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Documents disponibles dans cette catégorie (78)


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La pêche
Marie-Laëtitia MELLIAND, AuteurLa pêche est le deuxième fruit le plus consommé derrière la pomme. Elle appartient à la famille des rosacées, est riche en vitamine C, fibres, cuivre, zinc et manganèse. Les pêchers sont surtout cultivés dans le Roussillon, le Sud-Ouest de la France... L'arbre, plutôt fragile, fait redouter aux producteurs deux champignons : la cloque et le monilia, ainsi que les pucerons et insectes piqueurs suceurs. La récolte des pêches est manuelle. Une pêche est ramassée au mieux "juste à point" mais souvent avant maturité Les surfaces en pêchers ont diminué de 11 % en cinq ans et les arrachages se poursuivent dans les régions traditionnelles. Cependant, la filière bio voit ses surfaces augmenter et a résisté aux crises récurrentes... Des encarts sont consacrés à Jacques Ey, en bio depuis 2000, dont l'exploitation (Banyuls-des-Aspres, 66) adhère au groupement fournisseur de Biocoop, Terroir Bio (marque Couleur Midi) et aux partenaires particuliers de Biocoop pour les fruits à noyaux.
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Le positionnement du Bt sur eudémis en question
Claudine GALBRUN, AuteurBacillus thuringiensis (Bt) est préconisé en application du stade « tête noire » à la première éclosion pour lutter contre l'eudémis, mais de récentes études menées par Marc Guisset (Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales) montrent qu'une utilisation avant le stade « tête noire » présenterait de meilleurs résultats. Par ailleurs, l'adjonction de saccharose au Bt paraît plus efficace qu'une application de Bt seul.
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Restauration bio : un nouveau cadre qui ne cadre pas ?
Caroline LEFEBVRE, AuteurEn octobre 2012, la mise en application de la règlementation sur la restauration commerciale biologique oblige les restaurants bio à se faire certifier. Toutes les activités de restauration commerciale affichant "bio" doivent se notifier auprès de l'Agence Bio et se faire certifier par un organisme agréé. Les règles de production, de contrôle et de communication varient selon trois cas : une ou plusieurs denrées bio ; un menu ou un plat complet bio ; ensemble des plats et boissons 100 % bio. La transformation se fait suivant les règles établies dans la règlementation européenne 889/2007. Un cahier des charges Nature & Progrès sur la transformation alimentaire et la restauration existe depuis 2005 : il permet notamment aux adhérents de communiquer sur leur activité de transformation strictement bio, s'intéresse à l'origine, locale prioritairement, des matières premières et prend en compte la démarche de producteur-transformateur. Agnès, restauratrice Nature & Progrès du centre ville de Lyon (Toutes les couleurs), souligne que cette nouvelle réglementation est inadaptée à la restauration à petite échelle et qu'elle ne garantit pas une activité de restauration artisanale et éthique. Elle augure, en outre, une somme de travail considérable avec, par exemple, la tenue de registres des entrées et des sorties de matières premières et de produits finis... A Prades (66), Helena et Richard Dron (Café Alchimie) tiennent, depuis cinq ans, un restaurant où la cuisine est à base de produits frais, bio et locaux. A Perpignan (66), Kad El Outmani (Bio deux Anges) concocte une cuisine végétarienne, bio et locale.
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Fruits et légumes en Languedoc-Roussillon : Une forte dynamique en production biologique
Cécile KOEHLER, AuteurLes productions de fruits et légumes bio en Languedoc-Roussillon décollent. La production dans les Pyrénées-Orientales, par exemple, connaît depuis plusieurs années une progression de 10 % par an. L'ancien président du Civam bio des Pyrénées Orientales, Vincent Mignot, témoigne ici de son parcours dans ce contexte, et révèle que les producteurs bio de son association de producteurs n'ont pas été touchés par la récente « crise du concombre » liée à E. coli. Il plaide pour une concertation de tous les acteurs de la filière, et notamment pour une formation continue et une bonne rémunération des ouvriers agricoles. Enfin, il souhaiterait que le problème du foncier se résolve via un zonage clair, par les collectivités, des terres qui ne seront jamais constructibles, afin d'échapper à la spéculation.
