Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (5198)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Accompagner les viticulteurs à réduire l'utilisation du cuivre
Lola SERÉE, Auteur ; Solène WEBB, Auteur ; Bertille MATRAY, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet AlteRCuivre est porté par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire et associant les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Gironde, Dordogne, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Alsace et du vignoble champenois. Il s'est intéressé aux techniques et aux solutions alternatives au cuivre pour lutter contre le mildiou en viticulture. Pour ce faire, les partenaires du projet ont recensé les pratiques et les essais menés en lien avec différents leviers, notamment en agriculture biologique : outils d'aide à la décision, biocontrôle, préparations naturelles, méthodes physiques et prophylaxie... Dans cet article, trois types d'alternatives sont passés en revue, du point de vue de leur application sur le terrain, de la réglementation qui les encadre et des résultats observés. Il s'agit de l'utilisation de variétés résistantes, de Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP, comprenant les substances de base et les substances naturelles à usage biostimulant (SNUB)), et du biocontrôle (macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques...). S'il est encore difficile pour les viticulteurs de se passer complètement du cuivre, ces méthodes permettent d'en réduire les quantités employées.
Adaptation of organic vegetable farmers to climate change: An exploratory study in the Paris region
Kevin MOREL, Auteur ; Karine CARTAU, AuteurAfin de connaître la perception et les adaptations des producteurs de légumes biologiques du Nord face au changement climatique, des chercheurs ont interviewé 17 producteurs bio de la région parisienne (surface en légumes de 0,5 ha à 12 ha). Ces producteurs de légumes perçoivent déjà le changement climatique, au fil des saisons (température, gel, vent ) et lors dévènements extrêmes (sécheresses, vagues de chaleur ). Ils l'ont associé à des impacts négatifs sur les légumes (par exemple, pression accrue des arthropodes, troubles métaboliques, diminution du rendement et de la qualité des cultures), sur la gestion de l'exploitation (travail accru et plus difficile, planification des cultures plus complexe ) et sur la rentabilité (pertes de production, augmentation des coûts de main-d'uvre et d'équipement ), en dépit de certains impacts positifs (par exemple, possibilité de prolonger la période de végétation ou celle de cultures sous tunnels à l'extérieur). Les agriculteurs ont aussi mentionné un large éventail de réponses et de plans d'adaptation au changement climatique (cultures de couverture, paillage, agroforesterie, diversification, changements dans la planification des cultures, équipements pour contrôler ou atténuer les conditions climatiques dans les tunnels, systèmes d'irrigation efficaces ). Par rapport à d'autres types de systèmes agricoles dans le Nord, les exploitations maraîchères peuvent être plus exposées et plus sensibles aux effets du changement climatique, mais elles ont aussi une plus grande capacité d'adaptation. L'étude actuelle corrobore et enrichit les études portant sur le Sud. Cette première compréhension des perceptions, des réponses et des plans des agriculteurs fournit une base solide pour soutenir l'action collective et développer des plans d'adaptation à l'échelle régionale.
Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viande bio sur le Massif central - Fiches rééditées en 2023 dans le cadre de la tranche 2 de BioViandes
Ces quatre fiches synthétisent les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine biologique basés sur le Massif central. Chacune de ces fiches porte sur une catégorie d'animaux : bufs, génisses, vaches ou veaux (qu'ils soient de races allaitantes ou laitières). Sous forme de graphiques, elles indiquent les caractéristiques attendues en matière dâge, de poids carcasse, de conformation et de note détat d'engraissement, selon les principaux débouchés auxquels ces viandes peuvent être destinées : la boucherie artisanale, les rayons traditionnels de magasin (avec un boucher), les rayons libre-service de magasin, la restauration hors domicile, la transformation (ex : en steaks hachés ou en plats préparés). En complément, une analyse des données dabattage 2021 des bovins bio allaitants nés sur le Massif central permet de visualiser la proportion danimaux qui répondent à ces attentes. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BioViandes tranche 2. Il sagit dune réactualisation des fiches éditées en 2020 dans le cadre de la tranche 1 de ce projet.
Agir collectivement pour la capitalisation, lappropriation et la diffusion des connaissances et des savoirs autour de la production de viande biologique produite à base dherbe
Produire de la viande de ruminants, en particulier biologique, à base dherbe sous-entend de nombreuses compétences et savoirs ou savoir-faire. Aussi, lenjeu de la capitalisation, de lappropriation et de la diffusion des connaissances et des savoirs en la matière, ainsi que le rôle-clé du conseiller agricole ou encore du collectif, ont été identifiés comme importants à consolider par les acteurs du projet BioViandes. Léquipe-projet BioViandes (ou collectif BioViandes) a ainsi été mobilisée en tant que « support détude », pour la mise en uvre de la méthodologie Agri-Savoir, qui sappuie sur les grands principes de gestion des connaissances. Celle-ci a permis : dans un premier temps, didentifier des thématiques "critiques" pour le groupe (connaissances peu ou pas maîtrisées du collectif qui cherche à monter en compétences sur lélevage biologique de ruminants engraissés majoritairement à lherbe) ; puis, dans un deuxième temps, de définir et de mettre en uvre un plan dactions pour combler ces lacunes. Pour cela, deux volets ont été explorés : 1 - la montée en compétences par la capitalisation et la diffusion de documents au sein du collectif ; 2 la construction et la réalisation dun programme dapprofondissement des connaissances basé sur des échanges entre pairs. Le présent document revient sur lapproche méthodologique mise en uvre, sur les résultats obtenus et sur les recommandations issues de ce travail.
