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19ème Congrès mondial d'Ifoam en Inde : La bio en réponse à la crise écologique
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Congrès mondial dIfoam a rassemblé, à Delhi (Inde), du 9 au 11 novembre 2017, près de 3000 participants, agriculteurs, scientifiques, conseillers, consultants, transformateurs, pouvoirs publics venus de 110 pays. Avec plus de 600 000 fermes bio, lInde concentre le plus grand nombre dagriculteurs bio au monde, sur 1,5 million dhectares certifiés en 2016 (entre 0.7 et 1% de la SAU). Cest ce pays qui a inspiré langlais Edward Howard, un des pionniers de lagriculture bio. Cependant, la révolution verte indienne basée sur les engrais et les pesticides a fait des dégâts. Le soutien fédéral à la bio, démarré en 2002, a été réaffirmé lors du Congrès (objectif officiel : 14 millions dhectares en bio en 2025). Il peut sappuyer sur la démarche du Sikkim, petit État himalayen du nord de lInde, qui est totalement bio depuis 2016 sur ses 76 000 ha de SAU et qui vient dinterdire limportation de produits conventionnels sur son territoire. Plusieurs États du nord de lInde, peu touchés par lagriculture intensive, comptent suivre cet exemple. Mise en place en 2001, la réglementation bio indienne bénéficie, depuis 2009, dun système déquivalence avec la réglementation européenne, uniquement sur les produits bruts, qui se veut fiable malgré quelques failles. Un système participatif de garanties soutenu par lEtat fédéral, pour les petits paysans, est aussi opérationnel depuis 2015. Au cours de ce Congrès, la candidature française pour lorganisation de la prochaine édition a été validée, cette dernière se tiendra donc à Rennes en 2020.
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L'agriculture biologique permet le développement économique de la population
Interview d'une militante indienne, Vandana Shiva, qui présente les atouts de l'agriculture biologique dans son pays : diminution des risques liés aux aléas climatiques et sanitaires avec l'utilisation de semences traditionnelles beaucoup plus résistantes que les OGM, intérêt économique pour les petits paysans et intérêt écologique. Mme Shiva défend le droit des pays d'aider leurs agriculteurs tout en supprimant les aides à l'exportation et insiste sur la nécessaire collaboration entre paysans de tous les pays.
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Agricultures familiales et sociétés civiles face aux investissements dans les terres dans les pays du Sud
Céline ALLAVERDIAN, Auteur ; Bruno ANGSTHELM, Auteur ; Antoine BOUHEY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (14 Passage Dubail, 75 010, FRANCE) : COORDINATION SUD | Etudes et Analyses | 2010A travers le monde, les investissements étrangers dans les terres ont pris une ampleur et une nature différentes à partir de 2008. En dehors des cas de spéculation pure, les investissements sont motivés par la recherche de sécurité en alimentation, en eau et en énergie des pays investisseurs. L'essor des acquisitions et des locations de terre à grande échelle, la marchandisation de la ressource foncière et l'importance des surfaces concernées confèrent aussi à ces investissements étrangers une dimension nouvelle. Bien que le phénomène demeure impossible à quantifier de par l'inaccessibilité des contrats, l'introduction au document avance certains chiffres dont ceux retenus par Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation. Selon lui, 15 à 20 millions d'hectares de terres agricoles ont fait l'objet de transactions ou de négociations entre les pays en développement et des investisseurs étrangers depuis 2006 Pour nourrir le débat sur la question, la Commission Agriculture et Alimentation « C2A » de Coordination SUD, déjà active dans le plaidoyer de défense des agricultures familiales, a donc décidé de réaliser une étude originale sur les investissements massifs dans les terres. Le document est organisé en deux parties. Une première partie, dite « de synthèse », qui, à partir de six études de cas d'investissement massif dans les terres en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, se propose de : caractériser ce qui est spécifique ; identifier les risques que comportent ces investissements ; analyser la mobilisation de la société civile.... Une seconde partie, dite « étude de cas », restitue les six études réalisées au Bénin, à Madagascar, au Guatemala, au Pérou, en Chine et en Inde.
