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Occulter pour moins désherber : Les atouts des bâches ; Un essai triennal en Pays de la Loire : Semis de carottes après occultation
Marion COISNE, AuteurL'occultation est une technique qui permet de gérer les adventices et ainsi de limiter le temps de désherbage et de travail du sol. Dans cet article, trois maraîchers en agriculture biologique, installés respectivement dans les Bouches-du-Rhône, dans les Vosges et dans le Finistère, témoignent de leurs pratiques. Tous les trois utilisent des bâches d'ensilage et/ou des bâches tissées, souvent entre deux cultures, mais aussi sur des cultures en place, par exemple sur courges ou patates douces. Si le poids des bâches d'ensilage rend leur installation laborieuse, elles ne posent pas de problème de tassement, et tiennent mieux au vent que les bâches tissées. En Mayenne, dans le cadre du projet Ombre, des essais de semis de carottes après occultation sont menés depuis trois ans. Les modalités testées portent sur les écarts de temps entre le dernier travail du sol et l'installation des bâches, ainsi que sur la durée de l'occultation, et l'intérêt de la réoccultation après semis (avant la levée des carottes). Les premiers résultats sont encourageants, aussi bien en ce qui concerne la maîtrise des adventices que la levée des carottes.
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Talents bio de Tech&Bio : Du riz fermier camarguais en vente directe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le Parc naturel régional de Camargue, Corinne et Michel Megias sont installés, depuis la fin des années 90, sur une exploitation de grandes cultures : le Mas Sainte Cécile. Pendant une vingtaine d'années, ils y ont cultivé du riz en conventionnel, quasiment en monoculture. Face à un système très dépendant des intrants, induisant de plus en plus de difficultés économiques, le couple a fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique en 2009. Cela a aussi ouvert la porte à la diversification en luzerne (en tête de rotation) et en grandes cultures. Afin d'être plus indépendants, les agriculteurs ont fait le choix, depuis 2019, de transformer et de conditionner le riz à la ferme et de le vendre en direct dans des magasins de producteurs et des magasins spécialisés.
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Florame : la promesse de l'excellence
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 30 ans, la marque Florame, pionnière de la production dhuiles essentielles bio en Provence, s'est engagée dans la cosmétique bio. Ce publireportage présente les activités de lentreprise depuis ses débuts, en mettant en avant son expertise dans la fabrication de produits cosmétiques équitables et son inscription dans une démarche de développement durable (valorisation de la proximité grâce à des partenariats avec des producteurs bio locaux). Confiante dans lavenir, lentreprise familiale continue dinvestir dans son développement avec la construction dune nouvelle usine, plus grande, éco-construite, qui remplacera lusine existante d'ici début 2023, toujours à Saint-Rémy-de-Provence.
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Ils engraissent les chevreaux à la ferme
Robin HORRIOT, AuteurCet article regroupe des témoignages déleveurs caprins qui ont fait le choix dengraisser eux-mêmes leurs chevreaux. Lun dentre eux, François Borel, est en agriculture biologique. Il élève 90 chèvres Roves en système bio extensif, dans les Bouches-du-Rhône. Il transforme son lait en fromages AOP Brousse du Rove. Le lait est ainsi valorisé à plus de 8 /L. Malgré cette valorisation élevée, François Borel a fait le choix délever une partie de ses chevreaux et pense être gagnant. Ses premiers chevreaux sont achetés par une restauratrice qui les cuisine en blanquette. Les autres partent à lâge de 3,5 mois ou à 4,5 mois et sont commercialisés en vente directe. Ceci est rendu possible grâce à la mise en place dun abattoir mobile.
