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GRANDE BRETAGNESynonyme(s)Angleterre Royaume-Uni |
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Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de lagroforesterie, avant d'exposer lassociation des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections darbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours dexpérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Dossier : Des chemins qui tiennent la route
Costie PRUILH, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurPour valoriser au mieux l'ensemble des pâtures d'une exploitation laitière, les vaches doivent pouvoir y avoir accès dans de bonnes conditions. Ainsi, les chemins ont une importance particulière et il ne faut pas les négliger. Dans ce dossier, sont présentés les grands principes à respecter pour la conception de chemins de qualité, mais aussi de boviducs. Quelques témoignages, en France, en Angleterre et en Irlande, viennent illustrer cela : mélange terre-chaux recouvert de mâchefer, mélange chaux-ciment, dalles alvéolées, béton, ou encore pierres de carrière et finition en sable gris chez Nicolas Rubin, éleveur bio en Ille-et-Vilaine.
Perspectives à l'export pour les produits biologiques français : Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni
Adeline NOËL-GRAUTMANN, Auteur ; Jean PLASSART, Auteur ; Luigina TRENTO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 14 (7 Boulevard Saint-Jacques, 75 998, FRANCE) : BUSINESS FRANCE | 2022Cette étude, réalisée par Business France, en partenariat avec le ministère en charge de l'Agriculture, analyse le marché des produits biologiques pour 4 pays européens (Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Pologne). L'objectif est de donner, aux entreprises françaises, les clés de compréhension, ainsi que des propositions concrètes pour exporter leurs produits sur ces marchés. Elle permet de mieux connaître les tendances de consommation de produits biologiques, le fonctionnement des circuits de distribution, ainsi que les principaux importateurs et distributeurs en Allemagne, en Italie, en Pologne et au Royaume-Uni. Elle indique aussi les besoins et les attentes des différents distributeurs, ainsi que des clés pour se démarquer des offres concurrentes. Pour finir, des recommandations sont formulées à l'égard des exportateurs français souhaitant se lancer ou améliorer leurs connaissances sur ces marchés.
RELACS: Deliverables & reports: Anthelmintics
Veronika MAURER, Auteur ; Spiridoula ATHANASIADOU, Auteur ; Francesca SHEPHERD, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation de produits antiparasitaires chimiques. Lusage de ces derniers engendre des résistances chez les parasites, ainsi que des impacts négatifs sur lenvironnement et la biodiversité. Cest pourquoi les acteurs en élevage biologique cherchent des alternatives basées sur la gestion du pâturage et sur l'emploi de produits plus naturels (non chimiques). Trois livrables ont été publiés sur des expérimentations réalisées dans le cadre de RELACS : 1 Un livrable sur les effets anthelminthiques de plusieurs espèces de bruyère (Calluna vulgaris et Erica cinerea), testées en condition in vitro ; 2 Un livrable sur l'efficacité d'un champignon nématophage (Duddingtonia flagrans) pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux dovins soumis à des régimes alimentaires variés ; 3 Un livrable sur des essais en ferme, réalisés au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et en France, afin dobtenir des données quantitatives sur lefficacité de la bruyère (comme fourrage bioactif aidant à lutter contre les parasites) et du champignon nématophage Duddingtonia flagrans (comme agent de biocontrôle des parasites).
Vignerons du monde : Oxney Estate Kristin Syltevik : Une pétillante production anglaise
Louise JEAN, AuteurOxney Estate est le plus grand domaine viticole biologique d'Angleterre. Il sétend sur 14 ha et se situe au sud-est du pays, dans le Sussex, à 15 km de la Manche. Les vignerons doivent donc composer avec une météo particulièrement pluvieuse, propice au développement des maladies (même si, avec le changement climatique, la situation est en train de changer). La vigne fait partie dun domaine agricole plus vaste de 344 ha, composé de grandes cultures et de prairies pâturées par des moutons. Depuis 2012, des vignes ont remplacé quelques prairies. Les dernières vignes ont été plantées en 2018. Cest Kristin Syltevik qui sen occupe. Les vignes ont été implantées sur une pente douce orientée sud-ouest. Leur ennemi numéro un est le mildiou. La vigneronne arrive globalement à rester en dessous du seuil des 4 kg de cuivre métal par hectare, même si ce seuil a été franchi en 2021. Sa stratégie repose sur des passages fréquents à de faibles doses de cuivre. Contre le botrytis, elle a opté pour un produit de biocontrôle, et elle utilise du soufre et du bicarbonate de potassium contre loïdium. Elle renforce également les défenses de ses vignes avec des extraits naturels dalgues. Au chai, Kristin Syltevik cherche à intervenir le moins possible sur ses vins. La gamme quelle vinifie est essentiellement constituée de pétillants blancs ou rosés, millésimés ou non, monocépages ou non, suivant les cuvées.
Sans fumier ! Manuel de maraîchage biologique sans intrant d'élevage pour un futur soutenable
Jenny HALL, Auteur ; Iain TOLHURST, Auteur | FAJOLES (Le Bourg, 46 300, FRANCE) : ASSOCIATION CARPELLE | 2021Cet ouvrage, traduit collectivement de l'anglais par l'association Carpelle, présente les pratiques issues de l'expérience de maraîcher·es britanniques bio cultivant sans aucun intrant d'élevage depuis une vingtaine d'années. Ces cultivateur·rice·s s'appuient sur des rotations longues, des composts végétaux, des engrais verts de longue durée et sur la fabrication de purins végétaux. Ces techniques permettent de maintenir la fertilité des sols, dans l'optique d'agricultures se passant d'élevage et minimisant les coûts énergétiques et écologiques liés aux apports de matière (fumiers, engrais,...). Les maraîcher·es engagé·es dans ces démarches ont aussi une réflexion sur le partage de l'espace avec d'autres espèces végétales et animales. La culture de différentes familles de légumes est présentée dans l'ouvrage.
Forêt comestible ou forêt-jardin : quèsaco ?
William PARMÉ, AuteurLagroforesterie est en plein développement. De nombreux porteurs de projets dinstallation en maraîchage sinspirent en partie des forêts nourricières (encore appelées forêts-jardins ou forêts comestibles). Ces forêts sont des plantations reproduisant la structure dun jeune boisement naturel avec différentes strates. Elles sont constituées de plantes présentant un intérêt direct ou indirect, souvent comestibles (légumes, fruits, noix, graines, plantes médicinales, plantes tinctoriales, sèves, bois, vannerie, épices ). Les forêts nourricières présentent plusieurs avantages : elles sont productives, économes, résilientes, et leur entretien peut être limité grâce à lutilisation de plantes et de paillages couvrant le sol. Leur autonomie en azote est assurée par des plantes fixatrices ou qui exploitent au mieux les nutriments présents. Toutefois, il ne faut pas sous-estimer le temps nécessaire à la mise en place de ces forêts et aux récoltes quelles engendrent. Des informations sont également apportées sur leur conception, sur la question de lombre et sur celle du temps de travail. Un zoom est également effectué sur la ferme de Martin Crawford : il cultive plus de 500 espèces sous forme dune forêt-jardin au sud de lAngleterre.
Le Wwoofing, un mode de voyage durable et solidaire
Hélène COLNAT-BREUNE, Auteur ; Benjamin MERCIER, AuteurLe Wwoofing est un moyen de voyager, dans les milieux ruraux, en aidant à la ferme contre le gîte et le couvert. Ce principe, datant des années soixante-dix, sest disséminé dans 120 pays, dont les paysans-hôtes sont aujourdhui référencés sur le site internet du réseau Wwoofing (World wide opportunities on organic farms). Hélène et Benjamin racontent leurs expériences de Wwoofing en Outre-manche et leurs échanges, riches, avec les agriculteurs.
Les biostimulants comme alternative davenir
Thierry BECQUERIAUX, AuteurLe Pôle Légumes région Nord s'intéresse aux biostimulants. La définition officielle dun biostimulant selon la Commission européenne date de 2016 : cest un fertilisant qui stimule le processus de nutrition dans le seul but daméliorer une ou plusieurs caractéristiques des végétaux. Gaëtan Marq, représentant de lAfaia (syndicat professionnel des acteurs de la filière légumes), voit en eux une alternative davenir. Toutefois, il reconnaît que les producteurs peuvent être désorientés car ces produits sont souvent associés à dautres termes (inducteur de résistance, stimulateur de défense naturelle, stimulateur de croissance, activateur de sol ). LAfaia travaille à la reconnaissance officielle de ces produits qui ne sont reconnus ni par le Code rural, ni par lAnses. Par ailleurs, Els Pauwels, du Centre de recherche sur les cultures ornementales en Belgique, cheffe de file du projet Bio4safe (2017-2021), apporte des éléments sur ce projet. Celui-ci implique la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France et son but est d'étudier si les biostimulants réduisent la consommation deau (20 %) et dengrais (10 %) selon les cultures.
Dossier : Des troupeaux anglais à la néo-zélandaise
Franck MECHEKOUR, AuteurDans un contexte difficile (foncier très cher, volatilité des prix, peu dinvestissement de lÉtat dans lagriculture, crises ), la majorité des éleveurs laitiers anglais ont choisi lintensification et lagrandissement. Mais certains ont fait un autre choix, inspiré du modèle néo-zélandais : de grands troupeaux, jusquà 500 vaches, un maximum de pâturage, une simplification du travail, des vêlages groupés, la monotraite Des éleveurs français, dans le cadre dun voyage détude, ont découvert quatre de ces élevages anglais atypiques, bio ou conventionnels, basés sur linnovation, la recherche de lefficacité à lhectare et non à la vache et la baisse des coûts. Ce dossier présente, avec à lappui des dires déleveurs, les points forts de ces élevages, comme : i) la gestion de la reproduction en phase avec la pousse de lherbe, avec des vaches croisées, de petits gabarits, qui marchent bien, vêlent bien et donnent un lait de qualité, des vêlages groupés ; ii) une conduite du pâturage simple mais rigoureuse avec des mélanges prairiaux adaptés, une fertilisation réfléchie, de bons chemins daccès, un suivi de la pousse de lherbe, un temps de présence par paddock court et un temps de repousse long ; iii) des choix atypiques pour la traite (monotraite toute ou partie de lannée, absence de décrochage automatique, salle de traite au milieu des paddocks ) ; iv) un élevage des veaux particulier (mise au pâturage à 3 semaines, naissance à lextérieur, lait froid à partir de 15 jours ). Un de ces éleveurs anglais en AB (monotraite, zéro concentré) témoigne : « jessaie davoir lélevage le plus simple au monde ». Son but : profiter de sa famille et avoir du temps libre. Ceci ne lempêche pas davoir des résultats économiques dans le top 10 anglais depuis des années, avec, par exemple, un revenu disponible en 2017 de 174 000 euros.
English Tea Shop
BIO-LINEAIRES, AuteurEnglish Tea Shop a d'abord commercialisé des thés en conventionnel, avant de résolument se tourner vers le bio. Basée en Angleterre, cette entreprise s'est construit un réseau d'environ 2000 petits producteurs bio, principalement au Sri Lanka. Ces producteurs ont laissé la monoculture conventionnelle pour se consacrer à la polyculture bio, ajoutant à leur palette de production des épices ou des fruits. Suranga Herath, le Président Directeur Général d'English Tea Shop, est particulièrement attaché à ce modèle responsable et durable basé sur des engagements profonds et concrets. Parallèlement à ce partenariat de long terme avec les producteurs, l'entreprise a développé un management collaboratif. Les 400 collaborateurs sont considérés comme les co-propriétaires de l'entreprise ; à ce titre ils ont accès aux informations, participent aux décisions et reçoivent les mêmes primes. Aujourd'hui, English Tea Shop est présent dans 53 pays et propose près de 600 références de thés et infusions à partir de 150 plantes bio différentes.
Viabilité des microfermes maraîchères biologiques : Diffusion des principaux résultats de thèse
Ce document reprend, à des fins de diffusion, les principaux résultats du travail réalisé par Kevin Morel dans le cadre de sa thèse "Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation", dirigée de 2013 à 2016 par François Léger dans l'équipe Agricultures Urbaines (UMR SADAPT, INRA, AgroParisTech, Université de Paris-SAclay).
Les espaces-tests agricoles : expérimenter l'agriculture avant de s'installer
Céline FABRE, Auteur ; Pascale MOITY-MAÏZI, Auteur ; Jean-Baptiste CAVALIER, AuteurLes espaces-tests permettent à des porteurs de projet, pour la plupart non issus du monde agricole ou rural, d'expérimenter leur future installation dans un contexte sécurisant. En proposant un cadre juridique approprié, un conseil personnalisé et des moyens de production, ces espaces-tests viennent compléter la gamme des outils d'accompagnement à l'installation. Cette note décrit ce dispositif dans sa diversité, pour la France, et présente sa diffusion à travers quelques exemples européens. Elle en décrit aussi les principes fondateurs et ce que l'on peut en attendre en tant qu'outil de développement territorial et de transformation de la production agricole.
Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation
Dans le contexte des défis environnementaux et sociaux de lAnthropocène, les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique holiste et leur commercialisation en circuits courts. Cette thèse a examiné la viabilité de ces systèmes agricoles atypiques qui suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés. Elle sest basée sur une étude de 20 cas en milieu rural dans le nord de la France et 10 cas en milieu urbain à Londres. Une démarche inductive a été mise en uvre combinant analyse qualitative dentretiens avec des paysans et modélisation quantitative à partir de données de terrain. Un cadre conceptuel a été développé pour analyser les choix stratégiques des paysans au regard des multiples aspirations de leur projet de vie où des considérations éthiques et subjectives occupent une place centrale. La satisfaction de ces aspirations est primordiale pour la viabilité de ces fermes. Un modèle de simulation stochastique de revenu et de temps de travail a été créé pour explorer les chances de viabilité économique de scénarios contrastés de microfermes intégrant stratégies techniques, commerciales et dinvestissement. Des simulations ont été réalisées pour le contexte français et londonien et ont été discutées avec des acteurs de terrain. Bien que les chances de viabilité varient selon les scénarios, ce travail montre que les microfermes peuvent être viables. Une partie de ce document est rédigée en anglais (p. 105-204).
3 agriculteurs européens testent la couverture du sol
Adeline CADILLON, Auteur ; Daniel JAMAR, AuteurA l'occasion d'un voyage d'étude organisé par le réseau BASE-ABC (Biodiversité Agriculture Sol et Environnement Agriculture Biologique de Conservation), les participants ont rencontré un agriculteur anglais et deux agriculteurs belges. Tous les trois ont choisi des pratiques innovantes en termes de couverture du sol.
La distribution des produits naturels et bio au Royaume-Uni
BIO-LINEAIRES, AuteurAu Royaume-Uni, les habitudes alimentaires et les usages de distribution sont très différents de la France. Dans le secteur de la bio, qui ne représente, en surface, que 3,2 % de la SAU (4 % en France), le marché retrouve un peu de croissance. 48 % des foyers britanniques déclarent avoir acheté des produits bio en 2014, plus d'un tiers (soit 9,3 millions de consommateurs) achetant bio tous les mois. Les ventes de produits bio y ont augmenté de 4 % cette même année. Cette progression devrait se poursuivre en 2015. La grande distribution, leader de la vente des produits bio dans ce pays, se compose de différents types de magasins qui sont, pour la plupart, entre les mains de chaînes spécialisées. Certains distributeurs alimentaires conventionnels créent leurs propres marques bio. Il existe peu de chaînes de supermarchés bio en Grande-Bretagne. Côté produits, les compléments alimentaires sont une des grandes spécialités du Royaume-Uni depuis des décennies. Leur marché a augmenté de 20 % en 2014. L'évolution du marché des produits de santé et de cosmétique bio est présentée.
Dossier : Permaculture : Des principes à la réalité
Stuart ANDERSON, Auteur ; Gabrielle ANDERSON, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; ET AL., AuteurEn 1978, Bill Mollison et David Holmgren posaient les principes de la permaculture. La permaculture repose sur une philosophie et propose un ensemble de principes, non limitants, permettant de concevoir des solutions adaptées aux différentes situations. C'est ce qu'illustre le premier témoignage de ce dossier : Stuart et Gabrielle Anderson présentent le travail accompli sur leur terrain en Bretagne. Trois autres témoignages sont à découvrir : - Au-delà du bio (Josiane Goepfert décrit son jardin, théâtre d'un retour au bio "originel" enrichi, selon elle, "des leçons de nos erreurs") ; - La forêt-jardin de Martin Crawford (Angleterre) ; - Permaculture extrême (en Angleterre, une communauté d'une douzaine de permaculteurs installés depuis 2003 sur 17 ha montre qu'une autre vie est possible...). L'article propose également une bibliographie et quelques adresses pour aller plus loin dans la découverte de la permaculture.
Pukka : simply unique and wonderfully delicious !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn hindi, "pukka" signifie "authentique, véritable". C'est le mot qu'ont choisi les co-fondateurs pour nommer leur entreprise de thés et de tisanes. Tim Westwell (expérimenté dans le commerce) et Sebastian Pole (herboriste), tous les deux britanniques, souhaitaient, par ce choix, évoquer la notion de qualité supérieure. Pukka Herbs (Angleterre) propose des mélanges à partir de 150 plantes en provenance de plus de 30 pays dans le monde, dont une proportion de plus en plus importante de plantes bio, et 60 % qui sont issues de la cueillette sauvage. Pukka a été à l'initiative de la certification "Fair Wild", qui garantit le respect du travail des producteurs de plantes tout autant qu'une protection et une gestion durable des habitats des plantes. L'entreprise emploie des herboristes, des botanistes, des phytochimistes et des agronomes bio. Certains des mélanges proposés à la vente sont originaux sur le marché. Les tisanes et thés "haut de gamme" que propose la marque, aujourd'hui présente sur les rayons en France, trouvent une clientèle désireuse de saveurs originales et de bien-être.
Séminaire international de l'Agence Bio : Concilier économie et attentes citoyennes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn France, le développement de l'agriculture biologique est relativement dynamique, avec un marché qui a progressé de 10 % en 2014. C'est également le cas en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, comme en témoignent les participants au séminaire international de l'Agence Bio, qui a eu lieu à l'occasion du Salon international de l'agriculture. En Grande-Bretagne, la demande augmente à nouveau, même si, depuis cinq ans, les surfaces certifiées bio sont en baisse (-4 % en 2013). Aux Pays-Bas, le marché progresse et devrait continuer sur cette lancée. Joris Lohman, président de Slow Food Youth Network international explique, par ailleurs, l'engouement de la génération « Y » (personnes nées entre 1980 et 2000) pour le développement d'un système alimentaire « plus durable, plus responsable et plus équitable ».
Amélioration du contrôle des normes sociales à l'étranger
Jörg SCHUMACHER, Auteur ; Gabriela STRAUB, AuteurLes consommateurs suisses sont de plus en plus critiques à l'égard de la durabilité sociale des denrées alimentaires importées. Or, certains produits Bourgeon (bio) importés proviennent de régions où cette durabilité sociale n'est pas assurée. Aussi, en collaboration avec des organisations labellisatrices d'autres pays importateurs, Bio Suisse entend améliorer la situation sur place et avoir des contrôles plus efficaces.
Animal health, welfare and production problems in organic pregnant and lactating sows
Sandra EDWARDS, Auteur ; Helena MEJER, Auteur ; Allan ROEPSTORFF, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversité des conditions d'élevage des truies biologiques est importante dans les Etats membres de l'Union Européenne. Il est donc difficile d'estimer la prévalence de tel ou tel problème sanitaire, d'autant plus qu'il existe un consensus sur le fait que les producteurs biologiques rencontrent moins de problèmes que leurs collègues conventionnels. Néanmoins, la plupart des études font état de la prédominance des thématiques de parasitisme (ecto- et endoparasites), ces parasites étant plus abondants que dans les élevages conventionnels. Ils sont liés aux conditions de logement et à la restriction des traitements allopathiques. Au final, en élevage biologique, les truies ont certes de meilleures possibilités d'exprimer leurs besoins comportementaux, mais elles sont plus exposées aux stress climatiques, aux parasites et à la perte d'état.
