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PYRENEES ORIENTALES |
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Le potager de Marianne ; La réinsertion par le potiron
Diana SEMASKA, AuteurAu coeur du marché de Rungis, depuis avril 2008, le Potager de Marianne approvisionne en fruits et légumes frais 60 épiceries solidaires et les nombreux réseaux d'aide alimentaire (Restos du coeur, Secours catholique, Croix-Rouge...) d'Ile-de-France. Le but : leur distribuer 5 tonnes de fruits et légumes par jour. Dans ce Potager, on récolte les invendus de Rungis. Trop mûrs, tachés, au calibre inadéquat, "130 tonnes de fruits et légumes sont parties dans les réseaux d'aide au lieu d'aller à la benne, en 2009", confirme Arnaud Langlais, responsable du Potager. Tous les fruits et légumes triés sont aux normes de la restauration collective. En complément, le Potager achète des fruits et légumes "nickel" aux grossistes et producteurs du marché d'intérêt national de Rungis (MIN)... Le Potager de Marianne est la première structure en France, implantée dans un marché, qui fournit fruits et légumes frais aux épiceries solidaires et aux organismes caritatifs. Il est porté et financé par l'association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES). À Perpignan (66), la Cistella de Marianne, sur le marché Saint-Charles, créée fin 2009 par l'ANDES, est un atelier chantier d'insertion comme le Potager de Marianne. Au potager, 16 personnes, payées au Smic, uvrent au tri, au transport et aux préparations de commandes durant 26 heures par semaine. Pour postuler au Potager, on doit être accompagné par un prescripteur, qui travaille dans une association locale d'aide à l'emploi, dans le cadre d'un plan local pour l'insertion et l'emploi... Un encart est consacré au but des épiceries sociales et solidaires, un autre rapporte comment Isabelle, coiffeuse, est devenue chauffeuse-livreuse dans une entreprise de restauration collective.
Références technico-économiques Légumes Biologiques : Synthèse de données : 2009
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci porte sur les "Références technico-économiques Légumes Biologiques : Synthèse de données : 2009". 1. Références technico-économiques Légumes Biologiques en Bretagne (GAB Finistère - Manu Bué) : Répartition des charges opérationnelles et des charges de main d'uvre (carotte, pomme de terre, poireau, laitue abri, tomate) ; Temps de travaux par hectare (carotte, pomme de terre, poireau, laitue abri, tomate). 2. Comparaison de données de différentes origines : Laitue biologique sous abri froid (Bretagne, Pyrénées-Orientales, Gard) ; Tomate biologique sous abri froid (Bretagne, Vaucluse). 3. Suites à donner.
Salades plein champ : Des idées plein la butte
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre de recherche de solutions alternatives de désherbage, des essais de culture sur buttes paillées ont été mis en place par la Sica Centrex et la Chambre d'agriculture du Roussillon, dans le cadre du programme Interreg RED BIO. L'objectif est de montrer l'influence de différentes stratégies de buttes paillées sur le rendement et l'homogénéité de cultures de salades. Deux essais, sur des cultures de scarole puis de batavia, ont été réalisés. Les résultats de l'essai sur la culture de batavia sont présentés dans l'article. Trois types de buttes sont comparés : la butte type « pomme de terre », la butte type « UDC » et la butte type « cabas ». Ces types diffèrent par la méthode d'installation de la butte. Les conformations qui permettent les meilleurs résultats pour chaque type sont présentées dans un tableau (largeur et hauteur de la butte, largeur de l'entre rang, nombre de rangs par butte ). Le type de butte à mettre en place doit être déterminé en fonction des objectifs de l'exploitation (capacités d'investissement, main d'uvre et matériels disponibles, rendement recherché ). Cette méthode permet d'éviter le désherbage de la butte. Le paillage permet aussi de limiter le lessivage des éléments minéraux, de limiter certains risques fongiques, et permet une souplesse des dates d'installation. Néanmoins, la maîtrise de la fertilisation et de l'irrigation est primordiale. Par ailleurs, les entre rangs doivent toujours être désherbés.
