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Documents disponibles dans cette catégorie (261)


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Dossier : Economies d'énergies en élevage laitier
Dominique MACÉ, Auteur ; Cindy SCHRADER, Auteur ; Franck LE BRETON, AuteurSelon l'Ademe, la consommation d'énergies directes (électricité, carburants...) et indirectes (aliments, engrais...) représenterait 10 à 12 % des coûts de production d'un élevage laitier, soit 34,50 /1000 L en 2008. Pour limiter ce poste de charges, développer un système pâturant économe en intrants est un levier considérable (baisse de 22 % des consommations énergétiques d'après l'Ademe). Des aménagements dans la salle de traite sont aussi possibles pour réduire la facture d'électricité : pré-refroidisseur de lait, récupérateur de chaleur du tank à lait, bon dimensionnement de la pompe à vide, etc. Du côté de la consommation de fioul, les améliorations peuvent concerner une meilleure adéquation entre tracteur, outils et chantiers, une meilleure organisation du travail, un meilleur entretien du tracteur, ou encore la mise en place d'un système de raclage automatisé. Franck et Maud Le Breton, éleveurs laitiers en conversion bio dans les Côtes-d'Armor, témoignent. Ils ont fait le choix d'un fournisseur d'énergie renouvelable. Les surcoûts liés sont compensés par certaines adaptations sur leur exploitation avec, au final, une réduction de leur facture annuelle de 2000 . Le passage à un système tout herbe en vêlages groupés de printemps a aussi permis de faire des économies de carburant.
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Dossier : Le pâturage
Léo FUZEAU, Auteur ; Guillaume JOURDAIN, Auteur ; Léopoldine DESPREZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré au pâturage, très présent dans l'image de la bio, propose d'aborder le sujet sous de nombreux angles, à partir de témoignages déleveurs bio, denseignants, de chercheurs ou encore de techniciens, issus de toute la France : - Le pâturage, clé de voûte d'un système herbager ; - Le pâturage mixte, une pratique ancestrale au GAEC de Bellefeuille (50) ; - La dynamique de groupe aide au changement de système ; - Passer de 100 ha de céréales à 140 ha d'herbe en quelques mois ; - Comment éviter le développement des joncs en zone humide ; - La biodiversité cultivée dans les prairies ; - Augmenter la hauteur de pâturage grâce aux arbres ; - Allier pâturage tournant dynamique et arbres fourragers ; - Un système économe avec du pâturage tournant ; - Robot et pâturage à la ferme expérimentale de Trévarez (29) ; - Une salle de traite mobile pour rendre l'herbe plus accessible... en Bretagne ; - Le pâturage réussi avec la salle de traite mobile ; - Avoir 2 sites pour optimiser le pâturage ; - Préparer pour mieux gérer ; - De l'herbe au pays du rugby ; - Adapter un pâturage tournant dynamique aux conditions de pousse du Sud Massif Central ; - Le pâturage, y compris des ligneux ! ; - Le pâturage en moyenne montagne ou assurer la sécurité ; - Pâturage : témoignage d'un centre de formation ; - Piloter l'alimentation des vaches laitières au pâturage.
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Dossier : Quel accueil à la ferme ?
Morgane COULOMBEL, Auteur ; Alexis BILLIEN, AuteurDerrière le terme "Accueil à la ferme", existent de nombreuses modalités et motivations. Ce dossier illustre cette diversité à travers quatre témoignages d'agriculteurs bretons ayant fait le choix d'ouvrir leurs portes, voire plus, à leurs concitoyens. Installé en 1986 en élevage laitier, Didier Labouche accueille des adolescents en difficulté depuis 1989. Aujourd'hui, le troupeau laitier n'existe plus et les deux activités principales de l'exploitation sont un centre équestre et l'accueil social, ce dernier représentant environ 120 jours de travail par an. Sur la ferme de son conjoint maraîcher bio, Sterenn Laurent Kervella a développé une activité d'accueil pédagogique à destination de groupes d'enfants (écoles, centres de loisirs, maisons de jours...). Elle leur présente le jardin mais leur propose aussi des animations telles que des dégustations, du jardinage, ou encore du land art. Elle ressent une grande satisfaction dans le sentiment d'avoir transmis quelque chose. Samuel Dugas, éleveur laitier et maraîcher en AB, a quant à lui choisi l'accueil à travers le wwoofing, une forme de bénévolat en échange du gîte et du couvert sur la ferme. Enfin, Stéphanie et Cyrille Guilloteau, éleveurs bio, accueillent depuis trois mois une famille albanaise qui a dû fuir son pays. Totalement bénévole, cette forme d'accueil relève plus encore du partage à travers la mise à disposition d'un lieu de vie. Ces agriculteurs peuvent échanger sur leurs choix d'accueil et leurs expériences au sein de différents réseaux comme Accueil paysan ou Accueillir au pays.
