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BELGIQUE |
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2023, une Belgique sous tension...
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, de plus en plus d'entreprises engagées en bio doivent s'adapter pour faire face à la crise économique : partenariats entre acteurs, fermetures ou ventes des magasins, remaniement des gammes de produits... Cet article fait le point sur des stratégies mises en place dans la distribution belge.
Belgique, un premier semestre 2023 mitigé
Mélanie LONGIN, AuteurAprès un rapide exposé de la situation du marché bio en Belgique pour les premiers mois de 2023, cet article présente la fusion de Biodis et Marma, deux fournisseurs de produits bio à destination des magasins spécialisés, et le développement de leurs services (assortiment, livraisons).
Bio en Belgique : un marché qui repart
Antoine LEMAIRE, AuteurDans cet entretien, Mélanie Longin, cofondatrice et directrice générale de Sales4Bio, société de développement commercial spécialisée dans le secteur bio pour le marché du BENELUX, fait le point sur le marché bio en Belgique et sur les mesures de développement mises en place dans le réseau des magasins bio.
La bio en Benelux : Forte attente de transparence
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Stephan Blommendaal, responsable des achats chez UDEA (le principal grossiste des magasins spécialisés bio au Benelux), fait le point sur l'état du marché de la bio depuis 2020 et sur les activités du groupe.
C'Durable ? : Transparence maximale dans les pratiques agricoles
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, AuteurC'Durable ? est un nouveau score, mis en place par la Région Wallonne (Belgique), permettant d'évaluer les performances agri-environnementales des fermes d'élevage. Il s'appuie sur quatre indicateurs : - l'impact climatique de la ferme (dégagement de gaz à effet de serre, consommation d'énergie...) ; - son rôle en termes de sauvegarde de la biodiversité ; - le bien-être animal ; - l'importance socio-économique de son action (bien-être au travail, équité dans les prix, rentabilité, pérennité du projet...). Cette initiative, présentée dans cet article, a pour objectifs, d'une part, d'informer le consommateur sur l'impact environnemental de ce qu'il achète et, d'autre part, de relocaliser l'alimentation en soutenant et en maintenant des fermes à taille humaine, engagées dans des pratiques durables.
Les chiffres du bio 2022 en Wallonie
Ariane BEAUDELOT, Auteur ; Julien CAPOZZIELLO, Auteur ; Bruno CRAEYE, Auteur | JAMBES (Rue Burniaux, 2, 5100, BELGIQUE) : APAQ-W (Agence Wallonne pour la Promotion d'une Agriculture de Qualité) | 2023Ce rapport, né d'une collaboration entre l'Apaq-W et Biowallonie, est un livrable du Plan bio 2030, un plan de développement de la production biologique en Wallonie. Il dresse la situation du bio en Wallonie en 2022, en présentant une synthèse des chiffres-clés. La première partie traite de la production agricole biologique wallonne, afin de qualifier et de quantifier loffre bio disponible. La seconde partie fournit des données liées à la distribution et à la consommation de denrées alimentaires biologiques (marché bio, dépenses alimentaires bio, comportement d'achat et profil des ménages, canaux de distribution). Un comparatif entre l'offre et la demande bio wallonne est ensuite réalisé. Deux autres chapitres sont dédiés à la production et à la consommation bio en Europe et dans le monde.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais blé tendre d'hiver et de printemps 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais (campagne 2021-2022), fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, sur les variétés de blé tendre d'hiver et de printemps adaptées à une conduite en AB. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements, aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique, pouvoir couvrant).
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais triticale - épeautre - blé dur - orge 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais, fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, entre 2021 et 2022, sur les variétés de céréales à paille autres que le blé tendre, adaptées à une conduite en AB : triticale, épeautre, blé dur et orge. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements et aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique).
Dossier : Distribution bio spécialisée, où en est-on ?
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurCe dossier dresse un panorama des acteurs de la distribution bio spécialisée, en France et en Belgique, qu'ils soient indépendants, organisés en réseaux, en franchises, en coopératives ou sous forme de groupements d'indépendants. Il met en évidence les évolutions depuis l'édition de 2020 (nombre de points de vente, surfaces, chiffres daffaires, parts de marché, etc.). Ce panorama inclut, pour la première fois, une présentation des acteurs de la distribution en Restauration Hors Domicile (RHD).
Dossier : Distribution spécialisée : Le marché en 2022
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurAu sommaire de ce bilan 2022 de la distribution spécialisée bio en France : - Activité en magasins bio durant les 11 premiers mois 2022 ; - Ouvertures, fermetures 2022 : Un bilan inédit ; - Carte de France 2022 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales en 2022 ; - Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2022 ; - Les PGC FLS (produits de grande consommation et frais libre service) bio et non bio en GMS à fin novembre 2022 ; - L'année se termine dans la tourmente pour les PGC FLS bio.
La Ferme Lamberty : Un ancrage bio-familial à Vielsalm
Mathilde RODA, AuteurÀ Vielsalm, en Belgique, Marylène et Luc Lamberty ont repris la ferme familiale, en polyculture-élevage, en 1984, avec un passage en bio en 1999. Les éleveurs ont, petit à petit, fait évoluer l'exploitation de bovins lait vers un modèle diversifié et autonome, sous la mention Nature & Progrès depuis 2013. Aujourd'hui, le couple et leurs enfants élèvent, en plus des vaches (laitières et allaitantes), des moutons, des chèvres, quelques poules, des poulets, des lapins, un âne et ont une activité maraîchère. Chèvres et vaches co-pâturent et sont nourries avec des fourrages autoproduits et des céréales (dont la moitié est produite sur la ferme), et les chevrettes sont nourries au lait de vache de la ferme. Le lait est vendu en coopérative (Biomilk), ou directement aux artisans locaux, qu'ils transforment en fromages, qui sont commercialisés avec les produits de la ferme (légumes et viande), au magasin de la ferme. Cette offre est complétée par des produits bio issus de l'achat-revente.
Label bio : reconnu par le consommateur
VITISBIO, AuteurUne enquête, menée par Millésime Bio - CSA en septembre 2022, a cherché à savoir comment les consommateurs de vin perçoivent les labels bio et durables en France, en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni. Lenquête portait sur les huit labels bio européens (AB, Eurofeuille, Nature&Progrès, Bioland ), sur des labels complémentaires au bio (Demeter, Biodyvin, Vin méthode nature ), ainsi que sur des labels et des mentions non bio (HVE, Terra Vitis, Vignerons engagés, Vegan, Sans sulfites ajoutés ). Les résultats montrent que le bio reste un label de référence : 96 % des répondants ont reconnu au moins lun des labels bio, et 93 % des Français reconnaissant un label bio déclarent savoir ce quil signifie. Le label AB est, par ailleurs, le mieux positionné sur les dimensions liées à lenvironnement, les bénéfices pour la santé et les qualités organoleptiques. Les consommateurs interrogés ont aussi été invités à faire part de leurs attentes sur de nouveaux critères à développer au sein de la filière vin bio. Les priorités divergent entre les pays. Les Français souhaitent plus de vins bio en circuits courts, avec une utilisation durable des ressources naturelles et sans sulfites ajoutés.
Lettre Info Marchés - Mai 2023
FNAB, AuteurCette Lettre Info FNAB fait un bilan de l'évolution des marchés de l'agriculture biologique entre 2019 et début 2023, période marquée par différentes crises successives (Covid-19, guerre en Ukraine, inflation). En magasins spécialisés, le chiffre d'affaires est en baisse début 2023 et retrouve ainsi son niveau de 2019, après des augmentations en 2020 et 2021. Cette baisse reste toutefois modérée grâce aux bonnes ventes de fruits et légumes (+5 % en 2023, par rapport à 2022), dont les prix sont restés relativement stables, contrairement aux fruits et légumes conventionnels et aux autres familles de produits. En grande distribution (GMS), les ventes de produits bio ont également baissé début 2023, par rapport à début 2022 (entre -11,6 et -15 %), et à un rythme plus poussé que pour les produits conventionnels. En magasins spécialisés comme en GMS, l'inflation s'avère moins marquée pour les produits biologiques que pour les produits conventionnels. Un zoom est proposé sur l'Allemagne, où le marché des produits bio est aussi en repli, et sur la Belgique, qui a mis en place un observatoire des prix bio en magasins spécialisés et en grande distribution.
Marché bio en Belgique en 2022 : Une année compliquée
Mélanie LONGIN, Auteur ; Jean-Marc DENAN, AuteurEn 2022, également touchée par le contexte inflationniste, la Belgique a vu ses dépenses en bio baisser pour la première fois depuis 2016 (-2,5 % par rapport à 2021), et particulièrement en Wallonie (-5,8 %). Néanmoins, la proportion de consommateurs bio intensifs (+0,4 point) et intermédiaires (+1,3 point) se renforce avec, cependant, une tendance à la baisse dans les dépenses pour les acheteurs bio intensifs (-2,8 points). Concernant les canaux de distribution, tous à l'exception des magasins bio ont gagné des parts de marché entre 2021 et 2022. Dans une interview, Pauline Riga, responsable de la marque propre, du marketing et de l'assortiment produits de Vajra-Delibio, grossiste bio et Demeter à destination des magasins bio et des transformateurs, fait le point sur le marché bio en Belgique.
Le nouvel ennemi des Allium : La mouche mineuse du poireau
Philippe DELWICHE, AuteurApparue il y a une vingtaine d'années en France et en Belgique, la mouche mineuse du poireau cause d'importants dégâts sur les poireaux, ainsi que sur d'autres légumes de la famille des Allium (oignon, ail, échalote, ciboule, ciboulette, ail des ours...). Cet article fournit des éléments pour reconnaître la mouche mineuse du poireau à ses différents stades (larve, pupe et mouche adulte) et pour comprendre son cycle biologique. Il fait le point sur les pratiques qui permettent de lutter, de manière préventive et curative, contre les attaques de ce ravageur, et sur les pratiques à éviter (préparation des poireaux sur le lieu de repiquage, recyclage des déchets de poireaux dans le compost...).
Des opportunités pour redynamiser le secteur bio !
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, le marché bio n'a pas été épargné par les crises multiples qui ont récemment touché l'Europe. Cela se traduit notamment par une tendance de retour des consommateurs bio vers la grande distribution, voire, pour certains, par l'abandon des achats bio. Malgré un contexte peu favorable pour le secteur, certaines organisations continuent à soutenir les achats durables (circuits courts, produits locaux, zéro déchet, produits bio...). Des initiatives en faveur de la bio sont présentées : - Fin 2022, MABIO, une nouvelle coopérative de commercialisation qui met en relation des producteurs bio de Wallonie avec différents points de vente, a vu le jour ; - Le gouvernement wallon a adopté un Plan bio 2030, qui vise à renforcer l'offre et la demande en produits biologiques locaux, avec, pour clé de voûte, l'accompagnement des établissements de la restauration hors domicile ; - Dans une interview, Eddy Raskin, directeur de Vitaverde Bio, une entreprise de transformation et de distribution de produits biologiques, explique la démarche actuelle de l'entreprise : continuer à investir pour rendre les produits biologiques accessibles au plus grand nombre.
Partie 2 : Stratégies végétales pour plus d'autonomie dans les systèmes d'élevage
Julien JURQUET, Auteur ; Benoît ROUILLE, Auteur ; Raphaël BORÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce numéro de la revue Fourrages consacré à l'autonomie protéique en élevage, cette seconde série d'articles est dédiée aux stratégies végétales dans les systèmes d'élevage. Afin de gagner en autonomie, en particulier protéique, il convient notamment de trouver des alternatives au soja importé. Plusieurs travaux de recherche uvrent en ce sens, explorant différentes pistes. Outre le recours à des graines protéagineuses autoproduites, il est aussi préconisé de rechercher une meilleure sobriété protéique, à travers l'optimisation des rations. Parmi les pistes étudiées et rapportées dans ces articles, figurent : - la prairie pâturée (essais en agricultures conventionnelle et biologique) ; - les fourrages conservés riches en protéines (article issu d'une méta-analyse de nombreuses études) ; - les légumineuses annuelles fourragères (13 espèces étudiées sur neuf sites, en agricultures conventionnelle et biologique) ; - la fertilisation en soufre, élément qui intervient, comme l'azote, dans la composition des protéines ; - les associations graminées-légumineuses (essai en Ardenne belge en agriculture conventionnelle).
