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Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport dactivité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur lensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles deau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur lalimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer lagriculture et lélevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection dune nouvelle race de porc bio suisse
Mémoires terrestres
Depuis les forêts himalayennes de son enfance jusquaux tribunes de lONU, Vandana Shiva offre, pour la première fois, le récit de son combat pour la vie et pour la Terre. Dans une écriture à la fois sensible et rebelle, elle revient sur près de cinquante années de lutte contre la déforestation et contre laccaparement de leau et des semences. Défenseuse infatigable de lautonomie alimentaire, des connaissances autochtones et de la démocratie directe, elle établit, par ses actes et par sa pensée, les liens entre crise écologique, patriarcat et capitalisme. Lutte contre les OGM, catastrophe de Bhopal, mouvement Chipko : ces Mémoires terrestres font retraverser un demi-siècle de résistances planétaires en faveur de lécologie et de la Terre-Mère. Par son destin hors du commun, la militante indienne incarne lidée, aux côtés de tant dautres, que les femmes sont « les véritables gardiennes des connaissances liées à la biodiversité ».
Les projets, consortia et thèses financés par le métaprogramme METABIO Période 2020-2023
Depuis 2019, INRAE a mis en place des programmes transversaux de recherche, appelés « métaprogrammes », afin de répondre aux enjeux scientifiques et sociétaux de demain de manière interdisciplinaire. Le métaprogramme « Changement d'échelle de l'agriculture biologique » explore l'hypothèse où l'offre nationale de produits bio deviendrait majoritaire, dans un contexte de transition agroécologique des systèmes agri-alimentaires, dans le but d'anticiper les conséquences et d'accompagner le déploiement de systèmes agri-alimentaires biologiques. Ce document présente les travaux réalisés ou en cours de réalisation (projets, consortia, thèses...), autour des axes de recherche suivants : - Axe 1 : Les conditions pour une transition à grande échelle de l'agriculture biologique et son accompagnement ; - Axe 2 : Les ressources à mobiliser pour produire suffisamment et durablement en AB ; - Axe 3 : Transformation, conservation et qualités des produits bio/issus de l'AB ; - Axe 4 : Coexistence des systèmes/modèles de production, au sein de l'AB et avec les autres agricultures. Les projets présentés sont : Clinorg, Typobio, Agribioleg, Multifunk, Origami, Biodet, Biosylf, Ecosyat, Entail, Lapoésie, Microvarior, Pacon, Selbiodom, Incubio, Breeding, Organic 4 organic, Plan Health 2.0, Bee for bio, Dis-bio, IndiaBio, Innov'Co, Intab, Isobio, Sourcen, Synbiose, Végétruies, Vinobio.
Agroecologically-conducive policies : A review of recent advances and remaining challenges
Franck PLACE, Auteur ; Paulo NIEDERLE, Auteur ; Fergus SINCLAIR, Auteur ; ET AL., Auteur | BOGOR-BARAT (16115, INDONESIA) : THE TRANSFORMATIVE PARTNERSHIP PLATFORM ON AGROECOLOGY | 2022Au cours des dernières années, l'intérêt s'est accru pour l'agroécologie, et ce afin de répondre aux attentes concernant des systèmes alimentaires plus qualitatifs et durables. Les types de transitions envisagées et/ou mises en place sont généralement spécifiques à un contexte donné, notamment en lien avec le territoire et la vision de l'agriculture dans celui-ci. À travers ce document, édité par The Transformative Partnership Platform on Agroecology (Agroecology TPP), un groupe d'auteurs évalue comment différentes politiques publiques, mises en uvre dans le monde à l'échelle nationale, régionale ou municipale, peuvent inciter au développement de l'agroécologie. Une typologie est proposée et des exemples sont mobilisés : - le programme Ecoforte au Brésil ; - le programme Mobilisations Collectives pour l'Agroécologie (MCAE) en France ; - le programme Sustainable Agricultural and Livestock Productivity Development (PASOS) au Nicaragua ; - le programme Ecovillages au Sénégal ; - l'Andhra Pradesh Community-managed Natural Farming (APCNF) en Inde. Les résultats de cette étude montrent qu'encore peu de pays se sont lancés dans des réformes et des engagements durables. Ces derniers sont, pour la plupart, relativement récents et encore peu institutionnalisés. Les auteurs recommandent donc d'amplifier les recherches sur les effets des politiques publiques à même de promouvoir les transitions agroécologiques, et ce afin d'essaimer les expériences positives.
