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15 ans déjà !
Jacques CHIRON, Auteur ; Yannick ALLARD, Auteur ; Christophe BARONLe dossier évoque la nécessité de regroupement de l'offre de lait bio (pour sa valorisation), telle qu'elle est apparue à des producteurs de lait bio de Loire-Atlantique et du Morbihan, en 1994, et l'évolution de la collecte par BIOLAIT au fil du temps : - Il fallait la faire ! ; - Coup d'oeil sur les 15 années d'activité de Biolait ; - Biolait des "valeurs à vivre".
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15 novembre 2011 - Retour sur la journée "Viandes Bio"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurLes participants à la journée Filières et Techniques consacrée à la filière Viandes bio ont pu échanger sur la production, la structuration et les débouchés. Cette discussion a été suivie des visites d'une exploitation du Morbihan et de l'entreprise Monfort Viandes présentées dans cet article. Sur la Ferme de la Haye, conduite en AB, les broutards sont vendus sur le circuit conventionnel. Les éleveurs souhaiteraient pouvoir valoriser leurs mâles en bio et s'interrogent aujourd'hui sur les possibilités qui s'offrent à eux. Dans l'entreprise de découpe et de transformation Monfort Viandes, les produits biologiques représentent 20 % du chiffre d'affaires, part qui devrait augmenter dans les années à venir. Le « Pôle Viande Bio Bretagne », créé en 2010, a pour objectifs de sécuriser les volumes et les débouchés pour les transformateurs et de garantir un prix rémunérateur aux éleveurs. Le marché de la viande biologique est actuellement en développement et les efforts importants de structuration de la filière sont indispensables pour assurer la bonne valorisation des produits.
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En 2008, 136 fermes ont adhéré au GAB : Le GAB 56 en assemblée générale
Arnaud MARLET, AuteurLe GAB 56 (groupement d'agriculteurs bio du Morbihan) a invité ses adhérents, le 3 février 2009, à son assemblée générale qui se déroulait à Locminé (Morbihan). Au total, une cinquantaine de personnes étaient présentes pour faire le bilan de l'année écoulée. Plusieurs axes de travail conduits par le GAB étaient évoqués : développement de la production ; maîtrise de la mise en marché ; accompagnement en restauration collective ; promotion de l'agriculture biologique ; défense et représentation des producteurs bio ; projet de Réseau Interprofessionnel en Morbihan.
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Adapter son troupeau à son système : le croisement 3 voies
Michel MAUGUIN, Auteur ; Marion MENEZ, AuteurLe croisement 3 voies des vaches laitières a été développé aux États-Unis dans l'objectif de profiter au maximum de l'effet d'hétérosis, selon lequel l'individu obtenu par croisement serait supérieur par rapport à ses deux parents de race pure. Concrètement, cela se traduit par des améliorations en termes de fertilité, de résistance aux maladies, de longévité..., comme en témoigne, dans cet article, Michel Mauguin, éleveur laitier en agriculture biologique dans le Morbihan.
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L'art de cultiver l'endive sous toutes ses facettes...
Pour répondre aux nombreuses questions posées par la culture de l'endive, une journée d'échanges entre des maraîchers bretons avec visites sur sites a été organisée fin 2007. Petit tour d'horizon de différentes pratiques et rencontre avec deux producteurs : Goulven Thomin, installé à la Roche Maurice dans le Morbihan et Fanch Conseil, associé du Gaec Gorre Menez à Loperhet dans le Finistère. Les deux producteurs se différencient particulièrement par leur mode de forçage : chez Goulven, le forçage traditionnel se fait dans le sable, au Gaec de Gorre Menez, le forçage se fait en chambre noire.
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Association ELEMENTERRE : Des passeurs d'informations
Séverine HERVE, AuteurL'association Elémenterre cherche à amener des réflexions et lancer des projets sur les thématiques environnementales, ceci avec la population et les pouvoirs locaux, autour de Questembert, dans le Morbihan. Cet article présente les actions menées ces dernières années par l'association dont : - des soirées-débat ; - la diffusion de films ; - la création d'un collectif afin de relocaliser l'économie ; - la contribution à la réflexion collective afin d'inscrire la démarche Agenda 21 dans les plans locaux d'urbanisme ; - suite au projet d'implantation d'un magasin Leclerc, l'information localement sur d'autres moyens de distribution, notamment les circuits courts.
