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Documents disponibles dans cette catégorie (1377)


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L'agricultrice qui protège le paysage
Beat GROSSRIEDER, AuteurEsther Scherz élève, en bio, 14 bovins de race Highland et une douzaine de moutons, et cultive également des arbres fruitiers. Installée sur la ferme familiale à Wädenswil (Suisse), dans une région où l'agriculture biologique est encore rare, cette agricultrice se démarque sur plusieurs plans : d'abord, c'est une femme, comme seulement 6 % des chefs d'exploitations suisses ; elle est double active, n'a pas le permis et elle attache une importance toute particulière au maintien de la biodiversité et des paysages sur sa ferme. Elle a ainsi mis en place un système extensif, autonome en fourrages, et où de nombreux aménagements ont été faits pour maintenir la biodiversité (haies, mares, abris pour les animaux sauvages...).
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Agrotourisme : Détente et expériences dans des fermes
Harry ROSENBAUM, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; René SCHULTE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Suisse, l'agrotourisme se développe. Cette activité est une bonne source de revenus pour de nombreuses fermes et elle comprend toute forme d'hébergement, avec ou sans services, offrant la possibilité de voir de près l'agriculture, la vie paysanne et le monde animal. L'agrotourisme est souvent géré par des femmes, en complément de l'activité agricole. Des portraits de fermes bio présentent différentes offres en agrotourisme : - Une ferme, une école - et de la nature, avec le gîte rural de La Bergerie, à Mormont JU ; - Wellness avec panorama, une offre spa à la ferme Hof Bach, à Trub BE ; - Activités sous le signe du respect, avec les activités pédagogiques, loisirs et sports à La Finca, à Cresciano TI.
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Consommation de bio Evolutions de la demande et contextes
En Suisse, au cours des dix dernières années, le marché alimentaire bio s'est bien développé, jusqu'à atteindre une part de marché de 11 % de l'ensemble des denrées alimentaires. En 2020, la dépense en produits bio s'élevait, en moyenne, à 820 francs (CHF) par ménage. Dans le but de mesurer l'évolution de la consommation bio en Suisse, ce rapport de l'Office fédéral de l'agriculture s'appuie sur l'analyse de deux enquêtes (chiffres 2018, 2020 et 2021). Premièrement, une enquête NielsenIQ Switzerland, réalisée auprès d'environ 4000 ménages et de commerces de détail en Suisse romande et en Suisse alémanique, qui permet d'évaluer la demande en denrées alimentaires bio des différents types de ménages. Deuxièmement, le baromètre Bio, conçu par le FiBL, qui repose sur une enquête menée auprès de 1000 personnes au sujet de la fréquence de leur consommation et les raisons motivant, ou freinant, l'achat de produits alimentaires bio. Après l'étude et le croisement des données de ces enquêtes, ce rapport explique l'évolution de la consommation bio et propose des conclusions sur le potentiel du marché bio suisse.
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La Cream de la cream
René SCHULTE, AuteurÉleveur de poules pondeuses bio sur la commune de Blauen, dans le canton suisse de Bâle-Campagne, Alvar Aebi élève, depuis décembre 2021, des poules Cream, issues d'un croisement entre les races Bresse Gauloise et White Rock réalisé spécialement pour l'agriculture biologique par l'organisme Ökologische Tierzucht-Gesellschaft (ÖTZ). Cette nouvelle race vise plusieurs objectifs : la double fin, afin d'éviter de tuer les poussins mâles (ce qui sera interdit en Suisse à partir de 2026), mais aussi la robustesse et la résilience. Les poules Cream apprécient particulièrement l'herbe du pâturage et les fourrages grossiers, les vers et les insectes. Leur régime est complémenté par de l'aliment (140 g maximum par jour pour que les poules n'engraissent pas trop). Avec des ufs vendus entre 0,70 et 1,10 franc suisse, Alvar Aebi rentabilise son atelier à hauteur de 30 francs/heure environ.
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Dossier : Agrumes rustiques
Jérôme JULLIEN, Auteur ; Omar MAHDI, Auteur ; Aino ADRIAENS, AuteurLa culture d'agrumes en pleine terre n'est plus réservée à l'arc méditerranéen : bon nombre d'espèces et de variétés non gélives sont aujourd'hui accessibles. Dans ce dossier, les témoignages de jardiniers et de pépiniéristes permettent de découvrir une grande diversité d'agrumes rustiques, hybrides, résistants au froid, et apportent des conseils pour les sélectionner et les cultiver.
