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Une démarche de co-conception dinnovations du système de culture au système agri-alimentaire pour une gestion agroécologique des bioagresseurs telluriques en maraîchage provençal
Cette thèse a porté sur laccompagnement à des changements de pratiques pour une gestion plus durable du contrôle des ravageurs en maraîchage. Elle a été financée par lADEME et le département INRA SAD (aujourdhui INRAE ACT), avec le soutien de lITAB et de lUMT SI BIO. Durant sa thèse, Yann Boulestreau a appliqué sa méthodologie daccompagnement au changement de pratiques sur un cas détude précis : celui de la gestion des bioagresseurs telluriques, et plus particulièrement des nématodes à galles en maraîchage sous abri provençal bio et conventionnel. La gestion actuelle de ces nématodes repose essentiellement sur lusage de nématicides non sélectifs. Afin dinitier des changements, Yann Boulestreau a tout dabord réalisé une analyse sociotechnique. Celle-ci a révélé que le système maraîcher provençal était verrouillé autour de lutilisation des techniques « de désinfection radicale des sols », excluant ainsi la mise en uvre de techniques alternatives agroécologiques. Ce verrouillage était constitué dun ensemble de freins auxquels prenait part une diversité de parties prenantes. Yann Boulestreau a ensuite étudié des innovations déjà existantes pour une protection agroécologique des cultures dans les systèmes légumiers français. Cette « traque » a permis didentifier cinq types dinnovations différents. En parallèle, il a mis au point un jeu sérieux permettant de partager efficacement son analyse sociotechnique avec les différentes parties prenantes, tout en favorisant leur collaboration. Enfin, Yann Boulestreau a animé des ateliers de coconception, en sappuyant sur ses travaux précédents et sur une diversité de dispositifs daccompagnement, afin de mettre au point des solutions pour faciliter le changement de pratiques. Au total, 50 solutions innovantes ont été conçues collectivement. Les parties A « Problématique » et C « Discussion » de cette thèse sont rédigées en français. La partie B est, en revanche, rédigée en anglais.
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Florame : la promesse de l'excellence
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 30 ans, la marque Florame, pionnière de la production dhuiles essentielles bio en Provence, s'est engagée dans la cosmétique bio. Ce publireportage présente les activités de lentreprise depuis ses débuts, en mettant en avant son expertise dans la fabrication de produits cosmétiques équitables et son inscription dans une démarche de développement durable (valorisation de la proximité grâce à des partenariats avec des producteurs bio locaux). Confiante dans lavenir, lentreprise familiale continue dinvestir dans son développement avec la construction dune nouvelle usine, plus grande, éco-construite, qui remplacera lusine existante d'ici début 2023, toujours à Saint-Rémy-de-Provence.
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Le Vin et la biodynamie : Manifeste
Les principes de la biodynamie, dont les bases ont été posées en 1924, sont souvent insuffisamment connues. Cet ouvrage fait la lumière sur ce courant fondateur de l'agriculture biologique moderne et traite du bon usage de la biodynamie en viticulture. Après avoir exposé un savoir-faire viticole qui s'est construit au fil du XXème siècle et abordé les conséquences de la viticulture conventionnelle sur notre environnement, il présente les enjeux contemporains de l'agriculture biodynamique et les nombreux bénéfices que l'on peut en tirer, plus particulièrement dans le monde du vin. En fin douvrage, un tour de France de 50 domaines incontournables convertis à la biodynamie donne la parole aux vigneronnes et vignerons qui la pratiquent et permet de découvrir 50 cuvées d'élection, réalisées dans les règles de l'art.
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Dossier : Au cur du monde des PPAM
Benoît JOULAIN, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Marie-Hélène CHAMBRETTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes plantes à parfum, aromatiques et médicinales ont une place particulière car elles se situent aux frontières entre aliment, médicament, bien-être ou encore cosmétique. Ceci amène les producteurs.trices à devoir faire face à une forte complexité juridique et réglementaire. Par ailleurs, la demande étant forte, le développement des filières se fait essentiellement par les acteurs de laval. Dans un tel contexte, les petits producteurs ou les cueilleurs de plantes sauvages ont du mal à commercialiser leurs produits, à faire face aux contrôles administratifs ou encore à vivre de leur métier. Ce dossier, à travers des témoignages de producteurs, montre les difficultés rencontrées par ces derniers et les solutions quils mettent en place. Parmi ces solutions, figure la création de dynamiques collectives (via des groupements par ex.), en divers endroits de France, pour mieux négocier face aux acteurs de laval, sentraider, échanger des expériences ou du matériel, ou simplement ne pas entrer en concurrence. Ce dossier revient aussi sur les démarches de la Confédération Paysanne pour mieux défendre les droits et les revendications de ces petits producteurs ou ceux des éleveurs qui veulent pouvoir soigner leurs animaux avec des plantes.
