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Essais visant l'amélioration de la qualité du semis et l'optimisation des rendements dans la culture du chanvre industriel biologique
Les petites céréales connues au sud du Québec sont inaptes à s'implanter dans les régions nordiques du Québec. Les producteurs nordiques doivent chercher et trouver des alternatives afin d'améliorer leur technique de production et leur rentabilité financière. Depuis quelques années, le chanvre industriel pour l'alimentation humaine est cultivé par certains producteurs biologiques. Cette culture permet une bonne rotation, mais les techniques de cette production méritent d'être améliorées afin de stabiliser le rendement et ainsi augmenter l'offre régionale. Ces dernières années, le principal problème de la culture du chanvre est le pourcentage de levée des grains obtenu dans la région qui est généralement faible. En 2012 et 2013, des essais ont été conduits sur 4 sites différents afin d'améliorer la levée du chanvre dans les entreprises agricoles. Selon les résultats observés, les dates de semis habituelles des producteurs de la région ont donné de meilleures levées que les nouvelles dates qui ont été testées. Les semis hâtifs ont, par contre, donné de rendements très intéressants. Le passage d'un rouleau en présemis n'a pas amélioré la levée en 2013, même si le rouleau est reconnu pour favoriser la levée par un meilleur contact du sol avec la semence et une meilleure uniformité du semis. Les essais de fertilisation n'ont pas donné d'effets significatifs pour les quatre doses testées 30, 70, 100 et 130 unités d'azote. Même si le chanvre est exigeant en fertilisation, il semble être davantage sensible à la fertilité du sol qu'à la fertilisation. Les essais concernant l'incidence d'un semis à 5 ou 10 pouces avec ou sans sarclage devraient être reconduits en 2014 à cause de la variabilité des résultats et de la très faible levée sur un des sites.
Évaluation de l'efficacité des insecticides biologiques azadirachtine et B. thuringiensis var. kurstaki pour lutter contre la tordeuse des canneberges dans la production de canneberges
Le Québec est reconnu mondialement pour sa production de canneberges biologiques. Il base sa réussite, en partie, sur l'insecticide nommé Entrust pour contrer les ennemis de cette culture, dont la tordeuse des canneberges, le ravageur principal. Ce rapport d'une étude menée chez trois producteurs de canneberges au cours des saisons 2011, 2012 et 2013 cherchait à évaluer quelques substances insecticides sur les populations de tordeuses de la canneberge. L'objectif de l'évaluation de ces produits vise à prévenir la résistance des insectes nuisibles à l'Entrust, en offrant des alternatives aux producteurs de canneberges. Ainsi, trois insecticides furent testés : Azadirachtine, Bioprotec CAF et Pyranic. L'étude comporte un volet d'évaluation de la toxicité des insecticides sur des élevages en laboratoire de tordeuses de la canneberge. De plus, ce document rend compte de l'évaluation en contexte de champ de l'impact de ces insecticides sur les populations de tordeuses des canneberges et de la pyrale des atocas. On trouve aussi dans ce rapport d'expérimentation les manières dont ces substances insecticides ont performé comparativement à l'insecticide de référence (Entrust) et le témoin (sans traitement). À la lumière de ce projet de recherche, le Pyranic et l'Entrust semblent être les substances ayant lutté le plus efficacement contre la tordeuse de la canneberge.
