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Documents disponibles dans cette catégorie (71)


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Dossier : Produire des petits fruits : De grands défis bien valorisés
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurEn agriculture biologique, la production de petits fruits est relativement bien valorisée. Possible sur de petites surfaces, cela peut être un atelier de diversification intéressant, mais la demande importante motive aussi les installations spécialisées. Dans un premier article, Jean-Luc Petit, conseiller et formateur en arboriculture biologique, fait le point sur cette filière. Avec l'Itab, il va rééditer le guide "Fruits rouges en agriculture biologique". Principale évolution depuis la première édition de 1991 : la présence de Drosophila suzukii en France, mouche qui est devenue la préoccupation première des producteurs. Un autre article de ce dossier est d'ailleurs consacré aux différentes méthodes de lutte à combiner pour y faire face. La lutte contre le Phytophthora et la bonne gestion de la fertilisation sont également abordées. Côté filière, la demande est en plein boom, aussi bien pour une consommation en frais que pour des produits transformés à la ferme ou en industries. Pour clore ce dossier, deux producteurs témoignent : Jean-Luc et Gilles Rimbaud, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et la famille Lucas, dans l'Oise.
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Fiche technique élevage ovin : Graines germées
Lutilisation de graines germées dans lalimentation des ovins permet dobtenir un aliment appétant, avec un bon équilibre énergie/protéine et un effet mécanique intéressant pour la rumination, tout en réduisant d'un tiers la consommation de grains par les animaux. La technique à suivre, pour faire germer les graines, est assez simple : elles doivent tout dabord être trempées 24 h dans leau, puis être égouttées dans un bac perforé durant 48 h, avant dêtre étalées sur des plateaux de germination durant 2 à 6 jours. Les graines germées peuvent ensuite être distribuées aux animaux. La germination présente lavantage de faire évoluer de manière intéressante les valeurs alimentaires des grains : les teneurs en vitamines et en minéraux disponibles augmentent car la germination active des enzymes qui permettent dobtenir des molécules plus petites et plus facilement assimilables. Il est possible dutiliser des graines germées en élevage bio, à condition que la plantule ne dépasse pas 1 cm (sinon les graines sont considérées comme un fourrage hydroponique hors-sol). Cette fiche détaille les avantages et les inconvénients des graines germées, apporte des références sur leurs valeurs alimentaires, et explique, étape par étape, la méthode employée au GAEC du Pré des poiriers dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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Journée technique PPAM Bio 04
Sarah PARENT, Auteur ; Marine PLANCQUAERT, AuteurUne journée technique sur les PPAM bio sest tenue, le 4 juin 2021, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Cette journée a été organisée par les Chambres dagriculture des Alpes-de-Haute-Provence, du Vaucluse et de PACA. Elle a été loccasion de faire un point sur les enjeux techniques et réglementaires de la filière grâce à trois conférences. La première était consacrée à la diversification au sein de la filière PPAM : en lavande et lavandin, la surproduction et linstabilité des filières longues suscitent des réflexions chez les producteurs, tandis que la demande pour dautres PPAM (thym, romarin, sarriette ) semble croître. La deuxième conférence portait sur la réglementation et la production de semences et plants de PPAM bio. La dernière conférence présentait la filière Plants sains : cette dernière assure la production de plants exempts de toutes maladies grâce à la régénération de plants dits « grands-mères » en laboratoire par multiplication In Vitro. En parallèle de ces conférences, des démonstrations de matériels de désherbage mécanique ont été organisées : bineuse spéciale lavande-lavandin, deux bineuses à fraises rotatives, deux machines à disques interceps et trois broyeurs inter-rang.
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Végét'Alpes, un projet ambitieux pour le développement de la filière PPAM dans les Alpes du Sud
Coralie GABORIAU, AuteurLancé en janvier 2021, le projet LEADER Végét'Alpes (2021-2022) vise à développer la filière PPAM dans les Hautes-Alpes et dans le nord des Alpes-de-Haute-Provence. L'identification d'espèces créatrices de valeur ajoutée, la mise en place d'essais de culture, la construction d'itinéraires techniques, des tests de procédés de transformation... sont au programme des actions entreprises pour aider au développement global de la filière. Le projet s'adresse aux agriculteurs qui souhaitent diversifier leurs productions, aux producteurs de PPAM bio ou en conversion, aux porteurs de projets en PPAM, aux cueilleurs et aux transformateurs. Des journées techniques, des formations et des événementiels sont prévus. Quatre partenaires travaillent ensemble sur ce projet : Agribio 05, ADDET 05, Acanthis Laboratoire et le Jardin du Lautaret (CNRS et Université de Grenoble).
