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PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZURSynonyme(s)PACA |
Documents disponibles dans cette catégorie (612)


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Talents bio de Tech&Bio : Du riz fermier camarguais en vente directe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le Parc naturel régional de Camargue, Corinne et Michel Megias sont installés, depuis la fin des années 90, sur une exploitation de grandes cultures : le Mas Sainte Cécile. Pendant une vingtaine d'années, ils y ont cultivé du riz en conventionnel, quasiment en monoculture. Face à un système très dépendant des intrants, induisant de plus en plus de difficultés économiques, le couple a fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique en 2009. Cela a aussi ouvert la porte à la diversification en luzerne (en tête de rotation) et en grandes cultures. Afin d'être plus indépendants, les agriculteurs ont fait le choix, depuis 2019, de transformer et de conditionner le riz à la ferme et de le vendre en direct dans des magasins de producteurs et des magasins spécialisés.
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Auto-construction dune machine à balayer les doryphores
Bertille GIEU, AuteurUn certain nombre de producteurs de pommes de terre bio essaient de lutter contre le doryphore sans utiliser de traitements. Cependant, les ramassages manuels sont chronophages et ont besoin d'être répétés régulièrement. Certaines techniques d'automatisation de ces ramassages se développent dans le monde. Dans les Hautes-Alpes, Agribio 05 a conçu et construit, avec l'Atelier Paysan et l'association Toutomarto, un prototype de machine à balayer les doryphores : le landoryfort. Présentation.
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Une démarche de co-conception dinnovations du système de culture au système agri-alimentaire pour une gestion agroécologique des bioagresseurs telluriques en maraîchage provençal
Cette thèse a porté sur laccompagnement à des changements de pratiques pour une gestion plus durable du contrôle des ravageurs en maraîchage. Elle a été financée par lADEME et le département INRA SAD (aujourdhui INRAE ACT), avec le soutien de lITAB et de lUMT SI BIO. Durant sa thèse, Yann Boulestreau a appliqué sa méthodologie daccompagnement au changement de pratiques sur un cas détude précis : celui de la gestion des bioagresseurs telluriques, et plus particulièrement des nématodes à galles en maraîchage sous abri provençal bio et conventionnel. La gestion actuelle de ces nématodes repose essentiellement sur lusage de nématicides non sélectifs. Afin dinitier des changements, Yann Boulestreau a tout dabord réalisé une analyse sociotechnique. Celle-ci a révélé que le système maraîcher provençal était verrouillé autour de lutilisation des techniques « de désinfection radicale des sols », excluant ainsi la mise en uvre de techniques alternatives agroécologiques. Ce verrouillage était constitué dun ensemble de freins auxquels prenait part une diversité de parties prenantes. Yann Boulestreau a ensuite étudié des innovations déjà existantes pour une protection agroécologique des cultures dans les systèmes légumiers français. Cette « traque » a permis didentifier cinq types dinnovations différents. En parallèle, il a mis au point un jeu sérieux permettant de partager efficacement son analyse sociotechnique avec les différentes parties prenantes, tout en favorisant leur collaboration. Enfin, Yann Boulestreau a animé des ateliers de coconception, en sappuyant sur ses travaux précédents et sur une diversité de dispositifs daccompagnement, afin de mettre au point des solutions pour faciliter le changement de pratiques. Au total, 50 solutions innovantes ont été conçues collectivement. Les parties A « Problématique » et C « Discussion » de cette thèse sont rédigées en français. La partie B est, en revanche, rédigée en anglais.
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DiversiGo Séminaire de lancement : Vers un réseau des acteurs de la biodiversité cultivée en PACA
Ce diaporama a été présenté, le 25 janvier 2021, lors du séminaire de lancement du projet DiversiGo La biodiversité cultivée pour adapter lagriculture régionale au changement climatique. Ce projet est mené par les Groupes opérationnels du PEI (partenariat européen pour linnovation), à léchelle de la région PACA, et poursuit plusieurs objectifs : 1 prospecter, récupérer et multiplier du matériel végétal adapté aux conditions climatiques ; 2 expérimenter de manière participative ce matériel végétal ; 3 valoriser et organiser la logistique nécessaire au développement de filières ; 4 créer un réseau régional. DiversiGo concerne à la fois les grandes cultures, le maraîchage et larboriculture. Ce diaporama commence par détailler les caractéristiques de ce projet. Il présente ensuite les trois tables rondes organisées lors du séminaire de lancement. La première portait sur « Prospection, protection, multiplication », la deuxième sur « Evaluation, amélioration », et la troisième sur « Valorisation, structuration de filière ». Dans chacune dentre elles, des acteurs locaux (Bio de PACA, la Maison de semences paysannes Maralpine, le Grab, Agribio 04), ayant déjà mis en place des initiatives ou des projets en lien avec les objectifs de Diversigo, ont partagé leur expérience.