D'une agriculture l'autre : Conflictualités, expérimentations, transmissions
Nathalie JOLY, Auteur ; Lucie DUPRÉ, Auteur ; Sandrine PETIT, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023Dans une conjoncture incertaine (crises économique, écologique et sociale, accentuation des effets du changement climatique et impacts de la guerre en Ukraine sur la production et la commercialisation des denrées agricoles), cet ouvrage offre un éclairage sur de possibles devenirs agricoles à l'échelle des territoires. Il documente et analyse des expérimentations (valorisation de productions sur les marchés locaux, allongement des rotations de cultures), des changements de pratiques (élevage des veaux avec des vaches nourrices, conception de nouveaux contenus de formation dans lenseignement agricole), ainsi que les conséquences humaines et au travail de cohabitations conflictuelles (entre le loup et les éleveurs, entre les apiculteurs et les agriculteurs). Les contributions réunies dans cet ouvrage prennent le temps de la présence sur le terrain et de lécoute des acteurs pour décrire des initiatives ou des situations ancrées géographiquement, souvent sensibles et résolument actuelles. Louvrage dresse le portrait dune « autre agriculture », soutenue par de nouvelles façons de travailler, ainsi que par des formes originales de transmission de savoirs professionnels entre pairs, de transmission des patrimoines et par une réflexion sur la relève en élevage. Cet ouvrage s'adresse aux enseignants du secondaire agricole et du supérieur, aux chercheurs, aux agents de développement et aux acteurs institutionnels et professionnels cherchant à comprendre les changements actuels en agriculture, au prisme des sciences humaines et sociales.
Lagriculture biologique malmenée : 10 mythes sur la bio à déconstruire
Claude AUBERT, Coordinateur ; Christine MAYER-MUSTIN, Auteur ; Michel MUSTIN, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur | [S.l.] : A COMPTE D'AUTEURS - CLAUDE AUBERT | 2023Dans un contexte de crise de lagriculture biologique, avec notamment une baisse de la consommation de produits bio, ce document revient sur la situation actuelle de critiques répétées et de contrevérités émises sur ce mode d'agriculture, alors que des travaux de recherche de plus en plus nombreux en démontrent les avantages et les services rendus, aussi bien en termes de santé, de limitation des émissions de gaz à effet de serre ou de préservation de lenvironnement. Ainsi, en sappuyant sur les résultats de plus dune centaine darticles, détudes ou de synthèses scientifiques, les auteurs apportent des réponses étayées démontrant linexactitude de 10 affirmations largement relayées : les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les autres ; les résidus de pesticides dans les aliments sont sans risques pour notre santé ; lagriculture bio nest pas meilleure pour lenvironnement que la conventionnelle ; lagriculture bio réchauffe autant la planète que la conventionnelle ; lagriculture bio ne peut pas nourrir la planète ; manger bio coûte cher ; on ne peut pas se passer des engrais chimiques ; on ne peut pas se passer des pesticides de synthèse ; lagriculture bio remplace les pesticides de synthèse par dautres pesticides ; le local cest mieux que le bio. Ainsi, pour les auteurs, lAB reste lalternative la plus cohérente face à une agriculture conventionnelle qui, loin de répondre à tous les besoins alimentaires de la population mondiale, est à lorigine dimportants impacts négatifs sur lenvironnement, la santé et contribue aussi fortement au changement climatique. A charge des pouvoirs publics, en sappuyant sur les apports de la recherche, de mieux promouvoir la bio, aussi bien auprès des consommateurs que du monde agricole. Le cahier des charges bio doit aussi évoluer pour une meilleure prise en compte de certains enjeux majeurs, dont le bien-être animal ou la justice sociale, et pour faire que lAB reste une « agriculture agroécologique au service des citoyens du monde et de notre unique planète. »
Alimentation des brebis à l'herbe : Le pâturage des céréales destinées à la récolte
Dans le cadre de trois projets (PATURALE, POSCIF et BREBIS_LINK), 27 essais ont été réalisés, en agricultures conventionnelle et biologique, afin de déterminer les conditions de réussite du pâturage de céréales en hiver par des brebis, avant une récolte en grains. Le principale règle à respecter pour maintenir le rendement de cette récolte est de faire pâturer les brebis au stade tallage de la céréale. Dans ces conditions, le rendement a été majoré sur 62 % des parcelles pâturées (dont 100 % de celles conduites en agriculture biologique). La portance est aussi un critère de réussite important. Autre observation : les surfaces de feuilles nécrosées étaient plus faibles sur les parcelles pâturées que sur celles qui ne l'ont pas été. D'un point de vue zootechnique, le pâturage de céréales en hiver ne permet pas d'apporter une biomasse en quantité importante (100 à 800 kg de matière sèche par hectare, soit 1 à 3 jours de pâturage pour des animaux à faibles besoins), mais elle est de bonne qualité.
Alternatives aux produits phytosanitaires : Lutter contre les pucerons de courgettes avec des plantes répulsives
Juliette PELLAT, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet REPULSE, le CTIFL a évalué, en 2021 et en 2022, la capacité de répulsion de différentes plantes vis-à-vis des pucerons sur des cultures de courgettes sous abri. Des plantes de services répulsives peuvent, en effet, être utilisées pour contrôler les ravageurs. Ce moyen de lutte reste toutefois difficile dutilisation, car les composés organiques volatils produits par ces espèces végétales ne sont pas toujours connus et que leur émission dépend de nombreux paramètres difficilement maîtrisables. Dans la littérature, plusieurs plantes sont indiquées comme émettant des composés organiques volatils répulsifs de différentes espèces de pucerons. Parmi elles, lillet dInde « Double nain orange » a été testé en 2021 et na pas présenté defficacité dans les conditions de lessai. En 2022, les résultats obtenus dans le cadre de ces essais semblent indiquer un intérêt du basilic semi-nain « Pistou » et du lavandin. Ces résultats restent, néanmoins, à confirmer dans le cadre de futurs travaux. Le romarin « Majorca Pink » na, en revanche, pas présenté dintérêt particulier.