« Une autre forme dagriculture bio »
Theresa REBHOLZ, AuteurLe FiBL mène, depuis 2007, le programme SysCom, au Kenya, en Inde et en Bolivie. Ce programme vise à comparer des systèmes biologiques et conventionnels dans des régions tropicales et subtropicales, afin de savoir si la bio peut être un mode de production résilient sous les tropiques. Les essais, menés depuis 15 ans, se concentrent sur des cultures importantes pour ces pays. Les résultats sont évalués en matière de rendement, de santé des plantes et de fertilité des sols. Ces essais sont réalisés en collaboration avec des organisations partenaires locales. Les résultats prouvent que lagriculture biologique fonctionne bien en région tropicale et subtropicale, et quil est important quelle repose sur une approche systémique. Par exemple, en Bolivie, des essais ont comparé des monocultures à des systèmes agroforestiers ; et la différence de résultats a été plus importante entre monoculture et agroforesterie, quentre agriculture bio et conventionnelle. Afin de transmettre ces enseignements aux agriculteurs locaux, des visites sont organisées sur les différents sites dexpérimentation. En Afrique, ces enseignements sont aussi diffusés via des « knowledge hubs ». En Bolivie, des partenaires locaux assurent la vulgarisation. Ce programme a remporté le Prix Shift, qui distingue des projets agroécologiques qui favorisent le développement durable et qui contribuent à la transformation des systèmes alimentaires.
Dossier : Sauvages, cultivées ou mal aimées, indispensables... Les plantes
Philippe LABRE, Auteur ; Isabelle MUNIER MARSOLLIER, Auteur ; Hélène GUETAT-BERNARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Nature & Progrès, consacré aux plantes, est composé de 6 articles. 1 - "Le règne végétal, si bien nommé" fait un rappel sur la dépendance biologique des animaux et des hommes au monde végétal, pour la production et la protection de la vie. 2 - "De l'utilité de connaître les plantes de notre territoire" est dédié à la cueillette de plantes sauvages (vertus, usages, précautions pour la cueillette). 3 - "Les légumes feuilles (keerai) dans la cuisine du sud de l'Inde", consacré à la culture alimentaire en Inde, s'intéresse aux savoirs féminins concernant des plantes sauvages comestibles, nommément les keerai. 4 - Le quatrième article, extrait du livre "Les plantes du chaos : Et si les pestes végétales étaient des alliées ?", permet de découvrir les bienfaits que peuvent apporter les plantes dites « invasives ». 5 - "La sélection : Un travail permanent bien nécessaire" revient sur le travail de sélection des variétés végétales dans le temps, ses principes et ses critères. 6 - "Quelques livres pour les amoureux des plantes" présente une sélection d'ouvrages incontournables pour celles et ceux qui s'intéressent aux plantes.
