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Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.
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L'agriculture durable : Une voie d'avenir : Grands principes de l'agriculture durable ; Méthodes et indicateurs ; Témoignages de producteurs
Le dossier a pour objet de mieux comprendre ce qu'est l'agriculture durable (qui inclut l'AB), son mode de fonctionnement et ses atouts pour développer l'agriculture de demain, centrée sur l'homme, la nature et le territoire. Le document établit, en introduction, comment l'agriculture durable tend à s'orienter vers de nouvelles formes d'énergie, une efficience économique et le respect des ressources naturelles ; et comment elle peut répondre aux besoins de souveraineté alimentaire... puis il traite plusieurs problématiques : - Agriculture durable : les grands principes ; - Une agriculture en progrès continu ; - Pour évaluer l'agriculture durable ; - 4 fermes engagées en agriculture durable (dont 2 en bio) ; - Passer au durable sur vos territoires.
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Alpes de Haute Provence : Résis Transhumance... pour la liberté de l'élevage
Cécile KOEHLER, AuteurDu 24 au 29 mai, le collectif « Éleveurs solidaires PACA » a entrepris une transhumance de résistance à l'identification électronique de tous les ruminants et à l'obligation d'acheter des mâles reproducteurs certifiés. De Forcalquier à Digne-les-Bains, ces éleveurs ont également été rejoints par des consommateurs, soucieux du maintien d'un élevage pastoral à taille humaine. « Nous ne sommes pas contre l'utilisation de ces techniques, disent les éleveurs, nous sommes contre leur caractère obligatoire ». Reçue par la Préfète des Alpes de Haute-Provence, la délégation s'est entendue dire que « le puçage électronique des ovins n'était pas négociable »... Ni le puçage, ni l'obligation d'utiliser un mâle reproducteur certifié ne tiennent compte du caractère non industriel de ces élevages, pour lesquels ces techniques n'apportent rien, selon le communiqué de presse du Collectif des éleveurs drômois.
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Assises de l'oléiculture bio : De l'herbe dans les oliviers
Alex SICILIANO, AuteurLes Assisses de l'oléiculture bio, organisées le 14 octobre 2014 dans le cadre de Tech & Bio à La Pugère (Bouches-du-Rhône), ont été l'occasion de discuter de l'enherbement des oliveraies. La fertilité des sols, très liée à l'activité microbienne, est particulièrement fragile. Celle-ci est généralement favorisée par l'irrigation, mais seulement 30 % des oliviers sont équipés. Une autre possibilité, pour maintenir cette activité microbienne, consiste à apporter des matières fertilisantes, en plus de celles produites sur l'exploitation, mais une faim d'azote peut alors être induite par la concurrence entre les microorganismes et la culture. Des essais mis en place par l'Afidol ont montré que la présence d'un engrais vert, malgré la concurrence pour l'eau entre ce couvert et la culture, a permis de développer l'activité microbienne et la minéralisation dans les sols des oliveraies concernées. Un encart présente le témoignage de Geneviève Auric et Laurent Bouvin, ostréiculteurs bio dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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La bière altitude
Claude VEYRAC, AuteurLes membres de la famille Pougnet, groupés en GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun), pratiquent depuis longtemps l'élevage et la polyculture dans la vallée de Thorame-Basse, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Acquis aux idées de la culture en bio, ils ont trouvé avec la bière un élément intéressant de diversification de leur exploitation. La ferme Pougnet est donc une ferme-brasserie qui fait de la bière avec les produits de sa culture, l'orge, le blé et le houblon. L'article décrit le procédé de fabrication d'une bière conçue avec de l'eau pure, de l'orge, du houblon, et des levures (fermentation). La bière fabriquée par le Gaec ne subit pas de pasteurisation. L'article revient, par ailleurs, sur les engagements de Boris Pougnet, maire de Thorame-Basse (commune de 200 habitants l'hiver, 800 en juillet-août), l'orientation de l'exploitation agricole de la famille Pougnet avec l'intégration d'ânes pour le maintien d'un paysage ouvert. Quelques indications sont apportées pour faire sa bière à la maison (existence de "kits", référence à un ouvrage).
