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Dossier : Salon à la ferme 2022 : Transmettons l'agriculture paysanne
Isabelle DOUILLON, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-Luc HERVE, Auteur ; ET AL., AuteurAprès le succès de la première édition en 2021, le Salon à la ferme a été renouvelé par la Confédération Paysanne pour une deuxième édition, du 22 février au 8 mars, un peu partout en France. Les portes ouvertes des fermes sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes, dont 6 en bio, participant à cet évènement : 1 - Dans le Vaucluse, un éleveur de poules pondeuses en plein air a transmis sa ferme à un trentenaire en pleine reconversion professionnelle qui projette de mettre en place un verger maraîcher ; 2 - Dans le Tarn, Jérémy Vialelle élève des volailles de chair, à proximité de l'élevage-usine de Lescout que combat la Confédération Paysanne ; 3 - Dans le Finistère, à Guerlesquin, la ferme laitière de Kerdennet a fédéré toute la famille Queniat : frères, sur et belle-sur ont créé leurs ateliers de production autour de cette ferme ; 4 - Dans les Vosges, à la Bergerie de Straiture, Véronique Fulchin et Olivier Cassagnau élèvent des moutons dont ils transforment la laine depuis presque 30 ans ; 5 - En Vendée, dans le Marais Breton, les paysans d'une ferme en bovins allaitants affirment une forte volonté de préserver la biodiversité tout en vivant décemment de leur travail ; 6 - En Alsace, la Miellerie du Pays Welche est l'outil commun de deux fermes apicoles bio qui élèvent, en tout, près de 1 000 ruches, chacune ayant intégré récemment un nouvel associé ; 7 - Isabelle et Sylvain Giacotti se sont installés à Leynhac, dans le Cantal. Depuis 2009, la famille s'est agrandie et leur petite ferme diversifiée a prospéré, répondant pleinement à leurs aspirations ; 8 - Dans l'Aube, Pauline Berton, 30 ans, a rejoint, depuis bientôt cinq ans, la ferme familiale en production céréalière et légumière. Elle projette de créer un atelier en porcs bio.
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La betterave fourragère simplante dans lAveyron
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne vingtaine déleveurs laitiers (vaches et brebis), basés en Aveyron, en Lozère, dans le Tarn et dans le Lot-et-Garonne, ont relancé la culture de la betterave fourragère pour alimenter leurs animaux. Ces éleveurs ont fait le choix de séquiper en conséquence via la Cuma DEI (Départementale énergies innovations), afin de faciliter la conduite de cette culture. Au fil des années, les matériels se sont spécialisés : semoir mécanique à 12 rangs spécifique pour les betteraves, GPS, bineuse 12 rangs autoguidée, récolteuse Ces éleveurs ont, néanmoins, rencontré plusieurs difficultés : il faut avoir suffisamment de terrains plats et denvergure (les matériels sont imposants) pour pouvoir assurer une rotation de quatre ans. Les nombreux cailloux qui jonchent le sol au moment de la récolte et les altises représentent les deux autres principales difficultés. Un quart des surfaces cultivées sont en bio. Pour lutter contre les ravageurs, certains éleveurs bio préfèrent acheter des plants démarrés. La culture est, en effet, surtout fragile de limplantation jusquau stade six feuilles (elle devient ensuite très résistante, notamment face à la sécheresse). Mais, le coût de ces plants est très élevé : de 1 500 à 2000 /ha, auquel il faut ajouter la main duvre (6 à 8 personnes).
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Bio-portrait : Audrey et Lionel Labit
Jérôme GOUST, AuteurTous deux originaires de la vallée du Viaur, entre l'Aveyron et le Tarn, Audrey et Lionel Labit ont décidé, en 2018, de s'installer en élevage ovin lait bio, optant pour la race locale Lacaune. Cet article retrace leur parcours, de leurs études jusquà la conversion de la ferme des parents d'Audrey pour faciliter leur installation. Éleveur et transformateur, le couple est quasi-autonome. Les Labit ont la mention Nature & Progrès, plus exigeante que le label AB, et ont progressivement établi leur équilibre, en conjuguant leurs activités avec leur vie familiale, tout en restant impliqués dans les structures locales. Pour finir, un encart aborde le devenir des jeunes animaux.
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Produire un litre de lait de brebis coûte 1,80 euro en moyenne
Emmanuel MORIN, AuteurLe suivi de 127 élevages ovins laitiers de la zone de Roquefort, en Aveyron, Lozère et Tarn, a permis d'avoir une meilleure connaissance des performances économiques de ces élevages. Pour 97 élevages conventionnels, le coût de production s'élève à 1803 euros/1000 L. Pour les 30 élevages biologiques, ce coût de production atteint 2234 euros/1000 L, mais la meilleure valorisation du lait permet à ces éleveurs de se rémunérer à hauteur de deux Smic/UMO (contre 1,6 en conventionnel). Ces suivis d'élevages sont réalisés via les dispositifs Inosys-Réseaux d'élevage, BioRéférences et via l'assistance technique aux agriculteurs.
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Dossier - Désherbage mécanique en grandes cultures et maraîchage : Les outils au service d'une stratégie globale
Stéphanie CAMAZON, Auteur ; Marion COISNE, AuteurA travers des témoignages d'experts et d'agriculteurs, ce dossier propose des conseils, des analyses et des partage d'expériences autour de la gestion du salissement en cultures biologiques, et plus particulièrement du désherbage mécanique en grandes cultures et en maraîchage. Une bonne maîtrise des adventices est généralement le fruit d'une stratégie globale combinant diverses techniques choisies pour leur adaptation au contexte pédoclimatique et aux cultures mises en place (sur la parcelle à l'instant t, mais également dans la rotation), ainsi qu'en fonction des objectifs de l'agriculteur. Parmi ces techniques, le désherbage mécanique n'est pas souvent le levier principal mobilisé, mais il présente une solution complémentaire d'autant plus intéressante que les outils disponibles sont de plus en plus nombreux et adaptés à des solutions et pratiques diverses. Ces outils sont aussi de plus en plus prisés par les agriculteurs conventionnels.
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Des essais de désherbage électrique prometteurs
Marie-Noëlle CHARLES, AuteurEn 2020, des essais ont permis de tester lefficacité de loutil de désherbage électrique intercep XPower (encore à létat de prototype). Un premier essai a consisté à passer cet outil trois fois, entre mars et juin, sur les cavaillons dune parcelle. Cette parcelle ne présentait pas une densité dadventices excessive. Dans ces conditions, loutil sest révélé efficace. Dans un second essai, XPower a été testé sur une zone totalement enherbée. Ceci a permis de tester lefficacité du désherbage électrique en fonction du taux de couverture et du type dadventices. Bilan : le désherbage électrique na eu quun effet foliaire lorsque la densité dadventices était forte, alors quil a eu un effet racinaire lorsque la densité dadventices était faible. Par ailleurs, lefficacité varie de 10 à 100 % selon les espèces dadventices (en fonction de leur morphologie), avec une moyenne à 70 %.
