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Documents disponibles dans cette catégorie (57)


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Le pâturage de couverts : Un partenariat aux multiples atouts
Guillaume SAUMON, Auteur ; Coline DIEVAL, Auteur | MONTIGNAC-CHARENTE (2 Avenue des Aveneaux, 16 330, FRANCE) : CIVAM DU PAYS RUFFÉCOIS | 2023Le pâturage de couverts végétaux présente des intérêts, tant pour les céréaliers ou les viticulteurs qui le proposent (apport en matières fertilisantes, destruction des couverts, déprimage des céréales...) que pour les éleveurs qui en bénéficient. Cependant, la mise en place de tels pâturages ne simprovise pas et implique dorganiser la parcelle (clôtures, eau, ombrage) et le pâturage (chargement, déplacements, pâturage tournant ). Plusieurs acteurs, issus du Pays Ruffécois, en Nord Charente, ou plus éloignés, apportent leurs témoignages sur le pâturage de couverts par différents animaux (ovins, bovins, caprins, et même cochons, canards et poules), sur le partage du travail entre léleveur et le cultivateur, les craintes au départ et les bénéfices recueillis. Dautres surfaces peuvent aussi être pâturées (surfaces de Conservatoires dEspaces Naturels, parcours, zones humides ).
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Un trésor oublié : Le safran de l'Angoumois
Sylvie SICAIRE, Auteur ; Anne-Laure FUSCIEN, AuteurCréée il y a plus de vingt ans, l'association Safran de l'Angoumois-Champniers Safran a permis de faire renaître, en Charente, cette culture pourtant historiquement produite sur le territoire. Depuis 2023, l'association s'est donné, entre autres missions, de faire connaître la culture du safran, en Charente et au-delà, et d'assurer l'accompagnement des nouvelles installations. Aujourd'hui, les producteurs de safran de cette association sont au nombre de 10. C'est grâce aux témoignages de trois membres de l'association que ce bulletin a été réalisé : il comporte des informations sur le profil des exploitations et sur le cycle de la plante, et des éléments techniques (choix d'emplacement, densité de plantation, gestion de la culture). Ce bulletin fournit également des repères relatifs aux travaux de récolte, d'émondage et de séchage, ainsi que pour la commercialisation du safran.
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Agriculture Biologique de Conservation : Débuter & progresser en ABC en Pays de la Loire
Julien BOURIGA, Auteur ; Adrien LISEE, Auteur ; Thomas QUEUNIET, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (Pôle Régional Bio, 9 Rue André Brouard - CS 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2022Ce document, édité par la CAB Pays de la Loire, a pour objectif de regrouper les informations partagées par les participant·es aux Rencontres nationales de l'agriculture biologique de conservation (ABC), qui se sont tenues les 14 et 15 février 2022, à Laval (53). Il constitue une première base pour débuter et progresser en ABC. La première partie du document propose une définition de l'ABC et présente le déroulé des Rencontres nationales de l'ABC 2022. La deuxième partie fait la synthèse des échanges, entre conférenciers, agriculteurs et groupes d'échanges, autour de leurs pratiques en ABC et des perspectives de développement. La troisième partie de ce document retranscrit les conseils techniques proposés en ateliers, par les agriculteurs, suite à l'exposition d'un cas particulier.
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Dossier spécial Maraîchage : Gestion de la fertilité des sols en maraîchage bio : Un incontournable !
Stéphanie GAZEAU, AuteurEn maraîchage biologique, une bonne fertilité des sols est essentielle pour assurer des récoltes qualitatives et quantitatives. Le mouvement Maraîchage sur Sol Vivant (MSV) met en avant le non-travail du sol dans cette gestion de la fertilité. Le maraîchage sur sol vivant est défini comme l'application de principes et de pratiques agro-écologiques qui replacent la macro et la micro-faune du sol au cur du système de production, au travers de la diminution du travail du sol, de la couverture permanente du sol et de l'apport massif de matière organique. En pratique, alors que les références sont encore peu nombreuses sur ce mode de conduite en maraîchage, cela demande aux agriculteurs d'avancer à tâtons, d'observer et d'échanger sur l'évolution de la fertilité de leurs sols, mais aussi sur la gestion des ravageurs et de l'enherbement, et sur leurs pratiques culturales. Des essais, conduits par la MAB 16, sur la station expérimentale légumière ACPEL, en Charente-Maritime, ou par le GRAB sur la plateforme de Suscinio, dans le Finistère, sont menés pour enrichir les références.