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Dossier : Produire des petits fruits : De grands défis bien valorisés
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurEn agriculture biologique, la production de petits fruits est relativement bien valorisée. Possible sur de petites surfaces, cela peut être un atelier de diversification intéressant, mais la demande importante motive aussi les installations spécialisées. Dans un premier article, Jean-Luc Petit, conseiller et formateur en arboriculture biologique, fait le point sur cette filière. Avec l'Itab, il va rééditer le guide "Fruits rouges en agriculture biologique". Principale évolution depuis la première édition de 1991 : la présence de Drosophila suzukii en France, mouche qui est devenue la préoccupation première des producteurs. Un autre article de ce dossier est d'ailleurs consacré aux différentes méthodes de lutte à combiner pour y faire face. La lutte contre le Phytophthora et la bonne gestion de la fertilisation sont également abordées. Côté filière, la demande est en plein boom, aussi bien pour une consommation en frais que pour des produits transformés à la ferme ou en industries. Pour clore ce dossier, deux producteurs témoignent : Jean-Luc et Gilles Rimbaud, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et la famille Lucas, dans l'Oise.
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Dossier : Les régions championnes du bio
Florence BRAY, Auteur ; Camille HAREL, Auteur ; Jean-Christophe BARLA, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, cinq régions sont plus particulièrement moteurs dans le développement de l'AB sur le territoire national. Après un rappel des chiffres-clés de l'évolution de la bio en France entre 2018 et 2019, chacune de ces régions fait l'objet d'une présentation basée sur les chiffres de l'Agence BIO, accompagnée de témoignages d'agriculteurs, de transformateurs ou de distributeurs bio : - Introduction : Des territoires de plus en plus "verts" ; - L'Occitanie assoit sa place de leader ; Encart sur : Christelle Record (09), éleveuse de vaches allaitantes et maraîchère, récemment convertie ; Christian Soler (66), arboriculteur bio depuis 1999 ; - La Nouvelle-Aquitaine cultive ses atouts ; Encart sur : Mathieu Freyssinel (19), en plantes médicinales, élevage et maraîchage bio ; Philippe Sfiligoï (47), arboriculteur bio depuis 2009 ; - Auvergne-Rhône-Alpes, terrain privilégié des opérateurs ; Encart sur : Gauthier David (03), en céréales, bovins et poules pondeuses, récemment converti ; Jean-Maxime Buisson (26), éleveur de poules pondeuses, sur une ferme bio depuis 1969 ; - Provence-Alpes-Côte d'Azur démultiplie les projets ; Encart sur : Sandrine Faucou (04), en céréales et PPAM (lavandin) sur la ferme familiale bio depuis 1984 ; Alexis Cornu (83), nologue et ingénieur agronome, en fin de conversion en 2021 ; - L'Île-de-France rattrape son retard ; Encart sur : Frédéric Frings (77), en légumes, céréales, pommes et poules pondeuses, sur une ferme bio depuis 1977 ; Florian Bordes (91), producteur de pommes de terre, en conversion ; - La croissance du bio a marqué le pas en 2020.
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Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, AuteurLe sainfoin reste peu cultivé, aujourd'hui, en agriculture biologique. C'est pourtant une plante rustique qui présente de nombreux avantages. Légumineuse riche en tanins, elle possède des propriétés nutritionnelles intéressantes. Dominique Truc, éleveur bio de bovins lait à Montbrand (05), cultive le sainfoin en diversification de la luzerne et estime que le pâturage, même en pur, ne présente pas de risques pour ses animaux, car le sainfoin est non météorisant. En cultures associées, le sainfoin enrichit les mélanges multi-espèces pour l'alimentation du troupeau laitier. Pour Christian Ville, du GAEC des Vorsys (38), le sainfoin présente aussi l'intérêt d'être moins attaqué par les campagnols et donne la possibilité de se fournir en semences locales à plus faible coût. Tao Ferrier, du GAEC des Mûriers (01), en est également satisfait pour ses brebis laitières. Dans la Drôme, des tests sont réalisés pour évaluer l'intérêt d'associer le sainfoin à la cameline.