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La géobiologie en élevage
Candice MONTAGNE, AuteurUne fois toute la conduite technique passée en revue, si un problème chronique persiste dans un élevage (ex. taux de cellules très élevés, diarrhées chroniques ), il peut être intéressant de faire appel à la géobiologie. Cette discipline est létude de linfluence de tous les environnements (naturels ou non) sur la vie. Il existe des formations qui permettent aux éleveurs de sy initier. On peut aussi recourir à la géobiologie en amont de linstallation dun bâtiment. Dans son intervention, un géobiologue va étudier la présence possible de perturbations de deux types : celles liées au sous-sol et à lenvironnement naturel et celles liées à lenvironnement technologique. Pour la première catégorie, des failles dans le sol, avec ou sans présence deau, les passages deau ou encore les réseaux magnétiques peuvent amener à perturber le bon état de santé dun troupeau. Cest ainsi quune faille peut dévier un champ électromagnétique vers la surface, ce qui peut poser problème dans un bâtiment car les animaux y sont très sensibles. Pour les perturbations dorigine technologique, plusieurs causes possibles, en plus déventuelles lignes hautes tensions : prise de terre insuffisante ou absente dans les bâtiments, champs électriques ou magnétiques liés aux câbles électriques, surtout sils sont mal isolés (dégâts de rongeurs par ex.), ondes liées au wifi Les perturbations dorigine électrique peuvent provoquer des courants vagabonds qui vont gêner les animaux ; de même, ces derniers peuvent être perturbés par les ondes. Le diagnostic permet ensuite de mettre en place des mesures de correction, dont il faudra suivre les effets afin de les ajuster éventuellement.
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Implanter et maîtriser un couvert permanent en grandes cultures est-ce possible ?
Sabrina BOURREL, AuteurEn système spécialisé grandes cultures, les deux principaux facteurs de réussite sont la gestion des adventices et la disponibilité en azote. Alors que les effluents délevage sont souvent peu disponibles et que les restrictions du nouveau cahier des charges bio réduisent leur disponibilité, linstallation dun couvert permanent de légumineuses est une solution intéressante. Ces couverts permanents sont dautant plus intéressants ces dernières années, car les étés secs ont rendu difficile limplantation de couverts en interculture. Ils présentent aussi de nombreux avantages agronomiques. Néanmoins, peu de producteurs les mettent en place, de peur (à juste titre) que le couvert ne prenne le dessus sur la culture à partir de la deuxième année. Régis Hélias (dArvalis) a conduit un essai sur cette thématique dans le Tarn. La première année, de la luzerne a été semée avec un écartement de 30 cm, sous un tournesol semé à 60 cm à laide dun tracteur équipé dun autoguidage GPS RTK. A lautomne, un blé a été semé avec un inter-rang de 30 cm après un travail du sol localisé. Pour maîtriser la croissance de la luzerne dans le blé, Arvalis a travaillé avec la société Eco-Mulch pour créer un prototype de broyeur interligne. Les résultats obtenus sont encourageants : le couvert permanent de luzerne, bien maîtrisé, a permis de maintenir un bon rendement de blé et des teneurs en protéines satisfaisantes.
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Première pression à froid des huiles à la ferme : Préserver les vertus des huiles !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans le Tarn, Véronique et Bernard Barrieu ont choisi de valoriser leurs productions de céréales et d'oléoprotéagineux bio en les transformant. La ferme des Bouviers consacre notamment 24 ha de cultures à la production dhuile (8 ha de tournesol linoléique, 7 ha de tournesol oléique, 4 ha de cameline et 5 ha de colza). Une pièce de 6 m2 accueille la presse et une autre pièce de 4 m2 est dédiée au conditionnement et au stockage de lhuile. La ferme produit ainsi 4 100 L dhuile par an, dont 1 900 de colza, 1 400 de tournesol oléique, 600 de tournesol linoléique et 200 de cameline. Les huiles sont obtenues par une première pression à froid, afin de garantir leur qualité. Les grains sont récoltés avec un taux dhumidité inférieur à 7%, ils sont ensuite triés à laide dun séparateur à plat et stockés dans des cellules régulièrement ventilées pour maintenir une humidité à 6 % et une température entre 5 et 8 °C. Les grains sont ensuite pressés, puis lhuile brute décante naturellement avant dêtre filtrée par gravité à laide dun filtre en coton. Le chiffre daffaires de la production dhuile sélève à 26 000 , soit 12 % du chiffre daffaires de la ferme.
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Tarn : La cuma du Verdier essaie son écimeuse
Sébastien JALBY, AuteurUn groupe dagriculteurs bio a choisi de tester lefficacité dune écimeuse pour stopper la montée en graines des adventices et limiter leur dispersion. Lessai a été effectué dans une parcelle de blé dans laquelle des adventices (folle avoine, ray-grass et rumex) commençaient à prendre le dessus. Lécimeuse a été très efficace sur la folle avoine, ainsi que sur les parties supérieures du rumex. En revanche, les couteaux nont pas réussi à couper le ray-grass qui est trop souple. La vitesse de travail a été plus lente que prévue (3 à 3,5 km/h) car il a souvent été nécessaire dajuster la hauteur de coupe, notamment sur un sol bosselé, afin de ne pas couper le blé. Cet essai a ainsi permis aux agriculteurs de constater qu'une fonction de guidage serait appréciable et quil est nécessaire de shabituer à loutil pour bien lutiliser.
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Tarn Journée grandes cultures bio : Tarn, quelle demande du marché et quelles opportunités ?
Marianne SANLAVILLE, Auteur ; Maëva COLOMBET, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurDans le Tarn, une rencontre sur le thème du Marché des grandes cultures biologiques sest tenue, le 10 janvier 2020, au Lycée agricole de Lavaur. Cette demi-journée, co-organisée par la Chambre dagriculture du Tarn et Coop de France Occitanie, avait pour objectif de donner aux producteurs une vision globale du marché et de leur permettre didentifier les principaux organismes collecteurs du département. Pour cela, cinq entreprises de laval ont été conviées : Agribio Union/Arterris, la RAGT, la coopérative agricole de Carmaux, Unicor et Caste. Au total, 31 producteurs ont participé à cette rencontre. La collecte nationale bio a deux principaux débouchés : lalimentation animale (60 % des volumes) et lalimentation humaine (40 %), avec une demande croissante en origine France ou locale. LOccitanie est la première région productrice de grandes cultures bio en France. Elle a connu un taux record de conversions, ces trois dernières années. Avec laugmentation des surfaces en C2 et lévolution de la réglementation AB (passage de 30 à 25 % de C2 dans les formulations daliments pour bétail), certaines C2 deviennent difficiles à valoriser dans cette région. Néanmoins, des débouchés restent encore à saisir.
