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Cajou : une noix voyageuse...
Bettina BALMER, AuteurLa noix de cajou, Anacardium orientale, est originaire du Nord-Est du Brésil. L'anacardier pousse dans les régions tropicales, où il peut se développer tant au niveau de la mer qu'à 1000 m d'altitude. Les pays producteurs sont essentiellement les pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Guinée, Nigeria) et ceux d'Afrique de l'Est (Tanzanie, Mozambique, Kenya) ; les pays transformateurs sont le Brésil, l'Inde et le Vietnam. Ces deux derniers importent plus de 90 % des noix brutes d'Afrique pour les transformer. Des investissements sont actuellement en cours dans certains pays d'Afrique pour les doter de sites de décorticage afin qu'ils puissent conserver une part de la valeur ajoutée au niveau national. La coque qui enferme la noix recèle une huile corrosive et nocive. L'opération de décorticage nécessite maîtrise et minutie et elle est déterminante pour la qualité de la noix. Aujourd'hui, la noix de cajou se voit de plus en plus utilisée dans le développement de produits vegan, souvent en bio, où elle trouve de nouvelles applications (glaces, "fromages" végétaux...). Ses atouts santé sont nombreux de par sa teneur en minéraux et nutriments et son faible taux de lipides.
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Dossier : Le système assiette en questions
Dominique PARIZEL, AuteurLe dossier « Quel monde derrière mon assiette ? » propose une réflexion sur des aliments classiquement consommés, puis une solution pour la consommation d'aliments bio et locaux (avec une mise en garde contre « l'aliment-gadget »). Dans un premier article, l'origine, l'impact environnemental et le coût des composantes d'un repas sont décryptés, puis détaillés : la laitue de serres, le porc, les haricots frais, la patate, un vin équitable, la fraise. Un deuxième article revient, à travers les explications de Pierre Ozer, qui travaille essentiellement sur des problèmes de changement climatique et de modifications environnementales, sur l'élevage intensif de la crevette à Ca Mau, au Vietnam (destruction des mangroves, privation pour les populations de ressources vivrières locales et de travail ), et partant, sur le cas de la Chine. Pierre Ozer, évoque, en effet, comment les pays émergents produisant pour les pays occidentaux contribuent aux émissions de gaz à effet de serre et au maintien d'une politique de l'offre à n'importe quel prix. Un troisième article indique comment repenser le système assiette : la surgélation, le saumon, l'eau en bouteille, le soja, le quinoa, la pastèque sans pépin, suivi d'un dernier article, comportant une proposition de Nature & Progrès, pour qu'évolue cette assiette. Il est donc proposé de consommer plus de pain, de la soupe, du jus de pomme (plutôt que du jus d'orange), du buf local, des légumes du jardin (ou à défaut acquis auprès d'un magasin bio)... Certains échanges de fruits ou légumes, hors de la "sphère du marché", peuvent être pourvoyeurs de lien social.
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Un insecticide vietnamien très épicé
INFO ASPRO PNPP, AuteurLes paysans du hameau de Khe Su, au centre du Vietnam, utilisent depuis deux ans un insecticide naturel, dont la recette leur a été transmise par un professeur de l'université d'agriculture et de sylviculture de Huê et la Jica (agence japonaise de coopération internationale). Cet insecticide est fabriqué à partir de piments, d'ail, d'oignons frais, de gingembre et d'autres légumes, d'une décoction de son et de riz, et d'eau. Efficace, il permet aux paysans de se passer des produits chimiques sur leurs cultures potagères. Un paysan, Cao Thanh, a testé l'utilisation de ce produit sur une partie de sa rizière. La qualité du riz obtenu et la beauté du grain l'ont convaincu de généraliser cette culture biologique à l'ensemble de ses rizières dès l'an prochain. D'autres recettes d'engrais et pesticides naturels ont été présentées à ces paysans, notamment à base de vinaigre de charbon et de graines de neem. L'utilisation de produits chimiques a supplanté les techniques traditionnelles, mais la nocivité de ces produits sur la santé humaine encourage le retour à des pratiques plus saines. Selon le chef du hameau de Khe Su, le développement de la culture biologique nécessite le soutien des pouvoirs publics, et doit entrer dans le cadre d'une politique globale de l'Etat.
