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AVEYRON |
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Produire des PPAM bio : Recueil d'expériences des productrices et producteurs bio de plantes à parfums, aromatiques et médicinales
Julia WRIGHT, Auteur ; Sébastien BONDUAU, Auteur ; Clément JOLY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2018Catherine Mahé, productrice de plantes à parfums, aromatiques et médicinales bio en Pays de la Loire et secrétaire nationale PPAM de la FNAB, déclare que, pour cette production, « il ny a pas de modèle de production bio idéal, aucun nest mieux quun autre si ce nest celui qui répond aux attentes du producteur ou de la productrice. Pour ce métier passionnant mais difficile et demandant une grande implication, la porte est ouverte à la créativité et à linvention. » Dans ce recueil, 10 exploitations de plantes à parfums, aromatiques et médicinales bio sont présentées. Elles sont situées dans 4 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Pays-de-la-Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) et 7 départements différents. Chaque ferme sest adaptée à ses conditions pédoclimatiques, à sa possibilité dinvestissement et aux opérateurs et outils de transformation disponibles sur le territoire. La diversité des profils des productrices et des producteurs, ainsi que leurs expériences, sont riches en enseignements et constituent une source dinspiration pour les porteurs de projets. Pour chaque ferme, de nombreuses informations sont fournies : surface agricole, conditions de production, objectifs, organisation du travail, gestion de la culture, autonomie de l'exploitation, circuits de commercialisation... Ce recueil pourra ainsi les accompagner dans leur réflexion et les aider à se projeter dans un modèle de production biologique.
Le projet TATA-BOX
Elise AUDOUIN, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurLe projet TATA-BOX, porté par l'Inra de Toulouse de 2014 à 2018, avait pour objectif le développement de méthodes et d'outils participatifs d'accompagnement pour la transition agro-écologique d'un territoire, destinés à l'ensemble des acteurs locaux concernés. Ce projet s'est déroulé autour d'une démarche participative impliquant agriculteurs (biologiques et conventionnels), groupements de producteurs, structures de conseil, société civile, institutions de gestion des territoires, coopératives et fournisseurs, etc. Pendant les quatre années du projet, la quarantaine de chercheurs impliqués s'est appuyée sur deux territoires d'expérimentation situés dans le bassin du Tarn-Aveyron. Plusieurs outils ont été construits, ainsi que des plans d'actions sur 10 ans pour les deux territoires concernés. Élise Audouin, ingénieure de recherche en charge de la coordination de ce projet, apporte son témoignage.
Rendements fourragers Bio/Conventionnels extraits des suivis Diapason en bovin lait de 2008 à 2016
Les rendements des prairies et des cultures fourragères bio et conventionnelles, issus des suivis DIAPASON Bovin lait entre 2008 et 2016, sont présentés sous forme d'une moyenne pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et pour l'Aveyron. Lannée fourragère 2016 était globalement favorable. Les écarts de rendements entre bio et conventionnel sont plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (-25 % en moyenne pour les bio sur 8 ans). Un écart de seulement 13 % en 3 ans est noté entre le maïs ensilage bio et le maïs ensilage conventionnel (de 2014 à 2016).
Système maraîchage Méthode Fortier
Après des expériences en Australie et au Canada, Sylvain Couderc, maraîcher, est installé depuis 2012 en Aveyron, sur une surface de 6000m² de légumes plein champ et de 1200m² de serres. En maraîchage diversifié, il produit 50 légumes en suivant le modèle Fortier qui a pour objectif de maximiser la production sur une petite surface tout en préservant et améliorant la qualité du sol. Sylvain Couderc revient sur différents points techniques comme le désherbage ou l'irrigation et détaille également l'importance de l'organisation, de la planification et de la commercialisation pour bien réussir son installation (déplacement des serres ).
Le travail en production bovine laitière biologique
Dix-sept fermes bio, en Aveyron et dans le Lot, spécialisées en production bovine laitière, ont été enquêtées sur la thématique du travail. L'analyse permet de distinguer 4 systèmes (herbagers / herbagers intensifs / herbe-maïs / maïs dominant) où la perception de la charge de travail est assez variée. Les systèmes avec maïs demandent plus dheures de tracteur. Limpact de lembauche dun salarié sur les charges de la ferme (en /1000L) est calculé et présenté pour 3 temps de travail du salarié différents, et six quantités de lait produites. En conclusion, les systèmes basés sur la valorisation de lherbe semblent, pour les éleveurs, moins contraignants et plus souples que les systèmes utilisant du maïs.