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Dossier : Alternatives au labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe labour est de plus en plus délaissé en agriculture biologique au profit de méthodes alternatives (TCS, strip-till, semis direct sous couvert). Le défi à relever est de taille : il faut continuer à maîtriser le salissement des parcelles et à conserver une dynamique de minéralisation. Ce dossier, constitué de six articles dont cinq sont des témoignages dagriculteurs, apporte quelques exemples et données techniques en lien avec cette problématique. Joseph Pousset, agriculteur bio depuis 1979 et en sans labour depuis 1991, auteur et conseiller agricole, est tout dabord interviewé sur sa vision du labour et sur le concept dagriculture de conservation. Les différentes raisons qui poussent de nombreux agrobiologistes à ne plus utiliser le labour sont ensuite décrites, ainsi que les difficultés que cela entraîne. Le troisième article est consacré au groupe déchanges TCS en bio, créé en 2017 en Vendée. Julien Guéneau, agriculteur appartenant à ce groupe, décrit ses pratiques. Vient ensuite le témoignage de Frédéric Barbot. Il cultive 360 ha en bio en Indre-et-Loire. Son système repose sur un travail du sol superficiel et sur une forte présence des légumineuses. Michel Roesch, agriculteur basé dans le Bas-Rhin et converti au bio depuis 2009, explique comment il arrive à poursuivre le travail du sol simplifié quil a initié en conventionnel. Il décrit aussi limportance des couverts végétaux pour améliorer la fertilité de ses sols. Enfin, Philippe Nouvellon et Luc Devienne exploitent 200 ha dans le Tarn (dont 40 ha en conversion bio). Ils ont arrêté de labourer suite à la baisse de fertilité de leur sol, mais, malgré plusieurs ajustements de leurs itinéraires techniques, leurs rendements ont décroché.
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Dossier élevages : Méteils grains : Un levier stratégique pour les éleveurs
Maëva COLOMBET, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, Auteur ; Mathilde DURAND, AuteurLes méteils ou mélanges à base de céréales et de protéagineux, récoltés en grains, sont une ressource intéressante, notamment en AB, pour leurs atouts agronomiques et leur apport en protéines. Cest pourquoi ils représentaient, en 2017, près de 7% des cultures biologiques en Occitanie. En sappuyant notamment sur des témoignages déleveurs et sur deux ans dessais menés dans le Tarn, lAveyron et les Hautes Pyrénées, ce dossier revient sur les éléments techniques et agronomiques de ces cultures, sur leur valorisation dans les rations de bovins (lait et viande) et sur la question de leur triage et de leur commercialisation. Ainsi, un point est fait sur les espèces à choisir, avec des exemples de mélanges, sur les proportions au semis ou encore sur leur place dans les rotations. Les essais mentionnés ont porté sur une étude comparative entre mélanges binaires (1 céréale + 1 protéagineux) et mélanges complexes (au moins 3 espèces), afin de voir leur stabilité respective en matière de rendement et de valeur nutritive, la variabilité du produit récolté étant un point négatif pour les méteils. Les mélanges complexes permettent de gagner en stabilité. Cependant, il demeure important de mesurer le reliquat azoté de la parcelle afin dadapter la fertilisation et la proportion en protéagineux du mélange. De même, faire analyser la valeur nutritive des méteils récoltés permet den optimiser lusage dans la ration. Le triage senvisage en vue dun re-semis, pour séparer les espèces et ainsi mieux rééquilibrer les rations, ou encore pour la vente. Néanmoins, la commercialisation des méteils reste difficile, même si certains collecteurs peuvent sy intéresser, surtout sil existe une contractualisation avec annonce, à lavance, des surfaces et des mélanges emblavés et sil y a stockage chez le producteur jusquà la fin de la période de collecte.
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Dossier : Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons doivent sans cesse ajuster leurs pratiques pour obtenir un raisin de qualité. Ce dossier détaille les stratégies et choix mis en uvre par deux domaines viticoles bio et une par cave coopérative pour y parvenir. Dans le Gaillacois (Tarn), Alain Rotier et Francis Marre cultivent 35 ha de vignes sur un plateau à 200 m daltitude, avec un climat à tendance océanique et une influence méditerranéenne. Ils sont passés en bio en 2009 et sont bien installés dans leurs pratiques, ce qui ne les empêche pas de relever de nouveaux défis pour augmenter la cohérence de leur système. La gestion de lenherbement, du mildiou et des bioagresseurs sont au cur de leurs préoccupations. Dans le Gard, la cave coopérative Héraclès parie sur le bio depuis plus de 20 ans. Elle est devenue le leader du vin bio en vrac, avec une large part sans sulfites. Lors des vendanges 2018, elle a inauguré un nouveau chai ultra-moderne baptisé « Temple de la bio ». Jean-Fred Coste, le président de cette cave coopérative, revendique à la fois qualité, hygiène, innovation et anticipation. En Espagne, Josep Maria Albet i Noya est investi dans la bio depuis 1978. Avec son fils, il dirige un domaine de 72 ha de vignes tout en gérant à côté 8 ha de cultures et 127 ha de bois. Le domaine viticole emploie 26 personnes réparties entre la vigne, le chai et la commercialisation. Josep Maria Albet i Noya nhésite pas à sengager dans de nombreux projets de recherche. Il participe notamment à la création de cépages résistants à la sécheresse et aux maladies.
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Fermebioscopie : Bio regard sur un parcours riche de sens
Pierre ROBERT, Auteur ; Isabelle ROBERT, AuteurPierre Robert s'est installé en 1987 sur la ferme familiale, dans le Tarn, avec un élevage de canards et de vaches laitières. Son système laitier était alors plutôt intensif, ses vaches ne sortaient pas et leur alimentation était à base d'ensilage de maïs, de tourteau de soja et de foin. A la retraite de ses parents, en 1998, Pierre a arrêté la production de canards et a spécialisé sa ferme en lait (310 000 l de lait par an). Suite à un accident qui lui a valu 6 mois d'arrêt de travail, il a commencé à réfléchir à la façon dont il pourrait faire évoluer son système et au sens qu'il voulait donner à son travail. La crise du lait de 2008 a fini de le convaincre de passer en bio. Après de nombreuses rencontres avec des éleveurs, il a commencé sa conversion en 2013... C'est ce parcours qu'il raconte, avec les premiers semis de prairies multi-espèces, de méteil grain et de luzerne, la sortie de ses vaches au pâturage, mais aussi son état d'esprit qui change petit à petit : "Pendant que l'exploitation s'enrichit en diversité technique, moi, l'exploitant, j'ai découvert une diversité intellectuelle, et ça, c'est le plus important dans un passage en bio !". Pierre parle aussi des aspects techniques et économiques qui ont changé, des frais vétérinaires divisés par 3, par exemple, des heures de travail du sol qui ont considérablement diminué, et de la satisfaction à maîtriser son système et à faire des choix assumés. Aujourd'hui, il travaille en Cuma, s'est investi dans le réseau des Chambres d'Agriculture et dans la vie de son village. Il a très envie de transmettre ses connaissances et envisage l'embauche d'un salarié dans l'idée de transmettre sa ferme.