Field Survey: Use and impacts of pesticides in four countries in Asia
Alia DIYANA, Auteur ; Dinesh RAJENDRAN, Auteur ; Meriel WATTS, Auteur ; ET AL., Auteur | SIMPANG AMPAT (48, Persiaran Mutiara 1, Pusat Komersial Bandar Mutiara, 14120, MALAYSIA) : PAN ASIA PACIFIC (PANAP) | 2022Une enquête sur l'utilisation des pesticides en Inde, au Bangladesh, au Vietnam et au Laos révèle que la majorité des pesticides utilisés sont considérés comme hautement dangereux (HHP) ou interdits dans un ou plusieurs pays. Cette enquête a été menée auprès de 367 répondants. Les HHP représentaient 100 % des pesticides utilisés au Laos, 92 % au Bangladesh et en Inde, et 60 % au Vietnam. En moyenne, les agriculteurs utilisent plusieurs pesticides interdits dans l'Union Européenne (UE), mais fabriqués et vendus par des sociétés basées dans l'UE (ex : Syngenta, Bayer et BASF), ce qui illustre les « doubles standards » au sein du commerce international des pesticides. Les conditions d'utilisation de ces pesticides sont également désastreuses et engendrent dimportants impacts sur la santé humaine et l'environnement. La majorité des agriculteurs utilisent des pulvérisateurs à dos (73 %) et sont fortement exposés aux pesticides. Les agricultrices sont aussi touchées puisquelles mélangent et transportent ces pesticides. La majorité des agriculteurs interrogés (74 %) n'ont pas été formés à l'utilisation des pesticides, et cette proportion est encore plus importante pour les agricultrices (84 %). Les agriculteurs ne portent pas d'EPI - équipement de protection individuelle - lors de l'application des pesticides (au Bangladesh, 99 % des agriculteurs interrogés nen utilisent pas). Les EPI sont souvent jugés inabordables, inconfortables ou indisponibles. Près de 21 % des agriculteurs stockent des pesticides chez eux, et certains (3 %) les stockent dans leur cuisine. Plus d'un tiers des agriculteurs (femmes et hommes) présentent des symptômes liés à une exposition aux pesticides : étourdissements, maux de tête, transpiration excessive, vomissements, vision floue, éruptions cutanées Ce rapport souligne la nécessité de mettre en place des actions urgentes pour éliminer lutilisation des HHP à léchelle mondiale et apporte des recommandations pour y parvenir.
Fini chimie et semences OGM
Michael GOTZ, AuteurMahendra Singh cultive du coton et des pois chiches sur sa ferme de deux hectares, située dans lEtat de Madhya Pradesh, en Inde. Cet agriculteur a fait le choix de convertir sa ferme à lagriculture biologique, il y a trois ans. Lidée lui a été donnée lors dune formation organisée par lEtat. Suite à cette formation, il sest demandé pourquoi acheter des produits chimiques, alors quil pouvait fabriquer lui-même des engrais et des préparations pour protéger ses cultures. Il a essayé pendant un an : son rendement en coton était plus bas, mais il avait acheté moins dintrants, et il a pu augmenter son revenu de 5 %. Il a ensuite décidé de convertir toute sa ferme en bio. Pour cela, il a bénéficié dun accompagnement de la part du FiBL, dans le cadre dun programme nommé SysCom. Son coton est acheté par Biore India, une succursale de lentreprise suisse de textile bio Remei. Mahendra Singh réalise lui-même des préparations pour protéger son champ de coton des maladies et des ravageurs. Biore India lui fournit des semences de coton non génétiquement modifiées et certifiées par un organisme de certification indépendant (plus de 90 % du coton produit en Inde viendrait de semences génétiquement modifiées). Mahendra Singh ne peut, toutefois, pas réutiliser ses propres semences, puisque ses champs sont menacés par le pollen des cotons génétiquement modifiés des champs voisins.