Améliorer la santé des veaux et des porcelets grâce aux plantes médicinales : Potentiel de la phytothérapie d'un point de vue scientifique
Hannah AYRLE-STAUSS, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; Sonja WOPFNER, Traducteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Lutilisation de plantes médicinales peut contribuer à la prévention et au traitement des maladies affectant les jeunes animaux, notamment les veaux et les porcelets. En complément des traitements vétérinaires, elle permet, en outre, de soutenir le rétablissement des animaux. Ce document présente les plantes médicinales les plus utilisées traditionnellement et les plus prometteuses dun point de vue scientifique, et explique comment les utiliser dans la pratique. Il inclut des mesures simples, qui permettent souvent de neutraliser les agents pathogènes à un stade précoce et de réduire la vulnérabilité des animaux aux maladies.
Lanalyse de trajectoires dexploitations pour anticiper les productions des élevages bovins allaitants biologiques à base dherbe du Massif Central : Étude de 14 trajectoires délevages bovins viande biologiques Résultats clés
Ce document offre une synthèse des résultats obtenus par Capucine Simon, élève ingénieure à AgroParisTech, qui a analysé, dans le cadre du projet BioViandes, les trajectoires dévolution prises par des élevages bovins allaitants bio du Massif central depuis leur conversion à lagriculture biologique. Pour cela, 14 élevages, qui finissent la majorité de leurs animaux à lherbe et qui ont débuté au plus tard leur conversion en 2014, ont été étudiés : analyse de leur diagnostic de conversion (pour connaître leur système de production avant leur conversion à la bio), analyse de leurs données technico-économiques et réalisation denquêtes qualitatives pour comprendre les motivations et les déterminants des changements opérés sur les systèmes entre la conversion et la situation actuelle, ainsi que les difficultés rencontrées suite à la conversion. Cinq variables dévolution ont été identifiées : le taux de finition des bovins, la consommation daliments concentrés, le choix de la race (race lourde vs race rustique), les débouchés (circuits longs vs circuits courts) et les investissements couplés à la charge de travail. Quatre trajectoires types ont aussi été mises en évidence, caractérisées chacune par des évolutions du taux de finition des animaux, en fonction des choix de race et de la prévalence (ou non), avant la conversion, de la vente directe. Ces quatre trajectoires peuvent être résumées de la manière suivante : A dans la continuité du système, avec une commercialisation en filières longues ; B un travail sur les débouchés pour valoriser les mâles de races rustiques, tout en développant lautonomie ; C - la vente directe au cur des choix dévolution ; D - le changement de race au cur des choix dévolution.
Associations between measures of socio-economic position and sustainable dietary patterns in the NutriNet-Santé study
Julia BAUDRY, Auteur ; Benjamin ALLES, Auteur ; Brigitte LANGEVIN, Auteur ; ET AL., AuteurÀ partir de données issues de la cohorte NutriNet-Santé, les liens entre le niveau de durabilité des régimes alimentaires et les positions socio-économiques des consommateurs ont été étudiés. L'échantillon comptait plus de 29 000 personnes, en France. Le niveau de durabilité de l'alimentation a été évalué à partir de composantes nutritionnelles, environnementales et culturelles ; celui de la position socio-économique à partir de l'éducation, du revenu du ménage et du statut professionnel. Globalement, les ménages ayant les régimes les plus durables ont un niveau de vie légèrement plus élevé, et des apports alimentaires moins riches en énergie et en produits d'origine animale. Leur niveau d'éducation est aussi supérieur. De fait, les ouvriers et les employés ont alors un indice d'alimentation durable inférieur à celui des professions intermédiaires. Les participants ayant les revenus les plus faibles par rapport aux plus élevés avaient un sous-score environnemental plus élevé mais un sous-score socioculturel plus faible, tandis que les résultats étaient moins marqués pour le statut professionnel. Les auteurs de cette étude concluent sur la nécessité de promouvoir des régimes alimentaires durables à moindre coût pour en permettre l'accès au plus grand nombre.
Aubergines greffées maison
Josselin RIVOIRE, AuteurCultiver des aubergines, au même emplacement (sous serre par exemple), année après année, peut ouvrir la voie à l'installation de certains parasites à l'origine de problèmes racinaires. La solution du greffage permettrait de limiter ces problèmes. Terre vivante a réalisé des essais de greffage d'aubergines, dans les jardins de son Centre en Isère. Neuf plants ont été greffés sur des plants de tomates, selon différents modes opératoires : 4 ont été greffés "à la japonaise", 4 "à l'anglaise" et 1 au cure-dent. Ces trois techniques sont expliquées en détail et un planning a été établi, afin de suivre chaque phase, du semis à la plantation.
