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La distribution des produits naturels et bio en Russie
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Russie (147 millions d'habitants), malgré un contexte compliqué, la bio affiche une certaine effervescence. Dans ce pays, seulement 0,2 % de la SAU est cultivée en bio (2015, 114ème rang mondial). Selon le rapport 2017 dIFOAM, 82 producteurs et 37 transformateurs bio y étaient dénombrés en 2015, contre respectivement 28 884 et 11 842 en France. Le président russe déclarait, en décembre 2015, vouloir que la Russie devienne le plus gros fournisseur mondial d'aliments bio, avec pour objectif de prendre 10 à 15 % du marché mondial des produits bio d'ici 2035. Cela semble peu réaliste à court terme. Les spécialistes rappellent que la certification officielle n'existe toujours pas et ils craignent quun niveau d'exigence inférieur à celui des certifications occidentales ne préside à sa mise en place. Il est difficile d'obtenir des chiffres fiables du marché bio en Russie. IFOAM l'estime à 120 millions d'euros en 2012 pour les ventes de détail. Seule une petite proportion de Russes achètent bio, pour la plupart des habitants de Moscou ou de Saint-Pétersbourg, appartenant à la classe moyenne et ayant des revenus moyens à élevés. Plusieurs circuits de distribution semblent se partager le marché. Les ventes directes (marchés traditionnels) perdent un peu de vitesse, au profit de la distribution alimentaire classique. Le grand magasin dépicerie de luxe "Globus Gurme" figure parmi les magasins les plus connus, et, avec 6 magasins à Moscou et 2 à Saint-Pétersbourg, il serait leader de la vente bio. A la croisée de la vente directe et de l'épicerie fine, LavkaLavka, qui travaille depuis 2016 avec IFOAM, est une coopérative agricole avec boutique en ligne et 6 magasins à Moscou, certains avec restaurants. La plupart des enseignes de la grande distribution proposent des produits bio en plus ou moins grande quantité. Le supermarché haut de gamme "Azbuka Vkusa" dispose d'un assortiment plus important, incluant du frais et des produits fermiers. Les magasins spécialisés, quasiment inexistants il y a 10 ans, se sont multipliés depuis le milieu des années 2000 dans les grandes villes. De plus en plus de magasins bio s'ouvrent actuellement, plus ou moins grands, certains indépendants ; des chaînes se développent et la vente en ligne représente une part importante des ventes.
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Dossier : Agriculture
L'un des défis majeurs des prochaines décennies est celui de l'alimentation car en 2050 il faudra nourrir 9 milliards de personnes (contre 6,5 milliards aujourd'hui) et, pour ce faire, multiplier par deux la production agricole. Il faudra produire plus, mais aussi produire mieux, pour préserver un environnement fragilisé par des années de pratiques agricoles intensives et polluantes, qui utilisaient massivement eau, engrais et pesticides. Pour assurer l'alimentation de la planète, le monde se trouve face à trois grands débats : faudra-t-il avoir recours aux organismes génétiquement modifiés ?, faudra-t-il poursuivre le développement des agrocarburants en concurrence avec les cultures alimentaires ?, faudra-t-il limiter l'élevage du bétail ? Et puis il y a les impondérables. Ces derniers mois, la demande de céréales ou de lait, notamment des pays émergents, est supérieure à l'offre, provoquant une hausse inédite des cours des matières premières. L'impact s'est fait sentir partout dans le monde, sur les prix des produits de base. Or, les consommateurs les plus fragilisés sont les consommateurs issus des pays pauvres. En effet, le budget de l'alimentation représente 10% et 20% des dépenses des ménages occidentaux, mais entre 60% et 90% dans les pays les moins avancés. Dans un contexte de hausse de la production mondiale, les agriculteurs français reprennent confiance - en France, 800 000 personnes travaillent dans le secteur agricole, soit trois fois plus que dans le secteur automobile. Le dossier, qui a été conçu à l'approche du Salon international de l'agriculture (du 23 février au 2 mars 2008), approfondit différentes problématiques : comment nourrir 9 milliards de personnes en 2050 ; le prix élevé des céréales, menace pour les plus démunis ; même à Davos, l'insécurité alimentaire inquiète ; Banque mondiale : "L'agriculture est fondamentale pour réduire la pauvreté" ; quand déjà on parlait de la faim ; replacer l'agriculteur africain au coeur du développement ; les paysans ont pris leur destin en main. Et le Sahel reverdit... ; vrai-faux déclin de la viande ; la libéralisation à quitte ou double ; en Argentine, le salut par le soja ; l'Europe réduite à la portion congrue ; PAC : un "sérieux redressement" s'impose ; "changer de produits s'ils ne s'écoulent pas" (entretien avec Mariann Fischer-Boel, commissaire chargée de l'agriculture) ; cultiver écolo et rester productif ; pluie, mildiou : des viticulteurs bio mis en échec ; l'objectif de 10% d'agrocarburants est maintenu ; le nouveau totem des écolos ; OGM : La culture du maïs suspendue ; le "devoir de recherche" réaffirmé ; un riz transgénique vaccin oral contre le choléra ; le coton transgénique divise les producteurs africains ; questions autour du suicide d'un agriculteur du Lot ; mais qui s'occupe vraiment de la désertification ? ; l'Ukraine, ex-"grenier à blé" de l'URSS, manque d'eau. Les articles sont suivis de données statistiques (hausse des prix agricoles...), de courts encarts relatifs à la situation des agriculteurs dans l'UE, au revenu des producteurs des pays en développement, des céréaliers français...