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La durabilité influence de plus en plus les décisions dachat
Hanna STOLZ, Auteur ; Ann SCHÄRER, AuteurTous les deux ans, le FiBL réalise une enquête sur la consommation de produits biologiques en Suisse. Le « Baromètre bio Suisse 2020 » montre, par rapport à celui de 2018, que la proportion de consommateurs qui achètent « très souvent » ou « presque toujours » des denrées alimentaires bio a presque doublé pour atteindre 47 %. Cette forte augmentation sexplique en grande partie par la pandémie de Covid 19 : les gens ont plus mangé chez eux, et moins en restauration hors domicile, où il est difficile de trouver une offre bio. Dailleurs, les résultats de cette enquête montrent que les consommateurs aimeraient trouver plus de repas bio et végétariens en restauration hors domicile. En Suisse, la durabilité de la production alimentaire et de la consommation devient un critère de plus en plus important dans les actes dachat. La majorité des consommateurs veulent éviter le gaspillage alimentaire, favoriser les produits locaux et réduire lutilisation de produits phytosanitaires de synthèse. Cependant, ils ont encore du mal à identifier les produits bio et leurs décisions dachat sont souvent prises sur la base de suppositions. Ils sont, en effet, souvent perdus dans la jungle des labels. Ils ne savent pas non plus ce qui distingue concrètement un produit biologique dun produit conventionnel.
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Faire du fourrage avec eau et lisier
Beat GROSSRIEDER, AuteurTimo Stadtlander, co-responsable du groupe Alimentation animale du département des sciences animales du FiBL, en Suisse, s'intéresse depuis 2015 à la lentille d'eau pour l'alimentation animale. En effet, cette plante aquatique est particulièrement riche en protéines (jusqu'à 40 %) et présente une croissance - et donc une production de matière sèche - particulièrement élevée : jusqu'à 70 tonnes par hectare et par an. Cultivée en bassins enrichis par du lisier, la masse de lentilles double environ toutes les 36 heures. Déjà utilisée en élevage de truites, cette ressource fourragère représente un potentiel intéressant pour les ruminants, mais aussi les monogastriques. En Suisse, où la part de fourrages importés depuis l'étranger est élevée, même en bio, et ce malgré une part très importante des terres dédiée à la production d'aliments pour les animaux d'élevage (80 à 90 %), cette culture innovante pourrait participer à une nécessaire réaffectation des terres pour l'alimentation humaine.
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Fiche technique : Stabulations libres pour vaches laitières à cornes : Recommandations relatives aux dimensions et à l'aménagement
Claudia SCHNEIDER, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022
Pour les auteurs de cette fiche technique, détenir des vaches laitières à cornes en stabulation libre est tout à fait possible, pourvu que les conditions de détention et les mesures de gestion soient adaptées (respectueuses du comportement spécifique des bovins, tout en conservant une stabilité dans la composition du groupe et en favorisant la sérénité au sein du troupeau, notamment par de bonnes relations avec léleveur). Cette fiche résume les connaissances scientifiques actuelles et les expériences pratiques sur le sujet, provenant principalement de Suisse, et formule des recommandations concrètes relatives aux dimensions et à laménagement des étables afin doffrir des conditions optimales pour détenir les vaches à cornes en stabulation libre. Différents points sont abordés : conception globale, aires daffouragement et abreuvoirs, aire de repos, traite et aire dattente, la formation de groupes pour les jeunes animaux, etc.