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Maîtrise du couvert permanent dans une culture : Une approche nouvelle
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe semis sous couvert permanent présente de nombreux avantages agronomiques, notamment en bio : fourniture dazote, concurrence avec les adventices et réduction de lérosion. Cependant, très peu dagriculteurs se lancent dans cette pratique, souvent en raison dun manque de références et par crainte que le couvert ne prenne le dessus sur la culture. De 2017 à 2019, Arvalis a conduit des essais sur des semis de blé dans un couvert de luzerne. Ces semis ont été conduits en bio, sur une parcelle en limons superficiels située dans le Tarn. Lexpérimentation a démarré en 2016, avec le semis de tournesol. Le même jour, grâce au guidage par GPS-RTK, la luzerne a été semée entre les rangs de tournesol. La sécheresse, conjuguée à la faible profondeur de sol et à la concurrence de la luzerne pour l'eau ont conduit à un rendement de 12 q/ha de tournesol. Du blé a ensuite été semé entre les rangs de luzerne en novembre 2016, à 30 cm dinter-rang, toujours à laide du GPS-RTK. L'expérimenation a été reconduite 3 années de suite (2017, 2018, et 2019). Pour limiter la compétition entre le blé et la luzerne, cette dernière est broyée après le semis du blé et au printemps. Pour réaliser cette étape, Arvalis avait demandé à des constructeurs de concevoir une tondeuse inter-rang adéquate. Eco-Mulch y a répondu en proposant plusieurs prototypes. Avec cette méthode, les rendements en blé et leurs taux de protéines sont encourageants, mais les interrogations restent nombreuses, dont notamment le devenir de la technique en printemps humide.
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Paysans malteurs et brasseurs : Des bières paysannes de A à Z !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurFlora et Julia Garland, gérantes, ont repris lexploitation familiale située dans le Tarn et, avec cela, la production de Karland, bières paysannes bio créées en 1994 par leur père, Christian Garland. Tout est réalisé sur la ferme et 100 % en bio, de la culture dorge et de houblon à la mise en bouteille. Dans cet article, toutes les étapes sont détaillées : la récolte, le stockage, la germination, le touraillage, le brassage, le concassage, la filtration, le rinçage, le refroidissement, la fermentation, la mise en bouteille ou en fût, etc. La transformation est réalisée dans la brasserie, bâtiment écoconstruit, qui a vu le jour en 2007, en partie auto construit, tout comme certaines machines. Quatre bières sont proposées et le rythme de brassage varie en fonction de la demande. En moyenne, ce sont 450 hl qui sont produits par an. Avec un prix de 25 pour les 12 bouteilles de 33 cl, les Garland ont conscience que leurs prix sont un peu au-dessus du marché, mais ils se justifient par la fabrication de A à Z qui entraîne des coûts de production élevés.
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Les projets collectifs de méthanisation agricole prêts à décoller
Éric AUBRY, Auteur ; Elise POUDEVIGNE, Auteur ; Nathalie TIERS, AuteurQuils soient petits ou grands, les projets collectifs de méthanisation agricole émanent de toute la France. Quatre exemples sont détaillés dans cet article. Le premier est un projet collectif né dun besoin de chauffage pour les bâtiments de la commune de Lévignac-de-Guyenne, dans le Lot-et-Garonne. Il présente la spécificité de reposer sur une technologie innovante basée sur des poches souples qui saffranchissent des cuves en béton traditionnelles (un seul bâtiment sera construit : celui pour stocker les matières organiques qui alimenteront le méthaniseur). Le deuxième est un projet familial, celui de la famille Assemat, qui possède une exploitation sur la commune dAiguefonde, dans le Tarn. Celle-ci a inauguré, en octobre 2018, la première unité de méthanisation agricole dOccitanie qui injectera directement du biogaz dans le réseau GRDF. Le troisième exemple concerne les cuma du Grand Est : 15 projets de méthanisation devraient voir le jour dici deux ans et les cuma devront trouver des solutions pour lépandage des digestats liquides (les stratégies de trois cuma sont détaillées). Le dernier projet regroupe dix agriculteurs de Vendée et du Maine et Loire, qui ont fait le pari de vendre leur biogaz directement au consommateur sous forme de carburant.
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Carnets de WWOOFing : Partager le quotidien des fermes bio
Né au début des années 70, le WWOOFing permet de partager le quotidien des paysans qui pratiquent et défendent l'agriculture biologique. Il constitue aussi une alternative éco-touristique solidaire qui fait de nombreux adeptes. Ainsi, un choix soffre pour aller, dans de nombreux pays, à la découverte du maraîchage, de lapiculture, de la construction écologique, de la fabrication de pain, de fromages, etc. Pratiqué partout dans le monde, le WWOOFing présenté dans cet ouvrage se déroule cependant principalement en France, dans le souci écologique de limiter les déplacements. Lauteur partage ses expériences de WWOOFing et donne des conseils pratiques pour bien préparer son séjour. Présentés sous forme de petits carnets de voyage quil a réalisés lors de divers séjours depuis une dizaine dannées, ses récits fournissent un aperçu réaliste des coulisses de la paysannerie.
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CLIMALAIT : Pour l'adaptation des élevages laitiers au changement climatique : des résultats pour la zone des Coteaux secs du Tarn
Le CNIEL a commandité un programme daccompagnement des filières laitières françaises afin danticiper leur adaptation au changement climatique. Lobjectif de CLIMALAIT est d'évaluer l'impact du changement climatique à moyen, voire long terme, sur les différents systèmes laitiers (production de cultures fourragères, alimentation des animaux, stress ) et de fournir aux éleveurs des pistes dadaptation. Pour mener ce programme, la France a été découpée en une trentaine dUnités Laitières Agroclimatiques représentatives des différents systèmes. Ce document présente les résultats pour lUnité Laitière Agroclimatique des Coteaux secs du Tarn. Après une description de cette région agricole et de son climat, les différents points cités ci-dessus sont présentés. Il en ressort que le changement climatique aura très certainement un effet défavorable sur les rendements. Les systèmes laitiers de cette zone reposent en effet principalement sur de lélevage en bâtiment avec de lensilage de maïs ; mais le maïs sera probablement fortement affecté par les sécheresses estivales malgré lirrigation. Les prairies, les méteils, les dérobées et le pâturage pourraient améliorer la résilience de ces systèmes. Ceci nécessite, entre autres, de restructurer le parcellaire pour faire sortir les vaches. Les VL seront également plus soumises au stress thermique. Lisolation, la ventilation, la brumisation des bâtiments, ainsi que ladaptation génétique du troupeau sont à anticiper.
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Essais de récoltes de semences issues prairies naturelles 2017-2018
La Chambre dagriculture du Tarn a mené des essais de semis ou de sursemis de prairies réalisés avec de la fleur de foin. Pour cela, du foin est récolté sur une parcelle donneuse, dont lagriculteur est satisfait de la composition, vers une parcelle receveuse (dégradée, avec des dégâts de rats taupiers ). Ce diaporama projeté lors d'une réunion du projet Mélibio, présente deux techniques utilisées par les éleveurs : épandage de foin sur la parcelle receveuse, ou moisson de la parcelle donneuse et semis sur la parcelle receveuse (sursemis ou semis classique). La flore semée est ainsi très variée et les résultats sont intéressants, en particulier à partir de la deuxième année.
