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HAUTES ALPES |
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La culture du génépi
Éric FRANÇOIS, AuteurLe génépi est une armoise naine qui pousse dans les Alpes et dans les Pyrénées, à très haute altitude. L'espèce Atemisia umbelliformis est cultivée pour être ensuite transformée en liqueur. En France, la production est estimée à moins de 400 kg/an pour une dizaine de producteurs. Philippe Allec, technicien de la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes, a lancé un projet d'Indication Géographique (IG) "Génépi des Alpes" du côté français. 5 liquoristes français ont d'ores et déjà entamé des démarches pour être certifiés.
Dossier : Région Hautes-Alpes / Isère
Marie COUVAL, Auteur ; Nicolas GHIOTTO, Auteur ; Marie MALLET, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la collecte laitière sur la région Hautes-Alpes / Isère, territoire de montagne, dans lequel BIOLAIT collecte le lait bio depuis le début de l'année 2016. Les nombreux entretiens qui émaillent ce dossier témoignent d'une grande diversité de situations, mais d'une même volonté pour peser sur un développement agricole protecteur de l'environnement et plus juste socialement. Au sommaire : - Introduction : Un travail collectif pour aboutir à la mise en place d'une collecte ; - 2 régions, 2 départements, une problématique de territoire équivalente ; - Mutualisé 14 ans, et enfin revoir le camion de BIOLAIT (GAEC des Vorsys (38)) ; - Témoignage de Christian Ville, sur l'histoire avec BIOLAIT ; - BIOLAIT, le retour... (GAEC Ferme de la Jarjatte (26)); - La bio, la montagne : système évident, mais sans valorisation avant BIOLAIT (GAEC des Counières (05)) ; - Une nouvelle dynamique sur les Hautes-Alpes avec l'arrivée de BIOLAIT (GAEC Ferme des Baumugnes (05)) ; - Après 40 ans, la valorisation du lait en AB redonne de la pérennité à notre ferme (Marie-Do et Michel Ollivier) ; - De nouveau, je vais pouvoir livrer mon lait en AB (Jean-Noël Mathieu (05)) ; - Une collecte de lait bio dans le Trièves : nous l'espérions (EARL Les Bayles (38)) ; - Une collecte bio permet d'assurer la continuité du GAEC (GAEC La Grange de Morge (38)) ; - La mise en place de la collecte facilite vraiment mon installation (GAEC Ferme de la Tuilière (05)) ; - GAEC Ferme de la Tuilière, entre Provence et Dauphiné.
Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
Dossier : L'élevage paysan, c'est la vie !
CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; Annie SIC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questions sociétales liées au bien-être animal, aux dérives de l'élevage industriel et aux technologies de création de "viande" in vitro, ce dossier, à travers de nombreux témoignages, vise à défendre l'élevage paysan, à taille humaine. Ce dernier est porteur d'emplois, de solutions contre la déprise rurale, pour la conservation de la biodiversité, agricole ou non, ou encore de réponses face au changement climatique. L'élevage paysan a pour fondement le bien-être, de l'animal et de l'éleveur, en intégrant notamment la question de sa juste rémunération. Ce dossier revendique « un regard juste » sur la production de viande, non limité à un arbitrage entre abolition et fermes-usines, redonnant sa place à l'élevage paysan, à ce jour le plus important en France.