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Agrosemens monte en graines... pour une semence de qualité
Laurent DREYFUS, AuteurL'entreprise semencière Agrosemens a été créée en 2002. Initialement implantée dans la périphérie ouest d'Aix-en-Provence, la "ferme semencière bio du Petit Sambuc" a déménagé de l'autre côté de la ville, il y a 5 ans, dans un lieu qui comprend 4 ha de cultures, dont 1 000 m2 de serres, et 3 ha de forêt. L'entreprise, compte désormais 25 collaborateurs et coordonne un réseau de 40 paysans-semenciers répartis dans les principaux bassins de production. Agrosemens propose aujourd'hui environ 900 variétés de semences bio, certaines étant certifiées Demeter ou Bio Cohérence. Visite guidée de la ferme et de ses activités. L'article présente également un exemple de schéma de culture (laitue batavia Grenobloise) et les préparations biodynamiques utilisées.
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Dans les Bouches-du-Rhône, le Domaine Grand Boise est situé au cur dun massif forestier méditerranéen riche en biodiversité. Il est composé de 40 ha (dont 33 plantés en vigne), est géré en biodynamie et associe viticulture, sylviculture, élevage et restauration-hébergement. Jean Simonet est à sa tête depuis 2012. Ses principaux objectifs sont de restructurer le vignoble et de faire face au manque deau. Au chai, il essaye doptimiser la fabrication du rosé et de mettre en avant le rouge de Provence. Il valorise ses vins en AOC côtes-de-provence Sainte-Victoire (80 %) et côtes-de-provence (20 %). Noëlla Morantin est, quant à elle, localisée à Pouillé, dans le Loir-et-Cher. Elle sest installée en 2009 et a acquis des vignes conduites en bio depuis 1991. Son domaine comprend 6 ha et elle achète les raisins produits par deux voisins bio sur 3 ha. Son domaine est tourné essentiellement vers le blanc : 75 % de sauvignon (du romorantin est en cours de plantation). Elle produit aussi un peu de rouge : gamay et cabernet sauvignon (en cours darrachage). Ses crédos sont lautonomie de son domaine, des vins de qualité et les plus naturels possible. Son système repose sur une bonne gestion de lherbe, une fertilisation minimale et une taille Guyot Poussard.
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« Un bon outil de mulchage »
Ludovic VIMOND, AuteurPierre-Emmanuel Lamy, viticulteur dans les Bouches-du-Rhône, est à la tête de 50 ha en viticulture raisonnée et de 15 ha en viticulture biologique. Auparavant, Pierre-Emmanuel détruisait le couvert ensemencé dans les inter-rangs, à laide dun cover crop en X, mais le résultat était grossier et le nivelage approximatif, abîmant le matériel qui passait ensuite. Lors d'une démonstration du déchaumeur à disques indépendants (DDI), déjà connu en grandes cultures, Pierre-Emmanuel Lamy a été séduit. Il a ainsi acquis, pour un montant de 8 000 , cet outil équipé de deux rangées de sept disques mulcheurs, relié aux châssis par un support en queue-de-cochon qui leur permet dévoluer librement et donc de sadapter au terrain. Avec son associé, Pierre-Emmanuel Lamy a équipé son outil de trois dents droites à lavant afin de fragiliser la structure du sol et ainsi de faciliter la pénétration des disques dans le sol. Autres atouts de loutil : il possède deux disques déflecteurs qui évitent le renvoi de la terre sur le rang, il assure un bon broyage et il est facile dentretien. Il existe plusieurs familles de DDI, avec disposition des disques en V ou en X, ou encore avec association de dents aux disques pour un meilleur enfoncement dans le sol.
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"Cette année, j'ai fait 12 kg de terreau"
Perrine DUPONT, AuteurMarie Miclo, ancienne couturière, fille de jardinier et petit-fille de paysan, habite à Marseille. Dans son jardin de 30 m2, pas un centimètre n'est perdu. Elle a fait partie des "Jardiniers de Marseille", un club de jardinage dans lequel elle dit avoir beaucoup appris. Mais, c'est à sa façon qu'elle produit, depuis maintenant huit ou neuf ans, son propre terreau, dont elle livre la recette. Elle obtient un terreau de belle texture, malléable, souple et légère, qui réagit bien à l'arrosage et ne se compacte pas. Depuis deux ans, elle arrose son terreau avec des purins de plantes et a constaté que ses plants n'en étaient que plus sains encore.
