Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (29)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
Evaluation of support for organic farming in draft CAP Strategic Plans (2023-2027) - 3 March 2022
Dans le cadre de lélaboration de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), les États membres de l'Union Européenne (UE) devaient soumettre, à la Commission Européenne, leurs plans stratégiques nationaux (PSN) avant le 1er janvier 2022. Ce rapport évalue le soutien à l'agriculture biologique dans les projets de PSN des différents pays membres de lUnion Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique (partie Wallonie et partie Flandre), Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie et Suède. Il apporte aussi des informations sur le soutien à lagriculture biologique dans des pays voisins non membres de lUE : Suisse et Royaume-Uni. Ce rapport se base sur un processus de consultation (questionnaire et entretiens), entrepris, d'avril 2021 à février 2022, par IFOAM - Organics Europe auprès de ses membres. Il contient également des recommandations pour améliorer le soutien à l'agriculture biologique et relever l'ambition des PSN afin qu'ils contribuent à atteindre les objectifs définis dans le cadre de la nouvelle PAC, ainsi que ceux fixés dans le cadre du Green Deal, de la stratégie « Farm to Fork » et du plan européen pour la biodiversité. Au travers de cette évaluation, IFOAM - Organics Europe souhaitait également s'assurer que la Commission Européenne allait disposer de toutes les informations nécessaires pour signaler à chaque pays, dans ses prochaines lettres d'observation, les manques de soutien à l'agriculture biologique, et veiller à ce que les États membres disposent de plans garantissant a minima une croissance continue de la production biologique au cours de la prochaine PAC (2023-2027).
![]()
![]()
FiBL : Rapport d'activité 2019/2020 : Façonner l'avenir de l'agriculture : Recherche ; Développement ; Vulgarisation
Franziska HÄMMERLI, Auteur ; Hella HANSEN, Auteur ; Elisabeth KLINGBACHER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le FiBL existe depuis 45 ans et constitue l'un des plus anciens instituts de recherche en AB au monde. Ce rapport présente les activités 2019/2020 du Groupe FiBL, qui réunit, à l'heure actuelle, le FiBL Suisse (fondé en 1973), le FiBL Allemagne (2001), le FiBL Autriche (2004), ÖMKi (institut de recherche hongrois sur l'agriculture biologique, 2011), le FiBL France (2017) et le FiBL Europe (2017). Le rapport fournit une vue densemble des travaux de tous les sites du FiBL, qui vont de la culture sans labour aux jalons pour la formation et les transferts de connaissances, en passant par la sélection de plantes et danimaux plus robustes, les plans dactions régionaux, les villes comestibles, le changement climatique et lagriculture biologique dans les pays en voie de développement.
![]()
The ambition gap: Assessing organic farming support measures in current draft national CAP Strategic Plans for the Common Agricultural Policy 2023-2027 - 18 November 2021
Les États membres de l'Union Européenne avaient jusqu'au 1er janvier 2022 pour soumettre leurs Plans stratégiques nationaux (PSN) pour la future Politique agricole commune (PAC) à la Commission européenne. Cette dernière devait examiner les PSN et les approuver au cours du premier semestre 2022, avant leur mise en uvre à compter du 1er janvier 2023. IFOAM-Organics Europe a interrogé ses adhérents, issus de 19 États membres, entre avril et novembre 2021 sur limpact estimé de ces PSN sur le développement de l'agriculture biologique (mesures, budgets ), afin de vérifier que l'ambition des PSN était en adéquation avec les objectifs de lUnion Européenne (Green Deal, stratégie « Farm to Fork » ). Globalement, IFOAM-Organics Europe sest montré très préoccupé par le manque de sollicitation de ses adhérents - les représentants nationaux de l'agriculture biologique - dans les consultations nationales, ainsi que par l'insuffisance des ambitions et des budgets pour inciter davantage d'agriculteurs à se convertir à l'agriculture biologique. Les PSN récompensent également mal les agriculteurs biologiques alors que ces derniers fournissent des externalités positives bénéfiques à tous. Ce document est composé de trois parties : 1 - Analyse et recommandations aux États membres et à la Commission européenne pour améliorer les PSN et la future PAC ; 2 - Analyse comparative des projets de PSN : 3 - Explications par pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Suède).