Évaluation du potentiel de différentes plantes crucifères comme plantes pièges contre la mouche du chou (Delia radicum) dans les cultures de chou et de rutabaga biologiques
Jacinthe TREMBLAY, Auteur ; Vincent MYRAND, Auteur ; Audrey BOUCHARD, Auteur ; ET AL., Auteur | L'ASSOMPTION (801, route 344, C.P. 3158, J5W 4M9, CANADA) : CIEL (Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière) | 2014L'objectif de ce projet était d'évaluer le potentiel de différentes plantes crucifères en tant que plantes pièges contre la mouche du chou. Le projet s'est déroulé à Lavaltrie (Lanaudière), pendant une période de 3 ans (2011, 2012 et 2013), où ont eu lieu différents essais. L'abondance des mouches adultes a été évaluée avec des pièges collants, les ufs ont été dépistés chaque semaine et les dommages ont été évalués lors de la récolte. Les résultats ont été analysés sur le logiciel SAS. Aucune plante placée en association avec le rutabaga ou le chou n'a réduit le pourcentage de plants porteurs d'ufs, le nombre d'ufs/plant et le pourcentage des ufs dépistés retrouvés sur le rutabaga ou le chou, mais la valeur de ces variables était presque toujours plus élevée sur les plantes associées dans les parcelles mixtes. Ces plantes ont conservé leur attractivité pour la ponte des Delia spp. même en présence des cultures commerciales (chou ou rutabaga). L'association du rutabaga au daikon ou au radis noir a réduit le nombre de plants présentant des dommages sévères au profit de plants avec dommages légers (le poids et le rendement obtenus étaient alors légèrement inférieurs). Des essais à plus grande échelle pourraient être réalisés avec le navet Petrovski, le navet rond blanc à collet violet, le radis noir ou le daikon, ces variétés ayant démontré une bonne attirance de l'insecte et une constance pour la ponte. La culture piège devrait être placée en pourtour de la culture commerciale à protéger puisque l'insecte provient de l'extérieur du champ, dans un contexte de rotation des cultures. Enfin, différents modes de gestion de la population de mouches dans la culture piège (traitements insecticides, destruction) pourraient être vérifiés. Si des essais à grande échelle s'avéraient probants, il pourrait s'agir d'une avenue intéressante pour les producteurs biologiques.
Évaluation de la technique d'exclusion par filets dans deux vergers de pommiers du Québec
Les filets d'exclusion ont été évalués en 2012 et 2013 dans deux vergers de pommiers québécois : le verger de l'IRDA en production fruitière intégrée et le verger du CETAB+ en régie biologique. Les filets ont été efficaces pour réduire les dommages de plusieurs ravageurs, ainsi que les dommages par le gel et les bris mécaniques. L'utilisation des filets a permis de récolter une plus grande proportion de pommes saines et d'éliminer l'utilisation d'insecticides ainsi que l'utilisation de fongicides (dans le cas du cultivar Honeycrisp). De plus, l'ajout d'un toit fait d'une membrane de polyéthylène ultra-clair offrant une protection contre la pluie semble être une avenue prometteuse pour réduire la tavelure. Les parcelles sous filets ont produit autant de pommes et de calibre équivalent comparés à celles traitées aux insecticides. En revanche, certains insectes comme l'hoplocampe des pommes sont bien moins contrôlés dans certaines situations et d'autres comme les pucerons ont été plus problématiques sous les filets.
Fiches techniques sur les arbres à noix au Québec : 2e édition
Ce guide présente les principaux arbres à noix du Québec. Il informe le lecteur sur les différentes caractéristiques des arbres. Il est tout d'abord question d'une présentation générale de l'arbre, sa provenance, son histoire et son développement. Le nombre d'espèces et les caractéristiques de chacun sont aussi abordés, les espèces de caryer les plus rustiques sont présentées dans un tableau. Les espèces Carya ovata et Carya cordiformis existent à l'état naturel dans les forêts du Québec. Le document présente les caractéristiques de chacun des arbres, soit sa famille, sa zone de culture, ses exigences en terme de chaleur, son feuillage, ses fleurs, son écorce, ses dimensions, etc. Il aborde aussi les caractéristiques des noix, son apparence, ses dimensions, son enveloppe, sa facilité à être cueillie, ses principales utilisations, etc. Les espèces présentées sont le caryer cordiforme, le caryer ovale, le caryer à noix douces, le noyer blanc, l'arbre à noix piquées, le châtaigner d'Amérique, l'avelinier, le noisetier commun, le noisetier de Bysance, le noisetier de Turquie, le noisetier américain, le noisetier à long bec, le coudrier, le hêtre à grandes feuilles, le hêtre américain, le Ginkgo biloba, le noyer en cur, le noyer cendré, le noyer tendre, l'arbre à noix longues, le noyer noir ou noyer d'Amérique, le pin et les chênes.