Différents outils pour gérer le parasitisme avec des petits ruminants
Cindy SCHRADER, AuteurLors de l'intervention du vétérinaire Olivier Patout, salarié de l'AVEM (Association Vétérinaires Eleveurs du Millavois) en Aveyron, auprès des éleveurs du CEDAPA, les outils pour gérer le parasitisme chez les petits ruminants ont été abordés. Pour casser les cycles des parasites, le vétérinaire préconise une rotation rapide de petits paddocks à fort chargement instantané (30 à 40 UGB), ainsi que la division du parcellaire en 3 blocs de pâturage (un bloc pour le printemps, un autre pour l'été et un dernier pour l'automne). Le pâturage mixte est un bon moyen pour limiter les réinfestations : bovins-ovins par exemple car ils ne sont pas sensibles aux mêmes strongles. Olivier Patout revient sur l'intérêt d'un suivi régulier de la coprologie et de la note d'état corporel. Ces indicateurs permettent de connaître l'état d'infestation du troupeau et de prendre les décisions de traitement au bon moment. Les soins naturels tels que l'aromathérapie et la phytothérapie se montrent efficaces sur des infestations faibles à moyennes.
Lélevage bio progresse en France. Quels enjeux pour les systèmes fourragers ?
N. BIZE, Auteur ; M. BOUTTES, Auteur ; S. CHAUVIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes techniciens de Normandie, de Bretagne, du Massif central (Cantal et Aveyron) ou des Vosges confirment le développement de l'élevage biologique. La création de nouveaux débouchés dans les filières lait et viande et le maintien des résultats économiques sont déterminants dans la décision de conversion mais, le plus souvent, les agriculteurs cherchent à redonner du sens à leur travail (respect de l'environnement, qualité des produits...) et ne regrettent pas leur choix. Une réflexion globale sur le système fourrager, la diversification des ressources fourragères et l'autonomie de l'élevage sont indispensables pour la viabilité de ces exploitations. Cet article donne la parole à des techniciens et des chercheurs de différentes régions françaises.
Framboise, cassis, mûre, groseille, myrtille... : Favoriser la bonne santé des plantes
Frédérique ROSE, AuteurLes petits fruits, comme les framboises, cassis, mûres, groseilles, myrtilles, permettent de valoriser de petites parcelles, en pente. Trois agriculteurs bio témoignent de leurs différentes problématiques, selon leur région : changement climatique, gestion de lherbe, maladies, ravageurs. En Ardèche, à Saint-Jean-Chambre, Daniel Fayard rencontre dimportantes sécheresses qui compliquent sa gestion de lherbe (risque de concurrence). Philippe Piard, installé sur 70 ares, à Alrance, en Aveyron, rappelle limportance dune bonne préparation du sol avant plantation. Cécile Lechat, à Lusanger, en Loire-Atlantique, subit des soubresauts climatiques (gels, sécheresses). Pour sécuriser son système, elle mise sur la diversification de ses productions. Côté fertilisation, des essais dapport de BRF associé à du fumier sont réalisés par Daniel Fayard et Philippe Piard. Les trois agriculteurs rapportent leurs pratiques en termes de protection des végétaux (traitements à base dextraits de plantes, bouillie bordelaise, purin de prêle et dortie ). Ils saccordent pour donner les conseils suivants : - favoriser la vigueur des plants, - minimiser leur stress, et - pratiquer une lutte préventive.
