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ITALIE |
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Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de lagroforesterie, avant d'exposer lassociation des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections darbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours dexpérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Changement climatique : Réfléchir à une nouvelle conduite de la vigne ?
Arnaud FURET, AuteurLe plan vertical palissé est le mode de conduite le plus répandu pour la vigne. Avec lavènement de la mécanisation, il a supplanté les autres pratiques. Néanmoins, les enjeux liés au changement climatique amènent les viticulteurs à revisiter ces autres pratiques. Cet article effectue un tour dhorizon des autres modes de conduite pratiqués en France et en Italie. En Haute-Savoie, les viticulteurs cultivaient la vigne en crosse, ou hautains, sur des troncs morts de châtaigniers, et cultivaient leur potager sous la vigne. Côté italien, il existe encore une grande diversité de modes de conduite. Dans le Piémont et à Donnas, la vigne est cultivée en terrasses sur les coteaux et monte sur une pergola haute (2 m). La vigne recouvre ainsi toute la largeur de la terrasse. A contrario, du côté de Morgex, la vigne est cultivée avec des pergolas basses, situées à 1 m de hauteur, ce qui impose de travailler à genoux. Ces différences de conduite sont liées au climat : en altitude, les pergolas basses font profiter la vigne de la réverbération du sol, ce qui permet aux raisins darriver à une bonne maturité ; tandis que, dans les vallées, les pergolas hautes assurent un rafraîchissement des baies et une bonne aération. En Sicile, sur lÎle de Pantelleria, les vignes sont conduites ad alberello (en nid doiseau) : la plante est installée dans un trou creusé dans un sol volcanique et est taillée en gobelet de telle sorte que le feuillage capte la moindre humidité. Par ailleurs, dans le Jura, le Domaine Pignier expérimente une conduite haute et retombante pour un cépage hybride résistant. En raisin de table, à Moissac, une expérimentation porte sur une conduite en T-Bord (une sorte de pergola à port retombant).
Italie : « Le marché bio va repartir »
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Massimo Lorenzoni, PDG de BiotoBio, le plus important grossiste bio italien, répond aux questions de Bio Linéaires portant sur l'activité de l'entreprise et sur la situation du marché bio italien.
Microfermes : Le maraîchage bio à échelle humaine
Jean-Martin FORTIER, Auteur ; Aurélie SÉCHERET, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2023La méthode de maraîchage bio-intensif sur petite surface, développée par Jean-Martin Fortier, permet de produire des légumes bio en quantité et en qualité, tout en respectant la biodiversité et le confort de vie de celles et ceux qui travaillent. Cependant, pour y parvenir, il ne s'agit pas seulement de faire pousser des légumes, il faut également savoir planifier, organiser ses cultures et être un bon gestionnaire au quotidien. Jean-Martin Fortier et huit maraîchers et maraîchères professionnels, qui appliquent sa méthode, donnent toutes les clés pour créer, gérer et rentabiliser sa microferme. Cet ouvrage décrit leur parcours, depuis l'acquisition d'un terrain jusqu'à la mise en vente des légumes récoltés, et fournit des détails sur le modèle économique, les investissements nécessaires, la planification culturale et la gestion d'équipe. Les maraîchers et les maraîchères partagent astuces et conseils de culture.
San Polino : Daniel Fabbro : Biodiversité et sangiovese : pour sublimer le terroir
Arnaud FURET, AuteurEn Italie, la famille Fabbro a décidé de sinstaller en Toscane, sur le domaine San Polino (7 ha), dont les terres ont bénéficié dun long repos sans cultures, ce qui a été un atout non négligeable pour ces vignerons. Ils sont ainsi devenus les pionniers de la viticulture biologique dans cette zone géographique (le domaine est certifié bio depuis 1994). Le sangiovese, seul cépage cultivé sur le domaine, est sublimé grâce à la préservation des terroirs, qui est lune des priorités de Daniel Fabbro, le gérant actuel du domaine. Plusieurs pratiques sont mises en place pour préserver léquilibre des sols : implantation dengrais verts, compostage et épandage de déchets verts, travail du sol limité Afin dobtenir des raisins de qualité, et donc des vins de qualité, le domaine possède un atout : la santé et la richesse de son écosystème. La vendange est entièrement réalisée à la main afin de ne pas endommager le potentiel des baies par lintroduction de machines. Au chai, bien que Daniel Fabbro ne revendique pas de faire des vins naturels, il essaie de limiter au maximum les intrants et davoir le moins possible recours au soufre.
Diversity and drivers of crop diversification pathways of European farms
Eva REVOYRON, Auteur ; Marianne LE BAIL, Auteur ; Luca COLOMBO, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversification des cultures est lun des piliers de lagroécologie. Cependant, son développement est freiné par le verrouillage technologique des systèmes agroalimentaires qui se sont développés autour de quelques cultures principales. Cette étude sappuie sur des expériences réussies de diversification des cultures et en analyse les raisons, ainsi que la manière dont les exploitations agricoles ont évolué vers des systèmes de culture diversifiés. Lobjectif étant didentifier les leviers permettant de favoriser davantage la diversification des cultures. Pour cela, trois régions européennes ont été étudiées : la Vendée (en France), les Marches (en Italie) et la Scanie (en Suède). Des entretiens ont été menés auprès de 33 exploitations agricoles où de nouvelles cultures ont récemment été introduites, afin de retracer les parcours de diversification et leurs moteurs. Les agriculteurs ont ainsi été invités à expliquer leurs motivations et les ressources qu'ils ont mobilisées. En utilisant une combinaison de variables, trois voies-types dévolution de la diversification des cultures ont été définies. Ces voies diffèrent au niveau de leur dynamique d'évolution de la diversité des cultures, des niveaux de diversité atteints et de la nature des processus de changement. Les agriculteurs du type 1 se diversifient lentement et comparent les performances, culture par culture. Ils mobilisent peu de ressources extérieures. Ceux du type 2 augmentent régulièrement la diversité de leurs cultures en introduisant quelques cultures mineures sur de vastes superficies. Leurs motivations sont à la fois économiques et agronomiques. Ils sont soutenus par les acteurs de laval qui achètent leurs récoltes. Les agriculteurs du type 3 se diversifient rapidement et de manière significative. Leurs motivations sont avant tout agronomiques. Ils recherchent une liberté de manuvre et décisionnelle en mobilisant plusieurs circuits de commercialisation.
Evaluation of support for organic farming in draft CAP Strategic Plans (2023-2027) - 3 March 2022
Dans le cadre de lélaboration de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), les États membres de l'Union Européenne (UE) devaient soumettre, à la Commission Européenne, leurs plans stratégiques nationaux (PSN) avant le 1er janvier 2022. Ce rapport évalue le soutien à l'agriculture biologique dans les projets de PSN des différents pays membres de lUnion Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique (partie Wallonie et partie Flandre), Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie et Suède. Il apporte aussi des informations sur le soutien à lagriculture biologique dans des pays voisins non membres de lUE : Suisse et Royaume-Uni. Ce rapport se base sur un processus de consultation (questionnaire et entretiens), entrepris, d'avril 2021 à février 2022, par IFOAM - Organics Europe auprès de ses membres. Il contient également des recommandations pour améliorer le soutien à l'agriculture biologique et relever l'ambition des PSN afin qu'ils contribuent à atteindre les objectifs définis dans le cadre de la nouvelle PAC, ainsi que ceux fixés dans le cadre du Green Deal, de la stratégie « Farm to Fork » et du plan européen pour la biodiversité. Au travers de cette évaluation, IFOAM - Organics Europe souhaitait également s'assurer que la Commission Européenne allait disposer de toutes les informations nécessaires pour signaler à chaque pays, dans ses prochaines lettres d'observation, les manques de soutien à l'agriculture biologique, et veiller à ce que les États membres disposent de plans garantissant a minima une croissance continue de la production biologique au cours de la prochaine PAC (2023-2027).
Garder la tête froide face au réchauffement climatique
Raymond DIENER, AuteurLe contexte mondial de 2022, avec le conflit entre la Russie et l'Ukraine, et les aléas climatiques de plus en plus importants et récurrents, reflètent la fragilité de la sécurité alimentaire. Pour répondre à cette situation, les systèmes agri-alimentaires, tels qu'ils existent aujourd'hui, sont amenés à évoluer et, pour ce faire, les gouvernements doivent agir. En Europe, la PAC a été réformée pour la période 2023-2027, et vise notamment un "verdissement" de l'agriculture. Cependant, il revient à chaque État membre d'adapter ces exigences européennes à ses propres conditions de production via un plan stratégique national (PSN). Celui présenté par la France, par exemple, vise à atteindre 18 % de SAU en agriculture biologique d'ici 2027, ou encore à soutenir les circuits courts. Il a toutefois été jugé trop peu ambitieux sur les aspects environnementaux par la Commission Européenne. Les PSN de l'Espagne, de l'Italie et de l'Allemagne sont brièvement présentés dans cet article.
Perspectives à l'export pour les produits biologiques français : Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni
Adeline NOËL-GRAUTMANN, Auteur ; Jean PLASSART, Auteur ; Luigina TRENTO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 14 (7 Boulevard Saint-Jacques, 75 998, FRANCE) : BUSINESS FRANCE | 2022Cette étude, réalisée par Business France, en partenariat avec le ministère en charge de l'Agriculture, analyse le marché des produits biologiques pour 4 pays européens (Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Pologne). L'objectif est de donner, aux entreprises françaises, les clés de compréhension, ainsi que des propositions concrètes pour exporter leurs produits sur ces marchés. Elle permet de mieux connaître les tendances de consommation de produits biologiques, le fonctionnement des circuits de distribution, ainsi que les principaux importateurs et distributeurs en Allemagne, en Italie, en Pologne et au Royaume-Uni. Elle indique aussi les besoins et les attentes des différents distributeurs, ainsi que des clés pour se démarquer des offres concurrentes. Pour finir, des recommandations sont formulées à l'égard des exportateurs français souhaitant se lancer ou améliorer leurs connaissances sur ces marchés.
Perspectives à l'export pour les produits biologiques français : Synthèse : Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Pays Nordiques
Ce document fait la synthèse d'une série d'études réalisées, en 2021, par Business France, en partenariat avec le ministère en charge de l'Agriculture, sur différents marchés européens porteurs pour les produits biologiques. L'objectif de ces études était de donner, aux entreprises françaises, les clés de compréhension, ainsi que des propositions concrètes, pour exporter leurs produits sur les marchés allemand, danois, finlandais, italien, norvégien, polonais, suédois et britannique. Ce document aborde les thématiques suivantes : 1) Évolution du marché des produits biologiques ; 2 - Impact du Covid-19 sur la consommation de produits biologiques ; 3) Spécificités des marchés européens matures ; 4 - Circuits de distribution des produits biologiques ; 5) Principaux importateurs/distributeurs de produits biologiques ; 6) Concurrents de l'offre française ; 7) Opportunités pour les produits bio français ; 8) Recommandations.
Positive deviant strategies implemented by organic multi-species livestock farms in Europe
Defne ULUKAN, Auteur ; Myriam GRILLOT, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurLa transition vers des systèmes d'élevage plus durables peut passer par la diversification des productions animales sur une même ferme (élevage multi-espèces), en particulier en agriculture biologique, mais les connaissances sur les exploitations qui élèvent deux espèces animales ou plus sont, à ce jour, peu nombreuses. À travers des enquêtes réalisées auprès de 102 éleveurs bio dans sept pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Italie, Suède et Suisse), dans le cadre du projet Core Organic MIXE-ENABLE, les auteurs de cette étude ont cherché à identifier ceux qui étaient particulièrement performants, leurs critères de réussite et les principes de gestion qui les distinguent de leurs homologues. L'analyse des données a concerné un sous-échantillon de 75 exploitations, couvrant trois combinaisons principales : bovins et ovins, bovins et porcins, bovins et volailles. Une approche dite déviante positive, basée sur trois indicateurs - la productivité des terres, la dépendance à l'égard des intrants azotés et la satisfaction à l'égard du revenu -, a été mise en uvre. Ainsi, cinq systèmes, aux structures relativement diverses et "positivement déviantes", ont été identifiés. Outre la diversification des élevages, ces systèmes s'avèrent relativement simplifiés : peu ou pas de diversification des autres activités agricoles ou non-agricoles, interactions avec d'autres exploitations limitées, pratiques simplifiées... L'objectif est de maintenir un niveau de complexité gérable pour les agriculteurs. Enfin, la gestion de ces troupeaux se base sur un compromis entre productivité des cultures et autonomie alimentaire (autonomie de 89 à 100 %).
Les roches volcaniques font éruption dans les vignes
Xavier DELBECQUE, AuteurCertaines roches volcaniques (basalte, pouzzolane, zéolite ) sont de plus en plus plébiscitées par les viticulteurs. Elles sont utilisées pour restructurer les sols et pour leur pouvoir de rétention. Elles sont, en effet, souvent poreuses et ont, ainsi, tendance à retenir leau. Elles sont également chargées en éléments minéraux (magnésie, potasse, fer ). Les roches volcaniques sont épandues seules ou en mélange avec du compost. Paul Jardin, de la société Biovitis, remarque que lemploi du basalte sest développé avec la montée en puissance des problèmes de sécheresse. Toutefois, ces roches sont adaptées à des sols argileux (pas aux sols sableux) et elles sont inutiles sur des sols bien structurés. Il est donc nécessaire deffectuer un diagnostic avant damender ses sols avec des roches volcaniques. Le point fort de ces minéraux réside dans leur prix et dans le fait quils reposent sur une filière française. Les recherches sur les effets de ces roches minérales sont plus avancées en Italie. Le projet Zeowine a notamment montré que le mélange zéolite compost a un effet positif sur le stress hydrique. Il permettrait aussi de protéger les végétaux en déshydratant les pathogènes fongiques.
Tour d'Europe des amis de l'agrobiodiversité : Un voyage pour découvrir comment la sélection végétale et animale biologique contribue à l'avènement de systèmes alimentaires durables
La sélection biologique (sélection végétale et animale en agriculture biologique) est un pilier pour une alimentation saine, savoureuse et diversifiée, mais aussi pour la conservation et l'adaptation des variétés et des espèces, particulièrement dans un contexte de changement climatique. La sélection biologique implique une réflexion autour de la productivité et de la qualité des produits, mais aussi autour du bien-être animal. Ce document emmène les lecteurs et les lectrices à la découverte de 15 initiatives de sélection végétale et animale biologique en Europe. Pour chaque initiative, une personne impliquée en présente les objectifs et les défis. Les exemples sélectionnés donnent une idée de la grande diversité des initiatives visant à maintenir et à promouvoir la biodiversité dans les cultures et les espèces animales biologiques.
Larboriculture bio dans le Piémont italien : une filière rattrapée par ses surfaces et ses volumes
Céline VENOT, Auteur ; Myriam DESANLIS, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurUn voyage détude a été organisé, en juin 2021, par lADABio et lARDAB, dans les vergers bio du Piémont italien. Il a rassemblé, pendant deux jours, une quinzaine darboriculteurs bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce voyage a été, pour eux, loccasion déchanger avec différents acteurs de la filière italienne du bassin arboricole de Saluzzo. Ce territoire est historiquement dédié à la production de pommes et de poires. La bio sy est fortement développée, ces dernières années : entre 2016 et 2020, les surfaces cultivées en bio ont doublé. En 2020, elles représentaient 22 % des surfaces en pommiers et 51 % des surfaces en poiriers. Cet accroissement brutal a provoqué un effondrement des prix : le bio se vend quasiment au même prix que le conventionnel. Autre élément qui explique ce phénomène : la différenciation marketing entre le bio et le conventionnel est faible dans les supermarchés italiens. Il faut savoir que le bio ne représente que 3 % de la consommation italienne. 80 % de la production de pommes et de poires bio sont dédiés à lexport. Les producteurs français ont également parlé de la conduite des vergers avec trois producteurs bio italiens, et ont notamment comparé leurs méthodes pour contrôler le développement de certains ravageurs et maladies (tavelure, puceron lanigère, monilia ).
Coexistence et confrontation des modèles agricoles et alimentaires : Un nouveau paradigme du développement territorial ?
Pierre GASSELIN, Auteur ; Sylvie LARDON, Auteur ; Claire CERDAN, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021De nouveaux modèles agricoles et alimentaires se déploient dans les territoires en réponse aux critiques des formes anciennes et pour faire face à de nouveaux enjeux. Ils incarnent des archétypes de la diversité observée, des projets dacteurs ou bien de nouvelles normes. Dans cet ouvrage, les auteurs analysent des situations de coexistence et de confrontation de modèles agricoles et alimentaires selon quatre dimensions majeures du développement territorial : la tension entre spécialisation et diversification, linnovation, ladaptation et la transition alimentaire. Une série de travaux conceptuels et détudes de cas, en France et de par le monde, permettent de comprendre les interactions entre ces modèles (confrontation, complémentarité, coévolution, hybridation, etc.), au-delà de la caractérisation de leur diversité et de lévaluation de leurs performances relatives. La coexistence et la confrontation de ces modèles renforcent leur capacité de changement radical. Louvrage souligne les questions originales du cadre danalyse, ses défis méthodologiques et les conséquences attendues pour laccompagnement du développement agricole et alimentaire dans les territoires ruraux et urbains. Il est destiné aux chercheurs, enseignants, étudiants et professionnels intéressés par le développement territorial.
Les dernières évolutions du marché bio italien
Michel KNITTEL, AuteurEn Italie (3ème marché bio en Europe avec 3,48 Mrd ), la croissance bio est constante depuis 15 ans. En 2020, la part de produits bio dans les dépenses alimentaires représentait 3,6 %, contre 2,2 % en 2014. Avec le confinement, une grande part des achats bio ont été réalisés en ligne, avec une augmentation de 143 % de ce circuit sur 2020. La distribution bio italienne connaît des évolutions qui ont commencé avant cette année particulière de 2020. Le nombre de magasins indépendants a diminué et les supérettes de 150 m2 se sont développées. Depuis 2018, le groupe EcorNaturaSì a racheté plusieurs chaînes de magasins bio, entraînant des restructurations. Des magasins soumis à une forte concurrence ont dû fermer. Peu à peu, le paysage de la distribution spécialisée dans le pays se recompose.
Face à la crise sanitaire : Le vin bio tire son épingle du jeu
VITISBIO, AuteurAlors que le contexte mondial est assez morose pour le secteur du vin en raison de la crise sanitaire Covid-19, une projection réalisée par le cabinet IWSR montre que le vin bio sera sûrement de plus en plus plébiscité dans le monde. La bio continuerait ainsi sa progression et gagnerait des parts de marché dans les années à venir, pour atteindre 4 % du marché mondial du vin en 2024 (contre 1,5 % en 2013 et 2,75 % en 2019). Entre 2014 et 2019, les volumes de vins bio vendus dans le monde ont augmenté de près de 9 %. La France et lAllemagne sont les deux premiers pays consommateurs de vins bio. LItalie est le plus gros producteur et exportateur au niveau mondial. Parmi les principaux pays producteurs de vins bio, deux typologies de vignobles se démarquent : certains sont avant tout destinés à lexport (cas de lItalie et de lEspagne), tandis que dautres sont majoritairement tournés vers une consommation nationale (France, Allemagne, États-Unis).
Méthodes astucieuses en comparaison
BIO ACTUALITES, AuteurEn Europe, des paysannes et des paysans mettent en place des pratiques innovantes pour améliorer le bien-être de leurs porcs élevés en plein air. Le projet POWER (Proven welfare and resilience in organic pig production) a examiné des exemples de fermes novatrices. Cet article présente : 1 une porcherie délevage mobile intégrant un box de mise-bas pour les systèmes porcins pâturants (innovation vue au Danemark) ; 2 un enclos de 180 m2 et une porcherie mobile permettant de déplacer les porcs une à deux fois par jour (innovation vue au Danemark) ; 3 une remorque tout-en-un qui permet de déplacer dix porcs d'engraissement, tout en contenant un abreuvoir, un automate à aliment et une aire de repos (innovation vue en Suisse) ; 4 des cabanes modulaires mobiles et isolées qui permettent aux porcs de passer toute lannée dehors (innovation vue en Suisse) ; 5 le système de production bio italien où 60 % des porcs dengraissement et 95 % des truies allaitantes (et leurs porcelets) vivent en plein-air et pâturent souvent dans des forêts et des broussailles.
Organic management and landscape heterogeneity combine to sustain multifunctional bird communities in European vineyards
Luc BARBARO, Auteur ; Giacomo ASSANDRI, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; ET AL., AuteurLa protection des communautés d'oiseaux dans les terres agricoles européennes devient critique, notamment dans les territoires viticoles. L'intensification des pratiques, combinée à la perte d'habitats semi-naturels, a entraîné, sur le long terme, le déclin des oiseaux dont le niveau de préservation était déjà préoccupant, mais aussi le déclin doiseaux insectivores et granivores autrefois communs. Outre limportance culturelle de ces oiseaux, leur déclin menace également les services écosystémiques quils fournissent, tels que la lutte contre les ravageurs. Face à ce constat, cette étude a analysé la manière dont la conduite en agriculture biologique et l'hétérogénéité du paysage affectent la diversité taxonomique et fonctionnelle de 334 communautés d'oiseaux. Elle a analysé la spécialisation moyenne des habitats, ainsi que labondance des oiseaux insectivores, granivores ou fructivores, pour tenir compte des fonctions individuelles des oiseaux. Le terrain détude était composé de douze régions viticoles situées dans les trois principaux pays européens producteurs de vin (France, Italie et Espagne). Les résultats montrent que lagriculture biologique améliore la diversité fonctionnelle des oiseaux, ainsi que leurs fonctions individuelles. Néanmoins, ces effets positifs dépendent en partie de la gestion de l'enherbement des inter-rangs et de l'hétérogénéité du paysage. En effet, la couverture forestière et l'hétérogénéité paysagère augmentent la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés d'oiseaux. Cette étude met ainsi en évidence les avantages, pour soutenir des communautés d'oiseaux dans les paysages viticoles, dallier conduite biologique, enherbement partiel des vignes et gestion favorisant les interfaces entre les vignobles et les habitats semi-naturels.
Organyc : par respect pour les femmes et pour la planète
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2009, la société italienne Corman crée Organyc, la marque de protections hygiéniques féminines en coton 100 % bio. Aujourd'hui certifiée GOTS et présente dans trois continents, l'entreprise porte des valeurs de durabilité et continue de s'investir environnementalement et sociétalement, avec pour prochain objectif l'obtention du label B Corp. Ce publireportage détaille les engagements de l'entreprise.
Recherche en alimentation animale : OK-Net Ecofeed explore le 100% bio en Europe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe programme de recherche européen OK-Net Ecofeed (2018-2021) a porté sur la question de lalimentation 100 % bio en monogastriques. Il a permis la mise à disposition dun grand nombre de travaux sur cette question, disponibles et traduits sur une plateforme internet dédiée (organic-farmknowledge.org). Parmi ces travaux, notons ceux sur lutilisation de la cameline, notamment en Italie. Source de protéines locale, cette plante semble intéressante : apports dacides aminés soufrés, domégas 3 et 6, digestibilité correcte chez les volailles, utilisation possible en alimentation humaine et animale, en cosmétique Cependant, il reste à construire une vraie chaîne de valeurs autour de lhuile de cameline, pour ainsi disposer de tourteaux en quantité. Par ailleurs, des essais dalimentation 100% bio menés en France, dans un élevage jurassien de pondeuses, ont fourni des résultats intéressants, mais posent la question des coûts de production plus élevés à répercuter. Si, à ce jour, il n'y a pas de solution miracle pour répondre à la question du 100% bio dans lalimentation des monogastriques, OK-Net Ecofeed permet laccès à de nombreuses ressources, et la recherche se poursuit, par exemple, avec le projet Casdar Valorage, sur lutilisation des fourrages et des parcours riches en protéines pour les monogastriques.
The ambition gap: Assessing organic farming support measures in current draft national CAP Strategic Plans for the Common Agricultural Policy 2023-2027 - 18 November 2021
Les États membres de l'Union Européenne avaient jusqu'au 1er janvier 2022 pour soumettre leurs Plans stratégiques nationaux (PSN) pour la future Politique agricole commune (PAC) à la Commission européenne. Cette dernière devait examiner les PSN et les approuver au cours du premier semestre 2022, avant leur mise en uvre à compter du 1er janvier 2023. IFOAM-Organics Europe a interrogé ses adhérents, issus de 19 États membres, entre avril et novembre 2021 sur limpact estimé de ces PSN sur le développement de l'agriculture biologique (mesures, budgets ), afin de vérifier que l'ambition des PSN était en adéquation avec les objectifs de lUnion Européenne (Green Deal, stratégie « Farm to Fork » ). Globalement, IFOAM-Organics Europe sest montré très préoccupé par le manque de sollicitation de ses adhérents - les représentants nationaux de l'agriculture biologique - dans les consultations nationales, ainsi que par l'insuffisance des ambitions et des budgets pour inciter davantage d'agriculteurs à se convertir à l'agriculture biologique. Les PSN récompensent également mal les agriculteurs biologiques alors que ces derniers fournissent des externalités positives bénéfiques à tous. Ce document est composé de trois parties : 1 - Analyse et recommandations aux États membres et à la Commission européenne pour améliorer les PSN et la future PAC ; 2 - Analyse comparative des projets de PSN : 3 - Explications par pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Suède).
Des agneaux engraissés au marc de raisin
Bérenger MOREL, AuteurDans un contexte de changement climatique où les récoltes de céréales savèrent de plus en plus aléatoires, un groupe de chercheurs sud-africains et italiens ont essayé dintégrer du marc de raisin dans la ration de finition des agneaux. Il faut savoir quen cas de pénurie alimentaire, les paysans sud-africains avaient pour habitude de donner du marc de raisin à leurs brebis. Ce dernier est riche en fibres, mais il contient souvent des teneurs en fibres insolubles et en oligo-proanthocyanidines qui diminuent labsorption des nutriments et la digestibilité. Ces équipes de recherche ont ainsi testé plusieurs rations contenant des granulés avec des concentrations différentes en marc de raisin. Les résultats montrent que cet aliment ninfluence pas négativement labsorption de lazote. Certains points restent cependant à approfondir.