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La ferme du Forest en polyculture-élevage : Du pain, dans un système résilient
Cécile MARCUS, AuteurLa ferme du Forest, qui est gérée par Dominique Truc, a été la première exploitation de la vallée du Buech (Hautes-Alpes) à passer en bio (en 1990). Fils dun technicien bio de la Chambre dagriculture des Hautes-Alpes et dune boulangère, Dominique Truc sest installé, à 23 ans, sur la ferme de 10 ha de son grand-père. Depuis, la ferme sest bien agrandie (300 ha) et diversifiée (bovins viande, bois, céréales, farines, pains). Elle fait maintenant vivre neuf personnes : 3,5 ETP sur lactivité boulangerie-meunerie, un mécanicien, un bûcheron, un maçon, un poste à mi-temps sur la partie administrative et deux associés, dont Dominique Truc, qui soccupent des bovins et des cultures. En parallèle, les associés ont créé la SAS Moulin du Forest, il y a quatre ans, afin de répondre à la demande croissante en farine bio. Selon Dominique Truc, la cohérence de son système de production sappuie en grande partie sur le transfert de fertilité (prairies, fumier). Depuis deux ans, il est passé en sans labour afin de stocker plus de carbone et de limiter, à son échelle, le changement climatique. Ce changement de pratique est un véritable défi : à plus de 50 ans, cet agriculteur a l'impression de repartir de zéro.
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Fiche technique élevage ovin : Graines germées
Lutilisation de graines germées dans lalimentation des ovins permet dobtenir un aliment appétant, avec un bon équilibre énergie/protéine et un effet mécanique intéressant pour la rumination, tout en réduisant d'un tiers la consommation de grains par les animaux. La technique à suivre, pour faire germer les graines, est assez simple : elles doivent tout dabord être trempées 24 h dans leau, puis être égouttées dans un bac perforé durant 48 h, avant dêtre étalées sur des plateaux de germination durant 2 à 6 jours. Les graines germées peuvent ensuite être distribuées aux animaux. La germination présente lavantage de faire évoluer de manière intéressante les valeurs alimentaires des grains : les teneurs en vitamines et en minéraux disponibles augmentent car la germination active des enzymes qui permettent dobtenir des molécules plus petites et plus facilement assimilables. Il est possible dutiliser des graines germées en élevage bio, à condition que la plantule ne dépasse pas 1 cm (sinon les graines sont considérées comme un fourrage hydroponique hors-sol). Cette fiche détaille les avantages et les inconvénients des graines germées, apporte des références sur leurs valeurs alimentaires, et explique, étape par étape, la méthode employée au GAEC du Pré des poiriers dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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Florame : la promesse de l'excellence
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 30 ans, la marque Florame, pionnière de la production dhuiles essentielles bio en Provence, s'est engagée dans la cosmétique bio. Ce publireportage présente les activités de lentreprise depuis ses débuts, en mettant en avant son expertise dans la fabrication de produits cosmétiques équitables et son inscription dans une démarche de développement durable (valorisation de la proximité grâce à des partenariats avec des producteurs bio locaux). Confiante dans lavenir, lentreprise familiale continue dinvestir dans son développement avec la construction dune nouvelle usine, plus grande, éco-construite, qui remplacera lusine existante d'ici début 2023, toujours à Saint-Rémy-de-Provence.
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Le GIEE « Lautonomie alimentaire des élevages face au changement climatique »
CIVAM AGRIBIO ALPES-MARITIMES, AuteurDans les Alpes-Maritimes, cinq éleveurs de petits ruminants bio ont formé un groupe afin déchanger sur leurs pratiques agro-environnementales. Ils souhaitaient notamment optimiser leur gestion de lalimentation afin daméliorer leurs performances économiques, environnementales et dans le but de faire face au changement climatique. Agribio Alpes-Maritimes les a aidés à créer un GIEE (groupement dintérêt économique et environnemental) afin que le groupe soit reconnu et quils puissent davantage travailler ensemble et partager les compétences et les connaissances acquises. Les premières actions de ce GIEE, nommé « Lautonomie alimentaire des élevages face au changement climatique », ont débuté en novembre 2020 avec une formation sur le diagnostic des prairies bio à laide des plantes bio-indicatrices. Dautres actions sont déjà prévues pour 2021 : analyses de poils, de fourrages, journées techniques, formations, commandes groupées... Ce GIEE pourra être amené à évoluer (il nest pas exclusivement réservé aux éleveurs bio).