Le temps des Syal : Techniques, vivres et territoires
José MUCHNIK, Auteur ; Christine DE SAINTE MARIE, Auteur ; Pascale MOITY-MAÏZI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010Certains systèmes agroalimentaires localisés (Syal) semblent tout à la fois constituer une réponse à la vague de mondialisation et ouvrir des pistes pour affronter les enjeux d'un développement (plus) durable. Ils participent en effet à une dynamique socio-économique locale, valorisent des ressources naturelles tout en les préservant, ou offrent des produits ayant une forte « densité culturelle ». Mais d'où les Syal tiennent-ils ces propriétés ? Vaste question que cet ouvrage explore sous l'angle original des relations entre le changement technique et l'ancrage territorial des activités productives. De la mise en valeur de la race bovine d'Aubrac dans les années 1960 jusqu'au questionnement des modèles techniques de production de légumes dans les Pyrénées-Orientales, en passant par la relance du safran dans le Quercy, la qualification des fromages corses ou du fromage de Cotija des rancheros mexicains, les auteurs analysent de multiples expériences qui dessinent les voies de futurs possibles. Cet ouvrage s'adresse à un public de chercheurs et d'enseignants aussi bien que de responsables politiques ou associatifs, d'animateurs territoriaux et de praticiens du développement.
Le chou-rave passe l'hiver
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le sud de la France, le chou-rave peut être cultivé en plein champ lors d'hivers peu rigoureux, mais la production sous abri permet une meilleure qualité du produit et un approvisionnement plus régulier. Après une présentation de cette culture, facile à conduire en agriculture biologique, et de ses débouchés (commercialisation à l'export, en circuit court local, large plage de récolte), l'article revient sur la fiche technique de ce produit, élaborée par le Civam (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) bio des Pyrénées-Orientales, avec le concours du Conseil général et de FranceAgriMer. Sont particulièrement évoqués : la mise en culture, la production du chou-rave, les essais réalisés par le Civam 66 pour les variétés Eder (Rijk Zwaan), Korist (Béjo), les variétés rouges : Kolibri (Béjo), AzurStar (Voltz), les exportations en éléments fertilisants du chou-rave, l'irrigation, la récolte du chou-rave produit sous abri, le rendement, le prix payé au producteur.
Le groupe Saveurs des Clos lance une gamme bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVingt-deux producteurs des coopératives "Ille Fruits" et "Plaine du Roussillon" sont entrés dans la démarche de l'AB initiée par Pierre Giovanelli, président d'Ille Fruits en 1999. "A trois ans, nous espérons atteindre notre objectif de 2 000 tonnes de fruits et légumes biologiques", explique Rémy Frissant, responsable du pôle bio, créé pour structurer la nouvelle filière fruits et légumes. Actuellement, sur 10 ha de légumes et 50 ha de fruits biologiques, le groupe Saveurs des Clos veut développer les surfaces de culture. Les missions du pôle bio reposent sur différentes sections (section reconversion et administration, section techniques biologiques maraîchage et arboriculture...). Sur le plan technique, une convention a été signée avec le Civam Bio des Pyrénées-Orientales. Par ailleurs, le groupe Saveurs des Clos a décidé d'introduire, dans sa stratégie, la notion de commerce équitable Nord/Nord.
Oser le pari de la viticulture biodynamique (Dossier : Spécial Vinexpo 2009)
Sylvie LEBOULENGER, AuteurSe référant au domaine de Cazès (le plus grand vignoble de France cultivé en biodynamie (220 hectares)), à Rivesaltes (66), géré par la famille éponyme, l'article renvoie à plusieurs éléments de réflexion : la méconnaissance du concept de vins biodynamiques par le public (comme en témoigne Pascal Mouton, un des acheteurs de vins du Sud-Ouest de Cora ou Karine Hamelin, directrice du marketing de Gérard Bertrand) ; les exigences de la culture en biodynamie (principes édictés en 1924 par Rudolf Steiner...) ; la valorisation des vins biodynamiques (nécessité de produire des volumes suffisants pour satisfaire la grande distribution, bonne valorisation des vins biodynamiques du fait de leur rareté, existence de labels propres à la biodynamie).
Des paniers de légumes chaque semaine
Frédérique EHRHARD, AuteurAprès avoir obtenu un BTS Horticulture et maraîchage, Antoine Rechke s'est spécialisé en agriculture biologique. Durant six ans, il a enchaîné stages et emplois chez des maraîchers de Provence. Il a découvert le fonctionnement des Amap (Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne) et s'est installé, en créant lui-même une Amap, à Palau-del-Vidre, dans les Pyrénées-Orientales. Il cultive 2,5 hectares de légumes. Evocation de son parcours : appui de son dossier auprès de la banque, demande d'une DJA spécifique aux zones périurbaines, livraison de 60 paniers par semaine à une centaine de familles, prix et assortiment du panier, temps de travail, élargissement de la gamme... Par ailleurs, l'Amap organise des ateliers pédagogiques où les adhérents peuvent participer à la plantation, au désherbage... aider à la préparation des paniers, redécouvrir la saisonnalité des légumes.