Bio en Italie : Explosion des ventes de fruits et légumes
VEGETABLE, AuteurLa demande de fruits et légumes bio a augmenté de façon importante en Europe pendant les premiers mois de 2020. En Italie, cette augmentation représenterait environ 17,6 % par rapport à 2019, selon Canova, qui souligne l'importance du rôle joué par le e-commerce dans la croissance des ventes au cours de la période de confinement. L'entreprise Brio a observé une augmentation de 7 % de ses ventes vers l'export, au cours des 4 premiers mois 2020. Dans la grande distribution italienne, les ventes de fruits et légumes ont connu une augmentation de 15,8 %, avec une croissance de 20,4 % pour les fruits et de 13,4 % pour les légumes, 4 % du total étant représenté par le bio.
La bouse de corne sous le microscope
Martin QUANTIN, AuteurEn biodynamie, la bouse de corne est l'une des préparations les plus utilisées, aux côtés de la silice de corne et des préparations pour le compost. De nombreux travaux de recherche visent à caractériser ses effets et à comprendre son mode d'action. Ils montrent des résultats intéressants sur les propriétés physiques et microbiologiques et sur les qualités de la bouse de corne (préparation 500). Un groupe de chercheurs italiens a notamment mis en évidence le haut niveau d'activité enzymatique de cette préparation et a identifié plusieurs molécules qui agissent comme des hormones végétales de type auxine, intervenant dans le développement des différentes parties de la plante, ainsi que dans sa ramification. Ces chercheurs ont également travaillé sur la question des dilutions et ont montré l'activité de molécules à des concentrations femtomolaires (10 puissance -15 M). D'autres travaux ont analysé les populations bactériennes et fongiques à différents stades de maturation de la bouse pendant son séjour dans la corne, avec des résultats étonnants. Des études américaines ont comparé le résultat obtenu dans une corne de vache ou de taureau avec ceux obtenus dans des contenants en plastique ou en verre. Des essais en laboratoire, en Allemagne, ont mesuré l'effet de la bouse de corne diluée sur le développement et la morphologie du cresson...
La consommation bio en Europe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2018, les consommateurs de lUnion Européenne ont dépensé plus de 42 milliards deuros pour des produits biologiques. Les pays aux cinq plus gros marchés (Allemagne, France, Italie, Suède et Royaume-Uni) représentent à eux seuls 33 milliards. Pour chacun de ces pays, plusieurs données sont fournies, concernant le marché bio national, les dépenses en bio par habitant et par an, ainsi que la répartition entre les différents circuits de distribution.
Cultiver des paillis valorisables en intercep
Véronique BARGAIN, AuteurLe projet de recherche Domino (projet Eranet Core-Organic) a pour objectif daméliorer la durabilité et lempreinte écologique des vergers et vignobles bio. Il rassemble treize partenaires européens, dont le Ctifl, et a été lancé en 2018 pour trois ans. Lun des axes étudiés dans ce projet est limplantation dune culture sur le rang afin de maîtriser lenherbement tout en générant un revenu complémentaire. Pour cela, il a fallu trouver des espèces au développement rapide (pour concurrencer les adventices), avec un enracinement peu profond (pour quelles ninterfèrent pas avec le développement racinaire de la vigne ou des arbres), pérennes (pour assurer une couverture du sol toute lannée) et adaptées aux conditions locales. Trois couverts ont été retenus : de la potentille, des fraisiers et des herbes médicinales. Des essais ont été mis en place en 2018 et 2019 par deux partenaires italiens pour les tester. Si les résultats obtenus en 2019 sont concluants en verger, ils le sont moins en viticulture (les couverts ne sont pas assez développés). De plus, la récolte des couverts est difficile : elle implique labsence de traitements durant leur période de production (ou alors des traitements autorisés à la fois sur la culture et sur le couvert). De nouveaux essais sont prévus en 2020.
Les Imposteurs du BIO
Pour réaliser cet ouvrage, lauteur, ancien trader de lagroalimentaire et maintenant consommateur de produits bio, montre comment certaines multinationales de lagroalimentaire, profitant de lengouement des consommateurs pour les produits biologiques, ont lancé une multitude de produits supposés bio, écoresponsables, éthiques, etc. Le constat de lauteur est que ces produits, souvent vendus avec des marges abusives, ne sont pas tous bons pour la santé des consommateurs ou pour la planète. Dautant quen France, un tiers des produits bio sont importés, avec certains issus de pays lointains où le laxisme, voire la corruption, sont de véritables fléaux. Lauteur alerte ainsi sur les abus du greenwashing du food-business.
Participation au groupe européen « Santé de labeille » ; Eip Agri focus group « bee health and sustainable beekeeping » : - Partage dexpérience avec le réseau
Florence Aimon-Marie est chargée de mission Agri-environnement et Apiculture à la Chambre dagriculture de la Charente-Maritime. Dans le cadre de sa mission pour lAPCA (Assemblée Permanente des Chambres dAgriculture), elle a intégré le groupe européen « Santé de labeille et apiculture durable ». Ce groupe a été formé en 2019 et sinscrit dans le cadre du Partenariat Européen pour lInnovation « pour une agriculture productive et durable » (PEI AGRI). Après avoir donné de plus amples informations sur le PEI AGRI et sur les « Focus Groups », Florence Aimon-Marie présente les axes de travail du groupe. Le document comporte aussi des fiches de présentation des projets et expériences découverts : 1 Rencontre avec un couple dapiculteurs suédois (Kurt et Mona Oldeskog) qui a su adapter ses pratiques à son environnement : sélection des abeilles, gestion du varroa ; 2 Rencontre avec léquipe de recherche Björn Lagerman de lUniversité dUppsala (Swedish University of Agricultural Sciences) qui a mis au point une application sur smartphone, nommée Bee Scanning, pour décompter les varroas phorétiques à partir de photos des cadres dune ruche ; 3 Rencontre avec un utilisateur et avec les concepteurs de loutil NOMADI-App, développé par une association italienne, qui est destiné à faciliter le suivi de ruchers transhumants en collectant des données consultables à distance par lapiculteur ; 4 Rencontre et visite de CONAPI, la plus importante coopérative dapiculteurs en Europe ; 5 Restitution dune table ronde avec les différents acteurs de la filière apicole dÉmilie Romagne (Italie) ont présenté les multiples actions quils ont mises en place afin de soutenir une apiculture durable.
Les courgettes prospèrent bien dans les mulchs roulés
Franziska HÄMMERLI, AuteurEn maraîchage biologique, la gestion des adventices est primordiale. Pour certaines cultures maraîchères, il est possible de les maîtriser à laide dune couche de mulch végétal. Une équipe de chercheurs italienne a testé cette pratique en 2010 et 2011 sur une culture de courgettes bio. Trois modalités ont été testées : une où la terre est sarclée (rendement moyen de 18,5 t/ha de courgettes), une où un engrais vert avait été incorporé dans le sol (rendement moyen de 13,7 t/ha), et une implantée dans un mulch dorge roulé (rendement moyen de 23,1 t/ha). La différence de rendement sexplique en partie par le taux de couverture du sol : le mulch couvre mieux le sol que les engrais verts, ce qui limite plus le développement des adventices. Les courgettes ont également pu absorber plus dazote en présence de mulch, car cette couche végétale active la vie du sol et la préserve de la sécheresse. Dun point de vue technico-économique, le roulage coûte deux fois moins cher que lenfouissement en matière de carburant et de temps de travail. Toutefois, si les mulchs roulés conviennent bien aux plants, ils sont moins adaptés aux cultures précoces et aux semis directs car le sol met plus de temps à se réchauffer.
La distribution bio à l'étranger : quelle évolution dans les pays européens proches ?
Michel KNITTEL, AuteurLes données de plusieurs années de la distribution bio sont présentées pour 4 pays limitrophes de la France : Allemagne, Italie, Espagne et Belgique. Pour chacun de ces pays, sont donnés : le montant du marché, l'évolution du chiffre d'affaires, les dépenses en bio des ménages, la part des différents circuits de distribution avec leurs spécificités selon les pays, le nombre de magasins bio et leurs surfaces, les tendances du bio en GMS avec les principales enseignes, etc.
Etude Millésime Bio : En 2023, la France aura le 2ème plus grand vignoble bio du monde
SUDVINBIO, Auteur ; THE IWSR, Auteur | MONTPELLIER (Bât. A8, ZAC Tournezy, 2 Rue Simone Signoret, 34 070, France) : SUDVINBIO | 2019Alors que la consommation mondiale de vin diminue, le vin bio poursuit sa croissance, agrandissant ainsi dannée en année sa part de marché. Portée par la demande des consommateurs pour des produits respectueux de lenvironnement, la consommation de vin bio a pratiquement doublé dans le monde depuis 2013. Pour répondre aux besoins du marché, la France, lItalie et lEspagne, soit les trois principaux pays producteurs de vin bio au monde, vont considérablement accélérer la conversion de leurs vignobles pour atteindre une production de lordre de 2 milliards de cols (bouteilles) en bio en 2023. Cette étude détaille, dans cinq pays (France, Italie, Espagne, Allemagne, États-Unis), lavenir de la consommation et de la production mondiale de vin bio. Nouveauté de cette étude, les chiffres clés des vins effervescents bio sont présentés, leur consommation ayant plus que triplé depuis 2013 dans les pays étudiés.
Italie : Le berger, figure emblématique de la Sardaigne
Pierrick BOURGAULT, AuteurEn Sardaigne, île de montagnes et de collines où dominent lélevage ovin et la viticulture, le berger reste une figure emblématique, même au XXIème siècle. Lîle compte 10 000 éleveurs pour trois millions de brebis, soit une moyenne de 300 têtes par élevage. Celui de Michele Cuscusa dénote avec ses 1 300 brebis et 100 chèvres. La ferme est en bio depuis 30 ans. Le cheptel pâture sur 178 ha escarpés et transhume à plus de 30 km de la ferme. Pour gérer le troupeau, Michele est accompagné de ses frères et de son père. Le lait est soit vendu à une laiterie (1,10 /L contre 0,95 /L en conventionnel) soit transformé sur place en fromage (vendu à 12,90 /kg). Ce berger aime expliquer et partager son métier. Pour cela, il communique sur les réseaux sociaux et a développé une activité dagritourisme : son exploitation joue le rôle de ferme pédagogique où il organise des stages et formations tels que « devenir fromager en trois jours et connaître 50 produits différents », « les règles sanitaires et les normes », « lart de valoriser le fromage » Les stagiaires sont logés et nourris sur place. Cette exploitation et son activité débordante reste un cas particulier en Sardaigne. La ferme dAnna Manca et Mattia Moro, deux jeunes éleveurs, est au contraire plus traditionnelle : ils traient leurs 300 brebis à la main, transforment le lait et commercialisent les fromages en vente directe. Leur exploitation est également présentée.
Organ(y)c : La protection féminine en mode bio
BIO-LINEAIRES, Auteur"On n'explique pas suffisamment aux femmes de quoi sont faites les protections conventionnelles, ni leurs risques potentiels", déclare Giorgio Mantovani, directeur général de la société Corman (Italie) et créateur de la marque Organ(y)c. Pour rappel, en France, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a publié un rapport, en 2018, confirmant la présence de résidus "potentiellement toxiques" dans les protections féminines : dioxines, glyphosate, divers autres pesticides, composés aromatiques polycycliques, phtalates, résidus de chlore... L'Agence a conclu à "l'absence de risque sanitaire", en raison des faibles concentrations mesurées. La présence de ces substances, connues pour leurs effets cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques, ou encore comme perturbateurs endocriniens, pose cependant problème. C'est pourquoi la marque Organ(y)c, sur la base du savoir-faire de Corman, spécialiste depuis 1947 de la fabrication de pansements, bandes de gaze tissée et ouate de coton, propose une gamme de protection hygiénique féminine pur coton bio, dégradable et compostable qu'elle conçoit et fabrique de bout en bout. Pour l'utilisatrice, c'est l'assurance de ne plus avoir à pâtir des problèmes d'allergies, d'intolérances et d'irritations dont des femmes se plaignent avec les protections conventionnelles.
La permaculture ou l'art de réhabiter
La permaculture est un mouvement écologiste qui a connu une remarquable croissance transnationale, à partir des années 1980. Ce mouvement témoigne dune forme dactivisme environnemental dont les sciences sociales ont du mal à saisir loriginalité. On en comprend dautant mieux lintérêt que la transition écologique est aussi un défi, celui délaborer un imaginaire politique pour une société écologique ouverte. Cet ouvrage retrace lhistoire du mouvement de la permaculture et de sa diffusion planétaire, ainsi que les principales influences intellectuelles ayant contribué à lélaboration de sa proposition culturelle et politique. Celle-ci pourrait se définir comme « lart de réhabiter » ou comment concevoir, de manière écologiquement et socialement durable, la réponse aux besoins fondamentaux des êtres humains. À partir des résultats dune enquête menée en Italie, lauteure discute des apports de la permaculture à leffort collectif pour imaginer des articulations entre les interdépendances écologiques dans un milieu, la lutte contre les inégalités et les aspirations à lémancipation.
The Ramazzini Institute 13-week pilot study glyphosate-based herbicides administered at human-equivalent dose to Sprague Dawley rats: effects on development and endocrine system
Fabiana MANSERVISI, Auteur ; Corina LESSEUR, Auteur ; Fiorella BELPOGGI, Auteur ; ET AL., AuteurLes herbicides à base de glyphosate (HBG) sont des herbicides à large spectre qui agissent sur la voie de l'acide shikimique chez les bactéries, les champignons et les plantes. Les effets possibles des HBG sur la santé humaine (effet cancérigène, perturbateur endocrinien) font l'objet d'un débat public intense. Cette étude, menée par lInstitut Ramazzini (Bologne, Italie), vise à déterminer si l'exposition aux HBG dès le développement in utero, à une dose de glyphosate considérée comme " sûre " (dose quotidienne admissible aux États-Unis : 1,75 mg/kg pc/jour), affecte le système endocrinien et le développement de rats Sprague Dawley. Pour tester cela, du glyphosate seul et du Roundup Bioflow (marque commerciale) ont été administrés dans l'eau potable, à 1,75 mg/kg p.c./jour, à des rates à partir de leur sixième jour de gestation, jusqu'au 120ème jour postnatal (JPN) de leurs petits. Certains petits (mâles et femelles) ont été tués et examinés après la puberté (à 73 ± 2 JPN), et dautres à l'âge adulte (à 125 ± 2 JPN), afin de regarder les possibles effets des HBG sur leurs caractéristiques sexuelles et sur leur développement. Les résultats montrent de nombreux déséquilibres hormonaux. L'exposition aux HBG génère particulièrement des effets de type androgène : augmentation de la distance anogénitale chez les mâles et les femelles, retard du premier strus et augmentation de la testostérone chez les femelles. Les déséquilibres les plus prononcés ont été constatés chez les rats exposés de manière prolongée au Roundup.
Amande : croissance au beau fixe
BIO-LINEAIRES, AuteurParmi les fruits à coque, les amandes figurent au 1er rang de la production mondiale, avec 1,19 million de tonnes pour 2016-2017. Cette production n'a cessé d'augmenter depuis 2006. Les principaux producteurs sont les États-Unis, l'Australie et l'Espagne. En Europe, la production est moins intensive. L'amande est essentiellement destinée à l'industrie de la transformation. La production d'amandes bio est estimée dans une fourchette annuelle de 15 à 21 000 tonnes (équivalent amande décortiquée), soit moins de 5 % de la production mondiale. Trois pays se partagent la quasi-totalité du marché bio : Espagne, Italie et États-Unis (dans ce pays, la demande en amandes bio n'est pas couverte). En matière de stockage et de transformation, les amandes bio ne peuvent pas être ionisées ni traitées aux solvants industriels. La conservation au froid est privilégiée. Le marché des amandes bio est plus tendu que celui de l'amande conventionnelle, et la demande reste globalement supérieure à l'offre.
Compost tea spraying increases yield performance of pepper (Capsicum annuum L.) grown in greenhouse under organic farming system
Massimo ZACCARDELLI, Auteur ; Catello PANE, Auteur ; Domenica VILLECCO, Auteur ; ET AL., AuteurCet article scientifique traite de lefficacité du thé de compost sur les rendements de poivrons bio cultivés sous serre. Le thé de compost (TC) est un liquide riche en matière organique obtenu à partir de compost. Il contient des microorganismes et des molécules capables de protéger et de stimuler la croissance dune plante et il est utilisé pour augmenter la productivité en agriculture conventionnelle ou biologique. Pour quantifier les effets du thé de compost aéré (TCA), un essai consistant à pulvériser cette solution sur le feuillage de plants de poivrons bio cultivés sous serre a été mené durant deux ans (2012-2013). Les thés de compost utilisés pour lexpérience sont décrits (production, analyses physico-chimique et microbiologique effectuées), ainsi que la mesure de biostimulation utilisée et litinéraire technique conduit sous serre. Les résultats montrent que la production a augmenté de 21.9 % lors de la première année dessai et de 16.3 % la seconde année. Cette augmentation des rendements sexplique par un nombre de poivrons plus important par plant, mais le poids de chaque fruit na pas été affecté par ce traitement. Les mesures permettent également de montrer que la physiologie et le statut nutritionnel des plants ont été améliorés. La pulvérisation de TCA a donc un effet significatif et positif sur le rendement des poivrons bio cultivés sous serre. Comme les applications de TCA peuvent jouer un rôle important dans le développement de systèmes agricoles durables, larticle conclut quil serait intéressant détudier les systèmes de pulvérisation pour assurer des applications efficaces.
La distribution bio à l'étranger : actualisation des chiffres
Michel KNITTEL, AuteurLa bio est en pleine croissance dans la majorité des pays du monde, avec, d'un pays à l'autre, des disparités. Les chiffres de la distribution bio évoluent rapidement. Ils ont été actualisés et sont présentés pour la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Suisse, puis le Canada et les États-Unis. Sont indiquées : la répartition des ventes par circuit de distribution, l'évolution des ventes de produits bio de 2008 à 2017, l'évolution des parts de marché des différents distributeurs.
Dossier de presse : Étude : Partout en Europe, les magasins spécialisés bio se réinventent pour accompagner la croissance du marché
En 2017, 265 magasins bio ont ouvert en France, portant leur nombre à 2 700. Les magasins bio, en France comme en Europe, s'inscrivent dans une dynamique de croissance du marché bio. Cependant, comme chez leurs voisins européens, les magasins bio français doivent se réinventer pour tenir leur rang face à la puissance de la grande distribution sur le marché bio. Mais quelles sont les spécificités françaises en la matière ? Comment l'arrivée de magasins bio créés par la grande distribution impacte-t-elle les magasins historiques ? Quelle identité, quelles valeurs défendent-ils ? Cette étude fait un point sur les circuits de distribution bio en France et sur leurs perspectives de développement et présente les enjeux spécifiques auxquels doivent répondre l'Allemagne, la Belgique et l'Italie en fonction de leurs particularités propres. Au final, des pistes de développement sont formulées pour que les magasins bio, en Europe, restent moteurs et novateurs de l'alimentaire bio.
Leau ozonée en irrigation, une technique à étudier
Xavier DELBECQUE, AuteurCet article effectue un point sur lutilisation deau ozonée pour irriguer la vigne : les recherches mettent en avant des propriétés intéressantes pour cette eau et des entreprises étrangères proposent des équipements. Les effets attendus seraient un meilleur développement végétal, une facilitation de la pénétration de leau, une hausse des rendements et une réduction des maladies. Au Canada, des chercheurs ont confirmé un impact positif de cette eau sur des plants de tomates sans trouver de différence significative sur la production. En Californie, une autre équipe de chercheurs a montré que les sols irrigués par cette eau sont plus riches en oligo-éléments grâce aux propriétés oxydantes de lozone. Toutefois, les recherches ne sont pas assez avancées pour connaître son impact sur la vie du sol. Cette solution est cependant déjà commercialisée en Espagne par la société ASP, pour qui leau ozonée permet en plus doxygéner les racines et de les désinfecter de pathogènes. Cet argument est partagé par lentreprise italienne MET, qui conduit actuellement des tests. De plus, la mise en place de ce système dirrigation est aisée : un ozoneur (générateur automatique) est relié au réseau dirrigation, ce qui est peu onéreux.
Euro-EducATES : L'agro-écologie en Europe
Marie-Laure WEBER, AuteurDans le cadre du programme Erasmus +, la Bergerie Nationale de Rambouillet a coordonné le projet Euro-EducATES avec des partenaires de cinq pays européens (Slovénie, Italie, Autriche, Lituanie et France). Ils ont travaillé, durant trois ans, sur le thème de lagro-écologie afin daméliorer les systèmes de formation et de transférer (voire de promouvoir) des pratiques innovantes. Les travaux ont abouti à la création dun kit pédagogique pour lenseignement, composé dun quiz en ligne, dun film, ainsi que dun guide. Ce kit est disponible sur http://www.euroeducates.eu/pages/publications.html. Dun point de vue pédagogique, le quiz (questionnaire à choix multiples) peut être utilisé pour introduire la notion dagro-écologie et servir de base à la discussion. Le film vise à montrer la diversité des approches agro-écologiques à travers les cinq pays. Quant au guide, il permet dexpliquer les principes de lagro-écologie et de les comprendre avec des exemples concrets via la présentation de modules expérimentaux.
Journées techniques fruits et légumes biologiques : Qualité et conservation
Julie CARRIERE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Les Journées techniques Fruits & Légumes biologiques des 24 et 25 janvier 2018 ont rassemblé de nombreux partenaires et des acteurs des filières fruits et légumes : représentants de la recherche et du développement, producteurs, transformateurs, distributeurs, jusquau consommateur. La thématique centrale était la qualité et la conservation des fruits et légumes bio. Ce document présente les résumés des interventions, qui abordent : la recherche/expérimentation en France, les systèmes agroforestiers associant fruitiers et cultures maraîchères, la conservation des fruits et légumes et les techniques post-récolte (effet des pratiques culturales, autoconstruction doutils pour la conservation, douchage à leau chaude, stockage des légumes dhiver ), la biodiversité au verger, la bioélectronique de Vincent.
Où Pâturer ?
Anne-Marie BRISEBARRE, Auteur ; Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Pablo VIDAL GONZÁLEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2018Le mode de vie pastoral, fondé sur la relation hommes-animaux-territoires et sur la mobilité, est partout malmené. Concurrencés par les pratiques de nos sociétés fortement urbanisées, marginalisés par les excès dune « idéologie verte » (wilderness, véganisme ) quelles tentent dimposer, les bergers cherchent leur place et posent cette question dont dépend leur survie et leur avenir : Où pâturer ? Cet ouvrage collectif, rédigé par des spécialistes des cultures pastorales, en témoigne : en Espagne, en France, en Italie, en Roumanie, au Maghreb, en Turquie, en Kirghizie, au Kazakhstan, éleveurs et bergers sont confrontés à des vicissitudes politiques, foncières, réglementaires, souvent conflictuelles et remettant dans de nombreux cas en cause la pérennité des cultures pastorales pourtant productrices de biodiversité, de paysages remarquables et daliments de qualité. Pour continuer dexister, ces cultures se défendent depuis plusieurs milliers dannées en faisant preuve de flexibilité, dinventivité et de ruse. Elles montrent leurs capacités de résilience et proposent des solutions hors des sentiers battus. Illustré de photographies, cet ouvrage met en lumière la beauté de la relation entre lanimal, la nature et lhomme, partout dans le monde.
Participatory guarantee system, equivalence and quality control in a comparative study on organic certifications systems in Europe and Brazil
Luiz CAVALLET, Auteur ; Maurizio CANAVARI, Auteur ; Paulo NETO, AuteurActuellement, les produits bio au Brésil sont principalement consommés de manière locale, mais, avec la demande grandissante pour ces produits, lexportation pourrait se développer. Une étude a été menée en Europe sur les perceptions liées à de telles importations, en particulier sur le ressenti des Européens face aux systèmes participatifs de garantie (SPG) qui sont fortement répandus au Brésil, sur la faisabilité détablir un système déquivalence pour lagriculture biologique avec le Brésil, ainsi que sur les procédures de contrôle. Cinq organismes de certification ont été interviewés (deux en Suisse et trois en Italie), ainsi quune association de producteurs en Italie. Les SPG sont généralement peu connus en Europe. Ils sont jugés avantageux pour diminuer les coûts de certification et bénéfiques dun point de vue social, mais ils ne semblent pas adaptés pour assurer la conformité des produits et pour une production à grande échelle. Il existe des différences significatives qui doivent être surmontées pour mettre en place une équivalence, comme lexistence de SPG dans la législation brésilienne, le manque de produits issus de cueillette sauvage en Europe, la nécessité pour le Brésil daugmenter son nombre dinspections Les scientifiques brésiliens concluent que la création dune équivalence serait bénéfique, aussi bien pour lEurope que pour le Brésil, et quil serait opportun de promouvoir sa mise en place.
PASTRES : Pastoralisme, Incertitude, Résilience : Présentation du projet
Ian SCOONES, Auteur ; Michele NORI, AuteurLe projet de recherche PASTRES, financé par l'European Research Council, va se dérouler sur 4 ans (2018 - 2022). Il vise à étudier les réponses et les marges de manuvre de trois systèmes pastoraux (systèmes traditionnellement structurés pour vivre avec de lincertitude) face à des incertitudes, des menaces et des opportunités différentes. Le but est dengager par la suite des discussions dans dautres systèmes où lincertitude est également présente. Lun des trois systèmes choisis est le plateau asiatique tibétain du Qinghai en Chine, où les territoires pastoraux sont transformés par une croissance économique rapide, une demande grandissante de produits carnés et des projets de mobilité et de commerce international. Le deuxième est une zone plus aride située en Afrique, à Isiolo, au Kenya. Le pastoralisme y est aussi remodelé par des développements infrastructurels et linterconnexion mondiale. La troisième zone étudiée est une île européenne, la Sardaigne, en Italie, où le pastoralisme repose principalement sur la demande mondiale de fromage Pecorino et qui est perturbé par les aléas climatiques, les changements commerciaux et politiques, ainsi que par la concurrence sur les utilisations foncières. Létude de ces trois zones doit répondre à quatre objectifs interdépendants : apprendre des zones pastorales pour développer un nouveau cadre théorique interdisciplinaire sur lincertitude et la résilience ; explorer les réponses face aux aléas ; faciliter un dialogue entre les systèmes pastoraux et dautres disciplines ; fournir des indicateurs aux processus décisionnels face à l'incertitude.