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Florame : au coeur des plantes
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Florame (13) a été pionnière dans la cosmétique bio certifiée française. A l'origine, elle était une parfumerie travaillant uniquement avec des eaux florales et des huiles essentielles qu'elle produisait. Ses clients composaient souvent eux-mêmes leurs mélanges avec des huiles végétales. L'évolution vers la cosmétique bio certifiée telle qu'on la connaît aujourd'hui s'est produite tout naturellement, il y a presque 30 ans. Florame a fait partie des toutes premières sociétés investies dans la cosmétique bio et a participé à la naissance du cahier des charges français de la cosmétique bio et de Cosmébio. Son expérience des huiles essentielles et de l'aromathérapie a construit la philosophie de la marque. Installée à Saint-Rémy de Provence, où tout est fabriqué, elle maintient une attention forte à la qualité des plantes. Toutes les étapes de fabrication sont réalisées en interne. Les méthodes traditionnelles de distillation sont privilégiées. L'entreprise compte une cinquantaine d'employés et reçoit régulièrement des groupes en formation. En 2014, Florame a créé, à Mane (04), l'Institut des huiles essentielles. Pour Romain Ruth, l'actuel directeur général, cet attachement au territoire de la Provence est fondamental.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 13
Niels BIZE, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Ika DARNHOFER, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 13 est composée des articles suivants : - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques ; - La conversion à la bio pour améliorer sa situation ; - Phytothérapie : Quel contexte réglementaire en agriculture biologique ? ; - Vulnérabilité et stratégies adoptées par les fermes laitières en conversion ; - Nathalie Delahaye - Bovins lait - Val d'Oise ; - François Borel - Caprin lait et oléiculture - Bouches-du-Rhône ; - Bien-être animal en bio : Faire toujours mieux !
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Pour une vraie reconnaissance du pastoralisme
Inès HEEREN, AuteurCet article est un plaidoyer en faveur du pastoralisme. Alors que lélevage pastoral est pertinent dun point de vue économique, quil fait vivre des territoires isolés et quil répond à plusieurs enjeux sociétaux (résilience, bien-être animal, respect de lenvironnement, etc ), les éleveurs ont peur quil disparaisse en raison de la prédation et des modifications de la PAC. Pour illustrer cette crainte, un encart présente le cas de Myriam Arnaudy et Alban Léonard, éleveurs de brebis dans les Bouches-du-Rhône. Ils ont un troupeau de 400 brebis Mérinos dArles et de chèvres Angora, qui pâturent sur 300 ha de garrigue provençale. La PAC représente 60% de leur chiffre daffaires et ils ne pourront pas continuer si les subventions venaient à sarrêter.
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Focus : Infra-doses de sucre pour limiter les dégâts de carpocapse sur pommier : Retour de 6 années dexpérimentations en vergers
Sophie-Joy ONDET, AuteurLes effets dapplications dinfra-doses de sucre sur pommiers contre les dégâts causés par le carpocapse (Cydia pomonella) ont été démontrés dans certains essais, mais de nombreuses zones dombre persistent. Dans une publication de 2016, les résultats de neuf essais conduits sur des vergers en AB ou en protection intégrée entre 2009 et 2014 ont prouvé lefficacité de ces infra-doses. Dans les essais suivis par le GRAB depuis 2013 dans le nord des Bouches-du-Rhône, quatre essais sur six ont également permis de les valider. Globalement, dans les situations de trop forte pression, lapplication de sucre est inefficace. Au contraire, dans les situations de pression faible à moyennement forte (40 % de fruits piqués sur les arbres témoins), le mélange fructose et saccharose (1 g/10L chacun) garde tout son intérêt. Il est encore difficile de savoir pourquoi, sur un même verger, cette technique peut être efficace sur une saison et ne pas lêtre lannée suivante. Cette technique nest donc pas parfaitement maîtrisée, mais les résultats restent encourageants.