Produire des fruits en bio, une idée qui se mûrit (Dossier : Pour une agriculture méditerranéenne durable)
Christophe TREHET, AuteurVoici l'itinéraire d'un installé "hors cadre familial" en arboriculture bio dans les Pyrénées Orientales. Deux clés pour comprendre cette réussite : pendant cinq années, Dominique Courtial cumule son emploi de technicien à la Chambre d'agriculture, avec ses aides à la conversion en bio, la ferme ne produisant presque rien ; le choix des espèces : l'arboriculteur a choisi une diversité d'espèces qui lui permet d'étaler les travaux tout au long de l'année (sans employer de main d'uvre saisonnière), mais aussi de limiter les risques climatiques. Pari gagné. Cet article est tiré d'un dossier de huit pages "Pour une agriculture méditerranéenne durable".
Pyrénées-Orientales : "Si t'es bio", la marque des bio-coopérateurs
Yann KERVENO, AuteurTrois coopératives des Pyrénées-orientales ont créé la marque "Si t'es bio", qui pourrait concerner 2000 tonnes de fruits et légumes d'ici trois ans. L'un des engagements du dispositif porte sur les marges commerciales plafonnées à 3%. Une demande de labellisation Biosolidaire et un cahier des charges de commerce équitable Nord-Nord ont été réalisés cette année sur les pêches et nectarines, premiers produits concernés par la démarche dans laquelle sont déjà engagés 25 producteurs.
Systèmes de culture intensifs salade-tomate et maladies telluriques
Les systèmes de culture maraîchers intensifs courent un risque important d'installation progressive de maladies telluriques. Afin d'y remédier, de 2002 à 2007, 3 tunnels conduits en agriculture conventionnelle ont été comparés à l'INRA d'Alénya afin d'étudier l'effet de certaines pratiques sur les principales maladies des salades et tomates des cultures successives : i) solarisation entre deux séries de salades ; ii) implantation d'un engrais vert de sorgho après solarisation ; iii) limitations d'intrants en plus de la précédente modalité (eau et azote). En définitive, si les rendements sont assez semblables dans les trois modalités, ainsi que les résultats économiques, il est possible de tirer un certain nombre de conclusions sur les facteurs favorisant ces maladies et l'efficacité des techniques de remédiation employées dans ces essais : Corky root et fertilisation ; Big vein, solarisation et gestion des irrigations ; Sclérotinia et solarisation ; Rhizoctonia, fréquence des cultures, fertilisation et sorgho ; Botrytis, solarisation et sorgho. La faiblesse des rotations est souvent un facteur aggravant dans cet essai.
A la découverte des Pyrénées orientales
Les invités d'honneur du salon Valériane sont, cette année, des producteurs bio installés dans le département des Pyrénées orientales. Tous sont situés dans un rayon d'une dizaine de kilomètres autour de la petite ville de Prades - hormis les deux premiers rencontrés. Danièle Batart (Baho) se consacre, dès 1998, à l'exploitation d'un jeune verger de figuiers de la variété "Violette de Sollies" ; Jérôme et Sophie Rouau (Pézilla-la-Rivière) sont viticulteurs. En 2002, Jérôme achète 9 hectares de vignes, plantées de variétés différentes (Grenache, Syrah, Carignan...) et travaille sous l'appellation "Village" ; Guy Prédal (Vinca) est viticulteur, cultivant avec son frère, 4,4 hectares de vignes, composés de trois cépages (Grenache noir, Syrah et Carignan) qui ont l'appellation "Côte du Roussillon" ; Maurice Picco et Catherine Persuy (Los Masos) cultivent sur plus de 6 hectares des plantes maraîchères, des fruits (pommiers, pêchers, amandiers...) et des petits fruits. En outre, ils élèvent des poules ; Adama Dajon (Los Masos) vit sur une exploitation de 10 hectares dont les trois quarts sont en culture. Les petits fruits (fraises, framboises, groseilles, myrtilles, mûres et cassis) sont presque exclusivement transformés en sorbet, tandis que les légumes (tomates, courgettes, aubergines, melons) sont vendus au marché ; Leila Smail (Clara), après l'achat en 2004 de 1,2 hectares de terres, cultive principalement, avec sa copine Savéria, les plantes