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L'ABC d'une meule d'ensilage de maïs
L'ensilage du maïs est préféré à l'ensilage du foin au Québec à cause du coût plus faible du maïs (135 $/tonne de M.S. pour le maïs vs 170 $/tonne de M.S. pour le foin) et de son rendement plus élevé (14 t de M.S. pour le maïs/10 tonnes de M.S. pour le foin). Pour un bon ensilage, le choix de l'hybride de maïs fourrager est déterminant, car l'hybride influence le rendement, la teneur en grains, la digestibilité, etc. En termes de régie au champ, un semis début-mai permet de viser 100 % du rendement potentiel du maïs avec un taux de semis de 32 000 plants/acre (80 000 plants/ha). La fertilité du sol doit être bien gérée afin de garantir un ensilage de qualité et le désherbage doit être bien planifié. Une humidité à 70 % est idéale à la récolte et une coupe à 25 cm de hauteur est un bon compromis en termes de rendement et de qualité. La conservation de la meule doit se faire sur site dégagé afin de faciliter la machinerie pour la manipulation de l'ensilage et le dégagement de la neige en période hivernale. L'inoculation de l'ensilage avec des bactéries lactiques permet d'améliorer la fermentation dans le silo-meule. Une bonne compaction et un lissage en surface sont des étapes à compléter avant la fermeture de la meule. La bâche doit être bien étirée afin de stabiliser la meule. Une fois fermée, vérifier régulièrement la meule et réparer les bris avec du ruban adhésif.
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Achat local : apports insoupçonnés à découvrir
Marianne MATHIS, AuteurL'achat local sous toutes ses formes (kiosque à la ferme, comptoir saisonnier, marché public) permet de réduire la distance entre les producteurs et les consommateurs. Cette façon de faire ses achats est bonne pour l'environnement (diminution du transport et des gaz à effet de serre) et pour l'économie locale (diminution des intermédiaires). L'achat local est un véritable moteur économique pour la région du Centre-du-Québec. Chaque 1,75 $ CAD dépensé par des gens de la région, hebdomadairement, en produits locaux, se traduit directement par la création de 116 nouveaux emplois. Les retombées de l'achat local sont nombreuses : création d'emplois saisonniers, rétention des jeunes en régions, investissements dans les secteurs de la transformation alimentaire, attrait pour les restaurateurs, etc.
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L'achat local : pourquoi et comment?
Sarah LEPAGE, AuteurLes impacts de l'achat local sont multiples. Au Québec, une hausse des ventes de 1 % dans l'industrie alimentaire génère 1800 emplois directs ou indirects. L'achat local a également un effet sur l'environnement. Les fruits et légumes consommés au Québec parcourent en moyenne entre 3500 et 5000 km. Des familles sensibilisées peuvent réussir à diminuer leurs « kilomètres alimentaires » à des valeurs entre 1000 et 2000 km. L'achat local favorise souvent la fraîcheur des produits, tout en encourageant les producteurs à proximité. Il existe plusieurs façons de consommer « local » comme les marchés publics, les kiosques à la ferme, l'autocueillette, l'agrotourisme et les évènements estivaux. La théorie de l'achat local est bien connue, mais c'est au consommateur à faire la différence et à profiter des différentes options qui s'offre à lui pour consommer local.
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Actualité internationale : La bio au Canada : un marché en évolution qui s'organise...
