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ILLE ET VILAINE |
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Impact de la qualité de l'eau sur la santé animale en élevage bovin lait biologique
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", dans le cadre d'un stage effectué au sein d'Agrobio 35. Les adhérents d'Agrobio 35 souhaitaient travailler sur la qualité de l'eau d'abreuvement des bovins lait en agriculture biologique. 40 éleveurs bio de bovins lait, situés en Bretagne (35 en Ille-et-Vilaine), ont été enquêtés sur la qualité de l'eau et l'impact de cette qualité sur la santé animale. Charlotte Le Cornué a réalisé la moitié des questions et s'est occupée de l'aspect relatif à la santé animale. Après une synthèse bibliographique, divers critères ont été abordés dont le dépassement dans certaines fermes des normes de potabilité humaine de l'eau ; l'abreuvoir ; la santé animale (mammites et diarrhées des veaux citées majoritairement). Les tableaux croisés dynamiques ont été utilisés pour tenter de faire ressortir d'une part des maladies en lien avec différents paramètres (analyses hors norme : pH, Nitrates, Fer, Bactério ; pH ; NO3...) et d'autre part la diarrhée de veaux en fonction du type de désinfection. La plupart des tableaux ne présentent aucun lien significatif entre la santé animale et la qualité de l'eau : légère relation entre la présence d'une maladie et le non respect du pH ; dans les exploitations présentant 1 maladie, 61 % des éleveurs utilisent la chloration et 47 % ne traitent pas l'eau... Avec le test statistique Khi, les variables diarrhées de veaux et types de désinfection sont dépendantes (mais la taille de l'échantillon et le manque de données sur les diarrhées remettent en question cette relation).
Observatoire régional de la production bio - Edition 2010 - Chiffres 2009
L'Observatoire régional de la production biologique en Bretagne - Edition 2010 présente : - Les données générales pour l'année 2009 (les fermes, les surfaces, les circuits de commercialisation, la transformation à la ferme, les perspectives d'évolution des producteurs bio) ; - Les données départementales (Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan) ; - Les productions végétales (fourrages, céréales, oléoprotéagineux, légumes, arboriculture) ; - Les productions animales (bovins lait, bovins viande, porcs, poulets de chair, poules pondeuses, caprins lait, ovins viande) ; - Les autres productions (chanvre, plantes aromatiques, champignons...).
Opti'maïs, outil d'aide à la décision : Le désherbage du maïs boosté par la recherche
Gaëtan JOHAN, AuteurAprès 5 ans de recherche sur les seuils de nuisibilité des adventices en maïs, un outil d'aide à la décision pour les interventions de désherbage mécanique en parcelles de maïs a été trouvé. L'outil, dénommé Opti'maïs, prend en compte la nuisibilité des adventices communément retrouvées dans la région. Démarré en 2005, ce programme de recherche avait pour objectif de déterminer à partir de quelle densité les principales adventices du maïs devenaient concurrentielles et quelle était la baisse du rendement associée à cette compétition. A l'aide de ces résultats, l'objectif secondaire était donc d'optimiser le désherbage mécanique des parcelles de maïs. Les adventices étudiées ont été celles que l'on retrouve au moment de la levée du maïs. L'article aborde plusieurs points quant à l'expérimentation menée : - Les résultats ; - L'Optimaïs (aide à la décision quant au passage en désherbage mécanique, fixation du seuil d'intervention, prise en compte des conditions de la parcelle, du système de culture) ; - Fonctionnel (format poche, guide à compléter...) ; - Transmettre aux non bio (intérêt pour l'agriculture bio, outil testé en conventionnel).
Plus de produits bio et locaux dans les assiettes lycéennes : Sept lycées bretons et la bio locale sur un plateau
Ivan SACHET, AuteurDepuis septembre 2009, le réseau GAB-FRAB Bretagne mène, aux côtés du Conseil régional de Bretagne, un programme de recherche-action sur l'introduction régulière et progressive de produits bio locaux dans la restauration scolaire des lycées. L'objectif du programme consiste à expérimenter un mode de sensibilisation et d'accompagnement des acteurs de la restauration collective dans les lycées pour favoriser une introduction régulière et progressive de produits bio en direct de fermes ou via des organisations économiques gérées par les producteurs. Sept lycées sont concernés pour 8 sites de restauration dans 2 départements : le Finistère et l'Ille-et-Vilaine. L'article évoque : l'enjeu pour la région, la réussite du lycée Bertrand d'Argentré de Vitré, la prochaine étape du programme (qui concerne la formation des équipes de cuisine, de gestion et de direction des 7 lycées engagés), la vingtaine de producteurs bio bretons.
Pratiques alternatives au désherbage et de désherbage
Louis DAMOISEAU, AuteurUn colloque, intitulé « Aménagement urbain et solutions alternatives au désherbage chimique », a été organisé, le 1er avril 2010, en Ille-et-Vilaine, par Proxalys Environnement et a réuni plus de 200 participants. Des alternatives au désherbage chimique ont été présentées. L'opération « Embellissons nos trottoirs et nos murs », menée dans un quartier de Rennes, encourage les habitants à végétaliser la portion de trottoirs le long de leurs murs. Des conseils sont donnés sur le choix des espèces, ainsi que sur l'entretien des espaces verts (paillage ). Des démonstrations de désherbage alternatif ont au final été réalisées (désherbage thermique, balayeuses mécaniques, combinés balayeuse-désherbeuse ).
Des producteurs bio bretons optent pour la nouvelle marque : "Bien des bios font déjà du Bio Cohérence..."
