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HAUTES ALPES |
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Dossier : Les trésors de la laine
Jérôme GOUST, Auteur ; Marie-Thérèse CHAUPIN, Auteur ; Olivia BERTRAND, Auteur ; ET AL., AuteurConsidérée comme un déchet depuis qu'elle a été remplacée par le polyester, la laine est pourtant une matière première industrielle dont on se servait encore largement, il y a trente ans. Aujourd'hui, cette ressource n'est plus valorisée, faute d'outils de production, et les savoir-faire risqueraient de se perdre s'il n'y avait pas des personnes passionnées et motivées qui agissent pour redonner, à la laine, sa place de matière première essentielle et précieuse. Ce dossier présente des travaux mis en uvre pour réhabiliter des savoir-faire artisanaux et pour relocaliser l'industrie de la laine : - Le mouton et sa laine : Toute une histoire ! ; - Valoriser la laine, précieuse matière : Une dynamique européenne ; - Ardelaine et Chantemerle : Deux projets historiques ; - La laine : Comment faire filière ? ; - Timoléon Resneau : « Le tondeur, premier maillon de la récolte » ; - Églantine Mauchien : De l'estive à l'aiguille ; - Filature de Niaux : Reprise et maintien d'un outil de production.
Label Rouge, bio et IGP au Gaec du Caïre
Justine BONNERY, AuteurLe Gaec du Caïre est situé à 1 500 mètres daltitude, dans les Hautes-Alpes. Cet élevage est géré par Florence et Jean-Michel Martin. Ils produisent, depuis de nombreuses années, des agneaux Label Rouge et IGP de Sisteron. Ces derniers ont aussi souhaité passer en bio, en 2019. Les agneaux sont donc tous élevés dans le respect du cahier des charges bio, et lalimentation (bio) est également conforme aux exigences du Label Rouge. Concernant la commercialisation, les éleveurs jonglent, ainsi, entre la filière bio et la filière Label Rouge, favorisant celle de ces deux filières qui est la plus rémunératrice (lannée passée, ils ont exclusivement vendu en Label Rouge). Ils réalisent aussi un peu de vente directe, via un système de casiers. Florence et Jean-Michel Martin produisent entre 500 et 600 agneaux par an, issus du croisement brebis mérinos dArles et bélier Île-de-France. Ils achètent une centaine dagnelles de renouvellement, chaque année. Leur système de production repose sur quatre périodes dagnelages : mars-avril, juin, septembre et décembre.
Philippe Camburet, président de la Fnab : « Lutter contre le discrédit porté sur la bio » ; Colloque Fnab : Les enjeux cruciaux de la fertilité des sols ; Colloque Fnab sur la fertilité des sols : Trois témoignages : vers le plus d'autonomie possible
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÀ loccasion de lassemblée générale et du colloque de la Fnab des 18 et 19 avril 2023, son président est revenu sur les grands défis de la bio aujourdhui : continuer à développer lAB, rassurer les consommateurs sur ses garanties, accompagner les producteurs bio les plus touchés par la crise, ou encore le défi de la fertilité des sols et du bouclage des cycles. Cest ainsi quont été présentés, à loccasion du colloque, les résultats dune étude prospective, commanditée par lÉtat, sur lestimation des besoins actuels et futurs de lagriculture bio en fertilisants organiques. Quen est-il notamment du déficit en fertilisants organiques utilisables en AB (UAB) ? Cette étude a répertorié et cartographié les gisements UAB de MAFOR (matières fertilisantes organiques dorigines résiduaires ou renouvelables, regroupant celles dorigines animales, forestières, urbaines déchets verts ou tri alimentaire à la source - et industrielles). À ce jour, les Mafor mobilisables en AB pourraient couvrir « entre 90 % et 150 % des besoins nets en azote efficace des cultures bio conduites en France », mais en mobilisant des ressources issues du conventionnel. De plus, le volet prospectif de létude montre, quel que soit le scénario retenu : - que lazote reste le facteur limitant majeur ; - que, dans la majorité des scénarii étudiés, les effluents délevages conventionnels restent une ressource prépondérante ; - que les déséquilibres observés à léchelle nationale sont encore plus criants au niveau régional. Il y a donc un enjeu majeur à travailler sur ces questions de fertilité du sol. Si le défi est dimportance, des solutions sont déjà à luvre, comme le montrent les témoignages de 3 producteurs bio sur leurs pratiques en la matière : arrêt du travail du sol ou du compostage, développement des légumineuses, augmentation de la diversité cultivée, introduction de lélevage
L'agriculture biologique s'engage pour le climat : Tour de France des pratiques innovantes pour l'adaptation des paysan·nes bio : Tome 3
Christophe COTTEREAU, Auteur ; Sylvie CORPART, Auteur ; Johanna MANTEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Après deux recueils de témoignages d'agriculteurs et d'agricultrices biologiques orientés vers l'atténuation du changement climatique, la FNAB met à l'honneur, dans cette troisième édition, des hommes et des femmes qui s'adaptent aux conséquences du changement climatique. Ce recueil, réalisé dans le cadre du projet FNAB Climat&Eau, avec le soutien financier du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, vise à fournir, aux agriculteurs bio, les clés pour adapter leur système au changement climatique. 10 pratiques pour s'adapter au climat sont présentées, à travers 10 témoignages d'hommes et de femmes installés en AB : les agriculteurs trouveront, pour chacune d'elles, des éléments cartographiques et climatique, des chiffres-clés, des explications précises du système et de la pratique évoquée, des jauges pour évaluer l'autonomie et la vulnérabilité, des éléments d'évaluation de chaque pratique. Les témoignages concernent des élevages (ovins, bovins, polyculture-élevage...), de la viticulture, d'autres productions végétales (céréales, maraîchage...).