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Agroécologie : Entre pratiques et sciences sociales
Denise VAN DAM, Auteur ; Michel STREITH, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2012
Cet ouvrage nous conduit aux quatre coins du monde. On y découvre des expériences d'agroforesterie en Inde, le développement de l'agriculture biologique en Alsace, la mise en place de certification participative au Brésil, ou encore le fonctionnement de groupements d'achats alimentaires en Belgique... Ces expériences ont en commun de promouvoir une agriculture et une alimentation soucieuses des principes de l'écologie. Cet ouvrage est ainsi un des premiers en langue française à présenter les recherches qui se font dans le domaine de l'agroécologie, un courant qui se développe depuis une trentaine d'années, principalement aux États-Unis et en Amérique latine. Les multiples expériences sont analysées à travers le prisme des sciences sociales. On s'interroge sur le rôle des différents acteurs (paysans, consommateurs...), sur la manière dont les initiatives s'inscrivent dans les territoires et sur les modes de régulation assurés par les pouvoirs publics. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et chercheurs en agronomie, en écologie et en sciences sociales, aux responsables agricoles et aux décideurs politiques. Il intéressera également toute personne sensible aux défis que posent aujourd'hui le développement de l'agriculture et l'alimentation des populations.
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Annadana / Kokopelli en Inde
Stéphane FAYON, AuteurCet article présente les nouvelles activités de l'association Annadana / Kokopelli en Inde, en 2010. L'association a cédé sa station de montagne (Annadana-Elephant Valley) qui permettait de produire des semences d'espèces tempérées pour avancer dans le développement de la ferme du Trust Annadana à Bengladore. Annadana Trust est gérée par Sangita Sharma dont la notoriété importante lui permet d'éveiller les consciences et de mettre l'association en réseau avec de multiples organisations. Sangita Sharma participe en tant qu'expert à divers conseils d'administration et est souvent consultée par les gouvernements d'états indiens à propos de la législation sur les semences. La ferme d'Annadana Trust, qui combine céréales, maraîchage, fruitiers, petit élevage et production de semences, sert de modèle d'autonomie pour la sécurité alimentaire. Des programmes éducatifs, des formations et des démonstrations sont mis en place (aires de compostage et de vermiculture, 4 000 m² de production de semences d'espèces tempérées, 1 000 m² pour illustrer le jardin familial autosuffisant et découverte de différentes techniques de travail du sol...). Annadana / Kokopelli en Inde dispose également depuis 10 ans d'une banque de semences à Auroville, dans le Tamil Nadu. Les dernières actions en cours de ce programme sont la mise en place d'un projet de jardins familiaux (projet mis en oeuvre par l'ONG Auroville Villages Action Group (AVAG)), la création d'un film pédagogique sur la production de semences, et la réalisation d'un DVD éducatif et démonstratif sur les techniques agro-écologiques en climat tropical et tropical-tempéré.
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Annadana, semer pour la vie
Françoise MARISSAL, AuteurA Bangalore, dans le sud de l'Inde, la fondation Annadana Seed and Soil Savers uvre en faveur des petits paysans. A sa tête, Sangita Sharma, qui s'indigne qu'il ne reste plus que 5 000 variétés de riz aujourd'hui, en Inde, contre 200 000 jadis. L'association a pour but de collecter et de préserver les semences traditionnelles afin de les redistribuer aux paysans. Elle a été fondée en 2001, avec le soutien de Kokopelli. Sur 2 ha, une ferme pédagogique et de conservation a été mise en place. Deux-tiers de la surface sont consacrés à la culture biologique de variétés anciennes afin d'alimenter la banque de semences, l'autre tiers servant à nourrir la vingtaine de fermiers et leurs familles qui y habitent et y travaillent. Un autre enjeu est de montrer aux paysans qu'avec l'agriculture bio, ils peuvent produire leurs propres graines et réaliser eux-mêmes leurs produits de lutte contre les maladies et les ravageurs, sans se ruiner. En 2015, l'association a acheté une ferme de 10 ha dans la vallée de Sharavathi, avec l'idée d'en faire un centre expérimental et de formation à l'AB.
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Auroville : sur une des voies du développement soutenable
Au sein du Tamil Nadu (Etat de l'extrémité sud de l'Inde), à une dizaine de kilomètres au nord des anciens comptoirs français de Pondichéry, Auroville est un lieu de vie communautaire qui tente de réconcilier respect de l'Homme, écologie, recherche technologique et spiritualité.
