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AVEYRON |
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Caractérisation des élevages Bovin Lait bio en Aveyron
Une enquête, réalisée en 2018 sur 17 fermes spécialisées en production laitière bovine biologique, en Aveyron et dans le Lot, a permis danalyser les évolutions des performances technico-économiques de ces élevages, par rapport à une précédente étude datant de 2014. Lanalyse distingue 4 systèmes (herbagers / herbagers intensifs / herbe-maïs / maïs dominant) dont la caractérisation technico-économique, ainsi quune analyse de lautonomie économique, de lefficacité économique et de lautonomie financière sont présentées. Une amélioration globale de la situation économique entre 2014 et 2018 est observée. Les 2 systèmes herbagers et herbe-maïs montrent une meilleure performance technico-économique que le système maïs dominant. Le système nétant pas le seul facteur influençant la performance, la maîtrise des investissements et des charges est également importante.
Cas-type OL ROQ-09 : Système spécialisé ovin lait, Rayon de Roquefort, Lévézou (descriptif et conjoncture)
Ce cas-type, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, présente un système spécialisé ovin lait du Rayon de Roquefort, présent sur la région du Lévézou. Situé sur une zone à bon potentiel à 800 m daltitude, ce système se caractérise par un mode de production en agriculture biologique. Lutilisation des intrants est limitée. Le système fourrager est à base de foin ventilé de luzerne. Cest un système hâtif. Ce document présente, dans une première partie, le système, la conduite du troupeau, lalimentation du troupeau, l'utilisation des surfaces, le bilan des minéraux et les moyens de production. Une seconde partie présente des éléments technico-économiques de 2016.
La conversion vers l'agriculture biologique des élevages bovins laitiers réduit leur vulnérabilité une étude de cas en Aveyron centrée sur la perception des éleveurs
M. BOUTTES, Auteur ; Alexandre BANCAREL, Auteur ; Guillaume MARTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018En Europe, les agriculteurs se convertissent de plus en plus à lagriculture biologique. La conversion est une période incertaine impliquant de multiples changements visant à se conformer au cahier des charges AB, sans que les produits soient payés au prix AB. Cela soulève la question de la vulnérabilité des exploitations lors de leur conversion, cest-à-dire leur capacité à faire face, à sadapter ou à se remettre des effets de changements internes et daléas externes. Le niveau de satisfaction des agriculteurs joue sur cette vulnérabilité, car la satisfaction facilite la mise en uvre du changement et place les agriculteurs dans des dispositions propices au développement de leurs capacités dadaptation. Lobjectif de cette étude, réalisée par l'INRA (UMR AGIR), l'Apaba et la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron, était dexplorer si, et comment, des éleveurs laitiers pouvaient améliorer leur satisfaction et réduire la vulnérabilité de leur exploitation lors de la conversion en AB. Pour cela, 19 exploitations bovin lait situées en Aveyron ont été suivies de 2016 (leur dernière année conventionnelle) à 2018. Lévolution de leur satisfaction a été caractérisée, ainsi que les stratégies dadaptation mises en uvre, afin de tenter de les relier par des analyses statistiques. Les résultats montrent que les éleveurs sont globalement satisfaits à lissue de leur conversion AB et que la vulnérabilité de leur exploitation a diminué. Toutes les stratégies dadaptation observées vont vers des systèmes davantage basés sur le pâturage et sur une réduction dintensification, des sols (chargement, etc.) et du troupeau (complémentation, etc.). En mettant en évidence la forte réduction de vulnérabilité perçue par les agriculteurs suite à la conversion AB, les résultats obtenus contrastent fortement avec les études précédentes qui mettaient surtout en avant les risques dune telle conversion. Cette synthèse a été rédigée et présentée dans le cadre des Rencontres Recherches Ruminants 2018.
Le croisement entre races laitières : pour quelles raisons et comment ? Avec quels résultats ?