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon une récente étude d'Eco Ressources Consultants (sur la base des données de l'OTA (2011) et de Macey (2004)), le marché canadien du bio varierait entre 2,2 et 2,8 milliards de dollars en 2010... En 2008, les Canadiens achetaient surtout les produits biologiques auprès de détaillants conventionnels qui ont grandement stimulé l'émergence de produits biologiques sous les marques de distributeurs au cours de la décennie 2000-2010 (MAPAQ, 2005). La forte croissance de la vente directe est le fait le plus remarquable dans la distribution des produits bio : 19,6 % des ventes en 2008 (AAC, 2010) contre 3 % en 2003 (MAPAQ, 2005) Des graphiques présentent : la répartition des ventes de produits biologiques, par type de produit, au Canada, en 2008 (Source : Pellard et Homes (2011) ; la répartition des ventes au détail des produits bio en valeur et parts de marché 2008 (source : AAA 2010). Un récent sondage réalisé en 2011 au Québec (Filière biologique du Québec) révèle le comportement de consommateurs dans cette province
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Adaptation d'un outil de dépistage des adultes de la cécidomyie des atocas
Annabelle FIRLEJ, Auteur ; Jonathan VEILLEUX, Auteur ; Franz VANOOSTHUYSE, Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2014La cécidomyie des atocas est un ravageur dommageable pour les cultures de canneberges en régie biologique. Elle peut affecter jusqu'à 50 % de la production des tiges affectées par rapport aux tiges non affectées. La méthode actuelle de dépistage s'avère laborieuse, car elle se fait par l'observation de 1000 pousses en vue de déterminer un seuil de contamination. Cette étude voulait développer une méthode efficace et hâtive de dépistage des adultes afin de mieux planifier la gestion de ce ravageur. Le projet a évalué l'efficacité de deux pièges d'émergence à dépister les adultes de la cécidomyie des atocas dans les atocatières québécoises. Le CETAQ a réalisé le dépistage traditionnel des pousses alors que l'équipe du laboratoire PFI de l'IRDA a réalisé les relevés de populations des adultes dans les pièges d'émergence. Selon les données recueillies, le piège d'émergence à pétri a été le plus efficace à capturer les adultes de cécidomyie en 2012. Une corrélation de 88 % a été observée entre les populations des adultes observés en 2012 et 2013 et les larves observées dans les champs la semaine suivante. Cette nouvelle méthode donne de bons résultats alors qu'elle est trois fois moins chère que la méthode de dépistage traditionnelle. La dernière étape de cette approche consiste à déterminer un seuil d'intervention pour la cécidomyie des atocas.
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Adaptation du système Wenz/Eco-Dyn à la céréaliculture biologique en région nordique au Québec
En 2008, au Québec, la production biologique connaissait une forte croissance. Le secteur des grandes cultures avait le plus bénéficié de la participation au marché d'exportation. Cet engouement a permis le développement de nouvelles pratiques favorisant la conservation des ressources et a inspiré l'ensemble du secteur conventionnel des grandes cultures. Toutefois, en agriculture biologique, la faiblesse demeurait toujours la lutte contre les mauvaises herbes, car elle exige une grande consommation de carburant et de ressources. Pour surmonter ces problématiques, le système Wenz/Eco-Dyn offre une solution très originale. Appliqué à la céréaliculture biologique québécoise, il présente un avantage de réduction des intrants et des travaux de sol, tout en contrôlant les mauvaises herbes. Au printemps 2008, le Club-conseil Pro-Vert du Saguenay-Lac-Saint-Jean a reçu pour ce projet un financement de cinq ans de la part du PSDAB du MAPAQ et du Programme Défi-Solution du CDAQ. L'objectif principal était d'améliorer la viabilité économique et environnementale de la production de céréales biologiques en région nordique au Québec en proposant l'adaptation des techniques et de la machinerie de travail minimal du sol développées par la société européenne Eco-Dyn de Manfred Wenz. Le présent rapport inclut les résultats des cinq années d'études et comporte quatre parties : 1) l'introduction, la description de la problématique, l'état des connaissances, la solution proposée et les objectifs avancés; 2) la méthodologie employée pour tester et évaluer le système chez des producteurs biologiques de grandes cultures; 3) les résultats obtenus avec une emphase sur les performances agronomiques, économiques et environnementales du système par rapport à la régie biologique conventionnelle en grandes cultures; 4) les constats majeurs de ces années d'études avec les commentaires des agriculteurs et des membres du comité consultatif, ainsi que certaines orientations possibles pour la suite du projet.
