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Un agriculteur, des co-agriculteurs
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurLa micro-ferme de Bras Hill, en maraîchage, est située à Bras, dans le Var (83). Elle est gérée par Patrice Gaydou, qui est soutenu par une communauté de 16 familles, dans une démarche allant au-delà de l'AMAP et fonctionnant selon un modèle inspiré de la charte sociale de Steiner. Les 3 000 m² de restanques (terrasses) sont divisés en une quarantaine de jardins de 60 m², plantés d'arbres fruitiers et conduits en maraîchage bio intensif. 2 000 m² de terres alluvionnaires complètent la surface. En échange d'un soutien financier au projet, les membres de Bras Hill reçoivent, chaque semaine et pendant les neuf mois de distribution, un panier de légumes et de fruits bio. Une structure légère a été mise en place sur le site pour accueillir des activités sociales, culturelles, artistiques, des formations et des chantiers collectifs menés par et pour les 16 familles de la communauté. Certifié bio depuis 3 ans, Patrice Gaydou envisage la certification biodynamique pour l'exploitation et l'accueil d'animaux sur le lieu.
Dossier : La ruée vers l'or bleu
Dominique DIOGON, Auteur ; Anne BOURGES, Auteur ; Thierry SENZIER, Auteur ; ET AL., AuteurÀ travers ce dossier, les auteurs abordent l'épineuse question de l'eau, ressource indispensable mais qui se raréfie. Leurs enquêtes les ont conduits dans plusieurs départements de France, mais aussi à l'étranger. Dans le Var, département qui a connu une forte augmentation de sa population ces dernières années, la Communauté de communes du Pays de Fayence a décidé de geler la délivrance de permis de construire sur son territoire pour quatre années. L'objectif est de limiter l'explosion des besoins dans un contexte de sécheresses fortes et récurrentes. En Auvergne, les projets de bassines ou de réserves se multiplient, créant des tensions, notamment entre les agriculteurs à l'origine de ces projets, qui expriment un réel besoin professionnel, et les autres usagers, des associations dénonçant une "aberration écologique". Deux de ces projets de bassines sont particulièrement conséquents, de respectivement 15 et 18 hectares. Aux alentours d'Ambert, dans le Puy-de-Dôme, ce sont les entreprises et les mairies qui s'adaptent à des situations de sécheresse inédites, avec des mesures de limitation des usages mises en uvre dès le mois de mars en 2023. Globalement, partout dans le monde, ce sont nos habitudes de consommation qui vont devoir évoluer, l'économie étant la première des solutions. À celle-ci, s'en ajoutent d'autres : réduire les fuites sur les réseaux d'eau potable, dessaler l'eau de mer, mieux valoriser les eaux usées... À l'échelle mondiale, le problème de l'eau pourrait être, et est déjà par endroits, à l'origine de conflits armés, en particulier le long d'une diagonale de la soif, du Maroc au Nord de la Chine, en passant par la Crimée.
L'agriculture biologique s'engage pour le climat : Tour de France des pratiques innovantes pour l'adaptation des paysan·nes bio : Tome 3
Christophe COTTEREAU, Auteur ; Sylvie CORPART, Auteur ; Johanna MANTEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Après deux recueils de témoignages d'agriculteurs et d'agricultrices biologiques orientés vers l'atténuation du changement climatique, la FNAB met à l'honneur, dans cette troisième édition, des hommes et des femmes qui s'adaptent aux conséquences du changement climatique. Ce recueil, réalisé dans le cadre du projet FNAB Climat&Eau, avec le soutien financier du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, vise à fournir, aux agriculteurs bio, les clés pour adapter leur système au changement climatique. 10 pratiques pour s'adapter au climat sont présentées, à travers 10 témoignages d'hommes et de femmes installés en AB : les agriculteurs trouveront, pour chacune d'elles, des éléments cartographiques et climatique, des chiffres-clés, des explications précises du système et de la pratique évoquée, des jauges pour évaluer l'autonomie et la vulnérabilité, des éléments d'évaluation de chaque pratique. Les témoignages concernent des élevages (ovins, bovins, polyculture-élevage...), de la viticulture, d'autres productions végétales (céréales, maraîchage...).
Déléguer la pose du Fortisève pour lutter contre l'esca
Xavier DELBECQUE, AuteurFortisève est un produit de lutte contre l'esca, utilisable en préventif sur des ceps identifiés comme malades les campagnes précédentes ou en curatif, et autorisé en agriculture biologique. Le produit étant contenu dans une poche et fonctionnant à la manière d'une perfusion, la mise en uvre de ce traitement peut être fastidieuse pour les vignerons. Aussi, des entreprises de travaux viticoles, à l'image de Vignes du Sud qui est intervenue sur le domaine Terres Destel dans le Var en 2022, proposent de s'en charger.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Le premier dentre eux, le domaine Carpe Diem, dans le Var, est géré par Albéric et Marie-Caroline Philipon. Ces derniers ont entamé une reconversion professionnelle en 2013 et ont repris le domaine à ce moment-là. Curieux et audacieux, ces vignerons privilégient le local et expérimentent pour avoir un vignoble plus éco-logique. Ils ont notamment acheté une éolienne aérogénératrice pour lutter contre le gel et produire de lélectricité. Ils débutent également en biodynamie (ils ont été certifiés bio en 2016 et Demeter en 2021) et innovent au chai, en récoltant du raisin en surmaturité depuis 2020 afin de concocter un vin rouge pour les desserts. Adrien Berlioz est, quant à lui, localisé en Savoie. Ses vignes ont été implantées de façon à faciliter le travail du sol dans les dévers. Son vignoble est converti en bio depuis 2012 et est certifié Demeter depuis 2019. Ce vigneron allie différentes techniques pour prendre soin de ses sols et de ses vignes plantées dans un terrain accidenté : désherbage en parie avec un cheval, traitement avec un drône... Au chai, il vinifie 17 cuvées parcellaires. Il laisse le vin se faire le plus naturellement possible, sans intervention.