Élevage ovin viande : Plus d'autonomie pour optimiser
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes conversions en ovins viande augmentent : plus 14 % au niveau national entre 2013 et 2014. Pour un résultat économique viable, l'éleveur bio doit être vigilant sur certains points majeurs : l'optimisation du coût alimentaire, la gestion du parasitisme ou encore la reproduction (avec désaisonnement ou non, selon notamment sa stratégie de commercialisation). Ce dossier, qui regroupe les interviews d'un ingénieur de l'INRA et d'un vétérinaire, ainsi que deux témoignages d'éleveurs, donne des repères clés sur ces éléments. Par exemple, il est important d'optimiser le niveau de concentrés consommés par couple mère/agneau. S'il est inférieur au niveau de productivité numérique (ex : pour une productivité de 110 agneaux produits pour 100 mères, l'idéal est de consommer moins de 110 kg par couple mère/agneau), cela contribue à dégager de meilleures marges. Ainsi, en AB, la solution n'est pas la recherche d'un haut niveau de productivité numérique, mais d'avoir un système économe (par exemple avec un agnelage par brebis et par an). La gestion de la ressource fourragère est aussi déterminante, aussi bien pour des questions de parasitisme (ex : éviter le surpâturage, 80 % de la population parasitaire se trouvant dans les 5 premiers cm d'herbe) que d'autonomie alimentaire. Valoriser au mieux les ressources fourragères est essentiel pour limiter la consommation de concentrés. Cela est rendu possible par des mises à l'herbe réfléchies pour profiter des pics de pousse, l'usage de prairies avec légumineuses ou encore la récolte de foins de qualité.
Petit manuel du berger d'alpage
Ce petit manuel est destiné à faciliter la préparation et le bon déroulement de l'estive. Conçu et rédigé avec l'aide de plusieurs berger-e-s, il s'adresse en premier lieu aux berger-e-s, mais également aux visiteurs de l'alpage, curieux d'en savoir davantage... Objectif : préserver et conforter le plaisir, voire la passion, qu'on éprouve à garder un troupeau en estive. Car le plaisir de passer une saison près des cimes auprès des brebis est une des principales motivations des berger-e-s d'alpage. Plaisir, passion, certes, mais sans perdre de vue que "faire le berger" implique un mélange de prudence, d'humilité, de respect de soi et des autres, d'amour, de soins et de respect des animaux que l'on vous confie, de savoirs et de savoir-faire divers, de techniques et de valeurs, révélés au fil des pages... et des jours. Car il est vrai qu'à tout âge le berger a toujours à apprendre de la montagne, du troupeau et de son métier.
Une vallée bio tournée vers l'élevage
Pierre-Louis BERGER, AuteurParti d'une volonté de mieux valoriser les produits de l'agriculture biologique et de favoriser un développement centré sur le territoire, de la production à l'organisation de la filière, le projet de vallée bio dans le nord des Hautes-Alpes a, petit à petit, pris forme. En 2013, un travail de recensement des exploitations a permis d'identifier les acteurs locaux motivés pour le projet, de l'amont à l'aval de la filière, et un comité de pilotage a été mis en place pour accompagner les éleveurs volontaires à la conversion biologique. Une dynamique s'est enclenchée. Parmi les personnages moteurs du projet, deux éleveurs particulièrement impliqués et passionnés : Pierre Bellot, éleveur bio ovin allaitant à Barratier (05) et en charge de la bio à la Chambre d'agriculture, et Marc Viossat, éleveur bio ovin laitier à Embrun (05) et conseiller départemental. Tous les deux font partie du noyau dur qui défend la création d'une vallée bio dans les Hautes-Alpes. Un grand nombre de partenaires doivent maintenant travailler ensemble et se fédérer autour de la bio. L'initiative bénéficie, sur trois ans, d'un financement CASDAR et le ministère de l'Agriculture souhaite la mise en place d'un GIEE.
Adaptation de l'agriculture aux changements climatiques : Recueil d'expériences territoriales
Le RAC-F (Réseau Action Climat France) publie cette étude, à destination des acteurs des territoires, sur les stratégies d'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques. Elle fait suite à une première étude intitulée "Atténuer les émissions de GES du secteur agricole en France - Recueil d'expériences territoriales". Dans une première partie, sont détaillés les effets attendus des changements climatiques, l'état de la science sur le sujet, et les outils institutionnels déjà existants, les stratégies d'adaptation identifiées et les rôles possibles des territoires. Dans une deuxième partie, sont décrites 5 expériences territoriales ayant mis en place des actions concrètes : la communauté de communes Le Grésivaudan, le parc national des Ecrins, la Chambre d'agriculture de la Creuse, le Conseil général du Lot-et-Garonne et le territoire de la Mayenne (CIVAM AD 53 et Chambre d'agriculture).