Mieux valoriser ses ovins viande : « Le premier levier : maîtriser la consommation de concentré » ; Au Gaec Ty Mad'Bio, des agneaux toute l'année ; Ovins viande - Témoignages : Gaec du Caïre : quatre périodes d'agnelage
Frédéric RIPOCHE, AuteurComment mieux valoriser les agneaux issus de troupeaux allaitants biologiques, avec une demande, du consommateur ou des filières, qui s'étale toute lannée, avec néanmoins certaines périodes-clés, comme Pâques, alors que cest une production plutôt saisonnée, avec un pic de vente à lautomne ? Cest sur cette question que travaille le projet Casdar en cours, Revabio, avec comme clé dentrée la complémentarité, entre bassins de production ou entre types de systèmes. Ainsi, le nord de la France a plutôt tendance à commercialiser ses agneaux au cours du second semestre et le sud plutôt au cours du premier. Or, pour répondre à la demande de produits plus locaux, il existe un intérêt à développer la complémentarité entre systèmes au sein dun même bassin. Aussi, dans Revabio, sont étudiés les divers leviers mobilisés dans les fermes, comme la contre-saison (agnelage dautomne pour les races qui dessaisonnent), lavance de saison ou encore le report (des agneaux nés au printemps pour être vendus au printemps suivant). Deux éleveurs témoignent de leurs pratiques, lun en Loire-Atlantique qui a notamment recours au report, dans une logique darticuler filière longue et vente directe, et l'autre en Hautes-Alpes, qui dessaisonne avec quatre périodes dagnelage sur lannée. Dans tous les cas, produire tout au long de lannée sous-entend un surcoût. Les premiers résultats de Revabio, à confirmer, montreraient que ce surcoût serait de lordre de 5 euros par kilogramme de carcasse. Ainsi, maîtriser les coûts de production est un élément-clé avec, en premier lieu, la maîtrise de la consommation de concentrés. Optimiser la valorisation de lherbe, en particulier via le pâturage, est aussi un point majeur.
Potager des hauteurs
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurInstallés, depuis 2014, dans une vallée de montagne des Hautes-Alpes, à 1 600 m d'altitude, Emilie et Nicolas Bonnet partagent les techniques qui leur ont permis d'atteindre l'autonomie légumière, en été comme en hiver, grâce à leur potager, et de bénéficier de fruits, avec un verger qui commence à en donner. Ils choisissent des variétés rustiques et à floraison tardive, afin que cette dernière corresponde à la période où le gel n'est plus à craindre (de juin à septembre). Le couple a dû renoncer à certaines cultures (aubergines, poivrons, piments, melons et variétés de tomates autres que les tomates cerises), trop exigeantes, sans serre, pour un climat en altitude. Emilie et Nicolas ont développé quelques techniques, notamment le semis sous châssis. Ce châssis, fait maison, est recouvert par une plaque en plastique transparente, afin de protéger les cultures du gel. Tous les légumes sont paillés et le potager est protégé des agressions extérieures (vent et certains ravageurs) par une barrière en bois. Les récoltes sont ensuite stockées dans une cave, située sous le jardin, et d'autres moyens de conservation sont développés.
Végét'Alpes
Coralie GABORIAU, AuteurLancé en janvier 2021, Végét'Alpes est un projet LEADER, issu d'une rencontre entre Agribio 05, l'ADDET 05, le laboratoire Acanthis et le Jardin du Lautaret. Il a pour objectifs d'accompagner techniquement les producteurs et les porteurs de projets en PPAM bio et de pérenniser la filière, pour répondre à la demande des entreprises et des distilleries, dans les départements des Hautes-Alpes (05) et des Alpes-de-Haute-Provence (04). Dans le cadre de ce projet, un cycle de formation de 5 jours a eu lieu en 2021, à l'issue duquel les producteurs ont eu l'opportunité de chiffrer leurs projets d'installation ou de diversification. Des visites de fermes et d'entreprises du secteur, ainsi que des journées techniques, ont permis aux producteurs de découvrir comment mener leurs itinéraires techniques, en alternant théorie et discussions sur le terrain. Le programme se poursuit jusqu'en décembre 2022.
Auto-construction dune machine à balayer les doryphores
Bertille GIEU, AuteurUn certain nombre de producteurs de pommes de terre bio essaient de lutter contre le doryphore sans utiliser de traitements. Cependant, les ramassages manuels sont chronophages et ont besoin d'être répétés régulièrement. Certaines techniques d'automatisation de ces ramassages se développent dans le monde. Dans les Hautes-Alpes, Agribio 05 a conçu et construit, avec l'Atelier Paysan et l'association Toutomarto, un prototype de machine à balayer les doryphores : le landoryfort. Présentation.
Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, AuteurLe sainfoin reste peu cultivé, aujourd'hui, en agriculture biologique. C'est pourtant une plante rustique qui présente de nombreux avantages. Légumineuse riche en tanins, elle possède des propriétés nutritionnelles intéressantes. Dominique Truc, éleveur bio de bovins lait à Montbrand (05), cultive le sainfoin en diversification de la luzerne et estime que le pâturage, même en pur, ne présente pas de risques pour ses animaux, car le sainfoin est non météorisant. En cultures associées, le sainfoin enrichit les mélanges multi-espèces pour l'alimentation du troupeau laitier. Pour Christian Ville, du GAEC des Vorsys (38), le sainfoin présente aussi l'intérêt d'être moins attaqué par les campagnols et donne la possibilité de se fournir en semences locales à plus faible coût. Tao Ferrier, du GAEC des Mûriers (01), en est également satisfait pour ses brebis laitières. Dans la Drôme, des tests sont réalisés pour évaluer l'intérêt d'associer le sainfoin à la cameline.