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Des variétés gustatives et résistantes pour le sol ; Améliorer les références en bio
Véronique BARGAIN, AuteurCes deux articles sont consacrés à des essais qui ont pour objectif didentifier des variétés de tomates répondant aux nouvelles attentes des consommateurs et des producteurs bio. Le premier article parle du projet Tegusta. Ce dernier a testé plus de 130 variétés de tomates, en bio et en conventionnel, dans trois régions françaises : en Provence (via Aprel), en Bretagne (via Terre dEssais) et en Alsace (via Planète Légumes). Ces essais devaient permettre didentifier des variétés de tomates plus gustatives et qui permettent une conduite agroécologique. Ainsi, outre le rendement et le goût, les autres critères recherchés sont la résistance à la cladosporiose et la résistance aux virus, notamment TSWV. En Provence, les essais (bio et conventionnels) ont plutôt porté sur des variétés de diversification ; en Bretagne, ils se sont concentrés sur des variétés grappes, ainsi que sur des variétés anciennes (et étaient exclusivement conduits en bio) ; et en Alsace, ils ont plutôt porté sur des tomates rondes et des variétés de diversification (en bio et en conventionnel). Le second article apporte des informations sur le programme de recherche Opti Abri Bio, piloté par lItab et qui a commencé en 2018, pour une durée de trois ans. Son objectif est didentifier les espèces et variétés de solanacées et de cucurbitacées les plus adaptées au maraîchage biologique sous abris. Pour les tomates, les essais se concentrent sur le type rond rouge.
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Diversifier ses rotations en grandes cultures : Différentes stratégies de contrôle des adventices développées par les céréaliers bio L'expérience des agriculteurs biologiques de Provence
Les grandes cultures sont présentes dans toutes les régions de France. Dans larc méditerranéen, la maîtrise technique des cultures céréalières est fortement soumise à des aléas climatiques particulièrement marqués ces dernières années. Si le quart sud-est est la région de France la plus impactée par le changement climatique, l'étude de l'adaptation des pratiques des agriculteurs à ces aléas peut être riche d'enseignements pour toutes les régions, dont le climat est aussi amené à évoluer. Cette synthèse, réalisée dans le cadre de Transferabio (dispositif soutenu par Ecophyto), propose d'analyser des exploitations en céréales bio de Provence en croisant : Des approches "systèmes" permettant d'évaluer et d'expliquer, à l'échelle de l'exploitation, les performances environnementales, agronomiques, techniques et sociales des stratégies des agriculteurs ; Des focus sur des stratégies et techniques particulières, grâce à des témoignages d'agriculteurs, notamment en matière de contrôle des adventices.
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Mycolav : une solution agro-écologique à létude face au dépérissement de la lavande en Provence
Delphine FRATY, AuteurLe projet Mycolav vise à trouver des solutions durables pour faire face au dépérissement de la lavande et du lavandin qui sévit en Provence. Le dépérissement est causé par un phytoplasme (phytoplasme du Stolbur) qui est transmis par la cicadelle Hyalesthes obsoletus. Il peut également être accentué par les sécheresses à répétition. Or, en agriculture, il n'est pas possible dintervenir pharmacologiquement contre la bactérie ou linsecte. Des méthodes alternatives basées sur la lutte biologique, lutilisation de plants sains et des pulvérisations dargile lors des vols de cicadelles sont mises en uvre, mais le dépérissement continue de progresser. De nouvelles alternatives voient cependant le jour, telles que la mycorhization contrôlée à laide de champignons mycorhiziens à arbuscule (CMA). Ces derniers sont de grands acteurs de la fertilité des sols. Les bénéfices de la mycorhization ne sont pas négligeables : augmentation des volumes de sol explorés, optimisation de labsorption de leau et des éléments nutritifs, protection contre les pathogènes racinaires ou augmentation de la résistance aux stress abiotiques. Après avoir caractérisé les communautés de CMA dans des parcelles cultivées en Provence, le groupe de travail Mycolav déterminera leffet de la mycorhization avec des souches indigènes.