Figuiers : Coûts de plantation en Agriculture Biologique - Pommier ; Poirier : Coûts de production en Agriculture Biologique
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, 3 fiches (références régionales) consacrées aux coûts de plantation en figuier, et aux coûts de production en pommier, poirier en agriculture biologique.
Informations économiques : Les PPAM Bio en Région PACA
Claire RUBAT DU MERAC, AuteurEn France, les trois principales régions qui cultivent, en bio, des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) sont Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon. La région PACA détient, à elle seule, 40% des surfaces françaises pour la production de PPAM bio. Un premier graphique montre l'évolution régionale des surfaces totales PPAM (bio et conversion). Pour la première fois, en 2013, les surfaces enregistrent, en région PACA, un recul de près de 3% par rapport à 2012. Il faut cependant relativiser cette baisse, qui concerne uniquement le département des Alpes de Haute-Provence et porte sur des surfaces en conversion. Le graphique 2 présente les surfaces de PPAM (bio et en conversion), en 2012 et 2013, dans les 6 départements, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse. Dans un troisième graphique, les différentes variétés de PPAM cultivées en PACA, en bio et en conversion, sont présentées. La production est massivement orientée vers la mono-culture de plantes à parfum, avec la lavande, le lavandin et la sauge sclarée qui représentent, à elles seules, 88% de la surface régionale. Une analyse prospective présente les forces et faiblesses, les opportunités/enjeux, ainsi que les menaces, qui caractérisent la filière PPAM bio régionale.
Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références". Ce suivi dans des exploitations laitières bio, débuté en 2011, est mené par les Chambres d'agriculture départementales et les Contrôles laitiers de Rhône-Alpes, la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes et l'Institut de l'Élevage, avec le soutien du PEP (Pôle d'expérimentation et de progrès) bovin lait. Cette fiche présente les résultats technico-économiques de la 1ère année du suivi (caractéristiques, systèmes fourragers, production laitière) avec une comparaison des bio de plus de 5 ans et des bio récents et en conversion.
Rencontre maraîchère dans les Hautes-Alpes
Antoine DODRIMONT, AuteurAntoine Dodrimont, président de la Société Anthroposophique en France et profane passionné de biodynamie, conte le parcours de Thérèse et Daniel Mevel dont le maraîchage est situé dans les Hautes-Alpes, à Baratier, à proximité d'Embrun. Le site comprend actuellement 5 ha en location et 1 ha en propriété. La rotation des cultures comprend une luzerne (3 ans), un blé (1 an) et des légumes (2 à 3 ans). Chaque année, 1 ha est consacré à la production de 36 variétés de légumes destinés à répondre aux besoins des adhérents d'une Amap. Dès leur installation en 1985, Thérèse et Daniel Mevel ont pratiqué l'agriculture biologique et bio-dynamique. En 1990, ils ont créé une Entreprise Agricole à Responsabilité Limitée, l'Earl Bio Jardin. L'article décrit brièvement les composts, le rôle des préparations bio-dynamiques (qui vitalisent le compost), le sol et les cultures présentes sur le domaine (cultures de plein champ et sous serres), l'arrosage, le moyen de lutte contre les limaces, les haies composites, l'évolution des salades... L'article revient, par ailleurs, sur le mode d'écoulement de la production maraîchère, au marché d'Embrun tout d'abord, puis avec la création de l'Amap Durance-Ecrins en 2005 (aujourd'hui, 80 paniers sont distribués chaque semaine).