La ferme du Forest en polyculture-élevage : Du pain, dans un système résilient
Cécile MARCUS, AuteurLa ferme du Forest, qui est gérée par Dominique Truc, a été la première exploitation de la vallée du Buech (Hautes-Alpes) à passer en bio (en 1990). Fils dun technicien bio de la Chambre dagriculture des Hautes-Alpes et dune boulangère, Dominique Truc sest installé, à 23 ans, sur la ferme de 10 ha de son grand-père. Depuis, la ferme sest bien agrandie (300 ha) et diversifiée (bovins viande, bois, céréales, farines, pains). Elle fait maintenant vivre neuf personnes : 3,5 ETP sur lactivité boulangerie-meunerie, un mécanicien, un bûcheron, un maçon, un poste à mi-temps sur la partie administrative et deux associés, dont Dominique Truc, qui soccupent des bovins et des cultures. En parallèle, les associés ont créé la SAS Moulin du Forest, il y a quatre ans, afin de répondre à la demande croissante en farine bio. Selon Dominique Truc, la cohérence de son système de production sappuie en grande partie sur le transfert de fertilité (prairies, fumier). Depuis deux ans, il est passé en sans labour afin de stocker plus de carbone et de limiter, à son échelle, le changement climatique. Ce changement de pratique est un véritable défi : à plus de 50 ans, cet agriculteur a l'impression de repartir de zéro.
Des solutions pour sauvegarder "l'abattage paysan"
François D'ALTEROCHE, AuteurEn élevage, la vente directe est très liée à la possibilité de faire abattre les animaux à proximité. Ce thème a été abordé lors dune conférence sur labattage paysan, organisée par la Confédération paysanne. Les bouchers qui achètent sur pied en ferme sont aussi très investis dans la problématique des abattoirs de proximité. Si ces établissements sont intéressants, ce sont néanmoins des outils dans lesquels les éleveurs doivent simpliquer : dans la gouvernance, mais aussi dans la réalisation de tâches, de labattage à lentretien des installations. Pour certains éleveurs, ces tâches, parfois rémunérées, peuvent représenter un complément de revenu opportun. Dans un encart, lexemple de labattoir de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, est décrit par Bernard Leterrier, maire de la commune et vétérinaire retraité. Les abattoirs paysans relèvent de quatre catégories : les abattoirs fixes repris par des collectifs déleveurs ; les abattoirs mobiles avec des points de rassemblement des animaux ; les caissons dabattage, qui sont le « prolongement » dun abattoir ; les unités de mise en carcasse (abattoir fixe mais sans bouverie sur place, qui ne gère que les carcasses amenées par les caissons).
Végét'Alpes, un projet ambitieux pour le développement de la filière PPAM dans les Alpes du Sud
Coralie GABORIAU, AuteurLancé en janvier 2021, le projet LEADER Végét'Alpes (2021-2022) vise à développer la filière PPAM dans les Hautes-Alpes et dans le nord des Alpes-de-Haute-Provence. L'identification d'espèces créatrices de valeur ajoutée, la mise en place d'essais de culture, la construction d'itinéraires techniques, des tests de procédés de transformation... sont au programme des actions entreprises pour aider au développement global de la filière. Le projet s'adresse aux agriculteurs qui souhaitent diversifier leurs productions, aux producteurs de PPAM bio ou en conversion, aux porteurs de projets en PPAM, aux cueilleurs et aux transformateurs. Des journées techniques, des formations et des événementiels sont prévus. Quatre partenaires travaillent ensemble sur ce projet : Agribio 05, ADDET 05, Acanthis Laboratoire et le Jardin du Lautaret (CNRS et Université de Grenoble).
André Leroy, berger d'alpage
Etienne LANDAIS, Auteur ; Jean-Pierre DEFFONTAINES, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2020André Leroy est berger. Originaire des Flandres, il a fait ses études secondaires en banlieue parisienne avant d'entreprendre des études de sociologie, puis de se former finalement à la menuiserie. En 1974, après quelques années à l'usine, il a décidé, à 25 ans, de devenir berger. Les auteurs de cet ouvrage, docteur vétérinaire spécialisé dans l'étude des systèmes d'élevage pastoraux et agropastoraux des zones tropicales et tempérées pour le premier, géographe et agronome, chercheur à l'Inrae pour le deuxième, ont rencontré André Leroy à plusieurs reprises. Leurs échanges ont abouti à un projet de recherche qui a donné lieu à un rapport, publié en 1988, et dont est issu, pour partie, cet ouvrage. Sa diffusion a changé le regard sur l'alpage et sur le métier de berger, en révélant toute sa complexité. André Leroy a décrit son métier avec passion, rigueur et précision et a fourni d'innombrables détails et réflexions sur sa manière d'envisager les relations avec la nature. Sa façon d'exercer son métier de berger s'inscrit dans un cadre large et exigeant, celui d'un projet profondément moderne d'une autre gestion possible de la nature qui plonge ses racines dans le sens commun. Ce projet interpelle profondément nos contemporains et explique en grande partie le profond écho que soulève la lecture de ses propos chez la plupart des lecteurs. Aujourd'hui, André Leroy a plus de 70 ans et continue de garder l'estive. Avec une conception peu commune de son métier d'animalier, il est considéré par ses pairs comme une référence, un des meilleurs bergers du monde.
Comment les éleveurs ovins viande bio des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence perçoivent-ils la valorisation de leurs agneaux ?