Pistache et grenade : Des filières émergentes en Provence
Agnès CATHALA, AuteurEn Provence, plusieurs démarches à l'initiative d'agriculteurs visent à développer de nouvelles filières dans l'objectif de diversifier les productions tout en s'adaptant au changement climatique. C'est notamment le cas de la pistache, dont les dernières traces de production en France datent de la fin du XIXème siècle. C'est en 2016 qu'ont émergé les premiers échanges sur la culture du pistachier entre trois agriculteurs et un chef d'entreprise confiseur. Quelques années après, ont été fondés l'association "Pistache en Provence", le syndicat France Pistache, un GIEE "Diversifier les exploitations provençales avec la culture de la pistache" qui réunit sept agriculteurs, et plusieurs projets ont été mis en place. Fin 2022, 200 hectares avaient été plantés. Une autre culture émergente d'intérêt est celle de la grenade, sur laquelle travaillent deux GIEE qui concernent, respectivement, 13 agriculteurs dans le Var (GIEE porté par l'association "Grenade Sud France") et 14 agriculteurs (accompagnés par Bio de Provence) dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Ce second groupe cultive, au total, 40 hectares en agriculture biologique. Outre les défis techniques à relever, ces groupes travaillent activement sur les filières qui seront en capacité de valoriser ces nouvelles productions.
Pourquoi le jardin solidaire d'Hyères a choisi la mention Nature et Progrès
Dominique VIAU, AuteurEn 2008, dans le Var, le Jardin solidaire d'Hyères (JSH) a vu le jour tout près de la ville, sur un hectare et demi, en zone inondable. Mis à disposition gracieusement par la propriétaire, ce tier-lieu est occupé par de nombreuses associations, pour des activités agricoles (espace test pour la production et la vente de produits biologiques), mais aussi pour des activités culturelles et d'éducation populaire (formation, accompagnement technique, accueil de stagiaires et de Wwoofers), et pour de l'animation. Le Jardin, cultivé en biodynamie, a choisi la mention Nature & Progrès, pas seulement pour les aspects agricoles, mais aussi, notamment, pour son fonctionnement participatif.
Un pressoir mobile pour valoriser des variétés fruitières anciennes
Léo RAYMOND, Auteur ; Marc DHENIN, Auteur ; Davide FABBRI, AuteurÀ l'initiative de Davide Fabbri, co-président de l'association des agriculteurs du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur, une démarche collective de recherche de variétés anciennes d'arbres fruitiers, visant à leur conservation et à leur valorisation, a vu le jour dans deux vallées des Parcs naturels régionaux des Préalpes d'Azur et du Verdon. Si l'objectif initial était de mettre à disposition des habitants un pressoir mobile pour leur permettre de valoriser les fruits des nombreux vergers familiaux et/ou abandonnés de la région, l'intérêt de travailler aussi sur la préservation des variétés anciennes, ainsi retrouvées sur le territoire, a rapidement fait sens.
Sécheresse : Des pistes émergent
Clara DE NADAILLAC, AuteurEn viticulture, de nombreux essais sont menés afin de trouver des adaptations à la sécheresse. Des filets dombrage ont, par exemple, été testés par les Chambres dagriculture du Var et du Vaucluse. Des filets verticaux noirs, denviron 1 m de hauteur, ont ainsi été disposés dans des parcelles de grenache. Deux facteurs ont été testés : la date dinstallation des filets (entre la préfloraison et la véraison) et lintensité de lombrage (filets à 50 % et 70 % dombrage). Les résultats sont prometteurs (meilleure croissance végétative, moins daccumulation de sucre dans le raisin), mais leur utilisation ne semble pas compatible avec tous les types de cépages. Dans les Pyrénées-Orientales, des expérimentations sont en cours sur linstallation de panneaux photovoltaïques dans les vignes. Ces panneaux ont donné des résultats plutôt prometteurs en réduisant lamplitude thermique (il fait moins chaud en dessous des panneaux durant lété, et plus chaud durant lhiver) et en limitant lévapotranspiration. La Chambre dagriculture du Vaucluse a aussi testé la technique de la brumisation, qui est utilisée en Australie, mais les essais ont montré quelle était moins intéressante que lirrigation dans les systèmes français étudiés. Dautres leviers peuvent être actionnés contre la sécheresse, comme le choix des cépages, la densité de plantation, ou encore la période de taille.
