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Trophées de l'Excellence Bio : Des projets innovants et prometteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes Trophées de lExcellence Bio, organisés par lAgence BIO et le Crédit Agricole, récompensent, depuis 2008, des projets innovants, prometteurs et exemplaires des filières biologiques. Pour sa 9ème édition, les prix ont été décernés lors du Sima (rendez-vous mondial du machinisme agricole), à Paris-Villepinte, le 7 novembre 2022. Le jury était présidé par Alexia Rey, la co-fondatrice de NeoFarm (entreprise qui vise à créer un maillage de microfermes maraîchères qui associent les bénéfices de lagroécologie et ceux de la technologie). Sur les 90 dossiers reçus, le jury a retenu 16 finalistes. Deux lauréats se sont distingués et ont reçu un prix de 6 000 : France-Konjac et La Truitelle. Deux coups de cur ont également été récompensés à hauteur de 1 500 : Les Herbes Folles et AmelEn Vrac. Cet article présente le projet de "Les Herbes Folle"s. Yoanna Marescot et Thomas Gouëllo se sont installés en Charente-Maritime, en 2017, avec un projet de pépinière biologique darbres durables, résilients au changement climatique et valorisant la biodiversité (projet en phase avec la nouvelle réglementation bio qui impose désormais, en cultures pérennes, des plants bio issus de plantes mères produites en bio durant au moins deux ans). Leur installation sest faite sans aucune aide, ni emprunt financier, sur un terrain familial. Ils cultivent différents plants : de plantes vivaces comestibles, de plantes annuelles (aromatiques, potagères et médicinales), de petits fruits et darbres fruitiers ; imbriqués pour favoriser les interactions entre espèces. Des chevaux, canards, oies et poules fournissent la fertilisation.
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Dossier : Paysannes et paysans engagés pour le climat
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte daléas météorologiques de plus en plus forts et impactants, lagriculture paysanne est porteuse de solutions, à la fois, pour sadapter, mais aussi pour lutter contre le changement climatique et contribue à lemploi, à une alimentation saine et à la protection de la biodiversité. Ce dossier, au travers de témoignages divers, allant de lélevage bovin lait à lostréiculture, en passant par le maraîchage ou larboriculture, montre que nombre de paysan.nes font évoluer leurs pratiques pour, à la fois, sadapter, mais aussi pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou leurs consommations de ressources, comme leau. Face aux retards pris dans la lutte contre le changement climatique, aux mesures insuffisantes ou aux solutions proposées souvent très technico ou/et ressources-dépendantes, les auteurs prônent plus de moyens et de visibilité donnés à une agriculture paysanne qui « propose un ensemble de pratiques culturales et délevage cohérentes, viables et propres, en constant dialogue avec les réalités biologiques, économiques et humaines ».
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Dossier : Trieurs de grains : Obtenir un grain propre et calibré
Pascal BORDEAU, Auteur ; Anaëlle MACQUET, AuteurTraditionnellement utilisés pour préparer les semences fermières, les trieurs de grains se font peu à peu une place de plus en plus importante dans le parc matériel des agriculteurs. Pour les agriculteurs bio, la qualité du tri des grains est d'autant plus cruciale car elle doit permettre d'obtenir une semence qui, bien que plus "sale" à la récolte, doit in fine être exempte de graines d'adventices. D'autres usages apparaissent. Le développement des cultures associées (céréales-protéagineux notamment) nécessite des trieurs pour séparer les différents grains après la récolte, si le débouché visé l'impose. Aussi, le matériel disponible se perfectionne selon différentes technologies, plus ou moins précises et, de fait, plus ou moins onéreuses. Les achats groupés en Cuma sont une solution pour mutualiser le matériel, mais celui-ci doit pouvoir répondre à la diversité des demandes des adhérents. Plusieurs témoignages sont proposés dans ce dossier.