Entretien avec Jean-Sébastien Piel, éleveur d'Ille-et-Vilaine, installé en porc bio, sur le GAEC familial, en 2009, et qui vient de signer son adhésion à Bio Cohérence. Cet engagement lui permettra de faire reconnaître ses efforts pour développer un système de production cohérent et évolutif d'un point de vue énergétique et social. D'après lui, de nombreux agriculteurs bio ou en biodynamie respectent déjà ce cahier des charges. Il est donc nécessaire de vulgariser la marque...
La qualité de l'eau d'abreuvement en élevage bovin lait bio en Bretagne
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", dans le cadre d'un stage effectué au sein d'Agrobio 35. Suite aux interrogations de certains éleveurs bio concernant la qualité de l'eau d'abreuvement et l'impact de cette qualité sur la santé animale dans les élevages de vaches laitières, Agrobio 35 a mené, au sein de la CIRAB (Commission interprofessionnelle de recherche en agriculture biologique), un programme de recherche. Pour répondre à la problématique globale, un questionnaire a été réalisé, dans une quarantaine de fermes (majorité d'éleveurs d'Ille et Vilaine). Deux étudiantes ont réalisé ces enquêtes et Delphine Drean a approfondi l'aspect lié à la qualité de l'eau. Le mémoire propose des éléments sur l'eau en élevage (les rôles de l'eau chez les animaux, l'approvisionnement de l'eau d'abreuvement, les normes de qualité et les traitements couramment utilisés pour améliorer la qualité de l'eau), et présente le projet (méthodologie, exploitation des données du questionnaire, présentation des résultats, synthèse du projet). Des tableaux croisés dynamiques ont permis d'essayer d'établir des liens entre les différents paramètres relatifs aux élevages interrogés (nombre de maladies en lien avec le nombre de paramètres « Hors Norme » ; avec le paramètre pH ; NO3 ). Bien que les résultats soient hétérogènes, il apparaît que : la chloration et l'absence de traitement créent plus de maladies ; les diarrhées de veau sont observées pour une eau chlorée et sans traitement ; la concentration en nitrates est plus importante dans les puits. 50 % des agriculteurs pensent que leurs abreuvoirs permettent de distribuer une eau de bonne qualité et pourtant certains paramètres sont hors norme Afin de compléter l'état des lieux, une deuxième étude est prévue à compter de juillet 2010.
Restauration collective bio en approvisionnement local : Les cuisiniers, véritable courroie de transmission
Yann JAFFRE, AuteurEmbauchée, il y 9 ans, comme commerciale pour le GIE (Groupement d'intérêt économique) Manger bio 35, qui fête ses 10 ans cette année, Sophie Jeannin revient notamment sur le rôle essentiel des cuisiniers dans la réussite d'une restauration collective approvisionnée localement. L'entretien a porté sur plusieurs points : présentation de Manger Bio 35, relation entretenue par Manger Bio 35 avec les cuisiniers, relation entre les producteurs et les cuisiniers, formations des cuisiniers à envisager, respect de la saisonnalité, contraintes fortes des cuisiniers que les fournisseurs doivent savoir respecter, démarche des cuisiniers qui font du bio, rôles des producteurs bio par rapport aux cuisiniers de la restauration collective, perception par les cuisiniers du côté militant des producteurs, rôle des cuisiniers dans un projet de mise en place de restauration collective en bio.
Rumex et chardons après 9 ans de pratique
Michel BOBON, AuteurAprès sa participation à la rédaction du guide « Rumex Chardons » en tant que technicien à Agrobio 35, Michel Bobon témoigne de la mise en pratique de ces techniques sur son exploitation depuis 9 ans. Concernant les rumex, il procède à un arrachage manuel régulier, et n'hésite pas à mettre en uvre des chantiers collectifs sur les parcelles de fauche ou à fort envahissement. Une main d'uvre suffisante est nécessaire pour maîtriser ces adventices. Le choix des cultures est également déterminant. En effet, si le maïs est nettoyé avant la culture et pendant les binages, les interventions dans les céréales sont difficiles, surtout en mélange. Si une parcelle contient beaucoup de graines, il est préférable de la laisser en prairie pour ne pas retourner la terre et y intégrer de nouvelles graines. Une association avec de l'avoine montre alors un effet allopathique. La fauche des zones particulièrement envahies est faite à la rotative avant fructification et juste avant le pâturage. Les chardons, eux, sont retirés à l'aide d'une houe légère et coupante. Les jeunes plants sont retirés à l'aide d'une fourche à rumex. L'apport de sel ou de phosphate au pied des chardons n'a pas montré de résultats concluants. Le nettoyage des bords de routes prend peu de temps et s'avère fort utile. Si M. Bobon estime qu'il a une bonne maîtrise de ces adventices sur son exploitation, le salissement des parcelles provient surtout des parcelles limitrophes.
S'installer en maraîchage bio : Repères techniques et économiques utiles
Mickaël BERTHELOT, AuteurL'installation en maraîchage bio n'est jamais une étape anodine. Les choix de production, de l'organisation et les contraintes liées à la SAU ont de nombreuses incidences. L'article donne quelques repères issus d'une étude réalisée en 2009 par Agrobio 35 en Ille-et-Vilaine : - En fonction du mode de commercialisation, de la diversification et du mode d'organisation, distinction de trois groupes de fermes : groupe vente directe avec des exploitations très diversifiées et fonctionnant avec une organisation individuelle du travail ; groupe vente directe avec des exploitations diversifiées et fonctionnant avec une organisation collective du travail ; groupe de vente en gros et demi-gros. Une différence nette apparaît entre les trois groupes sur les surfaces utilisées en maraîchage (en théorie, 1,5 ha (dont 10 % sous abri) sont suffisants pour se lancer en maraîchage biologique...) ; - Le temps de travail ; - Les charges ; - Résultats économiques. Par ailleurs, sont indiquées quelques pistes, pour s'organiser et optimiser son temps de travail (sur la ferme, entre maraîchers).