Flash sur nos alliés dans la lutte contre la chrysomèle rayée du concombre et les chenilles des crucifères : les parasitoïdes
Un parasitoïde est un organisme qui vit aux dépens d'un autre et qui finalement va le détruire. Ils sont responsables de la mortalité de beaucoup d'insectes nuisibles aux cultures. Les parasitoïdes s'attaquant à la chrysomèle des cucurbitacées et aux chenilles des crucifères ont été observés et suivis sur le site de la Plateforme d'innovation en Agriculture Biologique (PIAB) de l'IRDA à Saint-Bruno-de-Montarville. La chrysomèle rayée du concombre (CRC) est l'un des ravageurs les plus dévastateurs pour les cucurbitacées au Québec. Elle se nourrit du feuillage des cultures et est responsable de la transmission du flétrissement bactérien, une maladie qui peut entrainer jusqu'à 50 % de mortalité chez certains cultivars. Trois espèces de chenilles s'attaquant aux crucifères ont aussi été observées au Québec, il s'agit de la piéride du chou, de la fausse arpenteuse du chou et de la fausse teigne des crucifères. Les larves de ces 3 espèces causent des dégâts aux feuilles et aux inflorescences des crucifères. Les parasitoïdes de la chrysomèle ont été observés sur le site avec un taux de parasitisme pouvant atteindre jusqu'à 50 %. Pour les parasitoïdes qui s'attaquent aux chenilles, ils ont été observés selon un taux de parasitisme naturel pouvant atteindre jusqu'à 76 %. Ces observations suggèrent que ces parasitoïdes peuvent être utilisés en lutte biologique contre ces ravageurs. La présence et l'abondance de ces parasitoïdes dans l'ensemble des régions du Québec méritent d'être étudiées, de même que leur performance dans la lutte contre ces insectes.
Gestion efficace et intégrée des rotations, du travail du sol, des fumiers et des composts pour une rentabilité accrue en agriculture biologique
La fertilisation des cultures se révèle un défi pour les producteurs biologiques. La connaissance des coefficients d'efficacités des légumineuses, des fumiers et des composts est une étape importante pour les producteurs qui doivent choisir leur stratégie de fertilisation. En 2012, 8 cultures de rotation ont été implantées dans le cadre d'une étude de l'IRDA. Il s'agissait de l'orge comme témoin, l'orge/trèfle incarnant, l'orge/trèfle blanc (Ladino), l'orge/trèfle rouge, l'orge/trèfle rouge et trèfle blanc, la vesce velue, la luzerne annuelle et le pois sec. Des applications de fumier de bovins et de compost Biosol ont été effectuées au printemps 2013 afin de compléter les apports en azote des différentes légumineuses. Globalement, les légumineuses ont permis une amélioration des rendements du maïs et de la nutrition azotée. Le fumier de bovin n'a pas donné de bons résultats par rapport au compost qui a permis une amélioration des rendements du maïs ensilage et des prélèvements en azote. Comparée au labour, l'incorporation à la herse des fumures organiques et des légumineuses a favorisé une meilleure efficacité de l'azote provenant de ces sources organiques. La minéralisation de la biomasse des légumineuses et la disponibilité de l'azote pour le maïs en 2013 ont été favorisées par l'incorporation des légumineuses en fin d'été et en automne. Suivant leurs bénéfices, les légumineuses ont été classées dans l'ordre suivant : vesce velue>le trèfle rouge/trèfle ladino>trèfle ladino>trèfle rouge>luzerne annuelle>trèfle incarnat>pois sec> orge. Selon les résultats de cette étude, une interaction significative entre les légumineuses et le compost sur les rendements et la nutrition azotée du maïs a été observée. Les besoins en azote des cultures peuvent ainsi être comblés par des apports combinés de légumineuses et de fumures organiques. Cette étude expose une méthode qui permettrait d'optimiser la décomposition des sources d'azote et d'améliorer rapidement la nutrition azotée des cultures.