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Faciliter le suivi des cultures avec loutil tour de plaine
Bérengère DURAND, AuteurLe Civam du Sud Charente a compilé dix années dexpériences et dacquisition de connaissances sur les grandes cultures dans ses carnets « Tour de plaine ». Les agriculteurs de ce réseau ont décidé, depuis de nombreuses années, de réduire le travail du sol, de mettre en place des couverts végétaux et de diversifier leurs cultures pour atténuer les effets du changement climatique et pour répondre aux enjeux de la transition agroécologique. Afin de rendre les paysans et paysannes plus autonomes dans laccès aux connaissances, dans la réalisation de diagnostics de parcelles ou de sols et dans lélaboration de solutions, le Civam du Sud Charente a créé les carnets « Tour de plaine », en collaboration avec des experts. Cet outil repose sur deux entrées complémentaires : « Connaître son sol et les plantes bio indicatrices » et « Suivre les cultures pendant leur cycle » (incidents sur les cultures, auxiliaires, plantes adventices qui pourraient concurrencer la culture ). Les carnets « Méthode » permettent deffectuer un tour de plaine ou de réaliser un diagnostic de son sol, tandis que les carnets « Reconnaissance, caractéristiques, leviers dactions » permettent dagir sur les principaux ravageurs, maladies, carences, flore spontanée et auxiliaires de protection.
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Filière cognac bio : État des lieux et perspectives
Léa BIZEAU, Auteur ; Léa CUBAYNES, Auteur ; Jeanne KERRINCKX, Auteur ; ET AL., AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, en 2021, 13,7 % des vignes étaient conduites en agriculture biologique, soit 32 522 ha certifiés ou en conversion. Parmi les différents bassins viticoles de la région, celui de Cognac est moins "converti", avec 3 % de ses surfaces en AB en Charente et 4 % en Charente-Maritime. A travers cet article, les auteurs dressent un état des lieux de cette filière Cognac bio et de ses perspectives de développement. La moindre proportion de production bio s'explique en partie par la structuration de cette filière, avec du cognac vendu principalement aux maisons de cognac (peu de vente directe) qui ne valorisent pas le produit en bio mais le mélangent aux produits conventionnels. Toutefois, les choses changent petit à petit. Du côté de la production, plusieurs groupes de producteurs bio (DEPHY Bio, par exemple) se sont constitués pour travailler sur les performances techniques de leurs vignobles, et notamment sur la gestion des maladies (mildiou et flavescence dorée principalement), des ravageurs et des adventices. L'un des grands objectifs : réduire les doses de cuivre utilisées. Ainsi, même si le cognac biologique est aujourd'hui encore minoritaire, ses perspectives de développement sont encourageantes.
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Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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Charente / Charente-Maritime : Comment détruire un couvert végétal bio ?
ENTRAID', AuteurEn Charente, le 31 mars 2021, la Fédération des Cuma a participé à une demi-journée technique consacrée à la destruction des couverts végétaux. Cet évènement a été organisé conjointement avec la Maison de lAgriculture Biologique de la Charente (MAB 16) et a été loccasion de présenter cinq outils de destruction des couverts végétaux, utilisés seuls ou combinés : un double rouleau hacheur hélicoïdal, un double rouleau hélicoïdal, un déchaumeur équipé dailerons scalpeurs, un cultivateur rotatif et un scalpeur (utilisé après le passage dun broyeur). Les démonstrations ont été effectuées à plusieurs profondeurs de travail afin de comparer les effets. Elles se sont déroulées sur une parcelle conduite en agriculture biologique avec un couvert avoine-féverole. Une quarantaine de personnes sont venues assister à cet évènement.