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Dossier : L'agriculture biologique
Thierry JACCAUD, Auteur ; Isobel TOMLINSON, Auteur ; Luke DALE-HARRIS, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré à l'agriculture biologique s'intéresse à plusieurs problématiques agricoles. Une ferme de petite taille peut-elle faire vivre une famille ? Oui, comme le montre Charles et Perrine Hervé-Gruyer, maraîchers bio intensifs sur 1 000 m² en Normandie. Ils se basent sur le principe suivant : « plus la surface est petite, mieux on peut s'en occuper et moins cela coûte ». La bio peut-elle nourrir le monde ? A priori oui, à condition de modifier nos habitudes de production et de consommation. Ce dossier se penche aussi sur les prairies productives de Roumanie, où l'agriculture biologique se développe dans le prolongement de l'agriculture traditionnelle, et sur l'agroforesterie, présentée comme une solution d'avenir pour une agriculture plus écologique. Enfin, un détour est fait par l'Ukraine. Les terres noires, très riches, y représentent un outil au potentiel immense pour les paysans et l'agriculture biologique, mais aujourd'hui, celles-ci sont accaparées par les investisseurs étrangers qui y mettent en place une agriculture industrielle.
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Dossier - Comment vivre plus simplement
Louiza BOUKHARAEVA, Auteur ; Marcel MARLOIE, Auteur ; Silvia PEREZ-VITORIA, Auteur ; ET AL., AuteurAvec des modes de vie qui endommagent les écosystèmes, les hommes pourraient être amenés à se tourner vers plus de simplicité et d'autonomie. A travers ce dossier, plusieurs initiatives mises en place partout dans le monde sont présentées. Parmi celles-ci, les collectifs de jardins urbains en Russie, terrains administrés par des associations ou des coopératives et cultivés par les citoyens, ont joué un rôle essentiel contre les famines. En termes d'énergie, le pédalier pourrait rendre de grands services avec sa puissance 20 à 60 fois supérieure à celle d'un homme. En France, alors que le critère d'approvisionnement local est interdit dans les commandes de marché public en restauration collective, deux plateformes interactives sur internet se sont développées dans la Drôme et le Puy-de-Dôme pour mettre en relation acheteurs publics et producteurs locaux. Enfin, les auteurs rappellent que de nombreux légumes vivaces existent et pourraient fleurir nos jardins. Autres thématiques abordées : - l'autonomie des populations locales au Mexique ; - l'avenir des très petites communes françaises ; - la lecture sur papier ; - l'arbre paysan aux multiples usages.
