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Le Neem, quelques éclaircissements
ARBO BIO INFOS, AuteurLe Neem est un arbre originaire d'Inde, qui possède de nombreuses vertus thérapeutiques et des propriétés intéressantes en agronomie. Transformé le plus souvent en huile, il contient des molécules organiques et des terpènes. Parmi ses constituants, sept molécules insecticides dont l'azadirachtine, la salanine et le mélandriol en font un très bon répulsif. Ce produit est non-mutagène et biodégradable. Les cultures traitées perdent leur appétence et, la plupart du temps, les ravageurs s'en éloignent. En cas d'ingestion, les substances du neem seraient responsables d'un blocage du système endocrinien. On observe alors des dérèglements physiologiques et des blocages comportementaux chez certains ravageurs. Aucun signe de résistance n'est apparu après 35 générations, certainement grâce à sa complexité. Le neem est moins destructeur de la faune prédatrice que d'autres insecticides naturels et présente une faible rémanence et toxicité. N'existant aucune formulation insecticide homologuée en France, certaines sociétés le commercialise sous la dénomination de « fertilisant foliaire ». Les formulations et les résultats varient d'un produit à l'autre.
Semer de nouvelles idées pour sauver les semences paysannes
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurLes voyages forment les jeunes pousses, les échanges aussi ! A l'initiative du MRJC (Mouvement rural de jeunesse chrétienne) et de l'ADEAR (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) du Massif Central, une « caravane paysanne », composée de paysans français, guatémaltèques et indiens, a sillonné la région Auvergne, en octobre 2010. Objectif : la connaissance mutuelle des cultures paysannes, et la défense des semences paysannes. Car le constat est le même sur les trois continents : partout les semenciers tentent de vendre leurs semences hybrides, donc stériles, dépossédant le paysan du droit de ressemer et l'obligeant à racheter chaque année sa semence. Si les guatémaltèques ont encore gardé un certain savoir-faire en matière de sélection de semences, c'est moins vrai pour les indiens (victimes en partie de la révolution verte), et encore moins pour les paysans français, habitués à acheter leurs semences. Certains néanmoins résistent, à l'instar de ces paysans d'Agrobio Périgord, qui ont commencé à introduire des variétés de maïs guatémaltèques, puis à rechercher des variétés anciennes chez eux.
Solutions locales pour un désordre global
Le dérèglement écologique mondial est une conséquence directe de notre système de production et de consommation. Il en résulte une crise profonde qui menace gravement la sécurité alimentaire de l'humanité. Pourtant, des solutions existent. Et toutes se fondent sur l'élaboration d'un autre type de société. En une vingtaine d'entretiens avec des personnalités telles que Claude et Lydia Bourguignon, Philippe Desbrosses, Pierre Rabhi, Laurent Marbot..., Coline Serreau présente des alternatives déjà mises en uvre partout dans le monde. Acteurs du changement, des paysans, des agronomes, des économistes ou des philosophes témoignent de la vitalité d'une société nouvelle, encore latente et minoritaire, mais qu'ils souhaitent bientôt visible et majoritaire. Théories, analyses et réponses pratiques se mêlent pour interpeller le lecteur et éveiller en lui le désir d'agir et le plaisir d'envisager une vie nouvelle. Il existe de multiples techniques agricoles (culture biologique, semis direct, compostage, bois raméal fragmenté, produits de traitement et engrais naturels...) pour rétablir un lien honnête entre le champ et l'assiette. De ce lien rétabli, pourrait naître une démocratie nouvelle instaurant l'autonomie locale, la redéfinition de nos valeurs et du concept de richesse, ainsi que le rééquilibrage du pouvoir entre les sexes. Le livre s'ouvre sur une préface de Coline Serreau, où elle présente son engagement intellectuel. Le lecteur trouvera, par ailleurs, en fin d'ouvrage, un lexique des termes clés de l'agriculture biologique et quelques principes pour entreprendre dès à présent des actions de proximité écoresponsables.
Des toilettes sèches à grande échelle ?
