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ILLE ET VILAINE |
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Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
L'exode urbain : Manifeste pour une ruralité positive
Claire Desmares-Poirrier partage son expérience et les réflexions qui lont conduite à rompre avec un mode de vie urbain qui ne lui convenait plus, en quête d'un projet de vie qui fait sens et dun désir de nature. Au-delà de son histoire personnelle, de la création, avec son mari, dune ferme en plantes aromatiques et médicinales bio et dun café-librairie dans une petite commune, cest de la ruralité dont il est question, avec ses problématiques daujourdhui et ses atouts pour mener à bien des projets de vie alternatifs. Car l'idée nest pas celle d'un retour en arrière. Ici, la ruralité est moderne, connectée à la ville, dans une dynamique coopérative et intégrative des espaces de vie. C'est lexode 2.0. Celui qui a pour but de générer un regain dintérêt envers les campagnes. En partageant lengagement à l'origine de son choix de vie, lauteure invite à une prise de recul et à une analyse des quotidiens urbains, pour un passage à l'action vers un mode de vie plus durable, plus humain, plus rural... Dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a éveillé un sentiment de vulnérabilité chez les citadins, cet ouvrage encourage à faire le point sur les aspects dysfonctionnels et assujettissants de la vie urbaine. Il invite le lecteur à porter un regard nouveau sur les campagnes et donne des clefs pour réfléchir à un projet de vie plus en accord avec ses principes et à lécoute de ses réels besoins.
Fermebioscopie : Faire moins mais faire mieux
Christelle BOBON, Auteur ; Fabrice BOBON, AuteurJusqu'en 2014, la ferme de Christelle et de Fabrice Bobon, en Ille-et-Vilaine, était en système conventionnel intensif. Cette année-là, le couple a projeté de passer en bio. Avec l'aide de plusieurs structures, les éleveurs se sont fait, petit à petit, une idée des conditions pour que le passage s'opère de la meilleure façon possible. Ils ont alors pris la décision de laisser les 12 ha de terres éloignés de la ferme, difficiles à gérer en bio. Ecoutant les conseils du technicien, ils ont décidé aussi d'arrêter les porcs (conventionnels) et de vendre la porcherie. Désormais, ils se concentrent sur les vaches laitières. Aujourd'hui, avec leurs 60 vaches laitières bio sur 80 ha, ils tirent un bilan très positif du changement opéré, avec un travail plus rémunérateur et avec la satisfaction de répondre aux attentes de la société en matière d'environnement, de qualité et de bien-être animal. Lorsque des éleveurs conventionnels l'interrogent sur le prix du lait bio, Fabrice leur répond que "c'est d'abord la compression des charges qui fait la différence, mais pour ça, il ne faut pas faire de bio industriel !".
Génodique : En avant la musique !
William PARMÉ, AuteurLa génodique consiste à mettre de la musique au service de la santé des plantes. La méthode repose sur les travaux de Joël Sternheimer, docteur en physique théorique et musicien, dans les années 1980. Selon la théorie du chercheur, chaque acide aminé composant une protéine émet une onde lors de sa formation. La méthode consiste à reconstituer une mélodie spécifique qui va moduler la production de protéines ciblées, régulant ainsi certains processus biologiques. Cette méthode permettrait de prévenir l'apparition de maladies, de favoriser la croissance des plantes, de stimuler leurs défenses naturelles... L'utilisation de ce procédé commence à émerger sur des fermes bio. L'efficacité de la méthode fait débat. Certains producteurs, comme Gwenaël Floc'h, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine, font un retour d'expérience plutôt positif, quand d'autres restent perplexes.