Prix du bio en Belgique : désamorcer les a priori
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, alors que le secteur spécialisé de l'alimentation bio et vrac est mis en difficulté par l'inflation et la hausse des coûts énergétiques, un observatoire des prix du bio et du vrac, piloté par Biowallonie et ConsomAction, a permis d'objectiver les prix pratiqués par le secteur. Les données collectées ont permis de mettre en évidence que la différence de prix d'un panier moyen de produits bio entre la GMS (101,6 ) et le magasin bio/vrac (103 ) est insignifiante. Les protocoles d'analyse, ainsi que les résultats obtenus par l'observatoire, sont détaillés dans cet article.
La volonté de bien nourrir Arlon
Mathilde RODA, AuteurEn Lorraine belge, Jean-François Depienne de la ferme Bio-Lorraine cultive en agriculture biologique, sur 50 hectares à Arlon, et sur 5 autres hectares en Ardenne, des grandes cultures (pommes de terre, colza, moutarde, tournesol, lentilles, céréales panifiables) et des légumes, principalement hivernaux, de plein champ et en serre (chicons, carottes, poireaux, oignons, céleris raves, échalotes, salades, choux, courges ), en agriculture biologique. La ferme a la mention Nature & Progrès depuis 2011. Jean-François a développé la transformation à la ferme et produit des huiles (tournesol et colza), de la sauce moutarde, des frites fraîches et différentes préparations à base de légumes. Les céréales panifiables sont moulues dans un moulin à une quinzaine de kilomètres de la ferme. La ferme emploie 6 ETP durant lannée, le double en pleine saison. La production est commercialisée localement, notamment au marché bio dArlon.
3R : Rencontres Recherches Ruminants : Les 7 et 8 décembre 2022 26ème édition
La 26ème édition des 3R (Rencontres Recherches Ruminants) s'est tenue, à Paris, les 7 et 8 décembre 2022. Ce recueil compile tous les textes, issus de travaux de recherche sur les élevages de ruminants, présentés lors de cette édition. Ces textes sont organisés thématiquement : - Élevage et société ; - Renouvellement des actifs, attractivités des métiers, nouveaux modèles dinstallation ; - Alimentation ; - Autonomie protéique ; - Nouveaux aliments et nouveaux fourrages ; - Génétique ; - Lélevage et la valorisation des jeunes animaux ; - Élevage et changement climatique ; - Environnement ; - Bioéconomie et économie circulaire ; - Économie ; - Reproduction ; - Santé ; - Qualité des produits ; - Sécurité des aliments ; - Mixité dans les systèmes délevage, polyculture-élevage, exploitation et territoire ; - Système d'élevage ; - Bien-être animal ; - Équipement et logement.
Les alternatives aux néonicotinoïdes en betterave sucrière
Camille LE POLAIN, AuteurEn agriculture conventionnelle, l'usage des néonicotinoïdes, auquel s'ajoute généralement celui d'autres substances toxiques, cause de nombreux effets négatifs : intoxication des pollinisateurs, contamination des sols, des cours d'eau et des cultures suivantes... En Belgique, la coopérative Organic Sower a trouvé des alternatives à ces substances pour lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse des cultures de betteraves sucrières bio. Tout d'abord, deux espèces de pucerons ont été identifiées comme responsables de la contamination des betteraves sucrières par le virus de la jaunisse : le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae). Pour éviter la contamination par ces insectes vecteurs de la jaunisse, des mesures préventives, telles que des rotations longues, une fertilisation raisonnée, un choix de variétés résistantes ou tolérantes à la jaunisse, sont des solutions intéressantes. La création de milieux accueillants (bandes fleuries, haies, mares, cultures de bordure) pour les prédateurs des pucerons est aussi un moyen de maîtriser le ravageur. L'association des betteraves sucrières avec d'autres cultures, telles que la féverole, ou encore l'utilisation de plantes de service semblent particulièrement efficaces pour réduire la présence de populations de pucerons. Pour finir, deux producteurs de la coopérative belge Orso (Organic Sowers) partagent les ambitions, les techniques culturales et les astuces qu'ils utilisent sur les betteraves sucrières bio.
Belgique : marché et tendances
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, l'activité des magasins bio a diminué depuis juin, par rapport à 2020. Toutefois, les chiffres restent plutôt stables, comparés à ceux de 2019. Cet article traite des tendances d'achats en bio en 2021 et 2022. Un encadré présente l'interview de Céline Rouet, fondatrice de BioBraine Distribution, grossiste belge qui a pour vocation de faire découvrir, à ses clients, des produits bio, sains, qui n'existent parfois pas encore sur le marché. Pour finir, un encart aborde l'actualité des distributeurs bio Kazidomi et BioDemain en Belgique.
La Belgique nous surprendra encore !
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, en 2021, malgré l'épisode Covid-19 et la crise économique, le marché bio se consolide. Il continue de progresser, frôlant le milliard d'euros en 2021, avec 45 % des dépenses bio belges réalisées en Wallonie. Le réseau vrac, local et bio (EAP), s'il est en souffrance, reste dynamique pour certains magasins, grâce à la réduction de leur offre et au maintien de prix assez compétitifs. D'autres décisions viennent bouleverser la face du marché bio belge, notamment la fusion, en avril dernier, entre le grossiste Biofresh et les mini-chaînes Färm et Biostory, comprenant au total 33 magasins, qui entrent en compétition avec la chaîne Bio Planet (du groupe Colruyt). Par ailleurs, face à la baisse de fréquentation du marché bio du Bénélux, plusieurs grossistes belges se tournent vers le développement du nord du pays, ainsi que vers d'autres canaux de distribution.
Le Champ des possibles : Des légumes de qualité à la portée de tous : Réflexions, avec François Sonnet, au sujet de l'auto-cueillette
Dominique PARIZEL, AuteurDans la banlieue liégeoise, en Belgique, François Sonnet s'est installé, il y a sept ans, en maraîchage bio au Champ des possibles. Il s'est inspiré du modèle de la "Community-supported agriculture", un système de production agricole soutenu par la communauté. Il s'appuie sur l'auto-cueillette : chaque membre abonné vient cueillir lui-même ce qu'il consomme. À raison d'une centaines de personnes abonnées à l'année, ce système permet d'assurer un revenu fixe à François, qui peut démarrer les productions tranquillement. À la fin de chaque saison, François et les membres de la ferme font le point sur le fonctionnement de l'exploitation, ce qui permet au maraîcher d'ajuster les productions à la demande. Soulagé du poids de la main duvre pour la récolte, François fait confiance aux abonnés et ne déplore, d'ailleurs, quasiment aucun gaspillage : les cueilleurs sont prévenus lorsqu'une production est disponible ; ils ne causent aucun vrai dégât ; l'aspect de légumes qu'il serait impossible de vendre en grande surface n'effraie personne. Les auto-cueilleurs viennent parfois avec les enfants, ce qui est une forme intéressante de sensibilisation. Pour finir, s'il n'est pas certifié bio, Le Champ des possibles n'en est pas moins soucieux de permettre aux habitants du secteur de s'auto-alimenter avec des légumes sains, sans traitements phytosanitaires...
Les chiffres du bio 2021 en Wallonie
Ce rapport, né d'une collaboration entre l'Apaq-W et Biowallonie, est un livrable du Plan bio 2030, un plan de développement de la production biologique en Wallonie, lancé en 2021. Il fait l'état des lieux de la situation du bio en Wallonie en 2021, en présentant une synthèse des chiffres-clés, à l'issue de la première année du Plan bio 2030. La première partie traite de la production agricole biologique wallonne, afin de quantifier loffre bio disponible localement. La seconde partie traite des données liées à la distribution et à la consommation de denrées alimentaires biologiques (marché bio, dépenses alimentaires bio, comportement d'achat et profil des ménages, canaux de distribution). Deux autres chapitres sont dédiés à la production et à la consommation bio en Europe et dans le monde.
Commencer un potager plein de vie
Jacques BISTON, Auteur ; Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurCe dossier, en deux parties, fournit des conseils pour commencer un potager. Avant de se lancer, il faudra bien réfléchir à son installation selon l'espace dont on dispose, son orientation, mais aussi en fonction de la possibilité de mettre en place une serre, pour les semis d'avant-saison et les cultures plus fragiles. La présence d'une haie sauvage, d'un tas de bois, d'une mare, ou encore d'un abri de jardin (nids sous l'auvent...) favorise l'accueil d'auxiliaires (grenouilles, abeilles, lézards, oiseaux, etc.), ces derniers participant à la réussite des cultures. Des amendements organiques et des engrais verts pourront permettre de rééquilibrer les sols, selon leur type et selon les légumes que l'on souhaite cultiver. D'autres informations pratiques sont fournies pour bien gérer l'eau, faire un compost, ou encore protéger les végétaux avec des purins, des décoctions et des pulvérisations. Dans la deuxième partie de ce dossier sont rappelés les principes de l'agriculture biologique, les mécanismes de la vie du sol et des végétaux, ainsi que les besoins de la faune. Des exemples de végétaux et d'aménagements utiles, permettant d'attirer ou, au contraire, de repousser certains animaux et ravageurs, sont présentés.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Blé tendre d'hiver et de printemps - 2021
E. BUREL, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Ce document de synthèse aide à choisir et à recommander les variétés de blé tendre dhiver et de printemps adaptées à une conduite en agriculture biologique. Il présente les résultats 2021 de nombreux essais issus du réseau de criblage variétal bio. Ces résultats sont regroupés par grandes zones géographiques (sud, centre et ouest, nord-est) et complétés par des observations agronomiques (toutes zones géographiques confondues). Ce document apporte des informations sur les rendements et les teneurs en protéines des différentes variétés de blé testées, et répertorie également d'autres caractéristiques variétales : hauteur, date dépiaison, sensibilité aux maladies, pouvoir couvrant... Coordonné et animé par lITAB et ARVALIS - Institut du végétal depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble divers partenaires en France et en Belgique (expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions...) qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Triticale Epeautre - Orge : 2021
E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; P. DU CHEYRON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Ce document est consacré aux variétés de céréales à paille, autres que le blé tendre, adaptées à une conduite en agriculture biologique. Il fournit des informations sur différentes variétés de triticale, dépeautre, de blé dur, de seigle et dorge. En plus dapporter des indications sur les rendements et les teneurs en protéines des différentes variétés testées, il détaille (pour certaines espèces) d'autres caractéristiques agronomiques telles que leur hauteur, leur sensibilité aux maladies, leur pouvoir couvrant... Coordonné et animé par lITAB et ARVALISInstitut du végétal depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires en France et en Belgique (expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions...) qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB.
Conférence de presse 16 novembre 2022 : Enquête Millésime BIO - CSA : Version synthétique
Ce document fait la synthèse de l'enquête, commandée par Millésime BIO à l'Institut CSA, qui répond à la question suivante : Comment les consommateurs de vin perçoivent-ils les labels bio et durables ? Pour cela, 4 échantillons de consommateurs de vin, de France, d'Allemagne, de Belgique et du Royaume-Uni, ont répondu à un questionnaire en ligne. Les résultats obtenus ont permis d'évaluer la notoriété et la confiance générée par les différents labels bio et durables et de comprendre la place du bio dans le paysage des labels, aux échelles nationales et internationales. Ainsi, 89 % des répondants français savent ce que le label bio signifie, tandis qu'ils ne sont que 46 % au Royaume-Uni. Sur l'ensemble des répondants, près des 2/3 estiment qu'il est justifié de pratiquer un prix plus élevé pour un vin bio.
Dossier : Distribution spécialisée : le marché en 2021
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurDans ce bilan 2021 de la distribution spécialisée bio en France, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MSB (magasins spécialisés bio) et GMS ; - Bilan ouvertures fermetures ; - Carte de France des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et des groupements bio ; - Bilan des principales enseignes nationales bio organisées ; - Bilan des principales enseignes bio belges ; - Tendances et évolutions 2021 ; - Chiffres de la bio en GMS à fin novembre 2021 (données IRI) ; - Analyse des chiffres du bio en GMS.
