Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCES HUMAINES > GEOGRAPHIE > MONDE > EUROPE > FRANCE > BRETAGNE
BRETAGNE |
Documents disponibles dans cette catégorie (1745)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Le bois raméal fragmenté en maraîchage : Résultats des expérimentations - Station expérimentale horticole de Bretagne Sud (C.A 56) : Extrait de la fiche technique réalisée par Maët Le Lan
Céline ROLLAND, AuteurCet article présente les résultats de la première des quatre années d'expérimentations prévues par la Station Expérimentale Horticole de Bretagne Sud afin d'appréhender les pertinences agronomiques, techniques et économiques de la technique du bois raméal fragmenté (BRF). L'essai a comparé des conduites biologiques classique et sous BRF, ceci en abri froid pour des haricots à rame et en plein champs pour des courgettes et des laitues. Les objectifs de la première année, puis les points positifs et négatifs observés, sont évoqués. Cette technique s'avère globalement pour la première année très gourmande en temps, en espace et en azote, mais il convient d'attendre les résultats des trois prochaines années d'essais pour conclure sur ses éventuels intérêts techniques et économiques.
Bretagne : Carrefour : 5 ans de bio
En 2007, sur les 450 000 tonnes de fruits et légumes vendus par l'enseigne Carrefour, 3,3% étaient biologiques, suivant une progression de 10% depuis plusieurs années. L'objectif est de " fournir des fruits et légumes bio 30% moins cher qu'en magasin spécialisé " avec sa marque de distributeur. Pour assurer son approvisionnement, l'enseigne souhaite contractualiser tous ses achats d'ici 2009. Elle a ainsi noué des contrats de commandes à prix négocié avec des agriculteurs bretons, région qui leur procure 6% des fruits et légumes bio. C'est le cas de Paul Bohic et de son fils Yann qui vendent à Carrefour la totalité de leur production de pommes de terre. L'interlocuteur privilégié de l'enseigne pour les légumes bretons est la SARL Poder, qui lui fournit 1/5 des légumes qu'elle collecte.
Les cantines se font bio
Zoom sur la restauration collective du Pays de Pontivy, dans le Morbihan, où 10 communes se sont lancées dans le bio à la cantine : 800 000 repas servis en 2007, dont 240 000 à 100% bio ! Cuisiniers et élèves sont très satisfaits, mais l'offre locale a parfois du mal à suivre, faute d'outils d'abattage et de transformation de proximité.
Carrefour veut développer son offre de produits bio
Carrefour veut aller plus loin dans son engagement envers la filière fruits et légumes bio. C'est en 2003, en Bretagne, que l'enseigne a signé son premier partenariat avec la filière choux-fleurs bio, pommes de terre primeurs, artichauts et échalotes. Depuis, le bio n'a cessé de grimper dans la vente des produits frais des 200 hypers de l'enseigne. En 2007, 14 804 tonnes de fruits et légumes bio ont été vendues par les magasins Carrefour sur les quelques 450 000 tonnes de fruits et légumes vendus par an. Le distributeur qui travaille en partenariat avec des producteurs français (partenariat garanti Carrefour) souhaite élargir cette démarche, en 2009, aux exploitants agricoles bio. En outre, Carrefour envisage d'étoffer son offre de produits bio avec plus de 1 000 références à très court terme.
Le centre de vacances d'Arzon voit plus bio
Anne Le Mat, gestionnaire du centre maritime d'Arzon, témoigne de l'introduction de produits biologiques locaux dans les repas servis aux enfants lors des classes de découvertes ou en colonie de vacances. Si le projet avait émergé il y déjà quelques années, il n'a vu le jour que récemment pour deux raison principales : - une contrainte budgétaire de 6,40 par jour et par enfant qui rendait jusqu'ici le bio inaccessible, - la difficulté de planifier les repas, vue que les activités pratiquées par les enfants s'organisent quelques jours à l'avance et qu'il faut adapter les repas en conséquence. Ces contraintes ont pu être surmontées en partie par la mise en relation du centre avec des producteurs locaux. Ces derniers peuvent le fournir rapidement tant que les volumes restent limités, ceci à des prix intéressants. Le bilan est globalement positif et les produits appréciés par les cuisiniers, les enfants et les adultes, même si le travail de sensibilisation ne passe pas toujours au premier plan durant les colonies. Vient à suivre le témoignage d'un jeune producteur installé sur une ferme diversifiée et qui fournit entre autre le centre d'Arzon. S'il écoule actuellement surtout sur les marchés, il souhaite s'orienter vers le système des paniers et la restauration collective qui permet un travail de sensibilisation intéressant.