Réduire de 15 % l'empreinte carbone est réalisable
Cyrielle DELISLE, AuteurLe projet « Life Beef Carbon » (2016-2020) cherche à réduire de 15 % lempreinte carbone de la filière viande bovine en dix ans. Ce projet est piloté par lInstitut de lélevage et regroupe 57 partenaires. Il doit évaluer lempreinte carbone de 2000 fermes de quatre pays européens (France, Irlande, Espagne et Italie) pour ensuite promouvoir les pratiques à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES). En France, lagriculture contribue à 20 % de leur émission, dont 5 % sont liés à lélevage bovin (méthane entérique 50 %, gestion des effluents 23 %, achats de paille 6 %, fertilisation 6 %, énergies directes 5% et achats dengrais 4 %). Les premiers résultats obtenus sur 1050 fermes montrent de grandes disparités entre les exploitations faiblement émettrices et la moyenne : leur empreinte carbone est 35 % plus faible que la moyenne, ce qui laisse supposer quil existe bien des marges de manuvre pour réduire de 15 % les émissions de GES et quelles existent dans ces exploitations. Les principaux leviers identifiés sont la diminution des UGB improductifs et de la fertilisation minérale, une meilleure gestion des effluents et loptimisation des rations (en favorisant le pâturage).
An overview of the biodynamic wine sector
Alessandra CASTELLINI, Auteur ; Christine MAURACHER, Auteur ; Stefania TROIANO, AuteurLes auteurs de cet article se sont penchés sur la viticulture biodynamique et ses principales caractéristiques, y compris la certification : - caractéristiques de ce marché et tendances ; - coûts de production et stratégies de marketing adoptées par les établissements viti-vinicoles ; - caractéristiques de la demande et perception des consommateurs vis-à-vis de pratiques plus durables et de "produits verts" comme ceux issus de la biodynamie ; - et liens entre la production de vin biodynamique et l'environnement. Les progrès de la recherche ont été mis en avant, ainsi que le potentiel et les besoins de la viticulture biodynamique et, plus globalement, du secteur viti-vinicole.
A comprehensive Life Cycle Assessment (LCA) of three apricot orchard systems located in Metapontino area (Southern Italy)
Maria PERGOLA, Auteur ; Alessandro PERSIANI, Auteur ; Vittoria PASTORE, Auteur ; ET AL., AuteurDans cette étude, l'impact environnemental et la consommation d'énergie de trois vergers d'abricotiers conduits selon deux modes de production, en agriculture intégrée (deux vergers) et en agriculture biodynamique (un verger), ont été comparés. Pour les deux critères étudiés, l'agriculture biodynamique présente de meilleurs résultats que l'agriculture intégrée. Cette étude a été réalisée dans la région de Metapontino, dans le Sud de l'Italie.
EIP-Agri Workshop : Organic is Operational
A l'occasion du séminaire "Organic is Operational", organisé en 2017 par le partenariat européen d'innovation « Productivité et durabilité en agriculture » (PEI-Agri), 37 projets innovants autour de l'agriculture biologique et de l'agroécologie ont été présentés. Ce livret regroupe leur description, leurs dates de début et de fin, et indique leurs porteurs de projet.
Élevage : Des débats de société dans l'Union européenne
Christine ROGUET, AuteurDans le cadre du projet Casdar ACCEPT (Acceptabilité des élevages par la société en France), les controverses sur l'élevage, aux échelles française et européenne, ont été analysées. Celles-ci sont en effet grandissantes avec, comme sujets majeurs de débat, les impacts environnementaux, le bien-être animal, les risques sanitaires et le modèle d'élevage. Si, dans les pays qui ont fait l'objet de cette étude, les débats sont vifs dans les pays du Nord (Allemagne, Danemark et Pays-Bas), ils sont plus discrets au Sud (Espagne, Italie). Ces pays sont tous soumis à la réglementation européenne, mais ceux du Nord ont aussi mis en place leur propre cadre réglementaire, généralement plus strict que celui de l'UE. C'est aussi dans ces trois pays « nordiques » étudiés que des labels « bien-être » ont été mis en place par des associations, en parallèle des labels bio. Dautres initiatives viennent des distributeurs, créant leur propre marque pour mettre en avant le bien-être animal. Ces initiatives volontaires préparent les acteurs concernés et les consommateurs à une éventuelle obligation européenne détiquetage pour les produits carnés selon leur mode de production.
O1 - The various approaches of agro-ecology in the different countries : Synthesis of the national reports : Austria ; France ; Italy ; Lithuania ; Slovenia
Salvatore BASILE, Auteur ; Domenico NICOLETTI, Auteur ; Milena KLIMEK, Auteur ; ET AL., Auteur | RAMBOUILLET Cedex (Parc du Château, CS 40609, 78 514, FRANCE) : CEZ - BERGERIE NATIONALE | 2017De 2015 à 2018, le CEZ-Bergerie nationale de Rambouillet coordonne le projet Euro-EducATES, dans le cadre du programme européen Erasmus+. Ce projet réunit des partenaires issus de lenseignement (supérieur et technique) et du développement en France, Autriche, Italie, Lituanie et Slovénie. Ce partenariat a pour but de créer des ressources pour accompagner les enseignants et les formateurs vers la transition agro-écologique. La 1ère de ces ressources, coordonnée par le partenaire italien, est parue : « Les différentes approches de lagro-écologie dans différents pays - Synthèse des rapports nationaux (Autriche - France - Italie - Lituanie - Slovénie) ». Pour les cinq pays partenaires, un état des lieux a été réalisé sur les différentes définitions et approches de lagro-écologie. Puis, différents points ont été abordés : les politiques publiques en faveur de lagro-écologie et de lagriculture biologique, la prise en compte de lagro-écologie dans les systèmes de formation et enfin les différentes approches en termes de recherche. En conclusion, une analyse critique a été apportée.
Polyphenols and aromatic volatile compounds in biodynamic and conventional Golden Delicious apples (Malus domestica Bork.)
Elisa MASI, Auteur ; Cosimo TAITI, Auteur ; Pamela VIGNOLINI, Auteur ; ET AL., AuteurL'étude présentée visait à caractériser et à différencier des pommes de la variété Golden Delicious produites en agriculture conventionnelle et en agriculture biodynamique selon leurs compositions en polyphénols et en composés aromatiques volatils. Si la teneur en polyphénols varie entre les deux modes de production, aucune différence significative n'a été détectée en ce qui concerne la composition en composés aromatiques volatils. Ces résultats suggèrent que les teneurs en polyphénols sont influencées par des facteurs externes, alors que les composés aromatiques volatils dépendraient plus fortement de facteurs génétiques.
"Des poules au milieu des chèvres"
Emanuele LA BARBERA, AuteurEmanuele La Barbera élève ses 110 chèvres en agriculture biologique, à Sugano di Orvieto, en Italie. Pour diminuer la pression parasitaire et les insectes dans ses deux chèvreries, il a introduit une quarantaine de poules pondeuses. Vétérinaire de formation, il expérimente depuis quelques années cette cohabitation qui présente de nombreux avantages. Les poules noires et leurs poussins sont des prédateurs naturels des parasites des chèvres et mangent également les larves des mouches. En contrepartie, la présence des chèvres éloigne les renards et leur chaleur est recherchée par les poussins. Emanuele estime que le rapport idéal est de 15 à 20 poules pour 300 mètres carrés.
La production de fruits bio progresse
Maude LE CORRE, AuteurEn 2015, avec près de 23 000 ha de vergers certifiés en agriculture biologique, la France était le quatrième pays producteur de fruits bio, derrière l'Espagne, l'Italie et la Pologne. La progression des surfaces concerne les fruits à coque (environ 11 000 ha) et à noyau (près de 5 000 ha), alors que les vergers de fruits à pépins sont en régression (-10 % entre 2014 et 2015, soit plus de 7 000 ha en 2015).
RESILAIT : Résilience des systèmes laitiers biologiques ; optimisation des facteurs de compétitivité et mise au point de systèmes plus efficients dans la gestion des risques à venir : Analyse des filières laitières biologiques en Europe : Allemagne ; Autriche ; Danemark ; Espagne ; Italie ; Pays-Bas ; Royaume-Uni
Le projet RESILAIT vise à analyser les facteurs de résilience des systèmes laitiers biologiques pour les filières bovine, ovine et caprine. Ses objectifs sont dévaluer les niveaux actuels de résilience et de performance sur de larges échantillons, danalyser les facteurs de réussite ou de défaillance, de mesurer les impacts de certaines évolutions récentes des systèmes biologiques et dappréhender certains risques futurs. Lobjectif est de fournir aux futurs éleveurs en conversion les éléments de réussite en optimisant leurs trajectoires de conversion, et de conforter la solidité actuelle de ces systèmes et celle des filières laitières biologiques en assurant la pérennité des exploitations actuelles et futures. Les premiers résultats concernent lanalyse des filières laitières biologiques en Europe. Les 7 fascicules présentent chacun les résultats dun pays en particulier : Analyse des filières laitières biologiques pour lAllemagne, lAutriche, le Danemark, lEspagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Italie ; Analyse des filières laitières caprines et ovines biologiques pour lItalie.
Salon Millésime bio à Marseille : Ruée sur le vin bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2017, la 24ème édition du salon Millésime bio sest tenue à Marseille, du 30 janvier au 1er février. Elle a accueilli 902 exposants, 4 850 visiteurs professionnels dont un bond de 20% des étrangers, avec en plus 15 pays représentés chez les exposants, Italie et Espagne en tête, petits domaines ou structures plus importantes. Millésime bio est une occasion de créer des contacts et une partie des vins bio vendus par les exposants partent à lexport. Un encart présente une interview de Patrick Guiraud, président de Sudvinbio, qui revient sur le transfert du salon de Montpellier à Marseille, sur lemploi en viticulture bio et sur les perspectives davenir.
Alimentation et proximités : Jeux d'acteurs et territoires
Patrick MUNDLER, Auteur ; Juliette ROUCHIER, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2016À travers diverses études de cas, cet ouvrage collectif prolonge et enrichit les travaux de recherche menés sur les circuits courts alimentaires. Plusieurs questions sont abordées : celle des indicateurs permettant de mieux rendre compte des différents bénéfices supposés dune relocalisation de lalimentation ; celle des innovations socio-économiques, quelles sappliquent à lorganisation, à la logistique ou à la distribution ; celle du rôle que jouent les intermédiaires, pourtant ignorés dans les circuits courts ; celle des politiques publiques également, que celles-ci soient nationales ou locales. En explorant la polysémie de la proximité, louvrage ajoute aux critères matériels habituellement convoqués distance et nombre dintermédiaires la qualification des relations entre acteurs de lalimentation, leur rapprochement cognitif, la diversité des projets et des intérêts, mais aussi le territoire, dans une évaluation plus générale des impacts sociaux et économiques de lémergence de ces circuits. Quatre axes principaux permettent de structurer ces recherches : les modes de gouvernance et leur dynamique, le rapport parfois ambigu au territoire, la valeur des liens de proximité, les jeux dacteurs et la place des intermédiaires ou des structures marchandes déjà présentes. Analysant diverses initiatives, elles apportent des éclairages concrets, qui offrent une perspective pluridisciplinaire (géographie, sociologie, économie) sur les relations entre alimentation et proximités, mais également une diversité géographique, croisant des études de cas en France, en Italie, au Québec et au Chili.
Ampelomyces : un agent de biocontrôle pour réduire les dégâts liés aux épidémies d'oïdium ?
LUniversité de Piacenza, en Italie, étudie depuis plusieurs années, dans le cadre du projet européen Innovine, lintérêt dagents de biocontrôle dont Ampelomyces, un groupe de champignons hyperparasites, pour lutter contre loïdium de la vigne. Les premiers résultats sont encourageants. En France, lIFV Val de Loire étudie, depuis 2015, linoculation in vitro de ce parasite sur trèfle violet implanté dans linterrang.
Carbon footprint in green public procurement: Policy evaluation from a case study in the food sector
Alessandro K. CERUTTI, Auteur ; Simone CONTU, Auteur ; Fulvio ARDENTE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les marchés publics de la restauration collective, des critères visant une réduction de l'impact environnemental peuvent être indiqués. Afin de voir si de tels critères peuvent être réellement efficaces, les auteurs de cette étude se sont penchés sur l'empreinte carbone de cinq types d'aliments, selon trois politiques publiques mises en place par la ville de Turin, en Italie, dans le service de restauration scolaire. Ces politiques concernent : - le mode de production des aliments (produits issus de l'agriculture intégrée ou biologique) ; - l'origine géographique des aliments (produits de la région) ; - et l'amélioration des transports urbains mobilisés (véhicules circulant au gaz naturel). Les résultats montrent que c'est la phase de production qui a le plus fort impact environnemental, avec 61 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble de la chaîne. Ainsi, il semble que ce soit les politiques publiques qui concernent les modes de production qui ont le meilleur potentiel pour une réduction de l'impact environnemental de l'approvisionnement de la restauration collective.
Cultivar, soil type, nitrogen source and irrigation regime as quality determinants of organically grown tomatoes
Stefania DE PASCALE, Auteur ; Albino MAGGIO, Auteur ; Francesco ORSINI, Auteur ; ET AL., AuteurLes produits biologiques ont globalement une image de produits plus sains, mais il peut être compliqué d'établir des liens entre mode de production et valeur nutritionnelle des produits. A travers trois dispositifs expérimentaux, et pendant trois ans, les départements des sciences agronomiques de l'université de Naples - Frédéric-II et de l'université de Bologne se sont penchés sur la question. Les équipes de chercheurs ont voulu mesurer les effets de la variété, de la fertilisation azotée, du régime d'irrigation et du type de sol sur les rendements et les caractéristiques qualitatives de tomates cultivées en agricultures biologique et conventionnelle. Si les différentes variétés présentent des niveaux d'accumulation d'antioxydants différents, en agriculture biologique, la teneur en antioxydants dépend aussi nettement de la saison de production. Par ailleurs, en conditions de culture limitantes (faibles fertilisation azotée et irrigation), l'agriculture biologique pourrait être plus compétitive en termes de rendement et de qualité nutritionnelle. Néanmoins, ce sont le type de sol et la variété qui, en agriculture biologique, restent déterminants pour la qualité des tomates.
Dossier agrumes : Segment vitaminé
Julie MARTIN, AuteurSoulignée par Kantar WorldPanel dans sa dernière infographie consacrée au bio, la percée des fruits et légumes bio se confirme et les agrumes y tiennent une place de choix. Les ventes ont progressé dans tous les types de circuits de distribution. 6,2 %, telle est la part des fruits bio au sein du marché global des fruits, en volume. Le citron apparaît en tête, avec près de 12 % des volumes achetés en bio en France, l'orange se situe autour de 5 %, le pamplemousse 4 % et les petits agrumes 3 %. Dans le réseau spécialisé, la famille des agrumes pèse 5 000 t, et l'orange reste leader avec 60 % des volumes, selon le dirigeant d'Alterbio, grossiste spécialisé en produits bio pour ce réseau. Les approvisionnements se font à 80 % avec l'Espagne. La seule région de Valence en assure les 10 %, soit 200 t d'oranges, 150 t de clémentines et 100 t de citrons et pomelos. Alterbio a noté un manque en citrons depuis quelques années et encourage ses producteurs partenaires à développer cette production. Le grossiste Arco Fruits, en partenariat avec le producteur Rio Tinto, souhaite miser sur les clémentines et les citrons avec, en particulier, des efforts sur les plantations de variétés précoces de clémentines bio.
Le Guide Carité des Bonnes adresses du vin bio et biodynamique 2017-2018
Jean-Marc CARITÉ, Auteur ; Lilas CARITÉ, Auteur | BATS (Diffusion Différente, 402 Route des Pyrénées, 40 320, FRANCE) : ÉDITIONS D'UTOVIE | 2016Cette dix-septième édition du guide a été actualisée et complétée, des nouveaux producteurs y font leur entrée. En tout, plus de 1500 vins ont été dégustés avant la sélection finale présentée dans l'ouvrage. Un état des lieux présente un ensemble d'éléments sur la réalité du vin bio aujourd'hui. Le guide indique, pour chaque vin, les doses de SO2 ajouté, le prix et la qualité des vendanges (une sélection de vins sans sulfite ajouté est proposée). Il propose également une sélection de lieux présentant une offre dno-écotourisme.
Investigating psychosocial determinants in influencing sustainable food consumption in Italy
Marco VASSALLO, Auteur ; Maria Luisa SCALVEDI, Auteur ; Anna SABA, AuteurLes auteurs de cet article ont étudié les comportements d'achats de produits issus de modes de production durables, notamment de l'agriculture biologique, chez les consommateurs italiens. L'objectif était de tester la théorie selon laquelle un achat passé de produit(s) durable(s) puisse conduire à la volonté d'autres achats du même type, avec une attention particulière sur la pression et les influences sociales en jeu. Les données ont été collectées à des échelles régionales et parmi différentes classes d'âge, avec un échantillon d'environ 3000 personnes.
Les légumes secs : Quelles initiatives territoriales ?
Pois chiches, haricots, lentilles, fèves... les légumineuses sont porteuses de solutions, en particulier pour lutter contre le changement climatique. Dune part, leur introduction dans les rotations permet de diminuer les apports dengrais azotés fortement émetteurs de gaz à effet serre et, dautre part, leurs atouts nutritionnels sont reconnus dans le cadre dune alimentation saine et équilibrée. Pourtant, la production et la consommation de légumineuses sont aujourdhui très faibles en France. Le pays ne produit que 20 % des légumes secs consommés, et la consommation est passée de 7,2 kg/personne en 1920 à 1,7 kg/personne aujourdhui, soit un niveau deux fois plus faible que la moyenne européenne. Un redéploiement de la production et de la consommation est possible dans les territoires. Cette publication met en avant plusieurs initiatives territoriales, sélectionnées de manière à couvrir une diversité de légumes secs, de provenances géographiques et dorganisations de filière. Les freins et leviers issus de lanalyse de ces retours dexpériences ont pour but de favoriser le développement dinitiatives similaires dans nos territoires. Au sommaire : - État des lieux des filières de légumineuses à graines en France ; - Initiatives françaises de production-consommation de légumes secs ; - Quelles initiatives à létranger ?
Les métamorphoses du bon berger : Mobilités, mutations et fabrique de la culture pastorale du Sud de la France
Bergers, alpages et pastoralisme appartiennent-ils à l'Histoire ? Alors que beaucoup leur fabriquent une image passéiste d'activité "traditionnelle" teintée de nostalgie, cinq cent mille brebis transhument chaque année entre Provence et Alpes, signe de la vivacité de la culture pastorale du Sud de la France. Sur la base d'une ethnographie précise, Guillaume Lebaudy analyse la culture de la mobilité des bergers et des troupeaux. Il nous donne à comprendre un métier qui suppose des savoirs et savoir-faire, mais aussi une obsession de la domestication commune à tous les éleveurs et bergers dans le monde. Se dévoile peu à peu tout le génie de ce métier dans ses mutations pour composer au fil du temps, avec les évolutions de nos sociétés. Sans pessimisme mais avec lucidité, cet ouvrage alerte sur la crise actuelle de la culture pastorale et met en lumière ses enjeux environnementaux, territoriaux, administratifs, sociaux et culturels. Cet ouvrage est publié dans la collection Hors-Les-Drailles.
Molise et Abruzzes : des brebis, des chiens, des loups... et des hommes
Laurent GARDE, AuteurA l'occasion d'un voyage d'ordre privé, Laurent Garde, pastoraliste, est allé à la rencontre des éleveurs ovins des régions de Molise et des Abruzzes, en Italie. Il a ainsi découvert une région où le pastoralisme, mais aussi l'élevage de petits ruminants, disparaissent peu à peu. Ce portrait aborde aussi les méthodes de garde, qui font appel à des bergers étrangers ou consistent à faire garder les troupeaux par des chiens de protection des Abruzzes, sans berger.
PrimaVera : la charcuterie italienne passionnément bio
BIO-LINEAIRES, AuteurPrimaVera, entreprise italienne, est issue de cinq générations possédant un savoir-faire charcutier. Cette tradition de la famille Pedrazzoli, s'exprime aujourd'hui en bio. La production est gérée à 100 %, de l'élevage, qu'elle a intégré en bio en 2009, jusqu'à la transformation, maîtrisant aujourd'hui toute la chaîne. La transformation artisanale se fait dans le respect des traditions et en poussant loin les exigences de la bio. Les produits, garantis sans gluten et sans dérivés laitiers, composent une large gamme, avec une cinquantaine de références proposées sur le marché français.
Projet Life Beef Carbon : « Jai calculé mon empreinte carbone pour me positionner »
Cyrielle DELISLE, AuteurLancé en 2015, le programme européen Life Beef Carbon associe 4 pays (France, Italie, Irlande, Espagne), 57 partenaires, 2000 fermes de démonstration et 170 fermes innovantes. Lobjectif pour la filière viande bovine est de réduire de 15 % son empreinte carbone en dix ans. Lélevage de Julien Boulet, en Ille-et-Vilaine, fait partie des exploitations auditées via loutil CAP2ER. Léleveur témoigne dans cet article.
Vertical Coordination in Organic Food Chains: A Survey Based Analysis in France, Italy and Spain
Alessia CAVALIERE, Auteur ; Massimo PERI, Auteur ; Alessandro BANTERLE, AuteurL'article analyse les caractéristiques des relations verticales des chaînes d'approvisionnement biologiques avec un accent particulier sur les secteurs de la transformation et de la vente au détail. L'analyse prend en compte différentes régions de la zone méditerranéenne de l'UE. Les données ont été recueillies au moyen d'interviews. L'enquête était basée sur un échantillon de 306 entreprises, dont des transformateurs et des détaillants. L'analyse a révélé qu'un aspect important pour les entreprises de transformation des produits biologiques concerne la garantie de la sécurité et des niveaux de qualité pour les produits. Les principaux outils de mise en uvre de la gestion de la qualité reposent sur l'adoption de réglementations de production spécifiques et de contrôles de qualité. Le prix appliqué le plus souvent par les transformateurs est plus élevé de 10% à 40% et des valeurs similaires sont révélées pour les détaillants. La multiplication des contrats d'approvisionnement permet la coordination verticale entre ces agriculteurs et les entreprises de transformation dans les chaînes d'approvisionnement bio. Les principaux canaux de distribution pour les entreprises de transformation sont les magasins spécialisés dans les produits biologiques, les ventes directes et les supermarchés.
L'alpage au pluriel
Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Bruno MSIKA, Auteur ; Bruno CARAGUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2015Les espaces pastoraux se distinguent par leurs modes de collaboration originaux où le contrat de travail constitue un enjeu central de la coopération entre berger-e-s et éleveur-se-s. Singulier, l'alpage est aussi objet d'approches plurielles, sources de débats, de tensions, voire de conflits. De ces relations dynamiques, comment en tirer des moteurs d'innovations et de prospectives, pour que la pérennité de l'alpage en tant qu'outil collectif ne soit pas menacée ? Le "métier" est soumis à des contraintes externes fortes : rude loi du marché, tracasseries administratives, conséquences de la prédation sur les troupeaux, du côté éleveur ; exigences techniques croissantes, prédation en alpage, relation avec les touristes et randonneurs, horaires de travail, risques professionnels, habitat en site isolé, forte saisonnalité du métier, précarité socioprofessionnelle, du côté berger. Mais, l'écart culturel se creuse entre le groupe social des gardiens de troupeaux et celui des éleveurs. Le risque de perte des savoirs et des compétences, sentiment partagé par les éleveurs et les bergers, est une question cruciale. Les éleveurs employeurs ne doivent-ils pas mieux formuler leurs exigences, définir des profils de poste précis, les objectifs à atteindre et les critères d'évaluation de leurs salarié-e-s, ainsi que les marges de progrès ? Ouvrage collectif proposant un regard multiple sur l'alpage (historique, descriptif et prospectif), dans le champ des sciences humaines et sociales, l'Alpage au pluriel apporte des voix plus distanciées à la problématique de la relation centrale éleveurs-bergers. Les 27 contributeurs de cet ouvrage sont des berger-e-s (et enfants de), un éleveur, un aide-berger, des agents de développement local, d'accompagnement et de représentation professionnelle (services pastoraux, Mutualité sociale agricole, groupements pastoraux, associations de bergers), des scientifiques (historiens, géographes, sociologues, ethnologues, botaniste), un éditeur en pastoralisme.
La bio dans l'Union européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
Fin 2012, 254 086 exploitations agricoles cultivaient près de 10,2 millions d'hectares selon le mode biologique dans l'Union européenne à 28 (y compris les surfaces en conversion). La bio représentait 5,6 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio ont respectivement augmenté de 7,4 % et 6,8 % entre 2011 et 2012 dans l'UE à 28. Fin 2013, 257 323 exploitations agricoles cultivaient plus de 10,3 millions d'hectares. La bio représentait 5,7 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Entre 2012 et 2013, le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio de l'UE à 28 ont progressé de 1,3 % et 1,1 %. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans l'Union européenne, par pays et par régions. Il offre également plusieurs focus : sur les marchés bio allemand et britannique ; sur les produits bio en restauration hors domicile ; sur les productions végétales bio dans l'Union européenne ; sur l'élevage bio dans l'Union européenne.
Damiano : du champ à la table, ou comment devenir le leader mondial de l'amande bio
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Damiano, aboutissement d'une aventure familiale commencée au XIXème siècle à Torrenova, sur la côte nord de la Sicile, est aujourd'hui un des leaders mondiaux de la production et de la transformation de fruits secs bio, en particulier de l'amande. Riccardio Damiano, l'actuel PDG, explique comment, il y a 15 ans, la prise de conscience du fort potentiel de l'entreprise en matière de qualité a permis de passer totalement au bio. Il présente les valeurs sur lesquelles l'entreprise a fondé son action, en matière de qualité de produits, mais aussi d'un point de vue éthique et social.