Elevage des veaux laitiers sous la mère : Une expérience innovante à la Ferme d'Esclaye-Henin
Mathilde RODA, Auteur ; Marc-André HENIN, Auteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRÈS BELGIQUE | 2022La ferme d'Esclaye-Henin est une ferme familiale belge, située à Pondrôme, dans la Province de Namur, convertie à l'agriculture biologique depuis 2009 et certifiée Nature & Progrès depuis 2018. Attachée à son terroir, la famille Henin vise l'autonomie alimentaire pour son troupeau laitier : les vaches pâturent pendant sept à huit mois et les concentrés sont produits sur la ferme, à l'exception des tourteaux de lin et de tournesol. Le lait est transformé sur la ferme en beurre et en fromages à pâte dure au lait cru. Dans ce document, les quatre associés (le père de famille et ses trois enfants) présentent leur projet d'élevage de veaux laitiers sous la mère. Depuis quelques années, en effet, ils élèvent des veaux sous vaches nourrices, à raison de quatre veaux par vache. Leurs objectifs : optimiser le bien-être animal, en particulier des veaux, mais aussi améliorer les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la ferme. Leur cheminement et leurs essais sont explicités : contexte de départ, méthodologie mise en place et objectifs, résultats obtenus en matière de production et de qualité du lait, de fertilité des vaches, de croissance des veaux et de production de viande, de santé des veaux et de bien-être animal, d'organisation du travail et de qualité de vie des éleveurs.
Evaluation of support for organic farming in draft CAP Strategic Plans (2023-2027) - 3 March 2022
Dans le cadre de lélaboration de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), les États membres de l'Union Européenne (UE) devaient soumettre, à la Commission Européenne, leurs plans stratégiques nationaux (PSN) avant le 1er janvier 2022. Ce rapport évalue le soutien à l'agriculture biologique dans les projets de PSN des différents pays membres de lUnion Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique (partie Wallonie et partie Flandre), Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie et Suède. Il apporte aussi des informations sur le soutien à lagriculture biologique dans des pays voisins non membres de lUE : Suisse et Royaume-Uni. Ce rapport se base sur un processus de consultation (questionnaire et entretiens), entrepris, d'avril 2021 à février 2022, par IFOAM - Organics Europe auprès de ses membres. Il contient également des recommandations pour améliorer le soutien à l'agriculture biologique et relever l'ambition des PSN afin qu'ils contribuent à atteindre les objectifs définis dans le cadre de la nouvelle PAC, ainsi que ceux fixés dans le cadre du Green Deal, de la stratégie « Farm to Fork » et du plan européen pour la biodiversité. Au travers de cette évaluation, IFOAM - Organics Europe souhaitait également s'assurer que la Commission Européenne allait disposer de toutes les informations nécessaires pour signaler à chaque pays, dans ses prochaines lettres d'observation, les manques de soutien à l'agriculture biologique, et veiller à ce que les États membres disposent de plans garantissant a minima une croissance continue de la production biologique au cours de la prochaine PAC (2023-2027).
Ferme de Jambjoûle : L'élevage au coeur de la Famenne
Mathilde RODA, AuteurBernard Convié, éleveur de bovins et ovins lait, et Valérie Calicis, fromagère, labellisés Nature & Progrès depuis 2007, se sont installés, en 2003, sur la Ferme de Jambjoûle, à Jamblinne, en Belgique. S'y trouvent, aujourd'hui, une trentaine de vaches laitières Jersey et croisées, 220 brebis et agneaux de races locales (Roux ardennais et Mergelland) et quelques cochons. Cet élevage est créateur d'emplois puisque six personnes y travaillent aujourd'hui. Cependant, la ferme occupe une terre agricole capricieuse, qui ne permet pas la culture de céréales et, donc, ne colle pas encore tout à fait au modèle de polyculture-élevage autonome de Nature & Progrès. Pour l'instant, Bernard achète des aliments à des fournisseurs, ainsi qu'à une ferme proche. Un encart est consacré aux drêches de brasserie que Bernard utilise pour alimenter ses troupeaux. Concernant la commercialisation, la vente des produits est réalisée via le magasin de la ferme, les marchés locaux et les magasins de proximité.
Livret grande culture : La gestion de la fertilité des sols et de la fertilisation en grandes cultures en Agriculture Biologique : Considérations générales et application à la Wallonie
Ce livret propose un état des lieux des connaissances sur la gestion de la fertilité des sols en grandes cultures, avec un focus dédié aux systèmes conduits en agriculture biologique. Il s'appuie sur une bibliographie scientifique et technique, et valorise notamment les enseignements des études menées par le professeur Bernard Godden, qui a travaillé au Centre Wallon de Recherches agronomiques (CRA-W). Après quelques rappels sur les notions de fertilité des sols, la première partie de ce livret détaille les cycles des éléments essentiels contenus dans le sol, à savoir lazote, le phosphore, le potassium et le soufre. La deuxième partie est consacrée aux leviers mobilisables pour améliorer la fertilité des sols en agriculture biologique : intégration de légumineuses dans la rotation, mise en place dintercultures, bonne gestion des résidus de cultures, apport de matières organiques (engrais organiques du commerce, effluents délevage ). Des résultats dessais sur la fertilisation organique, réalisés sur des cultures de céréales biologiques en Wallonie, sont également présentés.
Michel et Marianne Monseur : la force tranquille du bio
Mathilde RODA, AuteurCe bio-portrait présente les activités de Michel et de Marianne Monseur, maraîchers et éleveurs bovins et ovins viande, labellisés Nature & Progrès, en Belgique. Les dix premières années, Michel a travaillé en maraîchage, avant de compléter son activité avec un élevage, à partir de 2003, qui lui garantit laccès à de la fumure bio. Aujourdhui, il possède un troupeau de 45 brebis avec leurs agneaux, ainsi quune dizaine de vaches « Blondes dAquitaine », et sa ferme sétend sur vingt-neuf hectares. Sa ferme fonctionne un maximum en autonomie : il nachète aucun intrant, à lexception de la paille pour la litière, et le magasin permet au couple d'écouler 100 % de la production de la ferme (légumes et en colis de viande).
Où en est le marché bio belge ?
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, la hausse des prix impacte fortement tous les canaux de distribution avec, d'une part, des charges plus importantes pour les distributeurs et, d'autre part, des consommateurs qui se tournent vers des produits moins coûteux - notamment les marques de distributeurs, où la marge est moindre, plutôt que les grandes marques. Face à une situation tendue, les magasins bio belges doivent s'adapter (centralisation des achats, communication transparente sur les prix, partenariats...). Un encart est consacré à un nouvel acteur sur le marché belge : Aventure Bio Belux.
Les Paniers Verts : « Nous voulons montrer aux gens qu'il y a moyen de consommer autrement ! »
Sam LIGOT, Auteur ; Mathilde RODA, AuteurC'est aux alentours de 2007 que Valérie Torton, installée en Wallonie (Belgique), en horticulture depuis 1995, a converti sa ferme en maraîchage bio. Soucieuse de fournir au consommateur une alimentation diversifiée, de qualité et pleine de saveurs, c'est avec l'aide de Kristian Crick, à qui succédera Didier Crick, qu'elle s'est lancée dans la production de légumes, commercialisés en paniers, en circuits courts. La ferme, nommée « Les Paniers Verts », est rapidement devenue victime de son succès : de l'objectif de 25 paniers par semaine, la demande atteignait jusqu'à 700 paniers hebdomadaires ! L'achat-vente est alors venu compléter la production qui, malgré l'augmentation des surfaces cultivées, n'arrivait pas à suivre. Finalement, en 2016, Valérie et Didier ont abandonné les paniers pour se consacrer à une production maraîchère à taille humaine. Depuis, ils alimentent le magasin à la ferme avec une sélection de légumes diversifiés, avec des espèces rares ou atypiques, ainsi qu'avec des plants (fruits, légumes, fleurs, aromatiques), l'offre étant complétée par un peu d'achat-vente et des aliments provenant de producteurs locaux (ufs bio).
Positive deviant strategies implemented by organic multi-species livestock farms in Europe
Defne ULUKAN, Auteur ; Myriam GRILLOT, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurLa transition vers des systèmes d'élevage plus durables peut passer par la diversification des productions animales sur une même ferme (élevage multi-espèces), en particulier en agriculture biologique, mais les connaissances sur les exploitations qui élèvent deux espèces animales ou plus sont, à ce jour, peu nombreuses. À travers des enquêtes réalisées auprès de 102 éleveurs bio dans sept pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Italie, Suède et Suisse), dans le cadre du projet Core Organic MIXE-ENABLE, les auteurs de cette étude ont cherché à identifier ceux qui étaient particulièrement performants, leurs critères de réussite et les principes de gestion qui les distinguent de leurs homologues. L'analyse des données a concerné un sous-échantillon de 75 exploitations, couvrant trois combinaisons principales : bovins et ovins, bovins et porcins, bovins et volailles. Une approche dite déviante positive, basée sur trois indicateurs - la productivité des terres, la dépendance à l'égard des intrants azotés et la satisfaction à l'égard du revenu -, a été mise en uvre. Ainsi, cinq systèmes, aux structures relativement diverses et "positivement déviantes", ont été identifiés. Outre la diversification des élevages, ces systèmes s'avèrent relativement simplifiés : peu ou pas de diversification des autres activités agricoles ou non-agricoles, interactions avec d'autres exploitations limitées, pratiques simplifiées... L'objectif est de maintenir un niveau de complexité gérable pour les agriculteurs. Enfin, la gestion de ces troupeaux se base sur un compromis entre productivité des cultures et autonomie alimentaire (autonomie de 89 à 100 %).
Quand l'appel de la terre est le plus fort !
Mathilde RODA, AuteurGwenaël du Bus, maraîcher bio, a créé la Ferme du Peuplier, la plus grande ferme de maraîchage en Belgique sous label Nature & Progrès, en Belgique. Ingénieur agronome, Gwenaël a d'abord réalisé des stages pour acquérir de l'expérience, puis il a été formateur en horticulture et conseiller MAEC. Cependant, l'appel de la terre a été plus fort. Il s'est installé en 2011, après l'acquisition de 3 ha, à Gottechain, qu'il a convertis en bio. Son exploitation maraîchère s'est ensuite développée très vite et s'étend aujourd'hui sur 25 ha, occupant 35 UTP. La réussite de Gwenaël et de son équipe passe par le soin qu'ils apportent au sol, plutôt qu'aux plantes : ils le nourrissent avec des déchets de la production de la ferme et du fumier bio, compostés, ainsi que des engrais verts. Entre 60 et 80 légumes différents sont produits pour être commercialisés, principalement, en vente directe (90 %) sur 19 marchés, le reste en coopératives, épiceries, restaurants et auprès de quelques distributeurs. Gwenaël reste, cependant, dans la recherche d'un équilibre entre idéal bio et rentabilité économique : si le nombre d'employés permet de développer des savoir-faire spécialisés et que la gestion de ses terres est assurée par une équipe bien rodée, l'achat-revente représente encore, par nécessité, une part importante des ventes de Gwenaël, la production seule n'étant pas rentable.
Et si les veaux laitiers étaient élevés au pis de leur mère ? : Essai à la Ferme d'Esclaye
Mathilde RODA, AuteurTenir compte, jusquau bout, du devenir des veaux en élevage laitier, de leur bien-être, tout en veillant à la viabilité de lexploitation, aussi bien en termes économiques que de qualité de vie de léleveur, autant denjeux qui ont amené la Ferme d'Esclaye, en bio et située en Belgique, à mener un essai sur lélevage au pis de veaux issus de son troupeau de 60 vaches Holstein. Cet essai, réalisé grâce à un financement participatif, a porté sur cinq couples mères-veaux, ces derniers étant nés entre le 13 février et le 10 mars 2021. Sevrés à huit mois, les trois mâles du lot furent abattus pour produire de la viande et les deux femelles ont intégré le troupeau de renouvellement. Restés constamment avec leurs mères jusquau 13 mars, les cinq veaux ont ensuite passé la nuit en case commune pour rejoindre leurs mères et le troupeau au pré, après la traite du matin. Des observations rigoureuses sur le comportement des animaux, leur état de santé et les performances ont été réalisées tout au long de cet essai. Les cinq mères ont montré une perte de 35 % de volume de production et de 10 % de matière grasse, en moyenne. Cependant, les veaux ont représenté une nouvelle source de revenu, avec une viande produite à un coût minimal. Les animaux ont été en bonne santé et ont montré un comportement plus riche en interactions sociales. L'apprentissage du pâturage a été plus rapide pour les veaux. Autant déléments qui poussent ces éleveurs à vouloir approfondir ce système, en associant à cette pratique des vêlages groupés au printemps pour profiter de la pousse de lherbe. Ce système permettrait aussi de réduire la charge de travail et de renforcer lautonomie de la ferme, d'autant plus que la ferme dispose d'un atelier de fromagerie.