Assolements et rotations : Choisir, répartir, ordonner et associer les cultures
La manière dont les cultures se répartissent sur le terrain et s'enchaînent dans le temps présente une grande importance pour augmenter et maintenir la fertilité de la terre, et pour obtenir des rendements satisfaisants et réguliers, à moindre coût financier et énergétique. L'auteur (agriculteur et conseiller, depuis 35 ans en AB) situe sa réflexion dans le cadre de pratiques utilisant au mieux les mécanismes naturels et nécessitant le moins possible d'intrants. Il s'appuie sur des connaissances anciennes pour les confronter à ses propres observations de terrain, afin d'en tirer des enseignements susceptibles d'inciter les agriculteurs d'aujourd'hui à suivre les bonnes pratiques agronomiques. L'ouvrage présente les principes de base pour élaborer de bons assolements et de bonnes rotations. Il donne de nombreux exemples de successions au sein des principaux systèmes culturaux : grandes cultures sans bétail, polyculture élevage, maraîchage et jardinage.
Description of organic pig production in Europe
Barbara FRÜH, Auteur ; Davide BOCHICCHIO, Auteur ; Sandra EDWARDS, Auteur ; ET AL., AuteurDans huit pays européens, les systèmes de production porcins sont décrits avec une entrée géographique, ainsi que des comparaisons entre les organismes certificateurs, les types de bâtiments et la gestion des parcours, les rations, la génétique, la gestion vétérinaire et les débouchés commerciaux. Les données recueillies sont basées sur les statistiques nationales et des entretiens avec les acteurs de la filière.
Les monnaies locales complémentaires : pourquoi, comment ?
Une monnaie locale complémentaire (MLC) est une monnaie qui circule parallèlement à la monnaie nationale, émise et gérée par les citoyens eux-mêmes pour redonner, sur leur territoire proche, de l'humanité et du sens. Après un éclairage sur les raisons profondes qui inspirent cet élan, Philippe Derudder retrace l'histoire d'une dizaine d'expériences pionnières au XXème siècle ; il dresse ensuite le portrait d'expériences actuelles dans le monde. La dernière partie constitue un guide pratique pour accompagner la mise en uvre d'une monnaie locale complémentaire.
Organic Market report 2014
Dans ce rapport, les évolutions et tendances du marché britannique des produits biologiques sont analysées. La reprise de la croissance du secteur se confirme après quatre ans de contraction. Elle est tirée vers le haut par les produits laitiers et les légumes frais. La restauration hors domicile affiche un bond de 10% grâce à la marque de la Soil Association "Food for life" et à la demande des restaurants Mc Donald's en produits laitiers, thé et café. Les ventes en magasins indépendants ont augmenté de plus de 6 % entre 2013 et 2014. Le rapport insiste sur les risques de déconversions d'agriculteurs sous la contrainte du coût de l'alimentation animale, faisant peser le risque de la hausse des importations. Des recommandations pour soutenir la croissance du marché sont adressées aux différents acteurs. Le faible niveau d'aides publiques à l'agriculture biologique est pointé du doigt puisque le Royaume-Uni est en queue de peloton en termes de soutien financier à la conversion, ce qui s'est traduit par une baisse des surfaces certifiées en 2013.
Special Issue organic pig production in Europe animal health, welfare and production challenges
Sandra EDWARDS, Auteur ; Armelle PRUNIER, Auteur ; Marianne BONDE, Auteur ; ET AL., AuteurMalgré une diversité de conduites d'élevages, toutes les exploitations porcines bio européennes sont soumises aux exigences minimales des règlements européens. Il y a donc des enjeux communs en termes de bien-être et de santé animale. Ce document introduit le numéro spécial de Organic Agriculture consacré au sujet et présente le projet européen Corepig qui dura de 2007 à 2010. Le projet s'inscrit dans la définition de stratégies de prévention des maladies et parasites en production de porc biologique. Les objectifs sont de : 1) acquérir des connaissances internationales sur les futurs besoins en gestion préventive des maladies chez les porcs ; 2) estimer les maladies les plus à risque en production porcine biologique ; 3) développer un système de surveillance et de gestion grâce à la méthode HACCP. Outre la description du projet, l'article définit les notions de santé et de bien-être animal appliquées à la production porcine.
Urgence pour les antibiotiques
Zac GOLDSMITH, AuteurEn Grande-Bretagne, en juillet 2014, David Cameron a déclaré que le monde est menacé « d'un retour aux âges sombres » en raison de l'apparition des résistances aux antibiotiques. En 2013, on dénombrait 600 patients anglais pour lesquels des traitements antibiotiques s'étaient avérés inefficaces. Dans les élevages anglais et américains, l'utilisation d'antibiotiques est croissante. Le député Zac Goldsmith estime que l'intérêt des citoyens doit passer avant ce qu'il considère comme l'intérêt des firmes pharmaceutiques.
Can organic farmers be good farmers? Adding the taste of necessity to the conventionalization debate
Lee-Ann SUTHERLAND, AuteurAu cours des dernières décennies, l'agriculture biologique s'est rapidement développée. Bien que l'intégration de l'agro-business dans les filières biologiques ait fait l'objet de débats, la façon dont sont traités les facteurs économiques de la conventionnalisation à l'échelle de la ferme est moins bien connue. En s'appuyant sur la conceptualisation des capitaux économiques et culturels proposée par Bourdieu, le lien direct entre les symboles d'une « bonne agriculture » et les exigences économiques pour la viabilité d'une exploitation agricole (goût de la nécessité) est démontré. Les résultats indiquent que, sur les sites étudiés, les agriculteurs conventionnels et biologiques se réfèrent à des gammes similaires de symboles culturels, mais ces derniers sont plus diversifiés chez les bio. Cette diversité ou, à l'inverse, cette sélectivité, reflètent la fragmentation et la contestation d'idéaux résultant des défis économiques du moment. Le capital économique est un facteur important dans la décision de se convertir à l'AB, mais une conversion formelle reflète aussi une réévaluation des formes de capital culturel.
Circuits courts en Angleterre : Des idées plein les paniers
Gaëlle POYADE, AuteurCordiale est un programme de coopération transmanche, cofinancé dans le cadre des fonds européens InterReg. Dans ce contexte, des membres du Civam 29 et de l'Amap du Bout du Monde (Crozon - Finistère) se sont rendus en Angleterre à la rencontre de producteurs biologiques maîtrisant la vente directe : - la ferme Five Penny et 51 micro-fermes voisines disposent d'une grange commune pour la transformation de leurs productions et d'une camionnette qui sert à la restauration rapide ; - l'entreprise Love Local Food vend les produits de 37 fermes et artisans du Devon sur des marchés, via des paniers et dans des magasins de producteurs ; - Riverford Organic Farms qui, avec ses 500 hectares et 40 autres agriculteurs bio d'Angleterre et d'Espagne, livre 40 000 paniers/semaine. Dans le Dorset, des agriculteurs de la région qui vendent leurs produits sous une marque locale se sont associés avec des entreprises de transformation sur cette même marque.
Incroyables comestibles
Marie ARNOULD, AuteurA Todmorden, non loin de Manchester et de Leeds (Angleterre), l'association Incredible Edible Todmorden a été fondée par Pam Warhurst, Mary Clear et Estelle Brown. Elles ont eu pour idée, suite à une conférence sur la production alimentaire mondiale, de lancer une expérience autour de la nourriture et, par ce biais, de connecter les gens les uns aux autres. Elles ont choisi, pour leurs actions, de rester dans le bénévolat L'objectif ambitieux que s'est fixé Incredible Edible Todmorden est de rendre Todmorden autosuffisante en nourriture en 2018. Les écoles de Todmorden ont, par exemple, toutes des plantations. L'association a également aidé à monter un projet de ferme aquaponique qui associera un élevage de poissons et une production maraîchère sous tunnel. Un jardin forestier (permaculture), des ruches sont également prévus. Des tableaux noirs ont été offerts aux commerçants du marché couvert pour mettre en valeur les produits locaux en vente En France, le mouvement des "Incroyables comestibles" est pris en exemple, et l'exposition "Carrot City", au chai de Bercy (automne 2012), a montré comment l'agriculture urbaine gagne du terrain.
Potagers de week-end : Jardinier du dimanche ; Temps mini, maxi rendement ; Feignants mais organisés
Stuart ANDERSON, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Sandrine BOUCHER, AuteurPortraits de jardiniers du dimanche ou du week-end : Richard Lawson, installé à Worthing, sur la côte sud de l'Angleterre ; Patrick Fontanaud, en Charente ; Sandrine Boucher et son compagnon, dans le Pilat (Loire). Sont abordés, en particulier, dans le cadre d'un temps de travail limité, la façon de se protéger des ravageurs et maladies, d'assurer le maintien de l'humidité, le choix de variétés de légumes, le temps de récolte et la recherche d'autonomie en légumes...
Proceedings of the International Seminar on « Land-use Conflicts and Natural Resources Management in Rural Areas »
Daniel GREENWOOD, Auteur ; Philippe JEANNEAUX, Auteur ; Carsten MANN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, CS 82212, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2013Un séminaire international sur les problématiques de gouvernance dans le domaine de l'environnement a été organisé, le 7 mars 2013, à l'établissement VetAgro Sup dans le cadre d'un module d'étudiants ingénieurs, spécialisés sur l'ingénierie et le développement du territoire. A travers cinq interventions rapportées dans ces actes, cinq thématiques ont été abordées : - La gouvernance et le défi des dirigeants : le cas des logements à zéro émission de carbone en Angleterre ; - L'utilisation des terres dans les régions de montagne françaises : quel est le sens de la protestation contre les politiques publiques de protection du loup ? ; - Conflit et gestion des espaces protégés : un exemple de gestion de conflits face à différents usages récréatifs dans la Forêt-Noire, Allemagne ; - Le potentiel de l'action collective pour le contrôle de la pollution diffuse dans les zones rurales européennes ; - Les obstacles institutionnels et le développement d'outils politiques basés sur les services écosystémiques dans le secteur de la protection de l'environnement au Cambodge.
Actualite internationale : Grande-Bretagne : le marché bio peine encore...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2011, selon le rapport annuel de la Soil Association, les ventes de produits bio au Royaume-Uni ont connu une baisse de 3,7 % pour atteindre 2 milliards d'euros. Malgré cela, ce marché, qui a souffert de la crise financière, reprend confiance. Parmi la hausse des ventes de produits biologiques (aliments pour bébé, viande d'agneau et de volaille ), les produits laitiers, ainsi que les fruits et légumes ont représenté respectivement 29 et 23 % des ventes En raison d'un approvisionnement restreint en produits biologiques dans les supermarchés, les consommateurs se sont approvisionnés grâce à de nouveaux circuits. Les paniers bio, la vente en ligne et la livraison à domicile font partie du seul canal de distribution qui ait connu une augmentation (+ 7,2 %), et représentent, en 2011, un chiffre d'affaires de 204 millions d'. Les CA pour les autres canaux de distribution sont de : 1,45 milliard d' pour la GMS, 37, 1 millions d' pour la vente à la ferme..., 300,7 millions d' pour les autres détaillants et indépendants. Il y a dorénavant plus de 500 programmes de livraison de paniers bio au Royaume-Uni (Abel & Cole, société Riverford ). Tesco, Sainsbury's, Waitrose restent les chaînes leaders de vente au détail pour les produits bio au Royaume-Uni. Mais, dans l'ensemble, elles ont vu leurs ventes de produits bio baisser en moyenne de 9,5 %, sauf les ventes de Tesco qui ont diminué de 2 %. Lidl a vu ses ventes de produits bio augmenter de 16,7 %...
Actualité : OGM : Ces animaux mutants que la cuisine génétique nous prépare
Agnès ROUSSEAUX, AuteurCochon rejetant moins de phosphore dans l'environnement ; saumon croissant deux fois plus vite que ses congénères non modifiés ; poulet résistant aux maladies virales : voilà quelques-uns des animaux transgéniques existants en laboratoires ou dans des fermes et dont les autorisations à la commercialisation sont présentées dans cet article comme imminentes. Mais depuis la publication de cet article en janvier 2012 dans Bastamag (et repris ici dans le mensuel Campagnes solidaires de juin), les cochons ont été abattus faute de financement, le saumon n'est toujours pas autorisé faute d'études complémentaires, pas plus que le poulet GM... L'auteur souligne et regrette le fait que la Commission Européenne cherche à faire accepter les OGM afin de ne pas passer à côté de marchés.
L'alimentation sous contrôle : Tracer, auditer, conseiller
Laure BONNAUD, Auteur ; Nathalie JOLY, Auteur ; Karin TUSTING, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2012Inspections sanitaires, analyses de laboratoire, traçabilité et étiquetage des produits, audits qualité, certifications de la production, toutes ces procédures placent l'alimentation "sous contrôle". Depuis leur production jusqu'à la table du consommateur, les denrées font l'objet d'un suivi documentaire continu. Elles sont soumises à de nombreux contrôles qui concernent autant leur qualité sanitaire que les conditions dans lesquelles elles sont produites et commercialisées. C'est ce nouvel environnement de la production agricole, du marché, des mobilisations sociales et des pratiques matérielles des acteurs qui est examiné dans cet ouvrage. Celui-ci explore les conséquences concrètes, pour les producteurs notamment, des dispositifs de surveillance actuellement en place à partir de terrains d'enquête français, anglais et italiens (modalités de contrôle, sanctions...). Riche en témoignages, ce livre éclaire également les positionnements des acteurs engagés dans des processus de normalisation. Il s'organise de la façon suivante : Partie 1. Traçabilité, audit, conseil : entre invention et recomposition d'activités (Chapitre 1. Literacy studies : ethnographie de l'écrit ; Chapitre 2. L'époisses sous contrôle papier ; Chapitre 3. Conseiller en contexte réglementé ; Chapitre 4. Tracer les tomates) ; Partie 2. Les normes de l'échange : entre négociations et contraintes (Chapitre 5. Santé publique et marché des agrumes dans la CEE des années 60 ; Chapitre 6. Le marché des certificateurs de l'agriculture biologique ; Chapitre 7. La traçabilité, le terroir et la filière laitière : le cas du Beacon Fell ; Chapitre 8. Stratégies autour d'une huile AOP en Ombrie ; Chapitre 9. Contrôler la typicité par les tiers : l'AOP volaille de Bresse).
Le cohabitat : Reconstruisons des villages en ville !
Cet ouvrage sur le cohabitat, a été rédigé par Matthieu Lietaert, docteur en Sciences Politiques et consultant auprès de groupes de cohabitat en Belgique, France et Italie. Après une préface de Christos Doulkeridis, Secrétaire d'Etat du Gouvernement bruxellois en charge du Logement, l'ouvrage est présenté comme suit : - Partie 1 : Qu'est-ce que le cohabitat ? : Une vieille idée, une approche contemporaine ; L'habitat groupé : solutions ou choix idéologiques ? ; - Partie 2 : Cas d'études : Munksogaard au Danemark ; Le cohousing en Grande Bretagne ; Angleterre : Springhill cohousing ; Stolplyckan, le plus grand cohousing suédois ; Le cohousing en Hollande ; Wandelmeent : le premier cohousing en Hollande ; La France : vers un essor d'un habitat participatif, écologique et solidaire ; Typologie des habitats groupés en Belgique ; Cohousing pour aînés ; - Partie 3 : Se jeter à l'eau : conseils pratiques : Comment démarrer un projet de cohabitat ; Trucs et astuces pour trouver le bon architecte ; Conseils pour commencer un cohousing ; La communication non-violente ; Introduction à la sociocratie ; Se faciliter la vie avec les outils du coaching d'équipe ; Cohabiter : quelques aspects psychologiques à prendre.
Consom'action : Dix fermes urbaines de Lyon à San Francisco
QUELLE SANTE, AuteurSelon l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'agriculture urbaine fait partie des solutions pour assurer la sécurité alimentaire des citadins. En effet, d'ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes. La FAO accompagne plusieurs pays d'Afrique dans la structuration de cette forme de culture (exemple du Congo). Dans les pays développés, l'enjeu n'est pas le même mais des expériences se développent néanmoins (exemples de Détroit, aux Etats-Unis, et des Jardins de Cocagne, en France). L'article présente différentes initiatives autour de l'agriculture urbaine, telles qu'elles sont développées dans dix villes (jardin partagé, adolescents investissant des espaces urbains, ferme urbaine, jardin d'herbes et ruches gérés par une chaîne hôtelière ) : Berlin (Allemagne) ; Londres (Grande-Bretagne) ; Montréal et Toronto (Canada) ; San Francisco (Californie) ; Culemborg (Pays-Bas) ; La Havane (Cuba) ; Lyon (France) ; Brooklyn (New-York).
Dossier : La filière laitière biologique britannique
Jean-Marie POILVET, Auteur ; Jean LAURENT, Auteur ; Loïc GUIOUILLIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur la filière laitière biologique britannique, réalisé suite à un voyage d'étude réalisé dans le Sud-Ouest de l'Angleterre par 14 conseillers spécialisés dans les filières biologiques dans le cadre du projet Reine Mathilde, est composé de divers articles : - Une autre vision des systèmes agricoles ; - La "Soil Association" : Symbole de l'organisation agricole anglaise ; - La situation et la gestion sanitaires des élevages bio : The view of the french doctor ; - Point de vue sur les prairies visitées chez les éleveurs anglais : De l'herbe partout et pour toutes ; - Ferme de Johny RIDER : Pousser un système vers une simplicité maximale : Système laitier bio en Angleterre, un cumul de pratiques rarement vues en Normandie ; - Ferme de Matt et David BOLEY : Une ferme laitière "familiale" ; - Ferme de Derek et Vicky GARRETT : La performance économique comme critère principal ; - Ferme de M. HAWKING : Un éleveur laitier bio anglais et producteur de glaces à la ferme ; - Ferme de Richard RICHMOND : A cup of chicorée.
Dossier Maîtrise des adventices en grandes cultures
Laurence FONTAINE, Auteur ; Marion POTTIER, Auteur ; Alain RODRIGUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLa maîtrise des adventices est une des principales contraintes techniques en grandes cultures biologiques. Pour répondre aux questionnements des agriculteurs, un projet CasDar intitulé « Optimiser et promouvoir le désherbage mécanique en grandes cultures et en productions légumières » a été conduit de 2009 à 2011. Les principaux résultats obtenus, ainsi que ceux d'autres études, sont rapportés dans ce dossier qui présente : - les principaux outils de désherbage mécanique (herse étrille, houe rotative et bineuse) ; - le désherbage dans une culture de blé tendre ; - les résultats d'une expérimentation dans le Gers sur les stratégies de préparation du sol avant semis ; - les actions de promotion du désherbage mécanique ; - les leviers agronomiques à utiliser en préventif.
La filière lait bio en Angleterre
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Cathy PICHON, Auteur ; Erika MOUSSEL, AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, des conseillers normands sont partis en voyage d'étude en Angleterre. Cet article rapporte les visites de deux exploitations. Sur la première, Simon Ball a mis en place un magasin de producteurs. D'abord créé pour valoriser les produits de l'exploitation familiale, ce magasin est aujourd'hui approvisionné par 60 producteurs locaux et emploie 4 personnes à plein temps. Certains produits vendus sont bio mais la principale attente des clients concerne le bien-être animal. Les conseillers normands ont également visité l'exploitation laitière bio de M. Hawking, qui valorise son lait en glaces faites à la ferme. Pour cela, l'agriculteur a mis en place un système d'élevage simple, peu gourmand en temps de travail. Le troupeau est suivi régulièrement par un nutritionniste et un vétérinaire, le bon déroulement de la reproduction étant essentiel à la production laitière et donc à la production de glaces. Celle-ci nécessite 8000 à 9000 litres de lait par jour et a permis la création de 8 postes. Les glaces ne sont pas certifiées bio car les ingrédients achetés à l'extérieur sont difficiles à trouver en bio. Autre problématique sur cette exploitation : l'absence de débouchés pour les veaux mâles en Angleterre.