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Les chrysopes protègent la salade
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes pucerons sont des ravageurs importants sur salades, en particulier Nasonovia ribisnigri qui se développe au cur des plantes, rendant difficiles nombre de stratégies de lutte. En Provence, une stratégie de protection biologique, s'appuyant sur des larves de chrysopes et destinée aux agriculteurs biologiques et conventionnels, a été développée. Le point fort de cette méthode est le lâcher régulier de chrysopes tout le temps de la culture de salades, permettant ainsi une action préventive et non pas seulement curative. Les conditions optimales de lâchers, en lien avec les interventions d'irrigation et de traitement, sont détaillées, notamment en ce qui concerne les délais à respecter avant et après un lâcher. Si cette stratégie reste coûteuse (entre 0,18 et 0,24 euro/m²), elle a fait ses preuves et se développe de plus en plus chez les maraîchers conventionnels qui font de la vente directe.
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La résistance aux nématodes avance
Véronique BARGAIN, AuteurLes nématodes à galles représentent un problème de plus en plus important en culture sous abris, notamment en Provence. Dans ce contexte, le programme de recherche Lactumel a testé la résistance d'environ 560 génotypes de laitues cultivées et sauvages à deux souches de nématodes (Meloidogyne incognita et Meloidogyne arenaria). Brigitte Maisonneuve, de l'INRA d'Avignon, estime les résultats encourageants : des génotypes sauvages résistants et partiellement résistants ont été identifiés. Sur les plants résistants, les nématodes pénètrent la racine, mais leur cycle se trouve bloqué et les pontes sont alors très réduites. Les chercheurs ont, par ailleurs, montré que la résistance aux nématodes reposait sur un déterminisme génétique simple. Pour Brigitte Maisonneuve, les sélectionneurs ont désormais les outils pour commencer un programme de sélection variétale de salades résistantes aux nématodes à galles du Sud-Est.
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Essai variétal 2016 : Culture biologique de chou pointu de printemps en plein champ en Provence
Le GRAB réalise, depuis 2012, des essais variétaux sur le chou pointu. Cet essai concerne une culture de printemps en plein champ et intègre 12 variétés, hybrides F1 et populations (Pointu de Chateaurenard et Castelard), dont 5 en semences biologiques. Les plantations ont eu lieu de fin décembre à fin février (stade 3-4 feuilles) et les récoltes de mi-mai à fin mai. La culture a été protégée des ravageurs aériens et du vent par un filet (Mikroclimat) durant les 1ères semaines. Les différentes étapes de la culture sont décrites, avec photos à lappui. Les résultats concernent : la pesée des choux et lobservation des choux (volume de végétation, présentation des pommes). Au final, les 3 variétés (hybrides) les plus intéressantes pour la forme, lhomogénéité et le poids sont : Chana/Voltz, Caraflex/Bejo et Duncan/Bejo. 8 variétés présentent un intérêt intermédiaire, 4 hybrides et les 4 variétés population. Lessai montre également quil semble peu intéressant de planter début février pour avancer la date de récolte. Il apparaît préférable de planter à une seule date et de bien protéger sa culture durant au moins un mois et de combiner 2 ou 3 variétés de différentes précocités.
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Les métamorphoses du bon berger : Mobilités, mutations et fabrique de la culture pastorale du Sud de la France
Bergers, alpages et pastoralisme appartiennent-ils à l'Histoire ? Alors que beaucoup leur fabriquent une image passéiste d'activité "traditionnelle" teintée de nostalgie, cinq cent mille brebis transhument chaque année entre Provence et Alpes, signe de la vivacité de la culture pastorale du Sud de la France. Sur la base d'une ethnographie précise, Guillaume Lebaudy analyse la culture de la mobilité des bergers et des troupeaux. Il nous donne à comprendre un métier qui suppose des savoirs et savoir-faire, mais aussi une obsession de la domestication commune à tous les éleveurs et bergers dans le monde. Se dévoile peu à peu tout le génie de ce métier dans ses mutations pour composer au fil du temps, avec les évolutions de nos sociétés. Sans pessimisme mais avec lucidité, cet ouvrage alerte sur la crise actuelle de la culture pastorale et met en lumière ses enjeux environnementaux, territoriaux, administratifs, sociaux et culturels. Cet ouvrage est publié dans la collection Hors-Les-Drailles.
