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4ème édition du Concours national de la création agroalimentaire bio
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec 30 000 euros de dotation, ce concours, organisé par le Conseil Départemental et la CCi du Gers et parrainé par Ecocert®, est spécialement dédié aux activités agroalimentaires biologiques. Deux prix récompensent les lauréats : le "Prix Création" et le "Prix Développement". La période de candidature s'est terminée le 31 octobre 2015 et la remise des prix aura lieu en décembre.
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A l'affiche : L'équipe locale
Marie-Laëtitia MELLIAND, AuteurPierre Pujos, céréalier (85 ha), Yannick Ferronatto, maraîcher (5 ha), et Marie-Pierre Campistron, consommatrice engagée et passionnée, ont ouvert, fin 2006, la Biocoop Les Jardins d'Augusta, à Auch (Gers), avec deux autres associés : Marie-Stéphane Buisan et Patrick Adda. Au sein de cette équipe, les deux agriculteurs étaient partie prenante pour une commercialisation en direct de leurs produits. Dans l'esprit du réseau Biocoop (engagement du réseau au côté des producteurs, soutien à l'installation d'agriculteurs...), les associés ont choisi un approvisionnement local massif : près de 20% du chiffre d'affaires est réalisé en direct avec 70 producteurs. Ils ont, par ailleurs, créé de l'emploi (tenue du magasin, réorganisation du travail sur les fermes).
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Agriculture du carbone : Couverts végétaux, Techniques superficielles, Agriculture Biologique et Agroforesterie : Synthèse de deux journées de rencontre et d'échanges entre agriculteurs du sud-ouest
Sabine BONNOT, Auteur ; Alain DAGUZAN, Auteur ; Gilles DOMENECH, Auteur ; ET AL., Auteur | AUCH cedex (Maison de l'Agriculture, BP 70161, 32 003, FRANCE) : GABB 32 | 2012Le document est une synthèse de deux journées de rencontre et d'échanges entre agriculteurs du Sud-Ouest, qui ont eu lieu le 10 février 2012, à Auch, et le 31 juillet 2012, à Marciac (32). Au sommaire : - La qualité de l'eau passera par les couverts, la limitation du travail du sol... et l'agriculture biologique ! ; - Pourquoi semer des couverts végétaux ? ; - Le semis direct sous couvert végétal ; - L'agroforesterie : des arbres au service de tous ; - Échanges fertiles : évaluer, mesurer, évoluer pour produire sans polluer ; - Les couverts hivernaux ; - Les couverts estivaux ; - La destruction des couverts ; - Le matériel de semis direct ; - Les couverts végétaux en maraîchage ; - L'agroforesterie ; - Une seconde journée d'échanges en juillet 2012 à Marciac (32).
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Agroforesterie dans nos vignobles : Des résultats agronomiques encourageants
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLe projet Vitiforest (2015-2018) est un programme détude collaboratif portant sur lagroforesterie en viticulture. Il avait pour objectif, entre autres, détudier limpact des arbres sur le comportement agronomique de la vigne et sur la biodiversité. Pour cela, des suivis ont été réalisés dans deux vignobles agroforestiers : une parcelle en AB de 3,5 ha en Gironde (où les arbres ont été plantés sur deux rangs à la place de pieds de vigne manquants), et une parcelle de 2,2 ha dans le Gers (où les arbres ont été plantés sur trois lignes enherbées qui leur étaient réservées, à 3,50 m de la vigne). Pour maîtriser la compétition entre les arbres et la vigne, plusieurs leviers ont été mobilisés : la gestion des arbres (taille et cernage du système racinaire), la fertilisation et lentretien du sol (couverts riches en légumineuses), ou encore la gestion de lirrigation. Au bout de 8 à 9 ans, les résultats montrent que la présence des arbres na pas eu deffet direct sur la vigueur de la vigne ou sur la composition des raisins. Concernant la biodiversité, les résultats variés en la matière nont pas permis de conclure à un effet positif des arbres intra-parcellaires. Toutefois, ces derniers apportent une strate de végétation supplémentaire, ce qui peut créer de nouvelles niches écologiques.