Le lait bio en Angleterre : Une filière peu favorable mais des éleveurs qui s'adaptent remarquablement
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Thierry METIVIER, Auteur ; Sophie CHAUVIN, AuteurEn France, le développement de la filière lait bio devrait prochainement atteindre l'équilibre offre-demande grâce à une forte augmentation de la production ces dernières années. L'Angleterre, quant à elle, était un des premiers pays producteurs de lait bio en 2009, mais le pays connaît actuellement une baisse de la production (désengagement de l'État, baisse des ventes ). Lors d'un voyage d'étude outre-manche, et dans le cadre du projet Reine Mathilde, le GRAB Basse-Normandie a échangé sur les conditions de production et les choix technico-économiques des éleveurs dans ces deux contextes différents. Dans une première partie, les auteurs décrivent la situation de la filière lait bio et la structure des élevages en Angleterre. Dans une seconde partie, les disparités entre les élevages normands et du sud de l'Angleterre sont présentées, en s'appuyant sur les témoignages de deux agriculteurs anglais. La ferme de l'un d'entre eux est décrite plus en détails.
Normaliser au nom du développement durable
Pierre ALPHANDÉRY, Auteur ; Marcel DJAMA, Auteur ; Agnès FORTIER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Nous assistons depuis quelques années à la prolifération de normes de "bonnes pratiques" sociales et environnementales encadrant de nombreux secteurs d'activité, au nom du développement durable. Longtemps cantonnée à la sphère de responsabilité des pouvoirs publics ou des instances professionnelles, la définition des bonnes pratiques fait désormais souvent appel à des modalités de coconstruction avec la société civile, notamment dans le cadre de forums de concertation mobilisant des parties prenantes. Au sein de ces nouveaux espaces, structurés à différentes échelles, le dialogue s'instaure entre une variété d'acteurs : entreprises, ONG et associations diverses, représentants de communautés locales... Cet ouvrage s'adresse aux chercheurs, aux enseignants du supérieur et à leurs étudiants de 3ème cycle, ainsi qu'aux acteurs de la normalisation. Il propose une lecture politique des processus de normalisation, en les abordant comme des technologies de gouvernement articulant des formes de savoirs et des relations de pouvoir. Les différentes études de cas rassemblées ici portent sur des aires géographiques variées et s'appliquent aux secteurs agricoles, agroalimentaires et forestiers, qui demeurent parmi les plus dynamiques en matière de normalisation.
Of organic farmers and 'good farmers': Changing habitus in rural England
Lee-Ann SUTHERLAND, Auteur ; Ika DARNHOFER, AuteurAu cours des dernières années, de nombreuses études ont mis en avant l'importance des constructions culturelles de la « bonne agriculture » au sein des pratiques agricoles. Dans cette étude menée en Angleterre, les auteurs ont travaillé sur la construction d'une « bonne agriculture » à travers une étude empirique sur les agriculteurs biologiques et conventionnels, en mettant l'accent sur la façon dont le changement apparait chez ces personnes. En s'appuyant sur le concept de Pierre Bourdieu concernant le capital culturel, l'habitus et les champs, les auteurs soutiennent que les dynamiques dans le secteur agricole ont simultanément conduit à un élargissement de l'idéal de « bonne agriculture », et à une fragmentation selon laquelle les agriculteurs, de façon individuelle, donnent la priorité à un sous-ensemble de ce large éventail de possibilités. Ils ont pu démontrer que la dévaluation graduelle des moyens existants d'atteindre un capital culturel est essentielle pour le développement de nouvelles valeurs symboliques. Dans cette optique, les auteurs apportent une critique de la nature statique du capital culturel dans les études de réponse des agriculteurs aux programmes agro-environnementaux. Ils soulignent aussi le fait que les altérations de la perception et des pratiques des agriculteurs qui se sont convertis à l'agriculture biologique pour des raisons pragmatiques peuvent être plus importantes que seulement sous-entendues.
Perception des vins AB par les consommateurs
Ce diaporama a été présenté en conférence, lors du salon Millésime Bio, qui s'est tenu, le 24 janvier 2012, à Montpellier. Yann Chabin y décrit les éléments d'analyse de la perception du vin bio sur les marchés internationaux et européens (cinq pays concernés : Allemagne, Angleterre, Canada, Etats-Unis et France) obtenus à partir d'enquêtes auprès de consommateurs. Après quelques éléments de contexte issus du rapport Orwine, l'auteur présente les profils de consommateurs de vins bio, l'importance du label bio dans l'acte d'achat, et un focus sur les différences « intergénérationnelles ».
Des prairies temporaires multi-espèces à base de légumineuses pour des services éco-systémiques variés : diversité de la flore, contrôle des adventices
Thomas DÖRING, Auteur ; Laurence FONTAINE, Traducteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012Cet article est une synthèse d'une publication anglophone sur l'intérêt des prairies temporaires multi-espèces à base de légumineuses pour le contrôle des adventices. Les auteurs de l'étude présentée ici, étude faite en Angleterre sur six sites expérimentaux complétée par des suivis de fermes, se sont concentrés sur le développement des adventices sur des prairies multi-espèces de courte durée (deux ans). Le principal résultat est que les adventices, aussi bien en termes de biomasse que de couverture de sol, sont significativement moins importantes dans les prairies multi-espèces, par rapport à des prairies temporaires mono-spécifiques. En première année de culture, on observe surtout des adventices annuelles qui diminuent fortement au cours de la seconde année de la prairie temporaire, période où les adventices pérennes sont plus présentes. Enfin, le plus grand nombre d'espèces d'adventices est observé en première année (53 espèces), alors qu'en seconde année, cette diversité d'espèces est bien moindre (28 espèces). L'étude montre que cette diversité d'espèces d'adventices est en lien avec l'historique de la parcelle et les conditions pédoclimatiques et non avec la composition de la prairie temporaire. Ainsi les prairies temporaires multi-espèces peuvent être un outil pertinent pour contrôler les adventices, tout en maintenant la diversité de ces dernières, facteur important du point de vue écologique, notamment pour maintenir une faune sauvage, en particulier invertébrée, contribuant à la régulation des maladies et des ravageurs.
Préludes à la transition : Pourquoi changer le monde ?
"Pour tous ceux qui s'interrogent sur l'avenir à moyen et long terme de notre planète, la situation est assez paradoxale. En effet, la seule réponse sensée est la mise en uvre d'une politique générale pratiquement inverse de celle qui prédomine actuellement : la solution est dans la décroissance". Pour l'auteur, la décroissance n'est pas une récession subie, comme on veut nous le faire croire, mais une action volontariste. Il est grand temps d'envisager le "mouvement de la transition" alors même que nous sommes actuellement à un tournant de l'histoire de l'humanité, tournant dont la crise qui sévit depuis 2008 est une des manifestations les plus visibles. Le diagnostic de la situation actuelle et l'analyse de diverses expériences, déjà mises en pratique, permettent de développer des pistes générant des attitudes différentes, de nouveaux modes de vie et de pensée. Appliquer des actions simples pour construire une "parcelle de société en transition" : tel est notre seul espoir de survie, estime Christain Araud. Cet ouvrage fait appel à notre sentiment de solidarité pour bâtir un monde qui redonne sa place à l'humain.
Consumer perception of different organic certification schemes in five European countries
Meike JANSSEN, Auteur ; Ulrich HAMM, AuteurDepuis la mise en place du nouveau logo européen pour l'agriculture biologique, les producteurs et les distributeurs peuvent continuer à apposer d'autres logos, correspondant à d'autres systèmes de certification, à condition qu'ils apportent un plus par rapport au logo européen. Cette étude analyse les niveaux de connaissances de consommateurs tchèques, danois, allemands, italiens et anglais en matière de certification biologique et détermine leur préférence en termes de systèmes de certification. Quatre critères importants ressortent pour justifier une certification complémentaire : des conditions de production plus strictes, des contrôles plus stricts, une origine nationale, et des prix équitables pour les producteurs.
La filière lait bio en Angleterre : Une filière laitière bio peu favorable mais des éleveurs qui s'adaptent remarquablement : Dossier lait bio en GB
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Thierry METIVIER, Auteur ; Sophie CHAUVIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, 14 conseillers, exerçant diverses professions en lien avec la filière lait bio en Basse-Normandie, sont allés découvrir la filière lait bio dans le sud-est de l'Angleterre, le Dorset et le Devon, là où les conditions pédoclimatiques sont proches de celles de la Normandie. Le dossier présente les caractéristiques de la filière lait bio en Grande Bretagne, différente de la filière lait bio en France : concernant la production de lait bio, avec 145 vaches laitières par exploitation et une production de 6 500 à 7 000 L/VL, les élevages laitiers britanniques, collectés par OMSCO (première coopérative de lait biologique), sont d'une taille supérieure à leurs homologues français ; la filière laitière bio souffre d'une mauvaise valorisation du lait bio pour les producteurs (+0,05 /L par rapport au conventionnel) et cette situation explique qu'une part non négligeable de producteurs laitiers bio quittent le circuit à la fin de leurs cinq ans d'engagement ; la structure des fermes comprend plus d'animaux, plus de production mais avec moins de main d'uvre ; les systèmes d'exploitation sont basés sur l'exploitation maximum de l'herbe et une conduite économe. Par ailleurs, le dossier présente deux fermes : présentation de l'exploitation laitière de Jonny Rider ; de Matt et David Boley avec les moyens et les résultats de l'élevage. En outre, le dossier présente une tendance particulière à l'Angleterre, l'introduction de chicorée dans les prairies (pour offrir une production intéressante en quantité et qualité lors des étés séchants).
Filière lait "bio" européenne : AEOMP, 10 ans déjà !
Nadine SAVARY, Auteur ; Rainer SUPAN, AuteurL'Alliance des producteurs de lait biologique européens (AEOMP) s'est réunie pour la première fois en janvier 2001. Son but était de renforcer le développement du marché de lait bio en Europe, d'influencer une réforme de la PAC, et de créer une alliance avec les consommateurs. Depuis 2005, les rencontres ont lieu lors du salon Biofach de Nuremberg, en Allemagne. Cette année, en plus des échanges sur les volumes de lait produits et leurs prix de vente, la discussion a porté plus particulièrement sur le label « sans antibiotiques », appliqué aux USA, et sur la nouvelle loi de modernisation française. Cette rencontre, ainsi que la réunion de Bioland, ont également permis de qualifier l'état de la filière laitière biologique de différents pays européens : l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la Hollande, la Belgique, l'Angleterre, la Pologne et la Norvège.
Magasin en images : Kingham (Angleterre) : Daylesford Organic
Béatrice MEHATS-DEMAZURE, AuteurPrésentation en images du magasin de Daylesford Organic, implanté à Kingham, dans le Comté de Gloucester (qui a réouvert ses portes en mai 2010) en Angleterre. Le magasin est situé sur une ferme de 700 hectares et invente un nouveau genre de petit centre commercial rural (706 m²). Daylesford Organic propose essentiellement du bio, produit dans la mesure du possible à la ferme ou dans la région. Plusieurs produits sont vendus : fruits et légumes, fromages, viandes, vins et boissons, plats préparés sur place. Outre l'alimentaire, plusieurs bâtiments séparés abritent un café, un restaurant, des cours de cuisine, un centre "bien-être", etc. De simple magasin à la ferme, Daylesford Organic a essaimé, en Angleterre (deux corners chez Selfridges et Harrods, deux magasins à Londres), à Munich (Allemagne), en Corée, et un troisième va être inauguré au Japon. Daylesford Organic appartient à la famille d'Anthony Bamford, président directeur général de JCB (matériel d'équipement pour travaux publics et agriculture).
« et parles-en : les valeurs éthiques des produits bio »
Katrin ZANDER, Auteur ; Ulrich HAMM, Auteur ; Hanna STOLZ, Auteur ; ET AL., AuteurUne étude scientifique, réalisée dans 5 pays européens, avait pour objectif de rassembler les idées prometteuses pour la communication des activités agricoles « bioPlus » (plus-values par rapport aux normes minimales européennes bio) et d'identifier les critères « bioPlus » qui représentent un intérêt particulier pour les consommateurs. Les résultats montrent que, dans les pays germanophones, c'est la valeur « élevage respectueux des espèces » qui est la plus importante pour les consommateurs, suivie de « production régionale » et de « prix agricoles équitables ». Des études approfondies ont permis de cerner pour quelles caractéristiques les consommateurs étaient prêts à payer le plus. D'autres phases de l'étude ont permis de déterminer les argumentaires permettant de communiquer au mieux sur les principales valeurs des produits. Pour réussir à communiquer les valeurs « bioPlus », il est important que les différences par rapport au cahier des charges bio soient nettement perceptibles, compréhensibles et vérifiables. Enfin, il est important d'impliquer davantage les consommateurs pour définir les contenus des notions « bioPlus » en lien avec les producteurs et les distributeurs.
Recherche : Voyage d'étude en Angleterre à la ferme expérimantale de Wakelyns, Centre de recherche en Agriculture Biologique
Violaine CANEVET, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurInter Bio Bretagne, via la CIRAB (Coordination Interprofessionnelle des travaux de Recherche et d'expérimentations en Agriculture Biologique de la région Bretagne), a organisé, du 4 au 6 juillet 2011, un voyage d'étude en Angleterre, au Centre de Recherche en Agriculture Biologique (Organic Research Center), sur le site de Wakelyns Agroforestery. Il s'agit d'une exploitation située dans le Suffolk, à l'Est de l'Angleterre, entièrement dédiée à l'agriculture biologique depuis 1992. Les systèmes agroforestiers de Wakelyns sont basés sur des rotations de cultures de 6 ans. Les productions implantées permettent de commercialiser des céréales, des légumes... Les parcelles "éco-agroforestières" se présentent sous forme d'une succession d'allées cultivées et de haies bocagères. La ferme dispose de 3 types de systèmes "sylvo-arables". L'article présente ces systèmes (associations noisetiers/cultures annuelles, saules/cultures annuelles ; ligneux diversifiés/cultures annuelles) et les rotations. La prochaine étape consiste à étendre le champ de la recherche aux effets de l'agriculture biologique sur les fonctions de l'écosystème, sur les services rendus par cet écosystème et de développer l'idée de la biodiversité fonctionnelle comme partie intégrante des systèmes biologiques.
Relationship between beneficial invertebrates, field margin vegetation, and thrip damage in organic leek fields in eastern England
Michael David EYRE, Auteur ; Dorota LABANOWSKA-BURY, Auteur ; Roger WHITE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, réalisée dans l'Est de l'Angleterre, a permis d'analyser les liens entre la végétation des bordures de parcelles, le nombre d'insectes auxiliaires et les dommages du thrips de l'oignon. Quatre mélanges de variétés ont été testés et implantés en bordure de deux parcelles biologiques de poireaux (trèfle / graminée, végétation en régénération naturelle, et deux mélanges fleuris). Les résultats sont les suivants. Ce sont les bordures en trèfle / graminée et en régénération naturelle qui hébergent le plus d'auxiliaires. Alors que les petits insectes sont plus présents en bordure de parcelle, les plus gros (coccinelles, syrphes, chrysopes, guêpes parasitoïdes) sont plus nombreux en milieu de parcelle. De plus, la présence de ces insectes est corrélée négativement aux dommages des thrips. Par contre, aucun lien n'a été démontré entre les dommages des thrips et la composition des bordures.
Repères : Focus sur d'autres pays européens...
BIO-LINEAIRES, AuteurPrésentation de l'évolution du marché bio de certains pays européens : - Italie : le marché bio résiste bien et la distribution s'organise, le consommateur bio italien en magasin spécialisé, NaturaSi : leader de la distribution spécialisée italienne, Italie bio en chiffres en 2009 ; - Espagne : un marché intérieur encore restreint malgré les plus grandes surfaces bio européennes, Espagne bio en chiffres, supermarché Veritas : 24 magasins en Espagne ; - Grande-Bretagne : marché bio encore difficile ; Suède : un marché très porteur pour le bio. A titre de comparaison, l'article présente brièvement la situation aux Etats-Unis (où le marché bio américain se porte bien).
The Betteshanger Summer School : Missing link between biodynamic agriculture and organic farming
John PAULL, AuteurPour l'auteur, l'agriculture biodynamique et l'agriculture biologique sont considérées comme ayant des origines différentes et comme s'étant développées indépendamment l'une de l'autre. Dans cet article, l'auteur présente le lien historique qui s'est pourtant créé entre ces deux agricultures à la fin des années 30, à l'occasion de l'École d'été de Betteshanger. Alors qu'en 1938, Ehrenfried Pfeiffer publiait le livre pionnier de la biodynamie, Bio-Dynamic farming and Gardening, Lord Northbourne publiait quant à lui en 1940 son livre Look to the land, qui a introduit le terme d'« agriculture biologique ». En juillet 1939, le suisse Pfeiffer a organisé pour les agriculteurs britanniques une classe de neuf jours comportant des conférences sur la biodynamie et intitulée « l'École d'été de Betteshanger ». Northbourne a participé à l'organisation de cet évènement et avait déjà travaillé avec Pfeiffer en 1938. Il avait notamment repris dans son ouvrage la vision biodynamique selon laquelle la terre est un organisme et l'avait placé comme un élément clé de l'agriculture biologique. Même si l'évènement n'a pas été reconduit, notamment à cause de l'éclatement de la seconde guerre mondiale, l'École d'été de Betteshanger a été un lien important entre l'agriculture biodynamique et l'agriculture biologique.
Wakelyns agroforestery : un exemple d'éco-agroforesterie dans le Suffolk
François WARLOP, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; ET AL., AuteurInter Bio Bretagne, via la CIRAB (Coordination Interprofessionnelle des travaux de Recherche et d'expérimentations en Agriculture Biologique de la région Bretagne), a organisé un voyage d'étude à la ferme expérimentale Wakelyns Agroforestery, située dans le Suffolk, à l'est de l'Angleterre. Cette ferme est entièrement dédiée à l'agriculture biologique depuis 1992 et, dès 1994, le Professeur Martin Wolfe a mis en place plusieurs systèmes « éco-agroforestiers ». La ferme dispose de 3 types de systèmes "sylvo-arables" : des associations noisetiers/cultures annuelles, saules/cultures annuelles et ligneux diversifiés/cultures annuelles. Ces systèmes ont été développés pour créer des conditions optimales pour les travaux de création variétale et de sélection des populations. La performance économique n'est donc pas recherchée. Ces systèmes permettent néanmoins d'améliorer la fertilité des sols et d'assurer une protection des cultures vis-à vis des maladies et des ravageurs.
Biobaumwolle : Ein Sektor steht vor Herausforderungen
Simon Ferrigno, AuteurCet article fait le point sur la production et le marché du coton biologique. Après un recul en 2008-2009, conséquence de la crise, qui a provoqué une chute des prix, la demande est repartie. La production mondiale en 2008/2009 était de 187 000 tonnes (300 000 ha et 222 000 producteurs) en provenance de 22 pays différents. L'auteur soulève le problème de la concurrence d'autres marques de coton "durable", comme "Better coton" ou "Fairtrade cotton". Cependant, un pays comme la Grande-Bretagne prévoit un triplement du marché du coton bio entre 2008 et 2012.
La chicorée, une alternative aux anthelminthiques ?
REUSSIR PATRE, AuteurLe parasitisme coûte 97 000 euros par an à l'élevage anglais. De plus, des résistances aux anthelmintiques se développent. Dans ce cadre, des expériences ont été réalisées en Grande-Bretagne sur la chicorée, qui montre des vertus bioactives pour les ovins. Des animaux ont été comparés en pâture sur de la chicorée pure (variété Puna II) et sur un mélange de graminées et trèfles. On remarque sur chicorée une diminution du parasitisme de 40 % avant sevrage et 65 % après sevrage, et une augmentation de croissance des agneaux de 20 % avant sevrage et 25 % après sevrage. Les carcasses sont aussi meilleures. Pour évaluer l'impact à court terme, des animaux ont été mis en pâture sur chicorée pendant deux semaines. La charge parasitaire est réduite de 40 % sur les agneaux. Les tests de dégustation de la viande ne montrent pas de différence. Si les vertus de la chicorée semblent intéressantes, sa culture n'est pas évidente. Etudiée en Nouvelle-Zélande, elle a montré de bons résultats les deux premières années de culture, mais une perte drastique de matière sèche les troisième et quatrième années.