![]()
![]()
Vignerons du monde : Losonci Pince : Bálint Losonci : Pas à pas, vivre son rêve et révéler le terroir
Arnaud FURET, AuteurBálint Losonci est à la tête dun domaine viticole biologique de 6 ha situé au nord de la Hongrie. Rien ne prédestinait cet étudiant en commerce international à devenir viticulteur. Il découvre le monde du vin à travers une interview de István Szepsy (vigneron célèbre). Il effectue ensuite un stage pour un magazine viticole, où il reste au final cinq ans, avant de sinstaller sur son propre domaine, en 2004, sur 30 ares. Sa surface grandit petit à petit pour atteindre 6 ha. Bálint Losonci commence à passer une partie de son domaine en bio en 2014, et étiquette son premier millésime bio en 2019. Lobjectif de ce jeune vigneron est de gérer le plus durablement possible son vignoble : peu de travail du sol, couverture du sol par la flore spontanée, fertilisation par une litière forestière fermentée, utilisation de peu dintrants au chai Même si la région présente des conditions météorologiques idéales pour la vigne, le changement climatique se fait ressentir. Néanmoins, les inquiétudes de Bálint Losonci sur lavenir portent plus sur la difficulté à trouver suffisamment de main duvre pour maintenir ses objectifs en matière de qualité et de quantité, que sur les impacts du changement climatique.
![]()
![]()
La distribution des produits naturels et bio en Hongrie
Michel KNITTEL, AuteurA l'instar de nombreux pays situés à l'est de l'ancien "rideau de fer", l'histoire de la bio en Hongrie a commencé au début des années 1980. La première association pour l'agriculture biologique, Biokultura-Klub, a été fondée à Budapest en 1983, et elle est devenue membre d'Ifoam en 1987. En 1985, la demande locale en produits bio était quasi inexistante. Biokontroll Hungária, aujourd'hui le plus important organisme de certification pour l'AB en Hongrie, a été créé en 1996. Membre de l'Union Européenne depuis 2004, la Hongrie suit la réglementation européenne pour l'agriculture biologique. En 2016, 4 % de la SAU hongroise étaient en bio, 3 414 producteurs, 442 transformateurs et 34 importateurs étaient dénombrés. L'ÖMKI (Institut de recherche en agriculture biologique Budapest) estimait, en 2012, que la part de marché des produits bio était négligeable. Selon le FiBL, en 2018, le marché bio hongrois représentait 30 Mio . Aujourd'hui, la plupart des réseaux alimentaires proposent des produits bio. Le marché est émergent. En matière de circuits de distribution des produits bio, en 2017, lAgence BIO donnait, pour la Hongrie, une répartition de 60 % pour la GMS, 20 % pour les magasins spécialisés et 20 % pour les autres Mais la difficulté dobtenir des chiffres fiables reste importante. Il est notamment difficile de quantifier le nombre de magasins bio, dautant plus que leur offre est souvent mixte. Parmi les enseignes spécialisées dimportance, citons Diéta-Life-Market (3 magasins) et HerbaHáz (5 magasins à Budapest et dans dautres villes). BioABC, magasin indépendant, est considéré comme lune des meilleures adresses de Budapest. Quelques boutiques de cosmétiques bio font leur apparition. La vente en ligne se développe, et les marchés, comme Ökopiac, dans la capitale, jouent un rôle important dans la distribution, notamment pour les produits bio. Des AMAP commencent à se mettre en place.