Sandrine CABRIT-LECLERC, AuteurIl existe des techniques innovantes de toilettes sèches, telles que celles découvertes en Allemagne. A Hambourg, dans un lotissement pensé et réalisé il y a 20 ans, toutes les habitations disposent de toilettes à compost. Plus au nord, à Lübeck, un lotissement a été conçu pour que toutes les habitations soient raccordées à un système central de séparation des urines. Après évocation des types d'installation, de la manutention, l'article revient sur l'utilisation des fertilisants en agriculture et sur l'intérêt que représente les urines (qui contiennent, selon Benjamin Berne, de l'association Toilette du monde, la majorité des nutriments présents dans les effluents domestiques...). Par ailleurs, il faudrait parvenir à traiter les urines efficacement pour les débarrasser des micropolluants. L'utilisation des toilettes sèches ou à séparation d'urine s'impose. En Suisse, l'EAWAG (Institut fédéral de recherche sur les eaux) a développé la technologie NoMix, capable de réduire les micropolluants à la source. Des encarts sont consacrés au vocabulaire (eaux vannes, eaux grises), à la répartition des eaux usées, urine, fèces (sous forme de tableau), à des toilettes sèches en Inde.
L'élevage, richesse des pauvres
Guillaume DUTEURTRE, Auteur ; Bernard FAYE, Auteur ; Jean-Charles CLANET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Update Sciences & Technologies, ISSN 1773-7923 | 2009Cet ouvrage montre combien l'élevage joue un rôle central dans la vie des paysans du Sud. Mais la richesse des éleveurs ne se réduit pas à la quantité d'animaux dont ils disposent. Les éleveurs sont amenés à arbitrer entre plusieurs objectifs d'utilisation du troupeau : alimentation de la famille, revenus monétaires, projets d'équipement, transmission du patrimoine, participation à la vie de la communauté. Ils ont recours à de nombreuses organisations sociales pour atteindre ces objectifs et gérer les incertitudes. Pour être efficaces, les politiques d'appui à l'élevage doivent tenir compte de cette complexité stratégique et organisationnelle. S'appuyant sur une approche pluridisciplinaire du concept de pauvreté, l'ouvrage réfute les analyses du « niveau de pauvreté » en termes exclusivement monétaires. Mobilisant des outils et théories issus de la zootechnie, de l'économie, de la géographie et de la sociologie, il présente un large éventail d'observations de terrain réalisées en Afrique, au Maghreb, en Amérique du Sud et en Inde. Ces regards croisés permettent in fine de définir la pauvreté en élevage comme l'incapacité des éleveurs à réaliser leurs projets. Ils redonnent un sens au concept de pauvreté en l'habillant, en quelque sorte, de ses contenus techniques, stratégiques et sociaux.
La guerre des OGM
Michaël LE GALLI, Scénariste ; Mike, Illustrateur | PARIS (54 Rue d'Hauteville, 75 010, FRANCE) : EDITIONS DELCOURT | 2009On raconte beaucoup de choses au sujet des organismes génétiquement modifiés : qu'il sont dangereux pour l'homme, une menace pour l'environnement, la solution aux famines et l'avenir d'une humanité en voie de surpopulation. Alors, que sont exactement les OGM ? Où en trouve-t-on ? Pourquoi et comment, partout à travers le monde, des hommes et des femmes se battent-ils contre ceux qui veulent les imposer ? Et qu'en est-il de la France ? Pour la première fois, une bande dessinée répond à ces questions et dresse le bilan de la révolution en cours.
Himalaya, la voie solaire
Le Geres, association de solidarité internationale, dispose d'une antenne permanente à Leh, une ville à 3 500 m d'altitude située à quelques milliers de km au nord de Delhi, capitale du Ladakh, le plus grand district de l'État indien du Jammu-Kashmir. 250 000 habitants y endurent chaque année de rudes hivers et se chauffer, avec des températures qui peuvent descendre jusqu'à moins 30 degrés, est une véritable gageure. Les actions du Geres visent à améliorer l'habitat et les conditions de vie de populations indiennes vivants en zones montagneuses isolées. Vincent Stauffer, responsable de Geres Inde, a planché avec son équipe de 15 collaborateurs sur l'efficacité énergétique des bâtiments et le développement d'activités génératrices de revenus. Les solutions proposées aux villageois (fruits d'un long travail mené en lien étroit avec eux) ont été pour la plupart basées sur l'architecture solaire passive (serres, poulaillers ou bergeries solaires). Les nouvelles conditions de vie générées sont propices à une meilleure santé des villageois et à la production d'un artisanat. Les constructions solaires passives connaissent un véritable succès et, face à une demande croissante dans ce domaine, l'ONG s'est fixée un objectif supplémentaire : convaincre le gouvernement indien d'investir dans de nouveaux projets solaires passifs. Les modalités de travail, les projets à venir du Geres sont précisés dans l'article, ainsi que la voie choisie par le Geres qui consiste à promouvoir des modes de développement autonomes.