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Dossier : Quelle race pour quelle stratégie ?
Alexis BILLIEN, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurBien choisir la race de son troupeau est un point essentiel en système économe. Mais cela se réfléchit au cas par cas, selon son système et ses objectifs, même si la recherche de rusticité reste une constance en système herbager économe. Que ce soit en bovin lait ou viande, en ovin, ou encore en race pure ou avec croisement, le point majeur est de bien définir ses objectifs et de sy tenir. Hésiter, changer dapproche amène à perdre du temps sans obtenir un troupeau répondant à ses attentes. Ce dossier illustre la diversité des approches chez les éleveurs à travers quatre témoignages déleveurs bretons : un système herbager bio en race Holstein pure avec une sélection axée sur la mamelle et les aplombs ; un système laitier bio avec croisement entre Holstein et Rouge scandinave, avec comme objectifs plus de rusticité, une bonne santé notamment au niveau de la mamelle, et une bonne qualité du lait ; une exploitation comptant un atelier secondaire de production de viande avec un troupeau bio composé des Limousines et de Hereford, avec une volonté de valoriser lherbe au mieux en une viande de qualité ; un élevage ovins viande, en race locale Lande de Bretagne, appréciée pour sa capacité à valoriser tous types de ressources herbacées en plein air intégral (en partie en écopâturage) tout en produisant, là aussi, une viande de qualité.
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Fabrication d'aliments pour animaux : Sanders lance une production en Bretagne
Ermeline MOURAUD, AuteurSanders a inauguré une nouvelle unité de production daliments pour bétail bio, à Grâces, dans les Côtes d'Armor. Cette entreprise poursuit ainsi le développement de sa marque daliments bio Alinat en simplantant en Bretagne. La conversion de cette usine arrive en complément de louverture de différents sites dédiés à lalimentation animale bio : un partenariat de fabrication avec les Établissements Aurouze a été établi en 2013 et recouvre la moitié Sud de la France ; lusine Sanders Nord-Est, basée à Rethel, dans les Ardennes, a également été adaptée pour le bio en 2017 ; et une unité dédiée à la trituration de graines de soja bio a été installée dans le Sud-Ouest. L'objectif de Sanders est de maximiser lapprovisionnement de céréales et doléo-protéagineux bio, sans recourir aux importations, pour garantir une traçabilité sans failles. En tout, 3.65 millions deuros ont été investis dans cette filière. Concernant le site de Grâces, la fabrication daliments conventionnels a été arrêtée en juillet 2017. Les bâtiments ont ensuite été nettoyés, puis modernisés (150 000 dinvestissement), et la production daliments bio a pu commencer en septembre 2017. Le site fonctionne avec quatre personnes (contre douze auparavant) et a produit 13 000 tonnes daliments fin 2018. Il a cependant une capacité annuelle de 120 000 tonnes.
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Film "Nos vaches et nous, se comprendre pour s'élever"
Il existe dans les élevages de véritables liens entre les humains et les animaux. Les éleveurs, femmes et hommes, ont à cur de travailler en harmonie avec leurs bêtes, dans une relation de respect, de bienveillance et de confiance. Et pourtant, lélevage est fortement contesté et souvent réduit à son seul impératif économique. Face à ce constat, les producteurs de Biolait ont décidé de prendre la parole et de se livrer avec sincérité sur leur quotidien avec les vaches. A travers ce film, ils partagent leurs pratiques, mais également les émotions quils éprouvent au fil du temps. Coup de projecteur sur cette dimension essentielle du métier.