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Puceron cendré du pommier : Tester la défoliation précoce
Frédérique ROSE, AuteurEn arboriculture bio, les pucerons cendrés ne cessent de causer d'importants dégâts. A la station expérimentale de la Pugère (Bouches-du-Rhône), des solutions de lutte alternative sont testées sur pommiers bio. Parmi elles, la défoliation précoce par le chélate de cuivre semble être la plus prometteuse. Les essais depuis 2014 basés sur 2 applications à 2 semaines d'intervalle révèlent une chute anticipée de 1 à 2 mois de 90 % des feuilles, elle-même accélérée quand les températures lors du traitement sont supérieures à 20 degrés. En limitant les pontes sur les arbres lors du vol retour des pucerons cendrés, qui a lieu de fin octobre à fin novembre, la part des arbres touchés au printemps suivant et le nombre de foyers par arbre atteint sont réduits. Les essais montrent une efficacité optimale comparable à celle des insecticides (huile minérale ou Neemazal) pour une défoliation de 75-80 % à la mi-octobre, à condition de la compléter par une défoliation manuelle (que larboriculteur pourrait remplacer par une taille précoce). D'autres conditions s'imposent (ne pas avoir de vergers très vigoureux et posséder des variétés précoces à récolter début octobre) et lutilisation dun produit contenant du cuivre questionne.
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Sensibilité variétale du pêcher à Xanthomonas arboricola pv. Pruni : Une enquête Ctifl auprès des producteurs
Blandine POLTURAT, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Véronique BAFFERT, AuteurLa maladie des tâches bactériennes sur pêcher (Xanthomonas arboricola pv. Pruni, également appelée Xanthomonas campestris pv. dans la littérature), a causé dimportants dégâts dans les vergers de pêchers en 2017. Cela a conduit le CTIFL à mener une enquête auprès des producteurs sur la sensibilité des variétés. Cet article sarticule en deux grandes parties. La première réalise un focus sur cette maladie en traitant de la réglementation qui lentoure (introduction et dissémination interdites, plants certifiés indemnes), de son aire de répartition (apparition en France dans le Gard en 1995, puis expansion rapide aux différentes zones de production de fruits à noyau), des symptômes quelle engendre sur les feuilles (tâches chlorotiques anguleuses sur la face inférieure, nécroses, défoliation), sur les fruits (tâches, nécroses, crevasses), et sur les rameaux (apparition de chancres). Les facteurs pédoclimatiques et les pratiques culturales qui favorisent son développement sont également indiqués (feuillage humide, température entre 20 et 28 °C, sols légers à éléments grossiers, excès dazote, déficit en potassium). La seconde partie présente lenquête menée par le CTIFL. Elle présente le matériel et la méthode employée qui repose sur un questionnaire en ligne à remplir par parcelle (infectée ou non) et qui a permis dacquérir des informations sur 500 parcelles, principalement localisées dans le Gard, la Drôme, les Bouches-du-Rhône et présentant une très grande diversité de variétés. Les résultats quils ont obtenus sont ensuite exposés : les dégâts et pertes causés par cette maladie sont compris entre 0 et 60 %, les départements les plus infectés sont le Gard et les Bouches-du-Rhône, et un tableau permet de récapituler les tendances de sensibilité de 22 variétés de pêchers face à ce pathogène (le nombre de parcelles renseignées par variété est trop faible pour établir clairement la sensibilité ou non des variétés ; les résultats sont donc à relativiser et seules des tendances sont dégagées).
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Bilan de 12 ans d'expérimentation Bioreco : Comment produire autrement ?
Jean HARZIG, AuteurLexpérimentation Bioreco à la station INRA de Gotheron a pour but de comparer dans le temps trois modes de production de pommes (bio, raisonné, bas intrants), sur 3 variétés, sur laspect des bio agresseurs et du nombre de traitements. Cette étude, menée sur 12 ans, démontre que la réduction des traitements est possible et que le choix variétal est important dans le cadre de la lutte contre la tavelure. La production bio est fortement impactée par la problématique des pucerons et parfois par lutilisation du cuivre et du soufre, s'ils sont utilisés à forte dose.