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Le projet TATA-BOX
Elise AUDOUIN, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurLe projet TATA-BOX, porté par l'Inra de Toulouse de 2014 à 2018, avait pour objectif le développement de méthodes et d'outils participatifs d'accompagnement pour la transition agro-écologique d'un territoire, destinés à l'ensemble des acteurs locaux concernés. Ce projet s'est déroulé autour d'une démarche participative impliquant agriculteurs (biologiques et conventionnels), groupements de producteurs, structures de conseil, société civile, institutions de gestion des territoires, coopératives et fournisseurs, etc. Pendant les quatre années du projet, la quarantaine de chercheurs impliqués s'est appuyée sur deux territoires d'expérimentation situés dans le bassin du Tarn-Aveyron. Plusieurs outils ont été construits, ainsi que des plans d'actions sur 10 ans pour les deux territoires concernés. Élise Audouin, ingénieure de recherche en charge de la coordination de ce projet, apporte son témoignage.
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S'installer en agriculture sans être du monde paysan, c'est possible - et ça peut se tester !
Stéphane MAILLARD, AuteurDepuis plusieurs années, les "hors-cadres familiaux" sont de plus en plus nombreux à vouloir s'installer en agriculture. Nouveau projet de vie, reconversion professionnelle, retour à la terre, quête de sens... les motivations ne manquent pas, et les territoires ont besoin de ces nouveaux aspirants pour nourrir les habitants. Pour autant, s'installer maraîcher ne s'improvise pas et l'accès au foncier relève d'un parcours souvent difficile. Ces raisons ont conduit la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet (81) à initier, en 2012, la création de l'"Essor maraîcher", un espace-test agricole destiné à favoriser l'installation des aspirants paysans bio dans le Tarn. Sandrine Miot, maraîchère Nature & Progrès sur la commune de Crespinet depuis 2014, témoigne de ce que l'espace-test lui a apporté. Aujourd'hui, environ 80 espaces-test en activité ou en construction sont répartis un peu partout en France. Le réseau RENETA, créé en 2012, vise à faire reconnaître ces multiples expériences de terrain comme levier à l'installation agricole et à appuyer la professionnalisation de l'accompagnement et de l'animation de projet.
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Système maraîchage bio plein champ
Julien Patin est installé à Puylaurens, dans le Tarn, en système maraîchage bio de plein champ 6 ha irrigués). Dans cette vidéo, il livre son parcours : de linstallation hors cadre familial, en 2006, à lévolution de ses choix éthiques et économiques, parfois remis en question par le labeur et la viabilité du travail. Il présente ses choix techniques, entre traction animale et mécanisation, entre variétés populations et hybrides, ainsi que sa volonté de commercialiser dans un rayon de 60 km autour de la ferme. Il évoque aussi les sujets de la pollinisation, des techniques agronomiques du sol quil faudrait, daprès lui, davantage transmettre en lycées agricoles, et aussi des conditions de réussite dune installation en maraîchage bio.
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André Paulin : Accroître la souplesse de mon système par les prairies à flore variée
André Paulin est installé en polyculture élevage bio, avec deux associés, à Puygouzon (81), sur 192 ha de SAU, avec des vaches laitières et allaitantes. La surface cultivée est principalement consacrée à lherbe, avec des rotations longues. Dans cette vidéo, lexploitant explique ses choix en termes de variétés, de type et durée de rotation, ainsi quen conduite délevage (ses vaches laitières pâturent du 15 février au 15 novembre, voire au15 décembre). Des résultats chiffrés sont donnés, tels que la hausse de la matière organique sur les prairies alors que lexploitant na jamais mis dengrais organique. Les frais vétérinaires, pour 180 UGB, sont à 500 euros par an, ce qui est très faible. André Paulin, qui a des prairies temporaires et permanentes, dévoile certains de ses mélanges pour les prairies temporaires. Sur les prairies destinées à la fauche, il effectue un sur-semis de vesce et avoine en octobre pour augmenter le rendement à la coupe. Lexploitant fait aussi de laffouragement en herbe fraîche.
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Apiculture bio - Etat des lieux de la filière cire et traçabilité des cires
FNAB, Auteur ; AGRIBIODRÔME, Auteur ; CORABIO, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017Issue de la journée technique organisée en 2016 en Auvergne-Rhône-Alpes par le réseau FNAB, cette vidéo est composée de 2 parties. La première, animée par Agnès Schryve, étudiante vétérinaire en 5ème année, qui présente les objectifs de sa thèse portant sur la contamination des cires et indique des propositions d'actions à mettre en place à différentes étapes. Ensuite, Thomas Mis, co-gérant d'Apiculture Remuaux, prend la parole. Cirier et apiculteur, il explique comment il procède pour la création des cires. Tout d'abord, les cires apportées par les apiculteurs sont séparées afin qu'une cire contaminée ne contamine pas toutes les autres. Le gaufrage se fait aussi séparément, les cuves étant nettoyées après chaque gaufrage. Ce cirier a la volonté de faire différemment d'autres ciriers qui mélangent les cires, afin de conserver une traçabilité et de limiter au maximum la contamination.
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B-Chocolat : les petites douceurs d'Ambres
Maud LE VOYER, AuteurDiplômée en hôtellerie/restauration, Bénédicte Portal a encadré un BTS "Éducation sociale et familiale" et a donné des cours en alimentation. Après 15 ans en tant que formatrice, elle a décidé de monter sa propre chocolaterie. Pour cela, elle a dû se replonger dans les études afin d'obtenir son CAP de pâtissier et celui de chocolatier. C'est à Ambres (81) qu'elle a ouvert sa chocolaterie. Elle avait déjà en tête depuis longtemps les recettes qu'elle voulait proposer au public, aimant particulièrement travailler les pralinés et les ganaches. Elle entend se démarquer par des créations personnelles basées sur une gamme de mignardises et en mettant l'accent sur la découverte de saveurs (chocolat "tchaï", ganache passion, chocolats au caramel...). Adhérente de Nature & Progrès, les chocolats de Bénédicte sont élaborés à partir de matières premières certifiées bio et font l'objet d'une fabrication exigeante (notamment en termes de modes de chauffe et de matériel utilisés). C'est avec une véritable maîtrise artistique qu'elle imagine de nouvelles saveurs, de nouvelles formes, et avec passion qu'elle envisage ses nouveaux projets. Depuis février, un des anciens camarades de promo de Bénédicte, Fabrice Jaquet, a rejoint l'aventure, partageant avec la jeune femme une vision commune dune chocolaterie au plus proche du naturel.
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Cinq clés pour réaliser des vins nature
Mathilde LECLERCQ, AuteurDans cet article, trois vignerons expliquent les pratiques qu'ils mettent en uvre pour réaliser des vins nature : Michel Bedouet, en bio, dans le Muscadet (44), Michel Issaly, en bio, dans le Tarn, et Nicolas Despagne, en Gironde. Parmi les points clés discutés, figurent : la qualité de la matière première, l'hygiène irréprochable, un départ en fermentation rapide, le contrôle des températures et l'utilisation du soufre seulement en cas de besoin.