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L'homme atout serre
Aourel LE CORNEC, Auteur ; Marianne WROBLEWSKI, AuteurHervé Garel a conçu et fabriqué une serre amovible pour son jardin, dans les Côtes-d'Armor. Facile à installer et à déplacer, cette serre peut être ouverte, partiellement ou en entier, et fermée à la demande, en un seul geste. Solide et résistante au vent, elle ne nécessite pas d'être ancrée au sol comme un tunnel classique. Perfectionniste, Hervé Garel n'a pas son pareil pour trouver une solution à chaque problème et il ajuste ses créations jusque dans les moindres détails. Dans une démarche de partage, le jardinier s'est associé à l'Ecocentre-Trégor de Pleumeur-Bodou (présenté dans un encadré) pour organiser des stages de fabrication de sa serre. Il partage également son expérience et ses compétences en jardinage.
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Investir dans un boviduc et augmenter laccessible
Jean-Marie LUSSON, AuteurCet article recueille trois témoignages déleveurs qui ont investi dans un boviduc. Bien que son coût soit élevé, ces éleveurs ne regrettent pas leur investissement. Régis Landais sest installé en 1993 en Loire-Atlantique. Le siège de son exploitation était entouré dun îlot de 56 ha coupé en deux par une route départementale (8 ha du côté du siège de lexploitation et 48 ha de lautre). Le boviduc était alors nécessaire pour maintenir son activité. Les démarches pour le construire ont pris deux ans pour un investissement de 29 000 à lépoque (dont 8 000 pris en charge par le Conseil Général et lÉtat). Il a ainsi gagné en sécurité, en confort et temps de travail. En 2017, Patrick et Fabienne Thomas, dans les Côtes dArmor, étaient dans une situation similaire. Le boviduc leur a coûté 40 000 HT (coût plus élevé que la moyenne de 30 35 000 , car il a fallu aménager deux pentes de chaque côté du boviduc). Le projet a été éligible aux subventions régionales et il leur restait 29 500 à charge. Ils expliquent le déroulement des différentes démarches nécessaires pour obtenir ces aides (aides variables voire inexistantes suivant les zones) et pour aboutir à la construction du boviduc. Gérard Grandin, éleveur bio dans lOrne, a la volonté de réduire au maximum son temps de travail et ses charges. Il na pourtant pas hésité à investir 43 000 (entièrement à sa charge) pour faire creuser un boviduc et ainsi passer de 30 à 37 ha accessibles à ses vaches laitières. Il a comparé ce coût à celui dune autochargeuse amortie sur 10 ans : 4 500 /an pour le boviduc contre 7500 /an pour lautochargeuse.
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"Nos mélanges céréaliers sont séparés dans un trieur spécifique bio en Cuma"
Emeline BIGNON, AuteurLa Cuma des Ajoncs, à Plouaret, dans les Côtes-d'Armor, s'est dotée d'un trieur spécialement dédié à ses adhérents certifiés en agriculture biologique, comme c'est le cas de Philippe Le Rolland, qui témoigne dans cet article. Équipé de quatre grilles, ce matériel est particulièrement adapté aux mélanges céréaliers, fréquents dans les assolements bio. Philippe Le Rolland utilise ses graines triées pour produire ses propres semences.
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Observatoire de la production bio en Bretagne : Edition 2018 - Chiffres 2017
La Bretagne est la 6ème région française en nombre de fermes bio (2 736 en 2017, dont 386 nouvelles) et en pourcentage de bio dans la SAU régionale (6,6 % au 1er janvier 2018). LObservatoire régional de la production biologique synthétise les chiffres de la production agricole bio bretonne : nombre de fermes, productions, localisation des surfaces. Une analyse du réseau GAB-FRAB sur le développement de la production bio en Bretagne en 2017 est présentée, illustrée par des graphiques et des cartes permettant de localiser les différents bassins de production.
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Ouverture : Utiliser un chien de troupeau dans un élevage herbager
Camille FAVIER, AuteurTémoignage dHubert Guerniou, éleveur bio dune soixantaine de vaches laitières dans les Côtes dArmor, qui utilise quotidiennement son chien de troupeau pour amener ses vaches dans ses pâtures situées à 1.5 km de la ferme. Travailler avec son chien lui permet de gagner à la fois en temps et en sécurité lors de la manipulation du troupeau. Il donne quelques recommandations pour le dressage des jeunes chiens tout en rappelant quil est impératif de se former. Il conseille également de dresser un deuxième chien en cas de blessure du premier ou pour assurer une relève rapide, et apporte quelques éléments pour choisir un chien.