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Bio-portrait : L'âme nourricière de Norbert
Lise GUILLERMIN, AuteurDepuis 10 ans, Norbert Jouveau est installé dans la vallée du Jabron, à Curel (04). Charpentier menuisier de formation, il rénove la ferme auberge Danse l'Ombre. La production agricole de la ferme permet, en grande partie, de nourrir les gens de passage à l'auberge. Cependant, en plus de faire vivre sa ferme auberge, Norbert cuisine et sert, depuis 5 ans, 4 jours par semaine, environ 60 repas aux enfants des écoles de Saint Vincent sur Jabron (04) et de Séderon (26). C'est en milieu de l'année 2008 que le Syndicat à Vocation Scolaire (SIVOS) du Séderonnais a contacté Norbert Celui-ci a dû se constituer un réseau d'approvisionnements locaux, modifier son approche de la cuisine. Norbert a également un rôle pédagogique auprès des élèves. La commune de Saint Vincent sur Jabron, à quelques kilomètres de Séderon, a aussi opté pour ce système. Une convention écrite a été signée Norbert et d'autres personnes se sont rapprochés du préfet pour réfléchir à la mise en place d'un système de cuisine bio et locale dans le collège de la sous-préfecture.
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Le blé meunier d'Apt retrouve une nouvelle jeunesse
Gabriel OMNÈS, AuteurC'est en 1983, que Max Gallardo, naturaliste au Parc Naturel du Luberon, découvre, auprès d'un éleveur retraité, une vieille variété locale de Blé meunier (ou Touzelle blanche de Pertuis). Cette céréale a régné sur toute la moyenne Provence au XIXème siècle avant de disparaître entre les deux guerres. Le Parc Naturel veut faire fructifier ce bel héritage retrouvé, mais il est difficile de susciter l'engouement des agriculteurs pour cette variété de blé (blé aux longues tiges sensible à la verse, rendements de 25 quintaux à l'hectare). En 1990, Gérard Guillot, agriculteur bio de Montfuron, redécouvre le Blé meunier, lui fait place dans son assolement, et débute un patient travail de multiplication. En 2004, une réunion de paysans boulangers, organisée chez Gérard Guillot, fait sortir le blé meunier de son anonymat, alors requalifié de Blé meunier d'Apt. Peu à peu, la filière se structure, l'association Agribio 04 prend en charge le volet production, tandis que le Parc Naturel s'attache à faire la promotion de cette céréale. Bien qu'il soit qualifié, par un laboratoire d'analyse, « d'absolument impanifiable », une dizaine de producteurs et autant de boulangers se sont engagés dans le plan de sauvetage du Blé meunier (avec 50 ha de culture environ) dont la panification nécessite un savoir-faire que détiennent les artisans-boulangers de l'action.
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La Borie : Un attachement aux méthodes artisanales avec des fournisseurs historiques
Installé dans les Alpes de Haute Provence, Patrick Labranche est, depuis 1989, à l'origine de la marque La Borie. Il propose une gamme variée de pizzas et de viennoiseries salées bio, produites et commercialisées sous vide, faisant appel à des recettes traditionnelles, élaborées de façon artisanale. Explications sur la structuration de la société La Borie, les produits phares, l'engagement dans la bio de Patrick Labranche.
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Le choix du bio
Myriam TRICOCI, AuteurAprès une expérience de quelques années en tant qu'agent de la fonction publique territoriale, Julien Romilly a choisi de s'installer dans le Parc naturel régional du Lubéron en 2010, hors cadre familial, comme maraîcher bio. Il a commencé par 2,5 ha de friches en location, puis a étendu son exploitation avec 4,5 ha de vieilles pépinières et 4 ha de terres à la Brillanne, dans les Alpes de Haute-Provence. Il écoule toute sa production en vente directe, sur les marchés, en paniers, dans des points de vente collectifs, mais aussi auprès de revendeurs de paniers, de boutiques bio, de restaurateurs et de cantines scolaires, par le biais d'intermédiaires. Pour lui, la production bio n'est toujours pas suffisante en France. Il a pour projet d'agrandir encore son exploitation, avec 10 ha de plein champ et 16 serres pour assurer les rotations.
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Coûts de production en grandes cultures bio : l'intérêt d'une approche à l'échelle du système de culture
Mathieu MARGUERIE, AuteurUne étude des coûts de production des céréales bio a été menée dans les Alpes de Haute Provence, auprès de 15 céréaliers représentatifs de ce département. Produire du blé dur revient plus cher que de produire du blé tendre. Les charges de mécanisation représentent dans l'ensemble 45 à 50 % du coût de production. Les exploitations maîtrisant le mieux leurs coûts de production sont celles qui ont une source de fertilisation gratuite (atelier d'élevage) ou bon marché à proximité. Une légumineuse (sainfoin ou luzerne) est très souvent cultivée en tête de rotation. Aussi, il est important de réfléchir également à la valorisation de la luzerne ou du sainfoin ou encore d'autres légumineuses (soja, pois chiche ).