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Associer les espèces : Des gains multiples
Jean-Martial POUPEAU, AuteurGilles Le Guellaut cultive 27 ha en grandes cultures bio dans le Morbihan. Son objectif principal est la préservation de la qualité des sols. Pour éviter au maximum de perturber le sol, il ne réalise aucun faux-semis, ni désherbage mécanique, et nintervient pas entre le semis et la récolte (à part quelques passages manuels). Son astuce contre les adventices : associer un maximum despèces comme la lentille, le lin et la cameline ou encore ajouter du trèfle blanc qui sert de couvert jusquà lautomne. Le blé noir, la luzerne ou encore le chanvre sont également implantés en tant quespèces étouffantes pour les adventices. Les cultures associées permettent aussi de limiter la fertilisation et favorisent lautonomie. Enfin, Gilles Le Guellaut est très attentif et choisit ses cultures et ses couverts en fonction des adventices présentes.
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En attente de fiabilité
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa station expérimentale horticole de Bretagne Sud teste, depuis plusieurs années, les nouveaux matériaux dits biodégradables utilisés en paillage du sol et pour le palissage (ficelle et clip) en culture sous abri de tomate. Ces matériaux permettent aux producteurs de broyer en fin de cycle toute la culture (végétation, ficelles et clips). Les films sont, eux, enfouis dans le sol. Cependant, ces matériaux doivent encore gagner en fiabilité avant d'être adoptés par les producteurs. La performance des paillages biodégradables dépend avant tout de leur résistance aux aléas climatiques. Mais une trop grande résistance des films compromet leur broyage. Les rendements des cultures sont plus faibles avec le film biodégradable, car celui-ci ne réchauffe pas aussi bien le sol que le polyéthylène. Quand au matériel de palissage biodégradable, il doit encore être amélioré. Des problèmes de rigidité et de rétractation après humidification sont notés. Cependant, il est important de noter que le surcoût à l'achat de ce petit matériel est largement compensé par le gain en main d'uvre lié à l'enlèvement des ficelles et clips plastiques. Ce marché devrait évoluer rapidement.
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La betterave fourragère en bio
Dans une exploitation laitière biologique, la betterave fourragère représente une source d'énergie et une variété dans la ration hivernale de base, et améliore le taux protéique et la matière grasse du lait. D'un point de vue culturale, elle s'intègre très bien dans l'assolement avant une céréale et, les rendements étant assez réguliers, elle apporte une sécurité dans la constitution des stocks. Toutefois, sa culture peut-être exigeante en main d'oeuvre. Jean-Paul Le Bihan, éleveur laitier bio du Morbihan a introduit la culture de betterave sur son exploitation en 1989. Il nous fait part de son expérience en la matière : intérêts et inconvénients, technique culturale, distribution aux animaux.
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Betteraves fourragères : La mini-motte, ça les botte !
Marion COISNE, AuteurLa betterave fourragère est intéressante à intégrer dans la ration des vaches laitières car elle est très énergétique. Toutefois, cette culture est difficile à conduire en bio : la fenêtre pour effectuer le semis au bon moment est assez restreinte et sa lenteur de croissance au démarrage la rend vulnérable face aux adventices. Pour réduire ces inconvénients, il est possible de planter des plants en mini-mottes plutôt que deffectuer un semis. Il faut toutefois avoir le matériel et la main duvre nécessaires. Thomas Plants, producteur de plants de betterave, ne cesse de voir la demande augmenter. La coopérative bretonne Triskalia a dailleurs organisé une matinée dinformation chez Pascal Lamoureux (éleveur bio breton). Cette matinée a été loccasion dévoquer litinéraire technique de la betterave fourragère en mini-mottes, son coût de production, son rendement, son intégration dans les rations des vaches laitières, ainsi que son incidence sur la production de lait (pour chacun de ces sujets, des données techniques et chiffrées sont apportées). Cet article est accompagné de deux témoignages déleveurs laitiers bio : Pascal Lamoureux (Morbihan) explique comment il fait pâturer ses betteraves au fil, et Étienne Baland (Meurthe-et-Moselle) détaille comment il sest organisé pour pouvoir mettre en place cette culture.
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Bientôt une restauration bio certifiée !
Vincent BOTTOIS, AuteurSuite à la procédure nationale d'opposition lancée par l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité), en août 2010, sur le texte destiné à encadrer la certification des opérateurs de restauration bio, l'article s'arrête sur le sujet, à travers l'exemple de Bio Corner, restaurant bio approvisionné en produits bio locaux. Dans un entretien, Jean-René Dore, qui a ouvert en 2010 ce restaurant bio, dans la zone commerciale du Poulfanc, en périphérie de Vannes (Morbihan), rend compte de son initiative : idée d'ouvrir ce restaurant ; choix de la bio ; étapes du projet depuis l'idée jusqu'à l'ouverture du restaurant ; investissement financier ; réorientation du projet ; pas de difficultés majeures ; point crucial avec un approvisionnement en produits bio locaux : les relations avec les producteurs ; intérêt pour les producteurs d'approvisionner ce restaurant ; avis de Jean-René Dore sur le texte proposé par l'INAO pour règlementer la certification de la restauration commerciale bio. Un point est fait, par ailleurs, sur la règlementation de la restauration bio.
