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Les promesses de la vitiforesterie, ou quand l'arbre épouse la vigne
Claire BERBAIN, AuteurAlors que les projets d'agroforesterie dans les vignobles se multiplient en France, de plus en plus de viticulteurs, en Suisse, sont séduits par l'idée de planter fruitiers et haies dans les vignes. En effet, cette pratique permet de contrer les effets délétères d'une monoculture sur la vie du sol et de ramener de la diversité dans les vignes. Les fruitiers et les haies, associés à la vigne, auront un effet brise-vent, créeront un ombrage pour rafraîchir les vignes, abriteront auxiliaires et pollinisateurs et apporteront, à terme, une plus-value grâce à la vente des fruits. Christophe Batardon, viticulteur bio à Soral GE, André Bélard, viticulteur bio à Chexbres VD, et Benoît Vinet, vigneron bio à Lapouyade (33), apportent leurs témoignages. Pour finir, Florian Bassini, formateur en biodynamie, explique en quoi l'arbre rend la vigne plus prospère.
Rapport annuel 2021 - BioSuisse
Urs BRÄNDLI, Auteur ; Balz STRASSER, Auteur | BÂLE (Peter Merian-Strasse 34, CH-4052, SUISSE) : BIO SUISSE | 2022Dans son rapport annuel de 2021, Bio Suisse revient sur les principaux projets et orientations mis en place cette année-là, la quarantième de son histoire : ajout d'un principe "Protection et résilience climatiques" au cahier des charges, mise en place de la plateforme biomondo.ch permettant les achats et les ventes entre producteurs, décision de ne plus tuer aucun poussin à partir de 2026, signature d'un contrat de collaboration avec l'association Naturland pour de meilleures conditions sociales sur les exploitations... En 2021, 7216 fermes suisses et du Liechtenstein produisaient selon les directives de Bio Suisse (fermes Bourgeon), soit 17 % de la surface agricole suisse. Du côté du marché bio, il a représenté plus de 4000 millions de francs suisses (soit un peu plus de 4 milliards d'euros).
RELACS: Deliverables & reports: Anthelmintics
Veronika MAURER, Auteur ; Spiridoula ATHANASIADOU, Auteur ; Francesca SHEPHERD, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation de produits antiparasitaires chimiques. Lusage de ces derniers engendre des résistances chez les parasites, ainsi que des impacts négatifs sur lenvironnement et la biodiversité. Cest pourquoi les acteurs en élevage biologique cherchent des alternatives basées sur la gestion du pâturage et sur l'emploi de produits plus naturels (non chimiques). Trois livrables ont été publiés sur des expérimentations réalisées dans le cadre de RELACS : 1 Un livrable sur les effets anthelminthiques de plusieurs espèces de bruyère (Calluna vulgaris et Erica cinerea), testées en condition in vitro ; 2 Un livrable sur l'efficacité d'un champignon nématophage (Duddingtonia flagrans) pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux dovins soumis à des régimes alimentaires variés ; 3 Un livrable sur des essais en ferme, réalisés au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et en France, afin dobtenir des données quantitatives sur lefficacité de la bruyère (comme fourrage bioactif aidant à lutter contre les parasites) et du champignon nématophage Duddingtonia flagrans (comme agent de biocontrôle des parasites).
En route vers le verger bio-diversifié, cap sur la Suisse !
Céline VENOT, AuteurUn voyage d'étude a été organisé, en février 2022, par Agribio Rhône & Loire et l'ADABio, dans le canton de Vaud et du Valais, en Suisse. Il a rassemblé des arboriculteurs, des porteurs de projets, ainsi que Juliette Démaret, conseillère en arboriculture. Les participants, accompagnés par Flore Araldi du FiBL, ont visité 5 fermes bio diversifiées en fruits : 1) Le domaine Roveray, où des haies ont été intégrées au verger pour rompre la monoculture de pommiers ; 2) La ferme Bio Terroir, un verger diversifié avec des légumes ; 3) BioDiVerger, verger-expérimental à haut niveau de biodiversité suivi par le FiBL, constitué de fruits et légumes, ainsi que d'un espace en permaculture ; 4) Le Domaine La Faraz Bio qui cultive diverses variétés d'abricots et qui a partagé la technique qu'il utilise pour lutter contre le monilia ; 5) Le Domaine Zufferey, avec son projet de mettre en place, pour aérer le verger, un jardin biodynamique, qui sera ainsi protégé du vent.