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Arboriculteurs AB : Pour préserver la qualité de la ressource en eau
Alain ARRUFAT, Auteur ; Dominique COURTIAL, Auteur ; Patrick MARCOTTE, AuteurCarmen et Christian Soler (Gaec des Albères) sont installés à Saint-Génis des fontaines, dans les Pyrénées-Orientales, sur 19 hectares de vergers entourés de haies. En agriculture biologique depuis la fin des années 90, ils produisent des cerises, des pêches, des nectarines et des abricots. Le Gaec comporte trois associés, renforcés par des saisonniers pour l'équivalent de 6 UTH. Les sols, sableux et acides, sont enrichis avant la plantation par du calcaire broyé ou de la dolomie, et par du marc de raisin. Les rangs sont désherbés mécaniquement avec un intercep superficiel. Entre les rangs, l'herbe est roulée au printemps, puis broyée avant l'éclaircissage et la récolte pour faciliter le déplacement du personnel. Traitements au cuivre, au soufre, pièges, confusion sexuelle et nichoirs concourent à la maîtrise des ravageurs. L'irrigation est réalisée par micro jet automatisé et surveillée par des sondes tensiomètriques, l'ensemble permettant de limiter les prélèvements d'eau. Tous les fruits récoltés sont livrés à la coopérative La Paysanne qui fournit des clients spécialisés ainsi que la grande distribution. L'exploitation est dans une phase de développement, avec des jeunes vergers encore non productifs.
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Les enjeux de la production d'énergie renouvelable à la ferme
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Stéphanie SEYSEN-FOUAN, Auteur ; Irène AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier décrit quatre filières de production d'énergie renouvelable à la ferme : la méthanisation, le photovoltaïque, l'éolien et la biomasse. Les témoignages de professionnels et d'agriculteurs qui ont mis en place un projet sur leur ferme permettent de dégager, à la lumière du contexte réglementaire et économique, quels en sont les avantages et les freins. Pour la méthanisation, la réglementation s'est précisée, mais demeure contraignante. La disponibilité de la matière première est un enjeu fort. En effet, elle devient payante dans certaines régions, en raison du développement de la demande. Les installations photovoltaïques ont été source de spéculation ces dernières années. Le durcissement de la réglementation et la baisse des tarifs de rachat de l'électricité limitent cette tendance aujourd'hui. Très peu d'autorisations de projets de panneaux au sol sont accordées. S'il est essentiel de bien étudier le projet d'un point de vue comptable, juridique et fiscal avant de se lancer, la maintenance doit aussi faire l'objet d'une contractualisation précise. Concernant l'éolien, les montants d'investissements très importants, ainsi que l'opinion publique défavorable limitent le développement de cette filière en France. Le petit éolien permet néanmoins de produire l'électricité suffisante à de petites consommations quotidiennes. Enfin, contrairement aux autres filières, plutôt en stagnation, le secteur de la biomasse est en plein essor. Le choix du combustible varie en fonction du prix des matières premières et dépend des disponibilités territoriales. L'organisation de la logistique est essentielle pour la mise en place des filières locales d'approvisionnement des chaudières.
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De nouveaux outils pour planifier ses cultures
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa planification de la production est un des problèmes majeurs auxquels les maraîchers bio sont confrontés. Un handicap qui crée bien souvent un déficit de production et ne permet pas de répondre à la demande, même sur circuits courts. De fait, Alain Arrufat, chargé de l'expérimentation et de l'appui technique en maraîchage bio à Perpignan (66), a travaillé sur des cultures légumières d'hiver et a développé un outil de type logiciel, qui permet d'apporter un conseil de mise en place pratique de cultures associées avec l'objectif d'une planification des cultures sous abri. L'intérêt d'un tel outil pour le maraîcher et la démarche d'Alain Arrufat sont exposés dans l'article.