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L'agroforesterie, technique d'avenir
L'agroforesterie présente plusieurs avantages. Les arbres et les haies ont un rôle de brise-vent pour les cultures, permettent d'apporter une biodiversité, de nourrir le sol Leur présence permet également de multiplier le nombre d'auxiliaires pour les cultures, ainsi que les pollinisateurs. Une fonction importante est d'éviter l'érosion des sols car l'eau ruisselle moins. Autant d'arguments qui aident à adopter cette technique. De plus, l'entretien des haies permet ensuite de mettre en place le BRF (Bois Raméal Fragmenté).
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Lail bio français, situation du marché et organisation de la filière régionale
Laurence ESPAGNACQ, Auteur ; Marie BOLLINO, AuteurEn France, la consommation dail est estimée entre 35 et 40 000 t/an (soit moins de 500 g par ménage). En bio, la consommation se situerait autour de 3 à 4 000 t/an. La production nationale dail bio est évaluée à environ 600 - 700 tonnes : la plus grande partie de lail bio consommée en France nest donc pas dorigine française. En Occitanie, les différents metteurs en marché de lail traditionnel, ainsi que les négociants spécialisés en AB saccordent pour signaler quil manque des volumes dail bio français pour répondre à la demande de leurs clients (magasins, grossistes, restauration et export). En revanche, la demande concerne uniquement des produits de qualité : lail doit être trié, brossé et éraciné. En 2018, le prix dachat au producteur se situait entre 4 et 5 /kg. La campagne de l'ail bio 2019 permettra de voir si les volumes en nette progression seront absorbés par le marché. En complément de ces données sur la filière, Fabrice Furlan (producteur dail bio dans le Gers) apporte son témoignage. Lail est la culture traditionnelle de son exploitation. Il sest converti à lAB en 2015 et explique les principaux changements induits dans son itinéraire technique (date de semis, désherbage, rotation, fertilisation).
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Alimentation animale : Sud-Ouest Aliment innove
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'activité bio de Sud-Ouest Aliment, centralisée sur un site dédié dans le Gers, a doublé en trois ans, passant de 5 000 à 10 000 tonnes. Si la fabrication d'aliments pour volailles est prédominante, la gamme ruminants a permis de diversifier les débouchés. Des aliments pour porcs, lapins et chevaux sont aussi proposés, de même qu'une gamme spécifique pour les particuliers ayant des poules. Actionnaire de l'usine Soja Press, via la coopérative Maïsadour, Sud-Ouest Aliment triture 100 % des tourteaux de soja qu'il vend, dont 30 % de la matière première est d'origine France. L'objectif à venir est d'augmenter cette proportion grâce à la mise en place d'un plan de développement régional.
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Alternatives : Réduire les coûts avec l'énergie solaire
Catherine MILOU, AuteurLe pôle environnement de la coopérative Vivadour travaille sur différents leviers permettant une meilleure gestion de la ressource en eau tout en sécurisant les revenus des agriculteurs. Parmi les pistes envisagées pour faire des économies : l'alimentation des systèmes de pompage d'irrigation avec l'énergie solaire, dans le but de faire face à l'augmentation du coût de l'électricité. Si l'investissement est équivalent à celui nécessaire pour un système standard, les coûts de fonctionnement d'une installation solaire sont bien moindres, voire quasi nuls.
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Améliorer les sols avec le compost des villes
Des agriculteurs font appel aux municipalités pour améliorer la qualité de leurs sols. En effet, dans certaines régions, le manque d'élevages fait défaut aux agriculteurs qui ne peuvent utiliser les déjections animales comme source d'amendement organique. Pour pallier ce manque, les exploitants agricoles récupèrent les déchets verts des municipalités, qui, transformés en compost, permettent d'améliorer la fertilité des sols. Deux exemples d'exploitation directe par des agriculteurs dans le Calvados et le Sud-Ouest.