Sélection respectueuse des abeilles pour lapiculture extensive en bio
Ariane MAESCHLI, Auteur ; Salvador GARIBAY, Auteur ; Günter FRIEDMANN, AuteurDurant quatre ans, en Suisse, le FiBL a mené une expérimentation, en collaboration avec lapiculteur Günter Friedmann (certifié Demeter), sur un concept de sélection destinée à une apiculture biologique extensive respectueuse des abeilles. Ces travaux ont été effectués sur labeille noire, car cest la seule abeille mellifère indigène de la région. De plus, cette abeille présente de bonnes caractéristiques pour lapiculture extensive. En 2018, trois ruchers de douze ruches ont été placés dans la région du Rigi (Suisse), à trois altitudes différentes : 400 m, 1 000 m et 1 500 m. Chaque année, les colonies mères ont été divisées en trois colonies. Les jeunes colonies sont restées dans leur rucher, afin que les jeunes reines saccouplent très majoritairement avec les mâles du rucher, dans le but déviter les croisements avec des mâles sauvages. Les ruches ont été traitées contre le varroa et, si nécessaire, ont toutes reçu la même quantité de nourriture. Les conditions à 1 500 m daltitude se sont avérées trop défavorables pour lapiculture, avec trop peu de nectar disponible, combiné à des hivers longs et rudes. Seuls les paramètres de 78 colonies de différentes générations et des deux autres sites ont été analysés. Le dépouillement des données montre que les colonies les plus agressives seraient les plus fortes après hivernage ; ce qui pose question, du fait que la sélection traditionnelle apicole considère lagressivité comme négative.
Les sols sont pris dans un étau
Jeremias LÜTOLD, AuteurEn Suisse, lessai longue durée DOC compare, depuis 1978, des systèmes de grandes cultures cultivés selon des conduites conventionnelle, biologique ou biodynamique. Des toitures ont été installées au-dessus de certaines parcelles de cet essai pour mimer, de manière artificielle, les effets dune sécheresse. Les premiers résultats, en lien avec cet effet « sécheresse », avaient, tout dabord, montré que le système en agriculture biologique avait une meilleure capacité à stocker leau dans son sol (par rapport au système conventionnel), et quil favorisait la diversité microbienne, ainsi que lactivité biologique des sols. Depuis, toujours à partir de cet effet « sécheresse » dans lessai DOC, Martina Lori (FiBL) a aussi mis en évidence des différences de minéralisation de lazote en conditions sèches dans les sols biologiques et conventionnels : les sols biologiques ont fourni davantage dazote (tiré de la matière organique fraîche) que les sols conventionnels. Lapprovisionnement en azote est donc plus sécurisé dans les sols biologiques. De son côté, Marie-Louise Schärer (Université de Bale) a recherché, sur lessai DOC, d'éventuelles différences par rapport à lhumidité du sol, à lévaporation et à la profondeur dabsorption de leau par les racines de blé dautomne et de soja. Les résultats montrent quil ny a pas de différences entre le système bio et le système conventionnel concernant lévaporation et la profondeur dabsorption. En revanche, lhumidité du sol, dans la zone des racines, est plus importante en bio. Lagriculture biologique offre donc des avantages sur le plan de lutilisation de leau.
Des technologies smart pour les grandes cultures bio
Hansueli DIERAUER, Auteur ; David VETTERLI, AuteurEn grandes cultures, les robots permettent dalléger le travail quotidien et de gagner en précision, notamment pour le désherbage. Ils sont, en revanche, onéreux et engendrent une dépendance vis-à-vis des processeurs et des programmes (en cas de défaillance, un arrêt total est souvent préprogrammé). En 2020 et 2021, le FiBL a mené des essais, en collaboration avec la ferme Vetterli (basée en Suisse), pour tester le robot Farmdroid FD20 sur une culture de betteraves sucrières bio. Ce robot, développé par la firme suédoise Farmdroid, repose sur un système de guidage RTK. Lorsque ce robot effectue le semis, il enregistre la position précise de chaque plant. Il est ensuite équipé pour le sarclage et est capable de sarcler « à laveugle », cest-à-dire, avant la levée de la culture, grâce à lenregistrement de la position de chaque plant. Après une première session dessais, des améliorations ont été effectuées au niveau des moteurs électriques et du module de semis, et dautres éléments ont été renforcés. Globalement, sur les parcelles, la pression en adventices s'est révelée 40 % plus faible quavec un désherbage mécanique classique. Un des points faibles du robot réside dans sa faible traction qui pose problème à partir de pentes à 12 %.
