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ESPAGNE |
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Le groupe XAN, un ADAGE galicien ?
Juliette BELLAY, AuteurEn Galice, Yann Pouliquen est consultant indépendant au sein de l'entreprise qu'il a créée : XAN (pour Gestion, Agro-élevage et Nature). Il accompagne ainsi un groupe de 45 éleveurs laitiers, herbagers ou non, bio ou conventionnels, extensifs ou intensifs. Le service de gestion et comptabilité proposé s'accompagne d'un appui technique au pâturage. L'objectif du consultant est de faire passer la consommation de concentrés des éleveurs bio sous la barre des 100 g/L de lait produit (aujourd'hui à 180 g/L de lait produit). Il souhaiterait aussi que les éleveurs s'impliquent davantage dans la stratégie du groupe.
Un modèle moniliose se crée
Maude LE CORRE, AuteurDans le cadre du projet Climarbo (Changement climatique et maladies cryptogamiques émergentes en arboriculture en Rhône-Alpes), lINRA travaille sur la création dun modèle pour prédire les risques de contamination par la moniliose des fleurs dabricotiers. Lobjectif est de mieux cibler les traitements. Pour cela, lINRA a mis en place un suivi épidémiologique avec des abricotiers en pots : ces derniers sont sortis pendant quelques jours, au moment de leur floraison et durant des épisodes climatiques contrastés. Les fleurs contaminées ont ensuite été comptées. Dans un second temps, la calibration du modèle sest effectuée grâce à des relevés réalisés dans une quinzaine de parcelles. La température et la pluviométrie sont les deux facteurs qui influencent majoritairement le développement de la maladie. Pour le moment, le modèle se présente sous la forme dun tableau et na été calibré que pour Monilia laxa sur la variété Bergeron. Lobjectif est maintenant darriver à prévoir les périodes à risque et, à terme, de létendre à dautres variétés tout en prenant en compte le changement climatique. Pour cela, les scientifiques peuvent saider dun modèle espagnol sur la moniliose de la pêche. Sa mise en application a permis de diminuer de moitié les traitements sur les maladies de conservation en Espagne.
Où Pâturer ?
Anne-Marie BRISEBARRE, Auteur ; Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Pablo VIDAL GONZÁLEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2018Le mode de vie pastoral, fondé sur la relation hommes-animaux-territoires et sur la mobilité, est partout malmené. Concurrencés par les pratiques de nos sociétés fortement urbanisées, marginalisés par les excès dune « idéologie verte » (wilderness, véganisme ) quelles tentent dimposer, les bergers cherchent leur place et posent cette question dont dépend leur survie et leur avenir : Où pâturer ? Cet ouvrage collectif, rédigé par des spécialistes des cultures pastorales, en témoigne : en Espagne, en France, en Italie, en Roumanie, au Maghreb, en Turquie, en Kirghizie, au Kazakhstan, éleveurs et bergers sont confrontés à des vicissitudes politiques, foncières, réglementaires, souvent conflictuelles et remettant dans de nombreux cas en cause la pérennité des cultures pastorales pourtant productrices de biodiversité, de paysages remarquables et daliments de qualité. Pour continuer dexister, ces cultures se défendent depuis plusieurs milliers dannées en faisant preuve de flexibilité, dinventivité et de ruse. Elles montrent leurs capacités de résilience et proposent des solutions hors des sentiers battus. Illustré de photographies, cet ouvrage met en lumière la beauté de la relation entre lanimal, la nature et lhomme, partout dans le monde.
Réduire de 15 % l'empreinte carbone est réalisable
Cyrielle DELISLE, AuteurLe projet « Life Beef Carbon » (2016-2020) cherche à réduire de 15 % lempreinte carbone de la filière viande bovine en dix ans. Ce projet est piloté par lInstitut de lélevage et regroupe 57 partenaires. Il doit évaluer lempreinte carbone de 2000 fermes de quatre pays européens (France, Irlande, Espagne et Italie) pour ensuite promouvoir les pratiques à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES). En France, lagriculture contribue à 20 % de leur émission, dont 5 % sont liés à lélevage bovin (méthane entérique 50 %, gestion des effluents 23 %, achats de paille 6 %, fertilisation 6 %, énergies directes 5% et achats dengrais 4 %). Les premiers résultats obtenus sur 1050 fermes montrent de grandes disparités entre les exploitations faiblement émettrices et la moyenne : leur empreinte carbone est 35 % plus faible que la moyenne, ce qui laisse supposer quil existe bien des marges de manuvre pour réduire de 15 % les émissions de GES et quelles existent dans ces exploitations. Les principaux leviers identifiés sont la diminution des UGB improductifs et de la fertilisation minérale, une meilleure gestion des effluents et loptimisation des rations (en favorisant le pâturage).
