Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (716)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Abattage à la ferme : vingt fois moins d'hormones de stress dans la viande
Lea SPRÜGEL, Auteur ; Jasmin PESCHKE, AuteurUne étude, réalisée sur la ferme Demeter de Rengoldshausen en Allemagne, élevage en agriculture biodynamique, visait à mesurer et à comparer le taux d'hormones de stress (cortisol) dans le sang de bovins tués. Onze animaux ont été tués dans un abattoir situé à dix minutes de route, dix ont été tués à la ferme. Le taux de cortisol était vingt fois plus élevé dans le sang des animaux tués à l'abattoir. Avant l'abattage, ces animaux avaient également présenté des signes de nervosité plus forts que leurs congénères restés à la ferme. Outre le bien-être animal, la qualité de la viande est également impactée (moins juteuse et plus dure). Encore peu développé, l'abattage à la ferme ou au pâturage est autorisé en Suisse, depuis juillet 2020, et, dans l'Union européenne, depuis mars 2021. En France, les abattages doivent encore être obligatoirement réalisés en abattoir, à quelques exceptions près (animaux destinés à l'autoconsommation, volailles, lapins et lièvres commercialisés en vente directe, ou encore dans le cadre d'expérimentations).
L'activité des magasins bio début 2024 ; C'est la reprise ! Vraiment ?
Bernard OLLIÉ, AuteurDébut 2024, l'activité des magasins bio poursuit sa reprise, avec un chiffre d'affaires à la hausse pour le 10ème mois consécutif, après deux ans difficiles (inflation post-confinement accentuée par la guerre en Ukraine). Cependant, le réseau bio continue d'être fortement impacté par la concurrence des offres conventionnelles, en GMS et en (para)pharmacies, sur quatre marchés : l'entretien, l'hygiène-soin, les compléments alimentaires et l'alimentation infantile.
Allemagne : Une année mouvementée qui pose les bases pour un futur serein ?
ECOZEPT, AuteurCet article fournit les chiffres 2023 du marché bio allemand : - évolution des dépenses en produits alimentaires bio par lieu d'achat ; - variation des prix, en lien avec l'inflation, entre 2022 et 2023 ; - évolution du CA du commerce spécialisé en produits naturels ; - évolution du nombre de points de vente des principales filiales bio (2019-2023) ; - solutions et recommandations pour 2024.
Bien-être animal en volailles : Les souches à double fin marquent des essais
Frédéric RIPOCHE, AuteurAvec, en élevage de volailles, l'interdiction du broyage des poussins mâles issus de souches de ponte, quelles solutions sont possibles ? A ce jour, les couvoirs français développent l’ovosexage, qui permet de déterminer le sexe de l’embryon. Or, l’élevage de souches à double fin, basées sur un compromis entre les performances de ponte et celles de production de viande, et permettant donc de valoriser mâles et femelles, est une autre alternative, pouvant intéresser notamment les éleveurs bio. Des essais sur des souches de poules double fin sont en cours, dans le cadre du projet européen Ppillow, portant sur des questions de bien-être animal. C’est l’ITAB qui coordonne ces essais réalisés en France, en Allemagne et au Danemark. Trois souches double fin ont été sélectionnées pour le projet : l’une, plutôt orientée viande, une autre plutôt orientée vers la ponte et la dernière est une souche rustique peu sélectionnée. Les essais, d’abord en station, puis en fermes, ne sont pas encore achevés – notamment en ponte. Les premiers résultats montrent, par exemple, que ces souches ont une croissance plus lente, et donc produisent des volailles d’un poids plus petit et qui sont abattues plus tardivement. Par contre, elles sont plus actives et explorent mieux les parcours. Reste aussi à prendre en compte le volet économique. Le développement de la production de telles souches demanderait un prix de vente de l’œuf et/ou de la viande plus élevé. Quel serait le consentement à payer du consommateur pour un produit plus éthique ? Par ailleurs, il existe encore des questions à explorer : l’alimentation de ces souches, qui pourraient avoir des besoins moins importants que les souches spécialisées habituelles ; les conditions d’élevage ; ou encore les temps de cuisson des viandes produites.