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Ferme des Bouviers, dans le Tarn : Pour sécuriser le revenu : diversifier et transformer
Jean-Martial POUPEAU, AuteurBernard Barrieu s'est installé comme agriculteur bio, dans le Tarn, en 1997, et a été rejoint sur l'exploitation par Véronique, son épouse, en 2004. Installés d'abord en polyculture-élevage, le couple, associé dans un GAEC, s'est spécialisé en grandes cultures en 2015. Toutefois, l'exploitation reste diversifiée, grâce à la transformation à la ferme en huiles et en farines de leurs récoltes. Cela leur permet de sécuriser leur revenu, notamment suite à la perte de foncier (reprise par les propriétaires). Dans cet article, la conduite des cultures est explicitée, du travail du sol à la transformation.
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François Rives, Tarn : Produire des semences bio : un pari stratégique
Catherine MILOU, AuteurFrançois Rives est polyculteur dans le Tarn. En 2010, sensible à l'impact de son activité sur l'environnement, il a entamé une conversion à l'agriculture biologique. Pour lui, les risques techniques que la conversion engendre sont compensés par une moindre volatilité des prix en bio et des charges moins élevées. Face au développement de l'agriculture biologique, François craignait toutefois une chute des cours. Pour assurer la valorisation de sa production, il a fait le choix de produire des semences bio, en maïs, soja et luzerne, activité qu'il pratiquait déjà en conventionnel. Dans cet article, il explicite certains points de son itinéraire technique pour la culture de maïs semence : gestion des adventices, fertilisation azotée, etc.
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GAEC de Terra Nostra, dans le Tarn : Le pâturage tournant pour une gestion rationnelle de lherbe
Bernard GRIFFOUL, AuteurLe GAEC de Terra Nostra, dans le Tarn, compte un troupeau de 380 brebis laitières et 50 vaches allaitantes. Depuis quatre ans, il a été mis en place du pâturage tournant. Aujourdhui, les éleveurs de ce GAEC ont trouvé le bon découpage en parcs des 18.5 ha dédiés à la pâture et les résultats sont là : augmentation de 30 % du nombre de brebis sur la même surface et une herbe mieux valorisée (par les animaux au pâturage avec une production laitière augmentée et par des surplus dherbe fauchés et non plus girobroyés, des parcelles prévues pour la pâture pouvant être au final fauchées sil y a trop dherbe). Larticle présente les points clés de lorganisation du pâturage mise en place pour obtenir ce résultat.
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Prairies temporaires à flore variée dans les exploitations délevage : La diversité au service de la qualité des fourrages et de lautonomie protéique
Benoit DELMAS, Auteur ; Yolène PAGÈS, AuteurDans le cadre dune meilleure autonomie fourragère et protéique et dans un contexte dadaptation aux aléas climatiques, les prairies temporaires semées en mélange complexe ou prairies à flore variée (PFV) retrouvent un gain dintérêt. Malgré un coût semences à prendre en compte, ces prairies offrent divers atouts, en termes dadaptation (ex : aux aléas météorologiques) et en termes de production (rendement, apport de protéines avec la présence de légumineuses). Cet article présente certaines règles de base à retenir pour concevoir les mélanges de ces prairies à flore variée. Il présente des essais en cours en Aveyron (en bio ou pas) sur les questions de composition des mélanges prairiaux et des conditions dimplantation, ainsi que le développement de loutil en ligne daide à la conception des mélanges prairiaux, Capflor (projet Mélibio) ; ou encore le projet QualiPrat (portant notamment sur la structuration dun système fourrager intégrant des prairies à flore variée et sur leur conduite technique ou sur la valorisation de ces PFV).
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Transition agro-écologique sur le bassin laitier Tarn-Aveyron
Julie RYSCHAWY, Auteur ; Thomas DEBRIL, Auteur ; Jean-Pierre SARTHOU, Auteur ; ET AL., AuteurPour un agriculteur, adopter des pratiques agro-écologiques relève d'un processus souvent complexe et nécessite un réseau d'échanges adapté. Une étude préliminaire interdisciplinaire, menée sur le bassin laitier Tarn-Aveyron, livre des perspectives originales sur la question des stratégies et jeux d'acteurs qui sous-tendent les transitions agro-écologiques en uvre sur un territoire. Des étudiants ingénieurs de l'INPT-ENSAT en spécialisation AGREST (AGRo-Ecologie du Système de production au Territoire), encadrés par 2 chercheurs en agronomie des territoires et un chercheur en sociologie des organisations, sont partis d'une hypothèse : les réseaux dans lesquels les agriculteurs sont insérés déterminent leurs pratiques, les conduisant ou non vers une transition agro-écologique. Ils ont défini 3 types d'agriculteurs : des agriculteurs en "agro-écologie poussée", qui remettent en cause leur système de production dans sa globalité, suite à une crise profonde, participant à des formations pour améliorer en continu le système ; des agriculteurs en "agro-écologie modérée", partiellement engagés, faisant évoluer pas à pas leur système pour faire face progressivement à sa complexité grandissante ; des agriculteurs "classiques", dans une logique de production intensive. L'analyse des réseaux de chaque agriculteur a permis de dessiner un schéma de synthèse (présenté sous forme de figure) mettant en évidence les acteurs influant sur l'adoption ou non de pratiques agro-écologiques, et le rôle de chacun dans les objectifs des producteurs. Cette analyse préliminaire sera reproduite au fil des années avec de nouvelles promotions d'étudiants de la spécialisation AGREST pour élargir le nombre d'acteurs rencontrés et monter en généricité.
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Agriculture, jeux d'acteurs et transition écologique. Première approche dans le bassin Tarn-Aveyron
J. RYSCHAWY, Auteur ; T. DEBRIL, Auteur ; JP. SARTHOU, Auteur ; ET AL., AuteurLa transition agroécologique nécessite souvent pour l'agriculteur de repenser son système de production avec une approche systémique de l'exploitation. Pour mettre en uvre des pratiques cohérentes et la transition agroécologique, l'agriculteur s'entoure d'un réseau d'acteurs particuliers que les auteurs ont cherché à analyser. Un travail d'enquête (à la fois agronomique et sociologique) a été réalisé par des étudiants de l'ENSAT dans le bassin laitier du Tarn - Aveyron auprès de 5 agriculteurs en polyculture-élevage et 27 des professionnels avec lesquels ils sont en relation. Trois types d'exploitations sont identifiés. Après avoir présenté la trajectoire d'évolution d'un éleveur très avancé dans la transition agroécologique (avec conversion à l'AB), les logiques d'innovation et les réseaux d'acteurs sont décrits pour les 3 types d'exploitations.