La distribution des produits naturels et bio en Italie
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Italie, environ 1,2 million d'hectares sont cultivés en bio, soit 8% de la SAU, pourcentage qui la place au premier rang européen en la matière. Le nombre des exploitations bio y a été multiplié par 10 entre 1990 et 2010. L'Italie est le premier exportateur de produits bio au monde, et l'agroalimentaire y emploie 200 000 personnes réparties dans 5 600 entreprises de transformation et environ 300 d'importation, tandis qu'en France, on compte 13 000 préparateurs, distributeurs et importateurs fin 2014. La distribution des produits bio diffère de celle que l'on connaît en France sur plusieurs points. En nombre de magasins bio, alors qu'on en compte presque 2 400 en France, il y en a seulement 1 200 en Italie. En revanche, en Italie, les magasins spécialisés ont une part de marché dans la distribution des produits bio supérieure à celle des GMS. L'acteur majeur de la grande distribution bio, la société Ecor, est à l'origine de l'enseigne Naturalia, premier supermarché bio d'Italie. Elle a développé une franchise, NaturaSi, présente aujourd'hui dans les principales villes du pays. Ecor a su se développer au fil des années et élargir son champ d'activité. L'entreprise Alamverde, quant à elle, est un consortium de 12 entreprises agroalimentaires. Elle a créé, en 2014, une enseigne de magasins, "Alamverde Bio Market", dont l'originalité est, entre autres, d'offrir la possibilité à ses clients de se restaurer sur place. Son objectif est de recruter des franchisés, et d'ouvrir 30 magasins d'ici fin 2016. D'autres magasins font encore leur apparition. En Italie, le diplôme d'herboriste existe toujours, contrairement à la France. Quelque 550 "erboristeries" sont présentes sur le territoire italien. Le marché de l'herboristerie semble, à ce jour, plus structuré que celui des magasins bio alimentaires et généralistes.
Diversité et produits de qualité : Cas du maïs et de la tomate
Véronique CHABLE, Auteur ; Estelle SERPOLAY-BESSON, Auteur ; Pedro MENDES-MOREIRA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015A travers le maïs et la tomate, différentes stratégies abordées dans le projet européen Solibam, relatives à la création de diversité et à la qualité des produits, sont illustrées. Au Portugal, est né le premier programme de sélection participative en Europe, et ce, sur le maïs, pour la fabrication de Broa, un pain traditionnel (programme VASO PPB, depuis 1984). En France, une telle démarche s'est mise en place en 2000, dans le Sud-ouest, pour répondre aux besoins de l'AB. Solibam a permis la mise en commun de ces deux expériences et a abouti à l'enrichissement des critères d'évaluation par l'étude des produits finaux. En ce qui concerne les travaux réalisés sur la tomate, la démarche a associé cette fois-ci sélectionneurs professionnels et acteurs de la filière, notamment les maraîchers, en France et en Italie. L'objectif commun recherché était de poser les bases d'une sélection de populations choisies pour leur robustesse mais aussi pour leurs qualités gustatives.
Exposition universelle de Milan : L'agriculture biologique définit ses priorités
Charlotte GLACHANT, Auteur ; Natacha SAUTEREAU, AuteurLors de l'exposition universelle de 2015, organisée à Milan, un cycle de séminaires s'est déroulé avec pour thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie ». C'est l'agriculture biologique qui a ouvert ce cycle, les 28 et 29 mai, avec une conférence sur la production, la recherche et l'innovation en AB. Cinq ateliers ont permis aux participants d'échanger sur les priorités de la filière : semences, végétal, animal, transformation des produits, et moyens pour faciliter les échanges de savoirs et de connaissances.
Innovative Strategies and Machines for Physical Weed Control in Organic and Integrated Vegetable Crops
Marco FONTANELLI, Auteur ; Christian FRASCONI, Auteur ; Luisa MARTELLONI, Auteur ; ET AL., AuteurLa gestion des adventices est une des problématiques les plus importantes dans la conduite des cultures. Cette étude vise à identifier et améliorer des stratégies et du matériel innovants pour le désherbage mécanique et thermique en maraîchage biologique ou intégré. Plusieurs essais ont été conduits dans des fermes italiennes depuis 1999, et sont toujours en cours, et ce, sur plusieurs cultures (épinard, tomate, chou-fleur, chou vert, betterave, ail, chicorée, fenouil et carotte). Les systèmes de gestion des adventices habituellement mis en place sur les fermes ont été comparés à une ou plusieurs stratégies innovantes, définies en fonction de l'environnement de l'exploitation, du type de culture, de la rotation, des résultats techniques et économiques attendus. Les stratégies innovantes testées combinaient des méthodes préventives (faux-semis...), des techniques culturales (largeur de l'inter-rang...) et des méthodes de contrôles directs (binage...). Des outils innovants ont été mis au point par l'Université de Pise. Les stratégies testées ont toujours permis une réduction significative des adventices (de 70 à 100 %), de meilleurs rendements, une baisse des besoins en main-d'uvre (de 20 à 80 %), une réduction des coûts et une augmentation des revenus (de 15 à 75 %), en comparaison aux résultats des systèmes standards mis en place sur les fermes partenaires de ce projet. Les outils ainsi évalués ont été améliorés dans le cadre du projet RHEA, financé par le septième programme-cadre (FP7) de l'Union européenne, pour la recherche et le développement technologique (2007-2013).
Organic agriculture values and practices in Portugal and Italy
Isabel DINIS, Auteur ; Livia ORTOLANI, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; ET AL., AuteurAu cours des vingt dernières années, l'agriculture biologique s'est développée rapidement. Cela a conduit à une plus grande spécialisation des exploitations, un changement d'échelle pour les exploitations et les circuits de commercialisation, une plus grande implication d'entreprises multinationales, etc. Ce processus de conventionnalisation peut affaiblir l'image de l'AB comme étant un mode de production plus durable que l'agriculture conventionnelle. Les auteurs de cet article se sont donnés pour objectif d'identifier les facteurs qui influencent le choix des agriculteurs bio pour des pratiques plus durables, allant au-delà des limites imposées par la certification. Un modèle a été construit à partir d'une enquête chez 352 agriculteurs biologiques portugais et italiens. Les résultats montrent que les agriculteurs engagés depuis longtemps dans l'agriculture biologique sont plus susceptibles d'adopter des pratiques durables. La taille des fermes, le fait d'être propriétaire ou non de ses terres, la présence d'activités complémentaires sur la ferme et les sources d'information utilisées par les agriculteurs jouent également sur le choix de telles pratiques.
Organic versus conventional systems in viticulture: Comparative effects on spiders and carabids in vineyards and adjacent forests
Enrico CAPRIO, Auteur ; Beatrice NERVO, Auteur ; Marco ISAIA, Auteur ; ET AL., AuteurLes pratiques agricoles sur les vignobles sont susceptibles d'avoir des impacts sur la biodiversité des plantes et insectes présents alentours. Dans cette étude, deux populations de carabidés et cinq populations d'araignées ont été suivies, dans la région Langa Astigiana, dans le Nord-Ouest de l'Italie. Les différents objectifs recherchés étaient de : - comparer les impacts des systèmes de production biologiques et conventionnels, ainsi que des éléments paysagers et des types d'habitats disponibles, sur la richesse spécifique et l'abondance des espèces dans les vignobles ; - comparer la richesse spécifique et l'abondance des espèces dans les forêts adjacentes aux vignobles biologiques et conventionnels. Les différentes populations suivies ont montré des préférences nettes en fonction du type d'habitat, des éléments paysagers et du mode de production. Globalement, l'agriculture biologique permet une plus grande biodiversité et une plus forte abondance en arthropodes prédateurs, même si les différentes populations de carabes et d'araignées ont montré des comportements différents. Les auteurs soulignent que la préférence ou non pour des vignobles biologiques ne dépend pas seulement des pratiques agricoles (comme l'absence de pesticides), mais aussi des caractéristiques des habitats disponibles et de la structure du paysage offert. Concernant la diversité en arthropodes dans les forêts voisines, elle est plus importante autour des vignobles biologiques.
S'inspirer des systèmes fourragers toscan et catalan
François D'ALTEROCHE, AuteurEn Massif Central, il semblerait que le climat se "méditerranéise", au sens où il présente de plus en plus d'épisodes de sécheresse estivale, tout en gardant des hivers rudes. Afin de dégager des éléments permettant d'anticiper les conséquences du changement climatique en matière de conduite des élevages, et en particulier pour la production fourragère, le projet Mélibio a cherché à identifier des conduites mises en uvre par des producteurs en Toscane et en Catalogne, et qu'il serait intéressant de transposer en France. L'intérêt de la luzerne et des cultures fourragères annuelles a été mis en avant pour constituer des stocks. Un des autres aspects concerne la recherche active de pratiques alternatives pour contourner les aléas climatiques (irrigation, utilisation de la forêt...). L'article présente également une des autres réalisations de Mélibio, "Capflor", outil d'aide à la décision pour concevoir des mélanges prairiaux.
Les synthèses techniques de l'Office International de l'Eau : Protection des aires d'alimentation des captages en eau potable. Étude de pratiques en Europe : Partie II : Annexes (dont fiches pays sur la France, l'Allemagne, l'Espagne et le Royaume-Uni)
Sonia SIAUVE, Auteur ; Natacha AMORSI, Auteur | LIMOGES Cedex (15 rue Edouard Chamberland, 87 065, FRANCE) : OFFICE INTERNATIONAL DE L'EAU | 2015Ce document correspond à la deuxième partie du rapport complet concernant une étude de 2015, conduite par lOffice International de lEau (OIEau), avec lappui de lOffice national de leau et des milieux aquatiques (Onema) et la Direction de leau et de la biodiversité (DEB) du ministère français de lÉcologie, du Développement durable et de lÉnergie. L'étude porte sur les pratiques de plusieurs pays européens en ce qui concerne la lutte contre la pollution diffuse pour protéger les captages deau destinée à la consommation humaine. Ce document présente lensemble des annexes du rapport, dont des fiches pays (France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni), ainsi que des données chiffrées sur la protection des captages d'alimentation en eau potable dans de nombreux pays européens, ainsi qu'aux États-Unis et au Québec.
The long-term effects of conventional and organic cropping systems, tillage managements and weather conditions on yield and grain quality of durum wheat (Triticum durum Desf.) in the Mediterranean environment of Central Italy
E. CAMPIGLIA, Auteur ; Roberto MANCINELLI, Auteur ; Ester DE STEFANIS, Auteur ; ET AL., AuteurLe mode de culture, biologique ou conventionnel, le travail du sol, et les conditions climatiques peuvent grandement impacter les cultures de blé dur, que ce soit en termes de qualité ou de quantité. Ainsi, cette étude visait à évaluer les effets de ces trois critères sur le rendement et la qualité du blé dur. Elle fait partie d'une expérimentation à long terme menée en zone méditerranéenne dans le centre de l'Italie. Une rotation de trois ans (blé dur-tomate-pois chiche) est pratiquée dans les systèmes étudiés. Les rendements en blé dur sont en moyenne inférieurs de 15 % en agriculture biologique par rapport à l'agriculture conventionnelle, et l'écart de rendement entre ces deux modes de production varie de -5 à -32 % selon les années. Les impacts de différentes caractéristiques climatiques (températures, précipitations, périodes de stress hydrique...) sur le rendement et la qualité du blé dur (taux de protéines, vitrosité, qualité du gluten...) sont étudiés, et comparés dans les systèmes biologique et conventionnel. Par ailleurs, le rendement et la qualité du blé dur sont comparables quel que soit le type de travail du sol effectué (labour à 30 cm de profondeur ou travail plus superficiel à 20 cm). En agriculture biologique, la gestion des adventices et la fourniture en azote semblent être les principaux facteurs limitant le rendement et la qualité de la récolte, d'autant plus en cas d'excès de précipitations ou de températures basses lors de la phase de reproduction des blés.
Weed Management in Autumn Fresh Market Spinach: A Non chemical Alternative
Marco FONTALLI, Auteur ; Luisa MARTELLONI, Auteur ; Michele RAFFAELLI, Auteur ; ET AL., AuteurLes stratégies de désherbage physiques sont essentielles à la production de légumes biologiques. Une stratégie physique de désherbage a été développée et comparée à une stratégie chimique conventionnelle dans un système agricole intégré de culture d'épinards. L'expérience a été menée sur une ferme dans la vallée de Serchio (Toscane, Italie centrale) en 2004 et 2005, où l'épinard est l'une des cultures les plus importantes. La stratégie physique de contrôle des mauvaises herbes est composée d'un faux semis et des traitements post-levés à l'aide de diverses opérations mécaniques et thermiques. La stratégie de désherbage chimique est composée d'un seul traitement d'herbicide en post-levé utilisant le phenmédipham à 15,8 % en conformité avec les normes de production intégrées en Italie. La performance de la stratégie a été évaluée selon la densité et la biomasse des mauvaises herbes, la main-d'uvre nécessaire et le rendement des cultures. En comparaison avec le traitement chimique, la stratégie physique a nécessité une quantité de travail substantiellement importante (19 vs 6 h/ha). La stratégie physique a réduit la biomasse sèche de mauvaises herbes à la récolte de 50 % et a augmenté le rendement de la culture d'épinards frais de 35 % par rapport au témoin non désherbé. Les stratégies physiques sont donc une alternative valable à l'utilisation d'herbicides dans la culture d'épinards pour le marché frais.
Xylella fastidiosa : catastrophe annoncée ?
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurXylella fastidiosa est une bactérie dont le vecteur principal est le cercope des prés (Philaenus spumarius), un insecte commun d'Europe. Repérée pour la première fois dans le sud de l'Italie, en 2010, cette bactérie a déjà fait de très importants ravages sur les oliviers des Pouilles, mettant en péril à la fois l'écologie et l'économie de cette région. Aujourd'hui, elle menace la Corse et le Midi. En se développant dans les vaisseaux conducteurs où elle forme un exsudat qui bloque le mouvement ascendant de la sève brute, provoquant un dépérissement progressif de la plante, notamment des arbres comme l'olivier, l'abricotier, l'orme, mais aussi de la vigne, du caféier, du romarin, de la luzerne... Les épidémies se développent dans des régions de monocultures assez intensives avec utilisation d'herbicides et de pesticides, très vulnérables à ce type d'attaque. Faute de moyens de lutte curative contre la bactérie, il est nécessaire de chercher à limiter son extension. Quant à la recherche, elle s'intéresse aux principaux ennemis de la bactérie pour la mise au point d'une nouvelle forme de lutte biologique contre Xylella.
Les 10 innovations clés de SOLIBAM - Cultivons la diversité
Frédéric REY, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; Véronique CHABLE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Construit autour de la notion de « diversité », le projet SOLIBAM (2010-2014) a été l'occasion d'élaborer, puis de tester différentes stratégies de sélection, combinées à des pratiques agronomiques innovantes, dans le but d'améliorer la performance, la qualité, la durabilité et la stabilité des systèmes de cultures en agriculture biologique ou à faibles intrants. A travers plus de 50 expérimentations en champ réalisées dans 12 pays sur 8 espèces-modèles majeures et en mobilisant des compétences plurielles parmi lesquelles la génétique, la sélection variétale, l'agronomie, l'écologie, les sciences de l'alimentation, les statistiques, la sociologie et l'économie, SOLIBAM a développé différentes innovations agro-écologiques qui sont au cur de ses stratégies. Ce livret présente 10 innovations clés du programme, innovations basées sur la diversité du champ à l'assiette. Pour chacune de ces innovations, les partenaires de SOLIBAM décrivent le contexte, les activités réalisées au cours du projet et les nouvelles idées qui ont été développées (produit, technique, service, processus de production, nouvelle méthode d'organisation).
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
Une affaire italo-espagnole
Maude LE CORRE, AuteurL'Espagne et l'Italie se partagent 80% des surfaces européennes d'oliveraies biologiques. En Italie, près de 20 % de la production d'huile est certifiée biologique. Le verger oléicole bio en Europe représente 31% des surfaces en cultures pérennes bilologiques. En France, les surfaces d'oliviers biologiques ont été multipliées par cinq depuis 2007, avec environ 4 000 ha cultivés. Quant à la consommation française, elle représente 8,5 % du marché de l'huile d'olive. Le prix moyen d'un litre d'huile d'olive biologique est le 6,1 , soit environ 1 de plus qu'en conventionnel.
Amélioration du contrôle des normes sociales à l'étranger
Jörg SCHUMACHER, Auteur ; Gabriela STRAUB, AuteurLes consommateurs suisses sont de plus en plus critiques à l'égard de la durabilité sociale des denrées alimentaires importées. Or, certains produits Bourgeon (bio) importés proviennent de régions où cette durabilité sociale n'est pas assurée. Aussi, en collaboration avec des organisations labellisatrices d'autres pays importateurs, Bio Suisse entend améliorer la situation sur place et avoir des contrôles plus efficaces.
Characteristics of organic pig farms in selected European countries and their possible influence on litter size and piglet mortality
Armelle PRUNIER, Auteur ; Sabine DIPPEL, Auteur ; Davide BOCHICCHIO, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage de porcs biologiques, les pertes de porcelets en cours d'allaitement sont élevées. Y a-t-il un lien entre les types d'élevage, les conditions de logement, le nombre de porcelets par portée et leur mortalité ? Les caractéristiques techniques de 82 élevages porcins répartis dans cinq pays européens ont été analysées et une typologie a été réalisée afin de comparer les résultats des élevages en bâtiments et plein-air. Les élevages plein-air ne perdent pas plus de porcelets que les élevages en bâtiments, sauf dans le cas des productions « extensives », c'est-à-dire utilisant des races locales non croisées et un âge au sevrage supérieur à 42 jours. Toute modification génétique ou de gestion afin de réduire l'apparition de trop grandes portées (plus de 13 porcelets) combinée à la possibilité pour les truies d'adopter des porcelets, ou encore l'allotement conduiront à des progrès technico-économiques et une amélioration du bien-être animal.
Description of organic pig production in Europe
Barbara FRÜH, Auteur ; Davide BOCHICCHIO, Auteur ; Sandra EDWARDS, Auteur ; ET AL., AuteurDans huit pays européens, les systèmes de production porcins sont décrits avec une entrée géographique, ainsi que des comparaisons entre les organismes certificateurs, les types de bâtiments et la gestion des parcours, les rations, la génétique, la gestion vétérinaire et les débouchés commerciaux. Les données recueillies sont basées sur les statistiques nationales et des entretiens avec les acteurs de la filière.
Développer l'élevage laitier bio en zones de piémont et montagne
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Simon FOURDIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs laitiers des zones de piémont et de montagne sont fortement concernés par les évolutions des contextes nationaux et européens (prix, politique agricole ). Leurs exploitations sont généralement de taille modeste et soumises à des conditions pédoclimatiques souvent difficiles. Dans ce contexte, l'agriculture biologique, de par sa haute valeur ajoutée, représente une voie intéressante pour le maintien de tels élevages. Le projet Casdar Montagne Bio, piloté par l'Institut de l'Élevage, visait à proposer des méthodes et outils d'accompagnement pertinents pour les acteurs de la filière. La conversion à l'AB est en effet un processus complexe, pouvant avoir des conséquences importantes sur le système des points de vue matériel, technique, économique, social et organisationnel. 41 éleveurs bio ont été enquêtés afin d'identifier les trajectoires de conversion : quatre profils types de trajectoire ont ainsi pu être décrits, de même que les freins et motivations à la conversion. L'importance de l'accompagnement des éleveurs dans cette démarche de conversion a pu être mise en évidence, et les éléments nécessaires à un bon développement des filières bio ont été identifiés. Bernard Gaubert, éleveur dans les Monts du Lyonnais, et installé en bio depuis 1989, a apporté son témoignage à l'occasion du séminaire DinABio, des 13 et 14 novembre 2013.
Do cover crop species and residue management play a leading role in pepper productivity?
E. CAMPIGLIA, Auteur ; E. RADICETTI, Auteur ; R. BRUNETTI, Auteur ; ET AL., AuteurLes cultures de couverture sont de plus en plus utilisées dans les systèmes de productions durables. Une expérience de terrain de 2 ans a été réalisée dans le but d'évaluer l'effet des cultures de couverture et la gestion de leurs résidus sur la productivité d'une culture de poivron. Les traitements consistaient en une combinaison de cultures de couverture de vesce velue, d'avoine avec différents systèmes de gestion de résidus (labourés, ou tondues et placés dans des bandes en rang de la culture comme paillis). Ces méthodes ont été comparées à une parcelle sans culture de couverture. Les cultures de couverture ont été semées au début septembre et détruites mécaniquement en mai environ une semaine avant le repiquage du poivron. Le poivron a été transplanté dans des rangées paires qui ont été placées au milieu des bandes de paillis. Après la récolte des cultures de couverture, la vesce velue a montré la biomasse aérienne et la teneur en azote total les plus élevées, tandis que l'avoine a permis la meilleure réduction de mauvaises herbes. La vesce velue a permis un rendement du poivron plus élevé comparé à l'avoine et à la parcelle sans culture de couverture indépendamment de la gestion des résidus, probablement en raison d'une disponibilité abondante de nitrates dans le sol tout au long de la saison de croissance du poivron. Les résidus de cultures de couverture mis en bandes ont supprimé plus efficacement les mauvaises herbes que les résidus incorporés. Une meilleure nutrition azotée et le contrôle des mauvaises herbes ont conduit à une augmentation de la productivité du poivron cultivé dans le cas de la vesce en bandes de paillage. Par conséquent, une combinaison de cultures de couverture de légumineuses et une technique bande de paillage pour gérer les résidus de culture de couverture pourraient contribuer à accroître efficacement la productivité des cultures.
Dossier : Recherche
Laurent DREYFUS, AuteurLe dossier comporte trois articles consacrés à la viticulture biodynamique. Le premier, intitulé « Viticulture : George Meissner, chercheur en liberté », est le récit de la rencontre avec ce personnage, à la fois professeur d'université, gérant d'un domaine viticole en biodynamie et porteur de multiples projets dans le sud du Tyrol italien. Georg Meissner a découvert l'anthroposophie en côtoyant le Camphill (foyer d'accueil pour personnes handicapées). Le voisinage de l'autisme a suscité chez lui un regard différent sur la nature humaine et la nature en général. Son parcours l'a conduit vers la viticulture. Il est l'un des premiers à avoir choisi comme sujet de mémoire de BTS la viticulture en biodynamie. Il fait un séjour en Afrique du Sud où il rencontre une des pionnières de la biodynamie dans ce pays. Il réussit à faire entrer la biodynamie à l'Université de Geisenheim, phare de la recherche viticole en Allemagne. Dans son travail de suivi technique au domaine Lageder, sa posture de scientifique est imprégnée du respect des savoirs des producteurs locaux. Il a pris la direction du domaine en 2013, tout en gardant son poste d'enseignant. Le second article, « Le domaine Aloïs Lageder », décrit la situation géographique du domaine géré par Georg Meissner, au pied des Alpes italiennes. La maison Aloïs Lageder existe depuis 1823. La collaboration entre l'entreprise et Georg est née de la rencontre avec le fils d'Aloïs, un de ses élèves à l'université. Le troisième article, « Quelques résultats de recherche de Georg Meissner sur la vigne », décrit l'expérimentation dirigée par le viticulteur-chercheur. Elle consiste à comparer trois modalités de culture : culture intégrée, culture bio et culture biodynamique.
Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.
Evaluation des fonctions des prairies par les acteurs européens
Agnès VAN DEN POL VAN DASSELAAR, Auteur ; Piotr GOLINSKI, Auteur ; Deirdre HENNESSY, Auteur ; ET AL., AuteurUn questionnaire en huit langues a été mis au point et envoyé dans différents pays européens. Les 2 000 réponses proviennent principalement de Belgique, France, Irlande, Italie, Pays-Bas et Pologne. Les personnes enquêtées comportent non seulement des éleveurs, mais aussi des chercheurs, conseillers, enseignants, etc. Ils sont appelés à se prononcer sur leur perception de la durabilité et des services écosystémiques fournis par les prairies grâce à un système de notation. Tous les groupes d'acteurs enquêtés reconnaissent les fonctions et les vertus des prairies. Elles doivent donc être préservées, ce qui constitue un défi de taille puisque leur surface a considérablement baissé depuis quarante ans.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2013
Chloé GASPARI, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les principaux essais en maraîchage réalisés en 2013 par le GRAB. Ils répondent à plusieurs thématiques. Concernant la biodiversité fonctionnelle, les essais ont étudié les possibilités de favoriser : - les punaises auxiliaires de la famille des mirides ; - les auxiliaires contre les pucerons du melon par la mise en place de bandes fleuries ou de plantes répulsives. Concernant le matériel végétal, de nombreuses variétés ont fait l'objet d'essais sous abris ou en plein champ : salades, cultures de diversification, tomates anciennes, pastèques, patates douces, courges, choux. Des essais visaient à valoriser la biodiversité de pays, en partenariat avec la structure italienne AIAB in Piemonte. La question de la fertilité des sols a été étudiée sous trois angles : - la réduction du travail du sol ; - la mise en place d'engrais verts à base de légumineuses ; - et la fertilisation azotée. Du côté des maladies et ravageurs, les vols de Drosophila suzukii ont été suivis et différents moyens de lutte ont été testés contre le mildiou de la laitue, la mouche de la carotte, Tuta absoluta sur tomate, et les nématodes à galles. Enfin, le programme « économie d'eau », initié en 2008, s'est poursuivi avec l'étude de la réduction des irrigations.
Le Guide Carité des Bonnes adresses du vin bio et biodynamique 2015-2016
Jean-Marc CARITÉ, Auteur ; Lilas CARITÉ, Auteur | BATS (Diffusion Différente, 402 Route des Pyrénées, 40 320, FRANCE) : ÉDITIONS D'UTOVIE | 2014Cette seizième édition bénéficie d'une actualisation et d'une mise à jour importantes. 52 nouveaux vignerons y font leur entrée (500 en tout), plus de 2000 vins ont été dégustés (580 retenus pour cette édition). Elle présente aussi une sélection de vins sans sulfites ajoutés, d'IGP (indication géographique protégée), et de vins de France (VDF), d'apéritifs, d'alcools, ainsi que des vins italiens, espagnols, bulgares et slovènes. Indiquant les doses de sulfites ajoutés, la qualité des levures et des vendanges, ce guide propose également des idées pour faire de l'no-écotourisme. De plus, un état des lieux présente un ensemble d'éléments sur la réalité du vin bio aujourd'hui. Les adresses, références et commentaires de dégustations permettront de choisir les producteurs qui proposent des vins de qualité avec de rapports qualité-prix.