GAEC de Fournoulet dans lAveyron : Du conventionnel à la bio, très naturellement
Bernard GRIFFOUL, AuteurLe GAEC de Fournoulet, élevage laitier en Aveyron, a commencé sa conversion en AB en 2010. Les deux associés ont longtemps hésité car ils ne voulaient pas remettre en cause leurs objectifs : une rémunération satisfaisante mais une qualité de travail et de vie tout aussi satisfaisante. « Du travail pour un, un revenu pour deux », résume lun des associés. Aujourdhui, avec une bonne maîtrise des charges et une conduite rigoureuse, lexploitation compte, depuis 2016, un salarié à plein temps : « un revenu pour trois avec du travail pour deux ». Avec 112 ha dont 8 de maïs ensilage et 33 ha de prairies permanentes, 70 PrimHolstein (avec du croisement 3 voies et du croisement viande sur une partie du troupeau), 500 000 litres produits par an pour une référence de 580 000, cest lefficacité économique qui est visée, en « adaptant la production à ce que le sol peut produire de manière économique ». Le pâturage est optimisé, les intrants réduits. La maîtrise de la santé et des résultats du troupeau na pas posé de problème avec la conversion. Par contre, le volet production végétale est encore source de questionnement. Le maïs ensilage a été réduit mais maintenu, et associé à des ensilage de méteils. Sur les céréales à grains, les rendements étant aléatoires, les éleveurs s'interrogent sur le maintien de cette culture. S'ils l'abandonnent pour acheter des grains à l'extérieur, ils espèrent utiliser la surface libérée pour aller vers une autonomie en protéines. Mais, là aussi, quel que soit au final leur choix, il sera fait après avoir examiné tous les impacts possibles, afin de toujours maintenir revenu et qualité de vie.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 9
Antoine ROINSARD, Auteur ; Jean GUERRIER, Auteur ; Pascale LE MEZEC, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 9 est composée des articles suivants : - Liens entre choix de conduite, génétique et résultats techniques dans les élevages de bovins lait bio en France ; - Contractualisation en lait : un appui juridique à la FNAB ! ; - Point de conjoncture laitière européenne ; - État des lieux des fermes ovins lait bio en Aveyron ; - Les petits veaux en élevage laitier : rappel réglementaire ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
Monter un groupement de producteurs laitiers : un cheminement vers la valeur ajoutée !
Marlène GAUTIER, AuteurLe groupement dintérêt économique (GIE) La Châtaigneraie, regroupant aujourdhui 45 producteurs (dont 6 en AB ou en conversion) du Cantal, du Lot et de lAveyron, sest constitué en 1994 suite à un conflit avec la laiterie qui les collectait alors. En 2012 et 2013, nouveau changement suite à une nouvelle rupture avec la seconde laiterie alors collectrice : les éleveurs se rapprochent alors dune petite laiterie du nord-est du Cantal, qui fait de la transformation. Mais cette dernière est mise en liquidation judiciaire et le GIE décide de reprendre les salariés et lusine. Les producteurs constituent alors une SARL qui achète une partie du lait au GIE pour le transformer et le commercialiser sous forme de fromages. Aujourdhui, GIE et SARL rémunèrent 25 salariés. La production de fromages sest diversifiée et cela se poursuit avec la production dun fromage biologique suite à la conversion de 6 producteurs. Si encore une partie de la production du GIE est commercialisée en circuit long, les producteurs, très dynamiques et impliqués, veulent aller plus loin, vers de plus en plus de transformation et donc une meilleure plus value pour leur production laitière.
Lostéopathie en élevage : Interview : Cindy Gervais, vétérinaire ostéopathe dans le Nord Aveyron et le Cantal - Témoignage : Géraud Dumas, éleveur pratiquant l'ostéopathie régulièrement
Lise FABRIÈS, Auteur ; Cindy GERVAIS, AuteurCindy Gervais est vétérinaire ostéopathe. Elle présente les principes de l'ostéopathie appliquée aux animaux et ses différentes techniques. En élevage, l'ostéopathe peut être amené à intervenir, par exemple, sur des veaux juste après la naissance, lorsqu'ils ne tètent pas, souvent parce que les os du crâne ont été déformés lors du passage, générant un problème de mâchoire. L'ostéopathe peut agir pour soulager des problèmes de boiterie chez les vaches, en travaillant sur la colonne vertébrale, au niveau des reins, pour débloquer les nerfs. En préventif comme en curatif, l'ostéopathie prend en compte l'animal dans sa globalité. Cindy Gervais associe régulièrement ostéopathie et acupuncture ou/et homéopathie, qui agissent en complément. A la Ferme Les Fleurs Bio, dans le nord du Cantal, Géraud Dumas, éleveur laitier bio, fabrique du fromage Salers, du Cantal, de la crème et du beurre. Il fait appel à un ostéopathe et pratique lui-même régulièrement ce soin sur ses vaches, depuis 4 ans. Il explique les bénéfices pour son troupeau, en matière de prévention, de bien-être et de diminution de l'utilisation de produits et d'interventions vétérinaires.
