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Documents disponibles dans cette catégorie (81)


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La Mer Blanche : Un jardin méditerranéen à Argelès
Emmanuel JACCAUD, AuteurFrédéric Bey, arboriculteur bio au domaine de la Mer Blanche à Argelès (66), cultive, sur 6,5 ha, des oliviers, des figuiers, des grenadiers, des figuiers de barbarie, ainsi que des agrumes (clémentines, oranges sanguines, oranges caviar, navelles, pomelos, citronniers, kumquat, yuzu ) en pleine terre. Les agrumes, très sensibles aux variations de température et au gel, sont absents du paysage agricole local ; néanmoins, le domaine étant situé dans une petite zone propice, ces arbres parviennent à pousser et à donner des fruits. Dès les premières années de plantation, des apports de compost de cheval et du mulch de bois ont permis daméliorer la fertilité du sol. Un couvert végétal, entre les rangs, permet de maintenir le carbone du sol. L'apport d'eau est limité afin de permettre aux arbres de développer une meilleure résistance au stress hydrique. Frédéric commercialise ses fruits en jus, en confitures et en liqueurs dagrumes, principalement en vente directe et en circuits courts.
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Les pieds dans la terre : Cinq histoires de paysans
Depuis des millénaires, les paysans et les paysannes élèvent des animaux, cultivent la terre et récoltent fruits, légumes et céréales. Cependant, ces cent dernières années, leur métier a changé. Pour répondre à une demande alimentaire toujours plus importante, les champs se sont agrandis, les charrettes se sont transformées en tracteurs et l'usage d'engrais chimiques et de pesticides s'est généralisé. Les haies, séparant les champs, ont disparu, tout comme de nombreux oiseaux, insectes et mammifères. Aujourd'hui, de nombreux paysans et paysannes souhaitent vivre dignement de leur métier, travailler le sol sans l'abîmer, cultiver des produits de qualité et protéger l'environnement. Dans cet ouvrage, trois générations racontent leur métier, leur vie, leurs peurs et leurs espoirs. Histoire de cinq fermes familiales, aujourd'hui toutes en bio : - Les vaches de la ferme du Menhir-de-l'abbé, en Ille-et-Vilaine ; - Les légumes de la ferme du Petit-Louvre, en Seine-et-Marne ; - Les vignes du domaine des Schistes, dans les Pyrénées-Orientales ; - Les pruniers de la ferme de Grosse-Pièce, dans le Lot-et-Garonne ; - Les brebis de la ferme du Fardelier, en Savoie.
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Comment valoriser et différencier la viande biologique du massif des Pyrénées ?
BIO OCCITANIE, Auteur ; BIOCIVAM DE L'AUDE (BIOCIVAM 11), Auteur ; BIO-ARIEGE-GARONNE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE (26-28 Rue Magné, 31 300, FRANCE) : BIO OCCITANIE | 2021Dans les Pyrénées, lagriculture repose principalement sur lélevage allaitant bovin et ovin. Lagriculture biologique est fortement représentée (26 % de la SAU). Ce territoire est donc un producteur important de viande bio. Toutefois, malgré une forte demande de la part des consommateurs pour de la viande bio et locale, les viandes bio pyrénéennes sont peu valorisées sur le territoire. En effet, les animaux bio sont régulièrement déclassés, les jeunes bovins sont souvent exportés, la viande bio est peu différenciée de la viande produite en montagne, la filière bio manque de structuration Afin de trouver des solutions pour mieux valoriser cette viande, Bio Occitanie, le Biocivam de lAude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65, financés par le Commissariat de Massif des Pyrénées, ont réalisé un diagnostic territorial afin didentifier des actions à mettre en place. Pour cela, ils se sont appuyés sur la méthode RELOC, développée par INRAE. Au total, 83 entretiens ont été menés auprès des acteurs de la filière. Ils ont permis de mettre en valeur cinq manières de valoriser la viande bio dans les Pyrénées : 1 - Défendre les valeurs de la bio locale ; 2 - Proposer un produit viande bio d'excellence ; 3 - Standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; 4 - Soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; 5 - Valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. Des rencontres ont ensuite été organisées afin de trouver des pistes de développement et des actions concrètes, comme, par exemple, développer la viande bio dans les boucheries et la restauration collective de la région.