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Comment les éleveurs ovins viande bio des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence perçoivent-ils la valorisation de leurs agneaux ?
Pauline Touat, stagiaire à Agribio 05 (Les Agriculteurs BIO des Hautes-Alpes) en juin et juillet 2020, a élaboré un questionnaire en ligne et réalisé des entretiens téléphoniques autour de la valorisation des agneaux bio dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Lobjectif était de savoir comment les éleveurs ovins viande bio de ce territoire percevaient cette valorisation. Au total, 75 éleveurs ont été interrogés. Ces derniers ont globalement des exploitations de petite taille. Ils engraissent majoritairement leurs agneaux à lherbe avec une finition en bergerie, effectuent en moyenne deux agnelages par an et commercialisent leurs agneaux via la vente directe ou la vente en coopérative. La plupart dentre eux (65%) sont plutôt satisfaits de la valorisation de leurs agneaux. Ils soulèvent néanmoins le peu de différence de prix entre le bio et le conventionnel, avec des prix de vente trop bas en bio et une demande en agneaux bio assez faible sur le territoire. Cette enquête met également en avant un besoin important en suivi technique des exploitations, tant au niveau alimentaire que sanitaire, ainsi quune méconnaissance des éleveurs de leurs coûts de production. Elle a également permis de recueillir des propositions dactions à mettre en uvre et de lancer une dynamique autour du GIEE Agneau Bio.
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Du fromage et des yaourts bio
Damien HARDY, AuteurInstallés en AB, depuis 2009, dans les Alpes-de-Haute-Provence, Florentin Schaal et Céline Drouin, éleveurs d'ovins lait de race Lacaune, ont mis en place un système simple et performant. Avec un troupeau de 80 mères en monotraite, dont le renouvellement est assuré par achat extérieur, ils produisent 18 000 litres de lait par an quils transforment en fromages et yaourts, avec laide de deux salariés à temps partiel. Ils commercialisent en magasins de producteurs, sur des marchés, en AMAP ou encore auprès de restaurants. A leur installation sur une ferme en location comptant une bergerie, un tunnel, 30 hectares fauchables et 225 ha de parcours, ce couple a fait le choix dinvestir a minima. Leur logique est dassocier performance et simplicité. Les agneaux, nés vers la mi-février, restent avec leur mère jusquà labattage, mi-avril. Découpés dans latelier de la ferme, ils sont vendus en colis à 15 le kilo. Quelques cochons sont aussi engraissés avec le petit-lait. Les parcours sont réservés aux femelles après tarissement. En lactation, elles reçoivent du foin de luzerne, de lorge et du maïs achetés, mais aussi de la luzerne ou du sainfoin autoproduits, et sortent sur le parc de détente ou sur les prairies temporaires. Les fromages sont vendus, en moyenne, à 25 le kilo, soit une valorisation du lait à 6,10 le litre, contre une moyenne de 4,5 observée auprès d'autres éleveurs de la région. A ce jour, ce couple ne veut rien changer à leur système qui leur permet de bien vivre avec un petit troupeau.
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Les lavandiculteurs expérimentent de nouvelles pratiques
Agnès CATHALA, AuteurDans le Parc Naturel Régional du Verdon, le plateau de Valensole est recouvert de cultures de lavandin. Les rotations pratiquées sont trop courtes et trop peu diversifiées, ce qui entraîne une diminution de la résilience des agrosystèmes et détériore les sols. Le lavandin est également confronté à un problème de dépérissement. Face à ces constats, plusieurs partenaires se sont regroupés, en 2014, autour du projet Regain, pour accompagner les agriculteurs du plateau vers des pratiques plus durables. Ce projet sarticulait en cinq axes, dont un sur la qualité des sols (axe piloté par le Parc Naturel Régional du Verdon). Cest dans ce cadre quest né le réseau Sol de Regain (2017-2020). Ses objectifs sont de recréer du lien entre les agriculteurs du plateau et daméliorer la qualité des sols. Il regroupe actuellement 27 lavandiculteurs (sur les 200 du plateau), et une quarantaine de parcelles sont étudiées. En 2017 et 2019, des analyses de sols ont été effectuées afin de réaliser un état des lieux. De grandes disparités ont été observées. Des expérimentations de couverts entre les rangs de lavandin ont également été mises en place : par rapport à un sol nu, les marges sont moindres les premières années, mais les écarts diminuent ensuite car les maladies se développent moins. Enfin, plusieurs journées de restitution ont été organisées afin de réaliser des bilans et de favoriser les échanges.