Viande de porc biologique : Bio Direct lance le commerce équitable avec Biocoop
Dominique POILVET, AuteurDepuis le mois de mai 2010, Biocoop - premier réseau de magasins bio en France (3 000 points de vente) - commercialise de la viande de porc et des produits de la charcuterie bio issus de la production des éleveurs réunis dans la filière Bio Direct (80 éleveurs, 35 000 porcs bio produits en 2010). L'accord, qui concerne également la charcuterie artisanale Société Bio Valeur (SBV), située à Louvigné du Désert en Ille-et-Vilaine, est qualifié par les partenaires de démarche "équitable". L'article revient, à travers les témoignages de Franck Bardet, responsable des filières animales à Biocoop, et de Samuel Chatellier-Lang, animateur à Bio Direct, sur le contexte et la démarche de contractualisation, sur l'impact de l'accord sur le maintien du prix payé au producteur (qui couvre le coût de production et assure un revenu "décent", soit 3,40 /kg de carcasse), ainsi que sur le cahier des charges plus restrictif à Biocoop. Par ailleurs, l'article évoque comment Bio Direct maîtrise le développement de sa production (55 % des abattages de porc bio en France) et comment Biocoop s'approvisionne chez des partenaires locaux (affirmant sa différence face au développement du bio dans les grandes surfaces). Le dossier est accompagné d'un témoignage de Philippe Dute, à la Bouexière (35), qui engraisse des porcs charcutiers bio depuis début 2010. Il est complété par des encarts : la filière porc bio direct, chiffres clés, cahier des charges porc bio européen/viande bio de France, chiffres clés Biocoop.
Aménagement : Un bâtiment exemplaire
CONSOM'ACTION, AuteurBiocoop a inauguré, le 16 mars 2009, un bâtiment de 2 000 m² à très faible coût énergétique. Construit à Melesse, près de Rennes (35), sur le même terrain que la plate-forme Grand-Ouest, il abrite différents services du réseau des Biocoops. La construction de l'édifice et l'aménagement des espaces permettent une très faible consommation d'énergie. L'article revient sur la conception du bâtiment (isolation, menuiseries, double-vitrage, brise-soleil, éclairage, chauffage, ossature...).
Âne ou cheval... qui fait quoi ? : La traction animale en agriculture biologique
Anne-Laure SIMON, AuteurAfin de répondre à l'intérêt et aux interrogations de plusieurs producteurs sur la traction animale, AgroBio 35 a organisé une formation sur la ferme de Dominique Bourdon, dont les pratiques sont détaillées dans cet article. Ses deux chevaux de trait bretons lui servent pour le fanage, l'andainage, l'entretien des prairies, le débardage, le soin des lapins, le ramassage du foin et les promenades. L'âne est lui utilisé au jardin et avec les enfants. Le choix de l'animal dépendra donc des types de travaux à réaliser. Pour débuter, il est nécessaire de créer une relation homme-animal, puis de former l'équidé, ce qui est plus facile avec des animaux très jeunes. Dominique évoque ensuite ses pratiques relatives aux soins (ferrage, alimentation, vermifugation), au travail (préparer, préserver et habituer l'animal) et au matériel (charrue, faucheuse, presse à botte, Kassine).
Bretagne : A Guichen, la Terre est de plus en plus un métier
Gaëlle POYADE, AuteurLes conférences de la 18ème édition du Salon Ille et bio de Guichen (35) ont permis de présenter deux expériences d'ateliers de transformation de proximité. Le projet Isomir (Industrialisation solidaire en milieu rural), réalisé en partenariat avec l'Adie (micro-crédit), a pour but de concevoir un modèle d'outil de transformation collectif facile à mettre en place par un groupement de producteurs. Dans la deuxième expérience, la Cuma (Coopérative d'utilisation du matériel agricole) du Champ du Coq, à Plessé (35), gère un outil d'abattage qui sert 46 producteurs (dont 4 en bio) et concerne 48 000 volailles.
Dossier : Les nouvelles formes de vente en circuit court
Laurence GEFFROY, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; Benoît ESMENGIAUD ; ET AL.Le ministère de l'Agriculture a créé un groupe de travail sur le développement des circuits courts de distribution et de commercialisation, comprenant l'ensemble des acteurs publics, institutionnels et professionnels concernés et qui s'inscrit dans la conclusion des Assises de l'agriculture et du Grenelle de l'environnement. Parallèlement, Educagri a publié un ouvrage de Gilles Maréchal, intitulé "Les circuits courts alimentaires, bien manger dans les territoires". Ce dossier sur les circuits courts analyse, à travers des témoignages, les nouvelles formes de vente de proximité qui apparaissent avec les magasins collectifs, les Amap ou Internet. Jean-Michel Boiron, en Ille-et-Vilaine, éleveur bio avec 280 brebis, vend sa production dans deux magasins collectifs ; En Bretagne, des travaux ont été engagés pour mieux connaître les circuits courts (les premiers résultats sont présentés grâce à un entretien avec Blaise Berger, chargé de mission "Systèmes alimentaires locaux" (FRCivam)) ; En Provence-Alpes-Côte-d'Azur, la filière ovine régionale a mis en place un suivi d'exploitations pratiquant la vente directe, coordonné par les techniciens des Chambres d'agriculture, afin de comprendre cette dynamique ; Dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Forcalcaquier, Roland et Michel Savornin élèvent 450 brebis en agriculture biologique, et vendent leur viande sur commande et au marché, participant également à plusieurs Amap ; En Loir-et-Cher, Jeanine Bernard valorise la viande des agneaux produits sur l'exploitation de son mari et commercialise ses plats cuisinés par le biais de la vente à la ferme.