Tour d'Europe des amis de l'agrobiodiversité : Un voyage pour découvrir comment la sélection végétale et animale biologique contribue à l'avènement de systèmes alimentaires durables
La sélection biologique (sélection végétale et animale en agriculture biologique) est un pilier pour une alimentation saine, savoureuse et diversifiée, mais aussi pour la conservation et l'adaptation des variétés et des espèces, particulièrement dans un contexte de changement climatique. La sélection biologique implique une réflexion autour de la productivité et de la qualité des produits, mais aussi autour du bien-être animal. Ce document emmène les lecteurs et les lectrices à la découverte de 15 initiatives de sélection végétale et animale biologique en Europe. Pour chaque initiative, une personne impliquée en présente les objectifs et les défis. Les exemples sélectionnés donnent une idée de la grande diversité des initiatives visant à maintenir et à promouvoir la biodiversité dans les cultures et les espèces animales biologiques.
Tour d'horizon de la distribution spécialisée bio belge
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, les acteurs du bio font face à une situation délicate, dûe, notamment, à la hausse des prix de l'énergie et du transport. Grossistes et logisticiens du bio augmentent leur prix de livraison, ce qui complique la situation des distributeurs. Par ailleurs, un encart traite de la fusion entre Färm, le réseau coopératif bio belge, et Ekoplaza, un groupe néerlandais en lien avec le grossiste belge Biofresh. Dans une interview, Walter Lenarts, directeur de Deor Foods, grossiste en produits bio et naturels, donne son point de vue sur l'évolution du marché bio.
Yannick Hostie, maraîcher corps et âme
Mathilde RODA, AuteurMembre de Nature & Progrès, Yannick Hostie est un pionnier du maraîchage bio en Wallonie. Aujourd'hui, il cultive quinze ares en maraîchage diversifié, tout à la main. Pour lui, la qualité prévaut sur la quantité, et Yannick ne manque pas d'idées pour adapter ses pratiques culturales et répondre aux défis de son activité (fertilisation du sol et arrosage en conditions de sécheresse). En saison, ses produits sont vendus au marché local et distribués en magasins bio et vrac.
As veyou l'poré et tous les beaux légumes de Mélanie et Benoit ?
Mathilde RODA, AuteurMembres de Nature & Progrès Belgique, Mélanie et Benoit se sont installés en maraîchage bio en 2011. Leur projet dinstallation sur leur ferme « As veyou lporé » correspond également à un projet de vie, dans le respect de lenvironnement, avec des constructions écologiques. Au départ, ils proposaient des paniers de légumes bio ; puis, ils ont travaillé sur commandes et sur les marchés, ainsi quen vente directe à la ferme depuis la crise sanitaire, afin de continuer à fournir leur clientèle. Ils développent leur autonomie à travers la production de leurs propres plants maraîchers et font des essais de substrat pour se passer de la fibre de coco et de la tourbe. Leur cheval de trait est aussi un précieux collègue de travail : son fumier composté participe à la fertilisation du sol, et le travail par traction animale (pour remplacer le tracteur) permet de biner sans consommer de carburant. Le couple, porteur des valeurs de Nature & Progrès, sinvestit auprès des consommateurs : le marché est loccasion de partager leur passion et leurs savoirs.
Belgique : la distribution bio en mutation
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, le marché bio poursuit son évolution (fusions entre grossistes...). Du côté de la distribution, la chaîne hollandaise Ekoplaza s'implante, avec un tout premier magasin ouvert en novembre 2020 en Wallonie, et le rachat récent des 14 magasins de la chaîne belge Origin'o dans lesquels seront proposées les marques Ekoplaza. A Bruxelles, de petits grossistes "éthiques" ont fait leur apparition. Globalement, les enseignes bio belges sont confiantes, mais prudentes, en raison du fort développement du bio dans la grande distribution. La coopérative Färm a développé le programme "Färmoscope", qui propose un indicateur de durabilité des produits bio, visant à valoriser certaines valeurs et comportements qui lui sont chers : la production locale, la bio, l'éthique ou encore la transparence. Géraud Strens, de l'enseigne wallonne Ekivrac, apporte son témoignage sur l'évolution du marché bio en Belgique.
Belgique : La distribution poursuit sa mutation
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, la distribution bio (grossistes et magasins bio) connaît, depuis quelques années, de nombreux mouvements : rachats d'entreprises familiales par d'importantes firmes bio ou conventionnelles, fusions, investissements étrangers, etc., qui impactent les modalités d'approvisionnement des magasins. Les opérateurs de la distribution spécialisée bio tentent de trouver des solutions pour se différencier du "bio industriel". Ils envisagent, par exemple, la création d'un label "made in Belgium" ou encore d'un groupement de magasins adossé à une charte. Avec la crise sanitaire de 2020, la consommation bio a augmenté, ainsi que la demande en circuits courts. En Flandre, par exemple, le nombre de magasins à la ferme est passé de 83 à 121, entre 2019 et 2020. Philip Van den Abbeele, de l'enseigne de distribution Ekowinkel, partage sa vision de l'avenir de la distribution bio en Belgique.
Belgique : le vrac en croissance malgré la crise !
Mélanie LONGIN, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, depuis la crise sanitaire, le vrac continue de se développer, avec une augmentation des points de vente encore en 2021. Le vrac est commercialisé dans les enseignes vrac, mais aussi en grande distribution et dans des épiceries de proximité : Sales4bio, spécialisé dans le développement de marques bio, fournit les chiffres. Bio Linéaires propose, en parallèle, une interview de Paul Mathieu, fondateur de l'enseigne bio et locale Al'binète à Liège. Celui-ci livre son sentiment sur l'évolution du marché de la bio en Belgique.
Belgique : le zéro déchet continue sa progression
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, le zéro déchet continue de s'organiser. Si cette solution pour réduire limpact sur lenvironnement ne semble pas emballer les consommateurs les plus jeunes (18-29 ans), moins sensibilisés et/ou moins disposés à consommer des produits écologiques et durables, loffre continue de se développer dans les réseaux de la distribution durable (magasins bio et vrac), malgré les exigences de la mise en place du zéro déchet pour les fabricants. Une interview présente lactivité de Kami Store, un grossiste zéro déchet.
La bio en Belgique : La Covid-19 pousse la demande d'achat en ligne
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, un sondage, réalisé en novembre 2020 auprès de 20 enseignes, a évalué l'impact des confinements dus à l'épidémie de Covid-19, sur la consommation de produits bio. Il met en évidence l'évolution du panier moyen entre le 1er et le 2ème confinement (62 % des enseignes ont connu une forte baisse, après l'augmentation de 22 % au premier confinement) et souligne la poussée du commerce en ligne, notamment en Flandre, où 85 % des magasins bio interrogés partagent ce constat.
La chèvrerie de Borlon
Mathilde RODA, AuteurLa Ferme de Borlon, en Belgique, en bio depuis 2019, a été créée par Géraldine Jourdan, passionnée depuis toujours par les chèvres. Après des études de chimie et un séjour de 4 ans en Amérique du Sud, Géraldine s'est formée à la transformation laitière ; puis, après un nouveau séjour à l'étranger (Burkina Faso) avec son compagnon, elle est revenue s'installer en Wallonie, il y a 13 ans, où elle a créé sa propre chèvrerie. Épaulée dans ses activités par ses 3 fils, soutenue par son compagnon dans l'évolution du projet, Géraldine élève aujourd'hui 50 chèvres, nourries à l'herbe et avec des céréales achetées à un fermier voisin. Tout le lait est transformé à la ferme, en une belle diversité de fromages, qui sont ensuite vendus en direct, à la ferme ou sur les marchés, ainsi qu'à des magasins locaux. Géraldine ne souhaite pas agrandir sa ferme, mais peut-être monter une coopérative pour diversifier les activités.
Danatel : les fromages bio « zéro lactose » et 100% goût !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, l'entreprise familiale Danatel produit des fromages bio et sans lactose (par allongement de la maturation ou ajout de lactose). Grands consommateurs de produits laitiers, le couple Crahay a créé Danatel pour répondre aux problèmes de digestion liés à la consommation de produits laitiers, particulièrement chez les adultes. Dans ce publireportage, les Crahay partagent leur expérience, de l'élaboration des produits à leur commercialisation en réseau spécialisé bio.
Dossier : Distribution spécialisée 2020 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce bilan 2020 de la distribution spécialisée bio, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MBS (magasins bio spécialisés) et GMS ; - Bilan 2020, par familles, dans les Magasins Spécialisés Bio ; - Ouvertures, fermetures 2020 : un bilan plutôt encourageant ! ; - Carte de France 2020 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et groupements bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes nationales bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2020 ; - Tendances et évolutions 2020 (enquête auprès de 2 143 points de vente) ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2020 (données cabinet IRI) ; - Le reconfinement est moins bénéfique aux PGC (produits de grande consommation) bio en GSA (grandes surfaces alimentaires).
Dossier : Industrialiser le bio ? Mais jusquoù ?
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, Auteur ; Mathilde RODA, AuteurCe dossier apporte des éléments de réflexion sur lindustrialisation de la bio. Il est constitué de quatre parties. La première, intitulée « Les nouveaux « progrès » de lagro-industrie », aborde des sujets sensibles liés à lindustrialisation de lagriculture en général : les nouveaux OGM, le prion de la vache folle (ESB), les farines animales ou PAT (protéines animales transformées), la corrélation entre lalimentation industrielle et le surpoids ou lobésité La seconde partie, dédiée à « Lintrouvable vitamine B2 pour coco.tte.s », dénonce les filières biologiques qui reposent sur lutilisation dintrants controversés (ex : la vitamine B2 pour lalimentation des volailles) et les filières qui cherchent à remplacer lun de ces intrants par un produit alternatif, sans avoir une réflexion globale ou une approche plus éthique. La troisième partie, « Les défis de notre agriculture et la réponse industrielle : lavis dun producteur », rapporte le témoignage dAndré Grevisse, un éleveur belge dAngus bio. Ce dernier donne son avis sur lévolution de la bio, lindustrialisation de certains élevages, ainsi que sur des problèmes de cohérence (réglementaire ou organisationnelle) au sein de certaines filières. La quatrième partie, « Être ce que lon mange, manger tel quon est ! », apporte des éléments de réflexion sur lalimentation des animaux délevage et les dérives que peut entraîner la recherche de performances zootechniques (recours aux OGM, brevetage du vivant, farines animales ).
Dossier : Des pistes pour rénover ses prairies permanentes
Cyrielle DELISLE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, AuteurAvant denvisager de rénover une prairie permanente, il est nécessaire dévaluer son état de dégradation. Dix causes peuvent expliquer la dégradation dune prairie (exploitation de lherbe trop rase, sous pâturage, piétinement, aléas climatiques, dégâts danimaux sauvages ). Pour y remédier, plusieurs moyens existent : revoir la fertilité du sol et/ou le mode dexploitation, sursemer, faucher les refus, herser et ébouser La pratique du sursemis est délicate, dans le choix des espèces et des variétés, ainsi que du matériel utilisé, et dans la gestion de la concurrence du couvert en place. En Wallonie, les éleveurs préfèrent effectuer plusieurs petits passages dans les zones où le couvert est parsemé. Parmi des témoignages dagriculteurs, figure celui dun éleveur laitier bio de Moselle qui a testé le sursemis de plantain dans une prairie naturelle dégradée, sans résultat probant. Dans le Cantal, Vincent Vigier, conseiller bio à la Chambre dagriculture, suit des essais visant à semer des méteils dans des prairies naturelles dégradées. Les écarts de rendement en première coupe sont significatifs dans les prairies sursemées avec du méteil, mais les valeurs alimentaires sont similaires. Eric Fabre, éleveur bio de vaches salers dans le Cantal, témoigne de la mise en place de la pratique sur son exploitation. Par ailleurs, des essais dégrainage naturel ont été mis en place par le réseau Civam, dans le cadre du projet Perpet. Globalement, cela a conduit à un taux de légumineuses plus faible du fait de létouffement par les graminées, avec une baisse de la valeur pastorale consécutive à laugmentation des plantes diverses. Cette pratique reste donc aléatoire et nécessite une combinaison de facteurs.