Pauline Touat, stagiaire à Agribio 05 (Les Agriculteurs BIO des Hautes-Alpes) en juin et juillet 2020, a élaboré un questionnaire en ligne et réalisé des entretiens téléphoniques autour de la valorisation des agneaux bio dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Lobjectif était de savoir comment les éleveurs ovins viande bio de ce territoire percevaient cette valorisation. Au total, 75 éleveurs ont été interrogés. Ces derniers ont globalement des exploitations de petite taille. Ils engraissent majoritairement leurs agneaux à lherbe avec une finition en bergerie, effectuent en moyenne deux agnelages par an et commercialisent leurs agneaux via la vente directe ou la vente en coopérative. La plupart dentre eux (65%) sont plutôt satisfaits de la valorisation de leurs agneaux. Ils soulèvent néanmoins le peu de différence de prix entre le bio et le conventionnel, avec des prix de vente trop bas en bio et une demande en agneaux bio assez faible sur le territoire. Cette enquête met également en avant un besoin important en suivi technique des exploitations, tant au niveau alimentaire que sanitaire, ainsi quune méconnaissance des éleveurs de leurs coûts de production. Elle a également permis de recueillir des propositions dactions à mettre en uvre et de lancer une dynamique autour du GIEE Agneau Bio.
Un couvert aux multiples avantages : Du mélilot dans les pommiers
Marion COISNE, AuteurCamille Rolland, arboriculteur biologique basé dans les Hautes-Alpes, a expérimenté, en 2019, et 2020 un couvert de mélilot officinal associé à du trèfle blanc dans son verger. Ce mélange a été semé dans linter-rang dune parcelle de 1,2 ha, plantée en pommes Golden. Ce test a été réalisé dans le cadre du projet Absolu (2019-2020), financé par Danone et piloté par lItab, dont lobjectif est daméliorer la qualité des sols en arboriculture bio et en cultures légumières bio. Le mélilot, qui est une légumineuse bisanuelle, a été choisi pour répondre à plusieurs buts : améliorer la structure du sol, lutter contre les campagnols (cette plante était autrefois utilisée comme anticoagulant) et être mellifère. Dans cet essai, le mélange mélilot-trèfle blanc a été comparé à un enherbement naturel avec une flore variée. Les différentes observations ont montré que le feuillage était plus vert en présence de mélilot. Ce constat a, par la suite, été confirmé par des mesures réalisées à laide de N-Tester. La vigueur des arbres semble aussi être affectée positivement par la présence de mélilot. Quant à limpact sur le rendement, il nest pas encore possible de conclure car le verger présente une forte alternance. Des essais complémentaires devraient avoir lieu dans le cadre dun projet Absolu 2.
« Dessine-moi la transition agroécologique ! » Comment transformer lagriculture et lalimentation sur un territoire ?
Carine PIONETTI, Auteur ; Véronique DUBOURG, Auteur ; Rémi KUENTZ, Auteur ; ET AL., Auteur | L'ARGENTIÈRE-LA-BESSÉE (6 Rue de Portin, 05 120, FRANCE) : GRAAP | 2020Cet ouvrage collectif est le fruit de cinq années de recherche-action sur un territoire de montagne (2015-2020), conduite par le GRAAP (Groupe de Recherche-Action sur lAgroécologie Paysanne). Il a été conçu et écrit collectivement, illustré par Virginie Grimm, et raconte les débuts de la transition agricole et alimentaire dans les Hautes-Alpes. Une transition portée par des actrices et des acteurs du terrain. En 5 ans, le paysage agricole et alimentaire du territoire des Hautes-Alpes sest considérablement modifié, avec lessor de lagriculture biologique, le déploiement de structures collectives valorisant léquité et la transparence comme Echanges paysans ou Biolait, lexpérience de cantines exemplaires en matière de transition... Louvrage égrène récits, analyses et illustrations sur la transition agroécologique. Il pointe aussi les difficultés, lexistence de rapports de force, les transformations nécessaires. Il aborde la question de la place des femmes et du féminin dans cette transition. La première partie décrit lexpérience de recherche-action : la démarche, les outils et ressources mobilisés, les actions menées tant sur le plan recherche que sur le terrain. La deuxième partie sintéresse aux processus de transition vus « de lintérieur », à partir de 10 fiches-récits sur des fermes pionnières en agroécologie, des fromageries, des structures innovantes en matière de circuits courts. La troisième partie décrypte le modèle agricole et alimentaire dominant qui se maintient, malgré dimportantes fragilités, et qui constitue un frein à la transition agroécologique. Louvrage se termine par des réflexions plus globales sur des leviers de transition : structuration en réseaux, rôle majeur des femmes dans la transition, rôle attendu des institutions, notions de seuil critique et de transversalité.
Les éleveurs des Hautes-Vallées ne se laissent pas abattre
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2016, labattoir de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, dépose le bilan, laissant les éleveurs du nord du département sans abattoir de proximité. Les éleveurs décident alors de reprendre la gestion de labattoir sous forme de coopérative, avec la création dune SCIC (société coopérative dintérêt collectif) « Abattoir des Hautes-Vallées ». La main duvre nécessaire à son fonctionnement est ainsi assurée par 12 agriculteurs tâcherons, ayant reçu des formations spécifiques. Au bout de 18 mois de fonctionnement, la structure est à léquilibre financier. En 2018, une salle de découpe est aménagée. Aujourdhui, jouant un rôle économique et de tisseur de lien social, elle comporte 109 sociétaires, composés dagriculteurs, de bouchers, de consommateurs et de collectivités territoriales, et réalise 95 000 euros de chiffre d'affaires.
Etude des élevages biologiques haut-alpins
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage en alternance à la Chambre d'Agriculture des Hautes-Alpes, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". La SAU en bio des Hautes-Alpes est de 27,20 %, soit la plus importante SAU bio départementale de France. Fin 2017, 330 exploitations bio y étaient dénombrées. Une forte dynamique de conversions y est observée, particulièrement dans les filières de production bovine et ovine. Cette étude a consisté à analyser les motivations, les techniques mises en place et les difficultés rencontrées par les agriculteurs en conversion biologique dans ces filières à l'échelle du département des Hautes-Alpes. A terme, l'objectif est de réaliser des guides destinés aux conseillers de la Chambre d'Agriculture du département pour mieux accompagner cette dynamique de conversions. Ce mémoire synthétise les travaux réalisés durant l'année du stage. Parmi les conclusions, l'étude met en avant une transition vers la bio relativement facile à gérer pour les éleveurs concernés, du fait que leurs exploitations avaient déjà, pour la plupart, adopté une conduite d'élevage peu intensive vis-à-vis de leurs troupeaux et de leurs terres. Si la conversion a donc entraîné peu de modifications concernant les pratiques d'élevage, les personnes interrogées se disent, en revanche, plus attentives, depuis leur passage en bio, à la gestion de leurs terres et à l'impact de leurs pratiques sur la biodiversité.