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Couvrir ses vignes peut aussi les protéger (in "Dossier Gel")
Véronique BARGAIN, AuteurEn viticulture, plusieurs dispositifs de couverture ont été testés, afin de protéger les vignes contre le gel : voiles dhivernage en Anjou, Viti-Tunnel dans le Bordelais (couverture automatique des vignes par un tunnel, en cas de pluie, de grêle ou de gel, grâce à des capteurs) et panneaux solaires dans les Pyrénées-Orientales. Globalement, la couverture des vignes est efficace sur de faibles gelées et permet de gagner 1 à 2 degrés, mais avec un impact environnemental à préciser (matériaux de couverture) et un investissement en temps (installation des voiles) et en argent (en particulier pour les installations fixes).
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Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
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Dossier : Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille plus amplement les pratiques de deux domaines biologiques. Dans les Pyrénées Orientales, Séverine et Philippe Bourrier sont à la tête du domaine Château LOu depuis 1998 (domaine de 71 ha, dont 65 ha en production et 6 ha de jeunes plantations). Ce sont deux précurseurs de la bio qui ont expérimenté de nombreuses pratiques, aussi bien dans leurs vignes quau chai. Leur domaine bénéficie dun climat chaud et sec, ce qui réduit les risques de maladies cryptogamiques. En revanche, ces vignerons sont très vigilants vis-à-vis de la concurrence hydrique. Concernant la vinification, plusieurs reconnaissances et médailles récompensent leurs nombreux essais destinés à affiner la qualité de leurs vins (ex. : vinification intégrale en fûts de chêne et en amphores). En Gironde, Jean-Luc Piva et ses enfants gèrent deux domaines familiaux (Château des Seigneurs de Pommyers et Château Pouchaud-Larquey). Les 46 ha des deux domaines sont regroupés en un seul îlot et conduits en agriculture biologique depuis 1984. Leurs vignes présentent une forte biodiversité et la vie du sol est, pour eux, une priorité. Ils effectuent leurs vinifications au rythme des cycles lunaires et produisent des vins rouges, blancs secs, moelleux et des crémants.
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Etat des lieux de la filière bio Elevage des Pyrénées-Orientales dans l'objectif de la mise en place d'un conseil technique en agriculture biologique
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage à la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le stage avait pour objectif d'évaluer la faisabilité de la mise en place d'un conseil technique spécifique à la filière élevage de ruminants bio des Pyrénées-Orientales, à partir d'une enquête réalisée auprès de 49 exploitations en AB ou en conversion ou ayant un projet de conversion en bio. Les besoins en conseil technique et formation ont été recueillis. Ils portent principalement sur la conduite des troupeaux, dont l'aspect sanitaire et l'alimentation, sur l'autonomie alimentaire, sur la communication sur l'AB dans le département et/ou en général et sur la commercialisation. Afin d'évaluer la mise en place d'un conseil technique élevage ruminants bio, le contenu et le coût de 2 prestations ont été définis et les agriculteurs ont été invités à donner leur avis. Au final, plus de la moitié des exploitations enquêtées ont manifesté leur intérêt quant à la mise en place d'un accompagnement technique dédié à l'élevage de ruminants bio au sein de la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales.
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Des moutons et des chauves-souris dans la vigne
BIODYNAMIS, AuteurA Rivesaltes (66), la famille Cazes cultive 200 ha de vignes, en biodynamie depuis plus de 20 ans. Emmanuel Cazes met tout en uvre pour anticiper l'avenir et assurer la durabilité du domaine, dans un contexte de changement climatique. Il doit faire face à la fois aux inondations et à la sécheresse. Le stress hydrique n'est pas seulement lié au soleil, mais aussi au vent, d'où l'importance d'une réflexion sur les haies brise-vent. Chaque plantation de vigne est suivie d'une plantation d'arbres d'essences locales. La taille joue aussi un rôle important. Sans dogmatisme, Emmanuel observe et corrige les erreurs. Il s'interroge sur l'introduction de cultures nouvelles et complémentaires, comme l'olivier. La présence animale est aussi quelque chose qu'il a souhaité expérimenter. Grâce à un partenariat avec une éleveuse de moutons, ses vignes sont pâturées dès la fin de l'hiver par 200 moutons, avec des effets très positifs sur le sol. Le vignoble est aussi parsemé de 250 nichoirs qui abritent notamment des rapaces et des pipistrelles qui se nourrissent d'insectes.