Glaces fermières : « Le goût de crème éclate en bouche ! »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurYannick Brégère sest installé, en 1998, sur la ferme laitière familiale, en Ille-et-Vilaine. Il est rejoint par sa femme, Nathalie, en 2001. En 2010, le couple amorce une conversion en bio. Cette dernière nécessite un investissement de 100 000 . Leur système de production est principalement basé sur lherbe (elle représente 80 % de lalimentation des bovins). Leur troupeau est composé de 40 Primholstein, 10 Jersiaises et 10 Kiwis. Dici quatre ans, ils envisagent de rendre les Jersiaises et les Kiwis majoritaires : celles-ci sont moins productives que les Primholstein, mais elles offrent un lait plus riche avec un taux de matière grasse élevé. Jusquen 2018, le lait produit (320 000 L/an) était entièrement collecté par Biolait mais, désormais, 20 000 L sont transformés en glaces à la ferme. Pour mettre en place cet atelier de transformation, le couple a fait appel au Réseau de fermiers bio « Invitation à la ferme ». Au départ, le couple trouvait linvestissement financier pour adhérer au réseau un peu onéreux mais, au final, il a vite été rentabilisé par un accompagnement et des services de grande qualité : Nathalie Brégère a suivi une formation de glacière dune semaine et a bénéficié de lappui du meilleur ouvrier glacier de France pour élaborer ses recettes. Ce nouveau projet a nécessité un investissement de 200 000 . Le litre de lait est valorisé 0,56 centime en glace et 0,43 centime par Biolait.
Groupe Michel et Biomat : Renforcer le segment bio
Ermeline MOURAUD, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Groupe Michel, en Ille-et-Vilaine, est un acteur familial et indépendant qui intervient dans plusieurs filières animales. Il déploie, depuis les années 2000, une stratégie de segmentation qualitative et confirme de plus en plus son engagement dans la bio. Lentreprise a commencé à développer un segment bio en 2010 avec la production de poulettes et la création, en 2016, de la filière MBio qui regroupe 32 producteurs dufs bio (filière longue). En 2018, lentreprise a commencé une activité de porcs bio qui regroupe six éleveurs. Comme le Groupe souhaite atteindre 5 % de son CA en bio, il lance, en 2019, une nouvelle offre de produits et de services (LVDirect) destinée aux producteurs en vente directe dufs bio. Début 2020, le Groupe Michel acquiert Biomat. Cette société, basée en Loire-Atlantique, est lune des sociétés pionnières en France de fournitures spécialisées en agriculture biologique. Cette acquisition permet au Groupe Michel dapporter, aux éleveurs, des solutions durables sur les parties végétales. Cet achat sécurise également lapprovisionnement de sa future usine de fabrication daliments bio, prévue pour 2021 en Ille-et-Vilaine. Infeed, une autre société du Groupe Michel, spécialisée dans le développement de solutions nutritionnelles pour les animaux délevage, cible aussi la bio, comme le montre son nouveau produit (Solubird) qui optimise le démarrage des volailles en AB.
Luzco : Les légumineuses fourragères en collectif ; « Mieux intégrer les légumineuses dans les élevages »
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLintérêt agronomique des légumineuses fourragères nest plus à démontrer : amélioration de lautonomie protéique et azotée, diversification des rotations, structuration du sol Néanmoins, certains freins restent difficiles à lever pour les mettre en place dans une exploitation individuelle. Quelques démarches collectives voient le jour pour tenter de lever ces freins : organisation collective de la conduite de la culture (conduite des chantiers, assolement commun, mise en place dessais), organisation collective du séchage, mise en place dune filière luzerne à léchelle dun territoire Le projet Casdar Luzco (2016-2019) visait à développer ces démarches. Il était porté par la FRCuma Ouest et impliquait 12 partenaires à léchelle nationale. Son objectif était danalyser ces différentes formes dorganisation, détudier leur triple performance (économique, environnementale et sociale), de favoriser des conditions permettant à de tels projets démerger, et de proposer des outils daccompagnement. En parallèle de cet article, le Groupe AEP/GIEE de la Cuma la Fourragère (Ille-et-Vilaine) explique les initiatives mises en place par cette quinzaine déleveurs pour intégrer des légumineuses dans leurs exploitations en polyculture-élevage.
La marque Vrai interroge les consommateurs et les producteurs
Véronique BARGAIN, AuteurPour repositionner et rajeunir sa marque bio « Vrai », Triballat Noyal (lune des entreprises agroalimentaires pionnières dans les produits laitiers biologiques) a organisé, du 1er juin au 31 juillet 2020, une consultation grand public sur les produits laitiers bio Vrai. Les contributions portaient principalement sur les emballages (formats, plastique ), le bien-être animal (modes délevage, devenir des mâles ), les garanties de la bio (origine du lait, ingrédients ), limpact environnemental de la marque et la rémunération des producteurs. Triballat Noyal a répondu aux principales questions et va se servir de cette concertation pour co-construire un nouveau plan dactions et de nouveaux engagements. Dun point de vue élevage, la marque Vrai travaille notamment, avec les producteurs, sur un cahier des charges privilégiant une alimentation française, le pâturage et le bien-être animal.