Des femmes revisitent lagroécologie
Isabelle BARNIER, AuteurDans les Hautes-Alpes, un groupe dune dizaine de paysannes sest créé autour de lagroécologie. Aujourdhui reconnu GIEE ("Favoriser l'agroécologie de montagne" (FAM)), ce réseau promeut le lien social, léconomie circulaire, léchange et la réflexion de groupe. Ces valeurs sont portées et mises en oeuvre aussi bien lors des échanges de travail que par des échanges de matières, qui visent à favoriser lautonomie et à valoriser les productions locales.
Mouche de la carotte : Lhuile essentielle doignon fait de leffet
Frédérique ROSE, AuteurEn bio depuis 2004, dans le Var, Isé Crébely cultive, chaque année, 2 000 à 3 000 m² de carottes. La mouche de la carotte est un des ravageurs qui la préoccupe le plus, car 70 à 80 % des carottes sont touchées si rien nest fait. Habituellement, les producteurs utilisent des filets, mais, selon Isé Crébely, ce nest pas satisfaisant car ils sont souvent difficiles à bien fixer, susent vite et demandent beaucoup de manutention. Afin de trouver une alternative efficace, et inspirés par les Néerlandais, Agribio Var et Agribio 05 testent alors, en 2016 et 2017, lhuile essentielle doignon. Produite aux Pays-Bas, elle fonctionne comme masqueur dodeur et elle est utilisée avec un diffuseur. Les producteurs constatent quavec la diffusion dhuile essentielle doignon, la culture de carottes nest jamais touchée à plus de 10 %. Isé Crébely a, depuis, adopté cette pratique en disposant un diffuseur pour 500 m² de culture.
Rapprocher offre alimentaire locale et restauration scolaire
Agnès CATHALA, AuteurRéGAL (Réseau de Gouvernance Alimentaire Locale) est une démarche qui a pour objectif de mettre en lien loffre alimentaire dun territoire et la demande des restaurants scolaires. Elle est portée par le Département des Alpes de Haute-Provence et par la Région Sud Provence-Alpes-Côte dAzur. Une vingtaine dentreprises (producteurs, transformateurs, abattoirs, etc.), une douzaine de collèges, des lycées et des écoles primaires sont investis dans cette démarche. Cette dernière raisonne en bassins de production et concerne plus précisément le département des Alpes de Haute-Provence et celui des Hautes-Alpes. Quasiment toutes les productions sont présentes sur ce territoire. Le problème majeur réside dans la saisonnalité de certaines productions : la majorité des fruits et légumes est produit en été, durant les vacances scolaires. Ainsi, RéGAL prévoit deux axes de travail : 1 - Mettre en lien et faciliter le rapprochement entre les entreprises qui proposent une offre alimentaire locale et la restauration collective ; 2 Accompagner, former et sensibiliser les chefs de cuisine et les gestionnaires dans le changement de pratiques. Il permet aussi une articulation entre différentes échelles administratives : celle de la Région pour les lycées et celle du Département pour les collèges.
Les solutions fertilisantes dOvinAlp : Les atouts de la biodiversité microbienne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurOvinAlp, entreprise de solutions fertilisantes des Hautes-Alpes, ne sapprovisionne quavec du fumier délevages ovins extensifs Label rouge du bassin de Sisteron. Afin daméliorer la richesse biologique du fumier, le process de compostage est enrichi de pulpes de fruits séchés, raisins et olives, et de déchets de labattoir de Sisteron. La majorité des produits de l'entreprise sont utilisables en bio. Dans le but de caractériser lefficacité de leur solution phare composée du principe actif Ov, lentreprise a fait appel à un chercheur en microbiologie qui détecte la présence de micro-organismes favorables aux cultures. Ov contient plus de 370 espèces de champignons et 230 espèces de bactéries. Pour Eric Giovale, fondateur et dirigeant de OvinAlp, l'intérêt du principe actif Ov est daméliorer, voire de reconstruire, la vie des sols.
Système naisseur-engraisseur en agriculture biologique : Avec vente directe de vaches, boeufs et génisses
Cette fiche présente un cas-type de système naisseur-engraisseur en bovins viande biologiques. Réalisée par léquipe Inosys Rhône-Alpes-PACA des Réseaux délevage, cette 2ème version a été actualisée avec les résultats de 2018. Le système décrit correspond à une exploitation ayant choisi de finir ses animaux et de les commercialiser en filière courte. Elle peut se situer en zone périurbaine, dans la plaine ou le piémont, dans les Hautes-Alpes ou en Rhône-Alpes. Sur les 90 ha de la ferme, 10 ha sont en cultures (méteil et triticale). Le cheptel est de 81 UGB, avec 38 vêlages par an. Les résultats technico-économiques pour 2018 sont présentés, en intégrant la suppression de l'aide au maintien, et le droit au crédit dimpôt. LEBE est estimé à environ 44 000 , soit 31% du produit brut.