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Le potager de Marianne ; La réinsertion par le potiron
Diana SEMASKA, AuteurAu coeur du marché de Rungis, depuis avril 2008, le Potager de Marianne approvisionne en fruits et légumes frais 60 épiceries solidaires et les nombreux réseaux d'aide alimentaire (Restos du coeur, Secours catholique, Croix-Rouge...) d'Ile-de-France. Le but : leur distribuer 5 tonnes de fruits et légumes par jour. Dans ce Potager, on récolte les invendus de Rungis. Trop mûrs, tachés, au calibre inadéquat, "130 tonnes de fruits et légumes sont parties dans les réseaux d'aide au lieu d'aller à la benne, en 2009", confirme Arnaud Langlais, responsable du Potager. Tous les fruits et légumes triés sont aux normes de la restauration collective. En complément, le Potager achète des fruits et légumes "nickel" aux grossistes et producteurs du marché d'intérêt national de Rungis (MIN)... Le Potager de Marianne est la première structure en France, implantée dans un marché, qui fournit fruits et légumes frais aux épiceries solidaires et aux organismes caritatifs. Il est porté et financé par l'association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES). À Perpignan (66), la Cistella de Marianne, sur le marché Saint-Charles, créée fin 2009 par l'ANDES, est un atelier chantier d'insertion comme le Potager de Marianne. Au potager, 16 personnes, payées au Smic, uvrent au tri, au transport et aux préparations de commandes durant 26 heures par semaine. Pour postuler au Potager, on doit être accompagné par un prescripteur, qui travaille dans une association locale d'aide à l'emploi, dans le cadre d'un plan local pour l'insertion et l'emploi... Un encart est consacré au but des épiceries sociales et solidaires, un autre rapporte comment Isabelle, coiffeuse, est devenue chauffeuse-livreuse dans une entreprise de restauration collective.
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Références technico-économiques Légumes Biologiques : Synthèse de données : 2009
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci porte sur les "Références technico-économiques Légumes Biologiques : Synthèse de données : 2009". 1. Références technico-économiques Légumes Biologiques en Bretagne (GAB Finistère - Manu Bué) : Répartition des charges opérationnelles et des charges de main d'uvre (carotte, pomme de terre, poireau, laitue abri, tomate) ; Temps de travaux par hectare (carotte, pomme de terre, poireau, laitue abri, tomate). 2. Comparaison de données de différentes origines : Laitue biologique sous abri froid (Bretagne, Pyrénées-Orientales, Gard) ; Tomate biologique sous abri froid (Bretagne, Vaucluse). 3. Suites à donner.
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Salades plein champ : Des idées plein la butte
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre de recherche de solutions alternatives de désherbage, des essais de culture sur buttes paillées ont été mis en place par la Sica Centrex et la Chambre d'agriculture du Roussillon, dans le cadre du programme Interreg RED BIO. L'objectif est de montrer l'influence de différentes stratégies de buttes paillées sur le rendement et l'homogénéité de cultures de salades. Deux essais, sur des cultures de scarole puis de batavia, ont été réalisés. Les résultats de l'essai sur la culture de batavia sont présentés dans l'article. Trois types de buttes sont comparés : la butte type « pomme de terre », la butte type « UDC » et la butte type « cabas ». Ces types diffèrent par la méthode d'installation de la butte. Les conformations qui permettent les meilleurs résultats pour chaque type sont présentées dans un tableau (largeur et hauteur de la butte, largeur de l'entre rang, nombre de rangs par butte ). Le type de butte à mettre en place doit être déterminé en fonction des objectifs de l'exploitation (capacités d'investissement, main d'uvre et matériels disponibles, rendement recherché ). Cette méthode permet d'éviter le désherbage de la butte. Le paillage permet aussi de limiter le lessivage des éléments minéraux, de limiter certains risques fongiques, et permet une souplesse des dates d'installation. Néanmoins, la maîtrise de la fertilisation et de l'irrigation est primordiale. Par ailleurs, les entre rangs doivent toujours être désherbés.
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Le temps des Syal : Techniques, vivres et territoires
José MUCHNIK, Auteur ; Christine DE SAINTE MARIE, Auteur ; Pascale MOITY-MAÏZI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES Cedex (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010
Certains systèmes agroalimentaires localisés (Syal) semblent tout à la fois constituer une réponse à la vague de mondialisation et ouvrir des pistes pour affronter les enjeux d'un développement (plus) durable. Ils participent en effet à une dynamique socio-économique locale, valorisent des ressources naturelles tout en les préservant, ou offrent des produits ayant une forte « densité culturelle ». Mais d'où les Syal tiennent-ils ces propriétés ? Vaste question que cet ouvrage explore sous l'angle original des relations entre le changement technique et l'ancrage territorial des activités productives. De la mise en valeur de la race bovine d'Aubrac dans les années 1960 jusqu'au questionnement des modèles techniques de production de légumes dans les Pyrénées-Orientales, en passant par la relance du safran dans le Quercy, la qualification des fromages corses ou du fromage de Cotija des rancheros mexicains, les auteurs analysent de multiples expériences qui dessinent les voies de futurs possibles. Cet ouvrage s'adresse à un public de chercheurs et d'enseignants aussi bien que de responsables politiques ou associatifs, d'animateurs territoriaux et de praticiens du développement.