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Dossier : Volailles de chair : Les leviers pour traverser les turbulences
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa filière volailles de chair bio est malmenée par les hausses des coûts alimentaires, énergétiques et par la grippe aviaire. Tour dhorizon auprès déleveurs, de fabricants daliments, d'un accouveur et d'un vétérinaire et identification de leviers permettant de passer ces turbulences. Concernant la grippe aviaire, pour faire face aux conséquences économiques, plusieurs acteurs se sont engagées : lÉtat a versé une aide aux éleveurs ; les coopératives ont proposé des reports de factures, et des prêts-relais ont pu être mis en place avec les banques. Sur le volet sanitaire, les éleveurs prônent des mises à labri sur parcours réduits plutôt que des confinements. Dominique Balloy, vétérinaire du groupe dexperts sur la grippe aviaire, souhaiterait la mise en place de vrais plans de surveillance vétérinaire, adaptés à chaque zone selon les risques et les espèces, avec des claustrations proportionnées selon les risques. Pour lui, les sorties sur parcours réduits ont aussi du sens tant quil ny a pas de foyer détecté pour les poulets, les dindes et les pintades, mais cest moins évident pour les palmipèdes, plus sensibles et plus excréteurs. Les fabricants daliments ont également été fortement impactés par la grippe aviaire, avec une forte réduction de leur activité en 2022. De plus, le prix de laliment a augmenté de 20 % et, ceci, dans un contexte où lévolution de la demande ne va pas dans le bon sens, ce qui est source dinquiétude. Heureusement, pour lun de ces fabricants, lEspagne a permis un relais de croissance. Un accouveur (Couvoir Hubert) témoigne : il a aussi été fortement impacté, de façon indirecte, par la grippe aviaire, avec une activité réduite de moitié. Sa crainte est de ne pas toucher daides comme il est hors de la zone Influenza. Pour Benoit Drouin, éleveur de volailles de chair bio et vice-président du Synalaf, concernant les hausses de prix des matières premières, chacun doit réfléchir à sa part de marge et à la répartition de la valeur au sein de la filière. Pour faire face aux baisses de vente de 15 %, la production devrait également être un peu réduite dans les élevages. Enfin, pour certains acteurs, le consommateur doit également payer le juste prix et arbitrer entre ses loisirs et son alimentation.
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Une exploitation viticole créée hors cadre familial
Catherine GERBOD, AuteurMarine Houttemonne et Simon Pitoizet ont créé le domaine viticole Arica (conduit en agriculture biologique), en 2018, sur lîle de Ré. Ils étaient convaincus du potentiel agronomique et commercial de ce territoire. Leur modèle est en rupture avec le modèle viticole de lîle : ils souhaitent assurer la vinification et la vente de toutes leurs bouteilles (alors que la coopérative Uniré gère la quasi-totalité de la production de lîle) et ils se positionnent sur des bouteilles haut de gamme vendues entre 12 et 19 (alors que les vins de la coopérative sont vendus entre 2,50 et 13 ). Ingénieurs agronomes et nologues, ces deux porteurs de projet ont commencé à réfléchir à leur installation dès 2014. Ils ont réalisé une véritable étude de marché, puis ont cherché un accompagnement plus global, notamment pour trouver des solutions juridiques. Ils se sont alors tournés vers le cabinet Aucap, spécialiste du secteur viticole et basé en Bourgogne. Leur rêve a pu se concrétiser lorsquun viticulteur en recherche de transmission a été séduit par leur projet. Celui-ci possédait 9 ha dugni blanc dédiés au cognac. Il a alors facilité la reprise de son exploitation par ces deux jeunes gens. Aucap a ensuite beaucoup travaillé sur le plan prévisionnel. Il leur a également conseillé le statut dEARL pour les premières années et leur a déconseillé le statut de double actif. Le domaine a maintenant recruté deux salariés et participe à la vie économique de lîle.
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Filières territoriales : Autonomie de la fourche à la fourchette
Pascal AUBREE, Auteur ; Stéphanie PRESTAVOINE, Auteur ; Aurore PUEL, AuteurFace à l'intensification des systèmes agricoles, certains agriculteurs, estimant avoir perdu la maîtrise de leur production, ont cherché des alternatives pour répondre aux attentes des consommateurs. Ils ont, depuis plusieurs années, développé les circuits courts (vente à la ferme, magasins de producteurs, AMAP), limitant ainsi le nombre d'intermédiaires et assurant une relation producteur consommateur renforcée, ainsi qu'une meilleure rémunération des producteurs. Cette démarche a conduit à l'émergence de filières territoriales, une nouvelle forme d'organisation collective qui permet de relocaliser l'alimentation à son territoire, par le biais d'intermédiaires opérant à l'échelle locale. Les réseaux CIVAM partagent, dans cet article, des points de repère et de vigilance pour structurer une filière de proximité.
