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Paysans-traiteurs-crêpiers en Charente : Des galettes du champ à lassiette
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn Charente, Lucie Moy et Jonas Handtmann sont paysans, traiteurs et crêpiers : sur leur ferme de 24 ha conduite en bio, ils produisent des farines, des ufs et des légumes quils valorisent dans leur crêperie ambulante. Lucie Moy sest installée avec son compagnon en 2010 sur la ferme familiale. Le couple sest alors lancé dans la production de PPAM, mais na pas souhaité poursuivre son activité dans cette production. Lucie Moy a alors décidé de donner vie à son rêve en devenant paysanne-crêpière. Elle a suivi une formation de crêpière, puis le couple a commencé à cultiver du sarrasin, du blé, du petit épeautre, ainsi que des légumes de plein champ avec de la traction animale (qui servent à garnir les crêpes ou à être transformés en tartinades). Il a aussi commencé l'élevage de poules. Pour cultiver les céréales, ils ont fait appel à un entrepreneur voisin car ils ne souhaitaient pas investir dans du matériel, ni consacrer trop de temps aux cultures. Ils assurent en revanche le triage, le stockage et la transformation en farine. Le couple a également investi dans une roulotte pour pouvoir confectionner et vendre leurs crêpes garnies sur des évènements : Lucie Moy effectue une quarantaine de sorties davril à octobre. Cette activité fonctionne très bien, mais elle est épuisante. A terme, ils aimeraient développer des évènements à la ferme et lactivité traiteur car ces activités sont plus confortables.
Quels sont les leviers d'action pour gérer l'enherbement en grandes cultures bio ?
Ce rapport a été réalisé suite à un stage à la Chambre d'agriculture des Deux-Sèvres (79), dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABcd). Le stage avait pour objectif la mise en place d'actions en matière de désherbage mécanique et de gestion des adventices, avec un groupe de 10 agriculteurs en grandes cultures, "30 000 DIAMAN", dont la moitié en bio. Des pistes ont été évoquées, liées au travail du sol et à l'intégration de couverts végétaux en interculture pour gérer les adventices.
Retour sur les rencontres thématiques : Engraisser des animaux au pâturage ; Limpact des facteurs délevage sur les qualités de la viande
Jacques GAUVREAU, Auteur ; Romain DIEULOT, Auteur ; Nathan MORSEL, AuteurDurant lautomne 2019, le réseau CIVAM a organisé des rencontres thématiques sur lengraissement à lherbe des animaux (bovins et ovins). Ces rencontres se sont tenues en Gâtine (Deux-Sèvres). Pour favoriser les échanges de pratiques, des visites de fermes ont été organisées et un projet de charte de qualité « 100 % herbe » a été présenté. De nombreuses questions ont été soulevées : Pourquoi engraisser des animaux au pâturage ? Quels animaux engraisser ? Comment ? Quels résultats économiques et énergétiques ? Quels impacts sur la qualité de la viande ? Quels débouchés ? Les réponses à lensemble de ces questions sont abordées dans un premier article. Le second article effectue un point sur les différents facteurs délevage qui influencent la qualité dune viande. Il sappuie, pour cela, sur des parutions scientifiques et des expériences déleveurs. Il commence par décrire les différents types de qualité qui caractérisent une viande, ainsi que les trois tissus qui composent un muscle. Les effets de la durée dengraissement, de la composition de lalimentation et dune période de restriction sont ensuite explicités.
Systèmes économes et autonomes en circuits courts : Portraits de 8 fermes du Pays Chatelleraudais
8 portraits de fermes en circuits courts, dont 6 en bio, du département de la Vienne, ont été réalisés dans le cadre dun GIEE (Groupement dIntérêt Economique et Environnemental) « En marche vers des systèmes de production économes et autonomes dans le Châtelleraudais ». Les agriculteurs mis en avant dans ce document ont choisi la transformation et la commercialisation en circuits courts comme sources de durabilité et de performances environnementales, économique et sociale. Ces portraits décrivent leurs choix techniques, stratégiques, économiques et commerciaux ; les investissements réalisés et/ou à venir, la performance économique et la rémunération ; lorganisation et le temps de travail en circuits courts. Ces témoignages contribuent à créer des références technico-économiques sur des fermes économes et autonomes en circuits courts. Ils peuvent aider des porteurs de projet à sinstaller en circuits courts et des agriculteurs à envisager une diversification en circuits courts.
