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Documents disponibles dans cette catégorie (223)


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Bio-portrait : La ferme de Bodliguen
Jérôme GOUST, AuteurDominique Bourdon, paysan boulanger bio dans le Morbihan, à la Ferme de Bodliguen, a démarré son activité agricole avec un élevage de lapins en plein air en 2003. Aujourd'hui, la ferme dispose de 17 ha, partagés entre blé, colza, sarrasin, lentilles, seigle, mélange céréales-protéagineux. Il transforme ses céréales en farine et en pains. Un encart présente le moulin Astrié, que Dominique utilise pour moudre, notamment, le mélange froment-seigle destiné à la boulange.
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Le bleuet
BIO DE PACA, Auteur ; FRAB BRETAGNE, Auteur ; GAB 29, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Cette fiche technique, qui traite de la culture du bleuet, a été réalisée à partir du retour d'expérience de Jean-Charles Orhan, exploitant en légumes et grandes cultures en Bretagne, qui s'est diversifié avec une PPAM, en partenariat avec l'entreprise Yves Rocher : le bleuet bio. Il cultive du bleuet, sous trèfle nain blanc, sur 1 ha, sans fertilisation ni irrigation. Cette fiche présente l'itinéraire technique de la culture.
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Co-errance fertile
Antoine BESNARD, AuteurDepuis 2006, la Ferme de Brêmelin, à Guéhénno (56), expérimente le collectif agricole. Le projet, créé par trois couples, était de lancer l'activité de la ferme, en bio, jusqu'à ce qu'elle génère assez de revenus, avec, pour chaque couple, un conjoint travaillant d'abord à l'extérieur avant de rejoindre les trois autres conjoints sur la ferme. Trois ans plus tard, le projet tombe à l'eau, avec le départ d'un couple et la séparation d'un autre. Les trois agriculteurs restants continuent à faire tourner la ferme : l'atelier maraîchage fonctionne bien ; l'élevage de cervidés, leur marque de fabrique, continue, avec un atelier viande, celle-ci étant commercialisée en vente directe. C'est grâce au rachat des parts des partants, notamment par des collègues-agriculteurs du secteur, que la ferme a été sauvée, le GFA (groupement foncier agricole) comptant maintenant 61 associés. Aujourd'hui, la ferme reste ouverte à l'expérimentation, au partage du travail, autour des activités d'élevage, de maraîchage, de fabrication de pain et d'accueil à la ferme.
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Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
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Diversification : Mets de l'huile...
Sarah CHOUPAULT, AuteurAvec une progression importante de la consommation d'huile de cuisine biologique par les ménages, mais aussi par l'industrie agro-alimentaire, certains producteurs se sont lancés dans la fabrication d'huile à la ferme. Cet article fournit des informations sur les différentes étapes nécessaires à la production d'huile végétale : choix des graines, pressage (mécanique ou hydraulique), purification (filtration ou décantation), conditionnement... Rémy Gicquel, cultivateur bio à Saint-Gonery (56), partage son expérience d'atelier d'huile à la ferme.
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Dossier : Alternatives agricoles
Jérôme GOUST, Auteur ; Pierre PEGUIN, Auteur ; Annie KERGOURLAY, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, les initiatives pour une agriculture bio et paysanne fourmillent, comme l'insertion, la formation, l'installation, les circuits courts et l'aide à l'accès à la terre. Ce dossier de Nature & Progrès présente plusieurs alternatives, dans les articles suivants : - L'espace-test agricole ; - Optim'ism : l'action bio, positive et solidaire ; - Dans l'Aude, la force de l'union agroécologique et paysanne ; - Les abattoirs à la ferme ; - Les voies (et les voix) du collectif : Voie.X.
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Golfe du Morbihan : La bio dessinera-t-elle le territoire de demain ?
Lise SPENCER, AuteurEn 2021, le GAB 56 et le Parc National Régional (PNR) du Golfe du Morbihan ont lancé un projet, pour traduire en image un avenir possible pour le territoire, intitulé « La Campagne des paysages d'Afterres 2050 ». Un groupe de 40 citoyens a été mobilisé pour mener, pendant 6 mois, une enquête de terrain (visites de fermes, rallyes filières bio, échanges, etc.) qui a permis d'aboutir à des projections paysagères réalistes. Ces projections ont, ensuite, été traduites sous forme d'une image, faisant figurer des propositions innovantes et des améliorations possibles en matière de transition agricole et alimentaire. Ce travail a pour objectif de continuer à engager le dialogue et le travail pour une meilleure démocratie alimentaire. Pascal Barret (maire d'Arradon et délégué à la Valorisation économique : transition agroécologique et alimentaire et tourisme durable pour le PNR du Golfe du Morbihan), Christophe Lefèvre (éleveur d'ovins viande bio à Vannes) et Rosélène Pierrefixe (maraîchère bio à Monterblanc) partagent leurs témoignages.