Élevage : Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurUn point est réalisé sur les atouts (adaptation aux sols calcaires et superficiels, grande résistance au sec, propriétés antiparasitaires ) et sur les faiblesses du sainfoin (difficulté de séchage pour une récolte en fourrage ou en grain, inadaptation aux sols hydromorphes ). Cette plante rustique a en effet perdu du terrain face à la luzerne, mais elle présente toutefois de nombreux intérêts. Le FiBL a mené un travail sur le sainfoin et de nombreuses informations sont disponibles. Des témoignages dagriculteurs qui le cultivent en pur ou en association illustrent cet article. En cultures pures, Dominique Truc, La Ferme du Forest à Montbrand (05) ; - En cultures associées, Christian Ville, GAEC des Vorsys à St-Martin-de-Clelle (38) et Tao Ferrier, GAEC des Muriers à Belmont-Luthézieu (01). Une expérience d'association sainfoin et cameline testée dans la Drôme est également présentée.
Système naisseur-engraisseur en agriculture biologique : Avec vente directe de vaches, boeufs et génisses
Isabelle GUIGUE, Auteur ; Christophe GILLIER, Auteur ; Sébastien GUION, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Cette fiche présente un cas-type de système naisseur-engraisseur en bovins viande biologiques. Elle a été réalisée par léquipe Inosys Rhône-Alpes-PACA des Réseaux délevage en 2018. Le système décrit correspond à une exploitation ayant choisi de finir ses animaux et de les commercialiser en filière courte. Elle peut se situer en zone périurbaine, dans les zones de plaine ou de piémont, dans les Hautes-Alpes ou en Rhône-Alpes. Sur les 90 ha de la ferme, 10 ha sont en cultures (méteil et triticale). Le cheptel est de 81 UGB, avec 38 vêlages par an. La fiche décrit la conduite du troupeau avec les périodes de vente, le système fourrager et l'alimentation des animaux, l'assolement, les bâtiments et les équipements, ainsi que la commercialisation.
Bovin viande biologique : Synthèse technique, économique et réglementaire
Ce document aborde les aspects réglementaires et techniques de la conduite d'élevage des bovins viande bio : - Les fondements de l'agriculture biologique ; - La production animale : - Les pratiques d'élevage (L'alimentation ; La finition ; Les conditions de logement et d'espace en plein-air ; La santé du troupeau) ; - La gestion des animaux (Identification des animaux ; Achat d'animaux ; Mixité ; Mixité avec des troupeaux non bio : la transhumance ; Le transport et l'abattage ; Les mutilations).
Caprins laitiers biologiques : Synthèse technique, économique et réglementaire
Ce document aborde les aspects réglementaires et techniques de la conduite d'élevage des caprins laitiers bio : Les fondements de l'agriculture biologique ; La production animale : - Les pratiques d'élevage (L'alimentation ; Les conditions de logement et d'espace en plein-air ; La santé du troupeau ; La reproduction) ; - La gestion des animaux (Identification des animaux ; Achat d'animaux ; Mixité ; Mixité avec des troupeaux non bio : la montée en alpages ; Le transport et l'abattage ; Les mutilations).
Hautes-Alpes : Soutenir et appuyer des dynamiques locales d'agroécologie paysanne
Julien KAQUET, Auteur ; Véronique DUBOURG, Auteur ; Vanessa PICARD, Auteur ; ET AL., AuteurDans les Hautes-Alpes, des paysans, un ethnopastoraliste et une chercheuse en écologie politique ont mis en place un projet de relocalisation de lagriculture dans un projet agroécologique. En effet, ce département connaît une forte diversité de production, avec une bonne capacité dadaptation aux aléas et semble être en mesure de nourrir la population locale. Cependant, les politiques du département sont souvent plus tournées vers les filières longues en lait et pomme. Ce projet de relocalisation a obtenu un financement pour 3 années de travail, de 2015 à 2017. Les démarches et étapes de mise en place du projet, ainsi que les premières actions sont présentées : production de semences de ferme, création dun groupe déchanges de 15 paysannes, réouverture et reprise de deux abattoirs de proximité...
Optimiser en élevage caprin : "Priorités à la croissance et au pâturage" ; Des chèvres en plaine ou en montagne : S'adapter pour être cohérent
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe parasitisme est une question clé en production caprine, en particulier dans les systèmes utilisant du pâturage. Cependant, une bonne maîtrise de la croissance et du poids des animaux est aussi un facteur de succès. Ces divers points sont abordés à travers deux articles. Le premier présente des repères, de la naissance au pâturage, issus dune interview dYves Lefrileux, de lInstitut de lÉlevage et responsable des expérimentations à la ferme caprine Le Pradel (Ardèche). Par exemple, il est important que les futures primipares aient un poids de 35 kg à la saillie. Pour atteindre cet objectif, il faut particulièrement suivre la croissance (avec notamment des pesées régulières) afin didentifier très tôt tous les problèmes, la chèvre ayant peu de capacité de croissance compensatrice. Le poids à la naissance est aussi essentiel et, de fait, il faut veiller à donner une ration riche en protéines aux femelles gestantes. Par ailleurs, il est essentiel de faire pâturer les chevrettes sur des parcelles saines toute la saison, séparées des chèvres. Le pâturage mis en place au Pradel est basé sur des blocs fourragers, ensemble de parcelles exploitées pendant 60 à 70 jours qui sont suivis dune rupture de plusieurs semaines, plus ou moins longue selon la saison, ce qui permet de réduire fortement la présence des larves infectantes qui peuvent survivre plusieurs mois. Le second article présente les cas de deux élevages caprins biologiques avec pâturage, lun en plaine (Vendée) et lautre en montagne (Hautes-Alpes). Dans ces deux élevages, les pratiques ont été réfléchies (et évoluent encore) pour renforcer la cohérence du système, selon leurs contraintes propres, avec, dans chaque cas, une vigilance au niveau pâturage et gestion du parasitisme.
Poules pondeuses biologiques : Synthèse technique, économique et réglementaire
Ce document aborde les aspects réglementaires et techniques de la conduite d'élevage des poules pondeuses bio : - Les fondements de l'agriculture biologique ; - La production animale : - Les pratiques d'élevage (L'alimentation ; Les conditions de logement et d'espace en plein-air ; La santé du troupeau) ; - La gestion des animaux (Achat d'animaux ; Mixité ; Les mutilations) ; - Le marquage des ufs et la vente.