Guide d'identification et de gestion - Pollinisateurs et plantes mellifères
Ce guide pratique indique les pratiques et les méthodes visant à identifier et à gérer les insectes pollinisateurs. Il propose des photos et des illustrations pouvant faciliter l'identification de pollinisateurs indigènes au Québec ou domestiques et de plantes indigènes, introduites ou horticoles à haut potentiel mellifère ou pollinifère. Des actions concrètes, simples et efficaces sont proposées en vue de favoriser la présence et l'activité de ces insectes à grande valeur agronomique et économique. Le guide se présente sous forme de fiches et fournit aussi des informations telles que la description, les habitats, l'utilisation, la gestion et la protection des pollinisateurs.
Impact agronomique et économique des légumineuses dans les rotations agricoles
Dans l'optique de réduire la dépendance aux engrais azotés de la production de grains, l'IRDA a voulu évaluer l'effet de diverses légumineuses sur les rendements du blé et du maïs. Cette étude voulait aussi évaluer les doses économiques des engrais azotés pour les cultures et le changement de propriétés des sols. Elle comparait 14 rotations de cultures comprenant douze légumineuses semées seules, en association ou en intercalaire avec le blé ou le maïs. Les légumineuses semées dans les différents traitements étaient le soya, le haricot sec, le pois sec, la vesce velue, la luzerne et le trèfle incarnat. De plus, l'étude a été faite sur deux sites avec des unités de chaleur différentes afin de voir l'influence du climat sur la disponibilité de l'azote et sur la décomposition de la biomasse végétale. Les résultats démontrent que le potentiel de fixation des légumineuses n'était pas différent selon les régions, mais plutôt selon les espèces étudiées. La contribution en azote des légumineuses était dans l'ordre d'importance suivante: vesce>blé/vesce>luzerne, maïs/vesce et soya>pois. La contribution réelle en azote de ces traitements a permis une réduction d'engrais azoté allant de 30-35 kg N/ha, selon les précédents de cultures. De plus, la structure, la teneur en nitrates et l'activité biologique du sol ont rapidement changé avec la culture de légumineuses, et ce, plus rapidement dans le site sous conditions climatiques chaudes. Finalement, ce sont les régies de légumineuses seules qui ont augmenté le plus la productivité des sols, soient les rendements, la nutrition azotée et ont amélioré les propriétés physiques et biologiques des sols. Cette étude suggère donc que dans des conditions climatiques favorables à la croissance des plantes et la minéralisation de l'azote, les légumineuses semées seules pourraient augmenter le rendement des cultures et les bénéfices économiques.
Implantation du ray-grass en culture intercalaire dans le maïs grain et ensilage
La culture du ray-grass intercalaire dans le maïs grain et ensilage gagne en popularité au Québec depuis quelques années. Ce rapport de l'organisme de bassins versants de la zone du Chêne dans la région de Lotbinière (OBV du Chêne) fait état de toutes les étapes de réalisation ainsi que les résultats d'essai du ray-grass intercalaire dans le maïs grain et ensilage, suite aux observations effectuées chez une dizaine de producteurs dont un en régie biologique. Ce projet avait pour but d'introduire des parcelles d'essais réparties sur le territoire du bassin versant de la rivière du Bois Clair, un territoire aux prises avec des problèmes d'érosion des sols et de qualité de l'eau. Les observations montrent que la culture intercalaire de ray-grass est bénéfique pour le maïs. Elle ne nuit pas aux rendements de la culture principale et tend même à présenter un gain de rendement. L'apport de fertilisant issu de la production de biomasse du ray-grass permet de rentabiliser les coûts attribués au semis en un an. Le couvert végétal produit a été satisfaisant. Cette culture intercalaire semblerait aussi améliorer l'aération ainsi que l'infiltration de l'eau dans les sols cultivés. L'effet des racines du ray-grass a été observé en particulier dans les dix premiers centimètres de sol. Cette technique est simple, peu coûteuse et facile à adopter. Ce projet a permis d'engager les producteurs dans une démarche concrète tout en leur permettant de s'enrichir d'une expérience commune par rapport à un problème localisé.