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Des jeunes installés qui ont opté pour la monotraite
Emeline BIGNON, AuteurSylvia Marty et Jean-François Cornic, producteurs de lait biologique dans le Morbihan, aujourdhui quinquagénaires, présentent un parcours atypique. Installés hors cadre familial en 2015, ces éleveurs avaient déjà chacun une carrière longue, lui, comme data manager et elle, comme commerciale et autoentrepreneuse. Dès leur installation, ils ont fait des choix forts pour faire évoluer la ferme de 56 hectares, comptant alors un troupeau de 50 PrimHolstein. Ainsi, ils ont arrêté les cultures pour passer à un système tout herbe, implantant des prairies adaptées au contexte séchant local. Puis, ils ont acheté 10 Jersiaises, race qui prédomine aujourdhui dans le troupeau de 51 mères, comprenant aussi des vaches croisées. Enfin, en août 2020, ils sont passés en monotraite totale, passage favorisé par des vaches rustiques produisant 4000 litres de lait. Un de leurs objectifs-clés est de gagner en qualité de vie et, aujourdhui, ils estiment travailler chacun 28 heures par semaine et sont satisfaits de leurs revenus. Certes, le volume de lait produit a diminué de 25 %, mais cela a été compensé par des augmentations de 3 points du taux butyreux et de 2 points du taux protéique, le tout sans problème notable de cellules. Ce lait de très bonne qualité, produit avec des coûts maîtrisés, est bien valorisé par leur laiterie. De plus, le système a gagné en souplesse. Si la monotraite intéresse de plus en plus déleveurs, à chacun de faire son calcul économique, cette pratique restant plus adaptée pour des systèmes très économes ou/et pour des éleveurs plutôt en fin de carrière.
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Menthe poivrée : Une culture qui ne manque pas de piquant
Caroline CHAVRIER, AuteurPlante vivace ayant de nombreuses vertus, la menthe poivrée est très utilisée dans les plats, les boissons, en herboristerie, ainsi que dans les produits d'hygiène sous forme d'huile essentielle. Pour cultiver la menthe poivrée, plusieurs points de vigilance sont à prendre en compte : choix de la variété, implantation, irrigation et surtout enherbement. La première année, pour favoriser le développement de la culture, la difficulté principale réside dans la gestion des adventices (désherbage, sarclage). Il faudra également être attentif au risque d'infestation par la rouille ; pour lutter contre cette maladie, l'article présente plusieurs mesures préventives et curatives. Une frise chronologique décrit un exemple d'itinéraire technique, pour réaliser la culture sur 1 à 3 ans. Pour finir, Isabelle Chaillou, de la Ferme de Kerlaoudet, à Guiclan (29), Claire Moly, de la Ferme de Cardénoual, à Buléon (56), et Sarah Mell, de Graine de mélisse, à Hédé-Bazouge (35), partagent leurs expériences en culture de menthe.
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Paniers étudiants : Des produits bio accessibles quand on n'a pas un radis
Julien BASTIDE, AuteurDepuis 2016, l'Université de Bretagne sud (UBS) a mis en place un projet, accompagné par le GAB du Morbihan (56), pour permettre aux étudiants de bénéficier de paniers de légumes bio et locaux à prix réduit. Chaque semaine, les étudiants peuvent commander, en ligne, leur panier aux producteurs partenaires, qui viennent livrer sur le campus. De nouveaux débouchés pour les producteurs, une meilleure qualité de vie pour les étudiants, cette initiative s'est, depuis, étendue à d'autres campus et à d'autres établissements qui soutiennent le projet, particulièrement pendant la pandémie qui a accentué la précarité étudiante. Pour finir, Delphine Le Gall, responsable du service culture et vie des campus à l'UBS, partage son témoignage.
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Le portrait du mois : Salariés fidèles, patrons heureux
Antoine BESNARD, AuteurEntre 2013 et 2016, Aurélie et Adrien Vandermersch ont repris trois fermes pour en faire une de 150 ha, à Elven, dans le Morbihan (56). Au départ, ils s'installent en maraîchage bio diversifié et cultivent des céréales pour l'atelier pains d'Aurélie, vendus en direct ; finalement, l'activité de panification étant trop chronophage, ils se concentrent sur les légumes. Rapidement, Pro Natura leur propose d'approvisionner le groupe ; c'est ainsi que "La Petite Ferme" a développé ses circuits de commercialisation, en gros, avec, en parallèle, la vente en magasins de producteurs, ainsi qu'en demi-gros. L'équipe de salariés s'est progressivement formée et "fidélisée" pour atteindre, aujourd'hui, 4 permanents et 1 apprentie. Patrons attentifs au bien-être de leurs salariés, les Vandermersch ont investi dans un parc de bon matériel et ne lésinent pas sur l'équipement, que ce soit en termes de confort ou de sécurité. Ils ont également instauré des entretiens annuels avec leurs salariés et les forment à tout, afin de les autonomiser sur les chantiers. Aujourd'hui, les relations de confiance construites entre les patrons et les salariés permettent à Adrien et Aurélie de déléguer non seulement le travail sur la ferme, mais aussi la commercialisation (relations acheteurs, commandes) lors de leurs congés d'été.