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Mon jardin est un organisme - 1 : La haie
Jean-Marc BABOUT, AuteurJean-Marc Babout, installé en biodynamie dans les Deux-Sèvres (79), revient sur la notion fondamentale, en biodynamie, qu'un domaine agricole est un organisme individualisé. Il est à la fois fermé sur lui-même et, en même temps, ouvert et en relation avec le monde environnant. Dans son analogie avec l'être humain, Jean-Marc partage son approche de la haie comme « peau » de son domaine-organisme : c'est elle qui protège le domaine des agressions extérieures, des écarts de température, et qui rafraîchit le jardin. Pour terminer, il présente des modèles de haies diversifiées, comment les mettre en place et les entretenir.
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Mon jardin est un organisme - 3 : Les humeurs d'un jardin biodynamique
Jean-Marc BABOUT, AuteurDans ce troisième volet, Jean-Marc Babout, installé en biodynamie dans les Deux-Sèvres (79), souligne l'importance de l'élément Eau dans le vivant. En effet, l'eau, présente dans tous les tissus et dans toutes les cellules, occupe une place centrale dans l'organisme jardin : elle est le support du vivant en ce qu'elle permet la circulation des humeurs (sève, lymphe, sang). Pour mieux comprendre le rôle d'une zone humide dans un domaine, comme une prairie inondable ou une mare, Jean-Marc Babout utilise une analogie avec le système digestif : aménager une zone humide permettra de canaliser les microbes (bactéries et champignons) dans l'organe et de les confiner à un endroit où ils s'épanouiront, ce qui limitera leur "errance" sur les cultures. Pour finir, il explique comment créer une mare dans son jardin.
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Nouveautés : VIOLLEAU : Les fertilisants organiques dorigines animales montent en puissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe fabricant damendements et de fertilisants organiques Violleau propose sa gamme VIO®Orga, constituée en majorité de sous-produits animaux (farines de viande et dos de catégorie 2, et protéines animales transformées PAT de catégorie 3). Ces engrais affichent des concentrations en azote allant de 3 à 13 % et des concentrations en phosphore allant de 2 à 12 %. Leur minéralisation est plus ou moins rapide en fonction de leur formulation. Les agriculteurs (céréaliers, légumiers, arboriculteurs, viticulteurs ) peuvent donc choisir la meilleure formulation en fonction de la période dapport et des besoins spécifiques des cultures. Ce fabricant français, basé dans les Deux-Sèvres, tient à souligner lorigine française des matières premières utilisées. Des essais, menés en 2021 par Arvalis, ont montré lefficacité de ces bouchons PAT sur la fertilisation azotée de céréales bio, aussi bien en matière de rendement quau niveau du taux de protéines.
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Palette de couleurs
Xavier MATHIAS, AuteurFocus sur le légume-fruit à grande diversité variétale le plus cultivé au monde : la tomate. Dans cet article, quelques variétés de tomates sont présentées. Un encart explique ce qui provoque la différence de couleur entre les variétés. Peu de différences, en termes d'exigences en préparation de sol et en fertilisation, sont à noter entre les variétés ; cependant, il faudra veiller à tailler le plant de manière adaptée, selon le climat et la taille des fruits. Il faudra veiller à protéger les plants contre leurs principaux ennemis : le mildiou et les punaises. Pour cela, quelques précautions et solutions sont fournies. Jackie Mercier, maraîcher bio à Frontenay-sur-Dive (86), partage ses conseils de culture.
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Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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Le programme lumineux en filière ovine : Témoignage dun éleveur
Said TAHENNI, AuteurDans la filière ovine, la question de la saisonnalité de la production de viande dagneau est un enjeu prioritaire pour répondre à la demande française. La période de reproduction des brebis est saisonnée : la saison sexuelle débute à la fin de lété et se termine en hiver (janvier, février). Cette saisonnalité est liée à la photopériode, cest-à-dire au rapport entre la durée de la nuit et du jour : la reproduction est activée quand les jours raccourcissent, et elle est inhibée lorsque les jours sallongent. Il existe plusieurs méthodes pour déclencher des ovulations de brebis en dehors de leur saison sexuelle (lobjectif étant détaler les ventes dagneaux). En agriculture conventionnelle, les éleveurs utilisent principalement des hormones. Ces dernières sont proscrites en agriculture biologique. Les éleveurs bio ont, en revanche, recours à leffet bélier ou au traitement lumineux. Après quelques rappels sur la reproduction des ovins, cet article rapporte le témoignage dun éleveur, installé dans le nord des Deux Sèvres, qui utilise des traitements lumineux depuis neuf ans. Il a mis en place deux programmes différents : un premier qui commence en novembre, pour une mise en lutte de fin mars à début mai ; et un autre qui débute fin janvier, pour une mise en lutte de la mi-avril à la mi-juin (avec un taux de fertilité moindre, comme les jours « courts » du programme lumineux ont lieu au printemps période durant laquelle la durée du jour est longue et les brebis pâturent dehors).