Journée d'information Grandes cultures 2014: Épeautre de printemps et d'automne : résultats des essais de cultivars et de densité de semis
Isabelle DORVAL, Auteur ; Anne VANASSE, Auteur ; Denis PAGEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2014L'épeautre est une céréale peu exigeante en fertilisation et en opérations phytosanitaires. Cette culture est facile à implanter en agriculture biologique. Au Québec, des données sur la densité optimale de semis sont rares, voire inexistantes. Pourtant, plusieurs études européennes ont déjà abordé ce sujet et ont conclu que de faibles densités de semis peuvent conduire à un rendement optimal d'épeautre. Des chercheurs de l'Université Laval et d'Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC) ont mis en place un projet de recherche afin d'évaluer l'effet de la densité de semis sur le rendement en grains et en paille de différents cultivars et lignée d'épeautre de printemps et d'automne, sous les conditions climatiques du Québec. Les essais d'épeautre de printemps ont été réalisés de 2011 à 2013 sur neuf années-site et 5 densités de semis ont été testées : 250, 300, 350, 400 et 450 grains/m². Pour l'épeautre d'automne, les essais ont été réalisés en 2011/2012 et 2012/2013 sur 4 années-sites et les densités de semis ont été de 200, 250, 300, 350 et 400 grains/m². . Les résultats indiquent que la densité de semis de l'épeautre n'a eu aucun effet marqué sur les rendements en grains vêtus, en grains nus et en paille. En conclusion, il serait possible d'obtenir un rendement adéquat au Québec en utilisant une densité de semis plus faible que celles actuellement utilisées dans la province.
La lutte intégrée contre la pyrale du maïs dans le maïs sucré
Au Québec, la pyrale du maïs sucré peut causer des pertes pouvant atteindre 70 % du rendement. En conventionnel, la gestion de cet insecte se fait par l'application de produits chimiques jusqu'à 3 fois dans une saison. Pourtant, un tel ravageur pourrait être contrôlé par des méthodes non chimiques, ce qui est le cas chez les producteurs biologiques. Cette fiche propose des méthodes alternatives pouvant permettre un contrôle efficace de la pyrale du maïs. Elle propose l'utilisation des ennemis naturels comme les trichogrammes et d'autres prédateurs naturels. Des insecticides biologiques, dont la formulation Entrust qui est homologuée au Canada, sont aussi identifiés comme solution. Des pratiques agricoles comme le piégeage, le dépistage et l'utilisation de couverture flottante peuvent contribuer à limiter l'impact de la pyrale. D'autres techniques sont à l'étude notamment à l'INRA en France et au Volcani Center en Israël pour contrôler ce ravageur. Ce document synthétique contient des hyperliens vers des explications beaucoup plus complètes de chaque technique.