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Perl'Amande : tradition et qualité depuis 100 ans
BIO-LINEAIRES, AuteurLa société Perl'Amande fait partie de la dizaine d'entreprises bio françaises pouvant senorgueillir d'avoir 100 ans. C'est à Oraison, dans les Alpes-de-Haute-Provence, qu'en 1920, Gustave Dejean, tout juste rentré de la guerre, ouvre une pâtisserie. La région est alors la principale région française productrice d'amandes. Gustave Dejean met au point un cassoir mécanique et commence à conditionner les amandons pour les producteurs locaux. Très vite, il recentre ses activités sur la fabrication de produits à base d'amandes, comme les confitures ou les pâtes, vendues en épiceries fines. Dans les années 1970, la société se tourne vers le bio, avec des amandes provenant principalement d'Espagne et d'Italie. Un long savoir-faire de transformation de l'amande a conduit l'entreprise jusqu'à aujourd'hui, rachetée par François Rocher en 2006. L'amande est restée le principal ingrédient, autrefois spécialité du territoire d'Oraison. Les purées crues sont un exemple des recettes de Perl'Amande transmises depuis sa création, tout comme la pâte d'amande. La fabrication a été modernisée, mais les recettes sont restées les mêmes. Des innovations sont venues enrichir les gammes, comme une boisson végétale à base d'amandes, d'avoine et de noisettes et des purées d'amandes aux fruits ou au sucre de coco. Un des souhaits de l'entreprise aujourd'hui est de pouvoir s'approvisionner en amandes bio françaises.
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Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.
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Dossier : Produire des fruits : A la recherche d'alternatives !
Frédérique ROSE, Auteur ; Alex SICILIANO, AuteurPour répondre à la demande croissante des consommateurs en fruits bio, acteurs de la recherche et du développement se mobilisent face à un enjeu fort : innover pour faire face aux maladies, ravageurs et aléas climatiques tout en trouvant des alternatives aux produits phytosanitaires. A travers un tour d'horizon de la filière, Claude-Eric Parveaud, référent arboriculture à l'Itab et expérimentateur en arboriculture et viticulture au Grab, souligne les principaux risques techniques que la filière doit affronter. Plusieurs projets sont en cours, aux échelles européenne et nationale, par exemple sur les stratégies de contrôle sans pesticides des ravageurs du pommier, sur la création variétale de pommiers adaptés à la bio, ou encore sur des alternatives au travail du sol. Du côté de lInra de Gotheron, cest la reconception des vergers qui est à létude avec un objectif zéro phyto. Cest ainsi un verger circulaire, associant pommiers, arbres fruitiers à noyau et autres fruitiers, zones de biodiversité dont une mare au centre , et une haie double multi-strates en périphérie, qui a été implanté en 2018. Deux arboriculteurs bio partagent leurs pratiques à travers des témoignages : - Bruno Payan, dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui utilise des engrais verts dans ses 20 ha doliviers ; - Jean-Yves Fillatre, dans la Manche, très impliqué dans la sélection participative en pommiers avec lassociation Novafruits et qui introduit des animaux dans ses vergers (volailles, porcs).