Health and welfare of organic pigs in Europe assessed with animal-based parameters
Sabine DIPPEL, Auteur ; Christine LEEB, Auteur ; Davide BOCHICCHIO, Auteur ; ET AL., AuteurUne meilleure connaissance des indicateurs de santé et bien-être animal devrait aider les éleveurs à identifier les points critiques de la méthode HACCP sur leur exploitation, puis à en améliorer les performances. Cette étude se base sur l'analyse de 101 exploitations porcines biologiques, en 2008, dans six pays de l'Union Européenne : Allemagne, Autriche, Italie, Danemark, Suède, France. Différents paramètres sont collectés sur les fermes tels que la note d'état corporel, les blessures antérieures et postérieures, l'obésité, les lésions vulvaires, la propreté des porcelets, les diarrhées, les boîteries, etc. Les données sont utilisées pour définir des indicateurs qui tiennent compte de la variabilité entre les observations, et pour comparer les différents pays enquêtés.
Italian market of organic wine: A survey on production system characteristics and marketing strategies
Alessandra CASTELLINI, Auteur ; Christine MAURACHER, Auteur ; Isabella PROCIDANO, Auteur ; ET AL., AuteurLes auteurs de cette étude ont analysé les principales caractéristiques du secteur viticole biologique en Italie avant la mise en vigueur de la réglementation européenne sur les vins bio (règlement n°203/2012). Cette dernière a permis la certification biologique du vin dans sa globalité (matières premières et processus de vinification), alors qu'auparavant, seuls les raisins pouvaient être certifiés bio. On parlait alors de « vins issus de raisins biologiques ». L'étude s'intéresse en particulier aux stratégies mises en place par les caves en termes de communication et de marketing. L'objectif de l'étude, à partir des résultats d'une enquête portant sur les vins biologiques, biodynamiques et « naturels », est de définir les potentiels des vins bio et biodynamiques européens sur le marché italien.
Metabonomic Investigation by 1H-NMR to Discriminate between Red Wines from Organic and Biodynamic Grapes
Luca LAGHI, Auteur ; Andrea VERSARI, Auteur ; Elena MARCOLINI, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude avait pour but de distinguer les vins issus de l'agriculture biologique de ceux issus de l'agriculture biodynamique par les méthodes d'analyse de la résonance magnétique nucléaire (RMN) du proton (1H-RMN) et de la métabolomique (ou métabonomique). Les deux vins étudiés étaient produits sur deux parcelles, l'une biologique et l'autre biodynamique, d'un même vignoble du cépage italien Sangiovese (vin rouge). Les vendanges de 2010 à 2012 ont été étudiées. Le millésime (année de production) et le protocole de vinification sont apparus comme étant les facteurs impactant le plus les caractéristiques du métabolome (ensemble de métabolites) des vins. Les pratiques aux vignobles semblent avoir des impacts plus limités sur la composition du vin.
Le partenariat européen d'innovation : Opportunités pour l'innovation dans l'agriculture biologique et l'agroécologie
Bram MOESKOPS, Auteur ; Samuel FERET, Auteur ; Marco SCHLÜTER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2014Cette brochure fait un point complet sur les opportunités en AB et en agroécologie d'un dispositif lancé en 2012 par l'Union Européenne dans le cadre de sa stratégie « Europe 2020 » pour une croissance intelligente, durable et inclusive : le Partenariat Européen d'Innovation pour la productivité et le développement durable de l'agriculture (PEI-AGRI). Le plan stratégique de mise en uvre de ce dernier, finalisé en juillet 2013, doit être pris en compte par les pays membres dans leur programme agricole. Le principe de base de ce PEI est que, face à la complexité des défis à relever en agriculture, l'approche de l'innovation ne doit plus être linéaire (du chercheur vers l'agriculteur) mais qu'elle doit permettre une prise en compte des agriculteurs comme sources de connaissances. Ceci amène au multipartenariat et à la co-construction de la connaissance et de l'innovation. Ainsi, le PEI-AGRI donne une place majeure aux groupes opérationnels réunissant agriculteurs, conseillers, chercheurs, entreprises et autres acteurs autour de projets concrets. Le PEI-AGRI est une opportunité à saisir en AB et en agroécologie. En effet, ces agricultures répondent aux objectifs de durabilité du dispositif. Cependant, en AB, s'il existe une forte tradition de co-construction de la connaissance et d'innovation, avec l'accroissement du nombre d'agriculteurs biologiques, le système classique, linéaire, de production de la connaissance a pris plus d'importance. Après avoir exposé ces grands principes, la brochure présente divers éléments du PEI-AGRI : des « outils » mis en place au niveau européen (exemple du groupe de discussion sur l'AB), les mesures de soutien prévues pour sa mise en uvre au niveau national ou régional et des exemples d'actions issues de pays membres.
La recherche de la compétitivité à l'export
Pierre-Louis BERGER, AuteurLa Sicile souhaite se positionner sur le marché de la Grande et moyenne surface en Europe pour les agrumes. Avec ses 2 000 000 t d'agrumes en conventionnel et 200 000 t en bio, elle possède de nombreux atouts pour l'exportation. Une indication géographique protégée (IGP) est très répandue sur l'île, plus particulièrement dans la région de Lentini, qui produit des oranges sanguines de variété Moro et Tarocco. C'est là que se trouve l'exploitation de Jean Jacques Borghèse. Cet arboriculteur a renouvelé son verger entre 2008 et 2011, avec 40 ha de nouvelles plantations en agrumes bio, pamplemousses, oranges et citrons. Il prévoit de multiplier son volume de production par 20. Présent chaque année sur les grands salons internationaux, il a travaillé depuis plusieurs années sur les marchés européens. Il s'est fait connaître pour la qualité de ses produits cultivés sans produits phytosanitaires et sans chimie, et a obtenu, entre autres, la certification "bio suisse". Il exporte auprès de la grande distribution en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Autriche, en Angleterre et en France.
Repères chiffres : Un marché bio européen de 22 milliards d'euros...
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec 22 milliards d'euros pour 2012, le marché des produits bio de l'Union européenne a progressé de 7,9% par rapport à 2011, et plus que doublé entre 2004 et 2012. En Finlande (+68%), aux Pays-Bas (+14%) et en Suède (+11%), les marchés bio ont été particulièrement dynamiques en 2012. Un graphique présente l'évolution des principaux marchés bio de l'Union européenne. Plus de 37 600 préparateurs bio sont recensés dans l'Union européenne en 2012. Les circuits de distribution sont plus ou moins diversifiés suivant les pays.
Un réseau pour la biodiversité transfrontalière
Chloé GASPARI, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurDepuis deux ans, des agriculteurs français et italiens, des régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Piémont, ont créé un collectif visant à revaloriser la biodiversité locale en termes de légumes. Ainsi, ils ont cultivé sur leurs exploitations des variétés de tomates, poivrons, aubergines, melons, haricots et laitues, peu utilisées aujourd'hui. En fin de campagne, les agriculteurs ayant participé à ces essais ont été invités à donner leur ressenti sur ces variétés. Différents critères étaient considérés : la rusticité, le rendement, la qualité gustative, la conservation, le calibre, la précocité, l'attractivité et l'intérêt du produit, et l'envie de réutiliser ces variétés. Les principales observations des agriculteurs français pour la campagne 2013 sont rapportées dans cet article.
A simplified method for the assessment of carbon balance in agriculture : an application in organic and conventional micro-agroecosystems in a long-term experiment in Tuscany, Italy
Giulio LAZZERINI, Auteur ; Paola MIGLIORINI, Auteur ; Valentina MOSCHINI, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreuses modélisations proposent d'analyser les entrées et sorties de carbone à l'échelle agricole, mais peu d'entre-elles autorisent un calcul simple et simultané des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de la séquestration de carbone. La méthode présentée ici est issue de la plate-forme expérimentale de l'Université de Florence sur une période allant de 2003 à 2007. Les systèmes expérimentaux biologique et conventionnel ont des surfaces respectives de 5,2 ha et 2,6 ha, le premier avec une rotation de 4 ans comprenant une prairie temporaire et un engrais vert et le second une rotation maïs/blé dur ou orge. Le travail du sol est identique dans les deux cas. Le système biologique émet systématiquement moins de GES que son homologue conventionnel en termes d'équivalent CO2 par unité de surface (respectivement 0,74 t/ha et 1,76 t/ha) mais aussi par unité de produit (respectivement 0,3 t/kg et 0,78t/kg). En agriculture conventionnelle, c'est la fertilisation qui contribue le plus à ces émissions. L'agroécosystème biologique séquestre significativement plus de carbone (27,9 t/ha) que l'agroécosystème conventionnel (24,5 t/ha).
Agriculture de conservation en agriculture biologique : Les motivations des agriculteurs et la diversité de leurs pratiques
L'agriculture de conservation s'appuie sur trois principes : perturber le moins possible le sol, favoriser des rotations de cultures diversifiées et maintenir une couverture du sol afin de réduire les risques de ruissellement, d'érosion, le temps de travail et la consommation d'énergies et favoriser la rétention de l'eau dans le sol. Il n'est pas toujours évident d'appliquer ces principes en AB du fait, par exemple, du problème de contrôle des adventices sans le labour. Le projet européen TilMAN-Org vise à concevoir des systèmes de cultures biologiques assurant à la fois performances économique et écologique. Pour atteindre ces objectifs, mobiliser les principes de l'agriculture de conservation est une solution. Une enquête a été menée auprès de 159 agriculteurs en AB, sur dix pays européens, pratiquant au moins deux des trois éléments suivants : utilisation de couverts végétaux, semis direct et travail du sol sans labour. L'enquête portait sur leurs motivations, leurs difficultés et leurs pratiques pour les cultures de printemps ou d'hiver. Divers résultats sont présentés dans ce document. Ainsi, parmi les problèmes identifiés, l'augmentation du temps de travail ou le contrôle des adventices restent des points majeurs. Des profils d'agriculteurs partageant les mêmes motivations et problèmes ont été identifiés, notamment celui d'agriculteurs fortement motivés par la préservation de leur sol. Au niveau des pratiques culturales, des profils ont aussi été mis en évidence. Ainsi, une faible couverture du sol s'observe plutôt en Espagne et Europe du sud, sur des zones d'altitude élevée avec de faibles précipitations, à cause de la compétition entre cultures pour la disponibilité en eau et en nutriments. Une forte couverture du sol s'observe plus en France, Autriche ou Suisse, avec souvent un travail sans labour.
Arboriculture biodynamique dans le Tyrol du sud
Jean-Michel FLORIN, AuteurLe Tyrol du sud, en Italie, est réputé pour sa production fruitière. Erich et Anna Vill possèdent à Schlanders, dans la vallée du Vintschgau, un domaine à la fois arboricole et maraîcher de 6,5 ha, une ferme équestre et un hôtel "bio". Erich s'est converti à la biodynamie en 1989. Il existe aussi, plus au Sud, à Meran, une petite coopérative spécialisée dans les produits biodynamiques, Osiris, où des producteurs se sont regroupés pour commercialiser notamment leur production de fruits et légumes Dans cette région du Tyrol, Franz Pfeifhofer cultive 3 ha de fruits et de vigne en bio, depuis 1990, et en biodynamie depuis 2000. Il a choisi de tout transformer pour valoriser lui-même sa production
Millésime Bio : Le marché du vin bio échappe à la crise de croissance
Julien CLAUDEL, AuteurMalgré un contexte de crise et l'arrivée prochaine sur le marché de gros volumes liés à de nombreuses conversions, le marché du vin bio continue sa progression et les opérateurs comptent sur le règlement européen « vin bio » pour dynamiser la filière, notamment à l'international. Ainsi, 590 exposants se sont réunis à Montpellier à l'occasion du vingtième salon Millésime Bio. Aujourd'hui, la communication et la commercialisation ressortent comme des éléments clés pour le développement de la filière (internet, réseaux sociaux ). Les vins bio devraient d'ailleurs faire leur entrée en masse dans les rayons des grandes surfaces. Côté export, certains marchés sont en expansion mais des critères particuliers sont à respecter et certains freins à surmonter pour y trouver des débouchés : vins sans sulfites ajoutés pour les États-Unis, pas encore de libéralisation du marché avec le Canada Ce contexte international a été présenté lors d'une conférence organisée par l'Agence Bio sur les perspectives d'avenir du marché du vin bio en France, en Italie, aux États-Unis et au Canada.
Quality and nutritional value of vegetables from organic and conventional farming
Albino MAGGIO, Auteur ; Stefania DE PASCALE, Auteur ; Roberta PARADISO, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique connaît une expansion croissante et rapide ces dernières années. Les consommateurs sont motivés par des aliments plus sains et sont intéressés à encourager les pratiques agricoles qui assurent une préservation de l'environnement. Pourtant, le lien entre les produits biologiques et leurs valeurs nutritionnelle et environnementale n'est pas bien compris. Une étude réalisée en Italie a évalué l'effet des variables de culture pouvant interagir avec les systèmes agricoles sur la qualité du produit final. Les chercheurs ont comparé les réponses des cultures de chou-fleur, d'endives et de courgettes conduites selon une régie conventionnelle ou biologique. Ils ont démontré que la qualité globale des produits biologiques dépend de plusieurs variables en interaction. Dans le cas du chou-fleur, le cultivar utilisé a un effet sur l'activité des antioxydants et l'accumulation des nitrates. Pour les endives, l'activité antioxydante liposoluble augmente en régie biologique uniquement en l'absence de paillage. En dernier lieu, l'agriculture biologique favorise l'accumulation de potassium dans le cas des courgettes cultivées en terre battue, et non dans les sols sableux. Une compréhension du lien fonctionnel entre les variables de culture et les réactions physiologiques des plantes sont indispensables pour l'amélioration et la normalisation de la qualité des produits biologiques.
Stratégies de gestion des larves fils de fer en AB
Hélène VEDIE, AuteurLors des journées techniques Fruits, légumes et viticulture biologiques d'Avignon, qui se sont tenues en décembre 2012, la problématique du taupin en cultures légumières a été abordée. François Villeneuve, du Ctifl, et Lorenzo Furlan, de Veneto Agricoltura (Italie), ont partagé leur expertise sur la question. Pour tous les deux, le piégeage des larves pour évaluer le risque de dégâts est primordial, même s'il est laborieux, le piégeage d'adultes n'ayant pas donné de résultats concluants. Les travaux de recherche ont permis de déterminer des seuils de risque pour certaines espèces de taupins et sur certaines cultures. Si le niveau de risque s'avère élevé, seule la combinaison de plusieurs méthodes de lutte permettra de le limiter : rotation, travail du sol, tourteau de neem et de ricin, choix de variétés précoces en cultures de pommes de terre Philippe Girard, maraîcher, dans les Alpes-de-Haute-Provence, apporte son témoignage et décrit ses moyens de gestion des populations de taupins, dont la qualité d'implantation des cultures.
Urban food planning and city logistic for food products : new solutions for the last food mile
Eleonora MORGANTI, AuteurLa dernière distance parcourue par les produits alimentaires, appelée « le dernier kilomètre alimentaire » est la plus polluante, car les détaillants sont dispersés et de plus en plus exigeants. Il est donc nécessaire de trouver des solutions pour les approvisionner tout en limitant la pollution des villes. Une chaîne de distribution alimentaire urbaine est composée de grossistes, d'acteurs du transport, et de détaillants et services alimentaires. Ces derniers ont besoin de petites quantités livrées fréquemment, ce qui implique de nombreux passages de véhicules peu remplis. Il s'agit souvent de vieux véhicules diesel très consommateurs et polluants. L'un des enjeux de l'urbanisme est de développer une logistique de transport alimentaire durable au sein des villes. Certaines prennent des initiatives en ce sens, comme le fait la ville de Pise, en Italie,qui a créé un espace de concertation entre les différents acteurs du système alimentaire pour améliorer la logistique de la nourriture. Le développement de plateformes alimentaires par les grossistes est également une possibilité pour améliorer la durabilité du système de distribution alimentaire.
L'alimentation sous contrôle : Tracer, auditer, conseiller
Laure BONNAUD, Auteur ; Nathalie JOLY, Auteur ; Karin TUSTING, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2012Inspections sanitaires, analyses de laboratoire, traçabilité et étiquetage des produits, audits qualité, certifications de la production, toutes ces procédures placent l'alimentation "sous contrôle". Depuis leur production jusqu'à la table du consommateur, les denrées font l'objet d'un suivi documentaire continu. Elles sont soumises à de nombreux contrôles qui concernent autant leur qualité sanitaire que les conditions dans lesquelles elles sont produites et commercialisées. C'est ce nouvel environnement de la production agricole, du marché, des mobilisations sociales et des pratiques matérielles des acteurs qui est examiné dans cet ouvrage. Celui-ci explore les conséquences concrètes, pour les producteurs notamment, des dispositifs de surveillance actuellement en place à partir de terrains d'enquête français, anglais et italiens (modalités de contrôle, sanctions...). Riche en témoignages, ce livre éclaire également les positionnements des acteurs engagés dans des processus de normalisation. Il s'organise de la façon suivante : Partie 1. Traçabilité, audit, conseil : entre invention et recomposition d'activités (Chapitre 1. Literacy studies : ethnographie de l'écrit ; Chapitre 2. L'époisses sous contrôle papier ; Chapitre 3. Conseiller en contexte réglementé ; Chapitre 4. Tracer les tomates) ; Partie 2. Les normes de l'échange : entre négociations et contraintes (Chapitre 5. Santé publique et marché des agrumes dans la CEE des années 60 ; Chapitre 6. Le marché des certificateurs de l'agriculture biologique ; Chapitre 7. La traçabilité, le terroir et la filière laitière : le cas du Beacon Fell ; Chapitre 8. Stratégies autour d'une huile AOP en Ombrie ; Chapitre 9. Contrôler la typicité par les tiers : l'AOP volaille de Bresse).
Dessine-moi un paysage bio : Paysages et agricultures biologiques
Le mode de production de l'agriculture biologique organise-t-il un espace spécifique ? Produit-il des paysages particuliers ? Y a-t-il un nouveau modèle paysager en devenir ? Dans ce DVD, la dimension paysagère dans l'agriculture biologique est abordée à l'échelle du territoire par des exemples d'initiatives publiques agricoles régionalisées qui prennent en compte le développement de l'AB dans les politiques d'aménagement et de développement local. Les finalités, à visée pédagogique, sont destinées à faire réfléchir, par des exemples innovants et expérimentaux, sur les nouvelles perspectives qu'offrent les modes de productions biologiques à travers des actions mises en uvre par des agriculteurs dans leur système de production, en utilisant le paysage comme outil de gestion agronomique. Le paysage est abordé dans ce DVD tel que défini par la convention européenne du paysage qui dépasse la dimension esthétique.
Dossier - A la découverte de Slow Food
Claire NIONCEL, Auteur ; Thierry JOLY, Auteur ; Ph GUILBERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente le mouvement Slow Food, créé en 1986 par Carlo Petrini et qui prône une alimentation « bonne, propre et juste ». Après une explication de ce qu'est Slow Food, le dossier présente plusieurs initiatives menées principalement par les conviviums (antennes locales) de France impliquant consommateurs et producteurs : visites d'exploitations, ateliers de cuisine ou de dégustation L'article revient notamment sur l'évènement Euro Gusto 2011, un grand « Marché des Goûts et des Saveurs d'Origine » qui s'est tenu à Tours, et sur le salon « Savoirs et Saveurs de Montagne », organisé à Gap en mai 2012. Des initiatives menées au Brésil et en Espagne sont également présentées, et Jean Lhéritier, ex-président de Slow Food France, apporte son point de vue sur le mouvement et sa position dans les contextes économique et sanitaire actuels. Dans la dernière partie du dossier, les auteurs abordent l'engagement de Slow Food dans d'autres domaines que celui de l'alimentation : exemple ici du tourisme.
Dossier : La filière laitière biologique
Véronique BARGAIN, AuteurAprès une phase de forte expansion, de 2008 à 2010, la croissance des produits laitiers bio s'est toutefois ralentie fin 2011. Plusieurs facteurs expliquent cela : la crise, le report sur des produits locaux, un problème de qualité lié à la recherche du bio à bas prix, un problème de cohérence entre l'offre et les attentes des consommateurs Parallèlement, les volumes collectés augmentent et les conversions se poursuivent : la filière commence donc à s'interroger sur son avenir. Le bio semble encore porteur en GMS et des leviers peuvent aussi être actionnés : améliorer la visibilité en rayon, changer l'image parfois austère du bio, développer la RHF, l'export En France, les principaux produits laitiers bio sont les produits basiques, mais la gamme s'élargit peu à peu : yaourts aux fruits, allégés, lait en poudre On assiste à une montée des MDD bio et certaines GMS se dotent de magasins spécialisés bio. Une tendance aujourd'hui est de rechercher plus de cohérence en développant le bio local. Enfin, l'aspect qualitatif est devenu essentiel. La restauration collective est aussi un marché qui continue de progresser, mais qui concerne surtout le yaourt. La proximité semble là aussi de plus en plus importante. A l'échelle européenne, l'Allemagne est le premier pays producteur et le premier marché bio. Au Danemark, en Autriche et en Suisse, la part du bio est la plus élevée. Le dossier est complété par différents exemples : - Biolait : groupement de 545 producteurs basé sur un fonctionnement éthique et solidaire, qui prévoit de collecter près de 30 % du lait bio en 2014 ; - Le Système U qui, pour garantir l'origine française du lait bio à marque U, a signé un partenariat avec Biolait. ; - Le réseau Biocoop, toujours en croissance ; - La coopérative Bio du Maine qui mise sur la double entrée bio et terroir ; - Les 2 Vaches, marque créée par Danone.
De l'eau agricole à l'eau environnementale : Résistance et adaptation aux nouveaux enjeux de partage de l'eau en Méditerranée
Chantal ASPE, Auteur ; Marwan LADKI, Auteur ; Laetitia GUÉRIN-SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012"Les choses de la nature n'ont de statut que celui que les sociétés leur accordent". C'est à partir de cette hypothèse que les auteurs du présent ouvrage analysent le changement actuel du statut de l'eau dans les pays du Bassin méditerranéen. Peu à peu, l'"eau agricole" laisse place à l'"eau environnementale". Aujourd'hui, les ouvrages hydrauliques à vocation agricole sont conçus pour rendre des services environnementaux comme la protection de la biodiversité et du paysage, l'arrosage des jardins, la gestion des inondations et du débit d'étiage des rivières ou les recharges de nappe phréatique. Déjà, en 2000, une directive cadre européenne sur l'eau témoignait de ces mutations et les suscitait à travers la nécessité de faire des économies d'eau. Mais ces transformations ne se font pas au même rythme au nord ou au sud du Bassin méditerranéen. D'un pays à l'autre, les formes de résistance et d'adaptation sont très diverses. Les auteurs donnent de ces nouveaux enjeux de partage de l'eau un éclairage multiple, international et pluridisciplinaire. Sociologues, économistes, géographes, spécialistes de l'écologie ou de l'hydrobiologie, ils présentent des expériences issues de leur pays d'origine, la France, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et l'Italie. Au cur de l'actualité économique et sociale contemporaine, cet ouvrage s'adresse aussi bien aux chercheurs, enseignants et étudiants qui s'intéressent à la gestion de l'eau en Méditerranée qu'aux décideurs et professionnels en charge de ce secteur.
Fraude bio en Italie : Quelles conséquences en tire Bio Suisse ?
Katharina TRUNINGER, AuteurEn décembre 2011, le grossiste italien Sunny Land était au cur d'un scandale après avoir commercialisé, avec l'implication de faussaires et de contrôleurs corrompus, des denrées conventionnelles sous le label bio. Ce scandale pose la question de la fraude dans la filière bio, notamment dans le cas de marchandises importées. Chez Bio Suisse, pour éviter cela, on ne se contente pas de vérifier les certificats mais on demande aussi à voir les résultats des contrôles effectués par des organismes de contrôle de confiance et reconnus. De plus, les marchandises achetées sont suivies de leur production à la ferme jusqu'à leur arrivée en Suisse, et Bio Suisse tente de limiter au maximum le nombre d'entreprises avec lesquelles elle travaille. Même s'ils sont conscients qu'il est impossible d'éliminer totalement toute fraude, les responsables de Bio Suisse travaillent ainsi pour prévenir au maximum les éventuelles tentatives. Quelques améliorations sont proposées : - l'amélioration des échanges d'informations, notamment entre les organismes de certification car les fraudeurs sont généralement tentés de passer subitement de l'un à l'autre ; - une surveillance étatique plus stricte ; - un recensement précis des denrées concernées, notamment en termes de quantités ; - une maximalisation de la transparence, du producteur au client final. Beate Huber, qui a créé l'Initiative anti-fraude, se veut rassurante car les cas de fraudes dans la filière bio restent très rares et ne sont pas en augmentation.
Fraude italienne : Traquer les failles du système
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa fraude italienne, dévoilée par la police financière de Vérone, le 6 décembre 2011, soulève des questions sur la fiabilité du système de contrôle et de certification de la filière bio. Le faux bio, écoulé depuis 2007, principalement par la société italienne Subi Land, concernerait des céréales, du tournesol, du soja, des fruits secs et des pommes à compote. Des lots sont actuellement bloqués et déclassés dans plusieurs pays européens. Pour contrer ce type de risque, la France a créé le programme Securbio qui s'appuie sur une mise en commun de résultats d'analyse. L'Europe imposera la mise en ligne des certificats de tous les opérateurs sur Internet, dès janvier 2013, afin de permettre la vérification, en temps réel, de l'existence et de la véracité des opérateurs.