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Reconnaissance en GIEE de l'association Safran
Daniel VASLIN, AuteurEn 2012, l'Association des Safraniers de Haute-Provence est devenue "Safran Provence". Avec toujours pour objectifs de défendre les intérêts des safranières et de relancer, développer et promouvoir la culture du safran en Provence, sa compétence ayant été, depuis lors, étendue à la région PACA. Avec la mise en place d'un règlement intérieur et d'une Charte de Qualité, elle a poursuivi son objectif en multipliant ses actions, notamment avec l'aide et l'expertise du CPPARM. En mars 2016, elle a été labellisée Groupement d'Intérêt Economique et Environnemental par le ministère de l'Agriculture.
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Aubergines du Sud... et du Nord !
Blaise LECLERC, Auteur ; Josiane GOEPFERT, AuteurOriginaire d'Inde et d'Asie du Sud-Est, l'aubergine (Solanum melongena L.) est, en Europe, l'une des plantes potagères nécessitant le plus de chaleur. Elle se plaît donc dans les régions méridionales, en particulier en Provence, où elle entre dans de nombreuses recettes typiquement méditerranéennes. Les variétés y sont très nombreuses, se déclinant sous différentes formes, couleurs et saveurs. Mais, il n'y a pas que dans le sud de la France qu'il est possible de cultiver l'aubergine. Même si les cinq mois de culture habituellement nécessaires entre le semis et la récolte se voient allongés par des températures plus fraîches, une luminosité moindre et une saison plus courte, la culture sous serre donne de très bons résultats, à condition de respecter quelques principes. Josiane Goepfert a ainsi testé, dans son potager, une plaque chauffante de sa conception, sur laquelle, dès la fin janvier, elle fait ses semis. Elle conseille également de procéder à l'arrosage avec de l'eau tiède, et d'utiliser du purin d'ortie en prévention des attaques d'araignées rouges. Elle indique également les variétés à cultiver en climat a priori défavorable, parmi les aubergines les plus précoces et les plus goûteuses.
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Essai 2014 2015 : Chou pointu de Châteaurenard : variétés en culture d'automne hiver en plein champ en Provence
Après deux années d'essais sous abri en 2012 et 2013, le GRAB a mené, en 2014-2015, des essais plein champ en AB sur neuf variétés de choux pointus (hybride F1 et populations) avec plantation d'automne et récolte de printemps (Semis : 18 septembre 2014 Plantation : fin octobre 2014 Récolte : entre le 2 avril et le 7 mai 2015, selon les variétés). Le suivi réalisé a notamment porté sur la présentation, l'homogénéité et la sensibilité à la montaison des diverses variétés testées. Au final, même si l'essai doit être renouvelé en 2015/16 pour valider les résultats, trois variétés ont présenté de meilleurs résultats, en particulier en lien avec leur résistance à la montaison : Murdoch/Bejo, Pointu de Chateaurenard/Germinance et Castelard/Gautier.
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Provence : Une association relance la filière des colorants végétaux
Agnès CATHALA, AuteurOutre le souci écologique, des raisons plus prosaïques sont aussi à la base du projet de relance de plantes tinctoriales dans le Parc du Lubéron : la réglementation REACH, mise en place en 2007, va obliger nombre d'entreprises à se tourner vers les colorants naturels en lieu et place des colorants issus de la pétrochimie. Or, des passionnés de plantes tinctoriales ont créé, il y a plus de quinze ans, l'association Couleurs Garance, puis, dans son sillage, l'association Couleurs végétales de Provence. Couleurs Garance possède un jardin conservatoire de plantes tinctoriales à Lauris, dans le Vaucluse, et Couleurs végétales s'occupe de la production, en bio, et commercialisation de ces plantes. Et les activités ne manquent pas, depuis la réintroduction de certaines espèces de plantes (persicaire à indigo pour le bleu, réséda des teinturiers pour le jaune, garance des teinturiers pour le rouge), la mécanisation de la récolte, des procédés d'extraction... jusqu'aux marchés commerciaux à trouver. Un défi pour ces passionnés à retrouver sur www.couleursvegetalesdeprovence.com.