Ecolotissements : Le bal est ouvert
Julie BARBEILLON, AuteurBazouges-sous-Hédé (Ille-et-Vilaine), avec ses 800 âmes, est la première commune de l'Hexagone à avoir érigé un programme d'écoconstruction de grande ampleur : 32 habitations sont réparties sur 2,5 ha de terre en plein coeur du village. La genèse d'un tel programme commence en 2001. Les plans d'écolotissement, dessinés par un architecte vannetais, Bernard Menguy, séduisent la municipalité. En 2002, la maire prend en charge le projet et la maîtrise d'oeuvre. Les architectes retenus pour l'élaboration du plan de masse sont Bernard Menguy et Georges Le Garzic. La commande consiste à mettre en oeuvre des actes concrets de développement durable à l'échelle d'un programme d'habitat. L'article revient sur le cahier des charges, les choix du plan de masse, le prix du foncier, l'orientation du lotissement et l'extension envisagée.
Epiceries nomades
Camille MESURET, AuteurBertrand Silande, jeune entrepreneur de 28 ans, originaire d'Ille et Vilaine, parcourt avec sa Biomobil, la région rennaise, six jours sur sept. Il va vendre, sur les marchés du coin, des produits de l'agriculture biologique issus de producteurs locaux. Son initiative a vu le jour en 2007. Autre exemple : depuis cinq ans, le camion épicerie (à l'intérieur duquel se trouve le nécessaire pour la vie de tous les jours : hygiène, droguerie, fruits, légumes, viandes et produits frais) de l'association Garrigues parcourt la campagne varoise pour vendre ses produits à des clients en situation financière précaire.
Etat des lieux et collecte de références technico-économiques en maraîchage sur l'Ille-et-Vilaine
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à Agrobio 35, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". La filière légumes bio est la 2ème plus importante en Ille-et-Vilaine, derrière le lait, et tend à se développer. De nombreux porteurs de projets s'orientent vers le maraîchage bio. Agrobio 35 (Groupement des agriculteurs biologiques d'Ille-et-Vilaine) les aide à monter leur projet. Néanmoins, les conseillers perçoivent un manque de références économiques au sujet du fonctionnement général des exploitations maraîchères à mettre en lien avec les choix techniques pratiqués, d'où la difficulté de bien conseiller les porteurs de projets. C'est pourquoi de nombreux GAB (Groupement d'agriculteurs biologiques) souhaitent créer un référentiel technico-économique en maraîchage correspondant à ces attentes (cas du GAB 44 (Loire-Atlantique) qui a lancé une étude sur ce thème, en 2008). L'étude lancée par Agrobio 35, en 2009, a pour but de pouvoir apporter des références technico-économiques en adéquation avec les différents types d'exploitations maraîchères. Elle a comme objectifs la collecte de données techniques et économiques auprès des maraîchers bio d'Ille-et-Vilaine, le recensement de différents types d'exploitations et les caractéristiques de chacune. Pour ce faire, il a été créé un questionnaire d'enquête, un tableur pour l'analyse et un livret de synthèse pour la restitution des résultats. Il a été convenu que les maraîchers participant à l'étude devaient avoir une activité maraîchère dominante, le choix des exploitations étant conditionné par la répartition géographique, l'ancienneté de l'exploitation et la disponibilité de l'exploitant. L'échantillon de l'étude a porté sur 14 maraîchers (43 maraîchers bio en Ille-et-Vilaine). 3 groupes ont été distingués : un groupe en vente directe avec des exploitations très diversifiées et fonctionnant avec une organisation individuelle du travail ; un groupe en vente directe avec des exploitations diversifiées et fonctionnant avec une organisation collective du travail ; et un groupe en vente en gros et demi-gros. Sont présentés le contexte, la problématique et la méthodologie de l'étude, ainsi que les résultats et l'analyse.
Le Grand Ouest a son salon professionnel bio
Virginie JOURDAN, AuteurParticulière édition que le cru 2009 de La terre est notre métier. Toujours concomitant et attenant à l'historique Ille-et-bio de Guichen, le salon professionnel de l'agriculture biologique (qui s'est tenu les 9, 10 et 11 octobre 2009), a voulu, pour son huitième anniversaire, prendre une envergure interrégionale. Avec 5 000 visiteurs, professionnels de l'agriculture et de l'agroalimentaire, accueillis sur trois jours, et le soutien des Pays de la Loire et de la Basse Normandie, le salon La terre est notre métier est entré dans une dimension Grand Ouest. Evocation de la particularité du salon et du devenir de l'agriculture biologique : - "Un salon unique" ; - Défendre une agriculture d'avenir ; - L'autonomie au coeur des enjeux.
Huiles essentielles contre mammites
Mathilde BOUTIN, AuteurA l'Adage (Ille et Vilaine), trois groupes d'agriculteurs testent actuellement l'utilisation des huiles essentielles (aromathérapie) pour traiter les mammites de leurs vaches. Trois mélanges d'huiles ont été testés, sur deux séries, les protocoles étant élaborés par Michel Derval, nathuropathe, qui a suivi les essais. L'application des huiles s'est faite en extra-mammaire, avec l'utilisation de plusieurs excipients. Sur les deuxièmes essais, le taux de guérison totale était de plus de 90%. Quelques repères de base sur les huiles essentielles sont listés en fin d'article.