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Valorisation des bovins allaitants : « Maximiser le taux de finition » ; Valorisation des bovins allaitants - Témoignage : Mâles et femelles finis en bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurRépondre aux demandes du marché, en produisant des animaux finis valorisant au mieux lherbe et en limitant la consommation de concentrés, est un point-clé en élevage bovin allaitant biologique. Les travaux conduits depuis de nombreuses années sur la ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou ont permis, notamment, de définir 2 itinéraires techniques permettant de produire, avec de bons résultats, des bovins finis en race limousine. Deux limites ont cependant été identifiées : des animaux avec des poids carcasse trop lourds et une consommation de concentrés, certes autoproduits, encore à réduire. Pour ce faire, la ferme expérimentale sest engagée, depuis 2019, dans de nouveaux essais centrés sur le croisement avec de lAngus en voie terminale pour gagner en précocité. Les premiers résultats sont intéressants, mais restent à finaliser et à compléter. Deux éleveurs de 180 mères limousines en AB, à cheval sur la Haute-Vienne et la Vienne, témoignent de leurs pratiques et de leurs choix pour finir tous leurs animaux, mâles et femelles, en valorisant lherbe au mieux. Exploitant 100 ha de prairies permanentes, 250 ha de prairies temporaires et plus de 40 hectares de méteil, ces producteurs visent lautonomie complète. Pour faire face aux aléas climatiques, ils cultivent aussi, depuis 4 ans, du sorgho fourrager et ont réduit la taille de leur troupeau de 20 mères. Avec deux périodes de vêlages, ils visent à produire des animaux âgés de 28 à 36 mois, bien finis, mais pas trop lourds, car plus faciles à vendre. Aujourdhui, face à lapplication du nouveau cahier des charges bio, ils réfléchissent à de nouvelles conduites de finition. Parmi les pistes envisagées : optimisation du pâturage tournant et du parcours à lherbe, ou encore mise en place de plateformes de distribution au champ avec des protections contre la pluie.
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La verveine odorante
BIO DE PACA, Auteur ; FRAB BRETAGNE, Auteur ; GAB 29, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Cette fiche technique consacrée à la culture de la verveine odorante (verveine citronnelle) a été réalisée à partir du retour d'expérience de Bertrand Ligneron, en Charente Maritime. Il possède deux exploitations, l'une de 140 ha en grandes cultures conventionnelles et l'autre de 50 ha, en bio (grandes cultures et 12 ha de PPAM). Cette brochure présente des éléments sur l'atelier PPAM (rendements, prix de vente...) et sur la culture de la verveine (implantation, désherbage, protection des végétaux, récolte...). La verveine citronnelle est valorisée en herboristerie ou en huile essentielle.
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Volailles de chair en filière longue : Les références technico-économiques
Cécilia MONTHUS, AuteurDes enquêtes ont été menées auprès déleveurs de volailles biologiques, élevées pour la chair ou pour la ponte et commercialisées en filière longue. Les élevages étaient situés en Bretagne, dans les Hauts-de-France, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne et en Dordogne. Des références technico-économiques ont été établies. Elles concernent les années 2020 et 2021, en comparaison avec les années 2018 et 2019, et portent sur des ateliers de poulets élevés en bâtiments fixes, ainsi que sur des ateliers de poules pondeuses avec parcours. Lanalyse porte sur les marges poussin-aliment, mais aussi sur les charges variables (achats de poussins ou de poulettes, daliments, frais sanitaires, de chauffage ) et sur les charges fixes (par extrapolation sur la base dexploitations spécialisées dans le cas des volailles de chair). Les résultats montrent, notamment, que la rentabilité des ateliers de volailles de chair ou pondeuses en AB demande une bonne technicité dans la conduite des lots. La gestion de lalimentation est un point-clé pour améliorer la marge poussin/aliment. La gestion sanitaire, en particulier via de bonnes conditions dambiance, est aussi un élément important. La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue un enjeu majeur dans un contexte de coût croissant de lénergie et de prix tendus. De plus, lépidémie de grippe aviaire a impacté certains lots (ateliers avec parcours), le confinement des volailles pouvant se traduire par des problèmes sanitaires.