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Mulcher avec du bois vert criblé : Économiser leau au verger
Frédérique ROSE, AuteurLe Civam bio 66 a testé le mulch de bois vert criblé (BVC) sur plusieurs parcelles de vergers en 2017 et 2018. Les BVC sont des déchets verts, broyés et criblés en déchetterie. Lobjectif était de comparer des rangs recouverts de mulch de BVC avec des rangs en sol nu, afin dévaluer les potentielles économies deau. Létat hydrique du sol a été mesuré de mai à septembre, avec deux paires de sondes tensiométriques, lune à 25 cm de profondeur et lautre à 50 cm. En 2017, les tests ont été conduits sur six parcelles (abricotiers, kakis, pêchers, oliviers et grenadiers). Les résultats montrent que les rangs mulchés ont une meilleure capacité à retenir leau : le mulch réduit lévaporation et limite les écarts dhumidité. Le mulch a ainsi permis aux arbres dêtre dans leur zone de confort hydrique, ce qui nétait pas le cas en sol nu. Le mulch présente néanmoins quelques inconvénients : son installation peut être compliquée si larboriculteur ne possède pas dépandeur à fumier ; il peut savérer inefficace contre les adventices si celles-ci sont déjà bien installées ; il peut rendre difficile lapport dengrais et apporter certaines fois des bouts de plastique. En 2018, lessai sest poursuivi sur deux parcelles dabricotiers irriguées. Le mulch a alors permis déconomiser 315 m3 deau entre le 5 juillet et le 30 août, sur une parcelle dun hectare contenant 416 arbres.
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Tuta Absoluta : Rappel des principales méthodes de lutte actuelles
Amélie VIAN, AuteurTuta absoluta est un ravageur de la tomate difficile à gérer : si aucune méthode de lutte nest mise en place, ses larves peuvent détruire jusquà 80 % de la production. Cet article commence par récapituler les différentes méthodes de lutte actuelles. Il présente ensuite deux essais visant à tester lefficacité de la confusion sexuelle contre ce ravageur. Le premier a été réalisé par le CIVAM BIO 66. Les résultats montrent que lutilisation de la confusion sexuelle, combinée à dautres méthodes de lutte, présente un réel intérêt : 10 % des plants du tunnel avec la confusion sexuelle (en plus des autres méthodes de lutte) ont été touchés par Tuta absoluta, contre 60 % des plants du tunnel témoin (où seules les autres méthodes de lutte ont été appliquées). Le deuxième essai a été mené par lAPREL. Il confirme lefficacité de la confusion sexuelle après avoir testé les diffuseurs Isonet T en combinaison avec dautres méthodes de lutte : les dégâts sur les fruits ont été retardés dun mois avec la pose de ces diffuseurs.
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Agrumes du Roussillon : la belle collection
Emmanuel JACCAUD, AuteurA Eus, dans les Pyrénées Orientales, Bénédicte et Michel Bachès ont réussi à acclimater avec passion les plus beaux spécimens d'agrumes. Des centaines de variétés se côtoient : main de Bouddha, Yuzu, citron caviar, Beldi... Le citron y est présent en de multiples déclinaisons, fruits de croisements aux quatre coins du monde. La pépinière familiale, loin des lieux de prédilection de l'agrume, comme l'Italie, la Corse ou même la Côte-d'Azur, est reconnue par ses pairs pour ses différentes variétés, et a pris un essor important grâce à la gastronomie. De grands chefs cuisiniers ont mis à l'honneur ces fruits en les sublimant dans des assemblages culinaires aux saveurs nouvelles. La mode de la cuisine japonaise en France a aussi renforcé l'intérêt pour les variétés cultivées par Michel et Bénédicte. Aujourd'hui, ceux-ci voyagent à travers le monde à l'affût de variétés traditionnelles, comme la japonaise Sudachi. Leur production, toute en bio, est bien valorisée. Leur travail de patience et d'expérimentateur artisanal fait aujourd'hui l'admiration des producteurs d'agrumes.