![]()
![]()
FiBL : Rapport d'activité 2018 : Le développement et la recherche avec et au service des professionnels
Le FiBL existe depuis 45 ans et constitue l'un des plus anciens instituts de recherche en AB au monde. Ce rapport présente les activités 2018 des 3 FiBL : Suisse, Allemagne et Autriche. Les activités portent, entre autres, sur les technologies, les sols, le bien-être animal, l'alimentation animale, les extraits de plantes comme substituts au cuivre, les cultures associées, la coopération internationale... Depuis 2 ans, le FiBL développe le FiBL Europe à Bruxelles. La législation, la politique agricole et le programme de recherche de l'UE fixent en effet le cadre nécessaire pour le développement de la future agriculture biologique.
![]()
![]()
Le bassin du Danube, nouvel Eldorado du soja ?
Valentina HEMMELER MAÏGA, AuteurDepuis le plan Marshall d'après-guerre, l'Europe importe, sans imposer de droits de douane, son soja des États-Unis, puis, depuis les années 90, d'Amérique latine, notamment suite à l'interdiction des farines animales en Europe. Ceci n'est pas sans poser de problèmes pour les pays producteurs d'Amérique du Sud : soja transgénique, défrichages massifs, surconsommation de pesticides, paysans chassés de leurs terres... Face à cette situation, certains pays, comme l'Autriche, ont imaginé de relocaliser la production de soja en Europe. C'est ainsi qu'est née la plateforme Soja du Danube, car le potentiel de production des 16 pays du bassin versant du Danube est estimé à au moins cinq millions de tonnes sur 2,4 millions d'hectares. En 2013, sept pays ont signé la déclaration Soja du Danube : Autriche, Hongrie, Bosnie, Croatie, Serbie, Roumanie et Suisse. Cet article, après avoir rappelé les objectifs du projet (produire du soja non transgénique et "de proximité" pour les élevages européens), tire la sonnette d'alarme : ne va-t-on pas reproduire les erreurs de l'Amérique latine ? Qui va produire ce soja, sachant qu'en Roumanie, le gouvernement vient de libéraliser l'accès à la terre pour les gros investisseurs ? Qui va contrôler le caractère non transgénique, sachant que, par le passé, la Roumanie notamment a cultivé jusqu'à 130 000 hectares de soja transgénique ? Enfin, se pose-t-on les bonnes questions ? Plutôt que de vouloir produire du soja à tout prix, ne vaut-il pas mieux s'interroger sur le modèle agricole et le type d'animaux sélectionnés (races capables de mieux valoriser les fourrages grossiers, culture de protéagineux européens...).
![]()
![]()
Le tournant environnemental de la Politique Agricole Commune : Débats et coalitions en France, en Hongrie et au Royaume-Uni
1980-2000 : la protection de l'environnement s'affirme comme un objectif à part entière de la Politique Agricole Commune (PAC). Un tournant environnemental qui se traduit, selon les pays, par des conceptions et des pratiques gouvernementales particulièrement hétérogènes. Après avoir retracé, à l'échelle européenne, la définition des mesures agro-environnementales, l'auteur compare les politiques agro-environnementales menées dans différents pays d'Europe et certaines de leurs régions. Il éclaire leur hétérogénéité en mettant en évidence des "régimes de débats" nationaux à l'origine de coalitions singulières. Des régimes que viennent déstabiliser, à des degrés divers, selon les territoires, les mobilisations régionales. Analysant, à partir de l'exemple de la PAC, la façon dont les "opinions publiques" sont formées à travers les débats qui se déploient dans un espace public différencié, l'ouvrage offre dans le fond un éclairage singulier du fonctionnement démocratique européen. L'analyse suggérée repose sur une vaste enquête empirique, conjuguant les méthodes sociologique et ethnographique. Cet ouvrage propose donc une lecture originale d'une politique européenne : il considère ses changements aux échelles à la fois européenne, nationale et régionale ; il les analyse à travers l'examen des débats publics qui les ont générés, de sorte à révéler pleinement leurs rapports de domination.