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Nourrir la planète, trois regards d'étudiants sur la recherche agronomique pour le développement
Le prochain siècle devra assurer l'accès à une alimentation de qualité pour tous, sur toute la planète. La lutte contre la pauvreté et le développement d'une agriculture durable, respectueuse de l'environnement, sont les deux priorités pour relever ce défi de la sécurité alimentaire. Treize organisations de solidarité internationale, avec le concours des pouvoirs publics, animent une campagne nationale d'information, d'octobre 1996 à juin 1998. Pour débattre, se documenter, agir... Ce sont également les objectifs qui animent les équipes du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et motivent leur engagement scientifique et personnel. Voilà pourquoi, à l'occasion de son dixième anniversaire, le CIRAD s'est tourné vers les jeunes pour les sensibiliser à son action, au rôle de la recherche agronomique dans le développement économique et social des pays du Sud.
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Observations and farmer experimentation with predatory ants
M. Nguyen Van Cung cultive un hectare de citrons biologiques, dans le delta du Mekong au Vietnam. Il a presque 40 ans d'expérience dans le contrôle et le traitement biologique. Il craint que,dans les années à venir, une grande partie de son expérience ne soit perdue avec l'arrivée des nouvelles générations d'agriculteurs. Et cela parce que les jeunes agriculteurs passent moins de temps à observer et tester leurs cultures. Lors d'une visite des auteurs de cet article dans son verger, M. Cung partagea ses connaissances et expériences pour le contrôle de la fourmi tisserande kien vang (Oecophylla smaragdina).
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Organic Agriculture and the Millennium Development Goals
En 2000, l'Organisation des Nations Unies adoptait une déclaration établissant huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMDs) qui comprenaient notamment l'éradication de la faim dans le monde et l'assurance d'une durabilité environnementale. Comment l'agriculture biologique peut-elle contribuer à atteindre les OMDs ? Ce rapport d'IFOAM tente d'y répondre, en utilisant des exemples qui ont fonctionné au Vietnam, au Sri-Lanka, en Afrique de l'Est et à Cuba. La contribution de l'AB aux OMDs dépend des conditions socio-économiques dans lesquelles elle est mise en uvre, mais elle est sans doute capable de fournir des solutions de long terme pour réduire l'insécurité alimentaire. L'auteur termine en émettant 24 recommandations à destination des gouvernements en faveur du développement de l'AB, par exemple inclure cette dernière dans les politiques de réduction de la pauvreté et dans les politiques de développement économique.
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Plantes sauvages et "permaculture" au Vietnam
La permaculture est une conception globale de l'aménagement des terrains en vue d'une production diversifiée, tenant compte le plus possible des caractéristiques de l'environnement. Elle peut être appliquée aussi bien à de petits jardins qu'à des terrains de plusieurs centaines d'hectares, en s'adaptant à chaque cas particulier. Un bon exemple de permaculture serait celui du Vietnam. En effet, ce pays a réellement su exploiter la très grande variété de végétaux à disposition (légumes, fruits, condiments) et ainsi, développer un véritable système de production capable de nourrir toute une population : démonstration.