Semences bio, santé des vaches laitières, portée sociale du bio : Trois histoires livrées par la recherche
L'entreprise Coop, distributeur en Suisse, investit des millions dans la recherche sur l'agriculture biologique, manifestant un réel engagement en faveur du développement durable. Elle a encouragé divers projets (en 1992, engagement à la culture de pommiers biologiques au FiBL...). Avec le Fonds Coop pour le développement durable créé en 2003, Coop a renforcé son engagement en faveur du développement scientifique de l'agrobiologie. La brochure, éditée par le FiBL, donne un aperçu de la collaboration entre Coop et le FiBL, avec trois reportages illustrant les effets de cette collaboration sur le quotidien des agriculteurs, mais aussi sur les consommateurs : - Projet "Semences saines" (service des semences bio du FiBL, multiplication par la ferme du Sentenhof, en Suisse, de la variété d'épeautre ancienne "Oberkulmer Rotkorn") ; - Projet "pro-Q" (témoignage de Claudia et Ernst Kunz sur la ferme d'Ernst, en Suisse, conduite en biodynamie, relativement à la santé de leur troupeau laitier et à la qualité d'échange avec pro-Q ) ; - Comparaison des systèmes dans le centre de l'Inde (étude comparative, menée en Inde, conjointement avec différentes organisations dont le Fonds Coop, sur les différents modes de culture du coton) ; - Perspectives : les nouveaux projets (pour la période 2009-2011, Coop et le FiBL se sont fixés de nouveaux objectifs, qui passent par la réalisation de deux projets de recherche ambitieux, consacrés aux techniques de culture et de nourrissage des animaux...).
La souveraineté alimentaire mise à mal
Michel COME, AuteurLa crise alimentaire a déclenché un accaparement des terres au niveau mondial. Des pays qui manquent de terres agricoles récupèrent des terrains fertiles à l'étranger, bien souvent dans les pays du Sud. Ceux-ci laissent partir leurs terres pour avoir des rentrées de devises, alors que leurs populations ne parviennent pas à se nourrir. La crise financière voit des sociétés agro-alimentaires investir massivement dans cette nouvelle source de revenus. Ainsi, l'existence d'une multitude de petites exploitations est menacée, au risque de renforcer l'exode rural et le gonflement des villes dans les pays du Sud. Pour produire leur propre alimentation, la Chine, l'Inde, le Japon, la Lybie recherchent des terres en Ouganda, au Brésil, au Cambodge, au Soudan. L'article, rédigé d'après un article de Grain (organisation non gouvernementale internationale, dont le but est de promouvoir la gestion et l'utilisation durables de la biodiversité agricole), analyse plusieurs cas : Chine, Etats du Golfe, Japon, Corée du Sud, agriculture indienne, Ukraine.
Terres agricoles : Le nouveau Monopoly planétaire
Michel SAGE, AuteurLa violente accélération de la crise alimentaire du début de l'année 2008 a déclenché un essor sans précédent de "l'accaparement des terres" au niveau mondial. Le rythme lent et régulier des acquisitions de terres agricoles par des sociétés agroalimentaires et par des investisseurs privés s'est accéléré. En parallèle, de nouveaux acteurs, à savoir des pays au portefeuille bien rempli, se lancent eux aussi dans cette politique de conquête. Fin 2008, l'ONG GRAIN (organisation non-gouvernementale internationale dont le but est de promouvoir la gestion et l'utilisation durables de la biodiversité agricole fondées sur le contrôle exercé par les populations sur les ressources génétiques et les connaissances locales) a publié une étude analysant avec précision cette nouvelle tendance. L'article en reprend les principaux éléments : deux types de motivation, quels en sont les acteurs ?, une stratégie discrète et diplomatique, des cibles au profil bien défini, un monopoly gagnant/perdant. En fin d'article, se trouvent quelques exemples du travail de recensement effectué par GRAIN.
Dossier : Crise alimentaire : Quelles réponses ?
Yveline NICOLAS, Auteur ; Marc DUFUMIER, Auteur ; Mohammed LARBI BOUGUERRACe dossier, consacré à la crise alimentaire, comprend différents articles : - Quels modèles agricole et alimentaire face à la crise ? ; - Pays du Sud : crise alimentaire et craintes écologiques ; - L'eau et l'alimentation : enjeux mondiaux à l'orée du XXIème siècle ; - Les OGM et la faim dans le monde ; - Inde : les brevets ou la famine ? ; - Les coulisses des ONG ; - La pénurie alimentaire ; - La terre qui nous nourrit ; - Alimentation et changement climatique ; - La tragédie planétaire des "Biocarburants" ; - Quel héritage laisserons-nous à nos enfants ?