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Apiculture : Les abeilles ont besoin de vous !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes abeilles sont des insectes fragiles, mais indispensables de par leur rôle de pollinisateur. Elles sont soumises à un environnement difficile : météo, prédateurs et maladies, pesticides souvent mis en cause dans la forte baisse de la production de miel en France. Celle-ci a été divisée par trois en 20 ans. Dans ce contexte, les fermes bio peuvent être considérées comme de véritables refuges pour les apiculteurs. Dans cet article, apiculteurs et agriculteurs témoignent de leurs expériences visant à préserver les colonies d'abeilles. Patrick Pérès est apiculteur bio depuis plus de 30 ans. Installé en Loire-Atlantique, il place ses ruches chez une vingtaine d'agriculteurs bio ayant tous types de production. Apicultrice en Hautes-Pyrénées, Catherine Flurin y développe un programme de « fermes d'abeilles ». Celui-ci consiste à faire héberger des ruches par des agriculteurs, bio et non bio, ces derniers étant alors accompagnés pour mettre en place des pratiques respectueuses. Catherine Flurin applique également le principe de « permapiculture ». En Ille-et-Vilaine, c'est la société laitière Triballat qui est à l'origine d'une action d'éco-butinage, avec l'installation de ruches sur les élevages. Cette expérience, initiée en 2014, concerne aujourd'hui trois éleveurs laitiers.
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Des brebis qui pâturent en hiver chez un céréalier
Agnès CATHALA, AuteurComme ailleurs en France, des agriculteurs de Haute-Garonne, du Gers et de l'Aude ont constitué un GIEE afin de réfléchir ensemble à l'adaptation de leurs systèmes au changement climatique. Ce GIEE, nommé Agrivaleur, rassemble des éleveurs ovins et des céréaliers qui s'intéressent plus particulièrement aux complémentarités possibles entre leurs systèmes de production. Parmi eux, Tristan Delporte, éleveur en ovins viande, et Pierre Pujos, céréalier bio, ont mis en place un système de transhumance hivernale. Ainsi, de novembre à avril, le troupeau descend en plaine sur les parcelles de blé et de couverts végétaux pour les pâturer. Cela permet, à l'éleveur, ayant peu de surface, d'optimiser l'autonomie de son troupeau, et au céréalier qui cultive sans aucun intrant, d'améliorer la fertilité des sols et de valoriser les zones difficilement mécanisables. Côté cultures, les pertes en blé liées au déprimage n'ont été que de 8 %, et les couverts estivaux ont été très satisfaisants. Côté troupeau, une étude sur la qualité nutritionnelle de la viande a montré des résultats très satisfaisants (bon rapport Oméga 6/Oméga 3, bonne conformation bouchère, bonnes qualités organoleptiques). Les deux agriculteurs vont poursuivre leur collaboration avec un troupeau plus important, le pâturage d'autres ressources dans le voisinage, et l'appui d'un 2ème berger.
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Cap des 100 GIEE : l'agro-écologie en marche
Ce document présente un état des lieux des GIEE (Groupements d'Intérêt Économique et Environnemental). Plus de 200 dossiers ont été déposés suite aux premiers appels à projets. Au 1er octobre 2015, on comptait 128 GIEE reconnus, répartis dans toutes les régions de métropole et dans la quasi-totalité des DOM. Signe de la dynamique engagée, des seconds appels à projets sont en cours dans la grande majorité des régions. Des éléments généraux sur les projets reconnus sont présentés. Les thèmes abordés correspondent bien aux objectifs de l'agroécologie. Les GIEE s'inscrivent logiquement dans plusieurs thématiques à la fois. 22 thématiques traitées sont listées, dont les systèmes économes et autonomes, la diversification des assolements et l'allongement des rotations, la conservation des sols... Le détail des GIEE reconnus peut être consulté sur le site du ministère de l'Agriculture, ainsi que le calendrier des appels à projets dans chaque région. 3 exemples de GIEE reconnus en 2015 sont présentés dans ce document : - La CUMA "La fourragère", qui souhaite développer une démarche collective facilitant l'intégration de légumineuses dans les systèmes d'élevage (35) ; - Le groupement de développement agricole (GDA) de Saint Calais (72), axé sur le fertilité des sols ; - L'association Agro-écologie en Astarac (32), sur l'autonomie alimentaire des élevages. Dans la partie suivante du document, est expliqué en quoi consiste l'outil informatique de diagnostic agro-écologique des exploitations agricoles, testé par 500 exploitants entre avril et mai 2015, et mis en ligne sur www.diagagroeco.org.