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Couverts végétaux en PPAM bio, un laboratoire à ciel ouvert
Julia WRIGHT, Auteur ; Mégane VÉCHAMBRE, Auteur ; Sébastien BONDUAU, AuteurLes couverts végétaux font l'objet d'expérimentations, en particulier dans les plantations de lavande, dans le but de lutter contre les adventices, maintenir la fertilité des sols, favoriser la biodiversité, faciliter l'organisation du travail... Trois producteurs de PPAM bio témoignent sur leur pratique des couverts végétaux : Lionel Petigas (Vendée) envisage de réaliser un essai à base de flore spontanée et de luzerne dans une culture d'hélichryse ; Laurent Bouvin (Alpes-de-Haute-Provence) explique l'intérêt du sainfoin dans les couverts permanents en inter-rangs des lavandes ; Étienne Mabille (Drôme) souligne l'avantage du mélange ray-grass, fétuque et sainfoin.
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Couverts végétaux, travail superficiel du sol, semis direct en agriculture biologique : Expériences des paysans bio de France
Anne PERREIN, Auteur ; Loïc LABIDALLE, Auteur ; Simon LENOIR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017La réduction du travail du sol et les couverts végétaux intéressent de plus en plus dagriculteurs bio pour préserver la fertilité des sols sur le long terme, mais ces techniques ne sont pas toujours faciles à maîtriser en bio, et le partage dexpériences est plus quutile. Ce document présente des expériences concrètes de paysan-ne-s du réseau FNAB autour de ces techniques innovantes. Lappellation CTS (Couverts végétaux, Travail superficiel du sol et Semis direct), choisie par les producteurs du réseau FNAB, englobe un ensemble de techniques pratiquées par les agriculteurs bio, associant les couverts végétaux comme couverture du sol et engrais vert, un travail plus ou moins réduit du sol (dont les techniques culturales simplifiées), et parfois le semis direct, encore difficile à maîtriser en bio. Objectif : la préservation de la fertilité des sols sur le long terme. Ce recueil rassemble 8 fermoscopies de producteurs-trices bio du réseau FNAB qui pratiquent les CTS sur toute la France (régions Centre-Val-de-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Bretagne, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-dAzur), avec des informations sur les couverts végétaux, les itinéraires techniques sur les parcelles en travail du sol réduit, le matériel utilisé, les avantages et les difficultés rencontrées, des indicateurs de résultats, des conseils pour celles et ceux qui souhaitent se lancer. Il propose aussi des focus sur des démarches collectives daccompagnement des CTS dans le réseau FNAB, avec lABP (Agriculture Biologique en Picardie), Bio Bourgogne, les Bios du Gers, et Agribio 04 (projet Casdar semis direct en Provence) et des interviews dexperts.
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Dans les pas de Giono : Le bio Pays de Haute-Provence
Pascale SOLANA, AuteurLe département des Alpes-de-Haute-Provence est l'un des moins peuplés de France, mais figure cependant parmi les plus bio en surfaces agricoles, avec 328 fermes présentes sur le territoire. Encouragés par AgriBio 04, des producteurs expérimentent la sélection végétale de blés anciens et locaux ou rustiques, tels le blé d'Apt que cultivent Geneviève Auric et Laurent Bouvin dans leur ferme des Oliviers-Notre-Dame. Helga et Philippe Girard, maraîchers bio, cultivent, depuis 17 ans, 12 ha de légumes de plein champ sur le plateau de la Durance, 4 500 m2 de serres froides, des oliviers et des céréales. À la ferme Saveurs des Truques de Forcalquier, Véronique et Thierry Baurain, ainsi que leur fils se passionnent pour le petit épeautre, qu'ils cultivent et transforment en pâtes, biscuits... Des rencontres entre magasins et agriculteurs ont été mises en place pour tisser des liens et développer la production, comme l'explique Nadège Reddad, chargée du référencement local auprès des magasins Biocoop du Sud-Est.
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Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
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Dépérissement de la lavanderaie : Couvert végétal et argile à l'essai
Gaëlle POYADE, AuteurLes cultures de lavande et lavandin peuvent subir un dépérissement induit par le phytoplasme du Stolbur. Ce pathogène est transmis par la cicadelle Hyalesthes obsoletus. Le Crieppam, Centre régionalisé interprofessionnel d'expérimentation en plantes à parfum, aromatiques et médicinales, étudie, depuis quelques années, plusieurs méthodes de lutte préventives : la mise en place de couverts dans les inter-rangs des lavanderaies et l'utilisation d'argile. Avec un couvert végétal semé ou spontané, les symptômes de dépérissement sont généralement moins importants, mais cette pratique nécessite du matériel spécifique. L'application d'argile kaolinite en prévention, testée de 2010 à 2013, a aussi permis une diminution des dégâts liés au dépérissement, à condition que la pression du ravageur ne soit pas trop importante. Chez les agriculteurs, les résultats pour cette deuxième solution ont été moins concluants. Là encore le matériel utilisé est remis en question (nécessité d'un pulvérisateur relativement précis).