Julien QUÉNON, Auteur ; Marie-Angélina MAGNE, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur | CASTANET TOLOSAN Cedex (24 Chemin de Borde-Rouge, CS 52627, 31 326, FRANCE) : INRAE - UMR AGIR | 2018Le croisement entre races laitières au sein des troupeaux bovins lait est répandu dans des pays tels que la Nouvelle-Zélande, lIrlande, les États-Unis ou les Pays-Bas. En France, cette pratique de croisement laitier est minoritaire (1,5% des inséminations), mais est en constante progression depuis 2010. Or, à ce jour, peu de références françaises existent sur les motivations des éleveurs à mettre en place le croisement, sur le fonctionnement des systèmes bovins lait conduits en croisement et sur les multi-performances associées notamment sur un pas de temps long. Ce mini-dossier présente les résultats du stage de fin détudes dingénieur de M. Basset réalisé en 2016. Ce stage visait à caractériser différentes stratégies déleveurs pour mettre en place du croisement laitier dans leur troupeau (Quelles motivations pour adopter le croisement ? Quels types de croisement sont adoptés et pourquoi ?) et les résultats obtenus (Quels avantages et inconvénients ?, Quelle évolution des performances zootechniques du troupeau durant la transition vers le croisement ?).
Le dossier : Ensemble, cultivons nos semences paysannes
Elodie BUTIN, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; Alice MULLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa question des semences paysannes intéresse de plus en plus de producteurs sur le Massif Central et plusieurs dynamiques collectives, parfois ouvertes à dautres acteurs comme des jardiniers, se développent autour de la production, de la multiplication et de la sélection de variétés dites anciennes (non inscrites au Catalogue Officiel). Produire et cultiver ses propres semences (céréales, maïs, prairies ) offre plusieurs avantages : ces semences sont moins coûteuses, les variétés produites sont souvent plus aptes à résister aux aléas climatiques ou aux maladies, les blés anciens ont des qualités organoleptiques souvent très intéressantes et le travail de sélection génère une dynamique sociale riche. Certes, produire ses semences et les sélectionner demande une véritable organisation logistique pour la multiplication, la récolte, le tri, le stockage Mais ce travail de sélection, pratiqué depuis des générations par les producteurs est toujours dactualité pour relever les défis de lagriculture daujourdhui.
Dossier : Gérer la terre en collectif : Diversité et complémentarité des solutions
Sophie BALTUS, Auteur ; Damien ROUMET, AuteurIl existe différentes formes juridiques de portage collectif du foncier agricole : les sociétés civiles (SCI et GFA), les sociétés commerciales, les associations et les fondations. Ce dossier sattache plus particulièrement à montrer lutilité des Groupements Fonciers Agricoles (GFA), créés en 1970. Ces derniers sont souvent « familiaux » afin de permettre aux descendants de détenir une part du patrimoine et de pouvoir lexploiter. Cependant, ils peuvent aussi être créés pour dautres raisons. Par exemple, des GFA dits « mutuels » (à léchelle dun canton) ont été mis en place dans la Marne afin de lutter contre laugmentation du prix du foncier et de contourner ce frein à linstallation. Dautres GFA ont servi dinstrument de lutte foncière. Lexemple le plus emblématique reste les quatre GFA et la SCI créés dans les années 70 dans le Larzac pour empêcher lextension dun site militaire. Dautres encore peuvent être utilisés par des investisseurs. Lysiane Jarno, animatrice à Terre de Liens Bretagne, est questionnée sur lintérêt des GFA : Combien en existe-t-il en Bretagne ? Comment sont-ils accompagnés ? Enfin, deux producteurs apportent leur témoignage sur le portage collectif des terres agricoles : Guy Ginisty a pu sinstaller grâce à la création dun GFA de 70 ha et Claire Vanel est investie dans un hameau non spéculatif, écologique et solidaire, en lien avec son exploitation, mis en place à laide dune SCI.