Observatoire de la production bio en Bretagne : Edition 2019 - Chiffres 2018
En 2018, la Bretagne a franchi le cap des 3000 fermes bio. 403 nouvelles fermes bio ont vu le jour au cours de l'année, 63 % sont issues de conversions et 37 % d'installations. Si la dynamique s'est confirmée du côté de la production, les données de consommation positionnent la Bretagne en tête des régions consommatrices de bio, ce qui tendrait à confirmer, pour Julien Sauvée, président de la FRAB Bretagne, que plus on accroît la disponibilité et l'accessibilité des produits bio, plus les consommateurs sont au rendez-vous. LObservatoire régional de la production biologique synthétise les chiffres de la production agricole bio des 4 départements bretons : nombre de fermes, productions, localisation des surfaces. Des graphiques et des cartes permettent de localiser les différents bassins de production.
Observatoire de la production biologique en Bretagne : Edition 2020 : Chiffres 2019
Ce document rassemble les chiffres 2019 de la bio en Bretagne : nombre de fermes bio, surfaces, productions, installations à l'échelle de la région, puis par département. Il détaille ensuite les chiffres-clés des productions végétales et animales, en montrant leur évolution sur 10 ans (nombre de fermes, cheptels, surfaces, localisation...).
Paysan glacier : On ne le devient pas en deux coups de cuillère à pot
Coralie BOUVET, AuteurZoom sur les glaces, glaces à l'eau, glaces au lait, sorbets... grâce aux témoignages de 2 paysans glaciers bio bretons : - Glace au lait de chèvre : Un moment de fraîcheur ; Philippe Hamelin (35), éleveur bio depuis 2012, a créé, en 2017, son atelier et sa marque de glaces au lait de chèvre bio, après s'être formé auprès d'un maître glacier. Il est aujourd'hui le seul producteur de glaces au lait de chèvre bio en Bretagne. Il explique quelles sont les étapes de fabrication, comment il a adapté ses recettes petit à petit et quel matériel il utilise ; - Le Verger perdu, l'art du goût retrouvé ; Après une expérience professionnelle dans un tout autre domaine, Ritchie Huxley a décidé de se lancer dans la fabrication de sorbets et de crèmes glacées. Après une formation, il a trouvé un verger et acheté une ancienne ferme dans le Morbihan. Pionnier en tant que paysan glacier dans sa région, il a investi petit à petit dans du matériel et fait évoluer son laboratoire de transformation, avec aujourd'hui une capacité de production de glaces de 6000 l/an. Il explique qu'il produit ses propres fruits (pêches, cassis, fraises...) et qu'il sapprovisionne, comment il planifie son travail et il donne quelques conseils pour se lancer.
Des plantes sauvages pour enrichir son alimentation ou diversifier sa ferme
Amandine GATIEN-TOURNAT, Auteur ; Frédéric JOUIN, AuteurTous les ans, au mois de mai, le GAB 72 organise une formation intitulée « Reconnaître, cueillir et commercialiser des plantes sauvages ». Marie Rué, ethnobotaniste, fait alors découvrir une quarantaine de plantes aux participants. Ces plantes sauvages peuvent être récoltées à des fins personnelles (pour enrichir et varier son alimentation) ou pour diversifier les productions de sa ferme. Il est en effet possible de faire certifier en AB une zone de cueillette sauvage, avec une liste des plantes inscrites à son certificat. Cest notamment ce qua fait la ferme des Millefeuilles, dont 25 % du chiffre daffaires provient de la cueillette de plantes sauvages. Cette ferme est basée à 20 km au sud du Mont-Saint-Michel. Elle allie production maraîchère (Carol Johnson y cultive des légumes sur 1000 m2 de plein champ et 200 m2 de serres), agrotourisme et cueillette de plantes sauvages halophytes sur des prés salés (gérée par Christophe Legal). Ces plantes sont commercialisées sous différentes formes (mescluns, tisanes, chutneys, sirops, confitures, pestos ) et sont vendues à la ferme ou à des restaurants gastronomiques.