Le bio peut-il nourrir le monde ? Position de la recherche et de la pratique
Beat GROSSRIEDER, AuteurLes aléas climatiques récurrents et le conflit russo-ukrainien ont fait remonter les questions de sécurité alimentaire dans l'ordre des priorités des agendas politiques. Dans ce contexte, la place de l'agriculture biologique et le rôle qu'elle peut jouer font débat. Si certains estiment que ce mode de production n'est pas en capacité de nourrir le monde, plusieurs chercheurs et experts expliquent, dans cet article, comment l'agriculture biologique peut, au contraire, contribuer à la sécurité alimentaire, voire en quoi elle peut être essentielle. Adrian Müller, du FiBL, reprécise notamment que faire de l'agriculture bio ne consiste pas "juste" à se passer d'engrais chimiques et de pesticides. C'est une agriculture qui s'appuie sur des connaissances et des pratiques indispensables pour optimiser la fertilité des sols ou encore la présence d'auxiliaires, limitant ainsi les baisses de rendements par rapport au conventionnel. Autre point-clé souligné par Hans Herren, fondateur de Biovision : la nécessité de revoir notre système alimentaire dans son ensemble, pour limiter le gaspillage, ou encore produire des protéines végétales directement destinées à l'alimentation humaine et non pas à celle du bétail.
Biochar : Récit d'une expérience collective
Josselin RIVOIRE, AuteurEn septembre 2021, une expérimentation participative a été lancée auprès d'abonnés de la revue des 4 Saisons. L'objectif était d'observer l'effet du biochar (charbon de bois) sur une grande diversité de sols. Cet article fait le récit de cette expérimentation et présente les résultats des essais, menés sur des cultures de radis. Un diagramme permet d'observer les variations de biomasse, en fonction du pH du sol, pour les racines et pour le feuillage des radis.
Biodiversité fonctionnelle en maraîchage sous abris
Pierre LASNE, AuteurDans le cadre du projet Ecophyto COSYNUS, trois stations expérimentales - GRAB, SERAIL et APREL - ont mis en place des essais autour de l'intégration d'infrastructures agro-écologiques pour mieux maîtriser les ravageurs des cultures maraîchères sous abris. L'objectif : attirer les auxiliaires et maintenir leur présence pour réduire l'IFT (indice de fréquence de traitement). Le dispositif et les résultats obtenus, en 2020, par la SERAIL, dans le Rhône et dont l'objectif est un IFT de 0 sur culture de concombre en 2020 sont présentés. Des plantes nectarifères, des bandes fleuries multi-espèces intérieures (mélange MUSCARI), des zones réservoirs (composées de blette, féverole, céréale et souci), ainsi que des plantes relais (souci) ont été mises en place. Le suivi des auxiliaires de cultures et celui des ravageurs montrent que, bien qu'ils aient été présents de manière importante, ces derniers sont restés relativement maîtrisés et n'ont pas impacté les rendements. La production totale a atteint 8,45 kg/m².
Biodynamique ! : Naissance de l'un des courants fondateurs de l'agriculture biologique
Rudi BIND, Auteur ; Ueli HURTER, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023100 ans de biodynamie qui montrent quelle fonctionne bel et bien. Sans pesticides ni engrais artificiels. Sans exploitation inconsidérée des ressources naturelles de notre planète. Lagriculture biodynamique est, aujourdhui, pratiquée partout, jusque dans le désert, les montagnes, les grandes villes. 100 ans de culture, de développement, deffets durables visibles dans les champs, les jardins, sur le sol, pour une alimentation saine et au bénéfice de tous les êtres vivants. 100 ans de diffusion dans le monde entier à partir de limpulsion des huit conférences données par Rudolf Steiner en juin 1924. Ce livre présente un aperçu des idées et des méthodes mises en uvre par les pionniers de la bio, qui offrent des solutions éprouvées et efficaces pour faire face aux défis actuels.
Biological nitrogen fixation of legumes crops under organic farming as driven by cropping management: A review
Pietro BARBIERI, Auteur ; Thomas STARCK, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurLagriculture biologique est largement reconnue comme une stratégie visant à réduire les impacts environnementaux de la production alimentaire, tout en contribuant à atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité. Pourtant, de récentes études et méta-analyses ont mis en évidence la limite que représente lazote (N) dans les systèmes en grandes cultures biologiques. De lazote peut néanmoins être fourni grâce à la fixation biologique de lazote atmosphérique (BNF), notamment avec limplantation de légumineuses. Or, peu de données sont disponibles sur les quantités dazote offertes par la BNF réalisée par les légumineuses des systèmes conduits en bio, et sur la façon dont ces quantités peuvent varier en fonction des espèces de légumineuses et des pratiques culturales. L'objectif de cette étude, réalisée par des chercheurs français, est donc de fournir une estimation de la BNF opérée par diverses légumineuses et selon différentes pratiques culturales en bio. Pour cela, la littérature scientifique a été analysée afin de collecter des informations sur la fixation de N2 en agriculture biologique, principalement en valeur absolue de fixation de N2 (Ndfa, en kgN/ha/an), mais aussi en pourcentage, dans la biomasse aérienne, de N dérivée de latmosphère (% Ndfa). Les résultats montrent qu'il existe des différences significatives de BNF selon les types de cultures et les pratiques agricoles. Les meilleures performances ont été observées pour les légumineuses fourragères (par rapport aux cultures de légumineuses), et pour les cultures de légumineuses caractérisées par de longues périodes de croissance. Une relation positive a également été trouvée entre le Ndfa et la production de biomasse aérienne. Toutefois, une forte variabilité a été observée au niveau des performances dune espèce et dune pratique agricole entre différents sites géographiques.