Dossier : La problématique des nouveaux OGM
Catherine WATTIEZ, Auteur ; Laura VLÉMINCQ, AuteurCe dossier est consacré aux récentes modifications de la réglementation en matière d'OGM. Pour les auteurs, les OGM, pour la menace qu'ils font peser sur la souveraineté des agriculteurs et sur l'avenir de notre alimentation, doivent être mieux connus du grand public. Après un rappel de la définition des OGM et des explications sur les dernières évolutions technologiques (les "nouveaux OGM"), ce dossier examine les risques d'avoir des OGM "cachés" dans notre alimentation du fait d'une législation insuffisamment poussée, ainsi que ceux qui peuvent peser sur la santé et l'environnement.
Dossier : Le Réseau RADiS : pour des filières bio et solidaires à l'échelle des territoires !
Sylvie LA SPINA, Auteur ; Dominique PARIZEL, AuteurEn Wallonie, Nature & Progrès s'est associé avec la Fondation Cyrys pour créer, dans la région de Dinant, le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire). Le projet a pour objectif de travailler sur 3 dimensions essentielles pour faire évoluer les systèmes alimentaires : la relocalisation de l'alimentation, le développement de l'agriculture biologique et l'accessibilité de l'alimentation bio et locale pour tous. Les 2 partenaires se sont d'abord concentrés sur un premier territoire, celui de Dinant, et espèrent que ce premier projet inspirera toute la Wallonie. Dans ce dossier, les auteurs présentent le Réseau RADiS, ses principes et ses valeurs, ainsi que son fonctionnement.
Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
La ferme du Pré Bosquay, à Vielsalm : La concrétisation du rêve d'Olivier
Mathilde RODA, AuteurTout en exerçant le métier de couvreur, Olivier Bailly rêvait depuis longtemps d'avoir une ferme. Originaire d'un petit village près de Vielsalm, en Wallonie, il a d'ailleurs toujours eu des moutons. Cependant, c'est en 2010 qu'un tournant s'est opéré, lorsqu'il a eu l'occasion d'acquérir 2 ha de prairies et d'acheter 2 taurillons de race Galloway. Petit à petit, il a agrandi son troupeau et sa surface et possède, aujourd'hui, un troupeau de 56 bovins Galloway bio. Olivier affectionne particulièrement cette race rustique, nourrie 100 % à l'herbe, très facile à élever et qui offre une belle viande. Olivier s'investit de plus en plus dans son activité d'élevage. Il habite sur la ferme avec sa famille, dans la maison qu'il a construite lui-même, dans une démarche écologique. Il commercialise sa viande en vente directe et participe à la création d'une coopérative de vente de produits locaux.
Marc Maréchal : Les pieds sur terre et le maraîchage dans la peau !
Mathilde RODA, AuteurEn Wallonie (Bastogne), Marc et Delphine Maréchal ont créé leur ferme, Les Pieds sur Terre, dans laquelle se côtoient maraîchage et élevage de poules pondeuses biologiques. Leur objectif est de produire des légumes et des ufs destinés à nourrir localement une quarantaine de familles. Ils souhaiteraient également, pour eux-mêmes, avoir chacun un temps plein sur l'exploitation, d'ici 2 à 3 ans. Pour atteindre leurs objectifs, Marc et Mathilde appliquent les principes du maraîchage bio-intensif pour optimiser leur petite surface : rotations, engrais verts, réduction du travail du sol, gestion de l'eau... Les 200 poules pondeuses bio présentes sur la ferme leur apportent une diversification intéressante et une source d'amendement pour les cultures. Marc et Mathilde ont de nombreux projets : construction de leur maison bioclimatique sur l'exploitation, implantation d'arbres fruitiers, forage d'un puits...
La méthode Lemaire-Boucher : Dans les coulisses d'une mise en pratique précoce de l'agriculture biologique - 2ème partie
Florian ROUZIOUX, AuteurCet article poursuit lexploration des origines du mouvement de lagriculture biologique à partir du rôle joué par Raoul Lemaire (1884-1972) et Jean Boucher (1915-2009), fondateurs de la méthode agrobiologique qui porte leurs noms. La société Lemaire-Boucher occupe une place importante, avec ses nombreuses activités : organisation de sa chaîne de production semences/blé/farine, lancement du pain biologique Lemaire (1964), création du Répertoire International Lemaire. Après 10 ans dexistence, la méthode Lemaire-Boucher accompagne plus de la moitié des agriculteurs engagés dans lagriculture biologique en France, avec également des activités en Belgique. Larticle revient aussi sur les dimensions scientifiques de la méthode. La scientificité avancée par les fondateurs, concernant la vie du sol, et notamment l'utilisation du lithothamne comme solution d'amendement universelle, fait naître une polémique. Du côté du mouvement biologique, André Louis et Mattéo Tavera choisissent de se retirer de lAFAB (Association Française d'Agriculture Biologique, quils avaient créée avec Jean Boucher en 1961), pour fonder une association sans attache commerciale. En 1968, Raoul Lemaire cède les rênes de la société à ses 2 fils, Jean-François et Pierre-Bernard, puis séteint en 1972 à lâge de 88 ans. Dans le même temps, certaines voix du mouvement écologique naissant se font entendre. Le respect de la nature, au sens des écosystèmes, devient le cur de lagriculture biologique. Linfluence de Jean Boucher au sein de la société Lemaire-Boucher décline peu à peu. Au final, avec son circuit semence-blé-farine-pain et ses nombreuses initiatives, la société Lemaire-Boucher aura marqué les débuts de la culture biologique et la structuration de la filière malgré les critiques qui lui ont été adressées (approche trop commerciale, lithothamne non adapté aux sols calcaires...).
Le pâturage des couverts dinterculture par les ovins et ses impacts : synthèse bibliographique
S. HERREMANS, Auteur ; C. REGIBEAU, Auteur ; B. HUYGHEBAERT, Auteur ; ET AL., AuteurEn Wallonie, le pâturage des couverts végétaux dinterculture par les ovins est en plein développement. Cette pratique permet de réintégrer lélevage dans les systèmes de culture. Mais, quels sont les impacts de cette pratique pour lanimal, la culture et lenvironnement ? Cette synthèse bibliographique passe en revue les données de la littérature à propos de ces différents impacts. La pratique semble présenter un bilan économique favorable pour lagriculteur disposant de couverts végétaux et pour léleveur dont les ovins pâturent les couverts ; ainsi que des effets positifs sur la santé et la croissance des animaux. Elle serait plutôt neutre pour la culture suivante et lenvironnement. Certains aspects, notamment liés à la gestion des adventices et des ravageurs et à la stimulation de la vie du sol, nécessitent encore dêtre approfondis.
Les plantes condimentaires de la garrigue
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurLes plantes vivaces à feuillage persistant des garrigues méditerranéennes peuvent aussi s'adapter aux régions septentrionales. Pour leurs arômes, comme pour leurs propriétés médicinales, ces plantes méditerranéennes, thym, origan, romarin, sarriette, sauge, trouveront avantageusement leur place au jardin, à condition de respecter certains conseils d'implantation. Pour bénéficier toute l'année de plants vigoureux, il faut commencer par choisir une parcelle bien adaptée, avec une orientation sud, sud-ouest. Il est ensuite nécessaire de reconstituer un sous-sol de cailloux et de terre calcaire, avec des déchets de pierre calcaire et de terre pauvre...
Les produits bio sont plus chers en Belgique quen France !
BIO-LINEAIRES, AuteurLes prix relevés sur 3 463 références bio identiques de produits de grande consommation vendus en magasins bio en France et en Belgique ont été comparés. Un tableau synthétique montre une différence en moyenne de 8,5 %, avec un prix plus élevé en Belgique sur la totalité des produits concernés.
The ambition gap: Assessing organic farming support measures in current draft national CAP Strategic Plans for the Common Agricultural Policy 2023-2027 - 18 November 2021
Les États membres de l'Union Européenne avaient jusqu'au 1er janvier 2022 pour soumettre leurs Plans stratégiques nationaux (PSN) pour la future Politique agricole commune (PAC) à la Commission européenne. Cette dernière devait examiner les PSN et les approuver au cours du premier semestre 2022, avant leur mise en uvre à compter du 1er janvier 2023. IFOAM-Organics Europe a interrogé ses adhérents, issus de 19 États membres, entre avril et novembre 2021 sur limpact estimé de ces PSN sur le développement de l'agriculture biologique (mesures, budgets ), afin de vérifier que l'ambition des PSN était en adéquation avec les objectifs de lUnion Européenne (Green Deal, stratégie « Farm to Fork » ). Globalement, IFOAM-Organics Europe sest montré très préoccupé par le manque de sollicitation de ses adhérents - les représentants nationaux de l'agriculture biologique - dans les consultations nationales, ainsi que par l'insuffisance des ambitions et des budgets pour inciter davantage d'agriculteurs à se convertir à l'agriculture biologique. Les PSN récompensent également mal les agriculteurs biologiques alors que ces derniers fournissent des externalités positives bénéfiques à tous. Ce document est composé de trois parties : 1 - Analyse et recommandations aux États membres et à la Commission européenne pour améliorer les PSN et la future PAC ; 2 - Analyse comparative des projets de PSN : 3 - Explications par pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Suède).
Vignerons du monde : Château de Bioul : Vanessa Wyckmans-Vaxelaire : Le Nord en bouteille
Arnaud FURET, AuteurVanessa Wyckmans-Vaxelaire et son mari, Andy, ont repris le domaine viticole familial, situé en Belgique, dans la Province de Namur. Au vu de leur position géographique, ils ne souhaitaient pas reproduire les vins qui se faisaient déjà ailleurs et ont décidé de mettre en avant leur spécificité. Leur objectif était donc de mettre le Nord en bouteille. Ils débutent alors les plantations en 2009 et atteignent 12 ha de vignes en 2021. Ils optent pour « un encépagement totalement interpécifique et résistant », loïdium et le mildiou sont ainsi inconnus sur le domaine. Dès le départ, le vignoble est conduit en bio, mais sans certification. Après une discussion avec un vigneron certifié, le couple entame la conversion de son domaine en 2017 et commercialise ses premiers vins bio en 2020. Depuis 2019, ils se tournent vers la biodynamie. Si ces vignerons nont pas eu de réels soucis à convertir leur vignoble en bio, du fait de leurs pratiques, ils ont vécu, auparavant, les déboires des novices qui se lancent dans un nouveau métier. Par ailleurs, en dix ans, leur vignoble a subi trois grosses gelées et trois gelées plus modérées. Pour limiter les risques, ils se sont dotés de tours anti-gel : une fixe et deux motrices. Quatre brebis Shropshire pâturent les vignes durant lhiver, ce qui leur permet de gagner du temps dans la gestion de lenherbement. Au chai, les expérimentations se multiplient, avec lidée dintervenir le moins possible sur les vins.
Vrac et zéro déchet ont le vent en poupe en Belgique
BIO-LINEAIRES, AuteurLa démarche zéro déchet, qui vise à réduire structurellement la production de déchets pour économiser les ressources de la planète, s'appuie sur 3 leviers : réduction à la source (notamment en changeant les modes d'emballage), réemploi et recyclage. En Belgique, la tendance de la vente en vrac et du zéro déchet se confirme, notamment dans le réseau bio, où l'offre se développe, poussée par la demande des consommateurs. Les petits fournisseurs semblent plus ouverts à la démarche. Des initiatives pour accompagner la réduction des emballages plastique, comme "L'empoteuse" (service de consigne de contenants durables) et "SuperZéro" (stations de recharge de produits d'entretien), ont vu le jour. Dans un encart, Alexis Descampe, co-fondateur de Färm, réseau coopératif de magasins bio belges, partage sa vision de l'avenir du marché bio en Belgique.