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Une bière 100 % locale ?
Marion PAQUET, AuteurEn France, on compte actuellement environ 1 300 brasseries, dont une majorité de micro-brasseries. 90 % des brasseurs achètent leur malt à l'étranger, en Belgique et en Allemagne principalement, et 80 % de la production de houblon utilisée dans l'Hexagone provient des États-Unis, d'Angleterre et d'Allemagne. Si les brasseurs artisanaux visent d'abord la qualité, sans forcément considérer comme un problème de s'approvisionner à l'étranger, de plus en plus de consommateurs font valoir leurs attentes vis-à-vis de l'origine locale des produits entrant dans la composition de la bière. Pour Edouard Roussez, président de l'association Houblons de France, les houblonnières françaises, qui se sont adaptées aux industriels, proposent majoritairement des variétés peu chères, mais pauvres gustativement. En bio, c'est même la pénurie pour certains houblons... Edouard Roussez fait partie de ces acteurs du monde brassicole qui tentent aujourd'hui de relocaliser, en France, la filière houblon, notamment en créant du lien entre brasseurs et agriculteurs et en initiant la recherche-développement. Un travail de documentation sur les variétés de houblon a également commencé. Pour le malt, le problème se pose différemment. En effet, la France est un des premiers producteurs de malt brassicole au monde. Mais elle exporte 80 % de sa production, les grosses distilleries du secteur estimant que les quantités demandées par les brasseurs indépendants sont trop faibles. Ces derniers en importent 90 %. Face à ce constat, Guillaume Bourdon, suite à un séjour en Ardèche, sest lancé dans la création dune malterie en Rhône-Alpes. La coopérative Malteurs Echos est née il y a 7 ans et prévoit une production de 1 500 tonnes de céréales maltées dici 2020, dont 80 % sont récoltées à moins de 100 km de la malterie. Pour lagriculture, cette nouvelle demande est non seulement une opportunité de diversification des exploitations, mais également dinstallation.
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Dossier : De nouveaux fruits pour se diversifier
Maude LE CORRE, Auteur ; Béatrice BONNET, Auteur ; Manon LAURENS, AuteurAvec le changement dalimentation et le réchauffement climatique, en France, des producteurs, dont certains en bio, se lancent dans la diversification en produisant des fruits rares ou exotiques (grenade, noix de pécan, baie de goji, agrumes ). Il sagit souvent dun pari agronomique car les espèces sont cultivées en limite de leur zone de répartition. Ces arboriculteurs témoignent de leur choix, leurs conduites techniques et leurs perspectives de débouchés, mais aussi des difficultés qui peuvent être rencontrées pour certains dentre eux.
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Machinisme et auto-construction : nouvelles avancées pour la récolte et le battage des PPAM
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, AuteurDifférents producteurs témoignent sur lauto-construction de matériels adaptés aux PPAM en lien avec lAtelier Paysan (bineuse, récolteuse, idées pour le battage ). Le matériel auto-construit est intéressant à plusieurs titres : il a un coût très abordable, il est très facile à faire évoluer et facile à moduler.
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Mouche du figuier : Sortez les pièges !
Frédérique ROSE, AuteurLa mouche du figuier (Silba adipata) fait des dégâts préoccupants dans les vergers depuis 5 ans (jusquà 80 % de la récolte). Elle pond dans les jeunes figues qui virent ensuite au violet et tombent au sol. Pour le moment, aucun produit homologué en bio nexiste pour lutter contre ce ravageur. Les agriculteurs luttent en éliminant manuellement les figues atteintes (en ébouillantant ou en plaçant les figues contaminées dans des sacs hermétiques en plein soleil). Le Civam bio 66 travaille depuis 2015 pour développer des réponses adaptées : des dispositifs de piégeage sont testés afin de suivre au mieux la pression du ravageur en instantané et/ou afin de piéger massivement les insectes pour réduire la pression (méthode a priori insuffisante seule). Les pièges (de formes et de couleurs différentes) contiennent une solution à base de phosphate de di-ammonium et dattractifs alimentaires. Sur les 14 pièges testés en 2017, les plus performants sont les blancs et transparents. Le Civam bio 66 va poursuivre les tests en 2018.