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Dossier : L'odyssée de la graine
Sandrine BOUCHER, AuteurCe dossier rassemble 2 articles sur Nikolaï Vavilov, pionnier de la génétique au niveau mondial, et initiateur de la notion de ressources génétiques globales. Le premier article relate son histoire, liée à celle de la Russie. Explorateur de la biodiversité, il a, au début du XIXème siècle, arpenté les cinq continents à la recherche de l'origine des plantes cultivées, collectant des milliers d'espèces alimentaires afin de nourrir son pays ravagé par les famines. Entré en 1906 à l'Institut agronomique de Moscou, il a commencé à travailler sur le terrain et à recueillir, auprès des paysans, leurs savoir-faire, ainsi que des semences de variétés locales qui semblaient les sauver de la faim. Il a rencontré, dès 1913, des chercheurs allemands et britanniques, ainsi que des semenciers, en Europe de l'Ouest. De retour dans son pays, son travail est soutenu par Lénine et il multiplie les expéditions (Canada, États-Unis, Ouzbékistan, Afghanistan...), mais, par la suite, le pouvoir stalinien, qui lui reproche des travaux trop lents et trop coûteux, met fin à son soutien à la recherche génétique. La police d'État va jusquà l'accuser de sabotage de l'agriculture soviétique et le condamne à la prison à vie. L'Institut qu'il a fondé abrite alors 380 000 graines et 250 000 échantillons. Au cours de sa carrière, il a écrit plus de 200 articles sur la variabilité génétique des aliments et mis au point sa théorie des centres d'origine des plantes cultivées, qui a longtemps fait référence. L'amélioration de la pomme de terre, entre autres, repose en partie sur ses découvertes. Aujourd'hui, l'Institut Vavilov représente la quatrième banque mondiale de semences en importance, mais, surtout, la plus ancienne, et une biodiversité domestique partout ailleurs disparue. Le deuxième article est consacré au partenariat noué par une petite équipe de botanistes lyonnais (le CRBA, Centre de Ressources de Botanique Appliquée) avec lInstitut Vavilov, et qui a déjà permis de retrouver des dizaines de variétés anciennes. Avec une même compréhension des enjeux en matière de ressources génétiques, spécialistes russes et français uvrent pour faire connaître et prolonger le travail de lInstitut en France, mener des recherches communes et enrichir réciproquement les collections. Prochainement, ils publieront un rapport scientifique commun sur la résistance de variétés russes et françaises davoine et de haricots pour comparer leur résistance respective aux aléas climatiques, maladies et parasites et leur capacité à fixer lazote. A plus long terme, lidée serait de fonder, en France, un centre Vavilov.
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Les dossiers de l'Âge de faire : Quelle gestion publique pour l'eau ?
Lisa GIACHINO, Auteur ; Nicole GELLOT, Auteur ; Faissoili ABDOU, Auteur ; ET AL., AuteurBasé sur le recours aux multinationales, le "modèle français" de l'eau est aujourd'hui remis en cause et les communes se réapproprient la gestion de l'eau. Présentation d'un état des lieux : multinationales de l'eau en France (Veolia, Suez, la Saur) ; recours massif de la France au traitement des eaux par les compagnies privées (dès les années 50) ; renforcement des normes (dans les années 80) ; expertise technique, potentiel de recherche et « ingénierie financière » des sociétés privées Présentation, par ailleurs, de témoignages attestant la reprise en main, par des communes, de la gestion de l'eau : - Grenoble : La longue lutte pour la remunicipalisation ; - Paris : La capitale renoue avec la gestion directe ; - Lacs de l'Essonne : Une régie pour impliquer les usagers ; - Niort (Deux-Sèvres) : Tarification progressive et « bouclier social » de l'eau ; - Varages (Var) : « Nous avons fait sauter un tabou » ; - Ukraine (Europe de l'Est) : Les Mamas 86 défendent l'accès à l'eau.
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Embargo russe : un impact significatif sur la filière laitière ou une bonne excuse à la baisse des prix ?
Théophile JOUVE, AuteurDepuis le 6 août, la Russie a décrété un embargo sur la moitié des exportations de l'Union Européenne, soit 5 % en valeur du total des exportations communautaires de produits agricoles. Les filières les plus touchées sont les fruits et légumes, le fromage et le beurre. Ils représentent respectivement 29 %, 33 % et 28 % des exportations européennes. En France, l'activité commerciale vers la Russie est modérée puisqu'elle représente 1 Md, majoritairement dans le secteur viticole. Or, ce dernier est exclu de l'embargo par le Kremlin. Quant à la filière viande, l'impact économique est faible car il existait déjà un embargo sanitaire depuis janvier 2014. Pour la filière laitière, c'est seulement 0,7 % de la production française qui est exportée vers la Russie. Pourtant, les répercussions ont lieu au niveau communautaire, car le marché européen était déjà saturé au deuxième trimestre 2014. La grande distribution et les enseignes de maxidiscompte en France profitent de la baisse du cours de la poudre de lait pour baisser le prix d'achat du lait frais. Le lait biologique suit cette tendance, mais dans de moindres proportions car la politique des acteurs de la filière est de localiser l'activité commerciale sur le territoire national. C'est le cas de Biolait pour 90 % de son activité. De plus, le marché des produits biologiques en Russie est embryonnaire.