Arboriculture : L'entretien des bandes fleuries
Adrien LASNIER, AuteurA lissue du projet européen EcoOrchard (2015-2018), le Grab, lINRAE, le FiBL (Suisse) et le CRA-W (Belgique) ont publié un guide technique sur les bandes fleuries en vergers, avec les bénéfices qu'elles apportent, ainsi que des conseils techniques pour le choix des espèces, linstallation des bandes et leur entretien. Le guide rappelle notamment limportance de la première année dimplantation, conseille une densité de semis faible (2 à 5 g/m²) et préconise trois à quatre tontes ou fauches par an, à partir de la 2ème année (la première 2 à 3 semaines avant la floraison des arbres fruitiers, puis 6 semaines après la floraison des arbres, en évitant la période dactivité maximale des ennemis naturels des ravageurs ciblés, suivies dune fauche en septembre et d'une dernière fin octobre si le risque de campagnol est important). Le guide est disponible sur www.grab.fr/nouvelle-brochure-sur-les-bandes-fleuries-en-vergers-10698.
La Belgique, une évolution à suivre...
Mélanie LONGIN, AuteurLe marché bio belge a atteint 779 millions d'euros en 2019, en croissance de 4 % par rapport à 2018. Pour la première fois, il a été mis en avant au Salon Natexpo de 2020. Les particularités et les perspectives de développement de ce marché sont présentées, notamment le développement des EAP (épiceries alternatives de proximité), qui font la part belle au bio, au local, au vrac et au durable, et qui évoluent fortement sur les régions de Bruxelles, de Liège et du Hainaut.
Des canards coureurs indiens dans mon jardin : Stop aux limaces !
Pourquoi les canards coureurs indiens sont-ils particulièrement appréciés en permaculture et en jardinage biologique ? Tout simplement parce qu'ils se faufilent aisément entre les végétaux et attrapent, grâce à leur long bec, les limaces et leurs ufs sur les plantes, dans les paillages et dans la terre, tout en respectant les plantations. Ils apportent donc une solution naturelle à un problème crucial au potager. De plus, cette race est facile à élever. Les canes ont une excellente capacité de ponte et ce sont des animaux économiques qui se nourrissent (aussi) de grains, comme les poules. Tomate cerise sur le gâteau, ils sont faciles à vivre, drôles et attachants. Le lecteur trouvera, dans cet ouvrage, toutes les réponses aux questions qu'il se pose pour se lancer dans l'élevage de ces volatiles : comment les choisir, les loger, les nourrir, élever les canetons, comment les protéger des maladies et des prédateurs, combien de temps leur consacrer au quotidien, quel est l'intérêt d'une "mare aux canards", comment les faire cohabiter avec les légumes et les fleurs du jardin...
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Blé tendre d'hiver : 2020
E. BUREL, Auteur ; Philippe DU CHEYRON, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Ce document de synthèse aide à choisir ou à recommander les variétés de blé tendre dhiver adaptées à une conduite en AB. Issus de nombreux essais fédérés dans le réseau de criblage variétal bio, les résultats de la récolte 2020 sont regroupés et présentés par grande zone géographique. En plus des rendements et des teneurs en protéines, d'autres caractéristiques variétales observées en cours de culture (hauteur, précocité à épiaison, maladies, pouvoir couvrant...) sont aussi répertoriés. Coordonné et animé par lITAB et ARVALIS depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires en France et en Belgique-expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions... qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Triticale - Epeautre - Blé dur : 2020
E. BUREL, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; G. PLÉVY, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Ce document est consacré aux variétés de céréales à paille, autres que le blé tendre dhiver, adaptées à une conduite en AB. Issus de nombreux essais fédérés dans le réseau de criblage variétal bio, les résultats de la récolte 2020 sont regroupés. En plus des résultats sur les rendements et sur les teneurs en protéines, les synthèses des résultats hauteurs et poids spécifiques sont réalisées, si le volume de données est suffisant. Coordonné et animé par lITAB, depuis les années 2000, et par ARVALISInstitut du végétal, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires en France et en Belgique (expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions...) qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB.
Dossier : Bilan 2019 : Distribution spécialisée 2019 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce dossier, les chiffres de la distribution bio en France (cabinet IRI) pour l'année 2019 sont présentés et analysés : - Evolution du CA en MSB (magasins spécialisés bio) et en GMS (graphiques) ; - Estimation bilan MSB par familles en 2019 (chiffres d'affaires et évolution pour une quinzaine de familles de produits) ; - Ouvertures, fermetures 2019 : un bilan plus mitigé ; - Carte de France 2019 des magasins bio ; - Situation des principales enseignes régionales et groupements bio en 2019 ; - Situation des principales enseignes nationales en 2019 ; - Situation des principales enseignes belges bio ; - Les tendances et évolutions ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2019 ; - La promo, un levier de plus en plus activé pour les produits bio.
Dossier : Haies et arbres fourragers
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Belgique, la Déclaration de politique régionale wallonne a fixé un objectif ambitieux : planter quatre mille kilomètres de haies dici cinq ans en Wallonie. Cet objectif intervient après plusieurs années de destruction des haies au profit du remembrement et de la mécanisation. En 2012, ce territoire ne comptait plus que 16 mètres de haies par hectare. Les intérêts des haies et des arbres fourragers sont pourtant nombreux. Ils favorisent tout d'abord la biodiversité en consolidant les réseaux écologiques et répondent aux enjeux climatiques en stockant du carbone. En élevage de ruminants, ils présentent dautres avantages : ce sont des appoints dalimentation en cas de sécheresse ; ils améliorent le bien-être animal (abri) ; ils augmentent la fertilité des sols ; leurs feuilles riches en tanins condensés améliorent la digestion et labsorption intestinale des protéines chez les ruminants (ce qui entraîne une diminution des émissions de méthane et de protoxyde dazote), ces mêmes tanins ont également des propriétés antibiotiques et antiseptiques pour les animaux Après avoir détaillé ces divers avantages pour lélevage, ce dossier apporte des conseils techniques et pratiques pour implanter des haies : réflexion autour de la maximisation de leurs bienfaits, méthodes et périodes de récolte, entretien, types darbres (arbres têtards, arbres émondés, cépées et taillis), structure dune haie type, choix des essences Ce dossier propose ensuite des pistes pour privilégier les haies dans les campagnes, en rappelant la place de larbre dans le monde paysan et les causes de son déclin : les leviers à mobiliser pour son retour, limportance de la sensibilisation des producteurs et le développement daides au débouché plutôt quà la plantation.
Dossier : Impact du Covid-19 sur la distribution. Et demain...
BIO-LINEAIRES, AuteurQuel aura été l'impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et en particulier de la période de confinement sur la consommation et la distribution des produits bio ? Le dossier passe en revue de nombreux thèmes liés à cette situation inédite, avec : des interviews de représentants des principales organisations professionnelles (Natexbio, Synabio, Synadis Bio, Synadiet) ; la présentation des chiffres du bio en GMS et en réseau spécialisé ; le panier idéal pour faire face à la période (alimentation, sommeil, anxiété ) ; le point sur la situation en Allemagne, en Belgique et dans le reste du monde ; le rôle des microbes et la désinfection, des témoignages dentreprises du marché de lentretien en réseau bio... Les résultats de deux enquêtes, l'une auprès de magasins bio, l'autre auprès de consommateurs, sont présentés.
Dossier : Panorama de la distribution spécialisée 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier dresse un panorama des acteurs de la distribution spécialisée présents en France en 2019, qu'ils soient indépendants, organisés en réseaux, en franchises, en coopératives ou sous forme de groupements d'indépendants. Il met en évidence les évolutions entre 2015 et 2019 : points de vente, chiffres d'affaires, surfaces, parts de marché... Il s'intéresse également à la distribution bio en Belgique. Au sommaire : - Focus sur la distribution spécialisée ; - Réseaux organisés : Bio c' Bon, le bio accessible à tous... ; Biocoop, réseau leader de la bio en France ; La Vie Claire... engagement, dynamisme et croissance ; La Vie Saine, une promesse au-delà de la bio ; L'Eau Vive : le bon sens du bio ; Le Grand Panier Bio, des magasins modernes ; Les Nouveaux Robinson, naturellement différents ! ; Naturalia, l'enseigne qui a le vent en poupe ; NaturéO, votre spécialiste bio ; Satoriz, le bio pour tous ! ; So.bio, pour une bio engagée accessible à tous ; - Groupements nationaux : Accord Bio, un groupement d'indépendants spécialisés bio ; Biomonde, groupement coopératif de magasins bio indépendants ; GRAP, un groupement coopératif d'entrepreneurs au service du bio et du local ; Les Comptoirs de la Bio, le groupement d'indépendants qui grandit ! ; - Chaînes régionales : Bio&Co, un acteur engagé de la filière bio ; Bio&Sens, du bio, du local et des conseils ! ; Bioazur, l'indépendant du bio ; BioFrais, le spécialiste des fruits et légumes bio ; Chlorophylle, offrir le maximum de variétés... ; Coop Nature, 45 ans de bio en Touraine ; Côté Nature, en bio depuis 1969 ; Croc Nature, la bio à la portée de tous ; Label Vie, le bio en Hauts-de-France ; Le Marchand Bio, de la vente à la ferme au magasin ; Le Marché de Léopold, les amis de la bio ; marcel & fils, réseau régional bio dans le Sud-Est ; MyBioShop, la proximité en bio ; Naturel & Bio, naturellement mieux ; Queues de cerises s'engage au quotidien ; Un Autre Chemin, souvent moins cher, toujours sympa ! ; - Panorama de la distribution spécialisée bio en Belgique ; - Chaînes régionales belges (présentation de 12 chaînes de magasins bio).
Entretien mécanique des prairies : Pourquoi ? Comment ? Et pour quels bénéfices ?
Didier DELEAU, Auteur ; Elodie DESMONIERE, Auteur ; David KNODEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : AFPF (Association Française pour la Production Fourragère) | 2020Ce guide technique, dédié à lentretien mécanique des prairies, propose quelques clefs pour réfléchir au choix dintervenir mécaniquement ou non sur sa prairie. Sont abordés les enjeux de lentretien mécanique, les problèmes le plus souvent rencontrés sur une prairie et les actions préventives, les éléments déclencheurs dune action mécanique. Les avantages et inconvénients des outils utilisés sont expliqués, et des retours dexpérimentation terrain complètent ces informations.
Un peu de Cantal au coeur de la Lorraine belge à la Ferme du Muselbur
Mathilde RODA, AuteurSébastien Noël a toujours souhaité devenir fermier. Non issu du milieu agricole, ce n'est qu'après des études de chimie qu'il a franchi le pas. Il s'est installé dans son village natal de Sampont, en Belgique, où il a pu acquérir quelques hectares de terre. L'association Terres-en-Vue, homologue belge de Terre de Liens et dans laquelle de nombreux coopérateurs sont membres de Nature & Progrès Belgique, l'a aidé par la suite. La ferme comprend aujourd'hui 35 ha (12 ha de prairies permanentes, 6 ha de céréales et le reste en prairies de fauche). Sébastien a choisi la race Aubrac pour constituer son troupeau qui compte 59 bêtes (vaches, veaux...). Parti de rien, Sébastien s'est lancé directement dans un projet d'élevage bio tel qu'il en rêvait et a conçu sa ferme pour qu'elle soit la plus autonome possible, notamment en énergie et en eau. Dans sa 4ème année d'activité, le jeune éleveur vend ses premiers colis cette année, exclusivement en direct. Il compte agrandir ensuite son troupeau et, peut-être, installer un poulailler pour faire des poulets de chair.