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Une bineuse électrique ergonomique
Maëla PEDEN, AuteurL'article présente une bineuse électrique mise au point par Mathieu Séné, maraîcher bio dans le Morbihan, et Alain Hamelin. Cet outil a été fabriqué à partir d'un porte-outil classique et est désormais adapté aux opérations de binage et de brûlage thermique. Certains éléments d'une assistante électrique à la récolte d'asperges complètent la machine. Le prix de fabrication, main d'uvre comprise, est évalué à 3 000 . Le binage, surtout efficace au premier désherbage, est précis et n'engendre aucune nuisance sonore ni olfactive (pas de gaz d'échappement). L'autonomie des batteries permet de biner 2 km de planches. En fin d'article, quelques améliorations sont proposées.
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La bio en Bretagne : un développement qui se confirme
Un bilan de 1998 et quelques chiffres provenant de l'agriculture biologique dans la région Bretagne. L'Observatoire de la production bio en Bretagne, réalisé par la FRAB, dresse un bilan optimiste. Durant l'année 1998, le nombre de fermes en bio ou en conversion a progressé de plus de 38%, confirmant le fort dynamisme de la bio en Bretagne. Les résultats de l'enquête restent cependant contrastés selon les départements et les filières. La bio profite d'une embellie génarale sur la Bretagne, tendance qui devrait s'accentuer dans les années à venir. Les dossiers de conversion instruits par les GAB laissent présager pour l'année 1999 environ 200 nouvelles conversions.
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La bio dans le vent ; Île cherche son agriculteur
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; BIOFIL, AuteurL'agriculture biologique est très présente sur les îles bretonnes. L'île de Batz, sur la côte nord bretonne, est celle où la présence de la bio est la plus significative. Aujourd'hui, sur cette île au large de Roscoff, la moitié des 20 exploitations agricoles qui se partagent les 160 ha de terres labourables sont en agriculture biologique. Pratiquer l'agriculture sur île, que ce soit en bio ou en conventionnel, est soumis à certaines pressions : pression foncière, coûts de transport, dépendance aux heures de marées... Des témoignages (Sandrine Ferrando, en bio depuis 2002 (Belle-île-en-Mer), Gaec Rousseau, installé en 2004 (Croix dans le Morbihan)) rendent compte des possibilités de s'adapter à l'éloignement. Delphine Darras, en conversion depuis avril 2008 (île d'Arz (Morbihan)), a modulé son projet pour faire face aux difficultés de la vie insulaire (vaches au pâturage toute l'année, récolte de foin avec un cheval et un entrepreneur...). Sur plusieurs îles, des dégâts récurrents de gibier sont aussi signalés... Néanmoins, les îles disposent de gros atouts, pour la production légumière en particulier, grâce à des terres fertiles et faciles à travailler comme sur l'île de Batz, mais aussi à un climat très doux. De plus, la proximité de certaines îles (Groix, Arz, Batz...) avec des villes comme Lorient, Vannes ou Morlaix, mais aussi leur fréquentation assidue par les touristes sont un formidable atout pour la vente directe. La mairie d'Arz, un archipel constitué par neuf îles situées dans le Golfe du Morbihan, à proximité de Vannes, a lancé, en janvier 2010, un appel à candidatures auprès de la Chambre d'agriculture du Morbihan. Il s'agit de rechercher un agriculteur, si possible biologique, voulant s'installer en élevage plein air et souhaitant vivre sur place.
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La bio et l'insertion sociale
Isabel SOUBELET, AuteurJean-Guy Henckel, directeur national du Réseau Cocagne, rappelle en préambule que, déjà au XIXème siècle, des psychiatres soulignaient l'intérêt du travail de la terre, de la confrontation à la nature et aux cycles des saisons, pour accompagner des personnes en souffrance psychologique. Les Jardins de Cocagne s'inscrivent dans cette philosophie : 124 structures de maraîchage biologique accueillent, en France, des femmes et des hommes éloignés de l'emploi de longue date, et connaissant parfois des vies difficiles. Le maraîchage leur permet de retrouver un travail, mais aussi de reprendre confiance et de se sentir utiles. La démarche est donc globale, écologique, économique et humaine. L'article donne la parole à des directeurs de structures, à Communay (69), à Cambrai (59), dans le Morbihan, l'Hérault. En Ille-et-Vilaine, un centre d'aide par le travail a noué un partenariat avec Lobodis, torréfacteur et importateur de café bio équitable. Thierry Hanon, administrateur de Val Bio Centre (41), est aussi le directeur du Jardin de Cocagne de Blois et de l'entreprise d'insertion Bio solidaire. Pour lui, les notions de respect de la nature et de respect des personnes sont à l'origine de la véritable adéquation entre maraîchage bio et reconstruction personnelle.