Une agriculture qui répare la planète : Les promesses de l'agriculture biologique régénérative
Vandana SHIVA, Auteur ; Jacques CAPLAT, Auteur ; Andre LEU, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2021Des millions de paysans et de paysannes, notamment en Inde ou en France, expérimentent des techniques et des démarches globales qui ouvrent un espoir immense pour une autre agriculture. Ces expériences témoignent que lagriculture peut renouer avec le vivant, assurer laccès à une eau et à une alimentation saines, lutter contre la pauvreté et les inégalités et, au-delà, devenir une source de stabilité climatique, de renaissance de la biodiversité, de régénération des sols et de production vivrière performante. Ces approches sont souvent désignées sous le terme générique d"agroécologie paysanne", mais la militante indienne Vandana Shiva préfère les nommer "agriculture biologique régénérative", actant ainsi un retour aux sources historiques de lagriculture bio tout en affirmant une ambition nouvelle : réparer les dommages causés par lagro-industrie. Dans cet ouvrage, écrit à plusieurs mains, trente ans dexpérience de lassociation paysanne indienne Navdanya, fondée par Vandana Shiva, sont complétés par des exemples français et européens, et éclairés par des études scientifiques internationales et des explications agronomiques pédagogiques. En réalisant la synthèse du terrain et de la recherche scientifique, des savoirs paysans et des savoirs académiques, de lInde et de lEurope, ce livre retrouve la démarche initiale de certains fondateurs de lagriculture biologique et propose un nouvel élan pour un projet planétaire fécond.
Dossier de presse dOXFAM : Le virus de la faim se propage : Cocktail explosif : Les conflits, la Covid-19 et le changement climatique exacerbent la faim dans le monde
Dans ce rapport, Oxfam révèle que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie, et que 20 millions de personnes supplémentaires sont confrontées à des niveaux dinsécurité alimentaire extrêmes, pour un nouveau total de 155 millions de personnes réparties dans 55 pays. Le rapport explore, en particulier, 3 facteurs principaux qui ont aggravé la situation de faim dans certains pays, révélant les inégalités criantes de notre monde. Premièrement, deux personnes sur trois en situation de crise alimentaire vivent dans un pays en guerre ou en conflit (notamment lAfghanistan, lÉthiopie, le Soudan du Sud, la Syrie, le Yémen, ainsi que le Sahel et en particulier le Burkina Faso). Les conséquences économiques de la Covid-19 sont le deuxième principal facteur de la crise alimentaire mondiale, aggravant la pauvreté et révélant les inégalités croissantes partout dans le monde. Le nombre de personnes en situation dextrême pauvreté devrait atteindre 745 millions fin 2021, soit une hausse de 100 millions de personnes depuis le début de la pandémie. Les femmes, les personnes déplacées et les travailleurs et travailleuses du secteur informel sont les plus durement touchés. Enfin, le troisième facteur aggravant la faim dans le monde cette année est le changement climatique. Près de 400 catastrophes météorologiques, notamment des inondations et des tempêtes record, ont continué de frapper des millions de personnes en Amérique centrale, en Asie du Sud-Est et dans la Corne de lAfrique.
Étude sur les Grandes Cultures Biologiques en UE et dans les principaux pays tiers
Afin de compléter une étude menée en 2019 par lObservatoire de lAgence BIO, lAgence BIO, Intercéréales et Terres Univia ont lancé une étude approfondie sur les grandes cultures bio dans lUnion européenne et dans certains pays tiers. La réalisation de cette étude, confiée à Ecozept et AND International, avait pour objectifs de : 1 - recenser les volumes produits au cours des cinq dernières campagnes et établir une prospective pour les cinq prochaines campagnes ; 2 - recenser les prix sur les cinq dernières années dans les différents pays étudiés ; 3 - analyser les échanges de produits issus des grandes cultures intra-Union européenne et avec les principaux pays tiers ; 4 - exposer lenvironnement politique et règlementaire, ainsi que le soutien apporté au secteur bio dans les différents pays étudiés ; 5 - établir un carnet dadresses dexperts des grandes cultures biologiques pour les pays étudiés (hors France). Elle a porté sur 18 pays, dont douze États membres de lUE (Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni et Suède) et six États tiers (Chine, États-Unis, Inde, Russie, Togo et Ukraine). Ce document en présente les principaux résultats.