Goodbye Paris, hello Nilgiris !
Kristoff D. s'est installé à Coonoor, en Inde du sud, dans le district des Nilgiris, au nord-ouest de l'Etat du Tamil Nadu, entre le Kerala et le Karnataka. Il est venu jusqu'en Inde pour des raisons de santé. Il fait le récit de son adaptation à un environnement qu'il considère comme idéal. Il emménage dans une maison et découvre la région, rencontre la ville, ses habitants, les commerçants et les produits du marché. Il côtoie notamment la Green Shop, boutique de l'association Keystone, engagée dans la préservation des cultures tribales, de la faune et de la flore et qui commercialise différents produits : miel sauvage, artisanat des différentes tribus..., et qui organise, tous les samedis, une vente de fruits et légumes bio avec Earth trust. Cette autre organisation encourage l'agriculture biologique et la protection de l'environnement auprès des fermiers et des écoles de la région. De son côté, Kristoff D. soutient Ramesh, un agriculteur de Coonoor, dans sa conversion à l'agriculture biologique. Avec l'aide de l'association Earth trust et des ouvriers agricoles de la ferme, des tomates, des fraises, des choux, des carottes... sont mis en culture. D'autres les suivent de près. Yogesh Kannan, originaire de Coonoor, est, par exemple, à l'initiative d'une association de promotion de la bio et compte, pour sa première réunion, plus de 150 adhérents surmotivés. En outre, deux de ses amis ont créé Bhumi-Shanti dont l'objectif est de faire en sorte que le tourisme profite pleinement au tissu rural local.
Homéopathes sans frontières
Les médecins et les médicaments sont rares au Sud. Face à ce constat, Homéopathes sans frontières - France (HSF - France) veut favoriser "la connaissance de thérapeutiques efficaces, respectant la planète et ses habitants, et peu coûteuses", comme l'explique Michèle Serrand, actuelle présidente de l'association. Elle tient à lever toute ambiguité, précisant que "la thérapeutique homéopathique est complémentaire à toutes celles que les populations utilisent, pas une alternative". Depuis 25 ans, l'association forme sur place les personnels soignants à cette thérapeutique et implique les professionnels de santé du pays dans les soins et secours d'urgence afin de les rendre autonomes. Le faible coût de l'homéopathie s'y prête et les populations locales des pays du Sud trouvent dans la thérapeutique homéopathique une ressemblance avec les médecines traditionnelles pratiquées. HSF - France intervient aussi dans la lutte contre la dénutrition. Au Burkina Faso, un arbre appelé Moringa Oleifera, doté de propriétés nutritionnelles remarquables, intéresse l'association, notamment dans le cadre de sa diffusion auprès des jeunes enfants. Enfin HSF - France s'est lancé, avec le Comité de développement du village de Zowla, au sud-est du Togo, dans la construction d'un marché couvert. Ce marché est une façon de relancer une économie locale qui permette à la population de mieux se nourrir.
Le monde selon Monsanto
Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l'une des entreprises les plus controversées de l'histoire industrielle : PCB (pyralène), herbicides (agent orange) ou hormone de croissance bovine (interdite en Europe). Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits. S'appuyant sur des documents inédits, des témoignages de victimes, de scientifiques ou d'hommes politiques, Marie-Monique Robin reconstitue dans ce livre la genèse d'un empire industriel qui, à travers des pratiques controversées, est devenu le premier semencier du monde.
Partager la médecine traditionnelle
Estelle MILLOU, AuteurAvec la globalisation, les savoirs populaires en matière de médecine traditionnelle doivent être préservés, valorisés et les dérives (comme la tentation de guérir tous les maux) doivent être évitées. Par ailleurs, l'usage excessif de plantes nécessaires aux préparations médicinales engendre des désastres écologiques dont il faut se prémunir. Enfin, plusieurs associations comme Alpes Himalaya, Jardins du monde, Graine de santé ont été porteuses de projets de transmission des savoirs, intervenant respectivement en Inde (création d'une école pour amchis, médecins tibétains), à Madagascar (travail sur les plantes qui ont un effet antidiabétique), au Bangladesh (création du dispensaire de Tulaban).