Le chanvre : Une culture d'avenir, un programme
En Bretagne, le réseau GAB/FRAB conduit depuis le début de l'année 2008, un programme de 3 ans pour la promotion et le développement de la filière chanvre sur le pays du Centre Ouest Bretagne (COB). Conduit en partenariat avec l'entreprise Terrachanvre, installée à Trémargat dans les Côtes d'Armor, le programme est cofinancé par le COB. Terrachanvre transforme et valorise les fibres de chanvre en matériaux pour l'écoconstruction. Au-delà de la simple valorisation actuelle de la fibre, le programme prévoit de travailler sur la récolte de la graine et la mise en place d'une filière de valorisation sous forme notamment d'huiles et de tourteaux.
Chez Christian, la betterave fourragère se plante
Christian Guéméné est producteur laitier sur la commune de Saint-Just, en Ille-et-Vilaine. Il s'est engagé à faire de la betterave par rapport à l'intérêt qu'un aliment racine représente dans la dynamique digestive de la vache. Plusieurs variétés de betteraves fourragères sont disponibles sur le marché, mais Christian Guéméné a choisi la géante de Vauriac et la rouge d'Eckendorf. Pour leur mise en culture, il faut prendre des semences non traitées ou réaliser sa propre semence, car on ne trouve pas de semences multigermes en bio. Le semis de la pépinière, la préparation du sol et la plantation, le suivi de la culture et la récolte, ainsi que le temps de travail sont abordés.
Les chiffres de l'Agriculture Bio en Bretagne : Les premiers résultats 2007
SYMBIOSE, AuteurEn 2007, l'agriculture biologique a poursuivi sa progression en Bretagne avec 31 fermes supplémentaires par rapport à 2006, soit près de 2000 hectares. Elle réunit ainsi actuellement 948 fermes sur 33 610 ha, soit 1,9% de la SAU régionale. Les herbages occupent toujours près de 70% de la surface régionale en bio et le lait reste le produit phare. La production légumière, maraîchage et plein champ, continue cependant à être le système qui séduit le plus avec 40% des nouvelles fermes et 21% de surfaces supplémentaires en 2007. La vente en circuits courts s'est développée et diversifiée, plus de la moitié des agriculteurs biologiques commercialisant tout ou partie de leurs produits de la sorte. La transformation à la ferme tend elle aussi à se développer.
Les chiffres de l'Agriculture Biologique en Bretagne : Observatoire régional de la production biologique - Edition 2008
Cette édition de l'Observatoire régional de la production biologique présente les chiffres de l'agriculture biologique en Bretagne, sur chaque département et par filière de production. Le document s'organise comme suit : - Les données générales (les fermes, les surfaces, Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, transformation et circuits de commercialisation en Bretagne), des productions végétales (les fourrages, les céréales, les oléoprotéagineux, les légumes, l'arboriculture), animales (bovin lait, bovin viande, porc, volaille de chair, poule pondeuse, caprin lait, ovin viande, ovin lait), atypiques (apiculture, canards, escargots...).
Choisir ses variétés de salades plein champ en 2008
Les conditions climatiques difficiles de 2007 ont conduit à de grosses pertes de rendement et à une diminution notable de la qualité sur un grand nombre d'espèces potagères. Les salades n'ont pas été en reste et, outre des problèmes de volume, des attaques répétées de brémia et de pucerons ont été observées sur toutes les séries de plein champ. Un tableau dresse un inventaire des variétés ayant eu un comportement intéressant en 2007 et disponibles en bio. Il donne également des indications sur le positionnement de ces variétés dans un planning de production.
Un conservatoire des espèces cultivées bretonnes
L'association Kaol Kozh, qui signifie "vieux chou" en breton, et "bien commun" en russe, s'est lancée dans la création d'un conservatoire d'espèces végétales locales menacées : choux de Lorient, oignons d'Erdeven, et autres haricots cocos. Fan de la sélection participative, elle offre des cours de production et triage de semences, sans lesquels aucune conservation n'est possible. Ce faisant, elle participe à l'autonomie paysanne.
En conversion depuis 2006, converti depuis 2000
Témoignage d'Olivier Monharoul, éleveur laitier et de volailles en Ille-et-Vilaine, sur sa démarche vers l'agriculture biologique. Le choix d'Olivier pour l'AB n'est rien d'autre qu'une évolution naturelle. Il recherche un équilibre entre ses terres, ses animaux, sa ferme. Il a suivi de nombreuses formations. L'évolution de sa ferme a été progressive : modification de l'assolement pour favoriser l'herbe au démarrage, il s'intéresse aujourd'hui à de nouveaux projets (vente directe, biodynamie, ).