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Agriculture biologique : Collaboration franco-québécoise
VEGETABLE, AuteurLe Cégep (Collège d'enseignement général et professionnel) de Victoriaville et son Centre d'expertise et de transfert (Cetab+) ont signé, le 16 septembre 2010, une entente de partenariat avec VetAgro Sup et son service ABioDoc. ABioDoc, Centre national de ressources en agriculture biologique (qui existe depuis 1993), est basé sur le campus agronomique de Clermont-Ferrand (63). VetAgro Sup est l'une des grandes écoles de médecine vétérinaire et d'agronomie en France. Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (Mapaq) a confié au Cetab+ le mandat de mettre en place une veille technologique en agriculture biologique. Des pourparlers, qui avaient été amorcés à l'été 2009, entre ABioDoc et le Cetab+, ont conduit à une entente. La base de données sera gérée conjointement et en collaboration par les deux partenaires, qui en assureront le développement.
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L'agriculture soutenue par la communauté
L'agriculture soutenue par la communauté (ASC) est un concept de mise en marché basé sur un partenariat ferme-citoyen. Qu'ils s'agissent d'agriculture soutenue par la communauté (ASC) au Québec, d'association pour le maintien de l'agriculture paysanne (AMAP) en France ou de groupe d'achats solidaires de l'agriculture paysanne en Belgique, ces modes de commercialisation sont des exemples d'une agriculture qui soutient l'économie locale et offre aux producteurs un prix juste et un revenu décent. Ce livre aborde tous les aspects de l'ASC au Québec. Équiterre a établi à partir de 1995 un réseau de fermes biologique afin d'offrir non seulement des produits sains au consommateur, mais également de favoriser des pratiques culturales biologiques qui contribuent à la biodiversité des écosystèmes. Le livre aborde plusieurs sujets dont : les systèmes de production, les compétences, les paniers ASC, la mise en marché et la structure de distribution, la fixation des prix et le partage de risques. Plusieurs exemples concrets (chiffres, tableaux, exemple de paniers, coûts, etc.) accompagnent les témoignages de producteurs faisant partie du réseau.
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L'agriculture urbaine en six actes
L'écologie est une science et réfère à la relation de l'homme à son milieu de vie, respectueux de son environnement. L'écologie, au cours de l'histoire, a pris différentes connotations, telles que l'écologie sociale, politique, scientifique. Or, l'agriculture urbaine est un bon exemple d'outils développés par l'écologie scientifique. L'article aborde six approches de l'agriculture urbaine : - Les origines de l'agriculture urbaine : l'agriculture urbaine trouve son origine dans les jardins ouvriers ; - Paris, 19ème siècle : Paris abritait ce type de jardin au milieu du 19ème siècle. Et ceux-ci étaient entretenus de telles manières qu'ils permettaient de produire des légumes de façon intensive, recyclant le crottin de cheval ; - Palo Alto (Californie), 1972 : dans les années 1970, des amis transforment un terrain de presque deux hectares en jardin. Leur volonté est de prouver qu'il est possible d'améliorer la productivité agricole à petite échelle et ainsi contribuer à réduire la faim dans le monde. Le sol et les intrants sont traités selon les principes de l'agriculture biologique ; - Cuba, 1991 : pour faire face à l'effondrement du bloc soviétique et à l'embargo des Etats-Unis, Cuba doit se construire autour de l'autosuffisance alimentaire, sans engrais de synthèse, ni pesticides. Les citadins optent pour la voie de l'agriculture biologique. L'agriculture urbaine offre ainsi des possibilités de production importantes en terme de cultures vivrières ; - Montréal, aujourd'hui : à Montréal, les jardins de ce type occupent 11 hectares d'une ville qui a une superficie de 49 500 ha. Les 1 000 parcs de la ville représentent 4 700 ha et les jardins communautaires sont l'équivalent de 0,23 % de la superficie des parcs. Si 10% du territoire des parcs étaient aménagés pour les jardins intensifs, 470 ha contribueraient à la production de légumes frais, 28 000 habitants sur 1,8 millions auraient accès au jardinage ; - Demain, l'éco-cité : quelques exemples d'une intégration contemporaine de l'écologie viennent étayer l'universalité de l'agriculture urbaine.