![]()
![]()
Les 10 innovations clés de SOLIBAM - Cultivons la diversité
Frédéric REY, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; Véronique CHABLE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Construit autour de la notion de « diversité », le projet SOLIBAM (2010-2014) a été l'occasion d'élaborer, puis de tester différentes stratégies de sélection, combinées à des pratiques agronomiques innovantes, dans le but d'améliorer la performance, la qualité, la durabilité et la stabilité des systèmes de cultures en agriculture biologique ou à faibles intrants. A travers plus de 50 expérimentations en champ réalisées dans 12 pays sur 8 espèces-modèles majeures et en mobilisant des compétences plurielles parmi lesquelles la génétique, la sélection variétale, l'agronomie, l'écologie, les sciences de l'alimentation, les statistiques, la sociologie et l'économie, SOLIBAM a développé différentes innovations agro-écologiques qui sont au cur de ses stratégies. Ce livret présente 10 innovations clés du programme, innovations basées sur la diversité du champ à l'assiette. Pour chacune de ces innovations, les partenaires de SOLIBAM décrivent le contexte, les activités réalisées au cours du projet et les nouvelles idées qui ont été développées (produit, technique, service, processus de production, nouvelle méthode d'organisation).
![]()
![]()
Etat des énergies renouvelables en Europe : Edition 2011 : 11ème bilan EurObserv'Er
OBSERV'ER, Auteur ; JOZEF STEFAN INSTITUT, Auteur ; ENERGY RESEARCH CENTER OF THE NETHERLANDS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2012EurObserv'ER collecte des données sur les sources d'énergies renouvelables de l'Union européenne. Cet ouvrage présente une synthèse des travaux publiés en 2011 dans Systèmes Solaires (n° 203, 204, 205 et 206 du Journal des Energies Renouvelables, n°8 du Journal de l'Eolien et n°5 du Journal du Photovoltaïque), actualisée et complétée De plus, les membres du consortium EurObserv'ER publient leurs estimations annuelles de la part des énergies renouvelables dans la consommation brute d'énergie finale pour chaque pays de l'Union Européenne permettant notamment de vérifier en tendance si ces pays sont en mesure d'atteindre leurs objectifs fixés par la Direction européenne 2009/28/CE. L'ouvrage présente les indicateurs énergétiques et socio-économiques pour les énergies suivantes : - L'éolien ; - Le photovoltaïque ; - Le solaire thermique ; - La petite hydroélectricité ; - La géothermie ; - Les pompes à chaleur géothermiques ; - Le biogaz ; - Les biocarburants ; - Les déchets urbains renouvelables ; - La biomasse solide ; - L'héliothermodynamique ; - Les énergies marines. Au cours de l'année 2010, la consommation d'énergie primaire issue des énergies renouvelables a atteint 172,5 Mtep (croissance de 11,3 % par rapport à 2009). Elle équivaut à une contribution supplémentaire de près de 17,5 Mtep. Pour les 27 pays membres de l'Union Européenne, en 2010, les volumes d'emplois associés aux marchés des filières énergétiques renouvelables représentent plus de 1 144 000 personnes et une activité économique évaluée à plus de 127 milliards d'euros. Sont également présentées 7 études de cas régionales : Andalousie (sud de la péninsule Ibérique) ; Basse-Saxe (Land du nord-ouest de l'Allemagne) ; Bornholm (île du Danemark) ; Champagne-Ardenne (nord-est de la France) ; Haute-Autriche (un des Etats fédérés de l'Autriche) ; Poméranie (région côtière située en Allemagne et en Pologne) ; Région de Miskolc (région intermédiaire, entre la localité et le comitat, en Hongrie).
![]()
![]()
La bio en Hongrie : De nouvelles aides plus stimulantes
Philippe CALDIER, AuteurL'agriculture biologique représente actuellement 2% des surfaces et 0,3 % des exploitations en Hongrie. Après avoir connu une forte période de croissance jusqu'en 2004 puis un ralentissement jusqu'en 2008, un nouveau régime de subvention mis en place en 2009 devrait faire augmenter rapidement la production, particulièrement dans le secteur des fruits. Léa Bauer, du principal organisme de contrôle hongrois (Biokontroll), donne dans cet article de nombreux chiffres et informations sur les diverses productions du pays, les aides disponibles et la commercialisation des produits biologiques hongrois. Elle explique ainsi que 85 % de la production part à l'export et que la demande intérieure reste faible pour le moment.