Lait : Rencontrer les collecteurs et transformateurs
Ivan SACHET, AuteurEn Ille-et-Vilaine, les producteurs s'organisent pour rencontrer collectivement les collecteurs et transformateurs de lait bio. Il s'agit pour eux de renforcer les liens entre les producteurs et leurs laiteries et de soutenir la stratégie, portée par la FNAB, de développement d'une gestion partenariale de la filière lait, à l'échelle nationale : le suivi de volumes, l'accompagnement des conversions, le cadre de fixation du prix du lait bio et les projets de contractualisation. Lors de la commission départementale du vendredi 20 novembre 2009, les producteurs ont mandaté entre 4 et 8 producteurs par laiterie pour représenter les producteurs et défendre la vision partenariale telle que conçue par le réseau GAB/FRAB/FNAB. Les producteurs mandatés se sont engagés à suivre assidûment le dossier lait tout au long de l'année, dans le cadre de la commission départementale lait d'Agrobio35. L'article réfère à une expérience similaire dans le Finistère, au niveau de la production laitière bio en Bretagne, aux enjeux de la fixation d'un prix cohérent en 2010, ainsi qu'à la commission lait bio de la commission Cil - InterBio (du 7 décembre 2009).
Observatoire régional de la production biologique - Edition 2009
L'Observatoire régional de la production biologique en Bretagne - Edition 2009 présente : - Les différentes productions biologiques en Bretagne et leur évolution, depuis 1998 : bovin lait, bovin viande, porc, ovin viande, poulets de chair, poules pondeuses, caprin lait, céréales, oléoprotéagineux, fourrages, légumes, arboriculture, autres productions (chanvre, apiculture, ovin lait, volailles diverses, escargots...) ; - Leur localisation géographique (par département, par canton et par commune) ; - Leur mode de commercialisation : circuits courts, circuits longs ; - Une vision synthétique de la progression de la bio à l'échelle de la région et de chaque département : évolution du nombre global de fermes et des surfaces, des installations et conversions, des fermes à transmettre.
Le panier des campagnes : Édition 2009-2011
ACCUEIL PAYSAN 35, Auteur ; AGROBIO 35, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : ACCUEIL PAYSAN 35 | 2009Ce guide (il s'agit là de la 3ème édition) a été réalisé par Accueil Paysan 35 et Agrobio 35. Il répertorie des producteurs en vente directe bio et paysans en Ille-et-Vilaine, pays par pays (Pays de Fougères, Pays de Vitré, Pays de Brocéliande, Pays de Redon et Vilaine, Pays des Vallons de Vilaine, Pays de Rennes, Pays de Saint-Malo), ainsi que des artisans qui transforment essentiellement des produits locaux.
Paysans boulangers : L'épopée d'un bon pain au levain
Frédéric RIPOCHE, AuteurPortrait d'un couple de boulangers fabriquant des pains bio au pur levain naturel. Description des étapes de la fabrication d'un pain et de celle du levain. Ils produisent également leurs propres céréales certifiées bio, et s'occupent eux-mêmes de leur transformation en farine.
Du producteur au consommateur : Entre eux, c'est un pour tous, tous pour un
Cécile ROLLAND-DANIEL, AuteurA Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine, oeuvre un collectif de cinq maraîchers bio. Emmanuel Dufée et Gildas Macon, deux des membres du groupe, présentent leur démarche et insistent sur l'intérêt de ne pas s'installer seul quand on débute. En 1993, Emmanuel débute seul, avec 30 ares, au lieu-dit de la Petite Claye. Il est rejoint en 1998, par Christophe Aubry. En 2005, ils accueillent Karl Lebeslourd. Tous les trois seront rejoints en 2008 et 2009, respectivement par Gildas Gruel et Gildas Macon. Aujourd'hui, les cinq maraîchers travaillent sur 25 hectares. L'intérêt du collectif est présenté : facilité d'accès au foncier ; fonctionnement du groupe basé sur l'entraide paysanne ; commercialisations différenciées ; bénéfices, pour un nouvel installé, du parcours des plus anciens ; différentes perspectives mais un seul dessein ; projet d'installer une sixième personne sur 2,8 hectares en plus, à quelques kilomètres de la Petite Claye. Un tableau résume les avantages et inconvénients d'une telle démarche.
Références économiques et techniques en Bio : 21 fermobioscopies en Bretagne (Ed. 2009)
Les conversions à l'agriculture biologique sont en plein essor et un grand nombre d'agriculteurs s'engagent dans cette réflexion. Aussi, le réseau des GAB bretons a réalisé ces 21 fermobioscopies afin de fournir des repères techniques, économiques et environnementaux sur le mode de production biologique aux agriculteurs et futurs agriculteurs, aux organismes de formation et aux organismes de conseil. Le choix des fermes a été orienté par un double objectif : présenter les productions biologiques majoritaires en Bretagne, illustrer la grande diversité des systèmes de production, caractéristique de l'agriculture biologique. Il a été essayé, au travers de cet ouvrage, de donner non pas un aperçu de la bio, mais un aperçu des fermes bio. Ces fermes ne prétendent pas offrir un modèle parfaitement transposable, elles sont d'ailleurs en constante évolution. Il s'agit de cas particuliers concrets choisis pour enrichir la réflexion des agriculteurs qui envisagent un changement de système. Différents systèmes de production sont présentés, étendus sur les quatre départements de Bretagne (Côtes d'Armor, Morbihan, Finistère, Ille-et-Vilaine) : maraîchage, système diversifié (maraîchage, pain), volailles, élevage laitier, bovin viande, porc, ovin viande, arboriculture, céréales. Chacun des systèmes comporte les repères suivants : historique, le choix de la bio, les données clefs, le système aujourd'hui, l'assolement, le système de la ferme, l'organisation du travail en données chiffrées. Certains des systèmes font l'objet d'un zoom sur... (le pourpier d'hiver, la tomate, l'oignon de Roscoff..., le bilan azote).