Lutilisation du roseau commun en litière pour le logement des vaches allaitantes : aspects pratiques et économiques
Le paillage à base de roseau, comme litière pour les animaux, nest aujourdhui pratiqué que par quelques éleveurs de Charente-Maritime. Cette ressource peut se substituer à la paille de céréales et ainsi accroître lautonomie des exploitations situées dans des zones de marais. L'unité expérimentale Inrae basée à Saint-Laurent-de-la-Prée, en zone de marais, a expérimenté l'utilisation du roseau commun (Phragmites australis) en litière pour ses vaches allaitantes en stabulation libre. Financée par la région Nouvelle-Aquitaine, l'étude a permis dobtenir des références sur la litière à base de roseau, en la comparant avec une litière à base de paille de céréales. Le roseau a répondu aux différents critères que les éleveurs prennent généralement en compte : bon état de propreté des animaux (identique à celui de la paille), absence de pathologies provoquées par le roseau, coût de revient compétitif par rapport à lachat de paille, bonne facilité de paillage... Les valeurs fertilisantes des composts issus des deux types de fumiers (roseau et paille) sont également identiques. Lemploi de roseau en litière permet ainsi de valoriser et de maintenir des roselières qui rendent de nombreux services environnementaux. La périodicité de la fauche des roseaux reste cependant à étudier et à préciser pour adopter une gestion adaptée à ces milieux.
100% d'IA sexée femelle et un maximum de vêlages à deux ans
Sophie BOURGEOIS, AuteurYohan et Adeline Baudoin, éleveurs à Fenioux, dans les Deux-Sèvres, de vaches allaitantes de race Blonde d'Aquitaine et Parthenaise, ont commencé leur conversion en bio en 2018. Ils sont aujourdhui en pleine restructuration de la conduite de reproduction, avec larrêt de lengraissement des mâles pour se concentrer sur la vente de jeunes femelles de boucherie en filière bio, qui sont mieux valorisées (environ 2750 ). Pour cela, les reproductrices sont toutes inséminées avec de la semence sexée femelle (surcoût de 30 par paillette par rapport à la semence non-sexée, avec un taux de fiabilité de 90%). Les vêlages sont groupés sur une seule période de deux mois à lautomne et une grande partie des génisses vêlent à deux ans. Un schéma de fonctionnement prévisionnel du troupeau (reproduction, ventes, vêlages) explique leur démarche. Lobjectif est datteindre 90 femelles de boucherie vendues par an, pour 100 vêlages prévus.
Alimentation : La luzerne cherche sa voie en porc
Dominique POILVET, AuteurLa luzerne, de par sa teneur en protéines deux fois plus élevée que le soja, pourrait constituer une alternative à ce dernier dans le cadre dune production non OGM de porcs (notamment charcutiers). Cependant, sa teneur en fibres pose problème. Or, la mise au point, par une entreprise, dune technique permettant de récolter seulement la partie aérienne riche en protéines (ou parèp) de la plante relance la question. Cette fraction contient 90 % de feuilles, 10 % de tiges et 23 % de MAT, et ce, de façon stable dans le temps, quel que soit le stade physiologique de la plante. Comment alors lincorporer dans lalimentation ou encore comment la conserver ? Il est difficile de répondre, du fait du manque de connaissances sur la valorisation, par les porcs, de ces protéines. De plus, la teneur en fibres encore élevée de la parèp limite sa valeur énergétique et son incorporation dans les aliments. Divers essais sont en cours et diverses pistes explorées. La déshydratation, peut-être idéale pour la conservation, reste coûteuse. La parèp pourrait être mélangée à une autre matière première, comme du blé ou du maïs broyé, et conservée en silo. Néanmoins, sa reprise reste problématique. La piste de la distribution de ce type de mélange sous forme de soupe est aussi à envisager. Dans tous les cas, les questions restent nombreuses et, parmi elles, la question du coût. La rentabilité semblerait meilleure en AB, à condition davoir du matériel de manutention de fourrages pour ruminants.
Laménagement et la valorisation de parcours à haute valeur protéique témoignage de Jérôme Caillé (79 Largeasse)
Célia BORDEAUX, AuteurEn 2011, Jérôme Caillé est passé en bio et a monté son premier poulailler (480 m²) avec le groupement Bodin Volailles. Ce groupement encourage les plantations sur le parcours, en fixant une prime sur le kilo vif vendu destinée aux éleveurs qui sengagent dans une démarche agroforestière (plantation de 1250 à 2000 arbres pour un bâtiment de 480 m²). Grâce à son expérience, Jérôme Caillé conseille sur les espèces à semer sur le parcours. Selon lui, il faut tout mettre en uvre pour que les volailles sortent delles-mêmes, en semant des mélanges despèces dont elles sont friandes, comme le trèfle. Pour gérer les sorties de trappes où pratiquement rien ne tient en raison du piétinement, Jérôme sème les restes de semences de ses cultures céréalières. Pour la mise en place du projet, Jérôme Caillé conseille danticiper au maximum limplantation des parcours, même avant le démarrage du chantier, notamment pour leffet ombragé des arbres et pour une meilleure implantation du parcours en herbe. Lentretien des parcours se fait au broyeur ou à la faucheuse en fonction des lots prévus et des attirances des volailles. Au niveau de la conduite, toutes les trappes sont ouvertes, de jour comme de nuit. Le parcours est entièrement grillagé et électrifié afin déviter lattaque de nuisibles comme les renards. Laliment bio coûtant très cher, lintérêt économique de l'accès aux parcours reste majeur.