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Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
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Cinquante ans ! Un anniversaire qui se fête au salon Valériane
Dominique PARIZEL, Auteur ; Claire JULIEN, AuteurC'est en 1964 qu'est né Nature & Progrès. Lors du salon Valériane des 5, 6 et 7 septembre 2014 à Namur, une dizaine d'exposants représentant la marque animeront un espace spécialement dédié. Les producteurs en question reflètent la qualité et la diversité des cahiers des charges de Nature & Progrès, qui s'inscrit dans la bio mondiale, comme le rappelle Claire Julien, coordinatrice à Nature & Progrès. Six d'entre eux sont présentés : - Thierry Floriano, boulanger dans l'Ardèche ; - Corinne Jaffeux, du domaine de Balan, dans l'Ardèche ; - Didier Dujardin, du Verger bio d'Ohain, dans le Nord ; - Brigitte et Guy Laurent, du domaine de Cantalauze, dans le Tarn ; - Anne Raffin, de Parfums d'encens, dans le Finistère ; - Cathy Mendez, de la savonnerie Argasol, en Alsace.
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Enquête : Agriculture biologique : Données 2012 de l'Observatoire régional Midi-Pyrénées
Tous les ans, l'Observatoire régional Midi-Pyrénées de l'Agriculture Biologique réalise une enquête auprès des agriculteurs et des opérateurs bio. Ce document présente une synthèse des chiffres essentiels de l'agriculture biologique et de son évolution en Midi-Pyrénées et dans ses départements pour l'année 2012. Région très active en production biologique, Midi-Pyrénées maintient cette année encore sa place de leader pour la surface en agriculture biologique.
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Transmission : Un besoin de formation : Vivea peut vous accompagner
Jean-Claude ISSALY, AuteurVivéa est un fonds de formation au service des producteurs, des entreprises de travaux agricoles et forestières et des porteurs de projets à l'installation. Il est organisé en comités départementaux (exemple du Tarn). Les grands objectifs et les moyens financiers du fonds sont décrits dans cet article, ainsi que le rôle et le contact du conseiller départemental.
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Bio-portrait : Nature & Progrès Tarn, une quarantaine florissante
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Claude HUET, AuteurAprès quarante ans, l'implantation locale de Nature & Progrès Tarn (N&P) est notable. En témoignent Biocybèle, la plus grosse foire biologique du Sud-Ouest, les petits marchés de plein vent plutôt innovants (les Noctambio) et la validation, sous la houlette d'IFOAM Monde (Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique), d'une nouvelle forme de certification : le Système Participatif de Garantie (SPG). Nature & Progrès Tarn représente aujourd'hui un courant de pensée drainant une cinquantaine d'adhérents professionnels et une centaine de foyers, tous engagés dans la défense d'une société paysanne. L'association a engagé une étude sur le degré d'autonomie alimentaire du Tarn et le rôle des différents circuits d'approvisionnement et veut élargir l'offre paysanne locale. Elle a décidé de créer des liens et des synergies avec des structures partageant des objectifs similaires : foncier agricole, installation paysanne Un encart est réservé à Biocybèle « Biocybèle déménage à Graulhet ! ».
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La campagne en libre-service
Axel PUIG, AuteurDe nouveaux modes de distribution voient le jour à la campagne. Au cur du village de Montolieu (Aude), Emile Paulou, jeune maraîcher de la commune, a installé un distributeur automatique de légumes bio frigorifié. Les citoyens de Frayssac et Senouillac, dans le Tarn, récupèrent, dans une boîte à pain installée sur la place du village, des flûtes confectionnées par Damien Petit, boulanger à Gaillac. Cependant, le libre-service pose la question du lien social...
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Dossier : Elevage, maraîchage, plantes aromatiques... S'installer sur une petite ferme
Axel PUIG, AuteurLes installations hors cadre familial s'effectuent fréquement sur des petites surfaces, en transformant et en pratiquant la vente directe, avec des productions adaptées : plantes aromatiques et médicinales, maraîchage, horticulture ; poules pondeuses, escargots, abeilles Le porteur de projet peut être accompagné (exemple de l'Association de développement de l'emploi agricole et rural (Adear)). Pour être agriculteur et donc affilié à la MSA, le porteur de projet doit atteindre la moitié de la Surface minimum d'installation (SMI). Sinon, il doit opter pour le statut de cotisant solidaire. Des structures alternatives comme la Nef, ou les plateformes d'initiatives locales, permettent d'accéder au crédit dans des conditions optimales. L'installation progressive est aussi une solution. Selon les régions, une aide importante à l'investissement est consentie. Il est recommandé aux agriculteurs hors cadres familiaux de tester leur activité. En France, le réseau Reneta regroupe des espaces tests agricoles. Ce dossier est parsemé de témoignages : Philippe Amalric, cultivateur de pommes de terre, de fruits rouges et de plantes aromatiques bio (81) ; Christophe Dubacq de l'Adear du Tarn, qui a suivi P. Amalric ; Jerôme Denhondt qui pratique la permaculture (49) ; Jean-Baptiste Cavalier, animateur de Reneta ; Benoît Claude (producteur de plantes bio savoyard (74)) ; Emmanuel Gisclard (qui, avec ses deux cents ruches, pratique la transhumance (81)).
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Midi-Pyrénées : L'Essor maraîcher, une couveuse bio dans le Tarn
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn mars 2012, la couveuse bio « l'Essor Maraîcher », a été créée à Gaillac, dans le Tarn. Ce projet, issu d'un partenariat entre plusieurs acteurs locaux, a pour objectifs : - de participer au développement du maraîchage en circuits courts, notamment pour l'approvisionnement de la restauration collective ; - de professionnaliser les porteurs de projet sortant des centres de formation par la pratique. Au-delà de la mise en commun de terres et de matériels, les "couvés" bénéficient de conseils techniques et administratifs, d'une entrée dans un réseau de débouchés ou encore d'un accompagnement pour la recherche de foncier. En effet, de plus en plus de communes semblent constituer des réserves foncières dans le but de mettre en place des projets agricoles, avec qui les partenaires responsables de la couveuse s'efforcent d'entrer en contact. La communauté de communes Tarn et Dadour précise qu'à moyen terme, la couveuse pourrait devenir un centre technique pour la filière maraîchage.
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"15 ans après l'installation, ça commence à aller mieux"
A. RENAULT, AuteurEmmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne, dans cet article, de la période difficile qu'il a dû traverser suite à son installation en 1997. En effet, les gros investissements liés à cette installation hors cadre familial ont engendré une rémunération faible pendant une dizaine d'années pour le producteur et son épouse. En 2003, un voisin lui propose de s'associer dans un projet de vente de paniers bio via un groupement d'intérêt économique. Emmanuel fait alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura permis de relancer l'exploitation et de s'ouvrir à de nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de se poser les bonnes questions.
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Un défenseur de la diversité (bio)logiquement réfractaire aux normes
Claude HUET, AuteurCet article présente la ferme de Daniel Coutarel, dans le Tarn. Installé en 1982 avec un troupeau de brebis, il convertit son outil de travail à l'agriculture biodynamique en 1988. Ce choix a été fait alors que l'agriculteur était confronté à un non-sens économique d'une part, les crises ovines le conduisant à vendre à perte, et agricole d'autre part, les apports d'engrais et de chaux vive appauvrissant son sol. La biodynamie considère la ferme comme un système global constitué d'une grande diversité d'espèces animales et végétales et Daniel va adhérer complètement à ce principe. Aujourd'hui, un élevage bovin a rejoint les ovins, les surfaces sont partagées entre la production de céréales pour l'alimentation humaine (farine) et animale, de protéagineux et de prairies. Les espèces, aussi bien animales que végétales, sont rustiques et adaptées au terroir local. Un maraîcher accompagne l'éleveur et un boulanger devrait prochainement les rejoindre. L'objectif est de créer une ferme diversifiée, gérée collectivement et basée sur le partage des responsabilités.