Denis Lairon, expert en nutrition : "L'atout principal du bio est l'absence de résidus de pesticides"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDirecteur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Denis Lairon est l'un des scientifiques à s'être intéressé de près à l'agriculture biologique. Cet expert en nutrition humaine vient de réactualiser une évaluation sur la qualité nutritionnelle et sanitaire des produits bio. Présentation, dans un entretien, de son verdict : son intérêt pour l'agriculture biologique ; son travail au sein de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) ; les conclusions biaisées de l'enquête commandée par la Food Standard Agency (organisme public britannique équivalent de l'Afssa) et publiées en version simplifiée de 6 pages dans la revue American Journal of Clinical Nutrition ; le rapport de l'Afssa coordonné par Denis Larion (2003) montrait de nombreux points positifs... : ce qui n'est pas négligeable et en faveur des aliments bio, c'est qu'ils ne contiennent pratiquement pas de traces de pesticides... ; toutes les études publiées sont d'accord sur le fait que l'absence de résidus de pesticides est l'atout principal... ; il y globalement moitié moins de nitrates dans les légumes bio ; il n'est pas observé plus de présence de mycotoxines dans les produits végétaux non traités par des fongicides de synthèse ; avantages des produits bio retenus par l'Afssa et la Food Standard Agency ; peu de conclusions sur les vitamines bio...
Dossier : L'écohabitat
Caroline THOURET, Auteur ; Alexandre MARCIEL, Auteur ; Sue RIDDLESTONE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur l'écohabitat aborde plusieurs thèmes : - Les écoquartiers, entre ville durable et écohabitat ; - Toulouse : la ville rose se met au vert ; - Londres : les leçons du bedzed (Beddington Zero Energy (fossil) Development) ; - Les jardins partagés ; - Vivre en habitat groupé ; - Les écovillages : vers une société en harmonie ; - L'accès à la terre ; - Faciliter la vie à la campagne ; - La maison passive ; - Ecoconstruction et rénovation écologique ; - Quelles villes pour demain ?
Festival du NLSD 2010 : L'agriculture de conservation se réunit
Cécile WALIGORA, AuteurLe 15 septembre 2010 avait lieu le festival du non-labour et du semis direct, au GAEC des Manets, à Semallé (Basse-Normandie). Au cours de la journée, les 1 500 visiteurs ont pu assister à cinq conférences. Trois d'entre elles sont présentées dans cet article, les deux autres le seront dans le prochain numéro de Cultivar. La première avait pour objet de présenter les résultats d'une plateforme rotationnelle, installée depuis 2004, sur une exploitation de Mayenne, en semis direct. La rotation mise en place et les successions particulières (maïs grain/pois de printemps et pois de printemps/colza) sont analysées. Si la phase d'adaptation se traduit encore dans les résultats techniques, les résultats économiques sont meilleurs que la moyenne départementale. La deuxième conférence traitait de la méthode Kinsey, du nom d'un agronome américain, qui base le raisonnement de la fertilisation sur les équilibres minéraux. La réussite du semis direct dépend notamment de l'équilibre entre magnésium et calcium. Enfin, la troisième conférence traitait du concept Lome (légumineuses oléagineux et méthanisation), développé par Eugène Triboi. Selon lui, l'autonomie de l'agriculture doit se baser sur les trois éléments suivants : les légumineuses, les oléagineux et la méthanisation. En effet, les légumineuses fournissent une quantité importante d'azote, suffisante pour fertiliser l'ensemble de la rotation, les oléagineux permettent de produire des aliments d'une grande valeur nutritive pour les élevages, et la méthanisation permet une valorisation de la luzerne performante aux exploitations céréalières sans élevage.
Kew Garden, des jardins de roi
Frédérique BASSET, AuteurLe jardin botanique royal de Kew Garden (Londres) est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Kew possède l'une des plus grandes et plus complètes collections de végétaux du monde. Lieu de promenade, c'est aussi et surtout un centre de recherche, d'enseignement et de conservation des espèces. Présentation de ce jardin qui s'étend sur 120 hectares : - Tableau bucolique (aspect du jardin au printemps ; rôle de la reine Victoria : ouverture au public, construction de deux immenses serres... ; troisième serre en 1987 ; trésors de Kew...) ; - Vertigineux spectacle (Rhizotron - passerelle aérienne qui surplombe la canopée, espace de recyclage, gestion biologique de Kew qui en est à ses balbutiements...) ; - Le chemin de l'exemplarité (conséquences du réchauffement climatique, lutte intégrée..., conservation des semences avec le Millénium Seed Bank qui se situe à Wakehurst (Sussex)) ; - Tradition et conservation (préservation de la biodiversité avec le Millenium Seed Bank, concrétisation des engagements pris par la Grande-Bretagne en signant la Convention sur la diversité biologique...). Présentation également de la Royal Horticultural Society (association de jardinage la plus importante au monde).
Ruskin Mill, une éducation basée sur la confiance
Sandrine BOULLEE, AuteurAu Royaume-Uni, depuis 1984, date de la création du premier centre Ruskin Mill, une équipe de formateurs et d'éducateurs encadre des adolescents âgés de 14 à 24 ans pour leur procurer de solides bases, tant dans les métiers de l'agriculture, de l'artisanat que des arts. En 25 ans, des centaines de jeunes issus de tous les milieux, autistes, en échecs scolaires, souffrant de solitude et d'incompréhension, ont repris confiance et ont été amenés à trouver leur voie. Sont faites une présentation de la pédagogie délivrée dans les centres de Ruskin Mill (qui inclut le travail du corps tout entier comme l'entendaient Rabelais ou Jean-Jacques Rousseau : la tête, le cur et la main...), et une description des écoles existantes en Grande-Bretagne (Ruskin Mill College ; Glasshouse College ; Freeman College ; The Clervaux Trust). Lorsqu'on se promène dans une école Ruskin Mill, on croise à la fois des petites boutiques, des ateliers... Le choix de la bio-dynamie s'est imposé de lui-même étant une agriculture respectueuse de la nature et des rythmes...
Saving fuel with non-inversion tillage
Oliver CROWLEY, Auteur ; Jemima SHOWERING, Auteur ; Thomas F. DORING, AuteurLe labour traditionnel, réalisé à l'aide d'une charrue à soc, présente des contreparties (détérioration de la stabilité structurale, perte de matière organique, faible réserve utile ). La problématique de réchauffement climatique, ainsi que l'augmentation du prix des carburants, encouragent les agriculteurs à remettre en cause la pratique du labour. Les techniques culturales sans labour (TCSL) permettent en effet de combiner en un seul passage de tracteur la préparation du lit de semences et le semis. Les TCSL ont un impact très positif sur la qualité du sol (matière organique, structure, réserve utile, biomasse). Par contre, qu'en est-il des adventices ? Une expérimentation a été menée en Grande-Bretagne pour comparer une conduite en TCSL réalisée avec un outil Eco-Dyn, et une conduite avec labour (qui nécessite trois passages de tracteur). Un mois après le semis, les parcelles en travail simplifié présentent plus d'adventices, mais plus tard, les quantités d'adventices entre les deux lots ne diffèrent plus. Par contre, les parcelles labourées contiennent davantage de Cirsium arvense. Les deux lots ne présentent pas non plus de différence de rendement à la récolte. Néanmoins, des conditions de sécheresse particulières ont influencé ce résultat. Quoi qu'il en soit, les économies de carburant réalisées sont significatives (14,04 litres de fuel par hectare en TCSL contre 48,18 litres en labour). Cette diminution des charges peut compenser la perte de rendement liée aux adventices. Cette étude se poursuivra pendant une rotation entière. Des changements concernant les caractéristiques du sol et les populations d'adventices sont attendus.
The biodiversity benefits of organic farming : New research confirms more biodiversity on organic farms
Lawrence WOODWARD, Auteur ; Jo SMITH, Auteur ; Bruce PEARCE, Auteur | BERKSHIRE (Elm Farm, Hamstead Marshall, Newbury, RG20 0HR, ROYAUME-UNI) : THE ORGANIC RESEARCH CENTRE | 2010Les équipes des Universités de Leeds et York ont montré que la biodiversité est plus riche à l'échelle des fermes biologiques qu'à celle des fermes conventionnelles. Par ailleurs, plus un territoire comprend d'exploitations biologiques, plus cet effet bénéfique est important. De plus, les fermes conventionnelles abritent davantage de biodiversité quand elles sont situées dans des territoires où l'agriculture biologique est bien présente. Malgré ces résultats encourageants, les commentaires des articles de presse parus dans The Times relatifs à cette étude sont négatifs. Les journalistes prétendent que les bénéfices de l'agriculture biologique vis-à-vis de la biodiversité ne compensent pas la différence de rendement. Selon cette théorie (« land-sparing and land-sharing »), l'agriculture intensive associée à des zones naturelles serait une stratégie plus intéressante que la généralisation de l'agriculture biologique, car les surfaces nécessaires à la culture sont moindres, et des zones naturelles sont conservées pour compenser l'impact négatif de l'agriculture conventionnelle sur la biodiversité. Néanmoins, cette théorie ne prend pas en compte les autres externalités positives de l'agriculture biologique, ni les impacts négatifs de l'agriculture conventionnelle (importation pour l'alimentation animale ). Ce document comprend une liste d'études qui démontrent l'intérêt de l'agriculture biologique pour la biodiversité.
Variation saisonnière de la concentration du lait en acides gras et antioxydants entre différents modes de production
Antoine BARON, AuteurUne étude publiée en 2008 par des chercheurs britanniques et danois a permis d'observer les variations saisonnières de composition du lait en acides gras et antioxydants sur un échantillon de 25 fermes, en comparant trois systèmes : les conventionnels intensifs, les conventionnels extensifs et les biologiques. En moyenne, durant la période de pâturage, le lait issu des systèmes extensifs non bio et biologiques, consommant presque exclusivement de l'herbe, est moins concentré en acides gras saturés (dont certains sont indésirables) et davantage concentré en acides gras mono-insaturés et poly-insaturés, ainsi qu'en antioxydants, comparativement au lait issu de systèmes intensifs. Des différences interviennent entre conventionnels extensifs et biologiques en deuxième moitié de saison de pâturage, les prairies biologiques étant mieux pourvues en légumineuses.
Complètement wwoof !
Marie-Pierre CANLO, AuteurA 18 ans, Nathalie Bossis, fille d'éleveurs laitiers bio dans l'Oise et étudiante en aménagement du territoire, a décidé de découvrir l'Angleterre en tant que "Wwoofeuse" (travailleur volontaire sur des fermes biologiques). Ce système est basé sur l'échange : des agriculteurs biologiques offrent le gîte et le couvert à des personnes qui viennent travailler sur leur ferme. L'organisation anglaise Wwoof centralise les informations des fermes inscrites qu'il s'agit ensuite de contacter. Nathalie a ainsi pu partager le quotidien de huit fermes et participer à divers projets qu'elle évoque ici. Le fait d'être fille d'agriculteurs et de voyager en vélo lui ont ouvert beaucoup de portes. A son retour, elle a convaincu ses parents de devenir hôtes.
Fourrages n° 196 : Diversité des systèmes fourragers de l'Europe laitière : 1ère partie
La première partie des interventions sur la diversité des systèmes fourragers de l'Europe laitière qui sont rapportées dans la revue ont été présentées, le 16 octobre 2008, à la journée d'information de l'AFPF (Association Française pour la Production Fourragère). Plusieurs points sont abordés : - Le contexte laitier mondial en 2007 : une année mouvementée pour le lait de vache ; - Evolution de l'Europe laitière et des systèmes fourragers. Argumentaire pour une autre politique ; - Les systèmes fourragers du nord-ouest de l'Europe : de l'herbe pâturée pour produire du lait ; - Adaptation des systèmes laitiers méditerranéens au nouveau contexte de prix des aliments et de réglementation européenne ; - La pâture, un argument pour la valorisation des produits de montagne sur les marchés de consommation.
Un groupement de producteurs anglais
Richard HAMPTON, AuteurLa société anglaise OMSco, créée en 1994 par cinq agriculteurs, a profité, presque dès ses débuts, d'une garantie d'achat du lait par une laiterie qui souhaitait lancer une gamme de yaourts biologiques, mais qui manquait de matière première. Le climat de confiance ainsi créé chez les éleveurs a permis un fort développement de la société qui est passée en 14 ans de 12 à 400 fermes dont les 300 millions de litres de lait biologique collectés actuellement correspondent à 70% de la production britannique. La production est scindée en quatre régions où la collecte est assurée par les camions de la société. Cette dernière ne transforme pas, mais a établi des partenariats stratégiques avec deux grandes coopératives. Elle souhaite à l'avenir se diversifier dans les produits, les marchés et la grande distribution et réalise déjà des activités promotionnelles pour assurer la croissance du marché.
Production : Demeter veut des porcs non castrés
Christophe NOTZ, Auteur ; Alfred SCHÄDELI, AuteurEn Suisse, l'interdiction de la castration à vif des porcelets est entrée en vigueur le 1er janvier 2010. Sur les trois méthodes recommandées dans le rapport final du projet "pro-Schwein", une seule a pu percer : la narcose par inhalation. Sur demande de Bio Suisse, l'immunocastration (vaccination contre l'odeur de verrat) devrait provisoirement être autorisée en bio dans le cadre d'un essai pratique limité dans le temps. L'article évoque la manière dont le projet doit, dans ce cas, être clarifié (éthologie, efficience...) ; comment dans la réalité s'organisent les producteurs (seuls quelques grands producteurs de porcelets pratiqueront la narcose par inhalation) ; et l'engagement de l'Association pour la biodynamie qui lance, avec le FiBL, un projet pour encourager l'engraissement des verrats. Le projet doit rassembler les connaissances en la matière et les vérifier dans la pratique, mais aussi développer une stratégie commerciale pour la viande de verrat. Quelques engraisseurs biodynamiques ont déjà de l'expérience dans le domaine de l'engraissement des verrats et la transmettent dans ce projet. Si des essais d'engraissement sont réalisés en Hollande, en Angleterre et en Irlande, des producteurs Demeter ont fait des expériences très prometteuses en croisant plusieurs races, en Suisse.
La recomposition de l'offre équitable est en cours
Vincent RIBEROLLES, AuteurLes MDD (marques de distributeurs) représentent plus du quart des 114 millions d'euros de chiffre d'affaires de l'épicerie en 2008, selon Iri (Information Resources, Inc.) qui est un des leaders mondiaux des études de marché. Les ventes de produits équitables ont atteint près de 230 millions d'euros en 2008, contre 210 millions en 2007 et 166 millions en 2006 (source : FLO). Face au développement des MDD et aux marchés de niche que constituent les secteurs de l'équitable, des acteurs du commerce équitable et de la grande distribution s'expriment : Ethiquable ; Jean-Philippe Cavroy, directeur marketing et commercial de Max Havelaar France ; Catherine Gomy, directrice du développement durable de l'enseigne E. Leclerc ; Delphine Stroh, responsable du développement durable de Carrefour ; Tristan Lecomte, PDG d'Alter Eco... Les opérateurs historiques du commerce équitable se structurent (marketing, développement d'innovations...) à l'image d'autres opérateurs alimentaires. D'autres secteurs sont concernés (coton équitable de Cora...) et, hors GMS, les collectivités locales ou les entreprises, comme la Poste ou Air France..., constituent des relais de croissance pour faire réellement décoller les ventes en France. En Grande Bretagne, les majors de l'industrie alimentaire, comme Tate and Lyle ou Cadbury, et certains distributeurs sont radicaux. Sainsbury's, par exemple, annonce vendre 700 millions de bananes par an... Toutes issues du commerce équitable.
Et si l'on se lançait dans le miscanthus ?
Nicole OUVRARD, Auteur ; Christophe DEQUIDT, AuteurSébastien Goiset, agriculteur à Saint-Ange-le-Veil en Seine-et-Marne, aimerait se lancer dans la production de miscanthus et devrait se lancer sur deux hectares en intégrant l'association BES77 (Biomasse Énergie Sud 77, association qui, composée d'agriculteurs du sud de la Seine-et-Marne, compte aujourd'hui 143 hectares plantés en miscanthus), mais il s'interroge car ce type de production exige un engagement de quinze ans avec un coût d'implantation de 3 000 euros par hectare et comporte un risque de salissement de la parcelle implantée. L'article fait état de réflexions et d'expériences quant à ce choix de culture : pour Jean-Marie Bélières, directeur de la Sica Sidesup, à Engeville, dans le Loiret, il faut pour un tel projet "avoir un minimum de garantie sur les débouchés" ; les études réalisées par l'Inra (Institut national de recherche agronomique) révèlent un rendement énergétique élevé, environ trois fois plus que les céréales ; pour Xavier Venard, qui cultive 3,5 hectares de miscanthus sur son exploitation de 138 hectares, il s'agit de réussir à convaincre des utilisateurs locaux potentiels, notamment les communes, quant à l'utilisation de biomasse... Concernant le salissement, Johan Barthélémy, conseiller cultures énergétiques à la Chambre d'agriculture de l'Eure, précise "qu'en troisième année, il n'y a plus une seule mauvaise herbe car le couvert est suffisamment dense"... Des encarts sont réservés à la présentation d'associations (France Miscanthus, association BES77), et un entretien est mené avec Niel Pickard, l'un des responsables d'Adas (principale association de recherche et de conseil en agriculture, au Royaume-Uni, qui compte plus de 500 salariés).
Cumbrian connections
Cumbria Organics est un réseau actif de producteurs biologiques dans et autour de la région de Cambria (Grande-Bretagne). Le groupe propose des voies de communication et de coopération précieuses entre les membres, et avec des organisations extérieures. Le but est de mettre en place une base solide pour un développement futur et celà quelles que soient les directions que ses membres choisissent de prendre. Cumbria Organics se compose actuellement d'environ 50 membres et a comme objectifs : "de promouvoir la communication et de développer la sensibilisation et la compétence entre les personnes intéressées par la production, la transformation, la commercialisation et la promotion des produits biologiques dans et autour de la région de Cambria". Cela par différents moyens : en encourageant le travail en réseau et le soutien mutuel, en trouvant des moyens de partager le savoir, l'information, l'équipement, la documentation... Récemment, le groupe s'est donné un nouvel objectif : développer la sensibilisation et l'éducation du consommateur, et promouvoir de façon active les produits bio à Cambria. Les outils : des visites d'exploitations, des discussions et des évènements techniques, une base de données, un site web, un bulletin bimensuel, un répertoire des membres...
Dossier : La crise alimentaire mondiale
Ce dossier relate les réactions, positions et préconisations, au niveau politique agricole, de 6 pays d'Europe face à la crise alimentaire mondiale (gouvernements, presse, syndicats agricoles,...) : - Royaume-Uni : Face à la crise alimentaire, il faut démanteler la PAC et libéraliser les échanges ! ; - Allemagne : Un problème de conscience. La presse opposée à la politique gouvernementale ; - Espagne : Sans politiques agricoles, l'agriculture perd son caractère stratégique ; - Italie : Une politique européenne plus que jamais nécessaire - développer la production dans les pays pauvres ; - Pays-Bas : Premières réponses néerlandaises à la crise alimentaire mondiale ; - Danemark : Le libéralisme commercial est la réponse à la crise.
Dossier : Réactions à la décision française de suspension de la culture OGM
Ce dossier est paru mi-février 2008, à l'époque où la France venait de notifier la clause de sauvegarde à l'endroit du MON 810 et engageait la discussion au Parlement du projet de loi sur la culture des OGM, et où, au sein des instances communautaires, il était débattu de l'autorisation de mise en marché de produits contenant des OGM (pommes de terre et maïs). Ce dossier présente les réactions que la décision française de suspension de la culture OGM a pu susciter dans plusieurs pays d'Europe : - Royaume-Uni : Peu de réaction à la décision française sur le MON 810 ; - Italie : L'opinion est globalement hostile aux OGM mais à quel prix ? ; - Espagne : Une position espagnole inchangée malgré la présentation par la société civile d'un manifeste anti-OGM ; - Allemagne : Peu de réactions à la clause de sauvegarde française sur le MON 810... ; - Bulgarie : L'opinion publique bulgare : peu informée, mais en principe opposée aux OGM ; - Pays-Bas : OGM : situation des Pays-Bas.
Dossier : Réchauffement climatique : Du rififi dans la nature !
Le réchauffement climatique fait de plus en plus de dégâts chaque année, que ce soit sur la faune comme sur la flore. L'Observatoire des saisons se propose donc d'étudier de plus en plus précisément son influence et explique l'engouement de plus en plus important des gens pour la phénologie. Le dossier se compose des articles suivants : - Faune, flore, climat : tout change ! ; - Jean-Paul Thorez, l'assidu des agendas ; - Angleterre : royaume de la phénologie ; - La science au chevet des saisons.