Manuel des intrants biologiques (MIB) : Productions végétales, animales et acéricole
Le Manuel des intrants bio (MIB) est un recueil des intrants commerciaux disponibles et autorisés en agriculture biologique au Québec. Le MIB 2014 est la seconde mise à jour faite par le CETAB+. Une introduction situe l'utilisation des intrants dans le contexte de la règlementation sur la certification biologique au Québec. Le corps du manuel est organisé selon les utilisations et la nature des intrants pour les productions végétales (amendements du sol, nutrition des cultures, phytoprotection, semences, plants), animales (alimentsa, additifs, suppléments, produits de soins de santé, auxiliaires, autres produits) et acéricole. Pour chaque type d'intrant, un tableau liste les produits disponibles, leurs descriptions, leurs fournisseurs, leurs usages, leurs approbations par les organismes de certification ainsi que les formats disponibles et les prix, s'il y a lieu. Les intrants qui pourraient être utilisés sous certaines conditions mais qui n'ont pas été approuvés par les certificateurs y sont identifiés, de même que des intrants non-autorisés qui pourraient être confondus pour des produits acceptés en AB. À la fin de chaque section, le lecteur trouve les coordonnées des fournisseurs identifiés dans la liste d'intrants. Le MIB est réalisé en collaboration avec les certificateurs québécois et des réviseurs du milieu afin de fournir une information fiable et à jour. Il revient normalement à l'exploitant de s'assurer auprès du fabricant ou du fournisseur que la composition du produit et, dans certains cas, son procédé de fabrication sont conformes aux exigences s'appliquant aux intrants. Le MIB priorise les intrants pour lesquels il existe des attestations de conformité, mais aussi d'autres intrants disponibles. Ce n'est toutefois pas une liste officielle. Les intrants pour la préparation des aliments ne sont pas couverts, ni les intrants nécessaires au fonctionnement et à l'entretien des équipements et machineries (ex. carburants et lubrifiants).
Optimisation de la fertilisation et essais de variétés pour la production de tomates en grands tunnels
Christine VILLENEUVE, Auteur ; Valérie ROY-FORTIN, Auteur ; Anne WEILL, Auteur ; ET AL., Auteur | VICTORIAVILLE (475 Notre-Dame Est, G6P 4B3, CANADA) : CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) | 2014La production en grands tunnels étant de plus en plus populaire en maraîchage biologique, la régie des cultures mérite d'être approfondie. L'équipe du CETAB+ a mis sur pied en 2011 un projet de trois ans axé sur la fertilisation des tomates en grands tunnels. L'objectif était d'évaluer si les recommandations du Guide de référence en fertilisation du CRAAQ pour la production en champ convenaient en grands tunnels, ou si la fertilisation devait plutôt s'inspirer de la formule utilisée en serre. Les traitements, appliqués sur 7 sites-années, consistaient en des apports de 135, 195 et 270 kg/ha d'azote, correspondant respectivement à 100, 150 et 200 % de la dose normalement recommandée. Cette fiche technique résume les étapes importantes et les résultats de l'étude, lesquels suggèrent qu'il n'est pas forcément avantageux d'augmenter la fertilisation. Une augmentation non négligeable des rendements est toutefois survenue au fil des trois années. Il semble donc que d'autres facteurs, outre la fertilisation, aient joué un rôle plus important. Plusieurs analyses ont également fait l'objet du présent projet afin de vérifier si certaines d'entre elles pouvaient aider à prévoir et ajuster la fertilisation. Les données sommaires d'une analyse économique, faisant foi des bénéfices tirés de la production de tomates en grands tunnels par rapport à la production en champ, sont également présentées. Des liens vers les documents complets sont disponibles sur site internet du CETAB+. En seconde partie, un bilan des essais de variétés conduits par le MAPAQ révèle les variétés des tomates s'étant démarquées pendant les saisons 2012 et 2013.
Potentiel commercial de variétés de pommiers ancestraux
II existe aujourd'hui de nombreuses variétés modernes de pommiers issues particulièrement des programmes d'hybridation. Cependant, ces variétés proviennent majoritairement d'un nombre très limité de variétés ancêtres dans leurs lignées d'hybridation. L'érosion génétique qui en découle induit des problèmes de vitalité et de sensibilité aux maladies. Lors de la colonisation du territoire québécois, différents arbres fruitiers ont été implantés par des familles françaises, écossaises, irlandaises et anglaises, de même que par des communautés religieuses. Ces variétés sont adaptées au climat par leur rusticité. La santé et la diversité génétique du pommier pourraient être améliorées en utilisant le potentiel génétique des variétés ancestrales. Dans ce rapport, six variétés ancestrales identifiées dans la région du centre du Québec sont évaluées pour leur potentiel commercial et leur sensibilité à la tavelure.