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Agricultures et paysanneries du monde : Mondes en mouvement, politiques en transition
Bernard A. WOLFER, Auteur ; Henri MENDRAS, Auteur ; Bertrand HERVIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010
Étudier des paysanneries du monde, leurs territoires et les politiques publiques qui s'y appliquent, c'est effectuer une analyse concrète des systèmes agraires et des systèmes politiques qui les soutiennent, de leurs évolutions possibles dans un système mondial de plus en plus ouvert et donc conflictuel. Cet ouvrage illustre la diversité des formes d'agricultures, la complexité des systèmes agricoles construits par des paysanneries aux histoires riches de savoir technique. Le choix des thèmes et des régions - paysans et agriculteurs, cultures irriguées méditerranéennes, serres andalouses, agricultures et OMC, Etats-Unis, Canada, Brésil, Chine, Pays de l'Est, pour n'en citer que quelques-uns - invite à porter un regard ouvert sur les capacités de transformation interne, d'adaptation ou de résistance d'agricultures et de paysanneries, voire d'adoption de la "modernité". Synthèses de travaux de longue durée, ces textes mettent en question nombre d'idées reçues. Ils rappellent, entre autres, que les agricultures - y compris les plus modernes et compétitives - restent majoritairement familiales, que le progrès technique suit des chemins qui n'excluent pas a priori les petits producteurs, que l'organisation collective des paysans peut être un atout dans la gestion d'une ressource comme l'eau et que la politique agricole est un facteur nécessaire du progrès. Les évolutions observées, les décompositions, les résistances sont autant de questions soulevées. Que vont devenir ces agricultures et ces paysanneries ? Peuvent-elles encore évoluer, sous la pression du marché et des techniques, à leurs propres conditions ? La tendance générale est à l'exode rural, à cause de la pauvreté souvent, mais aussi de l'absence de politiques. Est-il possible que ces agricultures inventent des chemins de progrès qui améliorent la vie de ceux qui restent à la terre ? C'est ce que les pays riches aux agricultures modernes ont réussi. Mais cette voie est-elle encore possible pour les autres pays, à l'Est, au Sud ? Cet ouvrage est susceptible d'intéresser tout public curieux de comprendre la place que l'agriculture et les paysanneries peuvent tenir dans les sociétés modernes.
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Agroforesterie en développement : parcours comparés du Québec et de la France
Cécile TARTERA, Auteur ; David RIVEST, Auteur ; Alain OLIVIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa présente analyse établit un parallèle entre l'agroforesterie française et québécoise en fonction de cinq enjeux fondamentaux : reconnaissance, interdisciplinarité et approche collective; acquisition et transfert de connaissances; statut, réglementations et financement; sensibilisation et mobilisation; support technique et mise en uvre sur le terrain. L'information de base provient notamment d'un forum sur l'agroforesterie réalisé par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec en mars 2010. Principalement pour des raisons environnementales, les haies et les bandes riveraines arborées tendent à se généraliser; pour leur part, les systèmes agrosylvicoles demeurent moins répandus. Alors qu'en France, la reconnaissance politique est acquise et que de nombreux freins réglementaires ont été levés, au Québec, le statut de l'arbre hors forêt est encore flou, la réglementation restrictive et les programmes non adaptés. Les systèmes agroforestiers fournissent de multiples services écosystémiques, mais un travail reste à accomplir pour les quantifier et pour établir leur potentiel de production agricole et ligneuse.
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Ail : Analyse de sensibilité
L'analyse de sensibilité de la production d'ail est un document de références économique préparé par le CRAAQ. Elle présente la sensibilité du bénéfice net par rapport à des variations de prix et de rendements dans une optique de production à petite échelle. D'autres indicateurs économiques ont également été exposés notamment le prix au point mort, le rendement au point mort, un scénario positif de prix et rendement et un scénario pessimiste de prix et rendement pour l'ail. Cette feuille d'information est adaptée à la clientèle biologique et offre une vision réaliste des paramètres économiques en production d'ail au Québec.