Tour d'Europe des amis de l'agrobiodiversité : Un voyage pour découvrir comment la sélection végétale et animale biologique contribue à l'avènement de systèmes alimentaires durables
La sélection biologique (sélection végétale et animale en agriculture biologique) est un pilier pour une alimentation saine, savoureuse et diversifiée, mais aussi pour la conservation et l'adaptation des variétés et des espèces, particulièrement dans un contexte de changement climatique. La sélection biologique implique une réflexion autour de la productivité et de la qualité des produits, mais aussi autour du bien-être animal. Ce document emmène les lecteurs et les lectrices à la découverte de 15 initiatives de sélection végétale et animale biologique en Europe. Pour chaque initiative, une personne impliquée en présente les objectifs et les défis. Les exemples sélectionnés donnent une idée de la grande diversité des initiatives visant à maintenir et à promouvoir la biodiversité dans les cultures et les espèces animales biologiques.
Variétés exemptes de fusion cellulaire pour la culture maraîchère
FIBL, Auteur ; BIOLAND, Auteur ; BIO SUISSE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022Dans le cadre de la reproduction hybride, la lignée mère ne doit pas sautoféconder. Aussi, pour de nombreuses espèces végétales, les sélectionneurs sappuient sur la stérilité mâle cytoplasmique (CMS) naturelle. Toutefois, aucune CMS naturelle na encore été observée chez les espèces de choux et les salades du groupe Cichorium, comme la chicorée, le radicchio et la chicorée pain de sucre. Cest pourquoi la fusion cellulaire (technique de génie génétique) a commencé à être utilisée à partir des années 1970 pour transférer la CMS aux brassicacées et chicorées. Les associations dagriculture biologique en Allemagne, en Autriche, en France et en Suisse rejettent cette technique de sélection et de multiplication. Elles souhaitent promouvoir la disponibilité de variétés qui nont pas été produites avec cette méthode de sélection discutable. Ce document présente la liste de toutes les variétés disponibles de choux, dendives, de radicchio, de chicorée pain de sucre et de persil racine qui nont pas été obtenues grâce à une CMS transmise par fusion cellulaire pour 2022/2023. Cette liste est mise à jour chaque année et est contraignante (donc obligatoire) pour les producteurs de Bioland, Naturland, Demeter, Bio Austria, Label FNAB, Bio Cohérence et Biobreizh.
Vignerons du monde : Cave du Rhodan : Olivier et Sandra Mounir : 3e génération : retour au sol
Arnaud FURET, AuteurDans les Alpes suisses, Olivier et Sandra Mounir gèrent le domaine de la Cave du Rhodan. Ce domaine viticole de 12 ha, situé en zone de montagne, est cultivé en terrasses, avec de fortes variabilités de sol, de topographie et daltitude. Il bénéficie également dune importante richesse ampélographique (25 cépages). Olivier et Sandra Mounir sont la troisième génération à gérer ce domaine, et chacune dentre elles a donné une orientation particulière à la Cave du Rhodan : la première génération, dans les années 1960, avait opté pour la quantité ; la seconde, pour la qualité ; la troisième est passée en bio en 2012 et cherche à préserver au maximum ses sols. Olivier et Sandra Mounir souhaitent, en effet, transmettre un sol vivant, gage de pérennité et de qualité pour les vins. Pour cela, ils ont opté pour des stratégies dentretien adaptées, des doses minimales de cuivre et la préservation de la biodiversité. Avec 70 à 80 cm de sol avant la roche mère, ces vignerons doivent toujours adapter leurs outils à la configuration de leurs parcelles. Ils cherchent également à valoriser au maximum les microclimats. Leur objectif est dobtenir des raisins de qualité, afin deffectuer le maximum du travail à la vigne, et le moins possible au chai. Ils font aussi des expérimentations sur 80 ares, situés en plaine, plantés en cépage résistant (divico), où des moutons dOuessant gèrent lenherbement à lannée. Depuis 2022, ils sont allés plus loin en couvrant cette parcelle de panneaux solaires.
Accompagner l'émergence et l'innovation dans les collectifs
Muriel ASTIER, Auteur"Accompagner l'émergence et l'innovation dans les projets collectifs" : c'est le nom de la formation commune proposée par les organismes Trame et Agridea. Les participants peuvent y découvrir des méthodes et des outils à mobiliser pour accompagner le changement et/ou l'innovation auprès d'un collectif, par exemple d'agriculteurs, et ainsi faciliter l'émergence de projets aptes à répondre aux besoins. Les stagiaires ayant suivi cette formation de quelques jours en 2020 et 2021 soulignent les mises en application concrètes, les échanges d'expériences et la richesse des outils proposés par les formateurs, outils que chacun peut sapproprier ou non selon ses sensibilités et ses habitudes de travail.