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Gestion du cavaillon : Adapter ses stratégies, tester les innovations
Robin EUVRARD, AuteurLa gestion de lherbe sur le cavaillon est une problématique importante en bio. Les viticulteurs ont longtemps utilisé une combinaison doutils de type décavaillonneuse et de lames interceps qui laissent le cavaillon très propre. Mais, aujourdhui, ils se tournent davantage vers des équipements plus rapides permettant de travailler lensemble du parcellaire du fait de fenêtres météo restreintes. Dautres viticulteurs ne font plus de travail du sol sur le cavaillon et gèrent lenherbement par des tondeuses à fil rotatif, voire à lames. Des essais sont également menés pour étudier lintérêt de déplacer la couverture herbacée vers le cavaillon, en conservant la possibilité de travailler linter-rang. Le cavaillon nest plus travaillé dans ce cas et il reste couvert, soit avec un enherbement spontané (conseillé au départ), soit avec un semis. Cependant, cette approche reste aussi à adapter en fonction des conditions pédoclimatiques Dautres essais sont également menés à lIFV et au FiBL sur de nouvelles alternatives (désherbage électrique ). Enfin, Romain Malidain, viticulteur produisant du Muscadet, témoigne sur ses pratiques et sur leurs évolutions.
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Huiles essentielles en renfort
Aino ADRIAENS, AuteurSuite au lancement, en 2009, du programme zéro phyto pour tous les espaces verts de la Ville de Lausanne (Suisse), Paolo Fornara, chef d'équipe au Service des parcs et domaines de la Ville, a dû développer des alternatives aux produits de synthèse. Il a commencé par préparer des extraits fermentés, des tisanes et des décoctions de plantes, pour soigner les plantes. Les préparations à base de plantes fraîches ou sèches ne parvenaient pas, cependant, à repousser certains ravageurs et certaines maladies cryptogamiques et sont surtout utilisées à titre préventif. Pour les soins curatifs, Paolo utilise des huiles essentielles, en pulvérisation et avec sobriété, contre les maladies fongiques et comme insectifuge et insecticide. Pour le traitement des arbres, d'autres techniques d'application d'huiles essentielles existent ; la perfusion dans le tronc et le badigeonnage, techniques présentées par Jean-Yves Meignen, responsable des jardins à l'Abbaye de Valsaintes (04). Sous serre, l'usage de diffuseurs d'huiles essentielles est également efficace pour lutter contre les maladies et les ravageurs, comme en témoigne Michel Bovy, contre-maître au Service des parcs et domaines de Lausanne, en complément d'extraits de plantes et en combinaison avec d'autres techniques de lutte biologique (pièges à phéromones, prédateurs naturels/auxiliaires). Une recette de base de traitement antifongique ou insectifuge est fournie dans un encart.
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Mildiou et vigne: Que retenir de 2021? - Quelques pistes concrètes pour une meilleure maîtrise des risques
Claire MULLER, Auteur ; Mathias LUDWIG, AuteurL'année 2021, avec un mois de mai froid et un été pluvieux, a été particulièrement favorable au mildiou. Les vignerons suisses, quel que soit leur territoire, ont dû s'adapter en permanence à cette saison exceptionnelle, mais qui pourrait se reproduire à l'avenir. Il leur a fallu traiter rapidement, au bon moment, et surtout à de nombreuses reprises. Si cela s'est avéré d'autant plus difficile dans les vignobles qui sont peu ou pas mécanisés, ces systèmes ne sont pas pour autant à oublier. Des adaptations sont possibles, comme passer en vignes hautes ou mi-hautes, ou encore implanter des variétés plus résistantes. Dans un second article, trois vignerons romands en agriculture biologique présentent les stratégies qu'ils ont mises en place pour faire face à la situation de 2021 : - Eric Meylan, à Mont-sur-Rolle, mise sur la portance et donc sur la qualité de ses sols, et a adapté un quad pour appliquer certains traitements avec du matériel plus léger ; - André Bélard, à Chexbres, a pu agir en temps et en heures pour protéger ses vignes mais, à l'avenir, il souhaite développer plus de biodiversité via un projet de vitiforesterie ; - Damien Mermoud, à Lully, s'en est sorti grâce à une bonne maîtrise de la vigueur de ses vignes. Celles-ci sont cultivées mi-hautes et traitées avec des préparations biodynamiques.
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Nouvelle technique sur vieilles roues
Aline LÜSCHER, AuteurAndreas Baumgartner, issu d'une famille d'agriculteurs, a conçu un atelier particulier dans lequel il met au goût du jour de vieux matériels agricoles, en particulier destinés aux traitements des vignes. L'objectif est de réutiliser de vieilles machines toujours fonctionnelles en y installant du matériel moderne, type capteurs de mesures et buses, pour optimiser l'efficacité des traitements et limiter les dérives. L'une de ces machines, conçue sur mesure, est utilisée au FiBL. Il s'agit d'un Turbomobil de trente ans rééquipé à neuf. Toujours en collaboration avec Andreas Baumgartner, le FiBL a aménagé une place de lavage pour son matériel de pulvérisation. Les eaux de traitements sont stockées dans un réservoir avant de traverser un mur végétal qui sert de biofiltre et qui permettra de traiter une partie des polluants contenus dans ces eaux.