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Aventure n° 107 (janvier-février 2006) : Solidarités étudiantes
Bruno BENSA, Auteur ; Christine FAVERGER, Auteur ; Delphine ANDREANI, Auteur ; ET AL. | PARIS (11 Rue de Vaugirard, 75 006, FRANCE) : GUILDE EUROPEENNE DU RAID | 2006
Témoignage de Bruno Bensa, élève ingénieur dans le département Energie des Mines de Nancy, qui livre l'expérience humaine qu'il a vécu en allant six mois en Inde, installer des énergies renouvelables (design d'une centrale micro-hydraulique, optimisation de l'efficacité thermique des fours à bois traditionnels en boue, enquêtes pour évaluer les possibilités de produire du biogaz par thermolyse du bois).
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Ayur-Vana : bien plus que des produits, un art de vivre
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Ayur-Vana s'inscrit dans une ligne de produits qui propose une approche holistique du bien-être. L'entreprise a été créée il y a 20 ans par Jean-Marc Réa. La découverte de la médecine ayurvédique et de ses produits à base de plantes est à l'origine de l'activité d'Ayur-Vana. L'entreprise commercialise des plantes et des préparations dont les bienfaits pour la santé sont reconnus (Guggul, Shatavari, Boswellia...), mais elle fait également tout un travail de diffusion des connaissances de cette médecine, en mettant à disposition des distributeurs et des clients des catalogues de présentation, et en organisant des formations. La gamme de produits comprend également des cosmétiques, des épices, des compléments alimentaires... En amont, un travail est effectué avec les fournisseurs indiens afin de garantir une qualité et une traçabilité optimales. Les produits sont labellisés AB et distribués exclusivement en circuits spécialisés.
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Biodiversité : le fruit convoité
L'accès aux ressources génétiques végétales : un enjeu de développement. - Ressources naturelles : à partager ou à protéger ? - Ressources génétiques : à collectionner, valoriser ou diversifier ? - Jeux de négociations, processus de décision et conflits sur les formes de propriété - Pistes de réflexion et propositions d'action (Actes des Journées d'Etudes des 17 et 18 Juin 1993 au siège de la FPH à Paris).
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Biofil fête ses 20 ans ! : Se former, sinformer
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa formation est indispensable à la réussite dun projet agricole bio, qui requiert un haut niveau de technicité. Dans lenseignement agricole, tous les cursus abordent aujourdhui le mode de production bio. Le nombre de fermes ou d'ateliers de lycées agricoles conduits en AB explose, les stages orientés vers la bio augmentent. Jean-Marie Morin, co-animateur de Formabio, revient, dans une interview, sur les étapes de lintégration de la bio dans lenseignement agricole et lévolution de loffre de formations bio depuis 1985, date dentrée des premiers modules bio dans les formations diplômantes. Au Lycée agricole du Valentin, dans la Drôme, les professeurs mettent en avant des pratiques bio, dans une démarche de pédagogie participative consistant à construire, sur mesure, un outil pour le semis direct sous couvert de légumineuses pérennes. Outre la formation diplômante (initiale ou continue), les moyens ancestraux dapprentissage (par lempirisme et le partage de connaissances) continuent de tenir une place prépondérante. Exemple en Inde où lorganisation Sarg Vikas Samiti diffuse les techniques biodynamiques auprès des paysans alentours, grâce à un verger de cinq hectares devenu centre de formation et embauchant une vingtaine de salariés.
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Cajou : une noix voyageuse...
Bettina BALMER, AuteurLa noix de cajou, Anacardium orientale, est originaire du Nord-Est du Brésil. L'anacardier pousse dans les régions tropicales, où il peut se développer tant au niveau de la mer qu'à 1000 m d'altitude. Les pays producteurs sont essentiellement les pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Guinée, Nigeria) et ceux d'Afrique de l'Est (Tanzanie, Mozambique, Kenya) ; les pays transformateurs sont le Brésil, l'Inde et le Vietnam. Ces deux derniers importent plus de 90 % des noix brutes d'Afrique pour les transformer. Des investissements sont actuellement en cours dans certains pays d'Afrique pour les doter de sites de décorticage afin qu'ils puissent conserver une part de la valeur ajoutée au niveau national. La coque qui enferme la noix recèle une huile corrosive et nocive. L'opération de décorticage nécessite maîtrise et minutie et elle est déterminante pour la qualité de la noix. Aujourd'hui, la noix de cajou se voit de plus en plus utilisée dans le développement de produits vegan, souvent en bio, où elle trouve de nouvelles applications (glaces, "fromages" végétaux...). Ses atouts santé sont nombreux de par sa teneur en minéraux et nutriments et son faible taux de lipides.