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Changer de système : Qu'auriez-vous fait ? Passer en bio : seul ou en groupe ?
Jean-Marie CONSTANS, AuteurL'article présente l'expérience de 4 agriculteurs du Gers, adhérents de la Cuma des Deux Vallées (70 adhérents au total), qui ont fait ensemble le pas de la conversion : Hervé Oulé, Philippe Arancini, Christian Dalliès et Jacques Candelon. Les investissements réalisés par la Cuma pour les 4 agriculteurs (tracteurs, bineuses, herses étrilles...) profitent à d'autres adhérents. Aucun des quatre agriculteurs bio ne regrette ce choix du collectif, soulignant que, si la question du matériel de travail est en effet importante, un passage en bio implique avant tout une réflexion globale. Tous les quatre espèrent que d'autres adhérents passeront, eux aussi, en bio. En attendant, une nouvelle dynamique, perceptible dans l'implication des membres et le partage des tâches au sein du groupe, semble porter la Cuma.
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CLVD devient Vignobles Gilles Louvet
ORGANIC PRO, AuteurDepuis 1993, les Celliers du Languedoc Vin Distribution (CLVD) mettent en marché des vins bio des régions du grand sud : Vallée du Rhône, Languedoc Roussillon, Gers et Bordelais. En 2010, cela recouvre 700 hectares de vignoble... Gilles Louvet, créateur de CLVD et petit-fils de vigneron, s'est installé viticulteur bio sur 70 ha. Depuis 2009, il est propriétaire de deux domaines et évolue avec une identité et un visuel nouveaux : Vignobles Gilles Louvet. Le premier vignoble est le domaine Saint Félix des Toureilles (Hérault) qui s'étend sur 55 ha. La seconde entité est le domaine des Iris, de 15 ha, aux pieds des Cévennes. Ce vignoble expérimental est utilisé pour des essais en situation réelle pour tester les choix viticoles propres à l'agriculture biologique. Une étude sur la préservation des nappes phréatiques est en cours avec l'Agence de l'Eau. Le prochain objectif sera de diminuer les rejets CO2 pour réduire l'empreinte carbone que l'entreprise a fait évaluer en janvier 2008. Les vins sont commercialisés auprès des grossistes, cavistes, GMS, négoce et ce, en France et à l'export. Ils satisfont toutes les certifications internationales régissant les vins bio auxquelles s'ajoute une démarche interne de recherche de traces de résidus.
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Les collectifs en agriculture bio : Entre idéalisation et réalisation
Denise VAN DAM, Coordinateur ; Séverine LAGNEAUX, Coordinateur ; Jean NIZET, Coordinateur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2017
Un nombre important de recherches se développent depuis plusieurs années sur la question de la transition des systèmes agroalimentaires des pays dEurope occidentale vers une plus grande durabilité sociale et écologique. À côté de nombreuses recherches portant sur les initiatives politiques, ou celles émanant dindividus, quils soient producteurs ou consommateurs, ce livre sinterroge sur le rôle des collectifs agricoles bio. Ainsi, se situe-t-il à un niveau danalyse intermédiaire, relativement peu exploré à ce jour. Les collectifs étudiés sont de natures très diverses ; cependant, tous sont situés « entre idéalisation et réalisation ». Car il sagit ici danalyser la confrontation entre, dune part, les aspirations, les valeurs, les projets de leurs membres et, dautre part, la réalité : celle de la gestion (première partie), du marché (deuxième partie), des institutions publiques (troisième partie), ou bien encore de leur identité propre (quatrième partie). Prenant pour objet une dynamique en cours et sadossant au réel, ce livre est une contribution importante à la compréhension de la transition écologique et du rôle quy joue lagriculture biologique, du type de changement qui sy opère, ainsi que des valeurs qui lui sont associées et font partie de sa réussite.