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Baptiste Pinard est basé à Foussignac, en Charente, sur un domaine de 37 ha composé de 26 ha de vignes, 9,3 ha de luzerne, 1 ha de verger et 0,70 ha de chênes truffiers. Il a repris le domaine familial, en bio depuis 1969, et a continué la production de cognac (6 000 bouteilles/an), de pineau (16 000 bouteilles/an), de vin (5 000 bouteilles/an) et de jus de raisin (10 000 bouteilles/an). Malgré les efforts de ce vigneron pour partager ses pratiques, le cognac bio a du mal à percer. Le deuxième vigneron, Clodéric Prade, est basé dans le Gard. Il a créé le Domaine dEriane en 2007. Ce domaine sétend sur 46 ha, dont 28 ha de cultures et 18 ha de vignes destinées à la vente de raisins frais et à lélaboration de vins. Il est en bio depuis 2012. Face au changement climatique (climat de plus en plus sec), ce producteur fait évoluer son domaine avec de lagroforesterie et une réflexion sur les plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
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Stocker les eaux de pluie sur sa ferme
Julien GRANDGUILLOT, AuteurEn maraîchage, la réalisation dun forage pour assurer son approvisionnement en eau peut présenter des contraintes administratives, techniques ou économiques. La mise en place dune installation de captage des eaux pluviales à partir dune toiture peut permettre de contourner ces impasses. Le volume deau potentiellement récupérable dépend de la pluviométrie locale, de la surface de toiture, du matériau utilisé pour la toiture (les tuiles absorbent une partie de leau) et du dimensionnement du réseau (qualité et diamètre des gouttières). Trois maraîchers bio, en Charente et Charente-Maritime, décrivent les systèmes de récupération deau de pluie quils ont mis en place. Ils expliquent également comment ces derniers influencent les itinéraires techniques et dimensionnent les surfaces cultivées. Les trois systèmes présentés ont des écarts importants en matière dinvestissements et de volume deau capté. Toutefois, en cas dannée sèche, les trois producteurs sont unanimes pour dire que les limites de leur système sont vite atteintes. Ils développement des itinéraires techniques adaptés (ex : paillages pour limiter lévaporation) et les surfaces irriguées en plein champ restent très petites (moins de 50 ares).
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Charentes : Les Charentais rencontrent les toasteurs landais
Côme DARCHIS, AuteurEn Charente, quatre éleveurs et un producteur de soja projettent dinvestir dans un toasteur de protéagineux. Lobjectif est de valoriser les productions de protéagineux locales et de limiter les achats (onéreux) de soja importé. En janvier 2020, ils ont rendu visite à un groupe dagriculteurs landais qui a mis en place, depuis 2015, une activité de toastage en sappuyant sur leur Cuma départementale. Les producteurs charentais ont été accueillis par Dominique Lollivier (éleveur de volailles bio et responsable de lactivité toastage) et ont profité du retour dexpérience de Mathieu Etchegaray (éleveur de bovins allaitants). Ce dernier a remplacé le tourteau de soja dans ses rations par du soja et de la féverole toastés. Il a alors observé une meilleure appétence, ainsi quun gain de 20 à 30 jours sur lengraissement de ses vaches, avec des qualités bouchères intactes. Un essai a aussi été mené sur des canards et des poulets par Secopalm (société de conseil nutritionnel et fournisseur de minéraux) et la FDCuma du Gers et des Landes. Il a montré un effet bénéfique sur la croissance des animaux et sur lindice de consommation. Selon ce groupe dagriculteurs landais, le bénéfice économique est assuré pour la valorisation du soja conventionnel et de tous les protéagineux bio.