Dossier : Le pâturage
Léo FUZEAU, Auteur ; Guillaume JOURDAIN, Auteur ; Léopoldine DESPREZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré au pâturage, très présent dans l'image de la bio, propose d'aborder le sujet sous de nombreux angles, à partir de témoignages déleveurs bio, denseignants, de chercheurs ou encore de techniciens, issus de toute la France : - Le pâturage, clé de voûte d'un système herbager ; - Le pâturage mixte, une pratique ancestrale au GAEC de Bellefeuille (50) ; - La dynamique de groupe aide au changement de système ; - Passer de 100 ha de céréales à 140 ha d'herbe en quelques mois ; - Comment éviter le développement des joncs en zone humide ; - La biodiversité cultivée dans les prairies ; - Augmenter la hauteur de pâturage grâce aux arbres ; - Allier pâturage tournant dynamique et arbres fourragers ; - Un système économe avec du pâturage tournant ; - Robot et pâturage à la ferme expérimentale de Trévarez (29) ; - Une salle de traite mobile pour rendre l'herbe plus accessible... en Bretagne ; - Le pâturage réussi avec la salle de traite mobile ; - Avoir 2 sites pour optimiser le pâturage ; - Préparer pour mieux gérer ; - De l'herbe au pays du rugby ; - Adapter un pâturage tournant dynamique aux conditions de pousse du Sud Massif Central ; - Le pâturage, y compris des ligneux ! ; - Le pâturage en moyenne montagne ou assurer la sécurité ; - Pâturage : témoignage d'un centre de formation ; - Piloter l'alimentation des vaches laitières au pâturage.
Le dossier : Des ressources diversifiées pour pâturer plus !
Didier GOMES, Auteur ; Jeanne GUIHEUNEUX, Auteur ; Maxime VIAL, AuteurCertaines fermes sappuient majoritairement sur le pâturage de la végétation spontanée. Cest le cas de Jean-Michel, éleveur en moyenne montagne dans lHérault, dont lalimentation de son troupeau provient de prairies naturelles, de sous-bois et de landes. Pour pratiquer ce type de pâturage, proche du pastoralisme, il met en place le report sur pied. Il nest en effet pas forcément nécessaire de valoriser toute lherbe au moment où elle pousse. Certaines espèces conservent leur valeur nutritive même après épiaison (telles que les arbustes, la Molinie, etc.). On parle de capacité de report. Il faut aussi distinguer la valeur nutritive dune plante et la valeur alimentaire quoffre une parcelle. Cette dernière prend en compte à la fois la qualité et la quantité de la végétation. Il faut également noter que les animaux conduits en pâturage diversifié ingèrent des quantités plus importantes que ceux se nourrissant dune végétation homogène. Il est très important déduquer les jeunes à manger une végétation diversifiée dès le sevrage, en les sortant avec leur mère ou avec d'autres brebis expérimentées, et de travailler sur la taille de leur panse en leur faisant consommer des aliments fibreux. Les brebis de Benjamin, éleveur dans les Cévennes, ont passé la sécheresse de 2017 en mangeant de la baouque (Brachypode penné). René, éleveur aveyronnais, conduit ses vaches laitières en pâturage tournant davril à fin octobre alors que ses sols sont soumis à la sécheresse estivale. Pour favoriser le développement dun gazon dense et de bonne valeur alimentaire, ses parcelles reçoivent des apports de matière organique tous les ans, un passage de herse étrille au troisième tour de pâturage et une fauche de nettoyage à lautomne. Il limite aussi les refus avec un chargement instantané fort. Lise et Fabrice élèvent 320 brebis sur 90 ha composés de jonçaies, de landes et de prairies naturelles. Ils expliquent comment ils gèrent leurs parcelles pour répondre aux besoins de leur troupeau.