La transition agroécologique - Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ? Tome 1
Bernard HUBERT, Auteur ; Denis COUVET, Auteur ; Marion GUILLOU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX (60 Boulevard Saint-Michel, 75 272, FRANCE) : PRESSES DES MINES - TRANSVALOR | 2021Le déploiement, en France, de l'agroécologie est l'une des priorités de la Loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt de 2014. Les membres de l'Académie d'Agriculture de France et de nombreux collègues s'appuyant sur les premières réflexions d'un groupe de travail se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement. Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Dans ce premier tome, un état des lieux du concept de l'agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde est présenté. Sont abordés notamment : la nécessité de la transition agroécologique ; l'historique du concept en Europe et son statut actuel ; l'institutionnalisation de l'agroécologie au Brésil ; l'agroécologie en Afrique ; les ruptures dans les pensées agronomiques et politiques ; les composantes de la transition agroécologique (dans les filières, les territoires, l'élevage...) ; etc. Cet ouvrage, fondé sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques, économiques et sociales, s'adresse aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, aux professionnels et aux décideurs politiques.
Utopies bio en transition : En route vers de nouveaux imaginaires (2/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurSelon une étude de juin 2020 (Observatoire société et consommation), face à 3 scénarios "souhaitables", 55 % des Français privilégient "l'utopie écologique" (moins, mais mieux) plutôt que "l'utopie sécuritaire" (préserver son identité) ou "l'utopie technolibérale" (14 %). 4 exemples d'éco-utopies sont présentés (États-Unis (Missouri et Nouveau-Mexique), Inde et Écosse), chacun intégrant à sa manière les 4 fondamentaux pour une société durable pacifique : communauté et développement personnel, économie circulaire, multiculturalisme et reconnexion avec la nature. Ces initiatives peuvent être une source d'inspiration pour les "écosecteurs", comme la bio, pour leur permettre d'anticiper les enjeux sociétaux et contribuer à fonder des promesses d'avenir vers une autre civilisation.
What is the contribution of organic agriculture to sustainable development? A synthesis of twelve years (20072019) of the "long-term farming systems comparisons in the tropics (SysCom)"
Gurbir S. BHULLAR, Auteur ; David BAUTZE, Auteur ; Noah ADAMTEY, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le programme SysCom (Farming Systems Comparisons in the Tropics), piloté par le FiBL, vise à comparer différents systèmes de production - principalement l'agriculture biologique et l'agriculture conventionnelle - dans trois pays tropicaux : le Kenya, l'Inde et la Bolivie. L'objectif est de répondre à la question "Quelle est la contribution de l'agriculture biologique au développement durable ?". Dans ce document, les résultats de 12 ans d'étude (2007-2019) sont rapportés pour plusieurs thématiques : la productivité des productions végétales (annuelles et pérennes), leur rentabilité, la fertilité et la qualité des sols, et d'autres aspects de la performance des systèmes (résidus de pesticides, teneurs en éléments nutritifs et antinutritionnels des produits agricoles, biodiversité, efficacité de l'utilisation des ressources, stockage du carbone et résilience du système).
Le cocotier, l'arbre à tout faire
Laura DUPONCHEL, AuteurAux Philippines, au Sri Lanka, en Thaïlande ou en Inde (plus de 80 % des cocoteraies sont en Asie), le cocotier est souvent le seul patrimoine familial des producteurs. Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) estime que 10 millions de petits planteurs cultivent 96 % des surfaces plantées en cocotiers, et l'immense majorité ne dispose en moyenne que d'un hectare. Il est utile de rappeler que le commerce équitable lié au cocotier fait sens dans ces pays producteurs, et que c'est par la bio qu'il s'est très tôt mis en place. En bio, les planteurs associent très souvent d'autres cultures dans leurs cocoteraies. D'un point de vue botanique, le cocotier, qui pousse en zone tropicale humide, n'est pas un arbre, mais une plante. Et dans cette plante, tout est bon, chacune de ses parties trouvant un usage au quotidien. Le tronc, également appelé stipe, sert à la construction de maisons et à la fabrication de meubles. La partie centrale, fibreuse, est consommée en salade (c'est le "cur de palmier"). Les palmes, qui peuvent atteindre 7 m, sont utilisées entières pour couvrir les toits, et leurs folioles peuvent aussi être tressées en paniers, chapeaux, etc. La sève du tronc, récoltée après incision des inflorescences, est un jus sucré qui peut être consommé frais ou transformé en sirop, en sucre ou encore en vin. La chair blanche du fruit se déguste telle quelle ou transformée et sert à fabriquer le lait et la crème de coco. Cependant, la noix de coco impressionne aussi par ses possibilités de transformation et d'utilisations autres qu'alimentaires (huile pour la cosmétique, isolant, charbon, carburant...).