BioRéférences : Stratégies gagnantes mises en uvre pour faire face aux aléas climatiques et économiques
Clémence CANILLOS, Auteur ; Paul DELAGE, Auteur ; Manon GAUTHIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2023Le projet BioRéférences 2022-2024 a pour objectif dacquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Au printemps 2023, les membres de ce projet ont proposé à quatre étudiants de la Licence Professionnelle ABCD Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site d'Auvergne) denquêter sur des stratégies « gagnantes » mises en uvre par des éleveurs biologiques pour faire face à un ou plusieurs aléas (économiques, climatiques, environnementaux et sociaux). Ces étudiants ont ainsi rencontré trois élevages biologiques et un GIEE (groupement d'intérêt économique et environnemental). Ils ont ensuite formalisé les stratégies « gagnantes » sous forme de fiches portraits. David Cohade (EARL du Claveix, dans le Puy-de-Dôme) gère une ferme laitière. Il valorise des zones humides pour renforcer son autonomie fourragère (réponse à des aléas climatiques et économiques) et a installé des panneaux photovoltaïques pour diversifier ses sources de revenus (aléas économiques). Thierry Flandin gère également une exploitation laitière, qui est située à plus de 900 m daltitude (Gelles, Puy-de-Dôme). Cet éleveur a fait le choix dimplanter des méteils fourragers en altitude pour sécuriser son autonomie fourragère (aléas climatiques et économiques) et a mis en place du piégeage pour limiter le développement des campagnols terrestres (aléa environnemental). Jean-Louis Solinhac (EARL Ginals, en Aveyron) gère une ferme ovine laitière. Il a participé au développement de linsémination artificielle sur chaleurs naturelles en contre-saison pour répondre à la demande de sa laiterie (contrainte économique). Le GIEE des Jonquilles regroupe, quant à lui, huit élevages bio du Cantal et la ferme du Lycée agricole dAurillac. L'objectif de ce GIEE est daméliorer la résilience des fermes face aux aléas. Pour cela, ce groupe a notamment cherché à récupérer des semences de prairies naturelles pour redensifier les prairies fragilisées (aléas climatiques et économiques), ainsi quà améliorer la vision du grand public sur lélevage paysan (aléa social).
Cahier pratique 1 : Accueillir et conseiller les porteurs de projets de microfermes maraîchères en agriculture biologique
G. BERNADAS, Auteur ; M. CONSEIL, Auteur ; L. MIGNOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce guide est issu de la collection des cahiers pratiques du projet Casdar MMBio (Microfermes Maraîchères Biologiques : Acquisition de références techniques et économiques pour des systèmes de microfermes maraîchères diversifiées multiperformants en Agriculture Biologique). Il sadresse particulièrement aux futurs candidats à linstallation qui en sont au début de leur projet, et aux personnes susceptibles dêtre leur première prise de contact pour du conseil et pour un éventuel accompagnement (formateurs, conseillers ). Il fournit des éléments permettant de caractériser les microfermes maraîchères bio, et des repères pour questionner et évaluer le projet et son porteur, ses envies, ses besoins et ses compétences. Lobjectif est de faciliter lidentification des points de vigilance à avoir sur le projet au cours dun premier échange entre le porteur de projet et le conseiller. Une grille de questionnement « Questionner votre projet dinstallation », complémentaire de ce cahier pratique, est également disponible : https://wiki.itab-lab.fr/espacemaraichage/?MMbio-idee/download&file=01_Questionner_votre_projet_dinstallation__PAI_1.pdf.
Cahier pratique 2 : Accompagner un porteur de projet dans la conception et le démarrage de sa microferme maraîchère biologique
H. CALANDOT, Auteur ; M. CONSEIL, Auteur ; M. GARABÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce guide est issu de la collection des cahiers pratiques du projet Casdar MMBio (Microfermes Maraîchères Biologiques : Acquisition de références techniques et économiques pour des systèmes de microfermes maraîchères diversifiées multiperformants en Agriculture Biologique). Il sadresse particulièrement aux candidats à linstallation qui ont déjà dressé les contours de leur projet et aux personnes accompagnant le porteur de projet. Il fournit des lignes directrices pour définir, de manière opérationnelle, son projet dinstallation en microferme. Lobjectif est de guider la réflexion des porteurs de projet et de leurs conseillers sur différents axes de conception du projet : identifier ses capacités et ses besoins, trouver son foncier, identifier le potentiel de son territoire, définir sa stratégie commerciale en fonction de son marché, définir son système de production, se financer. Une grille de questionnement « Réflexion sur les axes de conception nécessaires pour conforter son installation », complémentaire de ce cahier pratique, est également disponible : https://wiki.itab-lab.fr/espacemaraichage/?MMBio-Projet/download&file=02_Axes_de_conception_pour_conforter_linstallation__PP.pdf.
Cahier pratique 3 : Accompagner un maraîcher installé dans lévaluation et lamélioration de sa microferme
D. BERRY, Auteur ; M. CONSEIL, Auteur ; C. HERVOUET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce guide est issu de la collection des cahiers pratiques du projet Casdar MMBio (Microfermes Maraîchères Biologiques : Acquisition de références techniques et économiques pour des systèmes de microfermes maraîchères diversifiées multiperformants en Agriculture Biologique). Il sadresse particulièrement aux maraîchers déjà en activité, ainsi quaux conseillers et aux personnes qui les accompagnent. Il peut aussi intéresser des maraîchers sur le point de démarrer leur activité. Ce guide traite de lintérêt de suivre certaines variables du système dans un but de compréhension et de comparaison (chiffre daffaires rapporté à la surface cultivée, surface gérée par maraîcher, productivité du travail ). Il fournit également des informations sur les pratiques liées à lintensification des petites surfaces : la densification temporelle (multiplication du nombre de cultures, par an, sur une même unité de surface), la densification spatiale (augmentation de la densité de semis ou de plantation), les associations de cultures, les techniques alternatives au travail du sol et à la gestion des adventices.