Gestion de l'herbe : Des moutons à la rescousse
Frédérique ROSE, AuteurDans les vignes, la gestion de lherbe en hiver par le pâturage de moutons redevient dactualité. En 2019, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire a mené un essai de pâturage sur 70 ares, dans le Muscadet, sur un domaine en première année de conversion bio. Lobjectif était que le pâturage permette au vigneron de décaler, voire de supprimer le premier passage dentretien du sol. Pour cela, huit brebis de race Ouessant (appartenant à un prestataire de services), ont été introduites à partir du 22 février. Malgré la préférence des brebis pour certaines espèces, la parcelle a été bien pâturée (rang et inter-rang), et le premier travail du sol a été décalé de 10-15 jours. Dans le Var, cette technique traditionnelle a décliné à partir des années 60. Actuellement, 23 éleveurs font pâturer leurs brebis sur 4 500 ha de vignes. La vigne couvre en moyenne 40 % des besoins dun troupeau sur la période hivernale, ce qui implique davoir dautres ressources fourragères à côté. En 2016, la Chambre dagriculture du Var sest associée avec le Cerpam pour déposer le projet Vitipasto. Son objectif était de mettre en évidence la résilience des systèmes agro-pastoraux, de recréer un dialogue entre éleveurs et vignerons, et de proposer des outils daccompagnement, tout en répondant aux questions juridiques et réglementaires.
"Le lippia contre les mauvaises herbes"
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAgnès Roddon a découvert le monde du jardinage grâce à un oncle horticulteur chez qui elle a passé beaucoup de temps à l'adolescence. Des années plus tard, l'acquisition d'une maison avec terrain, dans le Var, lui a donné l'occasion de mettre ses connaissances en pratique. Dans son terrain en pente d'environ 3000 m2, elle a créé un jardin méditerranéen en terrasses avec des plantes vivaces. Pour "boucher les trous" entre les massifs et protéger le sol le plus longtemps possible avec des végétaux esthétiques, tout en limitant le désherbage, elle a opté pour le Phyla nodiflora, aussi appelé Lippia. Agnès Roddon présente les avantages et les limites de cette plante et donne quelques conseils pour la cultiver.
Mouche de la carotte : Lhuile essentielle doignon fait de leffet
Frédérique ROSE, AuteurEn bio depuis 2004, dans le Var, Isé Crébely cultive, chaque année, 2 000 à 3 000 m² de carottes. La mouche de la carotte est un des ravageurs qui la préoccupe le plus, car 70 à 80 % des carottes sont touchées si rien nest fait. Habituellement, les producteurs utilisent des filets, mais, selon Isé Crébely, ce nest pas satisfaisant car ils sont souvent difficiles à bien fixer, susent vite et demandent beaucoup de manutention. Afin de trouver une alternative efficace, et inspirés par les Néerlandais, Agribio Var et Agribio 05 testent alors, en 2016 et 2017, lhuile essentielle doignon. Produite aux Pays-Bas, elle fonctionne comme masqueur dodeur et elle est utilisée avec un diffuseur. Les producteurs constatent quavec la diffusion dhuile essentielle doignon, la culture de carottes nest jamais touchée à plus de 10 %. Isé Crébely a, depuis, adopté cette pratique en disposant un diffuseur pour 500 m² de culture.
Couverts végétaux sans herbicide : trois ans pour faire progresser collectivement les pratiques en PACA
Mathieu MARGUERIE, AuteurLes couverts végétaux intéressent de plus en plus de céréaliers et lavandiculteurs en PACA. Des producteurs et des partenaires techniques ont travaillé collectivement sur un projet : "Gestion des couverts végétaux sans herbicide en grandes cultures et plantes à parfum, aromatiques et médicinales en PACA" (3 ans). Ce projet vise à acquérir des références sur limplantation, la gestion et la régulation mécanique des couverts végétaux, dans un contexte climatique exigeant. Une quarantaine de participants ont assisté à la réunion de lancement du projet, en septembre 2017, à Vinon-sur-Verdon (83), essentiellement des producteurs bio (céréaliers ou alternant dans leurs rotations de la lavande ou du lavandin avec des grandes cultures), mais aussi des producteurs non bio, connaisseurs des couverts végétaux. Le projet sera piloté par les agriculteurs eux-mêmes.
Dossier : Pastoralismes varois : Sylvopastoralisme et enjeux territoriaux
Sylvain BLANCHON, Auteur ; Laurent GARDE, Auteur ; Pascal THAVAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier fait un état des lieux des pratiques sylvopastorales du Var et de leurs liens avec les enjeux territoriaux. Il contient des informations concernant le programme et le déroulement de la 23ème Rencontre nationale des acteurs du pastoralisme. Des données chiffrées sont apportées sur limportance du pastoralisme en région Provence-Alpes-Côte-dAzur, suivies dun focus sur le département du Var, en présentant les tendances dévolution du sylvopastoralisme dans ce département et limpact de la réforme de la PAC depuis 2015. Trois systèmes délevage ovins sont ensuite décrits, ainsi que quatre systèmes caprins. Des informations sur la pratique de la transhumance hivernale, dite « transhumance inverse », sont apportées, ainsi que sur limpact du loup sur le pastoralisme et sur la DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) qui sont étroitement liés (certaines zones pâturées et nettoyées dans le cadre de la lutte contre les incendies sont abandonnées par les éleveurs car la prédation liée aux loups est supérieure dans ces zones boisées). Comme le Var est également un département viticole et que lenherbement dans les vignes est de plus en plus pratiqué, les avantages et inconvénients du pastoralisme dans les vignes sont ensuite détaillés, tout en apportant quelques éléments sur la corrélation entre litinéraire technique de la vigne (traitement, fertilisation) et la conduite des ovins. Lentretien par le pastoralisme du plus grand camp militaire dEurope, de 35 000 ha, situé sur le plateau du Canjuers (Var), est ensuite présenté, en sattardant sur la gestion particulière des troupeaux dans cette zone et sur des données chiffrées de limpact de la déprise agricole sur la prédation et la menace quelle représente sur ce plateau. Enfin, lhistoire des POPI (Plan dOrientation Pastoral Intercommunal), mis en place dans le Var et dans la plupart des départements méditerranéens, est retracée, puis illustrée via lexemple du POPI du pays de Fayence.