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Le Tarn
Francis GIOT, Auteur ; Bernadette GIOT, AuteurLe Tarn était l'invité d'honneur au salon Valériane (Belgique) il y a dix ans. Aujourd'hui, la revue Valériane a souhaité lui consacrer ces pages en présentant des acteurs de la bio dans le département (pâtissier-chocolatier bio, ferme d'élevage d'ânes en bio pour la production laitière pour la fabrication de cosmétiques au lait d'ânesse, éleveurs bio de porcs, de bovins viande, de veaux de lait, producteurs bio de vins, fabricants en cuir de sandales, de ceintures, des articles en peau de mouton, et de petits objets en cuir de marquetterie, brasserie bio...) : - L'Ami du Palais à Salvagnac ; - Les ânes d'Autan à Graulhet ; - Bruno Anglade à Beauvais-sur-Tescou ; - Artisan du cuir à Escoussens ; - Brasserie des vignes à Graulhet ; - Domaine de Matëns à Gaillac ; - Ferme de Malsifrègue à Saint-Gauzens ; - La ferme s'égare à Brie, en Ariège ; - Gourmandises permises à Bellegarde ; - Le Mas Brunet à Cahuzac-sur-Vere ; - Savonnerie Louise Émoi à Vielmur-sur-Agout ; - Les vannières à Vaour et Le Verdier.
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Le Tarn compte ses installations
Gérard GASSIÉ, AuteurDepuis 25 ans, la Chambre d'agriculture du Tarn a accompagné 56 maraîchers, 26 installations ont été réalisées en bio et 30 en conventionnel. Depuis 4 ans, le pourcentage d'installation en bio est passé à 60 %. 85 % de l'ensemble des installations ont été réalisées hors cadre familial, sans expérience suffisante et avec un manque de fondamentaux en agronomie. Les projets sont animés par une envie de fournir des produits bons et sains mais les moyens de production et leurs objectifs divergent. Le manque d'autofinancement se révèle rapidement un frein pour la création d'entreprise : achat de matériel, de structures de production La majorité de ces entreprises se sont tournées vers la vente directe. La vente en demi-gros vient compléter les débouchés. Les chiffres d'affaires restent faibles, et l'expérience montre qu'il est quasiment impossible de s'installer seul (sans associé etc).
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Agriculture et foncier : Quelles possibilités d'action pour une commune ou communauté de communes ? : Guide de bonnes pratiques
Elodie ROULIER, Auteur ; Sophie SEJALON, Auteur ; Marie-Julie PARAYRE, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTELS (Pôle dactivités-Ferme dIcart, 09 240, FRANCE) : PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES | 2011Face à l'avancée des terres artificialisées et à la progression des couverts forestiers, il semble indispensable de mettre en place des mesures visant à préserver le foncier agricole. En effet, l'agriculture joue un rôle majeur dans l'activité économique locale, dans la gestion de l'espace et le maintien des paysages ouverts. Ce guide, réalisé dans le cadre du projet SAGECE (Système d'Anticipation et de Gestion des Conflits liés à l'Espace), présente des outils et des retours d'expériences de communes ayant engagé un travail général sur le foncier pour maintenir ou développer l'activité agricole dans la région Midi-Pyrénées. Ces outils d'action sont : - la concertation ; - les documents d'urbanisme ; - la mise en valeur des terres communales ; - les fermes relais ou fermes communales ; - les « outils SAFER » et les Associations foncières pastorales ; - l'acquisition de biens vacants et la mise en valeur de terres manifestement sous-exploitées ; - la remobilisation des logements vacants. Ce document a été édité par le PNR (Parc Naturel Régional) des Pyrénées Ariégeoises, le PNR du Haut-Languedoc, les Chambres d'Agriculture de l'Ariège et du Tarn et l'INRA.
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Rendements et qualités de la récolte 2011 en blé tendre bio : Présentation des résultats du réseau Sud ITAB
Ce document présente, dans un premier temps, les conditions météorologiques enregistrées sur la campagne 2011 sur les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. La deuxième partie du document présente les résultats des essais variétaux (18 variétés) du réseau blé bio 2011 sur tout le sud de la France. Le réseau comporte 5 zones de suivi différentes. Des graphiques et tableaux présentent les rendements et pourcentage de protéines pour chaque variété testée. Le document aborde également les résultats obtenus sur 5 variétés de blé dur.
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Bio-portrait : Supplément d'ânes
Elodie BRALIA, AuteurMartine Rulens et Nathalie Appelmans sont installées à La Colombarié, à Graulhet (Tarn), où elles élèvent des ânes. C'est entre 2000 et 2002 que le projet de Martine et Nathalie se précise : une ferme d'ânesses laitières en bio. L'article revient sur la concrétisation de ce projet : Martine fait un stage d'ânière à Cahors, achat de leur ferme et installation en 2004, réhabilitation de la bâtisse du 18ème, aide au débroussaillage d'un proche voisin... Le lait collecté est travaillé et conditionné pour fabriquer des cosmétiques et du savon. Martine et Nathalie sont adhérentes de Nature & Progrès. Entre les animaux nés, achetés, recueillis ou sauvés des abattoirs, le troupeau qui, au fil des ans, s'est agrandi, compte 25 ânes(ses). La propriété compte 30 hectares de prairies pâturées et des bois qu'un débardeur entretient avec sa jument.
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Une halle fermière à Gaillac
Philippe MAFFRE, AuteurBilan positif au bout de près de deux ans de fonctionnement de cette halle fermière à Gaillac (dans le Tarn) : « Les bons ingrédients de la réussite sont une belle entente entre les producteurs et avec les consom'acteurs, et surtout un maximum d'éthique et de transparence à tous les niveaux », indique ainsi Philippe Maffre, l'un des concepteurs du projet et auteur de cet article. Au départ, six paysans qui réfléchissent à la meilleure façon de commercialiser en direct leurs produits : Marché ? Magasin à la ferme ? Camion itinérant ? Finalement, le choix, après études et visites de différentes expériences, se porte sur la location d'un magasin à la sortie de Gaillac. Le statut est associatif, les paysans peuvent être soit membres associés, soit membres stagiaires, soit simples « apporteurs ». La différence de statut se traduit par des permanences ou non au magasin et la part prise par le magasin sur les ventes (de 20 à 30%). Par ailleurs, les paysans ont décidé de vendre au même prix que sur les marchés, argumentant que c'était à eux, et non aux consommateurs, de supporter les coûts de fonctionnement du local. En contrepartie, les consommateurs préfinancent leurs achats et sont remboursés tout au long de l'année par les produits.