Cahier pratique 4 : Mettre à disposition du foncier pour l'installation d'une microferme maraîchère biologique
H. CALANDOT, Auteur ; M. CONSEIL, Auteur ; A.-C. DELESTRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce guide est issu de la collection des cahiers pratiques du projet Casdar MMBio (Microfermes Maraîchères Biologiques : Acquisition de références techniques et économiques pour des systèmes de microfermes maraîchères diversifiées multiperformants en Agriculture Biologique). Il sadresse particulièrement aux bailleurs de foncier, cest-à-dire aux personnes physiques ou morales susceptibles de mettre à disposition du foncier. Il peut sagir de collectivités territoriales, dagriculteurs ou de tout autre acteur souhaitant valoriser tout ou partie dune terre par linstallation dune microferme maraîchère bio. Ce guide fournit des informations sur les freins et les leviers daction pour accompagner et faciliter linstallation de maraîchers bio sur du foncier mis à disposition par un tiers. Lobjectif est de donner des éléments permettant au bailleur dapprécier ladéquation entre le foncier quil souhaite proposer (qualité agronomique, microclimat, accès à leau, infrastructures, matériel ) et un projet de microferme maraîchère biologique. Pour faciliter linstallation dune microferme, il est opportun de sengager sur la durée par la proposition dun bail, de proposer un accès à leau et à lélectricité, mais aussi la disponibilité dun logement à proximité ou limplication dans les débouchés et la communication.
Cahiers techniques 2023
Nicole BOSSIS, Auteur ; Alexandra COURTY, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce document compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2023. Quatre articles composent le cahier Élevage : 1 - Caprins bio : Le coût de production des élevages passé à la loupe ; 2 - Ovins viande : L'intérêt économique d'une conversion bio questionné ; 3 - Bovins lait : Un pari gagnant du croisement en système herbager breton ; 4 - Sobriété énergétique : La production bovine laitière comme voie d'adaptation ?. Le cahier Grandes cultures comporte les articles suivants : 1 - Houblon : Bilan de 3 années de travail sur la culture du houblon et sa filière ; 2 - Désherbage du lin : Possible dès le stade « cotylédons + 1 cm » ! ; 3 - Betteraves sucrières : Du nouveau dans les itinéraires techniques ; 4 : Dégâts d'oiseaux : Les cultures d'été ont-elles du plomb dans l'aile ?. Le cahier Maraîchage inclut les articles suivants : 1 - Irrigation : Le goutte-à-goutte en cultures maraîchères de plein champ ; 2 - Maraîchage bio sur petites surfaces : Projets d'acquisition de références technico-économiques ; 3 - Films de paillage à base de cellulose : Quel bilan en faire en maraîchage sous abri ? ; 4 - Gestion de l'enherbement : Utilisation de paillage papier en culture de salade. Le cahier Viticulture comporte 5 articles : 1 - Biodiversité au vignoble : Toutes les clés pour la connaître, la conserver, l'enrichir ; 2 - Biodiversité cultivée : Association de cultures et diversité viticole en zone méridionale ; 3 - Couverts végétaux en vigne : Quelle stratégie adopter pour préserver ses rendements ? ; 4 - Projet Alter Cuivre : Accompagner pour réduire le cuivre en viticulture ; 5 - Le centre de ressource Cuivre : Réduire l'usage de cuivre grâce à la diffusion des connaissances. Le dernier cahier technique est consacré à la Biodiversité et Agroforesterie : 1 - Observatoire agricole de la biodiversité : Observez l'évolution de la biodiversité de vos parcelles agricoles ; 2 - Auxiliaires et pollinisateurs : Comment les intégrer dans les pratiques agricoles ? ; 3 - Biodiversité fonctionnelle : Un site web dédié aux auxiliaires et pollinisateurs ; 4 - Partenariat entre agriculteurs et apiculteurs : Pour un environnement favorable aux abeilles ; 5 - Agro-écologie : Deux concours pour valoriser les pratiques des agriculteurs ; 6 - Réaliser vos projets en faveur de la biodiversité et de l'agroforesterie : Le réseau des Chambres d'agriculture vous accompagne.
Capflor : Pour des systèmes pâturants robustes
Fabrice ROCHE, AuteurLoutil Capflor, développé par Vladimir Goutiers (Inrae), permet de concevoir des prairies à flore variée, composées de 10 à 20 espèces et variétés différentes, riches en légumineuses et en plantes à tanins. Les données de terrain, provenant notamment de parcelles délevages engagés dans des GIEE Capflor, ont permis dalimenter la base de données sur laquelle repose loutil afin de laméliorer. Après dix ans de travail sur cet outil, Inrae le transfert à lITAB qui va avoir la responsabilité de le diffuser auprès des éleveurs biologiques. Dans le Limousin, depuis 2019, deux GIEE ont travaillé sur cette thématique. Les GIEE permettent, en effet, de créer des groupes déchanges horizontaux entre producteurs autour dune problématique à composante technique, environnementale et sociale. Le travail sur les prairies à flore variée répond à ces trois enjeux, en maximisant lautonomie alimentaire des élevages, en limitant limpact environnemental de ces derniers et en apportant de lintérêt au métier déleveur. Plusieurs sujets ont été travaillés : la composition du mélange personnalisée en fonction de multiples facteurs, limplantation (qui demande de la rigueur et implique de semer en pleine largeur et non en ligne -), le coût, etc. Par ailleurs, parallèlement au travail réalisé au sein des GIEE, des formations dinitiation et de perfectionnement à limplantation et à lexploitation de prairies à flore variée ont été proposées.