Le guide Carité des bonnes adresses du vin bio et biodynamique 2013-2014
Jean-Marc Carité (qui publie ces bonnes adresses tous les deux ans depuis 1984) avec sa fille Lilas (qui prend le relais) conduisent à la découverte de ces vignerons qui prennent soin notamment de la santé de leurs terres. Cet ouvrage recense et présente une sélection rigoureuse de la production française de vins d'appellations, issus de l'agriculture biologique et biodynamique. Cette quinzième et nouvelle édition bénéficie d'une actualisation complète et d'une importante mise à jour. 48 nouveaux vignerons y font leur entrée (448 en tout), près de 2 000 vins ont été dégustés (600 retenus). Elle présente aussi une sélection de vins sans sulfites ajoutés, de vins de pays français, d'apéritifs, d'alcools, ainsi que de vins italiens et espagnols. Le guide indique les doses de sulfites ajoutés, la qualité des levures et des vendanges, il informe aussi, désormais, des possibilités d'uno-tourisme pour les déplacements et vacances. De plus, l'état des lieux publié en présentation répond à toutes les questions sur la réalité du vin bio...
Migros toujours plus durable
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurMigros est le premier distributeur de fruits et légumes en Suisse, avec plus de 50 % de part de marché Pour améliorer la qualité de ses produits, Migros a notamment misé sur le développement durable, exigeant de ses fournisseurs des garanties de qualité et durabilité. La production suisse doit répondre aux exigences de BSCI (conditions de travail), SwissGAP, Bio Suisse (avec un label propre à Migros, M-Bio) ou encore TerraSuisse pour des produits encourageant la biodiversité. Quant aux produits importés, ils doivent répondre à des standards (BSCI, GlobalGAP, Bio, certifié selon Bio Suisse ). Selon Pius Reichmuth, category manager Légumes à Migros, les ventes de produits bio et TerraSuisse progressent fortement. En fruits et légumes, ils représentent aujourd'hui 10 % du chiffre d'affaires. A l'automne 2012, Migros va ouvrir un supermarché bio, en collaboration avec la chaîne allemande de supermarchés bio Alnatura. Le distributeur suit également avec intérêt le thème de la neutralité carbone, différents programmes sociaux et environnementaux menés avec les pays en voie de développement et a lancé des initiatives en Espagne et Italie pour améliorer les conditions de travail et le problème de l'eau, et il se concentre dans la région caribéenne sur son projet Nogal (qui encourage la biodiversité dans les plantations de bananiers...).
A multivariate analysis for evaluating the environmental and economical aspects of agroecosystem sustainability in central Italy
Vincenzo DI FELICE, Auteur ; Roberto MANCINELLI, Auteur ; Raphaël PROULX, Auteur ; ET AL., AuteurEn un siècle, l'activité agricole s'est fortement intensifiée un peu partout dans le monde, tendance qui s'est caractérisée notamment par une dépendance de plus en plus forte par rapport aux intrants. Alors que cette intensification de l'agriculture a entraîné un accroissement de la productivité, la durabilité des agroécosystèmes a été fortement compromise. Cette étude, conduite par l'Université de Tuscia en Italie et l'Université du Québec à Trois-Rivières, a pour objectif de construire des relations multidimensionnelles entre les caractéristiques structurelles des fermes et les performances de ces mêmes fermes. Le but est de mettre en évidence les coûts et les avantages relatifs des quatre principaux types de systèmes agricoles présents en Italie centrale : les systèmes biologiques ou conventionnels ; les systèmes polyculture-élevage ou non-diversifiés. Les résultats montrent que, dans la région étudiée, la relation entre la diversité des exploitations et leur durabilité est davantage due à la caractéristique mixte (élevage et cultures) ou non-mixte (élevage ou cultures) des fermes plutôt qu'à des pratiques biologiques ou conventionnelles. Par ailleurs, les auteurs préconisent le développement de l'agriculture biologique, dont les performances économiques sont proches des fermes conventionnelles et dont les pratiques semblent plus conformes aux futures mesures incitatives de préservation du paysage.
Organic Farming Benefits Local Plant Diversity in Vineyard Farms Located in Intensive Agricultural Landscapes
Juri NASCIMBENE, Auteur ; Lorenzo MARINI, Auteur ; Maurizio G. PAOLETTI, AuteurIl existe peu d'études sur l'agriculture biologique en régions méditerranéennes, et en particulier dans les vignobles malgré leur importance économique. Cette étude avait pour objet l'étude de la biodiversité en plantes locales dans ces vignobles. 18 fermes du Nord de l'Italie ont été étudiées, 9 en agriculture biologique et 9 en conventionnel, et pour chacune, des relevés botaniques ont été réalisés dans une parcelle, sur une bande enherbée, et dans une haie. Sur les fermes biologiques, la richesse en espèces végétales locales semble accrue dans les vignobles et les bandes enherbées par rapport aux fermes conventionnelles. Il n'y a pas de différence significative en ce qui concerne les haies. Dans les deux types de systèmes, on retrouve les mêmes espèces, mais elles sont plus présentes dans les systèmes bio. Cela s'explique notamment par l'utilisation d'herbicides dans les systèmes conventionnels.
Salon Medfel à Perpignan : Les légumes ratatouille face à l'avenir
Yann KERVENO, AuteurSelon une étude de l'interprofession Sud-et-Bio, les légumes ratatouille bio (tomates, courgettes, aubergines, poivrons) pourraient représenter un débouché fort pour les maraîchers du sud de la France, grâce à une demande importante qui se tourne aujourd'hui vers les produits importés, principalement d'Espagne et d'Italie. Toutefois, cette étude, dont les résultats ont été présentés lors du salon Medfel de Perpignan, montre que le prix moyen du kg de légumes ratatouille produit en France est 30 à 35 centimes plus cher que chez nos concurrents. Ainsi, les opérateurs français doivent se regrouper pour aborder ce marché ensemble face à la grande distribution et saisir cette opportunité de développement.
Scenarios of the organic food market in Europe
Raffaele ZANOLI, Auteur ; Danilo GAMBELLI, Auteur ; D. VAIRO, AuteurLe marché européen des produits alimentaires biologiques n'en est plus à ses débuts et, dans certains pays, il est de plus en plus mature. Toutefois, anticiper sur son développement futur reste difficile, notamment à cause d'un manque important de références sur son évolution passée. Dans cette étude, une approche exploratoire via l'analyse de scénarios a été mise en place. Elle s'appuie sur la logique intuitive et les jugements d'un groupe d'experts sélectionnés parmi les acteurs de la filière bio. Le but de cette étude était d'identifier les voies possibles de l'évolution du marché des produits bio en Europe d'ici 2015, afin de mieux le comprendre et ainsi d'éclairer les décideurs. Quatre scénarios sont présentés dans cet article : - l'évolution stable du marché ; - un développement du marché axé sur une politique de croissance ; - l'industrialisation de l'agriculture ; - la durabilité technologique. Après avoir décrit le concept de l'analyse de scénarios et la planification de l'étude, les auteurs présentent un focus particulier sur le secteur agricole. Ensuite, la méthodologie, les résultats et les conclusions de l'étude sont donnés. L'analyse de scénarii s'est avérée être un outil intéressant en complément des outils traditionnels d'aide à la décision. Les scénarii de cette étude mettent en exergue le rôle crucial des politiques agricoles et des grandes tendances économiques dans le développement de l'agriculture biologique.
School meals
Melanie LUKAS, Auteur ; Anne-Kristin LØES, Auteur ; Benjamin NÖLTING, Auteur ; ET AL., AuteurL'article présente le programme iPOPY (innovative Public Organic food Procurement for Youth), programme de recherche qui a étudié, de 2007 à 2010, les habitudes alimentaires des enfants et la consommation de produits bio, en Italie, au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Allemagne.
Symposium de clôture du programme Interreg Alcotra : Sauvegarder l'écosystème du châtaignier
Bernard HENNION, AuteurDans le cadre du programme Interreg Alcotra concernant la sauvegarde de l'écosystème du châtaignier, l'Université de Turin et la Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes ont organisé un symposium le 23 février 2012. Cet article présente les principales conclusions du programme conduit en 2009 et 2010. Elles portent d'abord sur le matériel végétal et plus particulièrement sur l'évaluation de la sensibilité des variétés. Les travaux ont démontré une grande variabilité, aussi bien pour les variétés traditionnelles que pour les variétés hybrides. Des travaux d'évaluation des pertes en production fruitière ont également été conduits, des taux d'infestation supérieurs à 0,6 galle par bourgeon devenant particulièrement pénalisants. Enfin, les principes de la mise en uvre de la lutte biologique contre le cynips par l'utilisation d'un parasitoïde, Torymus sinensis, ont été exposés. Les résultats présentés par Seiichi Moryia, précurseur de la méthode au Japon, sont encourageants, même si certaines fluctuations relatives à l'ensemble des conditions de l'équilibre biologique sont encore observées. Le programme Interreg Alcotra s'est également penché sur l'utilisation de nématodes dans la lutte contre le carpocapse, et sur une nouvelle pourriture engendrée par le champignon Gnomoniopsis sp.
Systèmes d'élevage
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Patrice PIERRE, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2012Lors des 19èmes « Rencontres Recherches Ruminants », tenues en décembre 2012, une trentaine d'études étaient consacrées à la thématique « Systèmes d'élevage ». Les sujets abordés dans ces articles ou affiches concernent : - la gestion des prairies et de la production d'herbe ; - les performances zootechniques des élevages ; - la flexibilité, l'adaptabilité des élevages face aux aléas ; - la mixité d'espèces dans les élevages (bovin lait et ovin viande, bovin lait et chevaux) ; - le bien-être animal ; - la démarche qualité et les systèmes de vente des produits. Concernant les prairies, le rôle des prairies à flore variée dans l'atteinte de l'autonomie alimentaire d'un élevage de ruminants a notamment été observé sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, conduite en agriculture biologique. L'objectif était de tester des prairies plus robustes et mieux adaptées aux conditions du milieu que l'association RGA-trèfle blanc. Le projet « Baron Bio », également présenté dans ce volet des 3R, a étudié l'engraissement de jeunes mâles non castrés de race à viande en agriculture biologique, avec pour objectifs de mettre au point des schémas de production, de caractériser la qualité des carcasses et des viandes et de valider la cohérence technique et économique de cette production.
Using organic-certified rather than synthetic pesticides may not be safer for biological control agents : Selectivity and side effects of 14 pesticides on the predator Orius laevigatus
Antonio BIONDI, Auteur ; Nicolas DESNEUX, Auteur ; Gaetano SISCARO, Auteur ; ET AL., AuteurL'Orius laevigatus est un prédateur naturel de nombreux arthropodes, dont le thrips, utilisé dans les programmes de protection intégrée sur diverses cultures. L'évaluation de la compatibilité entre l'activité de ce prédateur et les différents pesticides pouvant être utilisés est un élément clé pour la réussite de ces stratégies de lutte. Dans cette étude, 14 pesticides dont 6 autorisés en agriculture biologique, ont été testés en laboratoire. Trois critères ont été mesurés : la persistance des produits après leur application, l'effet sur la capacité de reproduction des Orius laevigatus, et le taux de mortalité dans les populations de ce prédateur. Les résultats montrent que des produits autorisés en AB peuvent être toxiques pour Orius laevigatus (abamectine, spinosad, emamectine). En revanche, d'autres produits utilisés en AB ont montré une faible toxicité (azadirachtine, borax, Bacillus thuringiensis). L'article conclut sur la nécessité de renforcer la classification, certains produits bio pouvant être parfois plus toxiques que des produits synthétiques. Ainsi, cette étude met en avant la nécessité de faire d'autres essais, notamment en plein champ, mais surtout de prendre en compte non seulement les effets létaux mais également sub-létaux (effet de la persistance de résidus de pesticides sur la capacité de reproduction des agents de lutte biologique ) pour la sélection de pesticides et le choix des périodes d'application dans le cadre de programmes de protection intégrée.
Le vin et ses marchés : Annales 2012
JF. TRINQUECOSTE, Auteur ; M. AKHTER, Auteur ; JM. BAHANS, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX (24 Allées de Tourny, 33 000, FRANCE) : ÉDITIONS FÉRET | 2012Les annales 2012 sur le vin et ses marchés présentent l'actualité règlementaire et jurisprudentielle du vin (modifications du règlement européen relatif aux indications géographiques (AOP/IGP) ; confirmation de l'annulation du précédent classement des crus de Saint-Emilion ) ; le marché de la vente de vin online ; les exportations françaises de vin en 2011 ; les pratiques en matière d'notourisme ; les présentations packaging des vins 2011-2012 ; l'année 2011 (sécheresse, vendanges précoces ) ; le marketing du vin (coopératives vinicoles en Italie et en France, valeur du terroir, segmentation transnationale...). En outre, une partie intitulée « Oser la bio » revient sur les motivations et modalités pour entreprendre dans la viticulture biologique : variété des typologies et des tribus d'entrepreneurs (le point de vue de vingt-deux producteurs bio ; une image non fixée dans l'esprit du consommateur ; le marketing est-il soluble dans le bio ?) ; sept domaines du marketing à explorer (être différent ; segmenter son marché ; se rapprocher et rester en contact direct avec le marché ; bâtir sa marque ; incorporer plus de valeur ajoutée ; communiquer autrement ; construire son propre modèle de développement) ; l'entrepreneur bio face à la crise et à la nouvelle segmentation du marché.
Vinaigre balsamique traditionnel de modène et parmesan reggiano
Le vinaigre balsamique traditionnel de Modène (A.O.P.) et le fromage Parmesan Reggiano (A.O.P.) sont deux produits italiens d'exception qui sont issus d'un processus rigoureux, régi par des cahiers des charges stricts, et dont l'authenticité est garantie. On découvre ici leur histoire, leur tradition, leur fabrication accompagnées de cahiers de recettes originales qui permettront d'enrichir sainement les menus de fête comme au quotidien. De plus, ces deux aliments, souvent complémentaires, ont des vertus nutritives remarquables.
Visite en Italie : Céréales bio et production de pâtes en Marches
ORGANIC PRO, AuteurLes Marches, en Italie centrale, est une des principales régions pour la culture des céréales. Deux coopératives bio y ont été créées. Gino Girolomoni (décédé le 29 mars 2012), issu d'une famille paysanne et connaissant bien les méthodes agricoles anciennes, a créé la coopérative dorénavant nommée "Gino Girolomoni Cooperativa Agricola". Celle-ci dispose, aujourd'hui, d'une gamme variée de produits transformés bio et d'une nouvelle usine moderne à Montebello pour la fabrication des pâtes. Rencontré lors de l'été 2011, Gino Girolomoni évoquait la qualité de ses cultures, ses craintes vis-à-vis du réchauffement climatique... La coopérative La Terra e Il Cielo est portée par une centaine d'agriculteurs adhérents qui ont décidé de prendre en main la transformation des produits. Bruno Sebastianelli est directeur de la société, responsable de la transformation des matières premières et de la vente des produits finis en Italie et à l'export. Ancien agriculteur, Bruno Sebastianelli revient, dans l'article, sur le défi de la commercialisation, les rendements et la compétitivité du marché, sa décision de créer le label "Italiano Bio & Equo", la qualité des sols des fermes bio grâce à une rotation des cultures appropriée. Ces coopératives cultivent, outre le blé "moderne" et l'épeautre qui sont répandus, des variétés anciennes comme Senatore Cappelli, Graziella Ra, Taganrog, Triticum dicoccum et Etrusco, aux multiples qualités
Les Assises européennes de la bio : Témoigner, partager, et plus si affinités
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes agriculteurs bio roumains, Aurel et Mihaï Petrus, et la société Italienne Brio, metteur en marché de la coopérative Primavera, sont venus témoigner, le 8 septembre 2011, aux Assises européennes de la bio. Organisées par l'Agence Bio lors du salon Tech&Bio, les Assises européennes ont rassemblé des acteurs de la bio dans l'objectif de partager les expériences et de nouer des partenariats pour contribuer à l'essor de la bio. Aurel et Mihaï Petrus cultivent 1 300 ha de grandes cultures et possèdent 3 000 poulets de chair et de poules pondeuses. L'alimentation animale est fabriquée sur l'exploitation et les fientes sont utilisées pour fertiliser. Ils ont participé au salon afin de nouer des partenariats à l'export. La société Primavera est venue présenter son activité exclusivement bio, son objectif étant d'améliorer la rentabilité des fermes adhérentes. Cette société possède une structure de mise en marché, ciblée sur des ventes de fruits et légumes bio italiens à l'international. Leur présence sur le salon témoigne de leur volonté de mettre en place des collaborations avec d'autres producteurs européens.
Bio-dynamie en Italie : Les futurs bio-dynamistes en voyage
Les stagiaires du BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole) en bio-dynamie du CFPPA (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole) d'Obernai (67) ont réalisé leur voyage d'étude en Italie. Au cours de ce voyage d'une semaine, réalisé en août 2011, les stagiaires ont visité quatre fermes bio-dynamiques. Ils ont organisé eux-mêmes leur voyage et, pour eux, l'organisation a été aussi formatrice que le voyage lui-même. Les visites ont été l'occasion d'aborder plusieurs thématiques, comme la viticulture, l'aspect thérapeutique, la lutte contre les adventices, les ravageurs, la traction animale... Les visites sont l'occasion de rencontres et de partage notamment autour des produits du terroir apportés par les étudiants. Les stagiaires livrent des extraits de leur carnet de voyage : pour chaque jour, sont décrits les exploitations visitées et les ateliers et activités de l'exploitation. Les expériences des exploitants rencontrés et leurs projets sont également présentés.
Cahier technique : Revue bibliographique sur l'introduction de produits biologiques en Restauration Collective Mars 2011
Cette compilation bibliographique sur l'introduction de produits biologiques en Restauration Collective a été réalisée dans le cadre du projet « Développement des filières biologiques du Massif Central pour répondre aux besoins de la restauration collective », porté par le Pôle AB Massif Central. Elle comprend 291 références bibliographiques (articles, ouvrages, brochures, documents audiovisuels, ) en lien avec la Restauration Collective et inscrites dans la base documentaire d'ABioDoc, la Biobase, à la date du 15 mars 2011. Pour chacune de ces références, sont précisés le titre, le ou les auteurs, la date d'édition, la revue de laquelle l'article est issu ou l'éditeur du document, le nombre de pages, ainsi qu'un résumé. Quand il existe, le lien pour un téléchargement sur Internet est également indiqué. Les références bibliographiques retenues ont été classées selon sept grands thèmes : La filière et les chiffres de la restauration collective (60 références), La réglementation (6 références), Les guides pratiques (29 références), L'approvisionnement (42 références), La formation des cuisiniers, des gestionnaires, et l'argumentaire (23 références), La sensibilisation du public (5 références), Les initiatives et exemples (126 références).
Consumer perception of different organic certification schemes in five European countries
Meike JANSSEN, Auteur ; Ulrich HAMM, AuteurDepuis la mise en place du nouveau logo européen pour l'agriculture biologique, les producteurs et les distributeurs peuvent continuer à apposer d'autres logos, correspondant à d'autres systèmes de certification, à condition qu'ils apportent un plus par rapport au logo européen. Cette étude analyse les niveaux de connaissances de consommateurs tchèques, danois, allemands, italiens et anglais en matière de certification biologique et détermine leur préférence en termes de systèmes de certification. Quatre critères importants ressortent pour justifier une certification complémentaire : des conditions de production plus strictes, des contrôles plus stricts, une origine nationale, et des prix équitables pour les producteurs.
Consumer preferences and willingness-to-pay for organic certification logos : Recommendations for actors in the organic sector - Report of the certcost project (D17)
Meike JANSSEN, Auteur ; Ulrich HAMM, Auteur | BRUXELLES (B-1049, BELGIQUE) : COMMISSION EUROPÉENNE | 2011Un inventaire, réalisé au sein de certains pays de l'UE sur des produits alimentaires biologiques présents sur le marché, montre que les trois types de logos de certifications les plus fréquents sont : (1) les logos nationaux gouvernementaux, (2) les logos des associations d'agriculteurs et des organismes de la filière et (3) les logos des organismes de certification. Le projet européen CERTCOST a comme objectif de mettre en place des projets de recherche afin d'améliorer le système de certification des aliments biologiques en termes d'efficacité, de transparence et de rentabilité. Ce rapport présente les résultats d'une étude portant sur les perceptions des consommateurs, leurs préférences et leur propension à payer en fonction des différents logos de certification biologique étudiés. Les sept pays de l'étude étaient la République Tchèque, le Danemark, l'Allemagne, l'Italie, la Suisse, la Turquie et le Royaume-Uni. Cette étude a permis de donner des recommandations aux acteurs du secteur de l'agriculture biologique concernant l'utilisation et la promotion des logos de certification biologique.
L'hydrogène à la ferme
Pascal BORDEAU, AuteurAu Sima 2009, New Holland a présenté un tracteur électrique fonctionnant à partir d'une pile à combustible alimentée à l'hydrogène. Baptisé NH2, il demeure un prototype et ne sera pas commercialisé avant 2015, voire plus. Toutefois, New Holland a développé le concept de ferme autonome, soutenu par l'Etat italien dans le cadre d'un programme national sur les nouvelles technologies... Une première exploitation située près de Turin (Italie) participe à la démarche, et le constructeur italien cherche à implanter d'autres sites ailleurs en Europe. Le groupe Fiat apporte un soutien technologique à ce projet, mais treize autres partenaires sont aussi engagés. L'autonomie du tracteur électrique repose sur la production d'électricité en continu à partir d'une pile à combustible embarquée ; l'hydrogène est alors stocké à haute pression dans une bombonne implantée sous le tracteur... Reste à produire l'hydrogène à la ferme : le premier moyen consiste à hydroliser de l'eau à partir d'électricité (provenant d'une éolienne, de panneaux photovoltaïques, d'un générateur alimenté au biogaz) ; une seconde méthode à tester consisterait en l'extraction en direct à partir du méthane.
Ils le font en Italie : Des plants bio plus tolérants contre les maladies du bois
Magali-Eve KORALEWSKI, AuteurLa Chambre d'agriculture du Var a mené une enquête en Italie concernant les plants de vignes biologiques. Les visites auprès de pépiniéristes ont apporté plusieurs éléments intéressants. Les plants de vignes biologiques présenteraient une meilleure tolérance à l'esca que les plants conventionnels et cette tolérance ne s'exprime pas en termes de fréquence d'attaque, qui reste identique aux plants conventionnels, mais en termes d'intensité des symptômes. Des plants « bio » italiens de cabernet sauvignon ont été ramenés en France afin de tester une éventuelle différence de comportement. Les pépiniéristes italiens ont également contourné l'impasse technique que constitue le traitement contre le vecteur de la flavescence dorée en installant les pépinières bio dans des régions exemptes de flavescence dorée. De plus, grâce à des économies d'échelle, les pépiniéristes vendent leurs plants greffés soudés bio au même tarif que des plants conventionnels malgré le surcoût engendré par le désherbage.
Ils visent l'excellence au sein du parmesan
Costie PRUILH, AuteurCet article présente trois exploitations laitières Italiennes qui produisent du fromage parmesan à base de lait de vaches sous AOP Parmigiano Reggiano. Luciano Catellani a fait le choix de la race Reggiana plutôt que la race Frisonne. Il a créé, en 1991, une coopérative qui regroupe à présent 27 producteurs. Les producteurs ont un cahier des charges spécifique et plus strict que celui du Parmesan concernant l'autonomie fourragère. Leur parmesan est valorisé sur un créneau haut de gamme avec une valorisation du lait de 800 euros les 1000 litres. La ferme Scalabrini se démarque par l'alimentation. M. Scalabrini favorise une herbe de qualité riche en espèces, ce qui a un impact sur la qualité des fromages. L'exploitation valorise les fromages en circuits courts gastronomiques avec un prix du lait à 1 euro le litre. La ferme Hombre de la famille Panini est en agriculture biologique. Les agriculteurs privilégient le bien-être animal, visent l'autonomie fourragère et le confort des quinze salariés.
Increasing organic consumption through school meals - lessons learned in the iPOPY project
Anne-Kristin LØES, Auteur ; Benjamin NÖLTING, AuteurLe développement de la consommation de produits biologiques peut passer par leur introduction en restauration scolaire. Cette étude compare les systèmes d'approvisionnement des cantines scolaires dans différents pays européens : le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, l'Italie et la Norvège. Il décrit également les outils qui permettent d'encourager l'utilisation de produits biologiques. La comparaison porte sur cinq critères : les types de service de restauration, le niveau de financement public, le niveau d'implication politique et administrative dans l'approvisionnement, le niveau de soutien spécifique pour l'introduction de produits bio, et la disponibilité de produits biologiques adaptés à la restauration scolaire. Il apparaît que l'utilisation de produits biologiques augmente avec la mise en place de stratégies. Ces dernières apparaissent d'autant plus efficaces si elles sont couplées à un projet plus global au niveau de l'établissement.
Italie : Les circuits de proximité : une initiative à suivre
Sophie METAIS, AuteurDes agriculteurs italiens de la province de Teramo ont organisé un réseau de distribution de leurs produits en implantant des boutiques de vente directe afin de pallier les difficultés économiques et l'augmentation des coûts de production. Les points de vente « AgriService » ont été installés dans les villes les plus importantes de la région et chaque magasin offre une large gamme de produits locaux : fruits et légumes de saison, viande, charcuterie... AgriService propose également un service de restauration rapide. Les produits proposés sont souvent issus de l'agriculture biologique ou d'une agriculture respectueuse de l'environnement. Les fermes productrices sont à proximité du point de vente afin d'assurer une grande fraîcheur.
Languedoc-Roussillon : L'abricot bio séduit les producteurs
Martine COSSERAT, AuteurLe 3ème Medfel, salon professionnel des fruits et légumes, qui s'est tenu début mai 2011 à Perpignan, a été l'occasion pour les acteurs bio français, espagnols et italiens de se rencontrer. Ces trois intervenants importants du marché des fruits et légumes bio sont plus complémentaires que concurrents, en particulier sur les fruits à noyau, avec notamment un décalage saisonnier intéressant. Avec la crise financière, les débouchés des fruits à noyau français se sont recentrés sur le marché national, où la demande est porteuse. Majid Aidh, directeur commercial d'Alterbio, précise que le choix français est de laisser mûrir les fruits le plus longtemps possible afin qu'ils soient à point sur les étals. Les fruits espagnols, récoltés avec moins de maturité, sont plutôt exportés dans les pays du nord de l'Europe, qui achètent à des prix plus bas qu'en France. Les prix italiens, encore plus bas, satisfont le marché de discount, en particulier en Allemagne. Cependant, les conversions en cours, notamment en abricotier, suscitent des inquiétudes. Il est important de choisir des variétés à implanter qui donnent des fruits avec du goût et qui permettent d'étaler la production.