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Aléas climatiques : Le changement, cest maintenant !
Laura TARSIGUEL, AuteurLes agriculteurs constatent déjà les effets du changement climatique : sécheresses plus longues, variation de la direction du vent, aléas plus fréquents Alors, comment sadapter au futur climat tout en tenant compte de lincertitude et de la complexité des phénomènes climatiques ? Afin de répondre à cette question, des enquêtes ont été menées auprès de 28 agriculteurs bio du Morbihan, durant lété 2020. Ces derniers ont été choisis afin de représenter la diversité des productions (maraîchage, petits ruminants, volailles, grandes cultures, bovins, porcins, arboriculture, pépinière) et des climats de ce territoire. Sur les 28 producteurs interrogés, 25 ont constaté une modification du climat depuis leur installation. Deux tiers des interrogés insistent sur le fait que les évolutions futures sont incertaines et que les impacts perçus peuvent être dûs à dautres phénomènes (ex : perte de biodiversité). Ces impacts sont divers, mais ils dépendent plus de la production que de la localisation géographique sur le département. Ces enquêtes font aussi ressortir plusieurs manières daborder les changements et les adaptations : il est possible de réagir (action immédiate face à un évènement) ou danticiper (changer une composante du système pour le rendre plus résilient).
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Arrêter l'écornage pour moins de stress
Gwénolé LE QUINTREC, AuteurLécornage est souvent une pratique traumatisante pour lanimal, mais aussi pour léleveur qui la réalise. Stéphane Henry, éleveur laitier biologique dans le Morbihan, a décidé de sen passer il y a trois ans. Actuellement, un tiers de son troupeau a des cornes, et la cohabitation se passe bien avec les autres vaches. Une des raisons est qu'il existe, dans le bâtiment, plus de places disponibles que danimaux : les vaches peuvent ainsi séviter et se dégager facilement. Après la traite, Stéphane Henry donne accès aux cornadis à toutes les vaches en même temps et les libère aussi toutes en même temps : les vaches dominantes ne peuvent donc pas venir chahuter les autres. Enfin, cet éleveur pratique lépointage des cornes dès que nécessaire.
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Autonomie azotée en grandes cultures : Sans élevage aussi c'est possible
Céline ROLLAND, Auteur ; Mannaïg LE TREPUEC, AuteurInstallé dans le Morbihan en 2011, sur la ferme familiale, qu'il a immédiatement convertie à l'agriculture biologique, Gilles Le Guellaut cultive 26 ha de cultures. Depuis son installation, ce double actif (à 20 % sur la ferme) a fait le choix de ne pas apporter de fertilisants organiques sur ses cultures. Ce sont donc le choix des espèces et leur rotation qui permettent au cultivateur de maintenir la fertilité des sols. Gilles utilise, pour ce faire, quatre leviers principaux : - le maintien d'une bonne structure des sols en limitant les passages de matériels ; - le semis systématique de 3 kg/ha de trèfle blanc en association avec les céréales et les méteils ; - la mise en culture de légumineuses associées ; - la culture de luzerne + trèfle violet pendant un an à un an et demi en tête de rotation. Les rendements, aussi bien que les analyses de sol, sont satisfaisants.
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Commission de marché : Quelle place pour les producteurs bio en circuits courts ?
Agathe PERRIN, AuteurLa commission de marché est une organisation locale qui a pour rôle d'établir des règles de bon fonctionnement des marchés de plein vent de la commune. Elle accueille des représentants de commerçants qui viennent échanger sur différentes thématiques en fonction du contexte (représentativité des producteurs, des productions, adaptation des conditions de vente (confinement, travaux...), tarifs et attribution des emplacements...) ; les décisions finales étant prises par la commune (le maire ou son représentant). Le règlement du marché, variable en fonction des communes, définit les droits et les obligations des vendeurs, mais aussi la part des emplacements minimum attribuée aux producteurs ou des productions saisonnières. Les producteurs bio qui siègent au sein de ces commissions peuvent assurer un relais sur des problématiques spécifiques au bio local, porter des propositions et soumettre de nouvelles règles. Jonathan Chabert (22) et Jean-Philippe Mahéo (56), maraîchers bio, ont chacun choisi d'intégrer la commission de marché de leur commune.