Où trouver des produits bio ? 2017-2018
Cette brochure recense les agriculteurs bio et en conversion en vente directe dans le département du Var, avec pour but d'aider les consommateurs à trouver des produits bio et locaux, dans toutes les productions.
Un outil daide au gardiennage associant un GPS et un accéléromètre, quen disent les éleveurs ?
Pierre-Guillaume GRISOT, AuteurDans le cadre du projet CLOChèTE, 24 éleveurs pastoraux de petits ruminants, situés dans les Alpes de Haute-Provence, le Var, lAude et les Pyrénées Atlantiques, ont été enquêtés sur les utilisations possibles de capteurs embarqués (GPS et accéléromètre) sur des troupeaux pâturant dans des systèmes pastoraux. Les usages envisagés sont détaillés par ordre dimportance : localiser rapidement les animaux pour éviter la perte de temps et du stress (notamment par mauvais temps) ; repérer les animaux qui franchissent certaines limites telles que des zones cultivées, habitées ou considérées comme dangereuses ; mieux gérer le pâturage en repérant le parcours emprunté par les animaux et en déterminant leurs zones de repos et de pâturage (utile principalement pour les éleveurs qui ne gardent pas leur troupeau) ; alerter en cas de mouvements anormaux des troupeaux, notamment dans les zones de forte pression des prédateurs. Il est également rappelé que ces outils sont en cours de développement et quil reste beaucoup de questions techniques à résoudre avant denvisager une diffusion large de ces outils (interface, couverture du réseau, durée des batteries, paramétrage des alertes).
Un verger maraîcher sur l'île de Porquerolles
PARC NATIONAL DE PORT-CROS, AuteurSur l'île de Porquerolles, dans le Var, un verger conservatoire a été implanté au début des années 80. Sur 17 ha, ce sont ainsi 250 types d'oliviers et d'oléastres, 250 variétés de figuiers et 50 variétés d'autres espèces qui sont mis en collection. Depuis 2018, s'ajoute à cette zone de biodiversité un verger maraîcher d'un hectare, associant une quarantaine de variétés d'arbres fruitiers à des cultures légumières. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet COPAINS, porté par le Parc national de Port-Cros, le Conservatoire Botanique National Méditerranéen et l'Association de Sauvegarde des Forêts Varoises. Le contexte géographique particulier - île, climat méditerranéen - implique la mise en oeuvre de pratiques agricoles spécifiques, axées ici sur l'agroécologie. Un objectif social s'ajoute à ce projet, l'entretien et la gestion de ce site étant assurés par des salariés en insertion. Un protocole de suivi scientifique, commun à d'autres sites similaires en France, permettra de suivre l'évolution de la biodiversité et les bénéfices de l'association arbres-légumes sur celle-ci. Enfin, les fruits et légumes récoltés seront vendus localement, à Porquerolles, et le verger maraîcher devrait être utilisé aussi comme support pédagogique pour le grand public.
Informations économiques : Les PPAM Bio en Région PACA
Claire RUBAT DU MERAC, AuteurEn France, les trois principales régions qui cultivent, en bio, des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) sont Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon. La région PACA détient, à elle seule, 40% des surfaces françaises pour la production de PPAM bio. Un premier graphique montre l'évolution régionale des surfaces totales PPAM (bio et conversion). Pour la première fois, en 2013, les surfaces enregistrent, en région PACA, un recul de près de 3% par rapport à 2012. Il faut cependant relativiser cette baisse, qui concerne uniquement le département des Alpes de Haute-Provence et porte sur des surfaces en conversion. Le graphique 2 présente les surfaces de PPAM (bio et en conversion), en 2012 et 2013, dans les 6 départements, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse. Dans un troisième graphique, les différentes variétés de PPAM cultivées en PACA, en bio et en conversion, sont présentées. La production est massivement orientée vers la mono-culture de plantes à parfum, avec la lavande, le lavandin et la sauge sclarée qui représentent, à elles seules, 88% de la surface régionale. Une analyse prospective présente les forces et faiblesses, les opportunités/enjeux, ainsi que les menaces, qui caractérisent la filière PPAM bio régionale.
Recueil d'expériences : Coopération entre maraîchers bio - Innovation sociale dans les fermes
Sébastien BONDUAU, Auteur ; Delphine DA COSTA, Auteur ; Elodie BERNARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2014Ce recueil, proposé par le réseau FNAB, s'adresse à tous les maraîchers biologiques qui souhaitent s'associer pour mutualiser des savoirs, des pratiques, des moyens, des services et pour conforter respectivement leur projet socio-économique au travers d'actions collectives de proximité. Il est notamment fort intéressant pour les porteurs de projets non issus du milieu agricole. Douze expériences de coopérations entre maraîchers, réparties dans toute la France, sont développées, regroupées selon 3 thèmes. Le premier renvoie aux échanges de savoir-faire et transferts de pratiques de production : - Achats groupés de semences et échanges d'expérience sur le choix variétal dans le Nord-Pas-de-Calais ; - Groupes d'échanges techniques entre maraîchers dans le Var (83). Le deuxième thème porte sur la mutualisation de moyens de production ou de services en lien avec l'activité de production : mécanisation et optimisation du travail à la clé (14) ; - Création d'un groupement d'employeurs maraîchers en Ille-et-Vilaine (35) ; - Création d'un groupement d'employeurs « Lous Pouillabens » dans les Landes (40) ; - S'entraider entre maraîchers pour mieux produire et commercialiser (Alsace) ; S'entraider entre polyculteurs bio, pour mieux produire et commercialiser (67). Enfin, cinq expériences illustrent le troisième thème sur la commercialisation : - Veille participative sur les prix des légumes bio en vente directe dans l'Hérault (34) ; - Groupement d'intérêt économique pour commercialiser ensemble sur les circuits de proximité, GIE Le Giraumon (35) ; - Livrer ensemble des paniers et la restauration collective, Association Terre d'Opale (62) ; - Partenariat entre planification collective autour de magasins bio (49) ; - Développer ensemble des débouchés de demi-gros, le GIE AgriBio 82.