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Portrait du mois : Du pain et des jeux
Antoine BESNARD, AuteurLaura Baudet s'est installée en 2012 à Saint-Alban (22), comme paysanne-boulangère, sur 12 ha. Après de nombreuses étapes, elle a été rejointe par François Guitard. Ensemble, ils ont trouvé 30 ha supplémentaires et créé le GAEC Biotiful. Trieurs, silos, meunerie et fournil sont réunis sur le même site. C'est ensuite Benoît qui a rejoint la ferme, en contrat de parrainage pour un an. A terme, il aimerait introduire des animaux. Laura et François souhaitent aller vers un système diversifié, axé autour de la vente directe. Autre objectif : le tri et le stockage des céréales. Ils échangent leurs expériences sur les semences paysannes avec d'autres agriculteurs voisins, font des tests sur des variétés et des mélanges... De nombreux projets, comme l'orge brassicole, les font avancer sur ce qu'ils appellent leur "terrain de jeu" et motivent leur envie d'apprendre.
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Un printemps particulier ?!
Pauline USSON, Auteur ; François LERAY, Auteur ; Camille FAVIER, AuteurEn Bretagne, le mois de mars 2018 a été particulièrement pluvieux par rapport à mars 2017, avec des niveaux de précipitations qui ont plus que doublé entre les deux années. Côté températures, un épisode estival a rapidement fait suite aux températures froides. Dans un tel contexte climatique, quelles ont été les pratiques des éleveurs laitiers bretons ? Quatre d'entre eux, en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d'Armor, témoignent. Un seul a pu sortir ses animaux pour le déprimage avant la fin du mois de mars. Pour les autres, des problèmes de portance ont retardé la mise à l'herbe et ils ont ainsi dû adapter l'exploitation de leurs prairies (ensilage, enrubannage...), voire même acheter du foin (pour un éleveur). Ces quatre élevages sont conduits en agriculture biologique.
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Terminal de carte bancaire : Un outil qui vient booster les ventes
Agathe PERRIN, AuteurUne étude de 2015 réalisée par le CSA, "Les Français et les moyens de paiement", indique que 71 % des Français préfèrent payer par carte bancaire. Or, aujourd'hui, très peu de producteurs bio acceptent ce moyen de paiement sur les lieux de vente. Trois agriculteurs bio ont testé l'utilisation du TPE (Terminal de paiement électronique) et apportent leurs témoignages : Charles Metayer, éleveur de volailles bio dans le Morbihan, investi dans le magasin de producteurs "Les producteurs du coin", Claire Orieux (La Ferme du Coin) et Guillaume Troadec (Dolmen et Potager), maraîchers bio dans les Côtes d'Armor. Ils font part des questionnements qui les ont amenés à faire ce choix et des impacts sur les ventes.
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Tri des céréales : L'investissement collectif, ça paye
Sarah CHOUPAULT, AuteurEn Côtes d'Armor, des agriculteurs bio en recherche d'une plus grande autonomie ont investi collectivement dans du matériel pour les céréales : - Achat d'un trieur rotatif en collectif via la CUMA des Ajoncs : témoignage de Erwan et Marie Henry, polyculteurs-éleveurs à Louargat ; La CUMA a bénéficié d'une aide de la Région et du Département pour l'acquisition d'un trieur mobile qui profite actuellement à 25 fermes bio (éleveurs, paysans boulangers et polyculteurs) ; - Achat d'un séchoir horizontal à double flux en collectif via la CUMA Argoat Bio ; Les membres de cette CUMA, Yvon Arhantec, Olivier Le Provost, Martin Vaculik et Jérôme Guillou, agriculteurs ou éleveurs bio dans un même secteur géographique, se sont regroupés en CUMA pour investir dans un séchoir, ainsi que dans un élévateur, un convoyeur et un nettoyeur, grâce au soutien financier de la Région. Cela leur permet de vendre en direct leurs cultures. Pour deux d'entre eux qui ont un projet en monogastriques bio, cela leur permettra de valoriser leurs céréales à destination des animaux, et de conserver ainsi un bon niveau d'autonomie. Ces deux CUMA bretonnes travaillent aussi ensemble, et favorisent les dynamiques territoriales.