La culture du génépi
Éric FRANÇOIS, AuteurLe génépi est une armoise naine qui pousse dans les Alpes et dans les Pyrénées, à très haute altitude. L'espèce Atemisia umbelliformis est cultivée pour être ensuite transformée en liqueur. En France, la production est estimée à moins de 400 kg/an pour une dizaine de producteurs. Philippe Allec, technicien de la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes, a lancé un projet d'Indication Géographique (IG) "Génépi des Alpes" du côté français. 5 liquoristes français ont d'ores et déjà entamé des démarches pour être certifiés.
Dossier : Région Hautes-Alpes / Isère
Marie COUVAL, Auteur ; Nicolas GHIOTTO, Auteur ; Marie MALLET, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la collecte laitière sur la région Hautes-Alpes / Isère, territoire de montagne, dans lequel BIOLAIT collecte le lait bio depuis le début de l'année 2016. Les nombreux entretiens qui émaillent ce dossier témoignent d'une grande diversité de situations, mais d'une même volonté pour peser sur un développement agricole protecteur de l'environnement et plus juste socialement. Au sommaire : - Introduction : Un travail collectif pour aboutir à la mise en place d'une collecte ; - 2 régions, 2 départements, une problématique de territoire équivalente ; - Mutualisé 14 ans, et enfin revoir le camion de BIOLAIT (GAEC des Vorsys (38)) ; - Témoignage de Christian Ville, sur l'histoire avec BIOLAIT ; - BIOLAIT, le retour... (GAEC Ferme de la Jarjatte (26)); - La bio, la montagne : système évident, mais sans valorisation avant BIOLAIT (GAEC des Counières (05)) ; - Une nouvelle dynamique sur les Hautes-Alpes avec l'arrivée de BIOLAIT (GAEC Ferme des Baumugnes (05)) ; - Après 40 ans, la valorisation du lait en AB redonne de la pérennité à notre ferme (Marie-Do et Michel Ollivier) ; - De nouveau, je vais pouvoir livrer mon lait en AB (Jean-Noël Mathieu (05)) ; - Une collecte de lait bio dans le Trièves : nous l'espérions (EARL Les Bayles (38)) ; - Une collecte bio permet d'assurer la continuité du GAEC (GAEC La Grange de Morge (38)) ; - La mise en place de la collecte facilite vraiment mon installation (GAEC Ferme de la Tuilière (05)) ; - GAEC Ferme de la Tuilière, entre Provence et Dauphiné.
Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
Dossier : L'élevage paysan, c'est la vie !
CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; Annie SIC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questions sociétales liées au bien-être animal, aux dérives de l'élevage industriel et aux technologies de création de "viande" in vitro, ce dossier, à travers de nombreux témoignages, vise à défendre l'élevage paysan, à taille humaine. Ce dernier est porteur d'emplois, de solutions contre la déprise rurale, pour la conservation de la biodiversité, agricole ou non, ou encore de réponses face au changement climatique. L'élevage paysan a pour fondement le bien-être, de l'animal et de l'éleveur, en intégrant notamment la question de sa juste rémunération. Ce dossier revendique « un regard juste » sur la production de viande, non limité à un arbitrage entre abolition et fermes-usines, redonnant sa place à l'élevage paysan, à ce jour le plus important en France.
Élevage ovin viande : Plus d'autonomie pour optimiser
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes conversions en ovins viande augmentent : plus 14 % au niveau national entre 2013 et 2014. Pour un résultat économique viable, l'éleveur bio doit être vigilant sur certains points majeurs : l'optimisation du coût alimentaire, la gestion du parasitisme ou encore la reproduction (avec désaisonnement ou non, selon notamment sa stratégie de commercialisation). Ce dossier, qui regroupe les interviews d'un ingénieur de l'INRA et d'un vétérinaire, ainsi que deux témoignages d'éleveurs, donne des repères clés sur ces éléments. Par exemple, il est important d'optimiser le niveau de concentrés consommés par couple mère/agneau. S'il est inférieur au niveau de productivité numérique (ex : pour une productivité de 110 agneaux produits pour 100 mères, l'idéal est de consommer moins de 110 kg par couple mère/agneau), cela contribue à dégager de meilleures marges. Ainsi, en AB, la solution n'est pas la recherche d'un haut niveau de productivité numérique, mais d'avoir un système économe (par exemple avec un agnelage par brebis et par an). La gestion de la ressource fourragère est aussi déterminante, aussi bien pour des questions de parasitisme (ex : éviter le surpâturage, 80 % de la population parasitaire se trouvant dans les 5 premiers cm d'herbe) que d'autonomie alimentaire. Valoriser au mieux les ressources fourragères est essentiel pour limiter la consommation de concentrés. Cela est rendu possible par des mises à l'herbe réfléchies pour profiter des pics de pousse, l'usage de prairies avec légumineuses ou encore la récolte de foins de qualité.
Petit manuel du berger d'alpage
Ce petit manuel est destiné à faciliter la préparation et le bon déroulement de l'estive. Conçu et rédigé avec l'aide de plusieurs berger-e-s, il s'adresse en premier lieu aux berger-e-s, mais également aux visiteurs de l'alpage, curieux d'en savoir davantage... Objectif : préserver et conforter le plaisir, voire la passion, qu'on éprouve à garder un troupeau en estive. Car le plaisir de passer une saison près des cimes auprès des brebis est une des principales motivations des berger-e-s d'alpage. Plaisir, passion, certes, mais sans perdre de vue que "faire le berger" implique un mélange de prudence, d'humilité, de respect de soi et des autres, d'amour, de soins et de respect des animaux que l'on vous confie, de savoirs et de savoir-faire divers, de techniques et de valeurs, révélés au fil des pages... et des jours. Car il est vrai qu'à tout âge le berger a toujours à apprendre de la montagne, du troupeau et de son métier.