De nouveaux outils de promotion en PACA
Laurence GEFFROY, Auteur ; Patrick FABRE, AuteurLe projet de La Routo, porté par la Maison de la Transhumance et la Maison Régionale de l'Elevage de Manosque, entre la Crau et la Vallée de la Stura (Italie), sera peut-être financé à l'échelle européenne. La réponse étant attendue pour mi-juin. Son but est avant tout économique : valoriser les produits et métiers issus de cette pratique emblématique de l'élevage ovin, tout en favorisant des échanges entre deux pays frontaliers. S'il aboutit, il sera un bon moyen de communication pour les éleveurs, qui ont déjà développé d'autres outils, comme des itinéraires de randonnée, des journées en alpages, des maisons thématiques de la transhumance et du berger, des expositions itinérantes, ou des fêtes de la transhumance. L'objectif, à terme, est ainsi de constituer sur l'ensemble des Alpes et de la Provence, un réseau de structures, d'outils et d'initiatives permettant d'aborder l'ensemble des aspects liés à l'élevage pastoral et transhumant, qu'ils soient économiques, environnementaux, sociaux ou culturaux. Le dossier revient sur les outils de promotion autour du pastoralisme et de la transhumance : - Des sentiers d'interprétation pour découvrir le pastoralisme ; - Un parcours de découverte dans le haut Verdon ; - Une route franco-italienne pour valoriser les savoir-faire ; - Trois questions à René Tramier, président de la Maison de la Transhumance ; - Une cinquantaine de fêtes animent villes et villages ; - Marseille célèbrera la transhumance en 2013.
« et parles-en : les valeurs éthiques des produits bio »
Katrin ZANDER, Auteur ; Ulrich HAMM, Auteur ; Hanna STOLZ, Auteur ; ET AL., AuteurUne étude scientifique, réalisée dans 5 pays européens, avait pour objectif de rassembler les idées prometteuses pour la communication des activités agricoles « bioPlus » (plus-values par rapport aux normes minimales européennes bio) et d'identifier les critères « bioPlus » qui représentent un intérêt particulier pour les consommateurs. Les résultats montrent que, dans les pays germanophones, c'est la valeur « élevage respectueux des espèces » qui est la plus importante pour les consommateurs, suivie de « production régionale » et de « prix agricoles équitables ». Des études approfondies ont permis de cerner pour quelles caractéristiques les consommateurs étaient prêts à payer le plus. D'autres phases de l'étude ont permis de déterminer les argumentaires permettant de communiquer au mieux sur les principales valeurs des produits. Pour réussir à communiquer les valeurs « bioPlus », il est important que les différences par rapport au cahier des charges bio soient nettement perceptibles, compréhensibles et vérifiables. Enfin, il est important d'impliquer davantage les consommateurs pour définir les contenus des notions « bioPlus » en lien avec les producteurs et les distributeurs.
Des prix équitables pour nos agriculteurs bio : pas évident
ORGANIC PRO, AuteurDepuis quelques années, l'association française Bio Partenaire uvre avec ses propres marques collectives fair trade : Bio Equitable et Bio Solidaire. La première est destinée aux entreprises en partenariat avec des producteurs bio du Sud, et la seconde, Bio Solidaire, sous-tend les mêmes principes, mais entre des entreprises et des agriculteurs bio locaux. Bio Solidaire, dans un contexte où la grande distribution concurrence les magasins spécialisés (exerçant une pression au niveau des prix sur le marché bio), veut fixer un prix bio selon les coûts de production et renforcer toute la filière. En Allemagne, la Biofair Verein a lancé le label « Bio Fair Geniessen » avec des exigences sur les techniques agricoles, sur un prix équitable pour toute la filière Par ailleurs, le soutien à la diversité agricole est tout aussi important que la rémunération du travail des agriculteurs. Des entretiens conduits avec plusieurs agriculteurs, transformateurs et coopératives agricoles illustrent la nécessité d'un prix durable et équitable pour le travail des agriculteurs : Organic goat milk cooperation (coopérative néerlandaise) ; Claude Favre, producteur de pruneaux d'Agen et éleveur de bétail pour Danival ; le « petit épeautre » de Haute Provence ; Bio & Equo de la Terra e il cielo ; L'huile de tournesol bio locale française.
Les régions s'engagent pour la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour la première fois, la filière bio d'Aquitaine, à travers son association interprofessionnelle régionale, Arbio Aquitaine, s'est engagée dans un accord de meilleure valorisation de la production bio avec la région d'Emilie Romagne en Italie. Ces deux régions ont mis en place un programme d'échange. Le déplacement de la délégation aquitaine s'est conclu par la signature du protocole d'accord prévoyant la promotion d'activités et de projets communs dans l'agriculture biologique, la valorisation et le développement des filières qui atteignent le consommateur avec le moins d'étapes possibles, la promotion de la restauration bio, la réalisation d'initiatives culturelles et informatives...
Repères : Focus sur d'autres pays européens...
BIO-LINEAIRES, AuteurPrésentation de l'évolution du marché bio de certains pays européens : - Italie : le marché bio résiste bien et la distribution s'organise, le consommateur bio italien en magasin spécialisé, NaturaSi : leader de la distribution spécialisée italienne, Italie bio en chiffres en 2009 ; - Espagne : un marché intérieur encore restreint malgré les plus grandes surfaces bio européennes, Espagne bio en chiffres, supermarché Veritas : 24 magasins en Espagne ; - Grande-Bretagne : marché bio encore difficile ; Suède : un marché très porteur pour le bio. A titre de comparaison, l'article présente brièvement la situation aux Etats-Unis (où le marché bio américain se porte bien).
Salon BtoBio à Milan : Qui va piano va sano
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLongtemps en tête de la bio européenne, l'Italie connait un tassement de ses surfaces avec toutefois un chiffre d'affaires de la bio qui a augmenté de 11,6% en 2010. La première édition du salon professionnel BtoBio de Milan, tenue mi-mai 2011, a rassemblé 200 opérateurs, conscients de la nécessité d'organiser davantage leurs filières pour répondre à un marché en mutation. Parmi eux, Biosüdtyrol, coopérative du tyrol spécialisée en pommes et poires bio, qui mise non seulement sur la qualité du fruit, mais aussi sur les services aux GMS. L'entreprise Censi Cereali, implantée près de Parme et spécialisée dans le floconnage de grains, produit majoritairement pour l'alimentation animale en privilégiant les achats italiens et en passant des contrats avec les producteurs. Pionnière de la bio, la coopérative Alce Nero fabrique environ 5000t de pâtes par an qu'elle livre exclusivement aux magasins spécialisés en bio, principalement hors d'Italie. Un encart est consacré à Andrea Ferrante, président de l'AIAB, association italienne de l'AB, qui aborde l'évolution de la bio en Italie, les débouchés locaux, la restauration collective et l'exportation.
Terra Madre : Renouer avec la chaîne vertueuse de l'alimentation
Carlo PETRINI, Auteur ; Laurent PALET, Traducteur | PARIS (5 Rue Gaston Gallimard, 75 007, FRANCE) : EDITIONS ALTERNATIVES | 2011"Bon, propre et juste !". Tel est, depuis vingt-cinq ans, le plaidoyer de Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food aujourd'hui présent dans plus de cent cinquante pays : permettre à toutes les générations d'accéder à une alimentation saine et diversifiée, valoriser la proximité et le lien direct entre producteur et consommateur, préserver le patrimoine naturel et gastronomique des régions, redonner une valeur et un juste prix aux aliments... Ambitieux et radical, ce programme a abouti, en 2004, à la naissance de l'évènement Terra Madre : venus du monde entier, paysans, producteurs, restaurateurs... se retrouvent par milliers tous les deux ans, à Turin, pour partager leurs expériences, leurs savoir-faire, leurs espérances. Autant de "communautés de la nourriture" qui uvrent partout dans le monde à maintenir ou recréer du lien social, des traditions, de la fraternité. Un réseau aussi modeste que puissant auquel chacun peut, à son niveau et à sa manière, contribuer.
Analyse comparée des dynamiques des filières avicoles biologiques au sein de l'Union Européenne
Cécile RIFARD, Auteur ; Charlotte BERLIER, Auteur ; Pascale MAGDELAINE, AuteurEn janvier 2009, le cadre réglementaire pour la production biologique a été actualisé dans le sens d'une harmonisation communautaire. Une étude conduite dans le cadre de deux programmes de recherche, AVIBIO et ALTERAVIBIO, dans neuf pays de l'Union Européenne dont la France, a permis de situer les dynamiques de production et de marché dans les pays étudiés. Elle a également montré que des différences d'interprétation du règlement européen restaient possibles et que les pratiques demeuraient diversifiées, en relation avec des contextes économiques, culturels et pédoclimatiques nationaux contrastés. Les moteurs et freins au développement de l'aviculture biologique européenne sont analysés et font pressentir malgré une contrainte forte sur la disponibilité des matières premières pour l'alimentation, un développement et une structuration future de l'offre dans la plupart des pays étudiés.
La bio dans les cantines : L'Italie, pionnière et leader
Corinne GOSSE, AuteurAvec l'augmentation de la production et de la consommation des aliments biologiques au cours de la dernière décennie, le nombre des cantines scolaires bio n'a cessé de progresser en Italie. L'année 2010 a même été marquée par le dépassement du million de repas servis chaque jour durant l'année scolaire. Bien que des différences existent entre les cantines bio, les fruits et légumes sont les produits les plus utilisés (présents dans 75 à 85 % des cantines). Les autres produits les plus utilisés sont ensuite les pâtes, l'huile, le coulis de tomate, le lait et ses dérivés... Le choix d'une alimentation biologique dans les cantines relève de motivations à caractère culturel. En 1999, une loi a été votée, en Italie, prévoyant l'utilisation, par les institutions publiques qui gèrent des cantines scolaires et hospitalières, de produits biologiques, typiques... La région Emilie-Romagne détient aujourd'hui la primauté (147 cantines bio), suivie par la Lombardie (142 cantines bio) et la Toscane (118 cantines bio). Dans les cantines bio, l'incidence de la matière première sur le coût final d'un repas est de l'ordre de 35 %. Le coût d'un repas bio varie, selon les enquêtes effectuées sur le territoire italien, de 3 à 5,50 . Dans les communes qui ont adopté une gamme bio quasiment intégrale, le coût varie entre et 4 et 5 par repas. En Italie, les meilleurs projets d'alimentation biologique présentent une amélioration substantielle du service et réduisent de façon radicale les déchets... L'article est suivi de deux encarts relatifs à la "bourse" des fruits et légumes bio (pour fixer les prix), au partage des rôles entre le Nord et le Sud de l'Italie (en terme de production et de transformation).
... Chantal Jouanno, invitée des rencontres de l'Agence Bio
BIOFIL, AuteurChantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, était invitée aux rencontres de l'Agence Bio, le 8 juin 2010, à Paris. Elle a affirmé que « l'agriculture biologique est un modèle agricole d'avenir à soutenir plus que jamais ». En effet, l'Observatoire prospectif de l'Agence Bio annonce 4,5 % de la surface en bio en 2012. Pour ce faire, la structuration des débouchés est nécessaire. En France, avec ses 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la filière bio attire de nouveaux opérateurs. La restauration hors domicile a notamment doublé son chiffre d'affaires en un an. L'un des critères à favoriser est le concept « kilomètre zéro ». Paolo Agostini, responsable technique du service de restauration scolaire à Rome, témoigne en ce sens.
Dossier : La petite agriculture familiale peut nourrir le monde
LaRevueDurable, Auteur ; Tom TIRABOSCO, Auteur ; Perrine BURNOD, Auteur ; ET AL., AuteurAucun sujet ne cristallise à lui tout seul autant d'enjeux vitaux que l'avenir de l'agriculture mondiale : faim, pauvreté, climat... La réponse de ce dossier à tous ces défis tient en trois éléments : la sobriété, l'agriculture familiale aux multiples fonctions au-delà de sa vocation nourricière et l'agriculture biologique, méthode agronomique fondée sur les propriétés des sols vivants... Il explique pourquoi la petite agriculture familiale est irremplaçable pour l'avenir du monde et met en perspective ce qui la menace : la crise climatique, l'accaparement des terres, la fuite en avant de l'élevage industriel et l'intégration de l'agriculture dans le marché du carbone. Le dossier traite des sujets suivants : - Situation de l'agriculture dans le monde ; - Illustration ; - Un scénario négawatt pour l'agriculture mondiale ; - La petite agriculture multifonctionnelle face à la tourmente du XXIème siècle ; - L'élevage industrielle déséquilibre le climat ; - La menace de l'appropriation foncière à grande échelle ; - Il faut cesser l'accaparement mondial des terres ; - L'agriculture biologique est parée pour affronter le XXIème siècle ; - Les fausses solutions agricoles du marché carbone ; - Le Limousin rend ses élevages moins nocifs pour le climat ; - S'adapter coûte que coûte ; - Denrée de base au temps des Romains, l'amidonnier fait son retour en Italie ; - Les petits élevages, source de souveraineté alimentaire pour un milliard de personnes ; - Guide.
Efficacité du traitement à l'eau chaude contre les ufs de Scaphoideus titanus, vecteur de la flavescence dorée de la vigne
Christian LINDER, Auteur ; Lukas SCHAUB, Auteur ; Françoise KLÖTZLI-ESTERMANN, AuteurLa flavescence dorée est une maladie de quarantaine de la vigne qui se développe en Europe. Elle est causée par un phytoplasme dont le vecteur est la cicadelle Scaphoideus titanus. Un des objectifs du programme européen PROPSCAPH est d'améliorer la gestion du risque de propagation de l'insecte par le biais des porte-greffes et greffons. Réunissant 4 instituts de recherche, il est coordonné par la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW, qui a étudié l'impact des traitements à l'eau chaude sur le développement des ufs de S. titanus. L'exposition des bois à l'eau chaude a permis de réduire de plus de 90 % les éclosions. Il est observé des pontes plus abondantes sur les bois plus âgés. Le risque de propagation de l'insecte par le biais du matériel de pépinière est donc réel mais faible. Par conséquent, le traitement à l'eau chaude garantit la mise sur le marché de plants indemnes de flavescence dorée tout en limitant au maximum le risque de dissémination du vecteur dans des zones non infectées.
Final report for 1881 Innovative Public Organic food Procurement for Youth (iPOPY)
Le projet européen iPOPY, sur la mise en place de marchés publics innovants pour la consommation de produits biologiques par les jeunes, notamment à l'école, est mené dans cinq pays européens (Norvège, Danemark, Italie, Allemagne et Finlande). L'étude des services de restauration scolaire avait pour but de détecter les stratégies et les politiques les plus efficaces pour l'intégration de produits bio à l'école. Ainsi, l'objectif majeur de ce projet était de contribuer au développement d'une alimentation saine et issue de l'agriculture biologique en Europe. Ce rapport présente les principaux résultats et conclusions. Les observations sur les cinq groupes de travail du projet sont également explicitées : la gestion du projet, les conclusions et la diffusion des résultats ; l'analyse des politiques et mesures aux niveaux national et local ; la gestion de l'approvisionnement et la certification des produits ; les perceptions et habitudes alimentaires des consommateurs ; et le lien entre l'alimentation et la santé.
Le guide Carité des bonnes adresses du vin bio 2011-2012
La "bible des vins bios" de Jean-Marc Carité, réalisée grâce à son tour de France et de quelques pays d'Europe (Italie, Espagne), conduit à la découverte de vignerons qui prennent soin autant de la santé de leurs terres que de celle des amateurs de vins. Le guide recense et présente une sélection rigoureuse de la production française de vins d'appellations, issus de l'agriculture biologique et biodynamique. Cette quatorzième et nouvelle édition bénéficie d'une actualisation complète et d'une importante mise à jour. 40 nouveaux vignerons y figurent (400 en tout), plus de 1 500 vins ont été dégustés (600 retenus). Le guide présente aussi une sélection de vins sans sulfites ajoutés, de vins de pays français, d'apéritifs, d'alcools et de bières, ainsi que de vins italiens et espagnols. Il indique également les doses de sulfites ajoutés, la qualité des levures et des vendanges ; il informe aussi des possibilités d'no-écotourisme pour les déplacements et les vacances. Après un état de lieux sur les vins (vins "naturels"...), le guide, région par région, présente les domaines (adresses respectives...), les vins (caractéristiques, prix, doses de SO2...), porte un critère de dégustation, et signale, en fin de chapitre de région, d'autres domaines ou châteaux. Un index général complet se trouve en fin d'ouvrage.
Languedoc-Roussillon : Concurrences sur le bassin méditerranéen
Martine COSSERAT, AuteurLa seconde édition du Medfel, à Perpignan (66), en mai 2010, a confirmé la hausse des conversions en vergers dans le Roussillon, et donc l'augmentation à venir de l'offre sur le marché français. L'article fait le point sur les tendances passées et à venir au niveau des trois plus gros producteurs du bassin méditerranéen. Si les surfaces italiennes diminuent, celles de l'Espagne et de la France sont en nette progression. Néanmoins, les prix ont tendance à baisser, la différence entre le bio et le non bio n'ayant jamais été aussi faible. Alors que les exploitations espagnoles sont très spécialisées (concombres et tomates sous serre en Andalousie), la production française est plutôt diversifiée (provenant souvent d'exploitations en polycultures), ce qui lui confère une certaine solidité face à la conjoncture économique. La consommation française s'élève à 523 millions d'euros, dont 65 % d'importation, contre 20 % d'exportation. On peut enfin noter que la part des achats pour la restauration collective, bien que minime, a doublé entre 2008 et 2009.
Rapport sur pesticides et santé
Pour traiter de l'effet des pesticides sur la santé humaine, les rapporteurs, M. Claude Gatignol, député, et M. Jean-Claude Etienne, sénateur, respectivement vétérinaire et professeur de médecine, ont, avec l'aide de spécialistes de la question, tenté de faire le point... Le rapport est organisé comme suit : - I. Pesticides et environnement : A. L'état des lieux ; B. Quelles voies pour réduire la dépendance aux pesticides ? ; C. Les bénéfices liés à l'usage des pesticides sont-ils suffisamment pris en considération dans les pays développés ? ; - II. Pesticides et santé de l'homme : certitudes et incertitudes des scientifiques : A. Les effets aigus ; B. Les effets retardés des pesticides sur la santé restent mal connus malgré des travaux scientifiques toujours plus nombreux sur le sujet ; - III. La règlementation évolue pour renforcer la protection de la santé de l'homme et de l'environnement : A. La règlementation communautaire ; B. Les prolongements du cadre communautaire dans la législation française ; C. L'évaluation des substances actives par l'EFSA et des produits phytopharmaceutiques par l'AFSSA ; D. La sécurité et la veille sanitaires.
Slow Food : La révolte des gourmands
Florence HUMBERT, AuteurDepuis plus de vingt ans, Slow Food, une association internationale née en Italie, se bat contre l'uniformisation du goût. En France, le mouvement commence juste à s'organiser. Ce mouvement remet en cause le comportement d'achat et de consommation actuel. Pour ces militants, un aliment doit être « bon, propre et juste », c'est-à-dire produit dans le respect de l'environnement et conforme à des valeurs éthiques. Aujourd'hui, Slow Food est présent dans 180 pays et compte plus de 100 000 adhérents qui se répartissent dans des groupes locaux appelés « conviviums ». Les bénévoles se rencontrent lors de sorties botaniques, visites chez les producteurs, ateliers du goût ou encore pour sauvegarder des productions locales en voie de disparition. En France, le mouvement peine à se développer. Il s'emploie pourtant à sauver les produits de notre terroir en les classant parmi les produits « sentinelles ». Un « label » de plus qui se veut complémentaire aux produits AOC (Appellation d'origine protégée) et IGP (Indication géographique protégée). L'article présente le Salon du goût qui a lieu tous les ans en Octobre à Turin en Italie, et qui rassemble tous les producteurs locaux.
Almaverde Bio en Europe : Inauguration de la station de Longiano
VEGETABLE, AuteurA l'occasion de l'inauguration de son nouvel établissement de Longiano (Forlì-Cesena), Apofruit Italia a présenté la stratégie de développement de sa marque Almaverde Bio, qui vise à devenir l'un des acteurs essentiels sur le marché du bio en Europe.
Bio : L'Italie au coude à coude avec l'Espagne
VEGETABLE, AuteurSelon les informations communiquées par la Coldiretti à l'occasion du salon Sana qui s'est tenu à Bologne (Italie), du 10 au 13 septembre 2009, "L'Italie compte désormais 42 037 producteurs biologiques et la surface cultivée, en conversion ou déjà entièrement convertie, s'est réduite en 2008 à un peu plus d'un million d'hectares contre 1,3 million en Espagne dont plus de la moitié sont situés en Andalousie". Après ce constat, l'article détaille le secteur de l'agriculture biologique tel qu'il se présente en 2008 (49 654 opérateurs dont 42 037 agriculteurs, 5 047 préparateurs...), rappelle la valeur du marché biologique italien (estimée entre 2,8 et 3 milliards d'euros), évoque la croissance de la consommation bio (croissance de la consommation des familles de 5,4 %, progression de 16 % dans les cantines scolaires...), le développement de l'agriculture biologique à l'échelle mondiale (progression des surfaces cultivées, marchés biologiques les plus significatifs, classement mondial des cultures biologiques).
Bio : La pomme bio séduit de plus en plus les Italiens
VEGETABLE, AuteurEn tête des fruits biologiques les plus vendus en Italie, la pomme représente plus de 14 % du total. Selon les données fournies par la CIA (Confederazione Italiana Agricoltori), en 2008, sa consommation a progressé de 10 % par rapport à 2007 et, lors du premier semestre 2009, elle a encore augmenté de 3 %. Cependant, précise la CIA, l'ensemble du secteur des fruits et légumes bio bénéficie de cette tendance nette à la croissance : en 2008, la consommation de produits légumiers bio a progressé de 1,8 % et celle des fruits bio de plus de 5 %. Une tendance qui s'est poursuivie au cours du premier semestre 2009 (+ 2,6 % pour les légumes, + 7 % pour les fruits).
Distribution : Le durable vous fait gagner
Arnaud MONNIER, AuteurBon pour l'image, bon pour le portefeuille, bon pour la planète : trois bonnes raisons de construire durable et de contrôler l'impact environnemental de ses activités. Depuis quelques années, et encore plus depuis le Grenelle de l'environnement, les choses bougent. Après une introduction sur l'engagement des enseignes qui placent la performance environnementale de leurs points de vente au rang d'enjeu majeur (impact écologique des bâtiments, déploiement du photovoltaïque par le groupe Casino, réduction des consommations énergétiques notamment pour la production de froid), Linéaires fait le point sur les solutions durables qui font gagner : - Investir dans le photovoltaïque, une idée lumineuse ; - Simply Market, la référence écolo en Italie ; - Comment gagner 30% sur sa facture énergétique.
Dossier : Le marché bio
SILLONS D'EUROPE, AuteurL'analyse du marché bio dans quelques pays d'Europe est exposée et concerne l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. L'analyse est fondée sur des critères distincts d'un pays à l'autre, dépendant notamment de la politique agricole menée dans chacun de ces pays, des réactions du consommateur face à la crise : chiffres d'affaires, types de produits vendus, modalités de distribution, surface agricole consacrée à l'agriculture biologique, soutien à l'agriculture biologique, promotion de l'agriculture biologique, état de la production, comportement du consommateur...
Europe : Les leçons de la restauration collective bio en Italie
Fabio SARMENTO DA SILVA, Auteur150 000 repas quotidiens servis à Rome, composés à 70 % d'ingrédients biologiques : il y a de quoi faire rêver tout agriculteur bio français. L'article décrit comment l'Italie, en l'espace de quelques années, est arrivée à cette situation. Attachés à la qualité de leur alimentation, les Italiens ont développé l'agriculture bio pour arriver aujourd'hui à 9 % de leur SAU (2% en France). Puis, progressivement, les cahiers des charges des entités publiques ou territoriales ont intégré la demande de produits bio... et de produits locaux (en utilisant l'argument de fraîcheur et de faible impact environnemental, car l'origine locale ne peut être retenue comme un critère dans les cahiers des charges). Des formations de cuisiniers, beaucoup d'efforts de pédagogie.. ont fait le reste.
Fourrages n° 196 : Diversité des systèmes fourragers de l'Europe laitière : 1ère partie
La première partie des interventions sur la diversité des systèmes fourragers de l'Europe laitière qui sont rapportées dans la revue ont été présentées, le 16 octobre 2008, à la journée d'information de l'AFPF (Association Française pour la Production Fourragère). Plusieurs points sont abordés : - Le contexte laitier mondial en 2007 : une année mouvementée pour le lait de vache ; - Evolution de l'Europe laitière et des systèmes fourragers. Argumentaire pour une autre politique ; - Les systèmes fourragers du nord-ouest de l'Europe : de l'herbe pâturée pour produire du lait ; - Adaptation des systèmes laitiers méditerranéens au nouveau contexte de prix des aliments et de réglementation européenne ; - La pâture, un argument pour la valorisation des produits de montagne sur les marchés de consommation.