L'agroforesterie, lart de placer larbre au cur des systèmes agricoles
Claire MULLER, AuteurPratiquée jusquà présent par quelques pionniers, lagroforesterie se répand en Suisse. Il y a huit ans, Corentin et Gaïta Tissot (grandes cultures et élevages) ont restructuré leur domaine (conduit en bio) en plantant des essences fruitières et forestières. Ils ont fait ce choix après avoir observé, en 2012, année caniculaire et de sécheresse, que lherbe repoussait plus facilement sous les arbres et que le bétail y trouvait volontiers refuge. Ils ont alors commencé par lister les différentes essences quils pouvaient planter sur leurs terrains argileux situés à 550 m daltitude. Ils souhaitent diversifier le plus possible les essences pour pouvoir tirer un maximum de profit des effets à court et à moyen terme de lagroforesterie, avec, pour premier objectif, de créer un effet parasol pour protéger les cultures des coups de chaud. La plantation des arbres a également permis de scinder leurs champs en micro-parcelles consacrées à différentes cultures (céréales, lentilles, sarrasin, pois chiches). Même sil est trop tôt pour constater leffet des arbres sur le microclimat des parcelles, certains effets sont déjà visibles : diminution de lérosion, amélioration de la structure du sol, augmentation de la biodiversité
LArgovie, le paradis des noisetiers
Maya FROMMELT, AuteurEn Suisse, les noisettes bio sont fortement recherchées par lindustrie de la boulangerie et de la confiserie. Andreas Gauch a fait le pari den cultiver. Son verger de 1,7 ha est en septième année de production. Avant de planter ses noisetiers, cet autodidacte a voyagé deux ans en mobilhome dans des régions et des pays voisins, afin dobserver les pratiques d'autres producteurs et dapprendre de leurs réussites, ainsi que de leurs échecs. Il a ainsi pu constater que les noisetiers plantés trop serrés posent problème : cela diminue le rendement et rend la récolte pénible lorsque les noisettes sont tombées à terre. Ce producteur a alors fait le choix de conduire ses noisetiers comme des arbres, et non comme des buissons. Comme porte-greffe, il utilise une variété tolérante aux aléas climatiques, le noisetier de Byzance, sur lequel il greffe diverses autres variétés. Andreas Gauch mise sur des variétés avec de gros fruits et faciles dentretien. La récolte seffectue à lautomne, lorsque les fruits tombent par terre. Toutefois, pour éviter que les fruits ne restent trop longtemps au sol, où ils peuvent être contaminés par des maladies, Andreas Gauch a développé son propre système de récolte en lien avec un constructeur de machines agricoles : il tend des filets dans sa plantation, ce qui évite que les noisettes ne touchent directement le sol, puis il les aspire avant de les faire sécher dans une remorque au soleil.
Le changement climatique fera-t-il de nous des amandiculteurs ?
Beat GROSSRIEDER, AuteurStefan Germann est un paysan bio basé en Suisse. Il sessaie, depuis plus de vingt ans, à cultiver des amandes. Il est en effet possible, bien qu'inhabituel, de cultiver ce fruit à coque dans cette région, à condition de respecter certaines conditions : pas de brouillard, un emplacement pas trop humide et très chaud (lamandier préfère les sols perméables avec du calcaire). Les rendements obtenus néquivalent toutefois pas ceux du pourtour méditerranéen. Mais le changement climatique favorise la culture de lamandier, en augmentant le nombre de jours caniculaires, ce qui convient très bien à cet arbre. Au total, en Suisse, une vingtaine de paysans et quelques pépiniéristes diversifient leur offre avec de lamande douce, et des projets de plantation voient le jour. Des acheteurs, comme Biofarm, ont également signalé leur intérêt pour cette production. Depuis 2020, Agroscope sintéresse aussi à cette culture et a publié une étude intitulée « Les amandiers peuvent-ils être une alternative valable aux cerisiers haute-tige ? ». Agroscope mène dailleurs un essai variétal sur les amandiers les plus adaptés au climat suisse.
Un coléoptère invasif très vorace
Aline LÜSCHER, AuteurLe scarabée japonais (Popillia japonica) commence à arriver en Europe. Le changement climatique favorise son établissement et il a été identifié, pour linstant, en Italie et en Suisse. Il ressemble fortement à un hanneton, mais il se distingue facilement grâce à ses cinq petites touffes de poils blancs quil a de chaque côté de son abdomen. Ce scarabée est très vorace et provoque dimmenses dégâts en agriculture. Il sattaque à plus de 300 espèces de plantes, dont des cultures, des espèces forestières et des espèces horticoles. En Suisse, la production la plus touchée est, pour linstant, la viticulture : ce ravageur mange aussi bien les feuilles que les fleurs et les fruits de la vigne. En plus de la mise en place d'un réseau de surveillance, Agroscope cherche des moyens de lutte biologique, afin de pouvoir contrôler ce ravageur.