Reportage : Le Potager d'Antan cultive sur les terres d'une pépinière d'entreprise : Opération Coup de pouce !
Benjamin RAY, AuteurCe reportage présente l'expérience originale d'un entrepreneur qui, sur les terrains où est installée sa société de conseil en génie écologique, accueille des projets d'entreprises, en particulier agricoles. Il a créé une Société Civile d'Exploitation Agricole et travaille actuellement avec un jeune maraîcher, tout juste diplômé, qui exploite ces terrains en bio. Ce dernier bénéficie non seulement de la mise à disposition du foncier, mais aussi de services (notamment comptable) et de soutien financier. Quand ce jeune maraîcher sera « bien rodé », il devra partir pour laisser la place. Ceci lui permet de démarrer son activité maraîchère avec peu de moyens, de se former et de préparer son propre projet dans les meilleures conditions. Il envisage son installation pour 2012.
Un bâtiment indépendant pour loger les veaux
Cet article est le premier d'un dossier intitulé "Veaux : Des nurseries saines et confortables". Il relate la décision prise, il y a quinze ans, par Bernadette et Jean-Claude Guilhaire-Lelièvre, éleveurs laitiers bio à Langon (Ille-et-Vilaine), quant à la construction d'une nurserie. Répartis en des lieux trop confinés, les veaux naissant souffraient de problèmes pulmonaires. Une nurserie en semi-plein air, orientée plein sud et séparée de la stabulation, est alors construite par les éleveurs. Sa conception, à partir de logements individuels, vise le meilleur confort et la santé de l'animal (cases dont la hauteur est ajustée pour que l'air se renouvèle, entourées de panneaux de bois, sol en pente pour la collecte des jus...).
Chez Christian, la betterave fourragère se plante
Christian Guéméné est producteur laitier sur la commune de Saint-Just, en Ille-et-Vilaine. Il s'est engagé à faire de la betterave par rapport à l'intérêt qu'un aliment racine représente dans la dynamique digestive de la vache. Plusieurs variétés de betteraves fourragères sont disponibles sur le marché, mais Christian Guéméné a choisi la géante de Vauriac et la rouge d'Eckendorf. Pour leur mise en culture, il faut prendre des semences non traitées ou réaliser sa propre semence, car on ne trouve pas de semences multigermes en bio. Le semis de la pépinière, la préparation du sol et la plantation, le suivi de la culture et la récolte, ainsi que le temps de travail sont abordés.
En conversion depuis 2006, converti depuis 2000
Témoignage d'Olivier Monharoul, éleveur laitier et de volailles en Ille-et-Vilaine, sur sa démarche vers l'agriculture biologique. Le choix d'Olivier pour l'AB n'est rien d'autre qu'une évolution naturelle. Il recherche un équilibre entre ses terres, ses animaux, sa ferme. Il a suivi de nombreuses formations. L'évolution de sa ferme a été progressive : modification de l'assolement pour favoriser l'herbe au démarrage, il s'intéresse aujourd'hui à de nouveaux projets (vente directe, biodynamie, ).
Dossier : Transformer à la ferme
Valoriser les matières premières, diversifier les sources de revenus et répondre à une demande de proximité incitent un nombre croissant d'agrobiologistes à créer des ateliers de transformation à la ferme. Selon l'Agence bio, environ 20 % des producteurs notifiés ont choisi cette voie. Le dossier donne suite à l'enquête débutée dans le Biofil précédent. Des exemples d'initiatives sont donnés sur la fabrication de pain, de fromages, de boissons, de produits carnés, avec des données sur les investissements nécessaires, les contraintes réglementaires
Empreinte 100% écologique
L'association Empreinte est née en septembre 2004, à Messac, dans le sud-ouest de l'Ille-et-Vilaine, avec la volonté de mettre en commun les savoir-faire liés à la construction avec des matériaux sains, respectueux de l'environnement. Mima Galès en est animatrice et membre fondatrice. Le réseau d'adhérents s'étend à toute l'Ille-et-Vilaine et aux départements limitrophes. L'association organise des soirées à thèmes chez des particuliers, des visites de maisons écologiques, des stages en situation réelle de chantier avec des artisans-formateurs. Par ailleurs, dans le cadre de chantiers participatifs, l'association construit son centre de documentation dont l'ouverture est prévue en septembre 2008. Elle est également à l'initiative de deux enquêtes menées à l'échelle nationale : l'une sur les toilettes sèches, l'autre sur les maisons en paille.
Les Fiches Formation d'Agrobio 35 : Filières courtes : Produits de terroir et consommation locale en Ille-et-Vilaine
Les fiches techniques présentées concernent les filières courtes en Ille-et-Vilaine. A travers ce livret, il est proposé de découvrir tous les éléments importants qui ont été travaillés au cours d'une formation-développement, cofinancée par l'Europe et organisée par Agrobio 35 et Accueil Paysan 35, et qui a regroupé des intervenants de tous horizons. Les huit fiches concernent les aspects fiscaux, juridiques, administratifs ; le Mark'éthique ; les engagements réciproques producteurs/consommateurs ; la réglementation dans la vente directe ; la Boussole NESO ; la concurrence et la complémentarité dans le commerce ; les chiffres de la vente en circuits courts ; Agrobio 35 et la vente directe.