Castration des porcelets en bio : Le nouveau cadre réglementaire et les alternatives
Le cahier des charges bio impose depuis longtemps une prise en charge de la douleur lors de la castration des porcelets. Toutefois, un nouveau règlement, appliqué depuis le 1er janvier 2022 et qui interdit la castration à vif des porcelets en agriculture conventionnelle, induit aussi des modifications dans le protocole de prise en charge de la douleur dans les élevages biologiques. La prise en charge de la douleur lors de la castration chirurgicale nécessite désormais obligatoirement une utilisation combinée dun produit anesthésique et dun anti-inflammatoire (contre la douleur post-opératoire). Ces traitements anesthésiques et analgésiques sont assimilés à des traitements obligatoires et ne sont pas comptabilisés dans le nombre limité dinterventions allopathiques de synthèse pour les élevages bio. Par ailleurs, lusage de la bombe à froid nest plus considéré comme une méthode analgésique suffisante. Deux protocoles sont désormais homologués par le Ministère en charge de lagriculture : le protocole Lidocaïne et le protocole Tri-Solphen. Dans les faits, seul le protocole Lidocaïne est actuellement praticable, puisquune demande dAutorisation de Mise sur le Marché (AMM) est en cours pour le Tri-Solphen. Un référent bien-être animal doit également être désigné dans chaque élevage. Ce référent doit vérifier que le protocole de castration est bien respecté, assurer la partie traçabilité des médicaments, et veiller à leur stockage. Par ailleurs, le projet Farinelli (2020-23) recherche des alternatives à la castration. Il vise notamment à développer lélevage des porcs mâles non castrés.
Chaire agriculture bio : 1er séminaire scientifique sur la biodiversité
BIOFIL, AuteurCréée en 2022, la Chaire agriculture bio a pour vocation de rapprocher les entreprises avec les acteurs de la formation et de la recherche pour accompagner le développement des filières biologiques. Elle est financée par une dizaine dentreprises et d'organismes mécènes, en partenariat avec Inrae, lUniversité de Bordeaux et Interbio Nouvelle-Aquitaine. Des ateliers thématiques sont organisés dans ce cadre, sur des axes de travail considérés comme prioritaires à questionner et à explorer : la fertilité des sols, le changement climatique, la biodiversité, la résilience des fermes, la consommation et la formation. Cette Chaire travaille également sur la structuration dune offre de formation (initiale et continue) sur lagriculture biologique. Des webinaires sont également proposés pour diffuser des résultats de recherche. Le premier séminaire de vulgarisation scientifique a été organisé le 28 juin 2023, à Bordeaux Sciences Agro. Il a questionné les liens entre agriculture biologique et biodiversité. La bio favorise labondance des espèces et, parallèlement, ce mode de production dépend étroitement des services rendus par la biodiversité. AB et biodiversité se rendent donc des services mutuels, mais comment valoriser ces interactions ? Lors de la certification bio, la biodiversité nest pas contrôlée. Le cas des labels bio mieux-disants, axés sur la biodiversité, a été abordé, ainsi que loutil Biodiv-score dInrae.
Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport dactivité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur lensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles deau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur lalimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer lagriculture et lélevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection dune nouvelle race de porc bio suisse
Combining beef cattle and sheep in an organic system. I. Co-benefits for promoting the production of grass-fed meat and strengthening self-sufficiency
Sophie PRACHE, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux avantages liés au pâturage mixte bovins-ovins ont déjà été démontrés. Toutefois, leffet de lassociation bovins-ovins sur l'autonomie et l'autosuffisance des systèmes na pas beaucoup été étudié. Dans cette expérimentation, conduite à Laqueuille, sur le site Herbipôle d'INRAE, localisé en zone de montagne (Puy-de-Dôme), trois systèmes biologiques basés sur lherbe ont été comparés : un système mixte combinant bovins et ovins allaitants (MIX), et deux systèmes spécialisés, un en bovins (CAT) et un autre en ovins (SH). Ces trois systèmes ont été gérés de manière distincte durant 4 ans. Pour le système MIX, le rapport entre les UGB bovins et ovins était de 60/40. La superficie pâturée et le chargement à lhectare étaient similaires pour tous les systèmes. Les périodes de vêlage et d'agnelage ont été ajustées à la croissance de l'herbe pour optimiser le pâturage. Les veaux (croisés Salers-Angus) ont pâturé jusquà leur sevrage en octobre, puis ont été engraissés en bâtiment avec de l'enrubannage, avant dêtre abattus à 1215 mois. Les agneaux ont été engraissés au pâturage. Dans le cas où ils n'étaient pas finis avant la mise en lutte de leurs mères, ils ont été engraissés en bâtiment à laide de concentrés. La décision de traiter les animaux avec des anthelminthiques était basée sur le comptage dufs dans les excrétions fécales. Globalement, une proportion plus élevée d'agneaux a été finie au pâturage dans MIX, par rapport à SH, en raison d'un taux de croissance plus élevé qui a conduit à un âge inférieur à l'abattage (166 vs 188 jours). La prolificité et la productivité des brebis étaient également plus élevées dans MIX que dans SH ; tandis que la consommation de concentrés et le nombre de traitements anthelminthiques chez les ovins étaient plus faibles dans MIX que dans SH. En revanche, la productivité des vaches, la performance des veaux, les caractéristiques des carcasses et le niveau d'intrants utilisés ne différaient pas entre MIX et CAT. Ces résultats ont validé lhypothèse selon laquelle l'association bovins-ovins favorise la production de viande à lherbe, notamment pour les ovins.