Les cistes fleurs de soie
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurLes cistes marquent les paysages méditerranéens, mais certaines espèces se sont adaptées à divers climats et plusieurs colonisent des zones rocheuses en montagne... Pour les réussir au jardin, il faut choisir les bons. Parmi les différents milieux dans lesquels les cistes poussent, on en différencie deux qui leur conviennent bien : le maquis (sol acide) et la garrigue (sol calcaire). Les bases de leur réussite, comme le précise Brigitte Lapouge-Déjean, sont le plein soleil et le drainage. Côté température, passé le seuil des -13°C, la situation est plus délicate... Après une évocation de leur mode de vie et rythme de croissance, B. Lapouge-Déjean donne des indications sur le choix (achat) de plants, la plantation, la surveillance et la taille des cistes. Le domaine du Rayol, dans le Var, consacre aux cistes plusieurs lieux de présentation in situ. Un tableau indique, pour chaque espèce ou variété de ciste, le type de sol, les températures et les caractéristiques qui leur sont affiliés.
Des troupeaux dans la ville
Carine MAYO, AuteurLoïc Le Noam, animateur du jardin pédagogique "Le semis urbain" créé par la Ligue de l'enseignement, espère bien que les ovins pourront à l'avenir participer à l'entretien des espaces verts du quartier du XIIème arrondissement de Paris : pendant une journée, au pied des immeubles, un troupeau de moutons y a pâturé... Carine Mayo, auteur de l'article, pour qui cette vision n'est pas si utopique, cite d'autres exemples d'intégration d'animaux à l'espace urbain : Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, avec l'association Sors de terre ; le Nord et Ecozoone, le Var et l'association Anestérel ; la Dordogne et une entreprise d'entretien de propriétés, Toukiton' ; le domaine national de Saint-Germain-en-Laye, près de Paris ; la Roche-sur-Yon, en Charente-Maritime Les collectivités ont recours à des espèces différentes : poneys, vaches, ânes, chèvres, moutons , suivant les espaces à gérer Il est question, en outre, de renouer avec la nature, d'associer au maximum la population au projet, de se fier à un véritable savoir-faire tel celui du berger.
Court circuit : Un an avec quatre agriculteurs qui ont réinventé leur métier
Stéphane SARPAUX, Auteur ; Nathalie CRUBÉZY, Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2012Quel est le rôle des agriculteurs aujourd'hui : fournisseur d'alimentation, aménageur paysager, acteur économique... ? Et si, plus modestement, leur vocation était de fournir des produits sains à des consommateurs qui se trouvent près de chez eux ? AMAP, marché paysan, épicerie participative, vente par internet... Depuis dix ans, de nombreuses initiatives qui permettent de retrouver un lien direct entre celui qui produit à la campagne et celui qui consomme en ville ont vu le jour. Pendant un an, les auteurs ont suivi quatre agriculteurs : un maraîcher, un apiculteur, un arboriculteur et un chevrier qui ont fait le choix des circuits courts. Une année de travail, de rebondissements, d'échecs et de joies, mais surtout une année pleine de sens. Car, en devenant des acteurs du mouvement "Locavore", ces agriculteurs ont pu donner du sens à leur métier.
Palmier, deux outils biologiques testés contre le charançon rouge
Samantha BESSE, Auteur ; Ludovic CRABOS, Auteur ; Antoine BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurLe charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, a été détecté pour la première fois en France en 2006. Très rapidement, il a fait des dégâts importants et a été classé organisme de quarantaine. Les sociétés Natural Plant Protection et Végétech, qui travaillaient déjà ensemble sur d'autres ravageurs, ont collaboré autour de l'élaboration d'une méthode de lutte biologique, consistant à appliquer des microgranulés enrobés de spores du champignon entomopathogène Beauveria bassiana. Les expérimentations, menées en conditions semi-naturelles, ont permis de tester les efficacités de deux souches de ce champignon (la souche 147 du produit Ostrinil et la souche NPP111B005), et de les comparer à celle de l'imidaclopride (insecticide). Les deux produits à base de B. bassiana se sont avérés autant ou plus efficaces que la référence chimique.