Une vallée bio tournée vers l'élevage
Pierre-Louis BERGER, AuteurParti d'une volonté de mieux valoriser les produits de l'agriculture biologique et de favoriser un développement centré sur le territoire, de la production à l'organisation de la filière, le projet de vallée bio dans le nord des Hautes-Alpes a, petit à petit, pris forme. En 2013, un travail de recensement des exploitations a permis d'identifier les acteurs locaux motivés pour le projet, de l'amont à l'aval de la filière, et un comité de pilotage a été mis en place pour accompagner les éleveurs volontaires à la conversion biologique. Une dynamique s'est enclenchée. Parmi les personnages moteurs du projet, deux éleveurs particulièrement impliqués et passionnés : Pierre Bellot, éleveur bio ovin allaitant à Barratier (05) et en charge de la bio à la Chambre d'agriculture, et Marc Viossat, éleveur bio ovin laitier à Embrun (05) et conseiller départemental. Tous les deux font partie du noyau dur qui défend la création d'une vallée bio dans les Hautes-Alpes. Un grand nombre de partenaires doivent maintenant travailler ensemble et se fédérer autour de la bio. L'initiative bénéficie, sur trois ans, d'un financement CASDAR et le ministère de l'Agriculture souhaite la mise en place d'un GIEE.
Adaptation de l'agriculture aux changements climatiques : Recueil d'expériences territoriales
Le RAC-F (Réseau Action Climat France) publie cette étude, à destination des acteurs des territoires, sur les stratégies d'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques. Elle fait suite à une première étude intitulée "Atténuer les émissions de GES du secteur agricole en France - Recueil d'expériences territoriales". Dans une première partie, sont détaillés les effets attendus des changements climatiques, l'état de la science sur le sujet, et les outils institutionnels déjà existants, les stratégies d'adaptation identifiées et les rôles possibles des territoires. Dans une deuxième partie, sont décrites 5 expériences territoriales ayant mis en place des actions concrètes : la communauté de communes Le Grésivaudan, le parc national des Ecrins, la Chambre d'agriculture de la Creuse, le Conseil général du Lot-et-Garonne et le territoire de la Mayenne (CIVAM AD 53 et Chambre d'agriculture).
Figuiers : Coûts de plantation en Agriculture Biologique - Pommier ; Poirier : Coûts de production en Agriculture Biologique
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, 3 fiches (références régionales) consacrées aux coûts de plantation en figuier, et aux coûts de production en pommier, poirier en agriculture biologique.
Informations économiques : Les PPAM Bio en Région PACA
Claire RUBAT DU MERAC, AuteurEn France, les trois principales régions qui cultivent, en bio, des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) sont Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon. La région PACA détient, à elle seule, 40% des surfaces françaises pour la production de PPAM bio. Un premier graphique montre l'évolution régionale des surfaces totales PPAM (bio et conversion). Pour la première fois, en 2013, les surfaces enregistrent, en région PACA, un recul de près de 3% par rapport à 2012. Il faut cependant relativiser cette baisse, qui concerne uniquement le département des Alpes de Haute-Provence et porte sur des surfaces en conversion. Le graphique 2 présente les surfaces de PPAM (bio et en conversion), en 2012 et 2013, dans les 6 départements, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse. Dans un troisième graphique, les différentes variétés de PPAM cultivées en PACA, en bio et en conversion, sont présentées. La production est massivement orientée vers la mono-culture de plantes à parfum, avec la lavande, le lavandin et la sauge sclarée qui représentent, à elles seules, 88% de la surface régionale. Une analyse prospective présente les forces et faiblesses, les opportunités/enjeux, ainsi que les menaces, qui caractérisent la filière PPAM bio régionale.
Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références". Ce suivi dans des exploitations laitières bio, débuté en 2011, est mené par les Chambres d'agriculture départementales et les Contrôles laitiers de Rhône-Alpes, la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes et l'Institut de l'Élevage, avec le soutien du PEP (Pôle d'expérimentation et de progrès) bovin lait. Cette fiche présente les résultats technico-économiques de la 1ère année du suivi (caractéristiques, systèmes fourragers, production laitière) avec une comparaison des bio de plus de 5 ans et des bio récents et en conversion.
Rencontre maraîchère dans les Hautes-Alpes
Antoine DODRIMONT, AuteurAntoine Dodrimont, président de la Société Anthroposophique en France et profane passionné de biodynamie, conte le parcours de Thérèse et Daniel Mevel dont le maraîchage est situé dans les Hautes-Alpes, à Baratier, à proximité d'Embrun. Le site comprend actuellement 5 ha en location et 1 ha en propriété. La rotation des cultures comprend une luzerne (3 ans), un blé (1 an) et des légumes (2 à 3 ans). Chaque année, 1 ha est consacré à la production de 36 variétés de légumes destinés à répondre aux besoins des adhérents d'une Amap. Dès leur installation en 1985, Thérèse et Daniel Mevel ont pratiqué l'agriculture biologique et bio-dynamique. En 1990, ils ont créé une Entreprise Agricole à Responsabilité Limitée, l'Earl Bio Jardin. L'article décrit brièvement les composts, le rôle des préparations bio-dynamiques (qui vitalisent le compost), le sol et les cultures présentes sur le domaine (cultures de plein champ et sous serres), l'arrosage, le moyen de lutte contre les limaces, les haies composites, l'évolution des salades... L'article revient, par ailleurs, sur le mode d'écoulement de la production maraîchère, au marché d'Embrun tout d'abord, puis avec la création de l'Amap Durance-Ecrins en 2005 (aujourd'hui, 80 paniers sont distribués chaque semaine).