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Le cocotier, l'arbre à tout faire
Laura DUPONCHEL, AuteurAux Philippines, au Sri Lanka, en Thaïlande ou en Inde (plus de 80 % des cocoteraies sont en Asie), le cocotier est souvent le seul patrimoine familial des producteurs. Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) estime que 10 millions de petits planteurs cultivent 96 % des surfaces plantées en cocotiers, et l'immense majorité ne dispose en moyenne que d'un hectare. Il est utile de rappeler que le commerce équitable lié au cocotier fait sens dans ces pays producteurs, et que c'est par la bio qu'il s'est très tôt mis en place. En bio, les planteurs associent très souvent d'autres cultures dans leurs cocoteraies. D'un point de vue botanique, le cocotier, qui pousse en zone tropicale humide, n'est pas un arbre, mais une plante. Et dans cette plante, tout est bon, chacune de ses parties trouvant un usage au quotidien. Le tronc, également appelé stipe, sert à la construction de maisons et à la fabrication de meubles. La partie centrale, fibreuse, est consommée en salade (c'est le "cur de palmier"). Les palmes, qui peuvent atteindre 7 m, sont utilisées entières pour couvrir les toits, et leurs folioles peuvent aussi être tressées en paniers, chapeaux, etc. La sève du tronc, récoltée après incision des inflorescences, est un jus sucré qui peut être consommé frais ou transformé en sirop, en sucre ou encore en vin. La chair blanche du fruit se déguste telle quelle ou transformée et sert à fabriquer le lait et la crème de coco. Cependant, la noix de coco impressionne aussi par ses possibilités de transformation et d'utilisations autres qu'alimentaires (huile pour la cosmétique, isolant, charbon, carburant...).
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Comparing conventional and organic agriculture in Karnataka, India : Where and when can organic farming be sustainable ?
Sheetal PATIL, Auteur ; Pytrik REIDSMA, Auteur ; Pratik SHAH, Auteur ; ET AL., AuteurL'État de Karnataka, dans le Sud-Ouest de l'Inde, connaît une crise agraire importante. La stagnation des rendements, couplée à la flambée du prix des intrants, conduit à des revenus agricoles réduits et à un endettement fort. Ainsi, l'amélioration de la durabilité de ces systèmes agricoles est devenue un enjeu majeur. Dans ce contexte, l'agriculture biologique, moins dépendante des intrants extérieurs, peut représenter une option intéressante. Les auteurs de cet article ont évalué la durabilité des pratiques agricoles biologiques et conventionnelles en utilisant le modèle TechnoGIN. Celui-ci permet de mesurer l'impact des pratiques sur des indicateurs économiques et environnementaux. Les données sont issues de fermes situées sur deux zones de la région (une zone sèche et une zone humide ; chiffres 2009), de la bibliographie et de dires d'experts. Des projections à l'horizon 2015 ont aussi été réalisées. Les conclusions montrent que les pratiques de l'agriculture biologique peuvent être durables, mais les bénéfices réels dépendent des conditions locales, donc de la zone concernée, et des cultures mises en place. Ainsi, les politiques encourageant la conversion à l'AB devraient prendre en compte les caractéristiques régionales et les objectifs des agriculteurs.
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A comparison of different farming systems
En 1996 IFOAM a démarré une étude pour comparer la durabilité de fermes biologiques, conventionnelles et traditionnelles en Afrique, Asie et Amérique Latine. Les objectifs de l'étude étaient : - de développer et tester des indicateurs de durabilité au niveau de la ferme, - d'analyser les différents types de fermes respectant ces indicateurs, - de sensibiliser aux questions de durabilité en agriculture. A partir de l'exemple de l'Inde, Rob Witte, coordinateur technique de l'étude, présente la méthodologie.