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Le chou-rave passe l'hiver
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le sud de la France, le chou-rave peut être cultivé en plein champ lors d'hivers peu rigoureux, mais la production sous abri permet une meilleure qualité du produit et un approvisionnement plus régulier. Après une présentation de cette culture, facile à conduire en agriculture biologique, et de ses débouchés (commercialisation à l'export, en circuit court local, large plage de récolte), l'article revient sur la fiche technique de ce produit, élaborée par le Civam (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) bio des Pyrénées-Orientales, avec le concours du Conseil général et de FranceAgriMer. Sont particulièrement évoqués : la mise en culture, la production du chou-rave, les essais réalisés par le Civam 66 pour les variétés Eder (Rijk Zwaan), Korist (Béjo), les variétés rouges : Kolibri (Béjo), AzurStar (Voltz), les exportations en éléments fertilisants du chou-rave, l'irrigation, la récolte du chou-rave produit sous abri, le rendement, le prix payé au producteur.
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Le groupe Saveurs des Clos lance une gamme bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVingt-deux producteurs des coopératives "Ille Fruits" et "Plaine du Roussillon" sont entrés dans la démarche de l'AB initiée par Pierre Giovanelli, président d'Ille Fruits en 1999. "A trois ans, nous espérons atteindre notre objectif de 2 000 tonnes de fruits et légumes biologiques", explique Rémy Frissant, responsable du pôle bio, créé pour structurer la nouvelle filière fruits et légumes. Actuellement, sur 10 ha de légumes et 50 ha de fruits biologiques, le groupe Saveurs des Clos veut développer les surfaces de culture. Les missions du pôle bio reposent sur différentes sections (section reconversion et administration, section techniques biologiques maraîchage et arboriculture...). Sur le plan technique, une convention a été signée avec le Civam Bio des Pyrénées-Orientales. Par ailleurs, le groupe Saveurs des Clos a décidé d'introduire, dans sa stratégie, la notion de commerce équitable Nord/Nord.
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Oser le pari de la viticulture biodynamique (Dossier : Spécial Vinexpo 2009)
Sylvie LEBOULENGER, AuteurSe référant au domaine de Cazès (le plus grand vignoble de France cultivé en biodynamie (220 hectares)), à Rivesaltes (66), géré par la famille éponyme, l'article renvoie à plusieurs éléments de réflexion : la méconnaissance du concept de vins biodynamiques par le public (comme en témoigne Pascal Mouton, un des acheteurs de vins du Sud-Ouest de Cora ou Karine Hamelin, directrice du marketing de Gérard Bertrand) ; les exigences de la culture en biodynamie (principes édictés en 1924 par Rudolf Steiner...) ; la valorisation des vins biodynamiques (nécessité de produire des volumes suffisants pour satisfaire la grande distribution, bonne valorisation des vins biodynamiques du fait de leur rareté, existence de labels propres à la biodynamie).
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Des paniers de légumes chaque semaine
Frédérique EHRHARD, AuteurAprès avoir obtenu un BTS Horticulture et maraîchage, Antoine Rechke s'est spécialisé en agriculture biologique. Durant six ans, il a enchaîné stages et emplois chez des maraîchers de Provence. Il a découvert le fonctionnement des Amap (Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne) et s'est installé, en créant lui-même une Amap, à Palau-del-Vidre, dans les Pyrénées-Orientales. Il cultive 2,5 hectares de légumes. Evocation de son parcours : appui de son dossier auprès de la banque, demande d'une DJA spécifique aux zones périurbaines, livraison de 60 paniers par semaine à une centaine de familles, prix et assortiment du panier, temps de travail, élargissement de la gamme... Par ailleurs, l'Amap organise des ateliers pédagogiques où les adhérents peuvent participer à la plantation, au désherbage... aider à la préparation des paniers, redécouvrir la saisonnalité des légumes.