La traite au pré ou l'art de s'adapter à un parcellaire éparpillé en système herbager
Juliette BELLAY, AuteurContraint par un parcellaire très morcelé (60 ha répartis en 40 parcelles), Xose Garcia Freire, éleveur laitier en agriculture biologique en Galice (Espagne), a adapté son système. Les animaux sont dehors toute l'année, et c'est la salle de traite, mobile, qui va jusqu'aux vaches une fois par jour (mono-traite). Avec le temps gagné et l'appui d'une salariée, Xose a développé une activité de transformation à la ferme et de vente, en direct mais aussi auprès de boutiques. La production laitière est calée sur les saisons de pousse de l'herbe avec des vêlages à l'automne et au printemps.
Agriculture biologique en Espagne : Du succès de la production aux enjeux de la consommation
Théophile JOUVE, AuteurEn Espagne, la production bio connaît un important développement, avec des surfaces qui ont été multipliées par plus de 4 entre 2000 et 2013, la moyenne européenne se situant à un peu plus de 2. Aujourd'hui, l'Espagne est le pays d'Europe qui compte le plus de surfaces et le plus grand nombre de fermes bio après l'Italie. En ce qui concerne la production laitière, l'Espagne comptait, en 2014, 19 000 exploitations pour une collecte de 6,5 milliards de litres de lait de vache, mais seulement quelques millions de litres en bio. C'est en Galice que la production laitière se concentre. La consommation de produits bio en Espagne connaît cependant un développement modeste, sans doute lié à la dégradation du pouvoir d'achat et aux prix élevés en magasins. L'Espagne produit donc globalement plus de produits bio qu'elle n'en consomme. La collecte de lait bio est assurée par deux acteurs principaux : Puleva et la filiale espagnole de Lactalis. Depuis le printemps 2016, Biolait accompagne le développement de 2 projets structurants, le premier avec Pastoret, entreprise familiale catalane spécialisée dans le yaourt haut de gamme, le deuxième avec Lacteas Garcia Baquero, premier fabricant de manchego (fromage espagnol). Biolait accompagne également Danone dans le développement de son activité en Espagne, avec 4 références vendues dans le pays, mais fabriquées en Normandie à partir de lait français. Face à un potentiel important de consommation de produits laitiers bio en Espagne, les transformateurs espagnols sont entraînés dans une dynamique et pourraient s'appuyer sur Biolait pour les accompagner.
La dernière Tentation du bio !
Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurTomás García Azcárate, chercheur à l'Institut dÉconomie, Géographie et Démographie de Madrid, membre de l'Académie d'Agriculture de France et ancien fonctionnaire européen, s'interroge sur l'évolution de la bio et sur l'effet de sa standardisation, entre les valeurs des pionniers et l'arrivée massive des nouveaux convertis, y compris les structures de grande taille. L'auteur estime que certains choisissent de quitter la bio pour se réaliser dans les circuits courts.
Dossier Bio : Des enjeux complexes
Jean HARZIG, Auteur ; Julie MARTIN, Auteur ; Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurFace au développement important de lAB en France et en Europe, ce dossier tente danalyser le risque quencoure la Bio par rapport à ce changement d'échelle. En effet, face à un consommateur sappuyant parfois sur une vision simplifiée dune AB porteuse de toutes les vertus versus une agriculture conventionnelle à bannir, et des acteurs économiques de plus en plus nombreux à souhaiter bénéficier de la manne de ce marché en forte progression, les tensions sont fortes. Certains voudraient notamment voir le cahier des charges bio sassouplir afin, notamment, de massifier la production en AB. Comment tenir compte alors des valeurs liées à lAB ? Dautant plus que lon peut observer une convergence de pratiques entre producteurs biologiques et conventionnels en lien avec une recherche croissante de réduction de lusage des intrants chimiques. Ces éléments faisaient dire à M. Le Foll, ministre de lagriculture, en novembre 2016 : "[ ]. Si on nest que dans une logique de parts de marché, on risque de perdre les spécificités de la bio. [ ] Quelles conséquences en termes de qualité et de rémunération ?". Le développement de lAB en Espagne, qui compte 18 % des surfaces européennes engagées en bio, amène certains à imaginer une AB à deux visages : de grandes structures de production, axées sur les circuits longs et lexportation, et une agriculture locale, de proximité, à taille humaine, basée sur un contrat de confiance entre producteur et acheteur.