Les premières années du mouvement biologique français (1970-1974) - Troisième partie (1948-1974)
Florian ROUZIOUX, AuteurLe dernier article de cette série consacrée à l'histoire du mouvement de l'AB depuis 1948 met en lumière les pionniers de l'Association Nature & Progrès, association qui a publié son premier cahier des charges de l'agriculture biologique en 1972. Claude Aubert, pilier du mouvement sur l'agronomie, réalise les premiers documents techniques en 1870 et rédige, en 1971, un dossier très documenté sur les pesticides puis, en 1974, l'Encyclopédie Permanente d'agriculture biologique avec un autre membre de l'association. Roland Chevriot devient le premier porte-parole de l'association. Ensemble, ils souhaitent que les différents mouvements d'agriculture biologique dans le monde se connaissent et coordonnent leurs actions, volonté qui aboutit à la création d'IFOAM (Fédération internationale des Mouvements de l'Agriculture Organique), lors du congrès de Nature & Progrès de novembre 1972. Le nombre de producteurs Nature & Progrès passe de moins de 200 à plus de 400, en 1973. La demande des consommateurs est en augmentation, et c'est dans ce contexte qu'est mis au point le premier Guide des producteurs, qui répertorie les agrobiologistes. Les premières coopératives de consommateurs font leur apparition et le premier marché hebdomadaire bio de France est inauguré à Grézieu-la-Varenne, près de Lyon... L'implication de la société Lemaire-Boucher dans le développement de la bio est abordée. En Belgique, le mouvement biologique se développe aussi.
Se protéger de l'hoplocampe du pommier : Les huiles essentielles en test
Marion COISNE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurEn bio, il nexiste pas dinsecticide homologué contre lhoplocampe du pommier. Cependant, même si tel était le cas, ce ravageur est présent lorsque les pollinisateurs sont actifs, ce qui rend la lutte directe par insecticide dautant plus délicate. Dans le cadre du programme européen Api-Tree (2017-2020), porté par lINRA, le Grab a effectué des essais pour évaluer lintérêt de trois huiles essentielles comme répulsifs : celle dachillée millefeuille, une étude canadienne ayant montré son efficacité en 2017, celle dylang-ylang et celle destragon, car elles contiennent respectivement de l'alpha-farnesene et de la beta-ocimene (molécules synthétisées par les pommes déjà affectées par une larve dhoplocampe). En 2018, des tubes diffusant ces huiles essentielles ont été disposés dans des vergers. Aucune différence significative na été observée avec les témoins. En 2019, lhuile essentielle dachillée millefeuille et un mélange dalpha-farnesene et de beta-ocimene ont chacun été associés à une pâte biodégradable et déposés dans les vergers. Là non plus, aucune différence significative na été observée. Le piégeage massif reste le moyen de lutte le plus efficace en bio. Un encart est dailleurs réservé à une étude menée par le Centre de Recherche Agronomique de Wallonie (CRA-W) sur le piégeage massif : faisabilité, pénibilité et rentabilité de la technique.
Bio-Life Laboratory : des compléments bio, holistiques et éco-responsables
BIO-LINEAIRES, AuteurInstallé dans la province de Namur, en Belgique, le laboratoire Bio-Life, pionnier dans la fabrication de compléments alimentaires, tire son inspiration de la nature. Sandra Lennertz et Bruno Thysebaert l'ont fondé en 1991. L'une possédait alors un magasin bio à Bruxelles, et l'autre avait créé son laboratoire de fabrication de compléments alimentaires axés sur la phytothérapie. Aujourd'hui, leur fils Damien a rejoint l'entreprise familiale qui compte une trentaine de collaborateurs. Le choix des ingrédients fait partie des priorités, en accordant une attention particulière à l'origine géographique des plantes : thym d'Espagne, de Provence, tilleul de Carpentras... Autre point important pour l'entreprise : le travail sur l'optimisation de l'assimilation des principes actifs présents dans ses formules (minéraux, vitamines, etc.). Parmi les produits qui illustrent le mieux cette approche, le Magnesium Quatro et le Curcuma Magnum sont emblématiques de la marque. Les compléments alimentaires de Bio-Life apportent des solutions ciblées sur une fonction de l'organisme, mais répondent aussi aux besoins de traiter l'ensemble du terrain. Dans une même démarche holistique et responsable, la marque a banni les blisters et piluliers en plastique, et s'achemine vers des contenants entièrement biodégradables et compostables.
La chèvrerie de la Croix de la Grise
Catherine BUYSENS, AuteurVincent Delobel est l'actuel gérant de la chèvrerie de la Croix de la Grise, près de Tournai (Wallonie). Avant lui, ses parents, en bio depuis 1997, y ont élevé 45 vaches laitières jusqu'en 2002, date à laquelle la laiterie a arrêté la collecte de lait bio. Les Delobel ont alors fait l'acquisition de 150 chèvres, dont le lait était livré à un fromager près de Gand. La transformation n'était alors pas encore d'actualité sur la ferme. Cependant, après l'arrêt du contrat avec leur fromager, la famille Delobel a vendu la plupart des chèvres pour n'en garder qu'une trentaine. C'est à cette période que les Delobel ont commencé à développer les visites à la ferme et les stages. Peu à peu, une clientèle s'est constituée, intéressée par le fromage de chèvre et les activités de la famille Delobel. Le troupeau compte désormais plus de 70 chèvres, dont le lait est en totalité transformé sur place. Une dizaine de fromages différents sont proposés, en vente directe à la ferme, au marché de Tournai et dans des magasins bio. Aujourd'hui, deux tiers du temps est consacré à la production et un tiers aux visites de la ferme.
La distribution bio à l'étranger : quelle évolution dans les pays européens proches ?
Michel KNITTEL, AuteurLes données de plusieurs années de la distribution bio sont présentées pour 4 pays limitrophes de la France : Allemagne, Italie, Espagne et Belgique. Pour chacun de ces pays, sont donnés : le montant du marché, l'évolution du chiffre d'affaires, les dépenses en bio des ménages, la part des différents circuits de distribution avec leurs spécificités selon les pays, le nombre de magasins bio et leurs surfaces, les tendances du bio en GMS avec les principales enseignes, etc.
Distribution spécialisée : Bilan 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, en novembre 2018, le bio pesait 3,6 milliards d'euros en magasins bio et 3,9 milliards d'euros en GMS. Ce dossier présente l'ensemble des chiffres concernant la distribution des produits bio pour 2018. Ouvertures et fermetures de magasins bio, données de la bio en GMS et en magasins bio, résultats des principales enseignes bio nationales, régionales et des groupements, résultats de l'enquête auprès de plus de 2 000 points de vente (les évolutions concernant, pour le bio, le panier moyen, le taux de fréquentation des magasins, les chiffres d'affaires alimentaire et non alimentaire, le rayon vrac...). Un focus sur les principales enseignes belges bio complète le panorama.
L'élevage des porcs en agriculture biologique : Le bien-être : Une notion qui évolue avec les avancées de la recherche
Le bien-être animal constitue un des piliers de lagriculture biologique. Cette priorité est garantie par lapplication du cahier des charges qui lintègre à lensemble des pratiques délevage et de manipulation des animaux. Aujourdhui, le bien-être animal dépasse largement la sphère de lagriculture biologique. Des éleveurs et des consommateurs sen sont emparés et sont demandeurs de conseils et garanties pour linclure à tous les échelons de la chaîne de production, du transport et de l'abattage. La conception de lanimal machine a cédé la place à celle de lanimal sujet. Cette évolution morale est à mettre en regard des progrès scientifiques en matière de connaissance des fondements physiologiques de la douleur ou de la conscience chez l'animal. Ce document a pour objectif de faire létat de la veille scientifique en matière de bien-être animal en élevage porcin biologique. Il vient saligner derrière un premier livret sur lalimentation porcine, tous deux issus dun socle de connaissances plus large sur lélevage de porcs en agriculture biologique (AB).
L'élevage des volailles en agriculture biologique : Le parcours aménagé : Un outil au service d'un élevage performant
Aujourdhui, de plus en plus déleveurs saccordent sur limportance du parcours extérieur dans un élevage de volailles plein air. Sa fréquentation et loptimisation de son usage ont des répercussions positives à la fois à léchelle de lélevage, mais également à léchelle de la ferme et de son environnement. Il peut sintégrer au maillage écologique régional et participer au développement de la biodiversité locale. Bien aménagé, le parcours devient un élément interagissant avec lensemble de la ferme et de son territoire régional. Ce livret aborde également les facteurs qui influencent la fréquentation du parcours et sa valorisation par la volaille (l'âge et le premier accès au parcours, la durée de vie et la génétique, la taille des bandes...). L'aménagement des parcours est bien détaillé (agroforesterie, équipements...).
Environmental sustainability of conventional and organic farming: Accounting for ecosystem services in life cycle assessment
Lieselot BOONE, Auteur ; Isabel ROLDAN-RUIZ, Auteur ; Jo DEWULF, Auteur ; ET AL., AuteurAujourd'hui, un débat est en cours sur la durabilité environnementale des produits issus de l'agriculture biologique. Pour comparer les performances des systèmes agricoles conventionnels et biologiques en ce qui concerne l'impact environnemental et la productivité, loutil complet dévaluation environnementale « analyse du cycle de vie » peut être utilisé. Les systèmes d'agriculture biologique ont habituellement besoin de plus de terres pour générer la même quantité de produits de base (par exemple, des aliments) et, par conséquent, par unité de produit, leurs meilleurs résultats environnementaux pourraient être contrebalancés. Cependant, en se concentrant uniquement sur les unités de produits récoltés, le rôle multifonctionnel de l'agriculture est négligé : l'agriculture ne fournit pas seulement des produits de base, mais fournit également de nombreux services écosystémiques (SE) à la société (pollinisation, décomposition de résidus végétaux, etc.). Cette étude propose une procédure dallocation basée sur lévaluation des agroécosystèmes afin de répartir limpact environnemental sur lensemble des produits agricoles (c'est-à-dire les produits de base et les autres SE). Des coefficients dallocation sont calculés pour les systèmes de culture conventionnels et biologiques. Lapplication de ces coefficients montre que, pour environ la moitié des produits alimentaires étudiés (dont le maïs et la pomme de terre), lagriculture biologique présente des avantages environnementaux évidents en termes de consommation de ressources par rapport aux méthodes de culture conventionnelles. Cette méthode dallocation permet une comparaison plus complète de la durabilité environnementale des aliments biologiques et conventionnels.
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
Les plantes médicinales de nos régions : Bourse-à-pasteur, ou Capselle ; Chélidoine, ou Grande éclaire, ou herbe aux verrues
François COUPLAN, AuteurCommune dans les jardins, dans les champs et sur le bord des chemins, la bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris) présente des petites fleurs blanches presque toute l'année, et donne des fruits caractéristiques, triangulaires, en forme de cur, renfermant quelques petites graines jaunes. Les propriétés hémostatiques et antihémorragiques de la bourse-à-pasteur sont connues depuis très longtemps. La plante, préparée en décoction, peut être efficace contre les douleurs menstruelles. En Extrême-Orient, si elle est cultivée et vendue sur les marchés, c'est pour ses graines à la saveur piquante, utilisées comme épices. La chélidoine (Chelidonium majus) est, quant à elle, connue pour son suc riche en nombreux alcaloïdes. Appliqué frais et de façon répétée sur la peau, il aide à venir à bout des verrues, cors et durillons, sans léser la peau saine. Utilisée en interne, la chélidoine est également un puissant cholérétique, efficace contre les spasmes abdominaux, les crampes digestives et les problèmes vésiculaires, ainsi qu'un calmant des douleurs hépatiques. L'infusion est toujours préparée à partir de la plante sèche, les feuilles fraîches pouvant provoquer de graves troubles digestifs, nerveux et cardiaques, et la racine étant particulièrement toxique.
Les plantes médicinales de nos régions : Chêne pédonculé ; Eglantier, ou Eglantine, rosier sauvage, rosier des chiens
François COUPLAN, Auteur- Le chêne rouvre (Quercus robur) peut atteindre 30 mètres de hauteur et vivre jusqu'à 1000 ans. Avant d'être donnés aux cochons, ses fruits entraient dans l'alimentation humaine chez plusieurs civilisations. Les glands s'employaient aussi contre le rachitisme. Sa richesse en tanins en fait un puissant astringent, utilisé de nos jours par voie externe pour assainir des tissus lésés, ou en gargarisme contre l'angine chronique et l'inflammation des gencives. L'utilisation par voie interne, sous forme de décoction, est déconseillée au-delà d'une durée de 3 semaines, en raison de sa concentration en tanins ; - L'églantier (Rosa canina), arbrisseau épineux de 2 à 3 mètres de hauteur, est reconnu pour la teneur importante en vitamine C de ses fruits, les cynorrhodons. Un seul de ses fruits renfermerait autant de vitamine C qu'un gros citron... Préparés en général en décoction, en sirop ou en confiture, il est aussi possible, pour profiter pleinement de la vitamine, de les intégrer directement dans l'alimentation.
