi des formations courtes en biodynamie et va peut-être intégrer un BPREA. En attendant, il a opté pour un parrainage à la ferme. Cette solution permet au stagiaire parrainé de bénéficier d'une rémunération temporaire. Josef, Mélanie, Véronika sont, eux aussi, en train de construire leur parcours d'installation. L'article aborde en particulier les obstacles financiers et d'accès au foncier, mais aussi l'importance des relations humaines à chaque étape de l'installation et de la transmission d'une exploitation.
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En Ariège : Une caravane-boutique itinérante pour les laines locales
Damien HARDY, AuteurEn Ariège, lentreprise Laines paysannes, portée par Olivia Bertrand, valorise la laine locale, en pulls, chaussettes, laine à tricot ou tapis. La laine est collectée chez 12 éleveurs (7 races différentes en tout), dont Paul de Latour, éleveur, à Saverdun, dun millier de brebis tarasconnaises en agriculture bio. Les éleveurs partenaires peuvent adhérer à la société coopérative, où le prix de la laine est décidé en concertation. En 2018, il était de 1 /kilo de laine triée en suint. Cette année-là, l'entreprise collectait 5 tonnes de laine triée brute, et atteignait un chiffre daffaires de 150 000 . Un cahier des charges a été mis en place pour la production et la récolte de laine de qualité. Côté commercialisation, Laines paysannes a soigné le marketing et sest dotée dune caravane-boutique itinérante, à laide dun financement participatif.
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Les fabuleux secrets de la patate douce
Dominique PER, AuteurDominique Per, co-gérant de la SCEA Le Bon plant (09), apporte de nombreux éléments sur la patate douce qui constitue la 7ème plus importante culture alimentaire : histoire, botanique, comportement agronomique, multiplication, plantation, maladies et insectes nuisibles, récolte, conservation, utilisation en cuisine, transformation, etc. Quelques variétés sont également présentées : Beauregard, Murasaki 29, Ivis white cream...
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Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15
Antoine BESNARD, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amandine GATINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15 est composée des articles suivants : - Grégory Fachon - Maraîchage - Ille-et-Vilaine ; - Conservation en maraîchage diversifié : entre compromis et optimisations ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - Tester des couverts végétaux en maraîchage bio : de l'engrais vert à la plantation dans un couvert ; - Serres chauffées : les évolutions règlementaires ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2.
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Le mûrier blanc : une ressource fourragère à fort potentiel
Sophie BOURGEOIS, AuteurLe projet Agrosyl porte sur lutilisation des arbres et du bois pour améliorer lautonomie fourragère et le bien-être animal. Ce projet intègre notamment un volet sur les arbres fourragers avec un travail sur le mûrier blanc, utilisé depuis des siècles pour lalimentation du ver à soie. Ainsi, en 2017, une plantation pilote de cet arbre a été mise en place chez des éleveurs bio en Ariège. Le but est détudier lintérêt de cette plante en peuplement dense (25 000 pieds/hectare pour cet essai) pour laffourragement en vert et lensilage. A partir de 60 échantillons, sa valeur alimentaire a été évaluée en 2018 : avec en moyenne 30.5 % de matière sèche, 19.3 % de MAT, une digestibilité de 80 % et un rendement attendu de 10 à 12 tMS/ha, le mûrier blanc se place sur la même ligne que la luzerne en matière dintérêt fourrager. Récolté, dans cet essai, à 50 cm du sol avec une ensileuse à maïs-semence, le fourrage produit est bien consommé par les animaux. A la fin du projet, en 2020, plus de références devraient être disponibles sur lusage de cette plante qui pourrait aussi être plantée en petits îlots ou en bordure de parcelle et servir de « banque de protéines » consommable selon les besoins. Tolérant à la sècheresse mais gélif, nécessitant des sols peu profonds, le mûrier blanc est une espèce très plastique en termes de conditions pédoclimatiques, mais, pour de hauts rendements, il est à réserver probablement plutôt pour des climats tempérés.
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Radioscopie rurale Volvestre ariégeois : De lart du collectif en milieu agricole
Au cur des Petites Pyrénées, en agriculture biologique, ils élèvent vaches, brebis laitières et cochons, produisent des légumes et du fromage... Instants de vie et réflexions partagées sur l'agriculture de groupe avec les 5 associés du GAEC du Champ Boule, à Barjac, qui ont choisi d'inventer leur propre partage des tâches et du temps. Circuit court et mutualisation : l'agriculture du futur ?
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Dossier : AFPYR : un programme de recherche sur les associations foncières pastorales dans les Pyrénées ; Conventions de pâturage et accès au foncier pour les éleveurs pastoraux : état des lieux et perspectives en région PACA ; Le pastoralisme : quels enjeux des réformes foncières en Afrique soudanienne et sahélienne ?