Nos partenaires – A découvrir
BIOFIL, AuteurActisol fabrique le Stell’Air Vigne, un matériel aratoire pour le travail du sol et le semis des couverts. Conçu pour être polyvalent, il peut semer aussi bien du colza que de l’avoine et est rétractable pour travailler des largeurs de rangs variables (2,5 ou 3m). Toopi Organics (33) produit le Biofab, un biostimulant microbien qui favorise le développement racinaire et mycorhizien. Il est fabriqué à partir d’urine fermentée. Coserwa fabrique un chariot pulvérisateur compact et polyvalent, avec un réservoir de 220 à 660 L, tractable ou à usage manuel. Degrav’Agri fournit un paillage papier biodégradable, l'Opti’mulch. Il est perméable à l’eau, à l’air et aux nutriments, tout en jouant un rôle tampon hydrique et thermique. Eco-Dyn est un fabriquant de matériel agricole pour la biodynamie, qui propose un service de révision de son matériel, avec extension de garantie. Einböck propose des bineuses (Chopstar-Twin et Chopstar-Verso) pour les stades précoces des cultures, avec un système de réglage rapide. K.U.L.T.aiLaser est un système de désherbage au laser, pour les cultures sensibles et semées étroitement, comme les carottes. Lhoist produit le BNA Dry, un agent protecteur utilisable en arboriculture et vignes bio. Sous forme de poudre, il est à remettre soi-même en suspension. IC-Weeder est une bineuse automatique, construite par Lemken. Un système de caméras embarquées couplées à une IA permet un binage jusqu’à 2 cm du plant. Maine Agrotec est spécialisé dans l’aménagement de laboratoires de transformation et de locaux alimentaires, proposant des solutions rapides, économiques et démontables. MME a développé une récolteuse de plantes aromatiques adaptée aux petites exploitations, poussée manuellement et équipée de deux lames électriques. Partner & Co est spécialisé dans le négoce de farines, de flocons et de céréales bio, entre la France et l’Allemagne.
Rapunzel Naturkost : L’amour du bio
BIO-LINEAIRES, AuteurRapunzel Naturkost est une entreprise allemande, pionnière dans la fabrication et dans la commercialisation de produits 100 % bio et végétariens. Rapidement après sa création en 1974, cette entreprise familiale s’est tournée vers la Turquie pour s’approvisionner en fruits secs bio. Aujourd’hui, Rapunzel travaille avec environ 400 familles de producteurs turques (certaines, pour la deuxième génération), dont un grand nombre est labellisé Fair for Life. Les produits de Rapunzel sont commercialisés dans 38 pays différents, dont la France (sucre complet, chocolats, fruits secs, pâtes à tartiner…). Ce publi-reportage présente l’entreprise, ses produits, son savoir-faire et sa philosophie, et fait un focus sur le programme de commerce équitable Hand in Hand, grâce auquel Rapunzel a pu soutenir des projets éco-sociaux (accès à l’éducation pour les filles, reboisement, etc.).
2022 : L'année qui a secoué le secteur bio en Allemagne
Michael BÖHM, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio connaît une crise sans précédent. En 2022, elle enregistrait une baisse de ses ventes de 12,3 %, alors que les ventes bio ont progressé de 3,2 % en grande distribution. Le discount est le circuit qui affiche la plus grande croissance, notamment concernant les ventes de produits frais bio (+ 13 % en valeur), en raison d'une augmentation importante de ses prix (+ 11 %) car les volumes n'augmentent que de 2 %. Si les prix du bio ont augmenté plus lentement que les prix des produits conventionnels, l'image du bio en tant que "produit cher" et le contexte d'inflation ont poussé des consommateurs à se détourner du bio. Par ailleurs, concernant les prix agricoles, le prix payé aux producteurs bio s'approchant du prix payé aux producteurs conventionnels, la dynamique de conversion vers l'agriculture biologique semble menacée. Le bilan des ouvertures et des fermetures de magasins bio, en 2022, en Allemagne, est négatif : face à l'explosion des coûts (personnel, énergie), 50 magasins bio (et particulièrement les plus petits) ont dû mettre la clé sous la porte...
Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de l’agroforesterie, avant d'exposer l’association des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections d’arbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours d’expérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Allemagne : Les magasins bio voient le bout du tunnel
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, au premier trimestre 2023, la baisse du chiffre d'affaires en magasins bio a semblé ralentir (-8 % au T1 2023, contre -13,4 % au T1 2022). Les coopérations entre la distribution conventionnelle (discounters) et les associations bio ont permis de consolider, voire d'augmenter, la part de produits bio dans les assortiments. Avril 2023 a aussi vu la naissance d'un nouvel acteur hybride entre le commerce conventionnel et les magasins bio : la chaîne de distribution conventionnelle Tegut, qui réalise 30 % de son chiffre d'affaires par la vente de produits bio, a racheté le détaillant spécialisé bio Basic (19 magasins).