Pâturer dans les bois
Matthieu JEAN, Auteur ; Nadine BOULANT, AuteurLes auteurs de cet article, Matthieu Jean et Nadine Boulant, se sont installés en élevage à Entraygues (Aveyron). Leur ferme compte 70 chèvres du Rove et 50 brebis corses pour le lait, et 30 brebis Rouges du Roussillon pour la viande. Ils expérimentent le sylvopastoralisme, système qui associe sylviculture et pâturage sur un même territoire. Ils témoignent de la conduite de leur troupeau en sylvopastoralisme en montrant les avantages et les inconvénients, ces derniers tenant plus particulièrement au morcellement du foncier et à la difficulté de convaincre les différents propriétaires. Pour eux, les collectivités locales ont probablement un rôle important à jouer sur cette question.
Quand l'apiculture mène à la bière
Laurent DREYFUS, AuteurMatthew Smith est installé en Aveyron, au pied des monts d'Aubrac. Apiculteur confronté à un épisode de varroa, il décide de développer une deuxième activité qui lui permettra de continuer de les faire vivre, lui et sa famille, dans ce cadre de vie magique qu'il a choisi. Au moment de redéfinir un choix d'activité en lien avec ses objectifs, il choisit de se lancer dans la brasserie bio, dans laquelle il voit une continuité avec son travail d'apiculteur. Orge, houblon, miel, levures... tous les ingrédients qu'il utilise sont d'origine biologique. Sa production de miel n'étant pas encore labellisée, il s'en procure auprès d'un collègue. Il cultive lui-même le houblon, le malt d'orge vient d'Allemagne et il se procure les levures en Belgique. Le processus de fabrication est décrit. Matthew produit entre 1000 et 1600 litres de bière par mois, avec un objectif de 15 000 litres pour l'année 2017 (Brasserie Beau Soleil, Saint-Geniez d'Olt).
Quelles avancées en phytothérapie ? : Favoriser les échanges de savoirs ; Phytothérapie : Fortes attentes sur la formation
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn agriculture biologique, la phytothérapie reste une pratique centrale dans la gestion de la santé du troupeau. A travers deux articles regroupant plusieurs témoignages, sont abordées diverses questions liées à ce sujet : dans quel domaine est-elle efficace ? Quelles sont les dernières évolutions, dans les pratiques ou encore dans la législation ? Eric Darley, éleveur ovin bio aveyronnais témoigne de sa pratique et surtout de son travail de producteur de mélanges dhuiles essentielles. Il a développé son savoir en autodidacte et, pour lui, cest un outil plein de potentiel pour agir à léchelle du troupeau, notamment via laromathérapie, à utiliser pour favoriser lstrus, induire le tarissement, calmer le troupeau ou encore faire face aux infections virales. Ses mélanges sont « open source » : il demande juste à avoir un retour dexpérience. En effet, pour cet éleveur, il faut échanger les savoirs, même en inter-filières. Autre témoignage, celui de Michel Bouy, vétérinaire drômois qui fait jusquà 50 formations par an en phytothérapie pour des éleveurs, bio ou non. Il note une évolution : les éleveurs veulent aujourdhui des formations extrêmement pratiques au cours desquelles ils apprennent à faire des sirops, des oblets Car, malgré une législation contraignante (lutilisation de phytothérapie doit être pratiquée uniquement sur prescription médicale), cette pratique se développe, malgré le risque pour les éleveurs et les praticiens d'être dans lillégalité. Des démarches, notamment portées par lITAB, sont en cours pour faire évoluer les choses. Parmi les propositions : faire que certaines plantes puissent être légalement utilisées par les éleveurs sous couvert dune formation.