Feeding time
24 août 2005 : date à laquelle une dérogation spéciale autorisant les ingrédients non-biologiques dans les rations d'élevage bio arrivera à son terme. Ade Mafo, nutritionniste pour Hi-Peak Feeds, en Grande Bretagne se penche sur ce qui pourrait se passer après cette date et sur les alternatives éventuellement disponibles pour remplacer ces ingrédients non-biologiques par d'autres sources protéiques.
Stewardship inquiry
Compte-tenu du développement de l'agriculture biologique en Grande-Bretagne, la Soil Association a adressé, au comité de sélection de l'agriculture de la Chambre des Communes, un document dans lequel elle explique pourquoi un plan de gouvernance devrait être mis en place et comment il pourrait fonctionner.
Street wise
Au début de ce dossier de six pages, Joy Carey considère les divers avantages de la production d'aliments locaux et de leurs modes de vente. Puis sont abordées différentes options de vente directe : les marchés fermiers, les magasins à la ferme, les paniers de légumes notamment, mais aussi la vente directe collective et la CSA (Community Supported Agriculture), une sorte de partenariat entre des agriculteurs et des consommateurs...
We came, we saw, we concurred
La Conférence de la Soil Association 2001 qui s'est déroulée au Royal Agriculture College, Cirencester, a étudié les liens entre l'Agriculture Biologique, l'Environnement et la Santé Humaine. Examens de quelques-unes des interventions, notamment celle remarquée de la FSA (Food Standards Agency).
What is Community Supported Agriculture ?
"La Soil Association a définit le système CSA comme un partenariat entre producteurs et consommateurs, dans lequel les responsabilités et les récompenses sont partagées. Il n'y a pas deux systèmes CSA identiques, chacun a sa spécificité compte-tenu de la culture des communautés qu'ils servent, des capacités des terres et des producteurs qui les gèrent ; il s'agit de systèmes dynamiques qui tentent de répondre au maximum à des demandes et à des besoins fréquemment changeants. Ce qui distingue les CSA des autres formes de commercialisation directe (magasins à la ferme, paniers, marchés...), c'est un engagement et un soutien mutuels entre le producteur et le consommateur. Par exemple, les consommateurs membres s'engagent, à l'avance et au niveau financier, à acheter les produits directement à la ferme CSA. En contrepartie, ils ont la possibilité d'influer sur le fonctionnement de la CSA. La Soil Association a mis en place un projet, financé par le Lottery Community Fund, dans le but de promouvoir et de soutenir le développement du système CSA à travers la Grande-Bretagne. Regard sur un mode de commercialisation direct original."
Agriculture biologique : Les bons résultats se confirment
Lors du Salon International de l'Agriculture, une journée débat était organisée par l'Agence Bio, sur le thème : "Quelles évolutions des marchés et des stratégies en Europe et aux Etats-Unis pour le développement de l'agriculture biologique et des filières ?". Après un tour d'horizon de la place de l'agriculture biologique dans le monde, aux Etats-Unis, en Europe, en Espagne (70% de sa production est exportée), l'accent est mis sur la nouvelle réglementation applicable en 2009, ainsi que sur le plan de développement rural, présenté en France, pour la période 2007-2013.
L'aliment bio s'invite sur les marchés mondiaux
Une enquête de l'IFOAM, réalisée dans 120 pays, dresse un état de la situation de l'agriculture biologique dans le monde : pourcentage des terres agricoles consacrées à l'agriculture biologique, nombre d'exploitants, taux de progression des surfaces utilisées en agriculture biologique, rapport production/demande à travers les produits laitiers, taux de consommation des produits bio, spécificité du marché britannique.
Le bio jusqu'à 80 % plus nourrissant
Des chercheurs britanniques ont fait une étude comparative, durant 5 ans, concernant des fruits, légumes et du lait biologiques et conventionnels. Les premiers résultats montrent que les produits bio sont plus riches en vitamines et antioxydants. Ces résultats doivent être encore vérifiés par d'autres scientifiques et publiés officiellement dans une revue scientifique.
Denis Couvet : "Mieux évaluer l'impact de l'agriculture sur la biodiversité"
Denis Couvet (qui dirige l'unité de conservation des espèces, restauration et suivi des populations au Muséum national d'histoire naturelle, à Paris) relate les travaux de recherche existant en Grande-Bretagne quant à un cadre d'analyse pour évaluer l'impact de nouvelles pratiques agricoles sur les populations animales et végétales. Les chercheurs observent des populations d'oiseaux et les causes de changement de leur milieu de vie. Depuis quelques années, Denis Couvert suit de très près les oiseaux communs, en France, et le Muséum a lancé un réseau d'observation des papillons et des chiroptères, mais il regrette que la France manque de structures de suivi et d'un nouveau type d'organisation de la recherche.
Dossier : Café, thé, chocolat : Plaisirs coupables... équitables
Le dossier traite les bienfaits pour la santé à consommer du chocolat, du thé, du café, ainsi que l'intérêt d'adhérer à leur diffusion via le commerce équitable et l'agriculture biologique : - Le chocolat noir : Plaisir non coupable : sont abordés les bénéfices du chocolat noir sur la santé, sa valeur nutritive, ainsi que la qualité de ses ingrédients ; - Kuapa kokoo : Pour un cacao moins amer : Kuapa kokoo est une coopérative ghanéenne qui compte 40 000 producteurs et qui a opté pour les principes du commerce équitable ; - Le thé : terroir, qualité, saveurs : sont abordés les bienfaits du thé sur la santé, ses qualités gustatives, les différentes catégories de thé, l'approvisionnement, sa culture biologique ; - La tradition anglaise : Le five o'clock tea apporte des précisions sur l'origine du "five o'clock tea" et sur les usages liés à cette tradition ; - Bio et équitable en région ? : Bien sûr ! : entretien avec Frédérick Bernier, copropriétaire avec Michel Dumont du Café "Bonté divine !" et possédant deux succursales à Saint-Jean-Port-Joli et La Pocatière (Québec) ; - Vertus et vices du café : le café a été l'objet d'études qui permettent de préciser ses effets sur la santé ; - Le pouvoir des consommateurs : sont abordés le rôle d'Equiterre, organisme à but non lucratif créé en 1993, la certification équitable, les principes du commerce équitable, les bonnes raisons de faire ce choix, un comparatif des prix de vente des cafés conventionnels, équitables et biologiques.
Dossier : Energie et agriculture : L'énergie dégage de nouveaux horizons
Sont exposés des éléments de réponse et les mises en oeuvre sur le terrain permettant de réduire les dépenses énergétiques au sein des filières agricoles : - Bilan sur l'exploitation : Connaître et maîtriser sa consommation énergétique ; - Aux Jardins de Cocagne de Rhône-Alpes : "Un outil qui permet de progresser" ; - Commerce : La distribution anglaise passe au vert ; - Logistique : Le transport durable est en route ; - Un corridor ferroviaire pour le fret de Stockholm à Algésiras ; - Philippe Binard, responsable de Freshfel Europe : "Mieux comprendre la "facture carbone" des fruits et légumes".
Dossier : Le marché des biologique : situation et politiques engagées
Etat des lieux de la filière agriculture biologique dans plusieurs pays d'Europe : - Italie : Le vent en poupe mais un petit scandale risque de rendre vain le travail fait ! ; - Allemagne : Un marché du bio qui boume ; - Royaume-Uni : Les produits bio ont le vent en poupe ; - Espagne : Un plan pour promouvoir la consommation des produits biologiques ; - Irlande : Un marché en pleine expansion ; - Pays-Bas : Politique de développement de la production et de la consommation des produits biologiques ; - Pologne : Le marché des produits biologiques reste un marché de niche, du fait du prix élevé des produits et de la faible information du consommateur, mais il est plein d'avenir.
Energie dans les exploitations agricoles : Etat des lieux en Europe et éléments de réflexion pour la France : Synthèse du rapport final
La présente étude s'inscrit dans le prolongement de l'étude menée en 2005 (le ministère de l'agriculture et de la pêche avait confié à Solagro une étude consacrée à l'autonomie énergétique des exploitations agricoles françaises), intégrant cette fois la dimension européenne dans le contexte du renchérissement des prix du pétrole et de la lutte contre le changement climatique, les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables prennent de l'importance. Au sein de l'Europe, la situation est différente d'un pays à l'autre et dépend des caractéristiques de l'agriculture et des types de production agricole, des particularités de la consommation énergétique, de la sensibilité aux questions environnementales... Les pays de l'Europe du nord (Allemagne, Autriche, Norvège, Hollande) sont plus avancés que les pays de l'Europe du Sud (Espagne, Italie, France, Grèce). L'étude analyse les politiques publiques mises en oeuvre dans l'UE et plus particulièrement dans quatre pays européens à travers des actions en Allemagne, Belgique, Espagne et Royaume-Uni.
ITC, UNCTAD, UNEP Statement on Soil Association Air Freight Consultation
L'association britannique, la Soil Association, a proposé de bannir tous les produits biologiques transportés par avion pour des raisons environnementales. Or, l'ITC, l'UNEP et l'UNCTAD pensent que le transport par avion n'est pas un indicateur pertinent des dommages environnementaux, en mettant en avant la nécessité de considérer l'impact en carbone de la ferme à la fourchette. En effet, certains produits biologiques des pays occidentaux nécessiteraient plus d'énergie pour leur production que celle nécessaire au transport par avion de produits bio issus des pays pauvres.
Los productores biológicos nos cuentan su experiencia : Guy Watson : Un héroe en Devon, Inglaterra
Un morceau de nature dans le ciel, le toit végétalisé
Le principe d'une toiture végétalisée est défendu en fonction de ses différents attraits. Le toit végétalisé peut recevoir diverses plantes : des plantes faisant partie des Crassulacées (surtout des sédums), les petites plantes de prairies sèches (celles des communautés des milieux calcaires), des graminées, des plantes de rocaille ou alpines, des petites bulbeuses..., et comporte de nombreux avantages : meilleure gestion des eaux de pluie en ville, meilleure isolation thermique et phonique, absorption par les plantes des poussières et particules polluantes, esthétique. Ce type d'aménagement contribue à la protection de la nature et de certaines espèces menacées. Il existe, en Suisse, des exemples de création de toits végétalisés susceptibles de préserver la faune et la flore, tandis que d'autres pays en adoptent le fondement : Allemagne, Suède, Grande-Bretagne. La France commence à bouger (aménagement de toits d'écoles, de bâtiments publics et toits plats végétalisés des locaux administratifs de Virgin). Restent à préciser quelques interrogations sur l'existence d'un cadre politique et législatif, la réelle étanchéité, le poids à prévoir.
Outre Manche : Chez les pionniers du jardinage bio
Présentation de la plus vieille association de jardinage bio en Europe, la HDRA (Henry Doubleday Research Association), située au nord-est de Londres : historique, personnel, rôles, expérimentations en cours et interventions au quotidien.
Quelles incitations de la restauration collective et de la commande publique en faveur de l'utilisation de produits agricoles de qualité ?
Au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne et en Italie, des initiatives sont enclenchées pour qu'en restauration collective, une meilleure place soit faite aux produits agricoles de qualité. Au Royaume-Uni, le programme mis en place et soutenu par le Gouvernement britannique s'inscrit dans une campagne de communication en faveur d'une alimentation plus saine. Il prend en compte la qualité de l'alimentation offerte mais aussi l'origine des produits (préférence aux fournisseurs locaux). En Espagne, des mesures d'incitation à la consommation de produits bio sont prévues par le Plan Intégral d'Action pour le Développement de l'Agriculture Biologique 2007-2010. Cependant, au niveau national, aucune action visant à favoriser l'accès des produits agricoles de qualité dans la restauration collective n'est conduite actuellement sur le long terme. Toutefois, à l'échelle locale et de manière ponctuelle, sont mises en place des actions incitatives à la consommation de produits de qualité en restauration collective, principalement à destination des cantines scolaires. En Allemagne, l'offre de produits de qualité existe à travers les produits issus de l'agriculture biologique et concerne, depuis quinze ans, de nombreux restaurants universitaires. Le gouvernement fédéral inclut depuis 2004 dans son programme pour l'agriculture biologique, le financement d'une campagne d'information intitulée "Bio kann jeder" (le bio est à la portée de tous) qui permet l'organisation par les Länder de groupes de travail. En Italie, l'Etat répond à la demande de parents en matière de restauration collective et scolaire et prescrit, dans la loi de finances de l'année 2000, l'obligation pour les administrations locales d'introduire des produits biologiques et d'appellation dans les menus des cantines scolaires et hospitalières. Cette loi entre en cohérence avec la politique agricole du pays.
Whole Foods, le colosse des supermarchés bio
Les premiers consommateurs ont pu faire la découverte d'une pléthore de produits de qualité, au supermarché bio qui a ouvert, à Londres, le 6 juin 2007. Le pain, les fromages, les vins, les vêtements et les produits cosmétiques sont présentés à des prix en moyenne 15% supérieurs aux concurrents. Le succès de Whole Foods Market va dépendre du lieu central où il est implanté (or Whole Foods Market n'a pas de parking, il va lui être difficile de réaliser des volumes très importants). Ce dernier devra s'assurer du bon fonctionnement de la chaîne d'approvisionnement (les producteurs locaux sont très sollicités par les distributeurs britanniques) et faire face à la concurrence d'autres enseignes (M&S, Waitrose).
Whole Foods Market débarque en Europe
Whole Foods est "le" spécialiste des produits bio aux Etats-Unis. Le premier Whole Foods Market d'Europe (7 500 m2, 500 salariés) est installé à Londres, dans le quartier de Kensington. Chaque type de produits a ses points de vente, agencés selon une mise en scène particulière. L'offre y est d'une grande richesse (plus de 1 000 vins, 350 fruits et légumes, 1 000 fromages). L'absence de parking et des prix 15 % plus élevés que ses concurrents (Mark&Spencer et Waitrose) n'empêchent pas le groupe américain d'envisager, pour la première année d'exploitation, un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros.
Whole Foods market : L'"enchanteur" arrive en Europe
Whole Foods, leader américain du bio, a instauré une autre vision du commerce de l'alimentaire. Il est déjà implanté à Londres sur une superficie de 8000 m2, ce qui en fait le plus grand supermarché de la capitale britannique et veut imposer son modèle en Europe. L'article permet d'aborder l'origine de cette enseigne et les enjeux auxquels elle se trouve confrontée.
Beechenhill Farm finds an organic future
Le bio à la carte
La philosophie bio attire de plus en plus de grands chefs... surtout hors de France ! Rencontre avec cette nouvelle avant-garde de la gastronomie à Londres, à Oxford et au Tyrol, en Autriche. Portraits de trois cuisiniers hors du commun qui n'ont pas peur de mettre le mot "bio" sur leur carte.
CORE Organic Country Report : European Research in Organic Food and Farming : Reports on organisation and conduction of research programmes in 11 European countries
Dossier : Où en sont les OGM ?
Ce dossier, consacré aux OGM, s'organise en cinq parties : - Espagne : Première surface d'OGM de l'UE ; - Italie : Bataille interne ; - Pologne : Opposition aux OGM et promotion du bio ; - Allemagne : Une Allemagne encore très partagée ; Royaume-Uni : Un gouvernement peu pressé et une opinion publique méfiante.
Dossier : Semences potagères
Des semenciers et des jardiniers "bio" luttent depuis de nombreuses années pour sauvegarder des variétés potagères en voie de disparition. Explications données à travers diverses expériences. Le dossier se termine en donnant les adresses des acteurs en France oeuvrant pour la sauvegarde des variétés potagères et des fournisseurs de semences potagères bio.
Dossier : La valorisation énergétique de la biomasse
Ce dossier, consacré à la valorisation énergétique de la biomasse, donne un tour d'horizon pour 5 pays : - Royaume-Uni : Un démarrage timide, mais de grandes ambitions pour le futur ; - Espagne : Biocarburants : une explosion de projets espagnols, notamment pour le biodiesel ; - Allemagne : La valorisation en Allemagne de la biomasse ; - Italie : La revalorisation des biomasses en Italie ; - Hongrie : Utilisations énergétiques de la biomasse en Hongrie.
Energies : Le passé pour avenir
Le dossier s'organise comme suit : - Comment relever le défi énergétique d'une demande doublée d'ici 2050 ? Par les énergies fossiles, le retour de "King Coal" ; - La réouverture des mines de charbon ; - Les biocarburants, l'éolien ; - Enfouir le CO2, mener une politique d'économie.
L'urbanisme écologique, ça existe !
Bedzed (Beddington Zero Energy Development) est un éco-village dans la banlieue sud de Londres. Il a été conçu de manière à réduire de moitié "l'empreinte écologique" qui consiste à évaluer quelle charge fait peser sur la nature une population. Sont pris en compte le transport, l'énergie, l'environnement. Ce concept avant-gardiste pourrait s'exporter en France.
More birds, bats and wild plants found on organic farms, according to new BTO study
The potential for dispersal of herbicide tolerance genes from genetically-modified, herbicide-tolerant oilseed rape crops to wild relatives
Une étude officielle, présentée au Royaume-Uni, a mis en évidence la transmission d'un gène modifié de colza à des mauvaises herbes. Le gène a été retrouvé dans l'ADN d'un plant d'une espèce courante de mauvaise herbe, la moutarde sauvage, qui avait poussé un an après le colza sur la même parcelle.
Les céréales bio au Royaume Uni : une volonté de croissance
Une enquête a été réalisée par l'ESA d'Angers et Arvalis-Institut du végétal en 2003 afin d'identifier les facteurs de développement de la filière des grains biologiques britanniques. Il ressort que le soutien politique fort est un des éléments qui a le plus favorisé le développement de cette filière. De même, le secteur de la première transformation est très concentré et aurait permis des économies d'échelle et une action structurante. Enfin, les distributeurs sont très impliqués et ont élargi la gamme et les linéaires consacrés aux produits biologiques : le développement de l'offre pour le consommateur a également été un facteur de croissance important. Cependant, les céréales ne sont souvent pas une priorité pour les exploitants au Royaume-Uni (exploitations de polyculture élevage essentiellement) et dans un contexte où les importations homogènes en qualité et quantité à des prix compétitifs font face à une production locale de petits lots hétérogènes et dispersés, il n'est pas garanti que les agriculteurs du Royaume Uni puissent profiter pleinement de cette croissance
Cows for grass-based systems
L'auteur présente les atouts à rechercher chez les taureaux reproducteurs des troupeaux dont l'alimentation est basée sur le pâturage (grande capacité d'ingestion, résistance des pieds, longévité ) et donne des noms de taureaux Holstein qui offrent des attraits intéressants dans le cadre de ces systèmes.
Les énergies renouvelables au Royaume-Uni
Focus on Harper Adams University College
Situé dans la région de Birmingham, le collège universitaire "Harper Adams" est le plus grand institut de ce niveau spécialisé en agriculture et en économie rurale. De nouveaux cours sur les médecines vétérinaires ont été récemment introduits. En accompagnement des cours, il existe une exploitation comportant 220 vaches laitières, 160 ovins viande, 60 brebis laitières, 100 bovins en finition, ainsi que des unités porcines et des poulaillers. Plusieurs projets de recherche sont conduits sur les bovins et les ovins.
Monitoring grass growth
L'auteur fait le point sur les différentes méthodes disponibles au Royaume-Uni pour les éleveurs afin de gérer au mieux leurs surfaces pâturables. Le "swardstick", un type d'herbomètre permettant de mesurer la hauteur d'herbe, le "plate meters", disque plat sur un tube gradué prenant en compte à la fois la hauteur et la densité de l'herbe, etc.
Organic Cereal Varieties : The Results of your years of Trials
Au Royaume-Uni, l'Elm Farm Research Centre, en partenariat avec des agriculteurs biologiques du sud et de l'est de l'Angleterre, a mené une série d'essais en céréales biologiques. Des variétés et des mélanges variétaux de triticale, de blé, d'orge et d'avoine, d'hiver et de printemps, ont été inclus dans les essais pour tenter de comprendre comment la sécurité du rendement des différentes espèces, ainsi que des variétés, est affectée à travers les sites et les saisons. Le choix des sites s'est porté sur six exploitations agricoles biologiques en raison de la diversité des types de sols et des conditions climatiques. Une soixantaine d'essais individuels ont été mis en place. Ce document donne un petit résumé de certains des résultats des essais EFRC 2000-2004.