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Rapprocher offre alimentaire locale et restauration scolaire
Agnès CATHALA, AuteurRéGAL (Réseau de Gouvernance Alimentaire Locale) est une démarche qui a pour objectif de mettre en lien loffre alimentaire dun territoire et la demande des restaurants scolaires. Elle est portée par le Département des Alpes de Haute-Provence et par la Région Sud Provence-Alpes-Côte dAzur. Une vingtaine dentreprises (producteurs, transformateurs, abattoirs, etc.), une douzaine de collèges, des lycées et des écoles primaires sont investis dans cette démarche. Cette dernière raisonne en bassins de production et concerne plus précisément le département des Alpes de Haute-Provence et celui des Hautes-Alpes. Quasiment toutes les productions sont présentes sur ce territoire. Le problème majeur réside dans la saisonnalité de certaines productions : la majorité des fruits et légumes est produit en été, durant les vacances scolaires. Ainsi, RéGAL prévoit deux axes de travail : 1 - Mettre en lien et faciliter le rapprochement entre les entreprises qui proposent une offre alimentaire locale et la restauration collective ; 2 Accompagner, former et sensibiliser les chefs de cuisine et les gestionnaires dans le changement de pratiques. Il permet aussi une articulation entre différentes échelles administratives : celle de la Région pour les lycées et celle du Département pour les collèges.
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Couverts végétaux en PPAM bio, un laboratoire à ciel ouvert
Julia WRIGHT, Auteur ; Mégane VÉCHAMBRE, Auteur ; Sébastien BONDUAU, AuteurLes couverts végétaux font l'objet d'expérimentations, en particulier dans les plantations de lavande, dans le but de lutter contre les adventices, maintenir la fertilité des sols, favoriser la biodiversité, faciliter l'organisation du travail... Trois producteurs de PPAM bio témoignent sur leur pratique des couverts végétaux : Lionel Petigas (Vendée) envisage de réaliser un essai à base de flore spontanée et de luzerne dans une culture d'hélichryse ; Laurent Bouvin (Alpes-de-Haute-Provence) explique l'intérêt du sainfoin dans les couverts permanents en inter-rangs des lavandes ; Étienne Mabille (Drôme) souligne l'avantage du mélange ray-grass, fétuque et sainfoin.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 11
Raphaël DELVA, Auteur ; BIO EN GRAND EST, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 11 est composée des articles suivants : - L'alimentation à l'herbe, un défi technique pour la ferme du Rivetin et ses 120 vaches ; - Concilier robot de traite et pâturage au GAEC de Rosen ; - Thierry Remy - Bovins lait et viande - Haute-Marne ; - Favoriser l'échange de fourrages bio ; - Vanessa Masto - Caprin - Alpes de Haute-Provence ; - "Élever des chèvres bio", le guide de la CAB ; - La Terre est Notre Métier - Le salon des professionnels de la bio.
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Machinisme et auto-construction : nouvelles avancées pour la récolte et le battage des PPAM
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, AuteurDifférents producteurs témoignent sur lauto-construction de matériels adaptés aux PPAM en lien avec lAtelier Paysan (bineuse, récolteuse, idées pour le battage ). Le matériel auto-construit est intéressant à plusieurs titres : il a un coût très abordable, il est très facile à faire évoluer et facile à moduler.
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Un outil daide au gardiennage associant un GPS et un accéléromètre, quen disent les éleveurs ?
Pierre-Guillaume GRISOT, AuteurDans le cadre du projet CLOChèTE, 24 éleveurs pastoraux de petits ruminants, situés dans les Alpes de Haute-Provence, le Var, lAude et les Pyrénées Atlantiques, ont été enquêtés sur les utilisations possibles de capteurs embarqués (GPS et accéléromètre) sur des troupeaux pâturant dans des systèmes pastoraux. Les usages envisagés sont détaillés par ordre dimportance : localiser rapidement les animaux pour éviter la perte de temps et du stress (notamment par mauvais temps) ; repérer les animaux qui franchissent certaines limites telles que des zones cultivées, habitées ou considérées comme dangereuses ; mieux gérer le pâturage en repérant le parcours emprunté par les animaux et en déterminant leurs zones de repos et de pâturage (utile principalement pour les éleveurs qui ne gardent pas leur troupeau) ; alerter en cas de mouvements anormaux des troupeaux, notamment dans les zones de forte pression des prédateurs. Il est également rappelé que ces outils sont en cours de développement et quil reste beaucoup de questions techniques à résoudre avant denvisager une diffusion large de ces outils (interface, couverture du réseau, durée des batteries, paramétrage des alertes).