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Paysans-traiteurs-crêpiers en Charente : Des galettes du champ à lassiette
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn Charente, Lucie Moy et Jonas Handtmann sont paysans, traiteurs et crêpiers : sur leur ferme de 24 ha conduite en bio, ils produisent des farines, des ufs et des légumes quils valorisent dans leur crêperie ambulante. Lucie Moy sest installée avec son compagnon en 2010 sur la ferme familiale. Le couple sest alors lancé dans la production de PPAM, mais na pas souhaité poursuivre son activité dans cette production. Lucie Moy a alors décidé de donner vie à son rêve en devenant paysanne-crêpière. Elle a suivi une formation de crêpière, puis le couple a commencé à cultiver du sarrasin, du blé, du petit épeautre, ainsi que des légumes de plein champ avec de la traction animale (qui servent à garnir les crêpes ou à être transformés en tartinades). Il a aussi commencé l'élevage de poules. Pour cultiver les céréales, ils ont fait appel à un entrepreneur voisin car ils ne souhaitaient pas investir dans du matériel, ni consacrer trop de temps aux cultures. Ils assurent en revanche le triage, le stockage et la transformation en farine. Le couple a également investi dans une roulotte pour pouvoir confectionner et vendre leurs crêpes garnies sur des évènements : Lucie Moy effectue une quarantaine de sorties davril à octobre. Cette activité fonctionne très bien, mais elle est épuisante. A terme, ils aimeraient développer des évènements à la ferme et lactivité traiteur car ces activités sont plus confortables.
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Dossier spécial : Viticulture : Taille de la vigne : Raisonner sa taille pour maîtriser la récolte et pérenniser le vignoble ; Maladies du bois et dépérissement du vignoble : La stratégie dune taille « vertueuse »
Karine BARRIERE, Auteur ; Laurent COLOMBIER, Auteur ; Etienne LAVEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes modes de taille traditionnels (taille en Guyot, taille dite en cordon de Royat) sont uniquement orientés vers un enjeu de production. Toutefois, ces tailles contribuent au développement des maladies du bois (MDB) : elles engendrent souvent des plaies en nombre important, de taille non négligeable et à des emplacements non optimums. La taille Guyot-Poussard est une taille plus respectueuse des flux de sève : elle maintient les flux dune année sur lautre, avec des plaies localisées uniquement sur la partie haute du cordon ou sur les parties supérieures en taille Guyot. La période de taille est également déterminante pour limiter les contaminations : il faut tailler durant les périodes sèches car linoculum fongique est plus faible, et une taille tardive permet une meilleure cicatrisation. Il faut également veiller à bien gérer les bois de taille : les bois infestés (plus de deux ans) doivent être enlevés de la parcelle. Les sarments de lannée peuvent par contre être broyés sur place. Des méthodes pour gérer des vignes qui présentent des symptômes de MDB sont également présentées (le recépage, le curetage, le recépage forcé, et le regreffage). Ce dossier est clôturé par la présentation dun essai mené par un groupe MIVigne (Mobilisation et Innovation Vigneronne) de Charente qui travaille sur les pratiques de taille et leurs impacts sur les MBD.
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Guide technique : Les pratiques bio dans le vignoble des Charentes
Réalisé conjointement par le réseau dagriculteurs biologiques (FRAB Nouvelle-Aquitaine, Vitibio) et les Chambres dagriculture de Charente, Charente-Maritime et Deux-Sèvres, ce document fournit une synthèse sur la viticulture biologique pratiquée dans le Cognaçais aujourdhui. Sans être exhaustif, il apporte des éclairages permettant d'aller vers des pratiques moins polluantes, notamment contre le mildiou qui reste une préoccupation majeure dans les Charentes. La réglementation en matière d'utilisation du cuivre est rappelée. Un deuxième point porte sur la gestion de la flavescence dorée.
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Jusquà 6 hectares par heure avec la faucheuse traînée
David LAISNEY, AuteurSébastien Selin, éleveur bio en Charente, a vu son assolement en herbe augmenter fortement depuis sa conversion, pour atteindre 200 ha sur les 250 ha de lexploitation. Auparavant, il utilisait des faucheuses conditionneuses de 3 m de la CUMA, mais il a investi individuellement dans la faucheuse traînée Kuhn GMD 5251 TC. Pour seulement 25 000 , Sébastien a pu acquérir cette faucheuse de 5,20 m dont le débit de chantier est élevé et la mise en uvre facile. Avec un tracteur de 220 chevaux, la fauche se réalise à une vitesse de 13 à 16 km/h, soit un débit de 6 ha/h. Les faucheuses sans conditionneur séduisent de plus en plus dexploitants du fait du faible investissement, du débit de chantier, mais aussi de la faible demande en puissance : 130 chevaux suffisent pour combiner une faucheuse arrière double avec une unité frontale.