Organic farming : Science and practice for profitable livestock and cropping
Actes d'une conférence de 3 jours sur l'agriculture biologique qui s'est tenue en Angleterre en avril 2004 et où furent abordés des aspects systémiques et techniques (productions animales et végétales) : les réalités du marché, les perspectives, les contributions des initiatives des producteurs biologiques au développement rural ; maîtrise du rumex, intérêt et maintien du lotier dans les prairies, maîtrise du parasitisme en élevage bovin et ovin (par le mélange d'espèces animales, la pâture de chicorée...), intérêt économique du croisement de deux races de vaches en agriculture biologique (peu intéressant économiquement), l'éthologie et l'épidémiologie pour définir des conditions d'élevage favorisant le comportement naturel des animaux ; systèmes de production écologiques, challenges agronomiques durant la conversion, compréhension de la maîtrise des adventices dans les actions de recherche, sélection des plantes pour une agriculture diversifiée, intérêt du compostage et des extraits de compost sur la santé des cultures, variétés résistantes et méthode culturale pour favoriser la production de pomme en agriculture biologique au Royaume-Uni. Des posters viennent encore compléter la liste.
Organic statistics United Kingdom
Ce document, publié par le DEFRA (Department for Environment, Food and Rural Affairs), rassemble des données statistiques, provenant des différents organismes de certification en agriculture biologique, à travers le Royaume-Uni (surfaces en bio, en conversion, selon les régions, les cultures, nombre d'agriculteurs, d'éleveurs, de transformateurs). La surface totale en bio et en conversion, au Royaume-Uni, en janvier 2004, était de 695 619 ha (629 482 ha en bio et 66 137 ha en conversion). Celà représente une baisse de 6 % par rapport à mars 2003 ; Alors que la surface en bio a augmenté de 17 %, la surface en conversion a diminué de 68 %... Statistiques sur l'AB au Royaume-Uni (en ligne : http://statistics.defra.gov.uk/esg/statnot/orguk.pdf).
Prix du lait bio : Le système OMSCO en Angleterre
OMSCO est une organisation de producteurs de lait biologique qui commercialise 70 % du lait biologique d'Angleterre. Leur système de prix payé aux producteurs, basé sur un quota mensuel, est présenté dans cet article.
En Angleterre, la mode du bio fait fureur : La vogue du naturel multiplie les échoppes, supermarchés et pubs
"L'engouement pour l'alimentation naturelle a généré un formidable marché : 1 milliard de livres sterling de ventes et 40 % de progression par an. Quatre mille fermes cultivent bio sur 4,3 % des terres agricoles du pays. Les boutiques spécialisées fleurissent dans tous les quartiers. On en dénombre plus de quatre-vingt rien qu'à Londres. Tous les autres magasins ont leur espace ""organic food"", depuis l'échoppe du coin de la rue jusqu'aux chaînes de supermarchés. Le Prince Charles montre l'exemple dans les potagers bio de son manoir de Highgrove."
La bio au Royaume-Uni
"L'agriculture biologique représente aujourd'hui plus de 4 % des surfaces agricoles britanniques. Après de nombreuses conversions en 1999 et 2000, l'offre et la demande doivent mieux s'organiser et les producteurs anglais sont à la reconquête de leur marché national bio. La Soil Association a été et est toujours l'organisme leader du secteur. Dans cet article, le point est fait sur l'AB au Royaume-Uni, ainsi que sur la réglementation et les organismes certificateurs (au nombre de 14 !). En mars 2003, 741 000 hectares étaient cultivés en bio, soit 50 % de plus qu'en France pour un pays ayant seulement 60 % de notre SAU. Les exploitations bio sont au nombre de 4104. Le chiffre d'affaires du marché bio britannique est un peu supérieur au français (environ 1,5 milliards d'euros en 2002) pour une population équivalente à celle de la France. La grande distribution a une position dominante : 82 % du chiffre d'affaires bio. Les supérettes bio sont encore très rares ; la vente directe et les boutiques bio/diététiques n'occupent que 8 et 10 % du marché..."
Biodiversité : Vers une régulation naturelle des ravageurs ?
L'intérêt de la diversité des cultures sur les attaques de ravageurs, donc de la biodiversité, a été mis en évidence dans plusieurs interventions présentées aux Journées techniques fruits et légumes biologiques, à Morlaix, en décembre 2002. En Grande-Bretagne, des travaux sur la mouche du chou ont montré que la présence de plantes non hôtes à proximité des plantes cultivées perturbe le comportement du ravageur ; plus que les odeurs émises par la végétation, c'est le facteur couverture végétale qui intervient. En Belgique, des expériences sur la lutte contre les pucerons sur culture de carottes ont montré que les environnements (friche végétale ou herbacée, terrains boisés, jachère) influent sur la densité et l'abondance des auxiliaires et des ravageurs, mais pas sur la diversité entomologique des parcelles. Depuis, l'effet bénéfique de plantes fleuries dans les jachères a été démontré et des travaux sont engagés sur les bandes fleuries au bord des parcelles. Enfin, une étude en cours, sur la plate-forme Inter-Bio Bretagne (Suscino, Finistère), pour proposer des moyens pour améliorer la colonisation naturelle du milieu afin de mieux maîtriser les populations de ravageurs est présentée. Des essais sur une parcelle d'artichauts entourée de haies et de talus enherbés révèlent un certain équilibre entre auxiliaires et ravageurs dans la parcelle, de sorte qu'aucun traitement insecticide n'a été effectué. D'autres inventaires vont dans le même sens.
Biodiversity : Making the case
Mark Shepherd résume les conclusions d'un rapport d'enquête, financé par le DEFRA (Department for Environment Food and Rural Affairs), concernant les bienfaits de l'agriculture biologique sur l'environnement. En Juin 2002, le DEFRA a publié son Plan d'Action pour le Développement de l'Agriculture Biologique en Angleterre. L'Annexe 3 du plan d'action souligne les principaux impacts environnementaux de l'AB, mais sans en fournir les preuves. Par conséquent, le DEFRA a donné comme mission à l'ADAS et au Elm Farm Research Centre d'examiner la littérature scientifique afin de fournir une analyse des références disponibles sur la question, le but étant de faire le point sur les preuves de l'impact positif de l'AB sur l'environnement, au niveau du Royaume-Uni. Le rapport est près d'être achevé et devrait bientôt être disponible sur le site internet du DEFRA (www.defra.gov.uk).
Les céréales biologiques en Grande-Bretagne : Une croissance à bien gérer
Antoine LAMY, Auteur ; Sophie TEHARD, Auteur 2003La Grande-Bretagne apparaît comme l'un des nouveaux pays émergeants en agriculture biologique en Europe : 3,9 % de SAU bio en G.B. contre 3,38 % en moyenne en Europe (1,7 % pour la France). La demande en céréales biologiques est en hausse, et la production de grains biologiques ne couvre que 42 % de la demande. La réglementation est favorable, et la transformation primaire concentrée permet des économies d'échelles. L'état soutient l'agriculture biologique avec des mesures agri-environnementales, et des aides à la reconversion et au maintien de la production biologique. Des faiblesses sont cependant remarquées dans la transformation secondaire, la recherche, le conseil et la formation. Les informations circulent mal dans cette filière, et cela pose des problèmes de diffusion des informations techniques, et d'adéquation de l'offre à la demande. La filière doit donc être mieux organisée.
Debating the use of GE crops and foods in the UK
A travers ce supplément de l'EFRC Bulletin numéro 65, les auteurs s'interrogent sur : - le génie génétique et les systèmes agricoles, - l'importance des cultures issues du génie génétique pour l'agriculture britannique ?, - Est-ce que l'agriculture biologique et les organismes issus du génie génétique peuvent coexister ?, - les alternatives au génie génétique en agriculture.
Energy... taking responsibility in an irresponsible world
Ce dossier spécial est consacré à l'énergie et l'agriculture biologique. Les différents articles traitent de thèmes tels que : - le travail mécanique et la consommation d'énergie en agriculture biologique, - l'utilisation de l'énergie fossile à la ferme (2 comparaisons entre des systèmes en agriculture biologique et des systèmes en conventionnel), - les émissions de gaz à effet de serre et les contributions de l'AB, - la consommation d'énergie et le système alimentaire, - l'énergie renouvelable : une exploitation de biogaz à Jiangxi (Chine), l'exemple de la famille Welte et son système d'énergie renouvelable (Nouvelle-Zélande), un projet d'énergie renouvelable au Mexique, - l'énergie renouvelable de la biomasse en agriculture biologique, - la cogénération, ou la chaleur et la force combinées, - la force animale : énergie durable pour l'agriculture et le transport.
GM Nation ?
Ce petit dossier rassemble deux articles ("The Minister speaks" : Le Ministre parle ; "Organic Future ?" : Future Biologique ?), à travers lesquels l'actuel Ministre de l'Environnement britannique, M. Elliot Morley, et son prédecesseur, M. Michael Meacher, s'expriment sur leurs points de vue vis-à-vis des OGM et de l'agriculture biologique, au Royaume-Uni.
Green recycling of organic waste from supermarkets : Part 2 : Agricultural field trials phase : Using GROWS compost
Cet article est le résumé du compte-rendu d'un projet Biffaward/Entrust réalisé par les Dr Jon Pickering et Hugh Bulson de l'Organic Resource Agency Ltd pour l'Elm Farm Research Centre. L'objectif du projet GROWS (Green Recycling of Organic Waste from Supermarkets) est de mettre en place une solution rentable, durable et environnementale pour la gestion des déchets biodégradables des supermarchés. La 1ère partie du projet s'était axée sur la phase de collecte et de compostage des déchets. La 2ème partie, exposée dans cet article, se focalise sur la phase d'essais au champ (en utilisant les composts produits lors de la phase 1 du projet) et a pour objectifs : - d'étudier si le compost fabriqué avec les déchets GROWS a eu un impact (positif ou négatif) sur la croissance de la culture et la fertilité du sol dans une rotation arable, - d'étudier si les différentes cultures-test répondent différemment à l'application du compost, - d'étudier s'il y a eu des impacts différents, au niveau de la fertilité du sol et du développement des cultures, selon les 3 types de compost appliqués, et selon les différents taux de compost appliqués, d'évaluer la valeur économique du compost pour l'agriculteur.
Market development : A local outlook
Jo Hunt présente l'analyse du fonctionnement d'un système de vente local de produits biologiques qui se développe dans les exploitations biologiques britanniques, le système CSA (Community Supported Agriculture). Actuellement, au Royaume-Uni, il y a une quarantaine d'exploitations qui adhèrent au système CSA et environ 70 qui sont en train de passer à ce système. Il s'agit d'une sorte de partenariat entre des agriculteurs et des consommateurs dans lequel "les responsabilités et les récompenses sont partagées". Un accord est passé entre des agriculteurs et des consommateurs : des agriculteurs locaux s'engagent à produire et à fournir des paniers de viande, de fruits, de légumes,... frais, tout au long de l'année, à des consommateurs locaux qui souhaitent s'engager financièrement pour un an ou plus pour partager le coût des produits et qui sont ainsi assurés d'avoir des aliments frais de qualité produits pour eux. Explications.
On closer inspection
L'année dernière, un échange de deux semaines a eu lieu entre SA Cert (Soil Association Certification Ltd) et l'organisme de certification biologique leader en Autriche : ABG (Austria Bio Garantie). Le but : établir une comparaison entre l'inspection biologique et les systèmes de certification de SA Cert et ceux de son homologue autrichien. L'Autriche (l'AB y est très développée avec environ 10 % de la SAU en bio) est un gros exportateur de viande, de produits laitiers et de produits céréaliers biologiques vers la Grande-Bretagne. ABG certifie plus 11 000 exploitations bio en Autriche...
Organic cauliflower
Une étude, financée par le DEFRA, et menée par le HDRA, la Soil Association, l'EFRC et l'IRS (Institut des Etudes Rurales) sur le marché des légumes biologiques au Royaume-Uni, a montré que le marché total annuel pour le chou-fleur biologique est d'environ 3 000 tonnes, sur lesquelles 1 800 ont été produites au Royaume-Uni sur 155 hectares. De juin à septembre, le marché est principalement approvisionné par les producteurs britanniques, tandis que pour le reste de l'année, l'approvisionnement se fait à la fois via la production nationale mais aussi via les importations. Roger Hitchings donne ici l'itinéraire technique du chou-fleur en agriculture biologique : rotation et fertilisation, préparation du sol et mise en place de la culture, contrôle des adventices, protection phytosanitaire, récolte, variétés, commercialisation...
Organic farmers : The farmers of the future
IFOAM consacre, dans ce numéro d'Ecology & Farming, une chronique spéciale aux agriculteurs biologiques dans le monde à travers toute une série d'articles racontant leurs histoires, leurs expériences, leurs inspirations,... - La voix des agriculteurs biologiques en Europe - Est-elle entendue ?, - Première inspection (Etats-Unis), - La ferme Biodynamique de Paris Creek : Une histoire de réussite laitière (Sud de l'Australie), - Des générations produisant bio depuis toujours (Sud de l'Espagne), - Les avantages d'une région biologique (Andalousie, Espagne), - Les agricultrices biologiques de Paithan Taluka (Inde), - Agriculture biologique au Bangladesh, - Piments rouges en Grande-Bretagne, - Deux agriculteurs avec une histoire (Liban).
Organic Framing Scheme Launch
"En Grande-Bretagne, le lancement du nouveau Plan Agriculture Biologique 2003 (OFS 2003) a eu lieu lors d'une rencontre qui s'est déroulée à l'exploitation biologique de Sheepdrove le 6 juin 2003, en présence d'agriculteurs, de représentants du DEFRA (Département pour l'Environnement, l'Alimentation et les Affaires Rurales), d'organisations biologiques et environnementales et de journalistes. Le but de l'OFS modifié est d'encourager l'expansion de la production biologique ; Sont notamment traités deux points : les aides à la conversion à l'agriculture biologique et les paiements d'entretien des terres déjà converties en bio. Explications."
Organic Framing Scheme Launch
"En Grande-Bretagne, le lancement du nouveau Plan Agriculture Biologique 2003 (OFS 2003) a eu lieu lors d'une rencontre qui s'est déroulée à l'exploitation biologique de Sheepdrove le 6 juin 2003, en présence d'agriculteurs, de représentants du DEFRA (Département pour l'Environnement, l'Alimentation et les Affaires Rurales), d'organisations biologiques et environnementales et de journalistes. Le but de l'OFS modifié est d'encourager l'expansion de la production biologique ; Sont notamment traités deux points : les aides à la conversion à l'agriculture biologique et les paiements d'entretien des terres déjà converties en bio. Explications."
Organic vegetable seed survey
"En mai 2002, le groupe de travail en agriculture biologique de l'European Seed Association (ESA) a mené une enquête sur la disponibilité espérée des semences légumières biologiques au 1er janvier 2004. L'enquête a été envoyée aux membres de l'ESA impliqués dans la sélection et la commercialisation des semences légumières biologiques dans l'Union Européenne et au-delà. 10 membres ayant un programme de semences bio ont répondu ; ils sont actifs et ont un système de distribution de semences dans tous les états-membres de l'Union Européenne. Au total, ces entreprises fournissent la majorité des semences bio aux cultivateurs bio professionnels. Les résultats de l'enquête ont été compilés, en coopération étroite avec NAK-Tuinbouw, une organisation indépendante aux Pays-Bas."
Other European Governments Invest in Promoting Organic Food
Au Royaume-Uni, le Groupe Plan d'Action Biologique a demandé au DEFRA (Department for Environment Food and Rural Affairs) de s'intéresser aux sommes dépensées par d'autres gouvernements européens pour promouvoir l'agriculture biologique dans leurs pays respectifs. Simon Wright, consultant, s'est penché sur la question. Des informations sont données pour : l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Luxembourg, l'Espagne et la Suède.
Popularity of organic foods on the rise in the United Kingdom
En 2002, le marché de produits biologiques britannique a totalisé environ 1,6 milliards de dollars, et les importations représentent approximativement 65 % de ces ventes. La demande en produits biologiques est en plein développement, ce sont les produits frais qui sont les plus populaires auprès des consommateurs britanniques et la majorité des produits bio qui rentrent dans le pays en provenance des Etats-Unis sont des fruits et des légumes frais. En même temps, la demande en plats cuisinés bio se développe ; Les produits transformés et les ingrédients alimentaires gagnent en popularité. En général, les consommateurs biologiques sont plus âgés et plus riches que la norme (souhait d'une alimentation plus saine). Les parents avec de jeunes enfants achètent également des produits bio pour la famille. Les aliments pour bébés ont connu une croissance phénoménale et ils représentent maintenant 50 % des ventes de baby food. Aperçu de l'AB au Royaume-Uni...
Poultry
Ce dossier comprend 3 articles traitant de l'élevage biologique des volailles : - Faire face aux défis : David Shingleton, vétérinaire spécialisé dans les volailles, se penche sur les problèmes rencontrés par la production biologique de volailles en Grande-Bretagne, - Un meilleur parcours : Mike Forbes (Centre for Animal Sciences à l'Université de Leeds) et Susan Gordon (ADAS Gleadthorpe Research Centre) soulignent les recherches effectuées au niveau de l'utilisation des parcours par les poulets de chair biologiques, - Du bâtiment au parcours : Lois Philipps, chercheur au Elm Farm Research Centre, présente un projet de recherche innovant, mis en place à Sheepdrove Organic Farm (Berkshire, Grande-Bretagne) et qui a pour but de fournir aux poulets un environnement d'élevage proche de leur habitat naturel.
En Reino Unido lo ecológico es símbolo de cambio
Victor Gonzálvez et Carolina Suárez (respectivement coordinateur technique et coordinatrice d'organisation, de la SEAE, Société Espagnole d'Agriculture Biologique) ont rencontré Francis Blake (figure marquante du mouvement d'agriculture biologique du Royaume-Uni) et l'ont interrogé notamment sur l'AB au Royaume-Uni. Il a été agriculteur, puis directeur du Département des Normes de la Soil Association, et est président du Groupe Régional de l'Union Européenne d'IFOAM depuis sa création en 1991. Interview.
A review of UK research and development for organic food and farming
Au Royaume-Uni, le Plan de Développement en Agriculture Biologique publié par le DEFRA en juillet 2002 a inclus 3 points d'action prioritaires en ce qui concerne la recherche et développement : - Rassembler l'information par rapport aux niveaux actuels de financement pour la recherche provenant de tout le secteur public, et de sources privées ou charitables, - Etablir un Sous-comité de Recherche du Comité Consultatif, - Consacrer 5 millions de £, pendant 5 ans, pour la recherche dans les programmes LINK. Une liste de 268 financeurs et contractants potentiels pour la recherche en AB, à travers le Royaume-Uni, a été établie. Un taux de réponse de 41 % fût enregistré. Des détails étaient demandés pour tous les projets en cours lors de la période de janvier 2000 à mars 2003. Petit compte-rendu.
La sécurité sanitaire pour retrouver la sérénité
La politique commerciale de l'élevage britannique est dorénavant axée sur la garantie de la sécurité sanitaire des produits carnés et sur le développement du bien-être et de la santé animale. Le secteur de l'alimentation animale a un rôle important à jouer dans la réalisation de cette politique, et doit répondre aux besoins des éleveurs soucieux de diminuer leurs coûts de production.
Supermarket Study 2002 : Organic Products in European Supermarkets
Cette étude décrit la situation des marchés de produits biologiques de 11 pays européens (Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Suède, Suisse, Grande-Bretagne) et les principaux axes de développement des chaînes de détail commercialisant des produits biologiques. Elle souligne, en particulier, le rôle des chaînes de détail à l'intérieur des marchés nationaux de produits biologiques. Des études de cas nationales sur les principaux distributeurs au détail de produits biologiques indiquent les mesures et les approches marketing utilisées, ainsi que la structure de l'organisation marketing pour les lignes de produits biologiques dans les entreprises. Les chaînes de détail les plus importantes au niveau de la vente de produits biologiques en Europe sont : Tegut (Allemagne) avec 1 300 articles biologiques (8 % de la part de marché de produits biologiques), COOP (Suisse) avec 1 100 articles biologiques (7 % de la part de marché de produits biologiques), et COOP Suède avec leur chaîne Konsum (environ 1 000 articles biologiques / 7,5 % de la part de marché de produits biologiques).