Ensemble pour la santé animale et l'agroécologie
Bernard GRIFFOUL, AuteurLAssociation Vétérinaires Éleveurs du Millavois (Avem) assure un suivi des élevages et accompagne ses adhérents vers une transition agroécologique. Depuis quarante ans, lAvem facilite les échanges entre les savoir-faire des éleveurs et des vétérinaires. Elle compte aujourdhui 165 adhérents (dont deux tiers sont en ovins lait), et la moitié est en agriculture biologique, dans la région de Roquefort. Ses actions vont au-delà de la santé animale puisque lAvem sest engagée au fur et à mesure dans de nouvelles problématiques environnementales et sociétales pour mieux anticiper les évolutions (agriculture biologique, économie de lexploitation, agroécologie, développement international ). Sa politique sanitaire est principalement basée sur lécopathologie qui étudie le lien entre une pathologie, son environnement et les pratiques de léleveur. Le paiement des vétérinaires ne seffectue pas à lacte mais par une mutualisation du suivi : une partie est forfaitaire et lautre partie est variable selon le nombre danimaux et de visites. Léleveur a le choix entre deux ou trois visites annuelles de suivi (2 à 3 h), il bénéficie dune dizaine de formations par an et les visites durgence et les déplacements sont inclus. Cette association est également reconnue pour son expertise sur le lait de brebis bio. L'Avem participe à des projets de recherche et va accompagner ses adhérents dans une transition agroécologique grâce à la construction dune méthode de diagnostic visant à remettre de la cohérence technico-économique et environnementale dans les exploitations ovin lait.
Évolution des exploitations depuis la conversion
Un groupe de 6 à 8 fermes bio spécialisées en production laitière bovine, localisées dans lAveyron et dans le Lot, ont été enquêtées en 2014 juste après avoir terminé leur conversion. Pour analyser leurs évolutions, elles ont été réinterrogées en 2018. La comparaison de ces deux années montre globalement : - une augmentation de la part des prairies dans lassolement (de 71 à 77% de la SAU) et du méteil céréalier (de 6 à 12%) ; - des coûts de mécanisation et alimentaires stables (respectivement en 2018 de 163 et 117 par 1000L vendus) ; - pas dévolution notable sur la quantité de lait vendu par vache (5565 L/VL en 2018). Concernant lévolution de la situation économique, les fermes ayant une part de maïs dominant dans la SFP (>10%) ont vu leur EBE baisser entre 2014 et 2018, contrairement aux exploitations en système herbager dont lEBE a augmenté.
Ferme d'Etienne BASTIDE - ST BEAUZELY (12)
Maxime VIAL, AuteurEtienne Bastide élève un troupeau de 300 brebis en Aveyron, entre 790 et 1100 m d'altitude. Depuis son installation en 2001, il a opéré deux changements majeurs dans son système : la conversion à l'agriculture biologique en 2006 et la vente d'une partie des agneaux en direct avec construction d'un atelier de découpe et de transformation à la ferme en 2014. Les principaux résultats technico-économiques sont présentés dans cet article, de même qu'un diagnostic de durabilité (aspects environnemental, socio-territorial et économique). Pour progresser encore, Étienne Bastide travaille particulièrement sur la qualité de ses prairies : il met en place, depuis 2015, des prairies à flore variée pour mieux résister à la sécheresse et pour augmenter la qualité de son foin. Il cherche aussi à améliorer l'alimentation des agneaux, par exemple en intégrant des céréales germées produites sur l'exploitation dans leur ration. D'un point de vue énergétique, l'élevage présente de bons résultats au regard de la moyenne des élevages ovins viande de montagne : consommation de 58,6 GigaJoules/t de viande vive produite contre 77 GJ/t pour la moyenne des élevages.
GETAB Autonomie, 26 juin 2018, Maison de la Semence
Suite au besoin exprimé par des éleveurs de son association, lAVEM a travaillé sur la création de semences locales de luzerne et de sainfoin, en lien avec lInra de Toulouse. Ces semences devaient ainsi être adaptées aux conditions contraignantes du sud Aveyron et avoir une qualité sanitaire et germinative collectivement définie (absence de cuscute ) afin dassurer la confiance dans les échanges de semences. Le lien avec la recherche, dont la conduite dactions inscrites dans le cadre de projets de recherche développement, a présenté des intérêts, mais aussi des inconvénients (temps passé à la gestion des projets au détriment de la présence sur le terrain notamment). C'est ce que présente ce diaporama, projeté lors d'une première réunion du projet Mélibio.