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D'homme à homme
Arielle DOLPHIN, AuteurFrédéric Grand a repris le flambeau de la ferme familiale, derrière ses parents, tout en conservant son poste de responsable commercial, à plein temps. La ferme est basée dans le Vaucluse. Elle regroupe 40 ha de vergers (moitié en pommes et moitié en poires), 5 000 à 6 000 mètres de tunnels de melons et un hectare de plein champ. Frédéric aidait déjà ses parents depuis une douzaine dannées, mais il a décidé de reprendre lexploitation familiale il y a trois ans, suite à des problèmes de santé de son père. Ce dernier nétait jusqualors pas encore prêt à faire confiance à son fils, qui est moins bon que lui en technique, bien qu'il soit meilleur en gestion, humaine et globale. Lorsquil a décidé de reprendre la ferme, Frédéric a orienté lexploitation vers l'agriculture raisonnée et a passé une partie du verger en bio. Il a commencé par convertir 8 ha de poiriers et a racheté 10 ha de verger de pommiers et de poiriers bio. Sur les 13 000 m2 en friches restants, il prévoit de cultiver des courges bio.
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I3D : un projet national pour accompagner le développement de la filière PPAM
Coralie PIREYRE, AuteurEn France, la dynamique d'installations en production de plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio se porte bien. Des projets de diversification en PPAM voient également le jour chez de nombreux céréaliers. Dans le cadre d'un projet inter-régional, les réseaux bio de 5 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, PACA, Nouvelle-Aquitaine et Hauts-de-France) se mobilisent pour accompagner les producteurs de PPAM bio dans les territoires et apporter des réponses techniques et économiques : itinéraires techniques, matériel, commercialisation, partenaires... Fin 2021, une méthodologie, élaborée par les réseaux bio de ces 5 régions, sera mise à disposition pour les projets d'installation ou de diversification en PPAM bio.
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Ils engraissent les chevreaux à la ferme
Robin HORRIOT, AuteurCet article regroupe des témoignages déleveurs caprins qui ont fait le choix dengraisser eux-mêmes leurs chevreaux. Lun dentre eux, François Borel, est en agriculture biologique. Il élève 90 chèvres Roves en système bio extensif, dans les Bouches-du-Rhône. Il transforme son lait en fromages AOP Brousse du Rove. Le lait est ainsi valorisé à plus de 8 /L. Malgré cette valorisation élevée, François Borel a fait le choix délever une partie de ses chevreaux et pense être gagnant. Ses premiers chevreaux sont achetés par une restauratrice qui les cuisine en blanquette. Les autres partent à lâge de 3,5 mois ou à 4,5 mois et sont commercialisés en vente directe. Ceci est rendu possible grâce à la mise en place dun abattoir mobile.
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Journée technique PPAM Bio 04
Sarah PARENT, Auteur ; Marine PLANCQUAERT, AuteurUne journée technique sur les PPAM bio sest tenue, le 4 juin 2021, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Cette journée a été organisée par les Chambres dagriculture des Alpes-de-Haute-Provence, du Vaucluse et de PACA. Elle a été loccasion de faire un point sur les enjeux techniques et réglementaires de la filière grâce à trois conférences. La première était consacrée à la diversification au sein de la filière PPAM : en lavande et lavandin, la surproduction et linstabilité des filières longues suscitent des réflexions chez les producteurs, tandis que la demande pour dautres PPAM (thym, romarin, sarriette ) semble croître. La deuxième conférence portait sur la réglementation et la production de semences et plants de PPAM bio. La dernière conférence présentait la filière Plants sains : cette dernière assure la production de plants exempts de toutes maladies grâce à la régénération de plants dits « grands-mères » en laboratoire par multiplication In Vitro. En parallèle de ces conférences, des démonstrations de matériels de désherbage mécanique ont été organisées : bineuse spéciale lavande-lavandin, deux bineuses à fraises rotatives, deux machines à disques interceps et trois broyeurs inter-rang.