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« L'ordonnance bio de lUE ne réinvente pas lagriculture bio »
Stéphanie FUCHS, AuteurLa nouvelle réglementation bio européenne est entrée en vigueur au début de lannée 2022. Priska Dittrich, responsable adjointe du secteur Qualité et promotion des ventes de lOffice fédéral de lagriculture (OFAG), en Suisse, apporte des explications sur les conséquences de cette nouvelle réglementation dans ce pays. Il faut savoir quun Accord agricole, passé entre la Suisse et lUnion Européenne (UE), définit le principe déquivalence des produits agricoles et des denrées alimentaires issus de lagriculture biologique. Dans cet article, Priska Dittrich répond aux questions suivantes : Les modifications du règlement bio de lUE seront-elles automatiquement suivies de changements en Suisse ? Comment se passent ce genre de modifications ? Que se passera-t-il si des interventions politiques empêchent la Suisse de reprendre les modifications de lUE ? Est-ce que lUE est toujours le moteur des modifications de lOrdonnance bio en Suisse, ou est-ce que la Suisse fait aussi delle-même des modifications ? Quelles sont, selon Priska Dittrich, les modifications les plus importantes dans la réglementation bio de lUE ? Y a-t-il dimportants changements en production animale ? Quen est-il de la transformation et du commerce ? etc. La dernière question porte sur la mixité bio-conventionnelle sur une même ferme. En Suisse, les fermes doivent être entièrement bio, mais pas dans lUE. Dans ce contexte, pourquoi est-ce que la Suisse reconnaît le Bio-UE comme équivalent ?
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Les promesses de la vitiforesterie, ou quand l'arbre épouse la vigne
Claire BERBAIN, AuteurAlors que les projets d'agroforesterie dans les vignobles se multiplient en France, de plus en plus de viticulteurs, en Suisse, sont séduits par l'idée de planter fruitiers et haies dans les vignes. En effet, cette pratique permet de contrer les effets délétères d'une monoculture sur la vie du sol et de ramener de la diversité dans les vignes. Les fruitiers et les haies, associés à la vigne, auront un effet brise-vent, créeront un ombrage pour rafraîchir les vignes, abriteront auxiliaires et pollinisateurs et apporteront, à terme, une plus-value grâce à la vente des fruits. Christophe Batardon, viticulteur bio à Soral GE, André Bélard, viticulteur bio à Chexbres VD, et Benoît Vinet, vigneron bio à Lapouyade (33), apportent leurs témoignages. Pour finir, Florian Bassini, formateur en biodynamie, explique en quoi l'arbre rend la vigne plus prospère.
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RELACS: Deliverables & reports: Anthelmintics
Veronika MAURER, Auteur ; Spiridoula ATHANASIADOU, Auteur ; Francesca SHEPHERD, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation de produits antiparasitaires chimiques. Lusage de ces derniers engendre des résistances chez les parasites, ainsi que des impacts négatifs sur lenvironnement et la biodiversité. Cest pourquoi les acteurs en élevage biologique cherchent des alternatives basées sur la gestion du pâturage et sur l'emploi de produits plus naturels (non chimiques). Trois livrables ont été publiés sur des expérimentations réalisées dans le cadre de RELACS : 1 Un livrable sur les effets anthelminthiques de plusieurs espèces de bruyère (Calluna vulgaris et Erica cinerea), testées en condition in vitro ; 2 Un livrable sur l'efficacité d'un champignon nématophage (Duddingtonia flagrans) pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux dovins soumis à des régimes alimentaires variés ; 3 Un livrable sur des essais en ferme, réalisés au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et en France, afin dobtenir des données quantitatives sur lefficacité de la bruyère (comme fourrage bioactif aidant à lutter contre les parasites) et du champignon nématophage Duddingtonia flagrans (comme agent de biocontrôle des parasites).