The UK Organic Vegetable Market
L'HDRA a mené un projet de recherche financé par le DEFRA dans le but d'avoir un tableau plus clair et plus détaillé du marché des légumes biologiques au Royaume-Uni. L'étude a porté sur 25 types de légumes différents et avait pour objectif de quantifier le marché total pour ceux-ci et de rechercher quelle était la proportion provenant du Royaume-Uni. Cette étude doit également permettre de répondre à certaines questions qui se posent et trouver des solutions aux problèmes rencontrés, au niveau de la filière des légumes biologiques. Le marché total des légumes bio a augmenté de 150 % lors de ces 5 dernières années et représente actuellement une valeur au détail estimée à 145 millions de £. Cela représente 102 362 tonnes de légumes, dont 57 % (soit 59 055 tonnes) ont été cultivés au Royaume-Uni. Cependant, ces 57 % masquent d'importantes variations entre les cultures. Par exemple, 85 % des poireaux proviennent du Royaume-Uni, alors que seulement 7 % des aubergines sont cultivées dans le pays. Des résultats de l'étude sont présentés.
The UK Organic Vegetable Market
L'HDRA a mené un projet de recherche financé par le DEFRA dans le but d'avoir un tableau plus clair et plus détaillé du marché des légumes biologiques au Royaume-Uni. L'étude a porté sur 25 types de légumes différents et avait pour objectif de quantifier le marché total pour ceux-ci et de rechercher quelle était la proportion provenant du Royaume-Uni. Cette étude doit également permettre de répondre à certaines questions qui se posent et trouver des solutions aux problèmes rencontrés, au niveau de la filière des légumes biologiques. Le marché total des légumes bio a augmenté de 150 % lors de ces 5 dernières années et représente actuellement une valeur au détail estimée à 145 millions de £. Cela représente 102 362 tonnes de légumes, dont 57 % (soit 59 055 tonnes) ont été cultivés au Royaume-Uni. Cependant, ces 57 % masquent d'importantes variations entre les cultures. Par exemple, 85 % des poireaux proviennent du Royaume-Uni, alors que seulement 7 % des aubergines sont cultivées dans le pays. Des résultats de l'étude sont présentés.
Winter cereal variety trials
Les essais variétaux de l'EFRC fournissent des informations sur la performance (rendement et qualité) relative des céréales dans les systèmes de production biologique. Ces essais évaluent aussi bien les performances des variétés en monoculture, que celles des variétés de céréales en mélanges, ce qui fait de ces essais un constituant essentiel du programme de recherche céréalier de l'EFRC. Cet article présente des résultats 2002 et 2003 en ce qui concerne le rendement et la qualité de variétés de blé d'hiver, de triticale et d'avoine, et fait un petit point sur les mélanges variétaux.
Winter cereal variety trials
Les essais variétaux de l'EFRC fournissent des informations sur la performance (rendement et qualité) relative des céréales dans les systèmes de production biologique. Ces essais évaluent aussi bien les performances des variétés en monoculture, que celles des variétés de céréales en mélanges, ce qui fait de ces essais un constituant essentiel du programme de recherche céréalier de l'EFRC. Cet article présente des résultats 2002 et 2003 en ce qui concerne le rendement et la qualité de variétés de blé d'hiver, de triticale et d'avoine, et fait un petit point sur les mélanges variétaux.
Cereal variety and mixtures trials 1999-2001
Au Royaume-Uni, un problème important pour les agriculteurs biologiques est le manque d'informations par rapport au rendement relatif des variétés de cultures modernes dans des conditions d'agriculture biologique. Pour y pourvoir, l'Elm Farm Research Centre, conjointement avec six agriculteurs biologiques à travers l'Angleterre, a lancé un certain nombre d'essais sur les variétés de céréales biologiques. Ces essais ont débuté en 1999 et ont pour buts à la fois d'évaluer les variétés modernes de céréales cultivées en monoculture, et de s'intéresser au rendement de ces variétés cultivées en mélange variétal. Les mélanges céréaliers peuvent être bénéfiques du point de vue de la résistance aux maladies et aux adventices et de la sécurité du rendement ; ce sont là des caractéristiques utiles pour les systèmes d'agriculture biologique. Résultats des essais 2000/2001...
Dairy Breeds for Organic Production
Cet article synthétise les "avantages" et les "inconvénients" des principales races laitières. Le collège agricole Ecossais mène en ce moment une étude sur les différences et les caractéristiques des races pures et des races croisées, en matière de production laitière biologique. Cet article présente le point de vue de M. Fergus Maclachlan Clarke, ancien éleveur laitier, sur les plus et les moins de l'élevage de races pures ou croisées.
Managing maize
L'auteur, Simon Draper (agronome à MGA), considère le maïs fourrage comme une option intéressante en agriculture biologique : le maïs apparaît comme un complément idéal dans les rations pour les vaches laitières, particulièrement lorsqu'elles sont nourries avec des céréales entières. Mais, avant de se lancer dans la culture biologique du maïs fourrage, un certain nombre de points doivent être considérés, notamment au niveau de la rotation, du choix des variétés, de la date de semis en lignes, de la dose de semis et de l'écartement, de la fertilisation, de la maîtrise des adventices et du contrôle des oiseaux (surtout les corbeaux).
Managing nitrogen on organic farms
En novembre 2001, l'EFRC Bulletin présentait le compte-rendu d'une recherche sur l'optimisation de la gestion de l'azote dans les systèmes agricoles biologiques (cf référence 68-081). Des résultats de cette étude, ont été tirées des recommandations exposées dans cet article. Le but est de maximiser le rendement et la qualité, de minimiser le lessivage et la pollution azotés, et de maintenir ou d'améliorer la fertilité du sol. Les conseils proposés ont pour objectif d'atteindre ces trois buts en considérant la façon dont les plantes utilisent l'azote, la fixation et la libération de l'azote, la meilleure utilisation de l'azote issu des engrais et le bilan azoté.
Organic agriculture and biodiversity : Dossier 2
L'agriculture affecte gravement la biodiversité, elle est par exemple responsable de la menace sur 70 % des espèces d'oiseaux et 41 % des espèces végétales. Les activités agricoles sont pourtant un outil de conservation de la biodiversité, à condition que les politiques publiques d'orientation agricole soient définies prioritairement en fonction de cet objectif. Ce rapport traite du rôle de l'agriculture biologique dans la préservation et l'amélioration de la biodiversité en utilisant trois niveaux d'analyse : biodiversité génétique, des espèces et des écosystèmes, ainsi que des études de cas. La corrélation positive entre les pratiques agricoles conformes à l'agriculture biologique et l'amélioration de la biodiversité est attestée. Néanmoins, le développement de l'agriculture biologique ne suffit pas, le rapport souligne l'importance des initiatives individuelles ou collectives pour la préservation des espèces menacées.
Organic cropping and the conservation of biodiversity : are we focusing on the right indicators ?
La notion de biodiversité dénote différentes significations dans différents contextes : de la diversité des écosystèmes, aux diversités d'espèces dans ces écosystèmes, et de gènes dans ces espèces. La conservation de la biodiversité implique la protection de la diversité à tous ces niveaux, aujourd'hui et dans le futur. L'agriculture, qui a un impact sur la biodiversité, a un rôle très important à jouer dans la préservation de cette dernière. Cet article tâche de faire le point sur le besoin de conserver la biodiversité, avec en parallèle le besoin de produire suffisament de nourriture.
Organic farming : The State of The Art
Durant l'année 2001, Mark Measures, l'auteur de ce document, a passé six mois à visiter des exploitations biologiques et à s'informer sur l'évolution des projets relatifs au mode de production biologique à travers le monde. Aujourd'hui, il travaille à la tête du programme de développement des systèmes biologiques à l'EFRC, dans le but de résoudre les problèmes qu'il a identifié. Dans cet article, il met noir sur blanc les constats qu'il a effectué lors de ses voyages.
Pour une agriculture et une alimentation durables : Plan britannique triennal
Le gouvernement britannique (M. Tony Blair et Mme Margaret Beckett) a lancé le 12 décembre un plan stratégique en faveur d'une agriculture et d'une alimentation durables. Doté de 500 millions de £ sur 3 ans, ce plan entend offrir aux agriculteurs et à la société un cadre renforçant le lien entre agriculture et environnement par la mise en place d'aides agri-environnementales. Il vise aussi une meilleure commercialisation des produits agricoles par la promotion et l'amélioration de l'état sanitaire des cheptels. Réponse attendue par une filière agricole en crise au rapport parlementaire "Curry" paru en janvier 2002, ce plan est pour l'heure salué, mais estimé incomplet. Le secteur agricole regrette qu'il ne traite pas des rapports entre l'agriculture et le monde de la distribution alimentaire. Toutefois il appelle de ses voeux une remise en oeuvre rapide des mesures annoncées.
Pourquoi la santé est essentielle à l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture : Une proposition collective à la Commission d'orientation sur l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture
Ce document fait écho à la notice n° 73-102, parue dans la précédente édition de Biopresse. Il s'agit de la synthèse du rapport, en français, de messieurs Tim Lang et Geof Rayner, remis à la Commission d'orientation sur l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture. Il place la santé au centre des préoccupations du système national d'agriculture et d'alimentation. Il examine les effets de la politique alimentaire et agricole actuelle en termes de santé et d'inégalité sanitaire, ainsi que les coûts directs externalisés des politiques actuelles, et propose une nouvelle orientation. Il démontre le besoin pour l'Angleterre de restructurer sa Politique alimentaire et agricole en la modernisant. Celle-ci doit pouvoir prendre en compte la santé de la population, compter sur le soutien du gouvernement dans la lutte contre les inégalités dans le domaine sanitaire et introduire le principe de développement durable. La santé est donc la clé de l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture en Angleterre.
Power tools
Andy Brunt s'intéresse, dans cet article, aux liens existant entre l'énergie renouvelable et l'agriculture biologique. Il aborde la biomasse (les plantes pouvant produire de l'énergie, le biogaz), l'énergie éolienne et l'énergie solaire. Mike Downham de l'exploitation Low Luckens à Cumbria (une ferme de démonstration de la Soil Association) explique également comment il utilise l'énergie renouvelable et comment elle satisfait ses besoins.
Produits "biologiques" au Royaume-Uni
Le marché des produits "bio", (appelés "organic" au RU) est en forte croissance. Il a atteint une valeur au détail de 802 millions de £. en 2001-2002, contre 605 millions une année auparavant. Contrairement au marché français, le marché britannique des produits "bio" est encore très axé sur les produits frais de base et reste encore peu développé en ce qui concerne les produits transformés. Néanmoins, d'une année sur l'autre, le nombre de transformateurs certifiés "organic" est passé de 1 100 à 1 675 et la production de produits élaborés "bio" a augmenté de 36 % pour atteindre 611 millions de £.
Quality and disease issues in organic seed
La production de semences biologiques nécessite une approche professionnelle, une attention très spéciale à la gestion des maladies de semences, en employant des méthodes efficaces d'échantillonage. Cet article, extrait du livre intitulé ""Organic Cereals and Pulses"", présente les difficultés de la sélection variétale et les problèmes rencontrés par les producteurs de semences bio.
Réunion des producteurs de lait bio européens
Les 8 et 9 mars a eu lieu, dans la région du Somerset au Sud de Bristol, la rencontre des producteurs de lait bio européens. Ce rassemblement a été marqué par l'absence des représentants danois, sollicités pour des actions dans les supermarchés ce week-end et vis-à-vis des décisions du nouveau gouvernement. A l'issue de cette rencontre, un accord unanime a été formulé par les participants pour revendiquer "un prix minimum aux producteurs", pour peser davantage sur les décisions en s'organisant entre producteurs à l'intérieur de structures nationales et promouvoir la consommation de lait bio.
Seeds of doubt North American farmers' experiences of GM crops
Ce rapport de la Soil Association est le premier à recenser les conséquences sérieuses et directes des cultures génétiquement modifiées sur la nourriture et l'industrie agricole en Amérique du Nord. C'est en effet aux Etats-Unis que sont cultivés les trois quarts de la production mondiale d'organismes génétiquement modifiés.
Selling the surplus
Face aux problèmes rencontrés par la filière lait biologique en Grande-Bretagne (notamment l'excédent de lait), l'auteur, John Harvey, examine l'opinion de différents acteurs de la filière vis-à-vis de l'état actuel du marché laitier bio.
Taking aquaculture seriously
Bien que le saumon et la truite biologiques soient largement disponibles au Royaume-Uni, les normes de la Soil Association existantes pour la pisciculture biologique ont seulement un statut provisoire, étant donné que certains des principes-clés de l'AB ne sont pas encore complètement respectés. Mais, la pression augmente afin de transformer ces normes embryonnaires pour qu'elles aient des statuts à part entière. Jimmie Hepburn s'intéresse aux défis auxquels est confronté le secteur pisciculture biologique en Grande-Bretagne.
The beet route
C'est en 1990 que British Sugar a commencé à s'intéresser au marché du sucre biologique. Comme la demande par rapport au sucre bio augmentait, British Sugar satisfaisait cette demande en important du sucre de canne bio. Peu à peu, l'entreprise a décidé de développer une industrie du sucre bio fait maison (c'est-à-dire notamment s'approvisionner en betteraves à sucre cultivées en Grande-Bretagne). La philosophie de British Sugar est simple : l'entreprise souhaite devenir le leader des fournisseurs de sucre bio sur le marché de Grande-Bretagne. Simon Leeds, de British Sugar, se penche sur la culture de la betterave à sucre en bio (mise en place de la culture, contrôle des adventices, des ravageurs et des maladies, nutrition de la plante...) et sur les essais mis en place par l'entreprise, ainsi que ceux réalisés par la BBRO (l'Organisation Britannique pour la Recherche dans le domaine de la Betterave) dans le but de développer la production de betteraves à sucre biologiques.
What's in store for organic milk ?
Au cours des cinq dernières années, en Grande-Bretagne, la production de lait biologique a été multipliée par 13 et 218 millions de litres ont été produits en 2001. Mais, début 2001, la production est devenue excédentaire par rapport à la demande nationale (en 2001/02, seuls 137 millions sur les 218 millions de litres de lait bio produits ont été vendus en circuit bio). Un rapport intitulé "Market Prospects for Organic Milk" (Perspectives de marché pour le lait biologique), commandé récemment par le Conseil de Développement du Lait, a été réalisé par la Soil Association, Taylor Nelson Sofres (TNS) et le Département Agriculture Biologique de l'Université du Pays de Galle. Le but était d'étudier le marché laitier biologique et de s'interroger sur l'avenir de l'élevage laitier bio, en Grande-Bretagne. Rob Haward, l'un des auteurs du rapport, analyse les conclusions.
Why Health is the Key to the Future of Food and Farming : A Joint Submission to the Policy Commission on the Future of Farming and Food
"La commission responsable de l'avenir de l'agriculture et de l'alimentation a reçu de nombreuses suggestions de la part de diverses organisations. Peu d'entre elles étaient aussi intéressantes que celle d'un groupe de personnes travaillant dans les domaines de la santé et de la nutrition. Leur suggestion a été éditée par Messieurs Tim Lang et Geof Kern. Elm Farm Research Center donne ici un résumé de celle-ci, le texte complet étant disponible sur le site www.efrc.com, dans la rubrique ""updates""."
Working together
Une nouvelle initiative, au niveau de la commercialisation, a vu le jour dans le West Dorset (Royaume-Uni) permettant de reconnecter l'agriculteur et le consommateur. Il y a environ deux ans, un petit groupe d'agriculteurs de la région s'est constitué au cours d'une série de rencontres organisées par Tim Crabtree (du West Dorset Food and Land Trust). Le groupe devient ainsi un lieu de rendez-vous où les agriculteurs biologiques locaux peuvent se rencontrer et discuter de leurs problèmes communs, notamment au niveau de la commercialisation de leur viande et de leur lait. De là naît l'idée d'une coopérative biologique. WDOF (West Dorset Organic Foods Ltd) a été enregistrée comme coopérative et société à responsabilité limitée en Mars 2002 et est composée, en automne 2002, de 14 membres. Ses objectifs : être une coopérative de producteurs avec tous les produits vendus sous le logo WDOF mais en indiquant aussi la provenance du produit et l'identité du producteur ; proposer des facilités pour la transformation et l'emballage d'une viande biologique de haute qualité ; fournir un service de commercialisation professionnel de produits locaux aux gens locaux (cibles : restaurants, pubs, magasins, écoles, hôpitaux...) ; mettre en commun pour tous les membres l'équipement , les compétences, le temps et la technique.
Animal health and welfare in organic agriculture
Les 4èmes Rencontres NAHWOA (Network Animal Health Welfare in Organic Agriculture) qui se sont déroulées, fin mars, à Wageningen, aux Pays-Bas, avaient pour thème la sélection et l'alimentation pour la santé et le bien-être des animaux en système biologique. Des informations sur les différentes rencontres NAHWOA sont en ligne sur le site Internet de VEERU (the Veterinary Epidemiology and Economics Research Unit) : http://www.veeru.reading.ac.uk/organic.
La bio à la croisée des chemins
"Les 11 et 12 décembre 2001 se tenait à Bouvines (Nord) devant près de 250 personnes, le Forum National fruits et légumes biologiques. La FREDEC et le GABNOR se sont associés à l'ITAB, à la FNAB et au GRAB pour restituer le bilan du programme interrégional ""Agrobiologie transmanche"" entre le Nord-Pas-de-Calais et le Kent (Royaume-Uni). La première journée a permis de faire le point sur les avancées techniques. Le lendemain, la FNAB proposait de réfléchir sur la façon de développer la filière tout en préservant la dimension environnementale et sociale de la production bio, en présence du secrétaire d'Etat à l'Economie Solidaire M. Guy Hascoët."
Cereal trials - A boost to variety performance knowledge
Le but des essais céréales menés par l 'Elm Farm Research Centre et six producteurs biologiques, en Grande-Bretagne, était de déterminer le rendement relatif de plusieurs variétés de céréales cultivées dans des conditions biologiques. Ont également été testés, dans les essais, des mélanges de variétés sélectionnées afin de voir quels en étaient les avantages. Semés pendant l'automne 1999 et le printemps 2000, les essais incluaient des variétés d'hiver (de blé, d'avoine et de triticale), et des variétés de printemps (d'orge, de blé et d'avoine). Après un an, James Welh, Martin Wolfe et Maria Morris analysent les résultats du point de vue du rendement, de la maîtrise des adventices et de la résistance aux maladies.
Compost for health
Bob Baars examine la fabrication d'un bon compost et montre l'importance de bien comprendre, et de bien exploiter, le pouvoir des microbes. Qu'est-ce que le compost ? Présentation des avantages du compost, de la méthode de compostage d'andain aérobie, du choix des matériaux du compost, de la gestion du processus, de la suppression des pathogènes, des coûts...
Développement durable et capital naturel critique : Concepts et constitution d'experts
Pour mieux comprendre les enjeux du développement durable, ce document fait le point sur les dernières avancées dans ce domaine en introduisant la notion de "capital naturel critique". Certaines ressources naturelles ou certains services environnementaux nous sont indispensables, en ce sens que leur disparition ou leur dégradation entraînerait des dysfonctionnements préjudiciables pour le développement et le bien-être des générations présentes et futures. Ces ressources ou services sont plus généralement qualifiés de "capital naturel critique". Ce document présente, pour la première fois, les principaux concepts et les moyens d'identifier le capital naturel critique, notamment à l'échelle locale. Une consultation auprès d'experts de la société civile vient compléter ce travail. Aux côtés des ressources que l'on sait critiques telles que l'eau et l'air, les résultats de l'enquête montrent qu'il faut également attacher de l'importance à la biodiversité et aux paysages.