Eloge du mouvement
Omar MAHDI, AuteurStanislas Alaguillaume n'est pas seulement jardinier. Il est aussi une sorte de philosophe du "métissage botanique" et un combattant farouche de toute forme d'immobilité. Paysagiste diplômé de l'école de Versailles, il explique ce qu'est un jardin en mouvement : concept de Gilles Clément, qui a initié le jardin planétaire, et dont le terrain d'expression idéal se trouve au domaine de Rayol, dans le Var. Les sentiers du domaine conduisent à travers les paysages du biome méditerranéen, soit des flores vivant sous les mêmes conditions climatiques et partageant des caractéristiques communes, mais à des milliers de kilomètres de distance. Visite : végétation des îles Canaries ; zone intermédiaire ou "tiers-paysage" (qui désigne l'ensemble des territoires délaissés par l'homme) ; végétation de Californie, d'Australie, de Basse-Californie et du Mexique ; jardin du Chili ; flore locale avec le jardin méditerranéen ; végétaux exotiques ; Nouvelle-Zélande et ambiance sub-tropicale se prolongeant en Asie... La visite se termine par l'Afrique du Sud. Le domaine du Rayol est ouvert toute l'année avec la possibilité de visites guidées quotidiennes.
Ils le font en Italie : Des plants bio plus tolérants contre les maladies du bois
Magali-Eve KORALEWSKI, AuteurLa Chambre d'agriculture du Var a mené une enquête en Italie concernant les plants de vignes biologiques. Les visites auprès de pépiniéristes ont apporté plusieurs éléments intéressants. Les plants de vignes biologiques présenteraient une meilleure tolérance à l'esca que les plants conventionnels et cette tolérance ne s'exprime pas en termes de fréquence d'attaque, qui reste identique aux plants conventionnels, mais en termes d'intensité des symptômes. Des plants « bio » italiens de cabernet sauvignon ont été ramenés en France afin de tester une éventuelle différence de comportement. Les pépiniéristes italiens ont également contourné l'impasse technique que constitue le traitement contre le vecteur de la flavescence dorée en installant les pépinières bio dans des régions exemptes de flavescence dorée. De plus, grâce à des économies d'échelle, les pépiniéristes vendent leurs plants greffés soudés bio au même tarif que des plants conventionnels malgré le surcoût engendré par le désherbage.
Morgan ROCHE, héliciculteur à Varages
Dans cette vidéo, Morgan Roche présente son parcours d'héliciculteur bio. Issu de grands parents agriculteurs, il s'est lancé dans le domaine particulier de l'héliciculture avec sa femme à Varages, dans le Var, grâce à des rencontres. Il explique ensuite le calendrier annuel de l'élevage d'escargots. Au mois de mars, ils font sortir les escargots afin qu'ils se reproduisent. A partir d'avril et pendant 5 mois, les escargots engraissent dans des parcs à escargots. Puis, l'héliciculteur en ramasse deux tonnes pour les cuisiner et les préparer, ce qui représente une très lourde tâche. En novembre et décembre, la commercialisation a lieu, les fêtes de Noël représentant presque un tiers du chiffre d'affaires de Morgan Roche. Un site internet est disponible pour acheter les produits de l'exploitation, et l'exploitant se déplace aussi sur les marchés. Il voit dans l'héliciculture un métier intéressant et varié.
Nathalie MARCHAL, avicultrice dans le Var
A Hyères, dans le Var, Audrey Pemis est allée recueillir, pour Agribiovar et Agribio 06 (Alpes-Maritimes), le témoignage de Nathalie Marchal, éleveuse de poules pondeuses en bio depuis août 2004. Celle-ci possède environ 700 poules, élevées en plein air. Elle a participé, afin de mettre en place son exploitation, à la création d'un GFA (Groupement Foncier Agricole), auquel elle paye un loyer en tant qu'exploitante et dont elle rachète progressivement des parts, dans l'idée, un jour, d'accéder à l'ensemble de la propriété. Nathalie Marchal détaille son parcours, d'un BEP production fleurs et légumes à un bac pro, dix ans plus tard, qui lui a permis ensuite de se lancer comme exploitante agricole. Elle écoule ses ufs dans des magasins, ainsi que sur des marchés, dans des dépôts-vente et par la vente directe.
Agriculture paysanne : Var : La spiruline installe et espère un avenir radieux
Amélie PELLETIER, AuteurOn comprend le titre après avoir lu cet article : la spiruline installe d'autres producteurs de spiruline ! Car Jean-Bernard Simian, premier producteur de spiruline dans le Var, reçoit de nombreux stagiaires qu'il n'a de cesse de former pour qu'ils s'installent, et bien souvent non loin de chez lui : il sont aujourd'hui 30 producteurs, installés en l'espace de 4 ans ! C'est dire que le marché ne craint pas la concurrence, avec ce produit qui sort tout juste de la confidentialité. Mais de quoi parle-t-on au juste ? La spiruline est une algue tropicale microscopique en forme de spirale. C'est l'aliment le plus riche au monde en protéines (65%), en provitamine A, en vitamines B12 et en fer. D'où l'intérêt croissant des consommateurs, au Nord mais surtout au Sud
La Bio : Une agriculture fertile en emplois et qui contribue à la vitalité des campagnes
AGENCE BIO, AuteurLes produits bio ont de plus en plus de succès auprès des consommateurs et la filière se mobilise pour répondre à la demande. Ce dynamisme entraîne maintien et création d'emplois en production, transformation et distribution, contribue à dynamiser le tissu rural, à préserver la biodiversité et à diversifier les paysages des campagnes françaises. La lettre d'information de l'Agence Bio fait état de la situation de la consommation bio et de la progression du nombre de professionnels de la bio. En outre, sont évoqués plusieurs points : le besoin naturel de main d'uvre dans le secteur de l'agriculture bio ; le succès des produits bio dynamisant le milieu rural ; la place faîte à la biodiversité et à la multitude des paysages ; les emplois dans le secteur de la commercialisation des produits bio ; les fondamentaux durables de la bio. Des entretiens évoquent la situation de producteurs ou de transformateurs : parcours de Bernard Gaborit, producteur de lait bio (49) ; reprise de la chocolaterie Dardenne (34) ; création d'Inovfruit (24), entreprise de transformation de châtaignes ; l'activité du village de Correns (83).