couvre-sol, les petits fruitiers, les plants maraîchers, aromatiques et médicinaux, les petits fruitiers et les plantes dépolluantes d'intérieur ; Murielle Noye (Cornella de Conflent) possède une exploitation de 5 hectares, plantée presque exclusivement de pommiers de la variété "Reinette du Canada" qui donnent notamment un jus délicieux ; Arnaud Rossignol (Casteil), reprenant une exploitation en 2004, produit sur 3 hectares, des petits fruits, des pommes, des poires, et un peu de salades et de pommes de terre ; Fabien Della Roma (Sahorre) a installé, en 2007, une safranière de 100 000 cormus de Crocus sativus ; Dominique Houzeau (Fuilla) devient apiculteur en 2002, intrigué par un rêve et pris de passion pour les abeilles ; Cédric Lelièvre (Fuilla-du-Haut) s'est installé, en 2004, dans un vieux verger de pommiers où il a fait une place pour la culture de spiruline ; Savéria Lenoir (Mosset), horticultrice, cultive en pleine terre des plantes vivaces (iris, achillée, pieds d'alouette...) et quelques arbustes issus de la famille des genêts, l'oranger du Mexique...
Millésime Bio à Perpignan : L'export continue à tirer le vin bio
Pour sa 14ème édition, le salon annuel des vins bio "Millésime bio", qui s'est tenu, pour la première fois à Perpignan, du 28 au 30 janvier 2008, a enregistré une fréquentation en forte hausse. Les opérateurs et la distribution en GMS de gammes de vins bio font preuve d'un professionalisme accru. Le salon présentait aussi les vins primés lors du concours annuel (concours qui s'est tenu le 19 novembre 2007 et qui est placé au rang de manifestation nationale avec la réception de 315 échantillons de 110 participants).
Pêchers en bio : Rendement divisé, coût multiplié
En 2000, dans le Gard, la Serfel a mis en place un verger expérimental de pêchers destiné à obtenir des références technico-économiques sur la production fruitière intégrée (PFI) et l'agriculture biologique. Le verger a été observé depuis la plantation. En bio, les arbres avaient moins de vigueur. La principale difficulté rencontrée a été la fertilisation. Le nombre de traitements a diminué tout comme les temps de travaux. Par contre, l'entretien mécanique du rang a un coût plus élevé en bio, les maladies de conservation post-récolte ont également posé problème. La vigueur, la pression phytosanitaire, le rendement (en 2007, 38t/ha en PFI et 22t/ha en bio), le calibre, la qualité des fruits, les temps de travaux, les intrants, les prix de vente (en 2007 : 1,02/kg en PFI et 1,61/kg en bio) ont été enregistrés. Des coûts de production (en 2007 : 0,78/kg en PFI et 0,95/kg en bio) et des marges nettes (en 2007 : 7 450/ha en PFI et 12 538/ha en bio) ont été établis. Le choix du circuit de vente est déterminant pour valoriser la production. Selon la même démarche, dans les Pyrénées-Orientales, le CER établit depuis plusieurs années des chiffres sur 2 groupes d'exploitations, en conventionnel et en bio. Le total des frais est plus élevé pour un hectare de verger conventionnel, mais les rendements sont inférieurs, jusqu'à 60% pour un verger en bio, ce qui diminue la marge.
Slow Food, un art de vivre hors mode ; Animer un jardin-école
A l'initiative de Carlo Petrini, Slow Food a vu le jour en Italie en 1986. Aujourd'hui, des antennes sont implantées dans une cinquantaine de pays : Suisse, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, USA, Afrique du Sud... et bien sûr en France. L'association travaille à restaurer le lien entre agriculture, éthique et écologie et est engagée sur plusieurs fronts : amélioration de l'alimentation, lutte pour la survie des traditions, soutien aux petits producteurs locaux... Slow Food est aussi à l'initiative des "Citta slow", villes du monde entier qui s'engagent à améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Le concept de jardin-école implanté à Perpignan témoigne de certaines des actions mises en oeuvre par l'association. Les enfants sont impliqués dans la culture de potagers, apprennent à préparer les légumes, les fleurs comestibles, les fruits pour en goûter toutes les saveurs.