Ovin lait : Préserver les qualités fromagères ; Ferme d'Alcas en Aveyron : Favoriser un environnement sain
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn circuit long ou en vente directe, il est essentiel de produire un lait de brebis de qualité, ayant en particulier de bonnes qualités fromagères. Pour cela, les conditions délevage sont essentielles, ainsi que lentretien et le nettoyage de la machine à traire. Un exemple : il faut porter une attention particulière à la litière, les brebis ayant un comportement renforçant la proximité entre animaux, doù des risques accrus de litière sale, avec des dégagements dammoniac. Ceci peut fortement impacter la santé de la mamelle ou même de tout lanimal. Ainsi, Hubert Hiron, vétérinaire interviewé dans ce dossier, préconise de mettre 5 kg de paille par m² de litière. Par ailleurs, il peut être pulvérisé sur la paille, voire ailleurs dans lélevage ou même sur les mamelles des animaux, une solution contenant un complexe de bactéries lactiques et de Bacillus subtilis. Cela favorise le développement dune flore plus favorable dans lélevage, plus apte à dégrader lammoniac de lurine, pour une meilleure qualité de litière. Deux éleveurs biologiques, Alexandre Vialettes, produisant du lait de brebis en Aveyron pour Roquefort, et Romain Polio, producteur de fromage en Haute-Saône, utilisent ce produit et soulignent les améliorations obtenues en matière de conditions délevage et de santé du troupeau et de la mamelle. Cependant, il faut aussi veiller à la qualité de lalimentation (attention aux fourrages humides) et le séchage en grange peut être un atout. Enfin, lhygiène à la traite et le nettoyage de la machine à traire sont des éléments fondamentaux, comme le montrent les diverses pratiques mises en place par les éleveurs interviewés (protocole rigoureux de nettoyage de la machine et contrôle régulier de cette dernière, soins de la mamelle, nettoyage de la salle de traite, du tank ).
Passer en bio pour simplifier le travail
Bernard GRIFFOUL, AuteurÉleveuses de brebis laitières dans l'Aveyron, Sylvie Combernoux et sa mère Joëlle Sigaud ont fait prendre un virage important à leur exploitation en 2016. L'élevage comptait auparavant 850 brebis, avec des mises bas organisées autour de deux périodes et, donc, de la traite toute l'année. Le lait était livré à l'entreprise Société pour la transformation en Roquefort. Toutefois, ce système était difficile à gérer et les deux éleveuses ont fait le choix de la simplification. Ainsi, elles ont réduit l'effectif de brebis (750 brebis, dont 650 en production), ont converti l'exploitation à l'agriculture biologique (première livraison de lait bio en 2016) et, avec la volonté de continuer à produire de l'ensilage d'herbe, ont dû changer de laiterie et livrent désormais à l'entreprise Le Petit Basque. En effet, Société n'accepte pas l'ensilage d'herbe pour sa filière bio. Une part de l'alimentation est toujours achetée, mais les surcoûts liés à la certification bio des aliments sont compensés par un meilleur prix du lait. Côté reproduction, une seule période de mises bas, avec des luttes assurées par des béliers génotypés sur plusieurs mois, a été conservée. Sylvie et Joëlle sont satisfaites de ce changement d'orientation, même s'il reste encore de nombreux points à affiner.
Portraits d'éleveurs en conversion à l'AB - « Qualité plutôt que quantité ».
Pour leur conversion à l'AB, Emmanuel et Céline Cayron, éleveurs de vaches laitières à Sainte-Juliette-Sur-Viaur en Aveyron, ont investi dans une faucheuse auto-chargeuse, mis en place le pâturage tournant dynamique et... ont suivi plusieurs formations. Un premier retour sur leur conversion et sur le changement de système induit par celle-ci est fourni dans cette vidéo.