Field of dreams - A holistic approach to clean grazing
Située au bord de la Plaine Salisbury (Wiltshire), l'exploitation de Mark Houghton-Brown, Lower Pertwood, s'étend sur 750 hectares avec pour principales productions les céréales, l'élevage bovin, ovin (avec l'un des plus importants troupeaux de moutons à cornes Wiltshire de Grande-Bretagne) et une entreprise d'horticulture. Récit.
Forum National Fruits et Légumes Biologiques et Bilan du Programme Interrégional "Agrobiologie transmanche"
Les journées techniques GRAB/ITAB ont pour objectif de faire le point sur les avancées techniques répondant au mieux aux préoccupations des maraîchers et arboriculteurs. Elles se veulent être un lieu de rencontre et de discussions entre chercheurs, techniciens et agriculteurs au travers de nombreux ateliers. Cette année, les rencontres s'ouvrent à l'international avec la collaboration de la FREDEC Nord Pas-de-Calais et du GABNOR pour la restitution du bilan du Programme Interrégional "Agrobiologie transmanche" entre la région Nord Pas-de-Calais et le Kent (Grande-Bretagne). La deuxième journée, organisée par la FNAB, était centrée sur le thème "Comment développer la filière fruits et légumes tout en préservant la dimension environnementale et sociale de ce mode de production ?". Ce document reprend les résultats des essais menés en maraîchage et arboriculture biologiques et présentés lors de ces journées : les essais menés dans le cadre du projet interrégional, ainsi que les expérimentations menées par le GRAB et Inter Bio Bretagne.
Managing docks through cultivation
Le rumex est une plante vivace qui pose de nombreux problèmes en agriculture biologique. Les méthodes culturales de contrôle pour cette adventice ont peu changé depuis environ un siècle. Foster (1989) a suggéré qu'une succession de passages correctement effectués de rotavator et de herse-étrille pourrait être efficace pour les éliminer. L'Elm Farm Research Center s'est penché sur la question dans le but d'évaluer cette méthode de contrôle des rumex pendant la période de transition entre les phases de rotations prairiales et de cultures.
Optimising N management in organic farming systems
Depuis ces trois dernières années, des équipes de recherche de l'Université de Nottingham, de l'ADAS et du Elm Farm Research Centre étudient comment l'azote peut être utilisé de manière plus efficace dans les rotations en agriculture biologique. Pour ce faire, elles se sont penchées sur la littérature scientifique et ont utilisé les études de cas. Un bilan azoté a été calculé pour neuf exploitations entièrement converties à l'AB, en Grande-Bretagne... Résultats.
Optimising P and K management in organic farming systems
Depuis les trois dernières années, une équipe de recherche (Elm Farm Research Centre, IACR-Rothamsted, le Royal Agricultural College, SAC et l'Université de Reading) mène des travaux dans le but de développer et d'intégrer la meilleure connaissance scientifique en matière de circulation du phospore et du potassium dans les systèmes d'agriculture biologique. Résultats (bilans rotationnels pour P et K dans des exploitations biologiques de Grande-Bretagne,...).
Organic farming and conservation schemes
Stephen Briggs, Alison Smyth et Laurence Woodward se penchent sur la question de l'agriculture biologique et des programmes de subventions ESA (Environmentally Sensitive Areas) et CSS (Countryside Stewardship Schemes), des primes accordées aux agriculteurs qui préservent le paysage et dont les exploitations sont situées dans des zones sensibles.
Organic Grassland
Ecrit par un expert en la matière, cet ouvrage propose une synthèse des connaissances existantes sur la conduite biologique des herbages. L'herbe est une source d'alimentation considérable pour les ovins et les bovins. Pour l'agriculteur, la production et la conduite des herbages selon le mode biologique représentent à la fois un défi et de réelles opportunités. A condition qu'ils soient gérés correctement, les herbages biologiques peuvent être une source productive pour l'alimentation du bétail. Telle est l'idée principale soutenue tout au long de l'ouvrage. Pour la première fois, les éléments clés pour la réussite de la conduite biologique des herbages sont décrits en détail. Ce manuel est essentiel pour les agriculteurs qui produisent déjà de l'herbe selon les bases de l'agriculture biologique, aussi bien que pour ceux qui sont en phase de conversion. C'est aussi une source d'informations précieuse pour les enseignants, conseillers et étudiants.
Poultry and amino acids
La suppression des acides aminés de synthèse des rations alimentaires, en élevage biologique, suite à la réglementation pour les productions animales d'août 2000, a des répercussions, en particulier pour les producteurs de volailles. Des rapports montrent une baisse au niveau de la production d'oeufs et une réduction significative de la grosseur de ces derniers. De plus, les volailles de consommation n'atteignent pas le poids indicatif. Ce qui engendre donc des conséquences qui affectent clairement l'aspect financier. Egalement, des rapports mettent en évidence des problèmes de bien-être animal (au niveau du plumage), une augmentation du piquage et de cannibalisme, qui viendrait peut-être du fait que les volailles tentent de combler une carence en méthionine et en lysine,... Les solutions envisagées pour surmonter le problème.
A prickly problem - Preventive weed management in field vegetable & arable crops
Josie Bevan développe, dans cet article, des méthodes préventives de contrôle des adventices : - rotations pour les cultures légumières, - pâturages à base de trèfle, - plantes de couverture, - semis sous couvert, - mélanges de cultures, - cultures primaires, - cultures secondaires et lit de semences plat, - calendrier de semis, - repiquage.
Protect and survive
Des organismes tels que English Nature, la Royal Society for the Protection of Birds, la National Trust et les Wildlife Trusts ont tous rendu public leur soutien pour un développement de l'agriculture biologique, compte-tenu de la contribution des exploitations biologiques à la protection de la nature. Quelles sont les attentes de ces organisations vis-à-vis des agriculteurs biologiques ? Ian Alexander, de English Nature, illustre la perspective du mouvement de conservation.
Slow strain coming
En Août 2000, le réglement 1804/99 de l'Union Européenne concernant l'élevage biologique a radicalement changé la production de volailles biologiques au Royaume-Uni. Bill Yeats examine les normes de production des poulets de chair Label Rouge français (utilisation de souches à croissance lente, âge d'abattage minimum de 81 jours, un minimum de 75 % de céréales dans les rations,...) qui, pour certaines, se rapprochent des normes de production biologique.
Surprise in store
Josie BEVAN ; D. ARMITAGE ; P. COX ; ET AL.L'expansion future de la production et des importations de céréales biologiques, en Grande-Bretagne, demandera certainement un stockage des grains plus long, de nouvelles techniques de gestion et des facilités de stockage. Les auteurs font un point sur les solutions de stockage à court terme des céréales, mais aussi à long terme. Les étapes pour un stockage efficace et protéger la récolte des parasites : vider et nettoyer le magasin environ six semaines avant la prochaine récolte ; vérifier qu'il n'y ait plus de parasites dans le magasin vide en utilisant des pièges ; seulement si le problème persiste, envisager un traitement du magasin à base de pyrèthre ; nettoyer les grains avant le stockage ; sécher le grain, avant le stockage, jusqu'à ce que sa teneur en eau soit inférieure à 14,5 % ; réfrigérer après avoir séché ; charger le magasin. Les auteurs présentent également une comparaison entre la méthode silos/bacs et le stockage en vrac et portent un regard sur les nouvelles méthodes pour sécher les grains.
Un tour du monde de l'agriculture biologique : 2. Europe
Nature & Progrès poursuit son tour du monde de l'agriculture biologique, commencé fin 2000 par un état des lieux de la filière en Afrique, Amérique et Proche-Orient. Ce mois-ci, on fait escale en Europe. L'agriculture biologique y est réglementée par des cahiers des charges européens (un pour les productions végétales et un pour les productions animales) et contrôlée par des organismes certificateurs agréés par les autorités compétentes de chaque état membre. Evolution de la production en surfaces et en nombre d'exploitations, politique de développement et évolution de la demande..., l'article dresse le portrait de la bio dans chacun des pays de la Communauté Européenne. A noter toutefois, quelques erreurs glissées dans la présentation de la bio en France.
We can work it out
J. MARSHALL ; S. THOMAS ; J. HOLLAND ; ET AL.Voici trois articles qui traitent de l'utilisation de talus pour scarabées en lutte biologique. En plus d'attirer les carabidés et d'autres insectes prédateurs, les talus pour scarabées sont aussi susceptibles de fournir un bon habitat pour de petits mammifères qui, en retour, peuvent induire le développement des populations de rapaces. En effet, la mise en place de perchoirs le long des talus pour scarabées rend cette caractéristique particulièrement attractive pour les oiseaux chasseurs, tels que les hiboux et les crécerelles. Après avoir donné un bref aperçu de l'utilité des talus pour scarabées, Jon Marshall considère les adaptations possibles, au niveau de leur implantation et de la flore constitutive, en vue d'optimiser la méthode. Sue Thomas et John Holland, qui travaillent au Game Conservancy Trust où ont été inventés les talus pour scarabées, décrivent comment les monter et les entretenir. Charles Maclean fait part de son expérience et explique comment les talus pour scarabées sont utilisés, dans sa ferme biologique Shepdrove, dans le but de lutter contre les parasites.
What's up Doc ?
Comment éviter les effets de la mouche de la carotte et d'autres ravageurs et maladies... Le Dr. Rosemary Collier (entomologiste au Horticulture Research International Wellesbourne, et qui a réalisé des études sur les légumes de plein champs et les ravageurs des bulbes des cultures et s'intéresse en particulier aux intéractions entre la biologie des ravageurs et l'environnement) explore le potentiel des techniques de prévision modernes (fax, E-mail, software, degré-jour, par l'intermédiaire des conseillers) et les méthodes de contrôle à utiliser au moment adéquat suite aux prévisions, en productions légumières, fruitières et ornementales.
Women in organic agriculture
Ce dossier d'Ecology and Farming célèbre les femmes et le rôle qu'elles jouent au niveau du développement de l'agriculture biologique à travers le monde. Les pensées de Suzanne Vaupel, Vice-Présidente d'IFOAM, et de Liz Clay, membre du bureau d'IFOAM ; l'histoire de femmes "biologiques" à Gippsland (Australie) ; la Journée Mondiale Rurale de la Femme ; les femmes et la sécurité alimentaire ; le mouvement Via Campesina et les femmes ; le rôle des femmes dans l'agriculture, principalement l'élevage bovin laitier, au Sahel ; leur rôle au niveau de la production de thé biologique et équitable ; des femmes soutenant "La Terre-Mère" aux Etats-Unis ; la puissance de la femme en agriculture biologique à travers l'histoire de la coopérative féminine "Bäuerinnen GbR" qui conduit une exploitation biologique, spécialisée en productions légumières, près de Berlin, en Allemagne,... Des témoignages et des actions menées par des femmes qui montrent l'importance de leur rôle dans le développement de l'AB, partout dans le monde.
At last : proof of the biodiversity benefits of organic farming
Ces dernières années, au Royaume-Uni, plusieurs études ont été menées dans le but de comparer les effets de l'agriculture biologique et ceux de l'agriculture conventionnelle sur la faune et la flore. Elles sont au nombre de 13, plus 10 réalisées dans d'autres pays. Le rapport de la Soil Association, "The Biodiversity Benefits of Organic Farming", résume 9 de ces études et en présente les résultats. Et, même si les fermes étudiées sont toutes situées en région de plaine, les conclusions sont toutefois claires. A la fois abondance et diversité sont considérablement plus importantes dans les exploitations bio que dans les conventionnelles.
Carnet de route : les arbos du Kent
Dans le cadre du programme interrégional Kent, HRI / Nord Pas de Calais, les arboriculteurs du Nord Pas de Calais ont visité deux vergers du Kent : un verger de 38 ha dont 10 ha en bois, 17 ha en fruitiers et le reste en pommes de terre situé à Robertsbridge, et un verger de 23 ha (poires, pommes et un peu de prunes) situé à Marde et qui valorise sa première récolte en bio. Les arboriculteurs anglais ne disposent pas de carpovirusine, ni de la confusion sexuelle. Aucun traitement pour la conservation n'est réalisé. Pratiques culturales de ces arboriculteurs d'Outre-Manche.
Cientistas comprovam maior valor nutritivo dos alimentos biologicos
Des chercheurs de l'Université de Rutgers ont décidé de répondre à la question Le bio est-il meilleur ? . Ayant sélectionné certains produits biologiques achetés dans des supermarchés ou dans des magasins diététiques, ils ont procédé à l'analyse de leur contenu notamment en matière d'éléments minéraux et ont comparé leur valeur nutritive à celle de produits issus de l'agriculture conventionnel.
Conference hears evidence of effect of intensive farming on wildflowers
Peu après le début de la campagne menée par la Soil Association concernant l'impact de l'agriculture biologique sur la biodiversité (cf rapport Les bienfaits de l'agriculture biologique sur la biodiversité), une conférence a eu lieu à l'Université de Cambridge dont le but était de se pencher sur le problème de la disparition de certaines plantes arables en Grande-Bretagne et de voir si l'agriculture intensive n'en était pas l'une des causes majeures. Des organisations telles que English Nature, Plantlife, the Farming and Wildlife Advisory Groups ont participé à cette conférence durant laquelle Susanna Kay et ses collègues du Northmoor Trust ont apporté leur soutien à la campagne de la Soil Association, démontrant, à travers diverses études (conduites notamment dans la région centrale de l'Angleterre du Sud), que l'AB préservait la faune et la flore, bien plus que ne le faisait l'agriculture intensive.
Des croquettes biologiques pour chiens et chats
Suivant l'engouement récent pour les produits bio, les pet-foods bio font leur apparition sur le marché. C'est un groupe anglais qui fabrique ces produits, qui sont ensuite conditionnés en Italie et distribués en France entre autres (par Bio Racine). Les caractéristiques du produit sont : ingrédients végétaux bio, farine de poisson obtenue à partir d'espèces sauvages et non d'élevage, absence d'OGM. La distribution s'effectue en magasins bio, jardineries et animaleries. Les prix sont ceux pratiqués par les marques les plus sophistiquées pour ce type de produit.
Diversity as an input
Le Professeur Martin Wolfe, Directeur de Recherche au Elm Farm Research Centre, fait le point sur l'intérêt des mélanges de cultures pour l'agriculteur biologique. Regard sur les essais réalisés par l'EFRC par rapport aux variétés de céréales biologiques et aux mélanges de variétés, et sur une expérience chinoise : la collaboration entre l'Université d'Etat de l'Oregon, l'Institut International de Recherche sur le Riz, et des scientifiques chinois a mené à une expérimentation à grande échelle concernant les mélanges de riz ; l'expérience s'est déroulée dans la province de Yunnan en Chine, où dans toutes les rizières de 5 bourgades en 1998 (soit 812 ha) et de 10 bourgades en 1999 (soit 3 342 ha), sont cultivés des mélanges de riz. L'objectif étant de limiter le développement de la maladie fongique de la brûlure du riz par rapport aux variétés de riz sensibles cultivées dans les mélanges.
EFRC cereal trials 2000
Premières observations sur les essais céréales réalisés, cette année, par le Elm Farm Research Centre, en Grande-Bretagne. Différentes variétés de printemps et d'hiver ont été testées pour le blé, l'orge, l'avoine et le triticale.
EFRC Transplant Programme
L'EFRC a entamé depuis 1994 un travail de recherche sur la production biologique de plants de légumes. La première partie s'est déroulée de 1994 à 1997 et portait principalement sur la production de plants bio. Les résultats publiés en 1997 montraient qu'il était tout à fait possible en système biologique d'obtenir des plants de très bonne qualité. La seconde partie du programme avait pour but d'identifier des méthodes de contrôle du mildiou en production de plants pour le chou, l'ail et la laitue, ainsi que de développer et d'évaluer des protocoles de production de plants pendant l'automne et hiver, périodes les plus difficiles.
Europe bio : Vers 10 % de la SAU ?
Les crises alimentaires à répétition aidant, les produits issus de l'agriculture biologique sont, depuis quelques temps et dans tous les pays européens, l'objet de l'engouement des consommateurs inquiets. Face à cette demande, la superficie consacrée à l'agriculture biologique est passée de 900 000 ha en 1993 à près de 2,9 millions d'ha en 1998, avec un taux d'accroissement de 28 % par an susceptible de la faire passer de 5 à 10 % de la SAU européenne en 2005. Voici un tour d'Europe de la bio, présenté par Yvette Lasserre du Centre Français du Commerce Extérieur, lors des Rencontres Européennes de la Bio à Valence.
Eye on the market
Cette rubrique habituelle de Organic Farming permet d'avoir un aperçu, de manière régulière, des prix, de l'offre et de la demande, des innovations en matière de produits biologiques, en Grande-Bretagne. Quatre articles concernant les différentes filières : - élevage viande : les prix du porc sous pression, - élevage laitier : quels impacts peuvent avoir les nouveaux réglements, - horticulture : les conditions humides affectent le marché, - céréales : la chute des prix - On ne peut pas blamer le temps.
Four farms
En Grande Bretagne, beaucoup d'agriculteurs ont entamé une conversion à l'agriculture biologique. Visites auprès de quatre d'entre eux : Christopher Miller, éleveur laitier dans le Devon, Pat et George Burrough, éleveurs et arboriculteurs dans le Somerset, Robert Smith, maraîcher dans le comté de Cambridge, et Alan Britton, éleveur laitier dans le comté de Carmarthen.
Is there a "right" breed for organic dairying ?
En Grande-Bretagne, avec le nombre croissant de producteurs laitiers qui se convertissent à l'agriculture biologique, la proportion de Holstein à grande production est également en hausse, au niveau du troupeau biologique national. Mais, cette race est-elle réellement appropriée à la production biologique ? Et, quelles autres races pourraient être utilisées ?
Un marché européen en gestation
Le secteur de l'agriculture biologique se développe partout en Europe, mais de façon très inégale. En tête des pays les plus dynamiques sur le marché du bio, on trouve l'Allemagne, l'Autriche et le Danemark. Au niveau de la production, l'Autriche possède aujourd'hui plus de 7% de sa surface agricole utile en bio, mais au niveau de la consommation, l'Allemagne reste leader incontesté avec 17% des allemands qui sont des consommateurs réguliers.
No easy route to profits
Dans le premier d'une série d'articles consacrés aux résultats d'une étude récente menée par le Ministère de l'Agriculture anglais sur l'économie agricole en AB, Susan Fowler (qui travaille au Welsh Institute of Rural Studies et qui est un membre du Conseil de la Soil Association) donne un aperçu de la situation financière des élevages de bovins et ovins biologiques (les recettes et les dépenses sont comparées avec celles des élevages conventionnels) pour les périodes de 1995-96 et 1997-98, en Grande-Bretagne.
Organic farming development strategy for Northern Ireland
Le 31 Octobre 2000, la Ministre de l'Agriculture et de Développement Rural, Mme Brid Rogers MP, a annoncé la mise en place d'une étude stratégique pour le développement futur du secteur biologique, en Irlande du Nord. Cette étude a pour but de rechercher et d'identifier la nature et l'échelle des opportunités du secteur biologique, et d'établir un plan de développement qui permettra à l'AB de réaliser au mieux ses potentiels. Au Royaume-Uni, le marché des produits biologiques est estimé à environ 5 millions de livres et s'accroît rapidement. Plus de 70 % des produits biologiques vendus sont importés, si bien que le Ministère souhaite encourager l'essor d'un secteur vibrant en mandatant, notamment, des consultants (du Elm Farm Research Centre à Berkshire, en collaboration avec une entreprise de conseil locale, Gateway Services) pour réaliser cette étude qui permettra d'évaluer le potentiel du secteur biologique et d'accompagner au mieux son développement.
Organic fruit production : the final frontier
En Grande-Bretagne, les conversions à l'agriculture biologique des surfaces de production fruitière arrivent bien loin derrière celles des autres cultures : seulement 375 hectares sont consacrés aux fruits bio, dont 75 ha aux petits fruits. Paradoxalement, la demande en fruits et légumes biologiques ne cesse d'augmenter (la filière représente 50 % du marché alimentaire biologique et joue un rôle important : un grand nombre de consommateurs s'intéressent pour la première fois aux produits bio par le biai de la filière fruits et légumes) et les importations sont donc en hausse. Les raisons politiques et techniques au fait que l'offre ne suive pas la demande.