Dynamique locale : Correns, plus bio village de France
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa cave coopérative des vignerons bio de Correns, unique cave 100 % bio dans le Var, regroupe 32 producteurs et produit en moyenne 7 500 hl de vin, soit, en volume : vin rosé (60 %), vin blanc (30 %) et vin rouge (10 %). Les vignerons de la commune ont démarré leur conversion à l'agriculture biologique dès 1995 sous l'impulsion de la Mairie. Même si Correns bénéficie de conditions favorables aux pratiques biologiques (qualité des sols, climat qui la préserve de certaines attaques d'insectes prédateurs), la volonté politique a été essentielle à ce projet. La dynamique de conversion collective a permis aux producteurs de faire face aux critiques, et leur a donné le courage de persévérer dans ce système de production peu reconnu alors. Ce premier village bio de France sert maintenant d'exemple et incite d'autres domaines du département à se convertir. D'autant plus que les vins produits sont régulièrement primés dans les concours. D'autres productions complètent le projet bio de la commune (élevage, céréales, maraîchage, plantes aromatiques et médicinales) qui abrite également une coopérative oléicole 100 % bio.
Paysans Bio du Var : Où trouver des agriculteurs Bio dans le Var ? ... : Bio et tellement plus !
Ce guide 2009 "Où trouver des agriculteurs Bio dans le Var" fait une présentation de l'agriculture biologique, de la saisonnalité des productions fruitières et maraîchères, de la situation géographique, dans le département du Var, des producteurs certifiés bio, adhérents et partenaires de l'association Agribiovar. Il donne des informations relatives à la situation de la bio dans le Var, à l'intérêt des repas bio de qualité en restauration scolaire et collective (Agribiovar propose d'organiser des repas bio, d'accompagner des initiatives pédagogiques). Le guide présente, par ailleurs, les producteurs en bio ou engagés en conversion bio qui, pour la plupart, commercialisent leurs produits en vente sur place, sur les marchés ou par expédition de colis. Ces producteurs sont classés, commune par commune : Ampus, Barjols, Baudinard, Bauduen, Besse-sur-Issole...
Portrait : M. Latz, maire de Correns : Un engagement 100 % bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurMaire de Correns dans le Var depuis 1995 et vigneron bio, Mickaël Latz a, dès le début de son premier mandat, sensibilisé ses administrés et collègues producteurs à l'agriculture biologique. Deux ans plus tard, Correns devenait le premier village bio de France. Dans un entretien, Michaël Latz présente Correns et le projet de développement de l'agriculture biologique : naissance de l'histoire du bio à Correns (passage en bio de la coopérative agricole de Correns, moyen pour les paysans de créer de la valeur ajoutée...) ; pas de difficultés rencontrées (très peu de producteurs se sont élevés contre le projet, Correns avec ses petites exploitations se prêtait au bio...) ; autres activités bio (outre les trois domaines viticoles bio situés sur la commune, se trouvent un producteur céréalier, un maraîcher, une éleveuse de poules pondeuses, un chevrier, un producteur de plantes aromatiques et médicinales...) ; mise en place d'un agenda 21 (les trois axes de l'agenda 21 reposent sur le respect des ressources, l'amélioration des conditions sociales, la création d'emplois et de valeurs ajoutées et une réflexion porte sur la consommation d'eau, l'énergie...) ; autres projets (fondation autour du développement durable...).
Sud-Est : Les génisses des Alpes luttent contre les incendies
Anne BREHIER, AuteurPour lutter contre les incendies, trois intercommunalités du Var ont fait appel au groupement pastoral Transhumance hivernale Alpes Provence afin d'entretenir 2 000 ha. La transhumance d'hiver permet de pallier le manque de fourrages ou de place dans les bâtiments. Le groupement souhaite recruter de nouveaux adhérents en développant une filière bio afin de consolider l'équilibre financier de la structure dont une partie est aujourd'hui assurée par un Contrat d'Agriculture Durable.
La transhumance hivernale fait place à des installations
Laurence GEFFROY, AuteurDans le massif des Maures, des transhumances hivernales ont été mises en place en 1988, avec un objectif de défense de la forêt contre les incendies. L'association Adet regroupait plusieurs éleveurs avec 1200 brebis. Des contrats d'entretien des coupures de combustible étaient signés deux ans plus tard entre les éleveurs, les collectivités et l'Office national des forêts. Aujourd'hui, ces terrains sont mis à disposition pour installer des éleveurs. Trois projets d'installation ont vu le jour, une dizaine d'autres devraient suivre. Ce système permet de maintenir l'activité d'élevage sur le massif. En effet, le coût du foncier et l'absence d'offres de fermage dans le département rendent difficiles les installations. En 2011, il n'y aura plus de gardiennage pour l'Adet. Mais les nouveaux éleveurs installés occupent de nouveau l'espace et la transhumance hivernale n'est plus nécessaire.