Le conseil sanitaire dans les élevages de ruminants en agriculture biologique : diversité dacteurs, de rôles et modalités dintervention
Le projet Casdar Otoveil sest penché sur laccompagnement des éleveurs en AB en matière de gestion de la santé animale. Via une vingtaine denquêtes menées de fin 2016 à début 2017, en majorité auprès déleveurs issus de lAveyron, des Deux-Sèvres et de Loire-Atlantique, létude a permis de mettre en évidence plusieurs types dintervenants et leurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi, on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité, plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitaires obligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, mais qui centre son activité sur le conseil (pas de prescription ou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionné qui propose un service proche du vétérinaire conseil tout en assumant des responsabilités de vétérinaire traitant ; lanimateur de groupes déleveurs qui organise pour ces derniers des formations ou qui anime des collectifs sur des questions de santé et dont le rôle est surtout de faire le lien avec lexpert (type vétérinaire conseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; le technico-commercial qui associe conseil (suivant un protocole) et vente de produits, et enfin le technicien délevage (type contrôle laitier), moins sur le conseil que sur le suivi de performances. Ces acteurs portent chacun des approches différentes et assurent des rôles différents auprès des éleveurs. Cependant, tous partagent lapproche globale et préventive de la santé, même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à la traduire dans leurs interventions. Comment, parmi cette offre, les éleveurs combinent les diverses ressources pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de prévention ? Cette question a fait lobjet dune seconde enquête en 2018.
Coûts de production des ateliers bovins viande en Agriculture Biologique
Pascal BISSON, Auteur ; Delphine BRETON, Auteur ; Baptiste CORNETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2019Cette brochure analyse les performances technico-économiques dateliers bovins viande conduits en agriculture biologique. Les résultats économiques de 81 ateliers situés en Pays de la Loire ou dans les Deux-Sèvres ont été analysés. Cet échantillon était composé de 60 systèmes naisseurs, 14 systèmes naisseurs - engraisseurs de veaux sous la mère et 7 systèmes naisseurs - engraisseurs de bufs. Ce document commence par décrire les grandes caractéristiques (valeurs moyennes) de ces trois systèmes de production : main duvre, UGB total, nombre de vêlages, chargement, SAU, assolement (part dherbe, de cultures fourragères, de céréales et protéagineux autoconsommés et de cultures de vente), etc. Les coûts de production et les produits générés par ces systèmes sont ensuite plus amplement détaillés, ainsi que des références technico-économiques pour les différentes catégories danimaux (broutards, veaux sous la mère, bufs, vaches de réforme). Enfin, des pistes sont évoquées pour améliorer les performances économiques de ces élevages.
Culturales 2019 dans la Vienne : La bio se fait remarquer
Jean-Martial POUPEAU, AuteurSuite à l'augmentation de 31 % des conversions bio en grandes cultures en un an (selon lAgence BIO), le salon Culturales 2019 (5 et 6 juin 2019) sest fortement ouvert à l'agriculture bio avec notamment la présence dun Village bio. Ce village, entièrement dédié aux techniques bio, sest animé autour de quatre thèmes (systèmes de culture multi-performants, gestion des adventices, fertilisation et fertilité des sols, stockage des grains), illustrés par des stands, des micro-parcelles, des témoignages de céréaliers bio, etc. Dans les nouveautés, la variété Adriatic en blé biscuitier a été présentée, ainsi que de nombreux matériels : la houe rotative Rotaking, la bineuse Phoenix de BC Technique, le mulcheur à stelles Stell-Air, la bineuse à bielles inversées Binov, le rouleau hacheur Treffler TSW.