Observatoire de la vente en circuit court - Edition 2008
L'observatoire de la vente en circuit court mis en place par la Frab Bretagne, en partenariat avec les 4 GAB Bretons, se base sur une enquête adressée aux producteurs bio bretons commercialisant tout ou partie de leur production en circuits courts, afin notamment de pouvoir conseiller les nombreux porteurs de projets souhaitant s'inscrire dans cette démarche de commercialisation. En outre, l'analyse du développement de nouveaux modèles de commercialisation du type paniers, caissettes permet de contribuer à un développement maîtrisé de ces systèmes de commercialisation. Après une présentation de l'étude et de la méthodologie adoptée, le document renvoie à plusieurs points : données générales, poids économique, niveau de spécialisation des fermes biologiques en circuits courts, composition du chiffre d'affaires dans les départements bretons, les circuits de commercialisation, zone de chalandise et nombre de circuits utilisés par ferme, marchés et AMAP ont le vent en poupe !, les circuits courts biologiques dans les Côtes d'Armor, les circuits courts biologiques du Finistère, les circuits courts biologiques d'Ille-et-Vilaine, les circuits courts biologiques du Morbihan.
Le Plan de Maîtrise Sanitaire à portée de main
Tout producteur doit se doter d'un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) d'ici août 2008. Pour mieux comprendre ces nouvelles exigences réglementaires qui concernent tout le monde, la rencontre avec Marie-Pierre Lavoix, du Laboratoire Départemental d'Analyse d'Ille-et-Vilaine, et Flore Dagorn, adjointe au chef de service sécurité sanitaire des aliments à la DDSV 35, aide à y voir plus clair. Le Plan de Maîtrise Sanitaire décrit les mesures prises par le producteur pour assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire de ses productions vis-à-vis des dangers biologiques, physiques et chimiques. Ce plan peut être rédigé par les producteurs eux-mêmes. Ils peuvent aussi faire appel à une aide extérieure dans le cadre d'une formation. L'intérêt de la participation à la rédaction de son PMS pour le producteur réside dans le fait qu'ils va comprendre pourquoi il leur est demandé d'avoir un tel outil et surtout ils pourront le maîtriser. Gwénolée Gouëset a participé à ce type de formation en Ille-et-Vilaine. Un second article aborde les différentes situations (100% de vente directe, vente directe et indirecte, pas de vente directe) selon lesquelles l'agriculteur peut se voir attribuer un agrément sanitaire, une dérogation à l'agrément, un PMS.
Pratique : Photovoltaïque : Avant de se lancer
Le secteur du photovoltaïque est en progression. Mais la démarche nécessite réflexion aux vues des montants investis, du retour sur investissement et des flous juridiques et fiscaux... qui devraient cependant trouver réponse cette année. Le 15 avril 2008, la Chambre d'Agriculture d'Ille-et-Vilaine proposait une journée d'information. L'article retranscrit un entretien, mené avec différents responsables, qui permet d'aborder plusieurs problématiques : la situation de la filière photovoltaïque, la toiture idéale pour le photovoltaïque, les conseils à donner aux intéressés, la durée à prévoir pour monter un projet.
34 monographies de fermes bio d'Ille-et-Vilaine : 2002-2007
Plusieurs types de fermes bio, représentatives du paysage de la bio en Ille-et-Vilaine ou sur les départements limitrophes, sont regroupés et présentés (historique, assolement, production, système fourrager, bâtiments et matériels, données économiques...) dans ce document : 20 fermes en production laitière (bovin), 4 fermes en polyculture-élevage, 6 fermes en production de viande, 4 fermes en production légumière.
Café-installation : échanges autour du "pot commun"
Discuter de son projet autour d'un pot : tel est l'idée des cafés-installation de la FDCivam 35. Le café-installation est l'un des outils d'accompagnement destinés à répondre aux besoins des projets agri-ruraux à taille humaine, en prise avec le local et qui requièrent des compétences multiples. Des projets où insertion sociale et confrontation avec les professionnels en place sont essentielles.
Les chiffres de l'Agriculture Biologique en Bretagne : Observatoire régional de la production biologique : Résultats 2006
Depuis 2006, l'agriculture biologique en Bretagne repart d'un bon pas. En témoigne l'évolution à la hausse du nombre de fermes bio sur le territoire entre 2005 et 2006. Sur la même période, le nombre d'installations et de conversions bio a doublé. Une meilleure conjoncture au sein des grandes filières de production, notamment en lait, production phare de la bio bretonne, contribue largement à cette dynamique. L'Observatoire régional de la production biologique présente les chiffres de l'agriculture biologique en Bretagne, sur chaque département et par filière de production. Il s'est penché sur la valorisation des produits bio dans chaque filière : commercialisation en circuits courts ou longs, en bio ou en conventionnel et sur la transformation à la ferme. Par ailleurs sont indiqués le poids des aides PAC dans le revenu annuel des agriculteurs, ainsi que le montant moyen de leurs nouveaux DPU. Le document est accompagné d'une fiche de l'Observatoire Bretagne, qui synthétise les chiffres de la production bio bretonne.
Données technico-économiques (1/3) en élevage laitier dans le pays de Fougères
Ayant opté depuis cinq à dix ans pour la production laitière biologique, un groupe de neuf agriculteurs du pays de Fougères se retrouve régulièrement en journées d'échanges et de formation avec Agrobio 35. Ce premier article, issu d'une série de trois, permet d'aborder les résultats économiques moyens 2005 de huit membres de ce groupe, comparés à des moyennes représentatives du département d'Ille-et-Vilaine.