Bees coop : Etre l'acteur de sa propre souveraineté alimentaire
Dominique PARIZEL, AuteurLe modèle de Park Slope Food Coop de New York a inspiré une cinquantaine de "supermarchés" participatifs en France. En Belgique, le magasin bio Bees coop, qui a ouvert dans un quartier de Bruxelles il y a 3 ans, est aussi inspiré de ce modèle. Son objectif : donner accès à une alimentation de qualité à prix abordables pour tout le monde en offrant une alternative globale - avec une gamme complète de produits - à la grande distribution classique. Quiconque peut venir y faire ses courses, à la condition de devenir coopérateur. Il suffit de prendre au moins une part, et de s'engager à venir travailler deux heures quarante-cinq minutes toutes les 4 semaines. Cette organisation implique le consommateur, qui devient partie prenante du magasin où il fait ses courses. Aujourdhui, Bees coop compte 1 600 membres. Quentin Crespel explique en détail comment fonctionne le magasin, quels sont ses partenaires (producteurs, transformateurs, Ville de Bruxelles, écoles, Université...), les difficultés rencontrées, mais aussi les projets. Si 90 % des produits proposés à Bees coop sont bio, le premier objectif reste la qualité au bon prix. Un des axes militants du projet consiste à faire de la pédagogie et à montrer que les prix pratiqués dans la grande distribution classique ne reflètent pas la réalité La finalité sociale du projet comprend une partie éducative et une partie partage des connaissances. Bees coop organise de nombreuses actions de sensibilisation afin de questionner lacte de manger aujourdhui. Ancrée dans son quartier, la coopérative souhaite conserver une taille humaine. Elle est prête à partager son expérience pour que dautres magasins participatifs puissent voir le jour à Bruxelles, afin de créer des endroits pour faire ses courses qui soient aussi des lieux de rencontres porteurs de vraies valeurs autour de lalimentation.
Les biostimulants comme alternative davenir
Thierry BECQUERIAUX, AuteurLe Pôle Légumes région Nord s'intéresse aux biostimulants. La définition officielle dun biostimulant selon la Commission européenne date de 2016 : cest un fertilisant qui stimule le processus de nutrition dans le seul but daméliorer une ou plusieurs caractéristiques des végétaux. Gaëtan Marq, représentant de lAfaia (syndicat professionnel des acteurs de la filière légumes), voit en eux une alternative davenir. Toutefois, il reconnaît que les producteurs peuvent être désorientés car ces produits sont souvent associés à dautres termes (inducteur de résistance, stimulateur de défense naturelle, stimulateur de croissance, activateur de sol ). LAfaia travaille à la reconnaissance officielle de ces produits qui ne sont reconnus ni par le Code rural, ni par lAnses. Par ailleurs, Els Pauwels, du Centre de recherche sur les cultures ornementales en Belgique, cheffe de file du projet Bio4safe (2017-2021), apporte des éléments sur ce projet. Celui-ci implique la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France et son but est d'étudier si les biostimulants réduisent la consommation deau (20 %) et dengrais (10 %) selon les cultures.
Le chant de la terre, à La Louvière : Coopérative de "consomm'acteurs" bio
Dominique PARIZEL, AuteurLe Chant de la Terre, tel est le nom de cette coopérative de consommateurs bio nouvellement installée à La Louvière (Wallonie). Michel Eggermont, président de la coopérative, raconte comment le projet est né, et comment il a pu se concrétiser, grâce aux efforts des premières chevilles ouvrières, il y a 8 ans... Avec une dimension sociale affirmée, la coopérative entend faire évoluer les façons de consommer. Marie-Anne Collet, une des coopératrices, explique que cet engagement social se traduit à différents niveaux. Le prix reste un défi, afin que la population locale puisse acheter bio. Cependant, la coopérative est aussi un espace de rencontres et d'échanges. Ses membres souhaitent qu'elle soit aussi être un vecteur de diffusion d'informations et d'idées, en organisant des conférences, en rapprochant les consommateurs et les producteurs, en accompagnant de petites initiatives locales...
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais 2018 : Triticale, Epeautre, Seigle
Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Xavier CORNILLEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Ce document de synthèse aide à choisir ou recommander les variétés de triticale, dépeautre et de seigle adaptées à une conduite en AB. Issus dessais situés en France et en Belgique, les résultats de la récolte 2018 sont regroupés et synthétisés à léchelle annuelle, complétés par des évaluations pluriannuelles. Animé par lITAB depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires - expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions... - qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB. Les synthèses sont réalisées par l'ITAB et ARVALIS - Institut du Végétal. Ce document est complémentaire des fiches variétales éditées par lITAB, décrivant le comportement agronomique et technologique de chaque variété de blé tendre évaluée dans le réseau.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Blé tendre d'hiver - 2018
Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Xavier CORNILLEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Ce document de synthèse aide à choisir ou à recommander les variétés de blé tendre dhiver adaptées à une conduite en AB. Issus de nombreux essais situés en France et en Belgique, les résultats de la récolte 2018 sont regroupés et présentés par grande zone géographique, puis complétés par des synthèses pluriannuelles. Animé par lITAB depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires - expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions... - qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB. Les synthèses sont réalisées par l'ITAB et ARVALIS - Institut du Végétal. Ce document est complémentaire des fiches variétales éditées par lITAB, décrivant le comportement agronomique et technologique de chaque variété de blé tendre évaluée dans le réseau.
Conservation des pommes : Limiter les pertes
Frédérique ROSE, AuteurLaurent Jamar, chercheur au Centre Wallon de Recherches Agronomiques, est intervenu lors des Journées Techniques Fruits et Légumes Biologiques de lItab des 24 et 25 janvier 2018. Les pertes de pommes après récolte peuvent être importantes et atteindre 15 à 30 %. En bio, la prophylaxie permet de limiter les dégâts mais nest pas suffisante. Le traitement à leau chaude est efficace mais demande de lourds investissements, tout comme les chambres froides à atmosphère contrôlée qui ne conviennent quaux gros volumes de production. Pour optimiser leur conservation, le CRA-W a testé des modules à atmosphère contrôlée de Janny MT pouvant contenir 300 kg de fruits et les a comparés à des palox ouverts. Plusieurs variétés de pommes ont été testées selon plusieurs critères, liés au développement de maladies et aux qualités organoleptiques. Les analyses sensorielles montrent que les pommes contenues dans les modules semblent plus fermes et donc plus appréciées. Les gloeosporioses (mélange complexe de champignons) semblent moins se développer sur certaines variétés issues des modules Janny MT. Des essais ont également été menés sur deux traitements contre les gloeosporioses en verger : Myco-Sin (non homologué en France) et Vacciplant (homologué en France). Leurs effets sont plus ou moins significatifs suivant les conditions dessai.
Les cultures dérobées : des fourrages de qualité nutritive intéressante
S. HERREMANS, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; Ueli WYSS, Auteur ; ET AL., AuteurAu-delà de leurs avantages agronomiques et environnementaux, les cultures dérobées peuvent constituer une source de fourrage complémentaire, en particulier lors de pénuries de fourrages traditionnels. Deux essais, réalisés par Arvalis-Institut du Végétal et lINRA sur plusieurs espèces utilisées en interculture, ont montré la bonne valeur nutritive du fourrage frais (jusquà 1,13 UFL et 158 g PDIE pour le sainfoin et 225 g PDIN/kg MS pour la vesce commune), en particulier au stade végétatif. Il est possible de conserver correctement ces fourrages par voie humide, malgré leur faible taux de matière sèche et leur pouvoir tampon élevé (étude Agroscope, Suisse). En Wallonie, une étude (2015-2017) sur la qualité des ensilages de cultures dérobées en fermes a montré des résultats intéressants (0,76 UFL/kg MS, 81 g PDIN et 102 g PDIE/kg MS). La présence de composés secondaires, chez plusieurs des espèces utilisées, peut améliorer la santé des ruminants, la qualité des produits ou encore réduire les rejets dommageables à lenvironnement. Des valeurs alimentaires de plusieurs espèces en vert sont fournies : phacélie, sarrasin, sainfoin, lentille, millet, cameline, moutarde, radis...
La distribution bio à l'étranger : actualisation des chiffres
Michel KNITTEL, AuteurLa bio est en pleine croissance dans la majorité des pays du monde, avec, d'un pays à l'autre, des disparités. Les chiffres de la distribution bio évoluent rapidement. Ils ont été actualisés et sont présentés pour la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Suisse, puis le Canada et les États-Unis. Sont indiquées : la répartition des ventes par circuit de distribution, l'évolution des ventes de produits bio de 2008 à 2017, l'évolution des parts de marché des différents distributeurs.
Dossier : Je jardine bio... Et vous ?
Dominique PARIZEL, Auteur ; Jacques BISTON, AuteurCe dossier, consacré aux jardins en ville, présente des initiatives, en Belgique, qui illustrent qu'il est toujours possible de cultiver, quel que soit le lieu, et qui que l'on soit : - Un potager urbain chez Guy, à quelques jets de pierre de l'avenue Louise... ; en plein centre de Bruxelles, Guy possède un jardin de 12 mètres de long sur 5,5 de large, entouré de murs de pierres de plus de 2 m de haut, très peu ensoleillé ; malgré les contraintes du lieu, et en dépit d'un usage difficile d'une de ses jambes accidentée, Guy a réussi à créer un petit potager qui est devenu le pilier de sa qualité de vie et de sa sérénité ; - Retour chez Stéphanie, dans le centre de Gembloux (Wallonie) ; rencontrée pour la première fois il y a 7 ans, Stéphanie explique comment a évolué, depuis, son petit potager, et raconte sa passion à créer de l'esthétique dans ce lieu, malgré le peu de temps qu'elle peut lui accorder, ainsi que ses projets ; - Nele, la voisine du pépiniériste ; lorsque Nele a acheté sa petite maison près de Louvain, elle a simplement retiré les rosiers plantés par l'ancienne propriétaire et y a installé, sur environ 5 m2, quelques légumes ; petit à petit, et avec les conseils du pépiniériste voisin, elle améliore progressivement l'espace, développant le toucher et l'odorat pour compenser sa mauvaise vue due à sa maladie... ; - Le petit jardin nourricier ; L'association Vent Sauvage dispose d'un petit jardin qu'elle met à disposition pour des actions à caractère social et qui sert de support pédagogique pour les écoles primaires.
Dossier : Mettre à l'honneur les producteurs bio de Nature & Progrès !
Mathilde RODA, Auteur ; Sylvie LA SPINA, AuteurQu'ils soient producteurs ou consommateurs, les adhérents de Nature & Progrès ont en commun la qualité des produits, la santé, la beauté des paysages, la vitalité des campagnes... La relation entre producteurs et consommateurs fait partie de l'ADN de l'association, comme le montre ce dossier : - L'évolution du label Nature & Progrès : en parcourant les anciennes revues N & P et en échangeant avec les acteurs des débuts de l'association, retour sur le contexte de la naissance de Nature & Progrès en France (1964), puis en Belgique (1976), sur son histoire, sur le lancement de la mention (1985), sur la création d'une charte reposant sur des critères écologiques, sociaux et économiques, etc. ; - Les producteurs bio de Nature & Progrès : bien plus qu'un simple label ! : la philosophie et les valeurs de Nature & Progrès en font un véritable projet de société dans lequel se reconnaissent des producteurs et des consommateurs pour lesquels il n'est pas d'autre voie qu'une démarche globale pour produire et consommer autrement ; - Révision du règlement bio : les producteurs de Nature et Progrès se renforcent ! : à l'heure où le nouveau règlement bio définit un seuil de tolérance aux pesticides dans les produits biologiques en cas de contamination accidentelle, Nature & Progrès Belgique a ajouté à sa charte un cahier des charges. La contamination en pesticides via des produits bio achetés pour nourrir le bétail, par exemple, constitue un nouveau risque. Ce cahier des charges vient, notamment, inciter les producteurs N & P à renforcer encore leur autonomie et leur collaboration entre eux.