Epiceries nomades
Camille MESURET, AuteurBertrand Silande, jeune entrepreneur de 28 ans, originaire d'Ille et Vilaine, parcourt avec sa Biomobil, la région rennaise, six jours sur sept. Il va vendre, sur les marchés du coin, des produits de l'agriculture biologique issus de producteurs locaux. Son initiative a vu le jour en 2007. Autre exemple : depuis cinq ans, le camion épicerie (à l'intérieur duquel se trouve le nécessaire pour la vie de tous les jours : hygiène, droguerie, fruits, légumes, viandes et produits frais) de l'association Garrigues parcourt la campagne varoise pour vendre ses produits à des clients en situation financière précaire.
Sciences sociales : Regards sur le pastoralisme contemporain en France
Cet ouvrage est une coédition de l'Association Française de Pastoralisme, de la Maison de la Transhumance, de Cardère Editeur. Il s'agit d'un numéro hors série de la revue PASTUM, périodique de l'Association Française de Pastoralisme. Il rassemble les interventions du séminaire du 13 novembre 2008, qui s'est tenu à SupAgro Montpellier. L'ouvrage traite les sujets suivants : - Introduction : Les différentes approches du pastoralisme contemporain en France ; Quelques éléments sur les grands thèmes abordés par l'économie en matière de pastoralisme ; - Relations Hommes - Troupeaux - Territoires : "Nous, ici, la métisse, c'est la brebis la plus rustique". Retour sur une expérience d'approche ethnologique et pastoraliste de l'élevage de la race mérinos d'Arles dans les Bouches-du-Rhône ; Le "point de vue" des éleveurs : une approche compréhensive des pratiques pastorales en Ariège ; Espaces pastoraux : mutation d'usage et re-naturalisation du territoire ; - Statut social - Formation - Transmission des savoirs : La prise en compte des écosavoirs dans les métiers du pastoralisme : leurs formations, leurs transmissions et leurs devenirs ? ; Qui est berger ? Hiérarchies et relations professionnelles ; Une légitimité professionnelle mise à mal : le cas des herbassiers du département du Var ; - La mise en patrimoine du pastoralisme : Les fêtes de la transhumance : les enjeux d'une mise en représentation de l'activité pastorale ; Territoires et cultures transhumantes dans le Sud de la France. Façons de voir ou de vivre un patrimoine ; L'écomusée du pastoralisme de Pontebernardo (Piémont, Italie : un exemple de patrimonialisation intégrée ; "Tant qu'il y aura des bergers...". La création de la Maison du Berger, quelles implications, quels engagements, quelles opportunités ? ; Le réseau des Maisons du Pastoralisme : des attentes partagées ; - Conclusion : les organisations pastorales interpellent les sciences sociales.
Viticulture 2009 : Techniques alternatives d'entretien des sols
Ce compte-rendu présente des résultats d'essais d'enherbement sous le rang, en viticulture, avec différentes espèces végétales. L'essai a été mené en 2008 et 2009, sur 6 sites différents. Les différentes modalités testées sont : tonte de l'enherbement naturel, brome des toits précoce, brome des toits tardif, orge des rats, piloselle et trèfle nain blanc. Les essais ont pour objectif de vérifier : l'efficacité des enherbements en matière de contrôle des adventices, la concurrence des espèces utilisées pour l'enherbement vis-à-vis de la vigne et l'intérêt de ces semis par rapport à une stratégie de tontes de l'enherbement naturel sous le rang. Pour l'enherbement à base de piloselle, les résultats montrent que, pour certains sites, les résultats sont encourageants car il ne semble pas y avoir d'effet concurrentiel vis-à-vis de la vigne et la piloselle présente un comportement satisfaisant face à certaines adventices. Les essais sont encore en cours concernant le brome des toits et l'orge des rats. Pour le trèfle blanc, l'enherbement a été une réussite mais on observe, dès la première année, une concurrence vis-à-vis de l'azote et peut-être vis-à-vis de l'eau.
Région Paca : Viticulture : Le Var fait le bio !
Chaque année, dans le Var, une dizaine de viticulteurs franchissent le pas de la conversion. En 2008, douze conversions ont démarré. On compte 1 566 ha de vignes et 89 exploitations certifiées. Ces chiffres devraient évoluer, compte tenu du gisement : plus de 30 000 ha de vignes et près de 400 domaines. Un des facteurs de conversion tient dans des conditions climatiques propices même si l'année 2008 n'a pas été facile. Des vignerons ont dû faire face aux attaques de mildiou, mais cette situation n'a pas entamé leur conviction. La viticulture bio varoise a des défis à relever comme la mise en place de cuvées bio dans les coopératives. C'est une des actions possibles pointées lors de la dernière assemblée générale d'Agribiovar en juillet dernier.
Introduction à la bio-dynamie dans des jardins familiaux
Le Centre Communal d'Action Sociale du Luc en Provence gère des jardins familiaux. En partenariat avec l'Association pour le Développement et l'Education à l'Environnement, la question de la manière de produire a été posée. Une action de sensibilisation à l'agriculture biodynamique a été réalisée pour les jardiniers amateurs du quartier et de la ville. La première démarche fût d'abord d'informer sur les dangers de l'utilisation des pesticides, des excès de la fertilisation minérale, en particulier azotée sur la santé humaine, avant d'aborder les pratiques alternatives, en l'occurrence la biodynamie. Une deuxième journée fût consacrée à la pratique : ils ont dynamisé une préparation de bouse de corne. Un broyeur a été acheté pour entretenir les haies. De nombreuses questions se sont posées : comment clôturer les jardins, où installer l'aire de compostage, comment échanger les pratiques de chacun