Corinne EYCHENNE, Auteur ; Magali JOUVEN, Auteur ; Habibou IBRAHIM, AuteurCe dossier regroupe trois articles liés à la gestion et à laccès au foncier dans des zones pastorales. Le premier présente les résultats du programme AFPYR (Associations foncières pastorales dans les Pyrénées). Son objectif est de comprendre et mettre en valeur limportance de ces AFP. Pour cela, trois de ces associations basées sur différents territoires ont été étudiées à laide dentretiens semi-directifs. Il en est ressorti quaprès 45 ans dexistence, les AFP sont toujours très mobilisées par les acteurs du territoire, notamment parce quelles permettent darticuler trois éléments : la procédure (cadre réglementaire), lobjet (le foncier) et léchelle (la commune). Le second article présente les résultats dun projet réalisé par des étudiants de loption « Systèmes dÉlevage » de Montpellier SupAgro. Ce projet a été commandité par une Communauté de Communes de PACA et par lAssociation des Communes Pastorales (ACP) afin détablir une analyse sur laccès au foncier pastoral (contenu des conventions de pâturage, motivations/freins à létablissement de nouvelles conventions, difficultés rencontrées par les acteurs). Les principaux résultats sont présentés. Le dernier article effectue un état des lieux des politiques foncières en Afrique soudanienne et sahélienne. Ces dernières soutiennent une modernisation de lélevage mais leurs interventions se sont révélées inefficaces, génératrices de conflits et dinsécurité en matière de droit foncier (accès et usage des terres). Suite à ce constat, des initiatives dorganisations régionales se sont créées et insistent sur limportance de la gouvernance locale.
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Dynamix, un "jeu sérieux" pour concevoir des scénarios d'achat-vente entre céréaliers et éleveurs : une application en Ariège
Julie RYSCHAWY, Auteur ; Anaïs CHARMEAU, Auteur ; Aude PELLETIER, Auteur ; ET AL., AuteurL'intégration entre cultures et élevage à l'échelle du territoire, c'est-à-dire entre exploitations, est de plus en plus reconnue comme une solution prometteuse à la spécialisation des exploitations et des régions agricoles. Mettre en place des scénarios d'achat-vente d'alimentation animale ou de fumure entre agriculteurs se révèle néanmoins très complexe en matière d'organisation collective (logistique, gouvernance ). Une démarche de conception participative en cinq étapes, basée sur l'utilisation du jeu sérieux Dynamix, est présentée dans cet article. Son utilisation est illustrée avec deux collectifs d'agriculteurs en Ariège. Dynamix se base sur un plateau de jeu permettant aux agriculteurs de reconcevoir leur exploitation à l'aide de pions et de cartes représentant les produits et coproduits à vendre ou à acheter (céréales, foin, fumier ). Ensuite, les agriculteurs positionnent les pions sur une carte de leur territoire pour traiter des aspects logistiques. Les scénarios conçus à l'aide du jeu sont évalués grâce à un modèle de simulation permettant d'effectuer des bilans offre-demande de grains, fourrages et fumure échangés et une évaluation multicritère au niveau de l'exploitation et du collectif d'exploitations. Cette démarche pourra être facilement adaptée à d'autres contextes et à une utilisation en enseignement.
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Elevage : Des outils adaptés pour un abattage mobile et moderne à la ferme
David GRANGÉ, AuteurDepuis 2016, un groupe déleveurs ariégeois soucieux du bien-être animal sest emparé de la question de labattage à la ferme. La réglementation européenne est en train dévoluer à ce sujet, elle permettra dabattre du gros bétail à la ferme et cet aspect sera expérimenté après que le décret dapplication ait été publié (normalement en automne 2018). Ce groupe déleveurs envisage de tester la solution du caisson dabattage. Elle consiste à abattre lanimal à la ferme, à le saigner immédiatement, puis à lemmener dans un délai de moins de deux heures à un abattoir qui se chargera des opérations habituelles. Cette solution semble être la plus adaptée aux routes ariégeoises puisque la plupart des fermes sont inaccessibles pour les camions abattoirs. Ce caisson dabattage a pu voir le jour grâce à limplication de deux petits abattoirs sans lesquels il naurait pas été envisagé. Toutefois, de nombreux points restent à définir : Qui abat ? Qui achète la remorque ? Comment charger lanimal ? Qui fait linspection ante mortem ? Comment sorganise labattoir pour la réception de lanimal ? Le déroulement envisagé consiste pour linstant à confier ces différentes tâches à labattoir. Une simulation effectuée rapidement prévoit un surcoût de lordre de 0,5 /kg de viande. Cette solution pourrait sappliquer à dautres départements à condition que des abattoirs acceptent de simpliquer.
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Fournir la restauration collective en viande bio : repères et recommandations
Magali RUELLO, AuteurCet article fait le point sur lintroduction de la viande bio en restauration collective : chiffres clés, type de produits plébiscités, grammage et fréquence recommandés, maîtrise des surcoûts, veille sur les marchés publics, conditions sanitaires et traçabilité, planification et respect de léquilibre carcasse, type dorganisation pour que les éleveurs puissent répondre au mieux à ce marché.