Données technico-économiques (2/3) en élevage laitier dans le pays de Fougères
Cet article constitue le second volet des données technico-économiques moyennes 2005 de huit membres du groupe du Pays de Fougères (groupe d'éleveurs laitiers ayant opté pour la bio depuis 5 à 10 ans). Sont abordés l'équipement, les frais d'élevage et l'efficacité des systèmes.
Données technico-économiques (3/3) en élevage laitier dans le pays de Fougères
Cet article constitue le troisième volet des données technico-économiques moyennes 2005 de huit membres du groupe du Pays de Fougères (groupe d'éleveurs laitiers ayant opté pour la bio depuis 5 à 10 ans). Sont abordés le pâturage et le bilan énergétique des exploitations.
Dossier : Le point sur... Les OGM en Bretagne
Le premier article : "L'impossible coexistence OGM une fois de plus confirmée par des révélations sur un canton breton !" révèle qu'un maïs OGM de type BT11, commercialisé par la firme Syngenta, aurait été détecté sur une parcelle du canton de Hédé (or, le maïs OGM BT11 est interdit à la culture en plein champ sur tout le territoire de l'Union européenne et donc en France, au moins jusqu'à une décision finale de l'Union européenne qui ne sera pas prise avant février 2008). Le Collectif OGM 35 s'est emparé de l'affaire et interpelle également le ministère de l'Agriculture sur la confirmation pour cette parcelle d'une déclaration de culture commerciale de maïs MON810. Le second article "Sans OGM : un choix à respecter" insiste sur les choix de différents acteurs : agriculteurs, élus, consommateurs... en défaveur des OGM.
Mise aux normes ? Mise hors normes ? Mise énorme ? Mise pas aux normes ? Mise au pas ?
Michel Bobon, agriculteur à Saint Sauveur des landes en Ille-et-Vilaine, a réalisé une mise aux normes économe après avoir étudié plusieurs projets. Témoignage.
La paille, version compressée
A Bazouges-sous-Hédé (Ille-et-Vilaine), David et Liz Hallifax ont construit leur maison en ossature bois, panneaux de paille compressés et avec une toiture arrondie. En même temps que l'utilisation de panneaux de paille pour sa propre maison, David Hallifax se lance dans le projet de créer la première usine en France pour produire ces panneaux. Elle devrait voir le jour à Chateauroux.
Energie solaire : Des panneaux pour les veaux de boucherie
Dans les élevages de veaux de boucherie, la production d'eau chaude est une charge très importante. Didier Castellier, éleveur laitier en Ille-et-Vilaine, à la tête d'un atelier de 270 places de veaux de boucherie, est à la recherche d'une solution alternative, face à l'envolée du prix du fuel. Il opte pour l'énergie solaire, avec la société EcoSoleil, spécialisée dans l'énergie solaire appliquée au domaine de l'élevage.
Agriculture biologique en Ille-et-Vilaine, 10 ans d'expérience
La journée départementale agriculture biologique avait comme objectif la mise en avant des expériences menées dans le département d'Ille-et-Vilaine. Au cours de cette journée, des systèmes de références ont été présentés, ainsi que les résultats des essais réalisés sur les protéagineux, les mélanges céréaliers, les bilans minéraux, le flux d'azote après retournement des prairies. Ont été traitées également les techniques de lutte contre les mauvaises herbes.
CTE Collectif "Bio Progrès Ruminants"
Le CTE collectif "Bio Progrès Ruminants" a été accepté en Ille-et-Vilaine. Il concerne en priorité les producteurs déjà engagés en bio mais peut également aussi concerner les producteurs qui souhaitent s'engager en bio en allant directement vers une bio plus sociale et environnementale. Cet article présente, sous forme d'un tableau récapitulatif, le fonctionnement global de ce CTE.
La culture du lupin et de la féverole en agriculture biologique
Ce guide technique est destiné à tous les producteurs qui souhaitent cultiver ou perfectionner leur méthode de culture du lupin et de la féverole. Il est le fruit de deux années de suivi de ces cultures chez les producteurs d'Ille et Vilaine (soit plus de 130 ha suivis) et d'une synthèse bibliographique sur le lupin et la féverole. Ce guide n'est pas un livre de "recettes" mais plutôt une source d'informations, de références et de pistes de réflexion pour raisonner la mise en place de ces cultures sur sa ferme.
Dossier : La vente en circuit court
La grande distribution et les magasins spécialisés (environ 950 magasins en France) sont les principaux circuits de distribution des produits bio. La restauration hors foyer se développe aussi, si bien que la vente en circuit court a tendance à diminuer. Des producteurs restent cependant convaincus de l'intérêt de ce type de vente, tant pour le consommateur et la collectivité que pour la cohérence de leur propre système. Ils nous le prouvent par leurs expériences réussies. Jean-Paul Gabillard et son épouse commercialisent leur production de légumes biologiques sous forme de paniers, par l'intermédiaire d'un GIE d'agriculteurs, dont ils font partie depuis octobre 2000. Jean-Luc Thibault, producteur biologique de petits fruits durant la belle saison, consacre l'autre moitié de son temps à la transformation. La commercialisation de ses produits finis est réalisée par le réseau Biocoop et autres magasins bio locaux, quelques foires et marchés. Afin d'être identifié facilement et avec l'objectif de vente à la ferme, il a développé une marque, "la ronde des fruits".