Document d'information médias d'Oxfam : Le virus de la faim : comment le coronavirus sème la faim dans un monde affamé
En 2019, on estimait à 821 millions le nombre de personnes vivant dans linsécurité alimentaire, dont environ 149 millions souffrant de la faim à un niveau critique. Dans certains endroits du monde, la faim gagnait déjà du terrain avant l'apparition de la pandémie de COVID-19. Le coronavirus est venu sajouter à un contexte déjà fragilisé par des conflits, des inégalités croissantes et une crise climatique qui saggrave. Ce rapport étudie comment la pandémie de COVID-19 aggrave la situation. Il relève 10 foyers de famine extrême qui, ensemble, concentrent 65 % des personnes souffrant de la faim à un niveau critique dans le monde : Yémen, République démocratique du Congo, Afghanistan, Venezuela, Sahel et pays d'Afrique de l'Ouest, Éthiopie, Soudan, Soudan du Sud, Syrie et Haïti. De nouveaux pays accusent des niveaux de sous-alimentation croissants (Inde, Afrique du Sud et Brésil) avec des personnes qui ont basculé dans la pauvreté. Ce rapport met également en lumière un système alimentaire mondial qui échoue à distribuer équitablement la nourriture et plonge des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Oxfam préconise 6 mesures à mettre en uvre immédiatement par les gouvernements.
Organic Farming in India - A Summary
S. ALAGAPPAN, AuteurL'Inde produit une grande diversité de cultures vivrières, notamment des céréales, des légumineuses et des oléagineux. L'agriculture diversifiée est la priorité du gouvernement. Un soutien technique et financier est apporté aux agriculteurs pour encourager la diversification, en particulier dans les domaines du maraîchage, de l'horticulture, des plantes médicinales et aromatiques, de l'apiculture et de la sériciculture (élevage de vers à soie). En ce qui concerne les techniques de l'agriculture biologique, elle sont pratiquées en Inde depuis des milliers d'années. La population indienne a prospéré grâce à ce type dagriculture. Depuis la colonisation du pays et larrivée de lagriculture moderne, des effets néfastes ont été constatés : augmentation des résidus de pesticides dans les matières alimentaires, eutrophisation des eaux de surface et souterraines, augmentation des émissions de protoxyde d'azote qui nuisent à la couche d'ozone Les écologistes font pression pour mettre en place des systèmes de production plus durables, notamment en agriculture biologique. Cet article analyse l'importance de l'agriculture biologique en Inde. Pour cela, il sintéresse aux principes de l'agriculture biologique, à la place de ce type dagriculture dans l'économie rurale, aux modes de consommation et à l'exportation de produits biologiques.
Les paysan.nes du monde face au coronavirus
Chantal JACOVETTI, Auteur ; Fanny MÉTRAT, Auteur ; Marceline PEGLION, Auteur ; ET AL., AuteurCet article décrit les conséquences de la pandémie de Covid-19 pour les paysans situés dans trois régions du monde : lAfrique de lOuest, lAfrique du Sud et lInde. Afin de mieux comprendre les impacts liés aux confinements qui ont eu lieu dans ces différentes zones, cet article détaille lorganisation des filières et des marchés agricoles sur lesquels se positionnent les petits producteurs.
Cajou : une noix voyageuse...