Le portrait du mois : Les grandes petites choses
Antoine BESNARD, AuteurElodie Dragon est une jeune agricultrice à la tête dune ferme bio basée en Ille-et-Vilaine. Sa ferme comprend un atelier de poules pondeuses, un de poulettes démarrées et un autre de vaches allaitantes. Après avoir travaillé dans une banque, puis avoir été salariée durant six ans dans une ferme voisine (dont lun des associés était son père), elle sest installée avec son père, en 2017, lorsque ce dernier a quitté l'association précédente. Comme il arrivait à lâge de la retraite, ils ont cherché ensemble un successeur. Cest la petite sur dElodie, Aline, qui a pris la relève. Cette dernière était coiffeuse et a dû dabord se former au métier dagricultrice. Pour se faire reconnaître comme cheffes dexploitation (et non plus comme employées de leur père ou filles de leur père), les deux surs ont dû faire preuve de pédagogie et parfois simposer. Elles savent tout faire sur la ferme et elles ont réalisé des aménagements pour se préserver physiquement. Leur organisation de travail leur permet dêtre remplaçables, notamment si lune delles part en congé maternité. Elodie Dragon a également récemment pris la tête de la commission « Place des femmes dans le développement de la bio 35 » et compte bien faire émerger des pistes dactions et des idées neuves grâce au collectif.
Récolte des fourrages : Que penser de la diversité ?
Ronan LOMBARD, AuteurRégis Desaize est éleveur en Ille-et-Vilaine. Initialement, il élevait des vaches laitières en agriculture conventionnelle. En mai 2017, il a fait le choix de changer de production et délever des chèvres laitières. Après avoir mis en place et validé son nouveau système de production, il a décidé de passer en bio. Sa conversion à lagriculture biologique lui a demandé de revoir son système fourrager et dadapter, en conséquence, son organisation du travail. Il sest alors tourné vers la Cuma la Romantique pour récolter ses fourrages (foin et enrubannage). Régis Desaize était déjà adhérent à cette Cuma, mais il ne lavait jamais sollicitée pour réaliser ce genre de travaux. Inclure un adhérent au système de production différent (la production caprine est marginale sur ce territoire) a demandé des adaptations à la section fourrage de la Cuma et a apporté une certaine complémentarité (les chèvres ont besoin de fourrages de qualité mais plus fibreux, souvent récoltés plus tard). Dans ce dossier, Régis Desaize et Cyrille Redouté, chef déquipe à la Cuma la Romantique, expliquent comment l'éleveur sest intégré à la section fourrage, ainsi que lorganisation du travail mise en place pour sadapter aux spécificités de lélevage caprin.
Rythmes cosmiques : Comment ça marche, et avec quel impact sur les cultures ? ; Biodynamie. « Remettre lhumain au cur de léconomique »
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Bernard SCHMITT, AuteurLes rythmes cosmiques sont la clé de voûte de lagriculture biodynamique. Au total, il existe près de 150 rythmes cosmiques. Pour pouvoir utiliser un calendrier lunaire des semis, il est essentiel de comprendre linfluence de quatre cycles lunaires : le rythme tropique, le rythme sidéral, le rythme anomalistique et le rythme draconitique. Cet article commence par expliquer à quoi correspondent ces différents cycles effectués par la lune et leurs influences sur les végétaux : périodes de semis / périodes de plantation ; périodes favorisant les organes racines / feuilles / fruits / fleurs ; périodes favorisant les maladies cryptogamiques / les mauvaises croissances ; périodes ralentissant les processus de vie Il donne ensuite des exemples appliqués, notamment les principaux jours favorables pour effectuer des travaux sur les prairies, les céréales et les protéagineux, les légumes, les PPAM, les fruits, les petits fruits et pour faire du bois. Il donne également des recommandations pour réaliser des faux semis, épandre de la matière organique et incorporer des engrais verts. Ces données sont complétées par le témoignage dOdette et Dominique Fourmont, couple déleveurs laitiers et maraîchers en biodynamie, basé en Ille-et-Vilaine. Dans un second article, Olivier Clisson, paysan boulanger et éleveur, explique sa vision de la biodynamie.