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A focus on Central and Eastern Europe
Ce dossier d'Ecology and Farming donne une vue d'ensemble de l'agriculture biologique en Europe Centrale et de l'Est (qui rassemblent 18 pays) : production, réglementation, certification, consommation, commercialisation,... Différents articles abordent notamment la bio en Hongrie, Russie, Pologne, Slovénie, Croatie, Bulgarie. Un des articles présente également la Fondation Avalon. Créée en 1991, cette fondation internationale à but non lucratif, basée aux Pays-Bas, coopère avec des ONG émergeantes qui travaillent dans le domaine de l'AB, de l'environnement et du développement rural durable dans cette région, et les met en rapport avec leurs pairs en Europe Centrale, de l'Est, mais aussi de l'Ouest. L'histoire de l'AB en Europe Centrale et de l'Est débute en 1983, quand Biokultura Klubthe, la première organisation biologique, est créée à Budapest, en Hongrie.
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Le foncier agricole : lieu de tensions et bien commun
Jean-François LE CLANCHE, Auteur ; François GUERRIER, Auteur ; Henri DE LA CASINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro est centré sur la problématique actuelle du foncier agricole. La superficie agricole diminue rapidement ; en France, ce sont 70 000 à 80 000 hectares agricoles qui sont artificialisés tous les ans, et ce sont en général des terres très fertiles. La répartition des terres entre les différents acteurs sociaux, agricoles et non agricoles, est par ailleurs un problème difficile, car ce bien limité est aussi l'objet d'une capitalisation à des titres divers, que ce soit pour l'agrandissement des exploitations agricoles, ou pour la spéculation foncière, dans l'attente de l'urbanisation à venir. Plusieurs articles débattent de l'efficacité des différents dispositifs institutionnels existant dans le droit français pour tenter de réguler au mieux les tensions générées par cette course à la terre. Mais, au-delà du territoire français, cette question de la régulation des usages de la terre, au nom de la reconnaissance de sa nature de bien commun, se pose partout dans le monde, tout comme celle de la nécessité d'une redistribution plus juste et plus adaptée à des usages socialement mieux définis par les citoyens. Ainsi, émergent de nouveaux critères du bon usage du foncier agricole, qui s'expriment dans différents mouvements, pour un usage beaucoup plus respectueux de la ressource à long terme, pour des modes de production plus écologiques, et pour un rapprochement géographique et social des producteurs et des citoyens. L'irruption des citoyens dans la discussion sur les usages, et leur engagement dans l'attribution et la gestion du foncier agricole, aux côtés des collectivités locales ou face à elles, constitue un fait nouveau de ces dernières années. Ce numéro de la revue Pour analyse plusieurs initiatives de cette nature, dont celle de l'association "Terre de Liens", qui constitue sans doute l'un des exemples les plus aboutis. Quatre parties au sommaire : - Enjeux : les multiples facettes des questions foncières ; - La terre, marchandise et bien commun ; - Quelles régulations pour quels accès au foncier ? ; - Le foncier, nouveau terreau de mobilisations citoyennes pour de nouveaux projets de société.
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Forum : Solutions locales pour un désordre global
Christophe GUYON, AuteurTreize ans après La Belle Verte, Coline Serreau revient à l'écologie en tirant le même fil du respect de l'homme et de la terre. Caméra au poing, la réalisatrice a parcouru le monde à la recherche des solutions qui "marchent". Elles ont toutes le même objectif : redonner vie à la terre, localiser l'activité et retrouver l'autonomie. En préalable à l'entretien mené avec Coline Serreau, plusieurs points de vue apparaissant dans le film sont évoqués : la matière vivante (regard sur la terre des microbiologistes Claude et Lydia Bourguignon), solutions universelles (à travers les combats de Kokopelli (France), de Vandana Shiva (Inde), de paysans du Maroc, du Brésil ou d'Ukraine), redonner vie à la terre (concordance des témoignages quant à l'application de pratiques locales..., regard et réflexions des agrobiologistes Pierre Rabhi et Philippe Desbrosses). L'entretien conduit avec Coline Serreau permet d'aborder plusieurs aspects : idée du film, de la terre comme fil conducteur, point commun de tous les personnages qui luttent en inventant d'autres solutions, les mêmes constats partout dans le monde (respect de la terre et du féminin vont de pair), violence du film (qui nomme sans ambages les choses) mais donne espoir (solutions locales en France, exigence d'autonomie alimentaire dans chaque village, commune, département, rapprochement des producteurs et des consommateurs).