Diversifier en volailles de chair multi-espèces : La biosécurité renforcée ; Diversifier en volailles de chair multi-espèces : Poulets, pintades, oies et canettes
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis le passage de la grippe aviaire il y a 3 ans, les obligations en matière de bio sécurité se sont renforcées dans les élevages de volailles. Patrick Baloche, vétérinaire, fait le point (sources d'information, mélanges d'espèces et d'âges, sas sanitaire...). Dans la Vienne, la famille Clerc, en GAEC comptant quatre personnes, conduit une exploitation en AB caractérisée par une forte diversification dateliers. Ainsi, sur 110 ha (moitié herbe, moitié céréales), la ferme compte un troupeau de 170 brebis viande, une vingtaine de vaches laitières et des veaux de lait, des poules pondeuses et une production annuelle de 10 000 volailles de chair. Ces dernières sont à 70/75 % des poulets, suivis des pintades, puis oies et canettes. Toute la vie de ces volailles se passe sur la ferme, même labattage. 40 % de la production est vendue (prête à cuire) sur le magasin de la ferme et le reste en partie dans dautres magasins de producteurs. Le système est bien rodé et laccent est mis sur la propreté, la prévention, le pâturage et une alimentation simple avec une autonomie en céréales de lordre de 80 %. Depuis trente ans que ces éleveurs pratiquent labattage et à cause de la charge trop lourde liée aux contrôles, ils ont fait évoluer leur abattoir agréé CE en tuerie ou établissement dabattage non agréé, chose possible vu quils vendent leur production dans le rayon maximum imposé de 80 km. Au final, le retour de ces producteurs sur leur parcours est positif, même si « devoir être bon partout est aussi épuisant, gourmand en heures et en main-duvre ».
Dossier spécial : Viticulture : Taille de la vigne : Raisonner sa taille pour maîtriser la récolte et pérenniser le vignoble ; Maladies du bois et dépérissement du vignoble : La stratégie dune taille « vertueuse »
Karine BARRIERE, Auteur ; Laurent COLOMBIER, Auteur ; Etienne LAVEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes modes de taille traditionnels (taille en Guyot, taille dite en cordon de Royat) sont uniquement orientés vers un enjeu de production. Toutefois, ces tailles contribuent au développement des maladies du bois (MDB) : elles engendrent souvent des plaies en nombre important, de taille non négligeable et à des emplacements non optimums. La taille Guyot-Poussard est une taille plus respectueuse des flux de sève : elle maintient les flux dune année sur lautre, avec des plaies localisées uniquement sur la partie haute du cordon ou sur les parties supérieures en taille Guyot. La période de taille est également déterminante pour limiter les contaminations : il faut tailler durant les périodes sèches car linoculum fongique est plus faible, et une taille tardive permet une meilleure cicatrisation. Il faut également veiller à bien gérer les bois de taille : les bois infestés (plus de deux ans) doivent être enlevés de la parcelle. Les sarments de lannée peuvent par contre être broyés sur place. Des méthodes pour gérer des vignes qui présentent des symptômes de MDB sont également présentées (le recépage, le curetage, le recépage forcé, et le regreffage). Ce dossier est clôturé par la présentation dun essai mené par un groupe MIVigne (Mobilisation et Innovation Vigneronne) de Charente qui travaille sur les pratiques de taille et leurs impacts sur les MBD.
Engraissement en agriculture biologique : Améliorer la finition des femelles
Pascal BISSON, AuteurEn élevage bovin viande biologique, le marché de la femelle se développe. Il est alors nécessaire dévaluer le potentiel de la femelle pour définir quel type de finition sera économiquement le plus viable. La note détat corporel (NEC) entre en jeu. Les vaches maigres (NEC à 1,4) nécessiteront 60 jours de finition de plus que les vaches en état (NEC à 2,4). De même, les femelles à fort développement squelettique (DS) ont des durées de finition plus longues. Concernant les vaches les plus âgées, il est préférable de limiter les durées de finition car, passé un certain âge, le gain moyen quotidien (GMQ) diminue. Les besoins alimentaires en finition sont définis sur les tables INRA, la priorité étant, en AB, dobtenir des fourrages de haute densité énergétique. Différentes rations types et méthodes de distribution sont possibles, tant que la durée dengraissement à lauge maximale de 90 jours est respectée.
Engraisser ses animaux à l'herbe
Lore BLONDEL, AuteurLe réseau ADMM a organisé, en octobre 2018, deux journées sur lengraissement des ovins et des bovins à lherbe. Deux éleveurs, en Aveyron, ont accueilli les participants : Richard Bonny, qui élève en bio 360 brebis et commercialise 400 agneaux/an majoritairement engraissés à lherbe ; et Roland Carié, éleveur de vaches Aubrac sur prairies permanentes et estives. Au-delà des aspects techniques, la question des débouchés et de la commercialisation des produits majoritairement finis à lherbe, notamment en circuit long, était au cur des échanges. Trois démarches ont été présentées : création dune marque en Gâtine pour des produits élevés et finis 100% à lherbe ; la création dun cahier des charges de production « agroécologique » en Indre avec 210 j de pâturage ; la marque « buf dherbe » dans lOuest de la France (www.leboeufdherbe.fr).