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Thé : une boisson chargée d'histoire
Bettina BALMER, AuteurLe thé est aujourd'hui la boisson la plus consommée au monde (après l'eau et devant le café). Chargé d'histoire, connu depuis 5 000 ans, le thé n'a été consommé en Occident qu'à partir de 1610, grâce à la Compagnie des Indes Orientales. En 2015, 5,3 millions de tonnes ont été produites, dont presque les 3/4 dans 4 pays : Chine (38 %), Inde (22 %), Kenya (8 %) et Sri Lanka (6 %). La production de thé a été décriée pour son intensité d'usage de produits phytosanitaires et ses pratiques sociales abusives. Les principaux acheteurs de thé en aval ont aidé à mettre en place des pratiques durables pour faire face aux enjeux environnementaux et sociaux. Une initiative collective d'entreprises britanniques, allant dans ce sens, a abouti à la création, en 1997, d'Ethical Tea Partnership, qui compte aujourd'hui plus de 40 membres internationaux, des producteurs aux distributeurs de thé. L'organisation centre ses actions à divers échelons de la filière : petits producteurs, domaines, fabricants de thé. L'industrie du thé a, par ailleurs, adopté des normes durables, avec 4 principales labellisations : bio, Fairtrade International, Rainforest Alliance / Sustainable Agriculture Network, UTZ. Un graphique présente les principaux pays producteurs de thé en bio. Les pays africains sont quasi-absents du marché du thé bio, mais bien présents sur les autres labellisations. Selon les évaluations du FiBL, la surface en bio aurait représenté 2 % de la surface totale cultivée en thé en 2015, soit 75 000 ha. La Chine déclarait 40 000 ha en bio, l'Inde plus de 14 000 ha.
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The development of organic farming in Vietnam
Presilla MAYASURI, AuteurUn état des lieux de lagriculture biologique au Vietnam a été réalisé en 2013, via un programme de recherche et des articles de revue. Lagriculture biologique peine à se développer au Vietnam pour plusieurs raisons (orientation des politiques agricoles, manque de cadre juridique, investissements compliqués et souvent importants) mais elle est tout de même présente dans certaines provinces. Les informations sont dailleurs peu nombreuses et larticle précise quil est difficile de retracer son développement. Les différents acteurs impliqués dans ce mode de production sont décrits, puis Organik Dalat, la plus grande ferme biologique du Vietnam, est présentée. Larticle se termine en abordant le devenir de cette filière : il est possible que la demande mondiale en produits bio encourage le Vietnam à développer ce mode dagriculture mais, pour cela, le pays devra : résoudre plusieurs problèmes tels que le manque de terres et d'eau non contaminées par des résidus chimiques, régler le processus compliqué et coûteux de la certification, poser un cadre juridique et obtenir le soutien du gouvernement, pallier la réticence des agriculteurs et développer un marché biologique intérieur.
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The next battle for survival - organic initiatives in Vietnam
Après la pollution chimique engendrée par " sa " guerre et les défoliants américains, suivis de la vente par les multinationales de produits agrochimiques, quelques projets de petite envergure montrent la volonté des vietnamiens de " nettoyer " leur pays. Les débuts de l'AB au Vietnam, les initiatives (notamment liées à des productions telles que le thé vert, les plantes médicinales,...), la création de l'Association d'Agriculture Biologique Vietnamienne appelée Foodlink, les opportunités offertes (extension d'un projet de conversion thé biologique à d'autres cultures comme le riz, les légumes frais et secs, le café,...).
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Voies lactées : Dynamique des bassins laitiers entre globalisation et territorialisation
Martine NAPOLÉONE, Auteur ; Christian CORNIAUX, Auteur ; Bernadette LECLERC, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2015
Soumises aux forces de la mondialisation et de la territorialisation, les activités agricoles et les territoires évoluent. Mais comment ? Et vers quelles perspectives ? Cet ouvrage propose une analyse des reconfigurations à l'uvre dans sept bassins laitiers du monde, en France, au Brésil, en Uruguay, au Sénégal et au Vietnam. Les auteurs éclairent les itinéraires de développement de ces bassins à travers les évolutions conjointes des systèmes d'élevage, des territoires et des filières dont ils dépendent. Ils montrent la diversité de leurs histoires faites d'exclusions mais aussi de complémentarités au sein d'un même territoire, entre des formes de développement plus localisées et d'autres globalisées. Cet ouvrage s'inscrit ainsi dans le débat très actuel de l'accompagnement des changements dans les territoires, en prenant en compte les interactions local-global dans une perspective de durabilité. Cet ouvrage s'appuie sur les travaux réalisés entre 2012 et 2014 dans le cadre de l'action transversale de l'ANR Mouve (n° 2010-STRA-005-01 MOUVE) Dynamique des bassins laitiers.