Les actualités de la filière PPAM bio : La filière bio se développe. Voici les initiatives mises en place dans différentes régions
HERBA BIO, AuteurDans le département des Hautes-Alpes, département de montagne, les producteurs s'organisent, avec l'appui de la Chambre d'agriculture, pour relancer localement une production de PPAM en mettant en avant les atouts de leur territoire : Création d'une association de producteurs de plantes rares alpines ; Projet de conversion de la distillerie de Rosans. Dans la région de Grasse, pour relancer une production locale, des producteurs ont initié notamment un partenariat avec des parfumeurs pour valoriser les plantes aromatiques et médicinales sur ce territoire... En Charente-Maritime, après deux années de réflexion, 6 producteurs, accompagnés par le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) du département, se sont fédérés au sein d'un groupement d'intérêt économique, le GIE Biolo PAM 17 (mis en place en mai 2010). Son objectif est la collecte, la transformation et la commercialisation de plantes aromatiques... En Languedoc-Roussillon, la filière "Plantes Aromatiques et Médicinales bio" est en développement avec, pour moteur, les besoins des entreprises et groupements de producteurs locaux : Arcadie, les Laboratoires Gravier et la SICA Biotopes dans le Gard, et Golgemma dans l'Aude. Le CIVAM Bio du Gard est chargé de la coordination régionale du développement de la filière. L'avancement des projets par département est détaillé : Hérault, Gard, Aude.
Le Gabion, une aire de formation
Sylvain MORETEAU, AuteurLe Gabion, installé à Embrun (05), est un acteur pionnier du paysage écoconstructif français. L'association propose, depuis plus de 15 ans, diverses formations sur la restauration du patrimoine et la construction écologique. Avec la volonté affichée de redonner aux métiers du Bâtiment leurs lettres de noblesse. Présentation des activités de l'association (chantier d'insertion, développement de formations sur la restauration du patrimoine et l'écoconstruction, lancement d'un programme de recherche sur les murs en paille avec le concours de l'Ecole nationale des ponts et chaussées...).
Jardins de Cocagne : Comme une plante qui perce le bitume
Jean-Guy HENCKEL, Auteur ; Stéphanie ROBERT, Auteur ; Pierre ACCARDJean-Guy Henckel, qui a fondé le premier Jardin de Cocagne en 1991, évoque les mutations du monde depuis la fin des "30 glorieuses" et l'intérêt, dans ce contexte, d'initiatives solidaires évolutives, et innovantes au rang desquelles peuvent être rangés les Jardins de Cocagne. Aux Jardins de Cocagne de Couzeix dans le Limousin et de Laragne-Monteglin dans les Hautes-Alpes, on ne cultive pas seulement la solidarité et des légumes biologiques, on élève aussi, selon les principes de l'agriculture biologique, des poules pondeuses. Les adhérents peuvent, s'ils le souhaitent, avoir des oeufs dans leur panier. Cette activité suppose une bonne organisation de travail et des compétences techniques pour lesquelles un salarié est employé dans chacun des Jardins de Cocagne. L'année 2007 a donné jour à deux concepts innovants : des Jardins Fleurs de Cocagne. Ces jardins sont situés à Avignon (Vaucluse) et à Saint-Pierre de Boeuf (Loire). Des fleurs rustiques et champêtres y sont cultivées en agriculture biologique, ce qui n'existe pas, ou très peu, en France. Une présentation est faite du Jardin Mosaïque (porté par l'association Terre Ferme), installé au pied du Mont Pilat, entre Lyon et Saint-Etienne. Jacques Girerd, qui en est le directeur, souligne les vertus de la terre et du bio sur le plan social et humain. Au coeur du Pays Bigouden, à Loctudy (Finistère), est créée l'association Le Panier de la mer. C'est un atelier de transformation du poisson invendu à la criée et destiné à l'aide alimentaire. En 2001, l'activité est élargie à la production maraîchère bio. En 2007, la directrice, Hélène Rochet, a conduit la structure vers le réseau Cocagne.