Allemagne : Quelques signaux positifs malgré la tourmente
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, comme en France, la tendance de la consommation est à la baisse. Pour les entreprises bio, l'année 2022 a été délicate financièrement, et ce fut également le cas pour la vente directe, qui a vu chuter la fréquentation des points de vente. Néanmoins, malgré une demande en baisse, les prix bio connaissant une hausse plus lente et plus modérée que leurs conventionnels, l'avantage des produits bio n'en est que plus marqué pour le consommateur : une bonne nouvelle pour le secteur qui montre des signes de reprise. Par exemple, l'association nationale « Verband Ökokiste e. V. » (un groupement de 50 entreprises locales réparties sur l'ensemble du territoire allemand), qui assure la livraison à domicile de paniers bio, gagne de nouveaux adhérents. Globalement, la baisse de l'activité semble passagère, avec un nombre de magasins bio qui reste stable, et une poursuite du développement des marques de distributeurs bio en GMS.
La bio en Allemagne : Sortie de la crise, mais pas de l'auberge ?
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la hausse des prix liée à l'inflation pousse les consommateurs à se tourner de plus en plus vers les marques de distributeurs et les entrées de gamme. Cette tendance concerne également les produits biologiques, dont les achats sont désormais effectués plus fréquemment en magasins conventionnels et discounts. En réponse à cette tendance, les grandes enseignes de la distribution bio, les grossistes et les magasins indépendants choisissent, afin de maintenir les prix à un niveau abordable, de proposer davantage de marques de distributeurs bio et d'entrées de gamme. Si cette solution peut avoir un effet favorable sur les volumes achetés, elle pourrait s'accompagner d'un recul pour le chiffre d'affaires et pour la rémunération des acteurs de la filière...
Biodynamique ! : Naissance de l'un des courants fondateurs de l'agriculture biologique
Rudi BIND, Auteur ; Ueli HURTER, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023100 ans de biodynamie qui montrent qu’elle fonctionne bel et bien. Sans pesticides ni engrais artificiels. Sans exploitation inconsidérée des ressources naturelles de notre planète. L’agriculture biodynamique est, aujourd’hui, pratiquée partout, jusque dans le désert, les montagnes, les grandes villes. 100 ans de culture, de développement, d’effets durables visibles dans les champs, les jardins, sur le sol, pour une alimentation saine et au bénéfice de tous les êtres vivants. 100 ans de diffusion dans le monde entier à partir de l’impulsion des huit conférences données par Rudolf Steiner en juin 1924. Ce livre présente un aperçu des idées et des méthodes mises en œuvre par les pionniers de la bio, qui offrent des solutions éprouvées et efficaces pour faire face aux défis actuels.
Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport d’activité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur l’ensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles d’eau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur l’alimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer l’agriculture et l’élevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection d’une nouvelle race de porc bio suisse…
Élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière : Systèmes de garde permettant un élevage respectueux des animaux
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023De plus en plus de productrices et de producteurs laitiers font le choix de garder les veaux sous la mère au-delà des premières heures de vie, tout en maintenant la traite. L’objectif est de renforcer la relation naturelle entre la vache et son veau. Cette fiche technique, qui s'appuie sur l'expérience de plusieurs éleveuses et éleveurs de bovins bio en matière d’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice, propose des méthodes d'élevage des veaux conformes aux besoins de l’espèce. Elle explique comment organiser l’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice et comment adapter l’aménagement de l’étable. Les fermes décrites sont localisées en Suisse, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Étude nationale de la filière houblon biologique : Rapport final – Édition mise à jour en septembre 2023
La filière biologique du houblon français est émergente et encore peu structurée ; c'est pourquoi l'Agence BIO a commandité une étude sur le sujet, réalisée par les cabinets AND International, Ecozept et At Will Partners. Ce travail a dressé, pour la première fois en 2022, un état des lieux de la filière houblon biologique en France (structures houblonnières, caractéristiques des exploitations, pratiques culturales, données économiques, brasseries...) et a réalisé un diagnostic de ses forces et de ses faiblesses, à travers des enquêtes auprès d’organismes d’appui au développement, de structures professionnelles, de houblonniers et de brasseurs engagés en agriculture bio. Ce document est une mise à jour de la version 2022 de cette étude. Pour compléter le volet français, la situation en Allemagne, 1er producteur de houblon en Europe, est décrite : chiffres-clés, pratiques culturales, aspects économiques... L'étude aborde également les perspectives d'avenir à 5 ans de la filière française, les conséquences de la fin programmée des dérogations et des moyens pour aller vers l'auto-suffisance (augmentation des rendements et des surfaces cultivées).