Quand les valeurs éthiques deviennent des arguments de vente
Flurina SCHNEIDER, AuteurDe nombreuses fermes bio s'engagent sur les plans écologiques, sociaux ou culturels en allant beaucoup plus loin que les exigences des directives bio. Il peut être intéressant pour ces fermes de souligner ces aspects dans leur communication publicitaire, leur marketing et leurs relations publiques. Un projet international de recherche auquel participe le FiBL, avec des chercheurs allemands, italiens, autrichiens et anglais, a pour objectif d'étudier comment l'engagement éthique des fermes bio peut se traduire en arguments de communication pour améliorer leur position commerciale. L'étude porte pour ce faire sur l'analyse d'exemples qui utilisent déjà avec succès leur engagement éthique dans les relations publiques et la publicité. Les arguments utilisés sont rassemblés, développés et testés avec des consommateurs. L'examen de 101 fermes bio (dont 14 en Suisse) a montré que leurs arguments de communication se rapportent à des aspects économiques, environnementaux, sociaux et culturels. Dans un 2ème temps, les arguments rassemblés ont été testés avec 240 consommateurs dans chaque pays partenaire. Ensuite, des agences de publicité se sont basées sur les résultats pour développer des stratégies de communication incluant les 3 arguments les mieux notés... Cet article présente l'étude, son déroulement et certains résultats.
Sciences sociales : Regards sur le pastoralisme contemporain en France
Cet ouvrage est une coédition de l'Association Française de Pastoralisme, de la Maison de la Transhumance, de Cardère Editeur. Il s'agit d'un numéro hors série de la revue PASTUM, périodique de l'Association Française de Pastoralisme. Il rassemble les interventions du séminaire du 13 novembre 2008, qui s'est tenu à SupAgro Montpellier. L'ouvrage traite les sujets suivants : - Introduction : Les différentes approches du pastoralisme contemporain en France ; Quelques éléments sur les grands thèmes abordés par l'économie en matière de pastoralisme ; - Relations Hommes - Troupeaux - Territoires : "Nous, ici, la métisse, c'est la brebis la plus rustique". Retour sur une expérience d'approche ethnologique et pastoraliste de l'élevage de la race mérinos d'Arles dans les Bouches-du-Rhône ; Le "point de vue" des éleveurs : une approche compréhensive des pratiques pastorales en Ariège ; Espaces pastoraux : mutation d'usage et re-naturalisation du territoire ; - Statut social - Formation - Transmission des savoirs : La prise en compte des écosavoirs dans les métiers du pastoralisme : leurs formations, leurs transmissions et leurs devenirs ? ; Qui est berger ? Hiérarchies et relations professionnelles ; Une légitimité professionnelle mise à mal : le cas des herbassiers du département du Var ; - La mise en patrimoine du pastoralisme : Les fêtes de la transhumance : les enjeux d'une mise en représentation de l'activité pastorale ; Territoires et cultures transhumantes dans le Sud de la France. Façons de voir ou de vivre un patrimoine ; L'écomusée du pastoralisme de Pontebernardo (Piémont, Italie : un exemple de patrimonialisation intégrée ; "Tant qu'il y aura des bergers...". La création de la Maison du Berger, quelles implications, quels engagements, quelles opportunités ? ; Le réseau des Maisons du Pastoralisme : des attentes partagées ; - Conclusion : les organisations pastorales interpellent les sciences sociales.
20% de bio en 2020 : L'expérience des voisins ; La bio galloise, italienne et autrichienne
Le 18 mars 2008, à Lorient (Bretagne), trois représentants de la bio italienne, autrichienne et galloise ont répondu à l'invitation de la Frab (Bretagne) en participant au colloque "20% de la bio en 2020 : déclinaisons et applications en Bretagne". Andrea Ferrante de l'AIAB en Italie, Alexandra Pohl de Bio Austria en Autriche et Carolyn Wacher de l'Organic centre Wales ont ainsi témoigné des leviers qui ont permis à l'agriculture biologique de décoller dans leurs pays. Ils ont répondu à différentes questions posées sur : l'incidence des aides sur le développement de la bio, la réglementation européenne, les OGM, la PAC. Par ailleurs, le second article fait une présentation des trois intervenants et du contexte de développement de l'agriculture biologique dans leurs pays respectifs.
Changements climatiques et épidémies de Plasmopara viticola dans la viticulture du Nord Est d'Italie
Le contrôle des épidémies du mildiou exige de nombreuses interventions. L'influence du climat a été analysée dans la Province de Trévise, pour laquelle 120 années de données climatiques sont disponibles. La fréquence et la distribution des pluies au cours des premières phases du développement de la vigne influencent l'évolution du mildiou. Dans les dix dernières années, la forte hausse de la température en été et la réduction des pluies ont contribué à réduire les risques d'infection de P. viticola et à améliorer la gestion des plans de lutte.
Développer la bio. Et eux, qu'en disent-ils ?
Développer la bio, oui. Mais comment ? A quel prix ? Avec quelles conséquences ? Le 18 mars, à Lorient, Andrea Ferrante de l'AIAB, en Italie, Alexandra Pohl de Bio Austria, en Autriche, et Carolyn Watcher de l'Organic center welsh du Pays de Galles ont témoigné, à l'occasion d'un colloque organisé par la FRAB Bretagne, sur les leviers qui ont permis à l'agriculture biologique de décoller dans leurs pays. Dans la salle, des citoyens et des représentants de réseaux professionnels et associatifs ont, eux aussi, apporté des éclairages et des points de vue sur la question. Après avoir retracé, dans le dernier numéro de Symbiose, les débats sur les aides, la PAC, la réglementation ou les OGM, voici de nouveaux morceaux choisis sur l'image de la bio, la pérennité du mouvement, la taille des exploitations, l'installation agricole, la restauration collective, ...
Dossier : La crise alimentaire mondiale
Ce dossier relate les réactions, positions et préconisations, au niveau politique agricole, de 6 pays d'Europe face à la crise alimentaire mondiale (gouvernements, presse, syndicats agricoles,...) : - Royaume-Uni : Face à la crise alimentaire, il faut démanteler la PAC et libéraliser les échanges ! ; - Allemagne : Un problème de conscience. La presse opposée à la politique gouvernementale ; - Espagne : Sans politiques agricoles, l'agriculture perd son caractère stratégique ; - Italie : Une politique européenne plus que jamais nécessaire - développer la production dans les pays pauvres ; - Pays-Bas : Premières réponses néerlandaises à la crise alimentaire mondiale ; - Danemark : Le libéralisme commercial est la réponse à la crise.
Dossier : Réactions à la décision française de suspension de la culture OGM
Ce dossier est paru mi-février 2008, à l'époque où la France venait de notifier la clause de sauvegarde à l'endroit du MON 810 et engageait la discussion au Parlement du projet de loi sur la culture des OGM, et où, au sein des instances communautaires, il était débattu de l'autorisation de mise en marché de produits contenant des OGM (pommes de terre et maïs). Ce dossier présente les réactions que la décision française de suspension de la culture OGM a pu susciter dans plusieurs pays d'Europe : - Royaume-Uni : Peu de réaction à la décision française sur le MON 810 ; - Italie : L'opinion est globalement hostile aux OGM mais à quel prix ? ; - Espagne : Une position espagnole inchangée malgré la présentation par la société civile d'un manifeste anti-OGM ; - Allemagne : Peu de réactions à la clause de sauvegarde française sur le MON 810... ; - Bulgarie : L'opinion publique bulgare : peu informée, mais en principe opposée aux OGM ; - Pays-Bas : OGM : situation des Pays-Bas.
Hausse des cours de matières premières : Les riziculteurs italiens se frottent les mains
L'Inde, second producteur mondial de riz, a cessé d'exporter, le prix du riz thaïlandais a plus que doublé. Avec les coûts du fret, le prix du riz asiatique est le même que l'italien. L'Europe redevient alors compétitive. Entre Turin et Milan, se trouve la plus vaste riziculture d'Europe. Aucune AOC n'existe pour l'instant car plusieurs provinces sont concernées, il faudrait délimiter précisément la zone. La valorisation en bio existe, pour cela il y a des rotations avec : du maïs, du blé, du soja et un engrais vert. Le désherbage est mécanique. La demande est de plus en plus importante, avec une augmentation de 22% en un an.
Italy : Analysis of grapes sold by leading food retailers
Résultats de l'étude "Pesticides dans les raisins : 5 pays de l'UE testés" en Italie.
Mes bonnes adresses du vin bio 2009-2010
Cette "bible des vins bios" recense et présente une sélection rigoureuse de la production française de vins AOC et VDQS (vin délimité de qualité supérieure) issus de l'agriculture biologique et biodynamique. Au cours de ce tour de France, Jean-Marc Carité (qui publie ce guide tous les deux ans depuis 1984) conduit le lecteur à la découverte de ces vignerons qui prennent soin autant de la santé de leurs terres que de celle des amateurs de bonnes choses. Cette treizième et nouvelle édition bénéficie d'une actualisation complète et d'une importante mise à jour. Elle présente aussi une sélection de vins sans SO2 ajouté, de vins de pays français, d'apéritifs, d'alcools et de bières, ainsi que de vins italiens et espagnols, du saké japonais. Sont indiquées la qualité des vendanges, la qualité des levures de fermentation et les doses de SO2 ajouté.
Pilot project Group certification in Europe : End report
Ce rapport présente les résultats, conclusions et recommandations issus du projet pilote d'Ifoam relatif à la certification de groupe en Europe, qui s'est déroulé de 2006 à 2008. L'objectif de ce projet était de tester et de découvrir si : la certification de groupe pouvait être efficace en Europe comparée à la certification individuelle ; si elle pouvait être associée à d'autres avantages, en plus de réduire les coûts de la certification biologique et si elle pouvait s'adapter à la diversité des productions et des circuits de commercialisation. Quatre groupes pilotes ont vu le jour : en Turquie, en France (Nature et Progrès, Ecocert International et Ecocert France), en Italie et en Espagne. Au final, la certification de groupe a été considérée efficace dans les 4 pays et pas seulement utile pour les contrôles, mais aussi pour les conseils entre agriculteurs, l'amélioration de la qualité, le marketing commun Les coûts de la certification de groupe seraient plus élevés les deux premières années lors de la mise en place du système, comparés à la certification individuelle, mais moins élevés par la suite. Le cas des maraîchers vendant leur production localement est à approfondir. Une question demeure en Europe : faut-il limiter la certification de groupe aux petits producteurs et/ou aux agriculteurs des zones défavorisées ou faut-il ouvrir la certification de groupe à tous types d'agriculteurs ?
En Sardaigne : L'élevage d'une brebis à distance
Le secteur ovin italien traverse une crise importante. Les éleveurs cherchent de nouveaux débouchés : un projet de marketing original a vu le jour dans un élevage ovin lait conduit en bio en Sardaigne. Les clients parrainent une brebis et reçoivent en échange la production fromagère de l'animal à domicile.
Sicile, l'île aux fruits
L'article présente Médisoul, une société par actions (SpA) qui commercialise des fruits et des légumes, bio et conventionnels, et basée en Sicile. Sont également présentés dans l'article différents témoignages et activités menées par des personnes travaillant avec Médisoul. Ressortent notamment deux présentations de producteurs bio. Avec ses deux associés, Aurora Fideiro dirige Econatura, une exploitation bio de 30 ha sous serres plastique, avec 120 employés permanents. Ils produisent surtout des tomates et des tomates cerises, mais aussi des courgettes. De septembre à juillet, ils exportent 60% de leur volume, en particulier vers les Coop bio de France. En 2007, la production s'élève à 3 393 t, soit un rendement de 113 t/ha, pour un CA de 6 M d'euros. Lors du transport de la production vers la Société Médisoul, les produits bio ne sont pas mélangés avec des conventionnels dans les camions, précise Angelo Astorino (directeur commercial de Médisoul). A Ispica, Giogio Agosta et sa famille emploient jusqu'à 50 personnes l'été pour cultiver sous tunnel et en plein champ leurs 10 ha de tomates, poivrons, aubergines et courgettes bio, pour les sécher au soleil et à la brise marine. Au final, 10 kg frais donnent 1 kg de produit sec et salé, vendu 10 euros/kg. Leur entreprise AgriBlea - Pomodorisecchi dépasse un million d'euros de CA par an.
Voyage d'études Bio en Sardaigne mars 2008
Le Comité bio du Comité Economique des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales a choisi cette année la Sardaigne pour son voyage d'étude auquel 16 personnes ont participé. Ces trois jours sur place ont permis de : - visiter des plantations et un atelier de transformation ; - visiter les installations de transformation et de conditionnement de la jeune société LA BIOL qui cherche à valoriser les plantes typiques de Sardaigne ; - échanger lors d'une table ronde autour des problématiques de commercialisation des huiles essentielles, connaissance du marché, qualité, contrats de culture ; - rencontrer l'association de production artisanale d'huile de lentisque, qui espère développer de nouveau ce produit historique sarde à usage vétérinaire et alimentaire, des sociétés cosmétiques locales l'utilisant dans leurs programmes de recherche ; - connaître la jeune coopérative d'herbes OGLIASTRE regroupant 12 producteurs ; - présenter la situation du secteur des PPAM en Sardaigne et en France puis discuter sur la possibilité de travailler ensemble sur la production et le marché ; - des tables rondes ont finalement été constituées autour de cinq thèmes suivants, à savoir les techniques de distillation, la sélection végétale, la mécanisation et les techniques de production, l'organisation de la filière, la réglementation de la cueillette, la commercialisation et le marché.
Agriculture biologique : Les bons résultats se confirment
Lors du Salon International de l'Agriculture, une journée débat était organisée par l'Agence Bio, sur le thème : "Quelles évolutions des marchés et des stratégies en Europe et aux Etats-Unis pour le développement de l'agriculture biologique et des filières ?". Après un tour d'horizon de la place de l'agriculture biologique dans le monde, aux Etats-Unis, en Europe, en Espagne (70% de sa production est exportée), l'accent est mis sur la nouvelle réglementation applicable en 2009, ainsi que sur le plan de développement rural, présenté en France, pour la période 2007-2013.
L'agriculture biologique en Italie : Situation nationale et dans trois régions significatives (Ligurie, Sicile, Toscane)
Ce rapport de stage réalisé dans le cadre du projet Leonardo Da Vinci II fait le point sur l'agriculture biologique en Italie (statistiques, historique, évolution, développement, organisation ). Tout d'abord, l'auteur analyse la situation générale à l'échelle nationale, puis présente la situation dans 3 régions distinctes (Ligurie, Sicile et Toscane), permettant d'aborder 3 contextes différents en terme de développement de l'AB.
Les assises de la bio : Une réunion de famille porteuse d'espoirs
Réunie au ministère de l'Environnement et du Développement Durable, le 2 octobre 2007 à Paris, la grande famille de la bio a assisté aux premières assises de l'Agriculture bio, organisées par l'Agence Bio avec plus de 400 participants, de nombreux intervenants, ainsi que la présence de Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de l'écologie.
Les Assises Nationales de la Bio - Quels atouts et quelles ambitions pour répondre aux attentes de la société et des marchés ?
Les premières Assises Nationales de l'Agriculture Biologique se sont déroulées le 2 octobre 2007, à Paris. La dynamique de développement du secteur bio en France et les évolutions générales en Europe et dans le monde se traduisent par une augmentation de la production biologique mondiale et de la consommation, mais à des rythmes très variables selon les pays pour cette dernière. En 2006, en Italie, il y avait environ 45 000 exploitations bio sur 8% du territoire agricole. L'importance des boutiques spécialisées et de la restauration collective, ainsi que l'implication des Communautés locales et le travail de l'association italienne AIAB ont favorisé l'essor de la bio. En France, le réseau Biocoop estime qu'une démarche cohérente de développement doit comporter une bonne lisibilité pour les producteurs, les transformateurs et les distributeurs, ainsi qu'une stabilité des volumes, des partenariats et des prix. D'autres expériences ont été rapportées : plate-forme de distribution de produits bio en Poitou-Charentes, SA UNEBIO qui rassemble 11 structures régionales d'éleveurs bio,... L'INRA accompagne le développement de la bio, en s'intéressant aux aspects production, environnement et économique, de même que Formabio, le réseau des enseignants en agriculture biologique, qui prévoit d'intervenir sur les référentiels, la communication dans l'enseignement agricole et le partenariat avec l'Education Nationale.
La bio en Europe, regard sur les voisins européens
Un premier article fait état de la production bio en Europe à travers cinq pays : L'Autriche, la Finlande, le Portugal, la République Tchèque, la Suède. Un second article observe le positionnement de l'Italie où la production bio domine la scène européenne. Un troisième article, grâce à un entretien avec Patrice Baillieux, permet de faire le point sur les aides au développement de l'agriculture biologique dans le Règlement de Développement Rural et détaille les aides à la bio en Italie, Autriche, Pologne. Un quatrième article s'attarde sur l'Allemagne vue comme un modèle de consommation. Un cinquième article relate un entretien avec Felix Prinz zu Löwenstein, président de BÖLW (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft), en Allemagne, une organisation qui regroupe des associations de producteurs, ainsi qu'une association de transformateurs de produits biologiques et des associations de distributeurs spécialisés en bio. Un sixième et dernier article met en avant un entretien avec Paolo Carnemolla, Président du FederBio, en Italie.
La consommation des produits bio : 10% de croissance par an !
La hausse de la consommation des produits bio est confirmée à travers divers critères d'évaluation : profil-type du consommateur, raisons de l'engouement pour la bio, surfaces consacrées à l'agriculture biologique, évaluation du marché alimentaire bio, merchandising des produits bio.
Dossier : Le marché des biologique : situation et politiques engagées
Etat des lieux de la filière agriculture biologique dans plusieurs pays d'Europe : - Italie : Le vent en poupe mais un petit scandale risque de rendre vain le travail fait ! ; - Allemagne : Un marché du bio qui boume ; - Royaume-Uni : Les produits bio ont le vent en poupe ; - Espagne : Un plan pour promouvoir la consommation des produits biologiques ; - Irlande : Un marché en pleine expansion ; - Pays-Bas : Politique de développement de la production et de la consommation des produits biologiques ; - Pologne : Le marché des produits biologiques reste un marché de niche, du fait du prix élevé des produits et de la faible information du consommateur, mais il est plein d'avenir.
Dossier : Où va la bio ?
Au-delà d'un bilan, l'impact et les perspectives de la bio sont mis en évidence notamment dans le cadre du dernier règlement européen. Le dossier se compose comme suit : - Paysans bio en France : Un bilan ; - Les premières assises nationales de l'agriculture biologique ; - La bio en France ; - L'agriculture biologique en Allemagne ; - L'agriculture biologique en Italie ; - OGM et bio dans le nouveau règlement européen ; - La bio, hier, aujourd'hui et demain ; - Création d'une charte éthique des foires et salons écologiques, biologiques et alternatifs ; - La bio, c'est bon pour... ; - Le contrôle et la certification en agriculture biologique ; - La qualité des produits bio ; - Commission européenne : Une conception minimaliste de la bio ; - La certification bio à double tranchant ; - Les consommateurs bio prennent la parole ; - La relocalisation de la bio.
Eveiller des impressions agréables en arrivant à la campagne
"Le pays a besoin de plus de paysans !" Tel était le titre provocateur du 7ème Sommet Bio qui s'est déroulé le 23 juin à Zofingue (Suisse) dans le cadre du Bio Marché. Ce Sommet était organisé par deux organisations pionnières qui fêtent cette année de grands anniversaires : Bio Forum Schweiz, qui fête les 75 ans du Möschberg comme berceau de l'agriculture organo-biologique, et l'Association pour la biodynamie, qui a maintenant 70 ans. Ce Sommet a été l'occasion de mener une réflexion autour de l'agriculture et de son bénéfice pour l'homme et l'environnement. Peter Hersche y évoque le phénomène de "réagrarisation" de l'Italie, de 1650 jusqu'au 18ème siècle ; Alexandra Maier consacre sa conférence à la culture paysanne de l'avenir et au rapport de l'homme à l'animal ; Josef Braun insiste sur l'importance du sol et les atouts de l'agriculture biologique ; Ueli Hurter insiste, quant à lui, sur la rencontre de l'homme et de la nature et la manière d'intégrer l'agriculture à la société postindustrielle.
Un monde de biocarburants
Pleins feux sur le thermosolaire
Carlo Rubbia, Prix Nobel de physique, est au centre de programmes de recherche relatifs à une technologie nouvelle : l'énergie solaire thermodynamique. Il a été accueilli en Espagne où il collabore à un programme prévoyant la construction d'une vingtaine de centrales thermosolaires. Le programme espère produire 1500 mégawatts d'ici à 2020, ce qui permettrait de réduire les importations de pétrole. Le thermosolaire s'implante également aux Etats-Unis, dans le Nevada, avec la Nevada Solar One. Les initiatives tant espagnoles qu'américaines font appel à la technologie allemande du groupe Schott. La phase de recherche se poursuit puisque la technologie doit être développée et améliorée.
Pomme et poire : Le bio en forte croissance
Une étude donne des indices pour évaluer la production et le marché des pommes et poires biologiques en Allemagne, en Autriche, en Italie. Elle donne, par ailleurs, quelques éléments de réflexion relatifs aux fournisseurs de l'hémisphère Sud, aux importations en provenance d'Argentine, aux superficies de production aux Etats-Unis. Enfin, un tableau réfère aux surfaces de poires biologiques, en culture, par pays : Allemagne, Etats-Unis dont l'Etat de Washington, Italie, Grande-Bretagne, Autriche, Pays-Bas, Suède, Danemark.
Pommes et poires : Choisir les variétés et commander les arbres maintenant
Bio Actualités donne ses recommandations pour le choix et la plantation d'arbres fruitiers en arboriculture biologique, complétant la traditionnelle liste des variétés du FiBL.
Quelles incitations de la restauration collective et de la commande publique en faveur de l'utilisation de produits agricoles de qualité ?
Au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne et en Italie, des initiatives sont enclenchées pour qu'en restauration collective, une meilleure place soit faite aux produits agricoles de qualité. Au Royaume-Uni, le programme mis en place et soutenu par le Gouvernement britannique s'inscrit dans une campagne de communication en faveur d'une alimentation plus saine. Il prend en compte la qualité de l'alimentation offerte mais aussi l'origine des produits (préférence aux fournisseurs locaux). En Espagne, des mesures d'incitation à la consommation de produits bio sont prévues par le Plan Intégral d'Action pour le Développement de l'Agriculture Biologique 2007-2010. Cependant, au niveau national, aucune action visant à favoriser l'accès des produits agricoles de qualité dans la restauration collective n'est conduite actuellement sur le long terme. Toutefois, à l'échelle locale et de manière ponctuelle, sont mises en place des actions incitatives à la consommation de produits de qualité en restauration collective, principalement à destination des cantines scolaires. En Allemagne, l'offre de produits de qualité existe à travers les produits issus de l'agriculture biologique et concerne, depuis quinze ans, de nombreux restaurants universitaires. Le gouvernement fédéral inclut depuis 2004 dans son programme pour l'agriculture biologique, le financement d'une campagne d'information intitulée "Bio kann jeder" (le bio est à la portée de tous) qui permet l'organisation par les Länder de groupes de travail. En Italie, l'Etat répond à la demande de parents en matière de restauration collective et scolaire et prescrit, dans la loi de finances de l'année 2000, l'obligation pour les administrations locales d'introduire des produits biologiques et d'appellation dans les menus des cantines scolaires et hospitalières. Cette loi entre en cohérence avec la politique agricole du pays.
Se nourrir : Grand bio sur les cantines
L'association Un Plus Bio, née en 2002, émanation récente du Civam (Centre d'Initiatives pour la Valorisation de l'Agriculture et du Milieu rural) du Gard, cherche à fédérer, au niveau national, les initiatives favorisant une meilleure qualité de la restauration collective. Par ailleurs, elle encourage la concertation entre tous les acteurs concernés, ainsi que la formation des cuisiniers. Pour développer les cantines bio et répondre à la demande, les producteurs s'organisent, épaulés par les collectivités territoriales (qui supplantent le déficit de l'Etat). A côté de cet investissement de l'association, des collectivités territoriales et des acteurs de la filière bio, le témoignage d'un chef cuisinier et l'exemple de cantines bio à l'italienne confortent le parti pris d'une alimentation saine, l'éveil des jeunes générations aux goûts et aux règles nutritives et alimentaires de base, le développement d'une agriculture biologique de proximité.
Slow Food : Buono - pulito - giusto
Dix ans après sa première édition, la foire du mouvement Slow Food "Salone del Gusto" explose ! Quelques 170 000 visiteurs et 700 exposants se sont retrouvés à Turin du 26 au 30 octobre 2006. Ces chiffres montrent bien la place privilégiée que le slow food occupe en Italie, ce qui a encore été souligné par l'inauguration présidée par Giorgio Napolitano, le Président de la République italienne.
Varieties of organic products from dairy sheep and goats production systems in the Mediterranean region
Cette intervention a eu lieu lors de l'ESF Exploratory Workshop on "Product Quality and Sustainability of Organic Sheep and Goat Production in Mediterranean Countries", qui s'est déroulé à Thessaloniki, en Grèce, du 15 au 17 juin 2007. Si la Grèce détient le plus important nombre de fermes en ovins et en caprins, l'Espagne la dépasse toutefois pour le nombre total d'ovins. En revanche, c'est l'Italie qui a le plus d'ovins biologiques et la Grèce de chèvres biologiques. Les principaux produits bio provenant des ovins et des caprins sont : le lait (frais, UHT, fromage), la viande (jeunes ou adultes), la laine et le cuir. Des données statistiques en agriculture biologique précises existent pour la France et l'Espagne, mais sont plus aléatoires pour l'Italie et la Grèce, où la production de lait est très importante. Le document propose ensuite des études de cas pour les différents pays.
Vivre à Torri Superiore
Le village de Torri Superiore, en Italie (la commune de Torri est rattachée à la ville frontalière de Vintimille) a été construit en utilisant un maximum de matériaux écologiques dans le respect du patrimoine. En fait, au-delà du respect de l'architecture traditionnelle, ce que visent les habitants du bourg, c'est l'autonomie énergétique et économique.
CORE Organic Country Report : European Research in Organic Food and Farming : Reports on organisation and conduction of research programmes in 11 European countries
Dossier : Où en sont les OGM ?
Ce dossier, consacré aux OGM, s'organise en cinq parties : - Espagne : Première surface d'OGM de l'UE ; - Italie : Bataille interne ; - Pologne : Opposition aux OGM et promotion du bio ; - Allemagne : Une Allemagne encore très partagée ; Royaume-Uni : Un gouvernement peu pressé et une opinion publique méfiante.