Côtes d'Armor : Agriculture, le choix écologique !
Le Conseil général des Côtes d'Armor a décidé de ne plus aider que les exploitants engagés dans une démarche d'agriculture durable. Priorité à la bio et au durable, à l'absence totale d'OGM, et un bonus pour ceux qui vont encore plus loin, avec un diagnostic énergétique, ou encore l'élevage de porcs sur paille Et seuls les paysans aux plus bas revenus seront soutenus. Prochaine étape : des aides pour l'installation de jeunes agriculteurs.
Développer la bio. Et eux, qu'en disent-ils ?
Développer la bio, oui. Mais comment ? A quel prix ? Avec quelles conséquences ? Le 18 mars, à Lorient, Andrea Ferrante de l'AIAB, en Italie, Alexandra Pohl de Bio Austria, en Autriche, et Carolyn Watcher de l'Organic center welsh du Pays de Galles ont témoigné, à l'occasion d'un colloque organisé par la FRAB Bretagne, sur les leviers qui ont permis à l'agriculture biologique de décoller dans leurs pays. Dans la salle, des citoyens et des représentants de réseaux professionnels et associatifs ont, eux aussi, apporté des éclairages et des points de vue sur la question. Après avoir retracé, dans le dernier numéro de Symbiose, les débats sur les aides, la PAC, la réglementation ou les OGM, voici de nouveaux morceaux choisis sur l'image de la bio, la pérennité du mouvement, la taille des exploitations, l'installation agricole, la restauration collective, ...
Dossier Biomatériaux : Les biomatériaux à la Station expérimentale horticole de Bretagne Sud ; Biomatériaux de palissage et de paillage en culture de tomate : efficacité et gain de temps ; Biomatériaux et solutions écologiques : actualité de
Aujourd'hui, les déchets plastiques utilisés en maraîchage doivent être collectés et recyclés, d'où des coûts supplémentaires. Afin d'aider les agriculteurs biologiques, la station expérimentale horticole de Bretagne Sud (S.E.H.B.S), spécialisée dans le maraîchage, mène des expérimentations sur les biomatériaux (pour être reconnus biodégradables, c'est-à-dire bio-assimilables par les micro et macro-organismes, il faut respecter la norme française NFU 52001 et européenne EN 13432) : films pour cultures hors-sol, ficelles et clips de fixation, produits intéressants écologiquement, économiquement et techniquement. En 2007, la station a mis en place une expérimentation (avec la sollicitation du Serpbio, [ http://serpbio.fr/ ]http://serpbio.fr) sur 2 ans comparant 2 itinéraires techniques pour une culture de tomates : un itinéraire traditionnel avec matériaux plastiques et un autre avec des matériaux biodégradables, afin d'évaluer les caractéristiques techniques et la viabilité économique de leurs utilisations. Le film Bi-OP' est aussi performant que celui en P.E. La ficelle papier doit être attachée à la base du plant (et non enterrée), elle présente une plus grande élasticité (facilitant l'opération de descente') que la ficelle plastique, aucune rupture n'a été constatée. Par contre les clips ont manqué de solidité et ont été plus difficiles à installer. Les matériaux biodégradables n'ont pas besoin d'être triés en fin de culture, ils sont mis en tas avec les déchets végétaux d'où un gain de temps de travaux, une économie de main d'oeuvre en fin de culture. Globalement pour cet essai, l'étude économique montre que la conduite utilisant des matériaux biodégradables est moins coûteuse, les contraintes étant le prix d'achat e ncore trop élevé des biomatériaux ou le s difficultés d'approvisionnement. Peuvent venir s'ajouter le manque de références pour les utilisateurs ou encore la lente évolution de l'offre, ce qui fait que les biomatériaux sont encore insuffisamment employés d'une façon générale en horticulture. De nombreux exemples sont donnés : poteries biodégradables (SPEEDYPOT® de Jiffy France, Fertilpot de Fertil, ) ; supports, ficelles et attaches (Biofil papier, ceinture de tuteurage en amidon de maïs PLANTCOFIX BIO 3 G®, BIOCLIP® ) ; étiquettes en carton ou en kraft ; filet tissé en fibre de coco pour stabiliser les talus ; disques anti-germinatifs (PLANTCO BIO®) ; substrat à base de fibre de bois (à base d'HORTIFIBRE® pour la Florentaise).