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Huiles essentielles : Le marché s'ouvre à la concurrence
La lavande et le lavandin constituent l'essentiel du marché des huiles essentielles bio (En 2006, la production était de 15 t de lavandin bio et de 7 t de lavande bio). Cependant, le développement, ces dernières années, de l'aromathérapie et de la cosmétique bio, associé au manque de réactivité des acteurs français, a conduit au développement de filières d'importation. Un spécialiste dresse un état des lieux des principaux pays concurrents que sont : la Bulgarie, avec 7 t en 2007 d'une production de bonne qualité à des prix compétitifs ; l'Ukraine avec 18 t en 2007 d'un produit de qualité variable, mais avec un gros potentiel d'amélioration, tout comme la Chine qui produit actuellement 20 à 30 t de matières premières qui donnent des huiles médiocres. Les entreprises françaises peuvent ainsi toujours compter sur l'image de qualité associée à leurs produits, comme c'est le cas de l' "Herbier de Diois", entreprise familiale qui s'est largement développée à l'international grâce à cet avantage, malgré une grosse part d'importation des matières premières.
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Organic sector in Ukraine
Cette présentation d'un assistant professeur ukrainien décrit la situation agricole ukrainienne en général et le cas de l'agriculture biologique en particulier. Cette dernière représente 1% de la surface agricole, soit 270 000 ha en 2009 et 118 producteurs. La surface moyenne par producteur est passée de plus de 5 000 ha en 2002 à 2 288 ha en 2009. Le volume du marché intérieur de produits bio a connu une forte croissance de 2008 à 2011, avec une part importante de vente en ligne. L'organisation de l'AB en Ukraine comprend 3 associations de consommateurs, 4 de producteurs, ainsi que 3 centres de recherche, de conseil et de formation. L'Ukraine souhaite augmenter sa production biologique dans les années à venir.
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La production de lavande en Bulgarie, Ukraine et Moldavie : mission d'étude
Mission d'étude sur la production de lavande en Bulgarie, Ukraine et Moldavie : une forte dynamique d'augmentation mais peu de moyens engagés au maintien de la recherche
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Un projet bio-dynamique à Saint-Petersbourg
Cet article présente les réalisations et projets d'Irina Beljakowa, électrotechnicienne et écologiste de Saint-Petersbourg. Cette dernière s'est enthousiasmée pour l'agriculture biodynamique, et a entrepris, depuis plusieurs années, de communiquer ses connaissances afin d'aider les villageois qu'elle côtoie. En effet, à côté des anciens kolkhoses ou sovkhoses, l'agriculture russe se compose d'une grande quantité de jardins ou de petits domaines, que presque chaque famille possède. Le plus souvent, faute d'argent, ces parcelles sont cultivées sans engrais ni traitements chimiques, ce qui constitue de bonnes bases pour démarrer l'agriculture biologique ou biodynamique.
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Salon Biofach de Nuremberg : A l'affût des nouvelles tendances
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPour l'édition 2015 du salon Biofach, carrefour international de la biobusiness, les trois tendances vegan, « sans » et cru étaient mises en avant. Un pôle consacré aux aliments vegan a notamment réuni 730 entreprises. Parmi celles-ci, des Français, comme Sojami, qui propose des produits à base de soja fermenté depuis une vingtaine d'années, ou encore les conserves vegan du Bonheur est dans le Pot. Les gérants de Les P'tits chefs, quant à eux, construisent un deuxième site de production, dédié au sans gluten celui-ci, pour la fabrication de leurs pizzas, quiches Pour les aficionados du sans gluten, le quinoa est une céréale intéressante, mais sa production en Europe est difficile, comme l'explique le néerlandais Mark Kadee qui utilise aujourd'hui du quinoa argentin pour ses produits. Nicolas Méliet, céréalier-entrepreneur de la société Biogascogne, réfléchit, de son côté, à la possibilité de consacrer exclusivement son silo en construction aux produits sans gluten.