Bettina BALMER, AuteurLa noix de cajou, Anacardium orientale, est originaire du Nord-Est du Brésil. L'anacardier pousse dans les régions tropicales, où il peut se développer tant au niveau de la mer qu'à 1000 m d'altitude. Les pays producteurs sont essentiellement les pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Guinée, Nigeria) et ceux d'Afrique de l'Est (Tanzanie, Mozambique, Kenya) ; les pays transformateurs sont le Brésil, l'Inde et le Vietnam. Ces deux derniers importent plus de 90 % des noix brutes d'Afrique pour les transformer. Des investissements sont actuellement en cours dans certains pays d'Afrique pour les doter de sites de décorticage afin qu'ils puissent conserver une part de la valeur ajoutée au niveau national. La coque qui enferme la noix recèle une huile corrosive et nocive. L'opération de décorticage nécessite maîtrise et minutie et elle est déterminante pour la qualité de la noix. Aujourd'hui, la noix de cajou se voit de plus en plus utilisée dans le développement de produits vegan, souvent en bio, où elle trouve de nouvelles applications (glaces, "fromages" végétaux...). Ses atouts santé sont nombreux de par sa teneur en minéraux et nutriments et son faible taux de lipides.
La Route des Comptoirs : le thé, du bonheur concentré
BIO-LINEAIRES, AuteurLa Route des Comptoirs a été fondée en 1996 par François Cambell, à une époque où très peu d'entreprises proposaient des thés bio en France. Après un voyage en Inde où il a rencontré des petits producteurs de thé bio qui avaient du mal à vendre leur production, il a décidé de se lancer dans le thé bio en alliant passion et acte militant. Il a entrepris de créer des assemblages de thés aux saveurs originales, à partir d'ingrédients de haute qualité. Aujourd'hui, La Route des Comptoirs propose une gamme de 180 références de thés ou de mélanges de plantes, d'épices et de fleurs aux noms évocateurs : Le Temps des Cerises, Sirocco, Légende d'Afrique..., proposés en vrac ou en infusettes, avec parfois des innovations en matière de packaging, car le thé est souvent une occasion de partage, voire de cadeau. L'entreprise est engagée, depuis ses débuts, dans une démarche globale de qualité et de respect de l'homme et de l'environnement et elle est certifiée RSE.
The Mainstreaming of Organic Agriculture and Agroecology in the Himalaya Region: Policy Contexts in Bhutan, India and Nepal
Ce rapport est dédié aux mesures prises dans la région de l'Himalaya pour intégrer et favoriser l'agriculture biologique et les pratiques agroécologiques dans les systèmes agricoles. Ces mesures politiques permettent d'accélérer la transition vers une agriculture et des systèmes alimentaires plus durables, afin de garantir une alimentation saine pour tous, de surmonter les inégalités sociales et économiques, tout en protégeant lenvironnement. Ce rapport détaille plus particulièrement les soutiens politiques et les efforts institutionnels (cadre légal, réglementation ) mis en place au Bhoutan, en Inde et au Népal.
19ème Congrès mondial d'Ifoam en Inde : La bio en réponse à la crise écologique
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Congrès mondial dIfoam a rassemblé, à Delhi (Inde), du 9 au 11 novembre 2017, près de 3000 participants, agriculteurs, scientifiques, conseillers, consultants, transformateurs, pouvoirs publics venus de 110 pays. Avec plus de 600 000 fermes bio, lInde concentre le plus grand nombre dagriculteurs bio au monde, sur 1,5 million dhectares certifiés en 2016 (entre 0.7 et 1% de la SAU). Cest ce pays qui a inspiré langlais Edward Howard, un des pionniers de lagriculture bio. Cependant, la révolution verte indienne basée sur les engrais et les pesticides a fait des dégâts. Le soutien fédéral à la bio, démarré en 2002, a été réaffirmé lors du Congrès (objectif officiel : 14 millions dhectares en bio en 2025). Il peut sappuyer sur la démarche du Sikkim, petit État himalayen du nord de lInde, qui est totalement bio depuis 2016 sur ses 76 000 ha de SAU et qui vient dinterdire limportation de produits conventionnels sur son territoire. Plusieurs États du nord de lInde, peu touchés par lagriculture intensive, comptent suivre cet exemple. Mise en place en 2001, la réglementation bio indienne bénéficie, depuis 2009, dun système déquivalence avec la réglementation européenne, uniquement sur les produits bruts, qui se veut fiable malgré quelques failles. Un système participatif de garanties soutenu par lEtat fédéral, pour les petits paysans, est aussi opérationnel depuis 2015. Au cours de ce Congrès, la candidature française pour lorganisation de la prochaine édition a été validée, cette dernière se tiendra donc à Rennes en 2020.