EIP-Agri Workshop : Organic is Operational
A l'occasion du séminaire "Organic is Operational", organisé en 2017 par le partenariat européen d'innovation « Productivité et durabilité en agriculture » (PEI-Agri), 37 projets innovants autour de l'agriculture biologique et de l'agroécologie ont été présentés. Ce livret regroupe leur description, leurs dates de début et de fin, et indique leurs porteurs de projet.
Élevage : Des débats de société dans l'Union européenne
Christine ROGUET, AuteurDans le cadre du projet Casdar ACCEPT (Acceptabilité des élevages par la société en France), les controverses sur l'élevage, aux échelles française et européenne, ont été analysées. Celles-ci sont en effet grandissantes avec, comme sujets majeurs de débat, les impacts environnementaux, le bien-être animal, les risques sanitaires et le modèle d'élevage. Si, dans les pays qui ont fait l'objet de cette étude, les débats sont vifs dans les pays du Nord (Allemagne, Danemark et Pays-Bas), ils sont plus discrets au Sud (Espagne, Italie). Ces pays sont tous soumis à la réglementation européenne, mais ceux du Nord ont aussi mis en place leur propre cadre réglementaire, généralement plus strict que celui de l'UE. C'est aussi dans ces trois pays « nordiques » étudiés que des labels « bien-être » ont été mis en place par des associations, en parallèle des labels bio. Dautres initiatives viennent des distributeurs, créant leur propre marque pour mettre en avant le bien-être animal. Ces initiatives volontaires préparent les acteurs concernés et les consommateurs à une éventuelle obligation européenne détiquetage pour les produits carnés selon leur mode de production.
Estadísticas : Informe de consumo del Ministerio de Agricultura : El gasto total en productos ecológicos crece un 24,5% en un año
FERTILIDAD DE LA TIERRA (LA), AuteurSelon le rapport "Caractérisation du secteur de la production biologique espagnole en termes de valeur et de marché en 2015" du Ministère de l'Agriculture espagnol (dont cet article présente des chiffres), en 2015, la consommation de produits biologiques en Espagne a atteint une valeur de 1.498 millions d'euros, soit une augmentation de 24,5% par rapport à l'année antérieure. Arrivent en tête dans le panier d'achat des consommateurs de produits bio : les pommes de terre et les légumes en général (y compris transformés) avec 16%, suivis par les fruits (hors fruits secs) avec 15% ; les céréales, riz et dérivés (12,6%) ; la viande (10%) ; les vins, bières, boissons (9%)... Le rapport s'est aussi penché sur les facteurs qui influencent les décisions d'achat de produits bio, ainsi que le choix des lieux d'achat. En ce qui concerne la distribution de produits bio, entre 63 et 73% des dépenses se font dans le circuit spécialisé : 40-45% en supermarchés bio ou en commerces traditionnels bio, 14-16% en groupements de consommateurs bio, 7-9% via la vente directe ou la vente par internet, 2-3% dans l'hôtellerie. Les 27-37% des dépenses liées aux produits bio restants sont réalisées dans le circuit conventionnel : 14-18% dans les hypermarchés conventionnels, 4-7% dans les discounts, 7-8% en supermarchés conventionnels et 2-4% dans les commerces traditionnels conventionnels. En 2015, la valeur des exportations de produits bio a atteint les 778 millions d'euros (augmentation de 51,2% par rapport à 2011) ; les importations, elles, ont représenté 431 millions d'euros (96,8% de plus qu'en 2011). Les produits ayant le plus important volume d'exportation sont : les vins, bières, cidres, boissons alcoolisées et dérivés (22%) ; les fruits et dérivés, y compris les fruits secs (22%) ; les légumes frais, les pommes de terre, les légumes secs et dérivés (22%) et l'huile d'olive (20%).