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L'ail comme moteur de croissance
Josianne HASPECK, AuteurNicolas Fontana est producteur d'ail biologique dans la région de Mirabel au Québec. En cinq ans, il a augmenté sa production de près de 900 % en passant de 13 000 à 110 000 bulbes. Il a également diversifié sa production en cultivant des tomates, des échalotes grises, des radis et des saules arbustifs à croissance rapide. Il écoule la majorité de son ail par le distributeur de fruits et légumes certifiés biologiques, le Jardin des anges. Il approvisionne également en échalotes grises quelques restaurants gastronomiques de Montréal. Cependant, il ne réussit pas encore à vendre son ail à ces mêmes chefs cuisiniers et souligne qu'il est très difficile de pénétrer le marché des épiceries commerciales.
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L'ail : Quand doit-on le récolter?
La récolte de l'ail est une période critique, car la valeur commerciale des bulbes et leur aptitude à la conservation en dépendent principalement. De plus, la période la plus propice est très courte. Le MAPAQ a publié ce document dans le but d'informer les producteurs sur le choix de la période cruciale de récolte et de décrire les méthodes permettant d'évaluer la maturité de l'ail. Quand la maturité est atteinte, la feuille cesse de nourrir le bulbe et se dessèche. Avant le dessèchement, le feuillage envoie vers le bulbe des substances de dormance. Généralement, les variétés de printemps sont davantage dormantes que celles plantées en automne. Pour évaluer la maturité, les références ont toutes indiqué que le dessèchement du feuillage est le premier indice de maturité. Ce dessèchement se manifeste par un jaunissement des feuilles de la pointe à la base. Même si cette recommandation semble la plus populaire, elle est n'est pas suffisante, car le dessèchement du feuillage peut être dû aux conditions phytosanitaires ou pédoclimatiques. D'autres références ont suggéré d'autres signes de maturité. En France, une méthode basée sur la comparaison du poids du feuillage et des bulbes est expérimentée. Selon cette méthode, la maturité est atteinte lorsque le rapport entre le poids des bulbes et des feuilles est supérieur à 1,8. Une troisième méthode de détection de maturité de l'ail suggère que l'ail est prêt à être récolté lorsque les feuilles enveloppant le bulbe s'amincissent et que les caïeux deviennent proéminents. Ce document propose plein d'informations intéressantes pour les producteurs sur la récolte de l'ail.
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Alimentation et proximités : Jeux d'acteurs et territoires
Patrick MUNDLER, Auteur ; Juliette ROUCHIER, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2016
À travers diverses études de cas, cet ouvrage collectif prolonge et enrichit les travaux de recherche menés sur les circuits courts alimentaires. Plusieurs questions sont abordées : celle des indicateurs permettant de mieux rendre compte des différents bénéfices supposés dune relocalisation de lalimentation ; celle des innovations socio-économiques, quelles sappliquent à lorganisation, à la logistique ou à la distribution ; celle du rôle que jouent les intermédiaires, pourtant ignorés dans les circuits courts ; celle des politiques publiques également, que celles-ci soient nationales ou locales. En explorant la polysémie de la proximité, louvrage ajoute aux critères matériels habituellement convoqués distance et nombre dintermédiaires la qualification des relations entre acteurs de lalimentation, leur rapprochement cognitif, la diversité des projets et des intérêts, mais aussi le territoire, dans une évaluation plus générale des impacts sociaux et économiques de lémergence de ces circuits. Quatre axes principaux permettent de structurer ces recherches : les modes de gouvernance et leur dynamique, le rapport parfois ambigu au territoire, la valeur des liens de proximité, les jeux dacteurs et la place des intermédiaires ou des structures marchandes déjà présentes. Analysant diverses initiatives, elles apportent des éclairages concrets, qui offrent une perspective pluridisciplinaire (géographie, sociologie, économie) sur les relations entre alimentation et proximités, mais également une diversité géographique, croisant des études de cas en France, en Italie, au Québec et au Chili.