Biofil fête ses 20 ans ! : Se former, sinformer
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa formation est indispensable à la réussite dun projet agricole bio, qui requiert un haut niveau de technicité. Dans lenseignement agricole, tous les cursus abordent aujourdhui le mode de production bio. Le nombre de fermes ou d'ateliers de lycées agricoles conduits en AB explose, les stages orientés vers la bio augmentent. Jean-Marie Morin, co-animateur de Formabio, revient, dans une interview, sur les étapes de lintégration de la bio dans lenseignement agricole et lévolution de loffre de formations bio depuis 1985, date dentrée des premiers modules bio dans les formations diplômantes. Au Lycée agricole du Valentin, dans la Drôme, les professeurs mettent en avant des pratiques bio, dans une démarche de pédagogie participative consistant à construire, sur mesure, un outil pour le semis direct sous couvert de légumineuses pérennes. Outre la formation diplômante (initiale ou continue), les moyens ancestraux dapprentissage (par lempirisme et le partage de connaissances) continuent de tenir une place prépondérante. Exemple en Inde où lorganisation Sarg Vikas Samiti diffuse les techniques biodynamiques auprès des paysans alentours, grâce à un verger de cinq hectares devenu centre de formation et embauchant une vingtaine de salariés.
Le concombre tombe le masque
Xavier MATHIAS, AuteurLes concombres sont des cucurbitacées originaires d'Inde. Cette origine géographique explique leur goût pour les terres bien réchauffées et pour des températures relativement élevées. La moindre gelée leur est fatale, et des nuits trop froides bloquent leur croissance, augurant souvent d'une culture compliquée. Jacky Mercier, maraîcher bio à Saint-Jean-de-Sauves (86), préconise de les planter plus tard que les tomates, jamais avant le 15 mai, même en bonnes conditions. L'arrosage doit aussi être bien maîtrisé. Certaines variétés, comme le concombre arménien, proche du melon d'un point de vue botanique, sont appréciées pour leur productivité et leur polyvalence. Il existe en effet une grande quantité de variétés et de sous-espèces de ce fruit, à découvrir, comme le "Kaiser Alexander", originaire du Sikkim (nord de l'Inde), rustique, à la chair épaisse, douce et croquante, le "Blanc de Bonneuil", le "Melothrie", ou encore le kiwano ou concombre cornu d'Afrique...
Curcuma : la poudre d'or aux 1 000 vertus
Bettina BALMER, AuteurBien connu en cuisine en tant qu'ingrédient principal du curry, le curcuma fait depuis peu l'objet de nombreuses publications pour ses propriétés médicinales, en particulier ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. Il est ainsi devenu un enjeu économique important pour plusieurs pays producteurs, en particulier l'Inde, mais aussi l'Indonésie, le Sri Lanka, le Pakistan, le Bangladesh, la Chine... Ce rhizome, de la même famille que le gingembre, exige en effet un climat tropical pour se développer. La production de curcuma bio certifié est de lordre de quelques milliers de tonnes. Les principaux problèmes rencontrés en bio sont les résidus de pesticides. Les pays asiatiques, consommant l'essentiel de leur production sous forme d'épice, exportent principalement un produit déshydraté. Les pays latino-américains, plus récents sur ce marché, exportent essentiellement en frais. Sa transformation, à visée de complément alimentaire, repose sur l'extraction (aqueuse ou hydro-glycérinée, alcoolique ou hydro-alcoolique, etc.).