Prevalence of production disease related indicators in organic dairy herds in four European countries
M. KRIEGER, Auteur ; K. SJÖSTRÖM, Auteur ; I. BLANCO-PENEDO, Auteur ; ET AL., AuteurL'objectif de cette étude était d'évaluer la prévalence des indicateurs liés aux maladies de production dans 192 fermes laitières bio en Allemagne, en Espagne, en France et en Suède. Les indicateurs suivants ont été utilisés : nombre de cellules somatiques élevées (> 100 000 cellules / ml, mammite subclinique), taux élevé de graisse / protéine (risque de cétose), faible teneur en graisse du lait (risque d'acidose), intervalle de vêlage prolongé, boiterie clinique et mortalité des veaux et des vaches. La prévalence des indicateurs évalués variait largement entre les fermes et les pays. La prévalence médiane (intervalle interquartile) était de 51,3% (15,4) pour la mammite subclinique, 10% (7,7) pour le risque de cétose, 3,2% (4,7) pour le risque d'acidose, 42% (20,7) pour un intervalle de vêlage prolongé et 14,2% (20,4) pour la boiterie clinique. Le risque de mortalité des veaux de 1 à 90 jours était de 0,002 (0,043) par mois. La mortalité des vaches a été de 0,026 (0,048) par an. L'évaluation a montré qu'un ensemble complet d'indicateurs peut être calculé à partir de données facilement disponibles, épargnant la nécessité d'établir des procédures nouvelles et coûteuses. Les recherches futures devraient se concentrer sur les stratégies d'utilisation de l'information de manière plus efficace pour réduire le niveau de maladies de production dans les fermes laitières biologiques.
La production de fruits bio progresse
Maude LE CORRE, AuteurEn 2015, avec près de 23 000 ha de vergers certifiés en agriculture biologique, la France était le quatrième pays producteur de fruits bio, derrière l'Espagne, l'Italie et la Pologne. La progression des surfaces concerne les fruits à coque (environ 11 000 ha) et à noyau (près de 5 000 ha), alors que les vergers de fruits à pépins sont en régression (-10 % entre 2014 et 2015, soit plus de 7 000 ha en 2015).
RESILAIT : Résilience des systèmes laitiers biologiques ; optimisation des facteurs de compétitivité et mise au point de systèmes plus efficients dans la gestion des risques à venir : Analyse des filières laitières biologiques en Europe : Allemagne ; Autriche ; Danemark ; Espagne ; Italie ; Pays-Bas ; Royaume-Uni
Le projet RESILAIT vise à analyser les facteurs de résilience des systèmes laitiers biologiques pour les filières bovine, ovine et caprine. Ses objectifs sont dévaluer les niveaux actuels de résilience et de performance sur de larges échantillons, danalyser les facteurs de réussite ou de défaillance, de mesurer les impacts de certaines évolutions récentes des systèmes biologiques et dappréhender certains risques futurs. Lobjectif est de fournir aux futurs éleveurs en conversion les éléments de réussite en optimisant leurs trajectoires de conversion, et de conforter la solidité actuelle de ces systèmes et celle des filières laitières biologiques en assurant la pérennité des exploitations actuelles et futures. Les premiers résultats concernent lanalyse des filières laitières biologiques en Europe. Les 7 fascicules présentent chacun les résultats dun pays en particulier : Analyse des filières laitières biologiques pour lAllemagne, lAutriche, le Danemark, lEspagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Italie ; Analyse des filières laitières caprines et ovines biologiques pour lItalie.
Salon Millésime bio à Marseille : Ruée sur le vin bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2017, la 24ème édition du salon Millésime bio sest tenue à Marseille, du 30 janvier au 1er février. Elle a accueilli 902 exposants, 4 850 visiteurs professionnels dont un bond de 20% des étrangers, avec en plus 15 pays représentés chez les exposants, Italie et Espagne en tête, petits domaines ou structures plus importantes. Millésime bio est une occasion de créer des contacts et une partie des vins bio vendus par les exposants partent à lexport. Un encart présente une interview de Patrick Guiraud, président de Sudvinbio, qui revient sur le transfert du salon de Montpellier à Marseille, sur lemploi en viticulture bio et sur les perspectives davenir.