![]()
![]()
Séminaire international de l'Agence Bio : A chacun ses spécificités
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 4ème Séminaire international de l'Agence Bio, le 26 février 2009, a réuni plus de 250 participants de tous horizons. Avec, cette année, des intervenants de Hongrie, de Roumanie, d'Ukraine, des Pays-Bas, de Finlande et d'Allemagne, l'objectif de cette rencontre était d'analyser les ressorts de développement de l'agriculture biologique de chaque pays et d'en tirer les enseignements pour la France. La Hongrie, très prudente vis-à-vis des OGM, a 95% de sa production bio qui part à l'étranger. Cette forte proportion à l'exportation se retrouve en Roumanie. En Allemagne et aux Pays-Bas, la demande des consommateurs en bio est forte. Si la consommation a reculé au Royaume-Uni du fait de la crise, la bio est au contraire considérée comme un "anti-dépresseur" en Finlande.
![]()
![]()
Hungary : Analysis of grapes purchased from LIDL in Hungary
Résultats de l'étude "Pesticides dans les raisins : 5 pays de l'UE testés" en Hongrie.
![]()
![]()
Rencontres Internationales : A la rencontre du réseau hongrois de fruiticulture
En Hongrie, la perte des variétés locales ou traditionnelles fût enclenchée il y a plusieurs siècles au fur et à mesure des restructurations agricoles majeures appliquées à différentes époques de l'histoire (notamment au 18ème siècle avec les plans de développement de l'Empire Habsbourgeois, durant la période communiste, avec l'adhésion des nouveaux états membres dans l'Union européenne dont la Hongrie en 2004 et l'introduction de la Politique Agricole Commune). Aujourd'hui, bien qu'elle soit un des principaux producteurs de céréales au sein de l'Union européenne, la Hongrie s'inscrit dans une dynamique pour la préservation de l'agrobiodiversité. Des acteurs comme les parcs nationaux, dans la volonté d'inventorier les arbres fruitiers sur leurs territoires, ont sollicité l'appui de chercheurs. Des universitaires se sont intéressés aux enjeux de l'agrobiodiversité, qui ont eux-mêmes suscité l'intérêt du ministère de l'Environnement. Cependant, les passionnés de la biodiversité cultivée, dotés d'un mode de fonctionnement plus organisé, sont les membres du réseau hongrois de fruiticulture, constitué au début des années 2000. La Fondation Ormansag en est un acteur clé. Les actions de la fondation et du réseau sont particulièrement évoquées : fruiticulture adaptée et raison d'être du verger, rôle central de la collectivité dans le maintien du verger, avenir de la biodiversité cultivée en Hongrie.
![]()
![]()
L'agriculture biologique en Hongrie
L'agriculture biologique hongroise s'est beaucoup développée depuis 10 ans et est reconnue par l'Union Européenne et d'autres organismes internationaux depuis plusieurs années. Etant tournée vers l'exportation, elle bénéficie d'un dense réseau de relations commerciales dans plusieurs pays européens. Malgré ces principaux atouts, l'agriculture biologique est aujourd'hui confrontée à deux difficultés : l'agriculture biologique n'est pas une priorité pour le gouvernement hongrois et elle souffre d'un manque de débouchés pour ses produits. L'agriculture biologique hongroise est donc actuellement dans une période de transition. Cette étude permet d'analyser les enjeux de cette transition et de s'intéresser à la situation actuelle en Hongrie : caractéristiques de la production, acteurs en jeu, réglementations et contrôles en vigueur, enjeux, soutien gouvernemental apporté à l'agriculture biologique.