Combining beef cattle and sheep in an organic system. II. Benefits for economic and environmental performance
Marc BENOIT, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurAssocier plusieurs espèces animales optimise les performances dun système délevage. Dans cette étude, réalisée sur le site Herbipôle INRAE de Laqueuille (Puy-de-Dôme), les performances dun système mixte (MIX), associant des bovins et des ovins allaitants (avec un rapport UGB bovins/ovins de 60/40), ont été comparées à celles de systèmes spécialisés en bovins viande (CAT) et en ovins viande (SH). Ces trois modalités ont été suivies durant 4 ans (2017-2020). Elles reposaient sur des systèmes herbagers daltitude, basés sur des prairies permanentes, et conduits en agriculture biologique. Le taux de chargement annuel était identique pour tous les systèmes. Les jeunes animaux ont été engraissés majoritairement avec des fourrages : au pâturage pour les agneaux ; au pâturage et en bâtiment (avec de lenrubannage) pour les jeunes bovins. Des conditions météorologiques anormalement sèches ont conduit à des achats de fourrages. Les performances de ces systèmes ont été comparées via des indicateurs techniques, économiques (dépenses, marges, revenus ), environnementaux (émissions de gaz à effet de serre, consommation d'énergie), et en matière de concurrence feed-food. Les performances des ovins ont été meilleures dans MIX que dans SH : + 17,1 % de production de viande/UGB, - 17,8 % de concentré/UGB, + 10,0 % de marge brute, + 47,5 % de revenu, - 10,9 % démissions de GES, - 15,7 % de consommation d'énergie, et 47,2 % d'amélioration de la concurrence feed-food. Ces résultats sexpliquent à la fois par de meilleures performances animales et par une consommation de concentré plus faible dans MIX ; ce qui compense les surcoûts engendrés par lélevage mixte (notamment au niveau des clôtures). En revanche, aucune différence de performance na été enregistrée entre MIX et CAT. Malgré de bonnes performances zootechniques, les bovins ont eu des performances économiques médiocres en raison d'achats de fourrages et de difficultés à vendre les jeunes bovins (1215 mois) qui nétaient pas adaptés à la demande de la filière traditionnelle (croisés Salers-Angus).
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais blé tendre d'hiver et de printemps 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais (campagne 2021-2022), fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, sur les variétés de blé tendre d'hiver et de printemps adaptées à une conduite en AB. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements, aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique, pouvoir couvrant).
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais triticale - épeautre - blé dur - orge 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais, fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, entre 2021 et 2022, sur les variétés de céréales à paille autres que le blé tendre, adaptées à une conduite en AB : triticale, épeautre, blé dur et orge. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements et aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique).
Compilation bibliographique sur les complémentarités entre les arbres et les animaux dans les systèmes biologiques
ABioDoc-VetAgro Sup, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a réalisé une compilation bibliographique afin de repérer plus facilement des documents relatifs au rôle et à la place des arbres (et autres cultures pérennes) dans les systèmes délevages biologiques. Cette compilation regroupe ainsi près de 200 références bibliographiques en lien avec lagroforesterie, les associations arbre-animal et vigne-animal. En plus des systèmes agroforestiers « classiques », elle prend aussi en compte le sylvopastoralime, les prés vergers, les vignes pâturées et les arbres fourragers. En raison du grand nombre de références sélectionnées, celles-ci ont été classées selon la production (ex : élevage, arboriculture ) ou la thématique (ex : agriculture durable, agriculture et environnement ) qui dépeint le plus le document, mais ces références ont toutes un lien avec lélevage. La majorité des documents sinscrivent dans un contexte dagriculture biologique, mais quelques-uns abordent lagroforesterie dans les systèmes délevage de manière générale (ces documents ont été retenus car ils comportent des informations qui peuvent être utiles aux élevages biologiques). Les références sélectionnées ont été éditées entre janvier 2013 et novembre 2023. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique. Cette compilation a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences 2022-2024. Ce projet a pour objectif dacquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Il étudie notamment des systèmes et des pratiques remarquables en élevage biologique, dont font partie lagroforesterie, les associations arbre-animal et vigne-animal.
Compilation bibliographique sur les jeux sérieux intéressants pour lagriculture biologique - 2023
Les jeux sérieux (ou serious games) sont des jeux qui ont une utilité autre que le divertissement. Depuis une quinzaine d'années, ils se sont démocratisés et leur utilisation est en pleine expansion. Un certain nombre d'entre eux portent sur l'agriculture, l'alimentation, l'environnement ou le développement territorial, et ont pour vocation d'aider au déploiement de la transition agroécologique. Ils peuvent être utilisés dans un cadre pédagogique, d'accompagnement professionnel, de projets de recherche-développement ou de sensibilisation à un large public. Pour aider les personnes intervenant en agriculture biologique à repérer plus facilement les documents sur des jeux sérieux intéressants pour ce système de production, ABioDoc-VetAgro Sup, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a réalisé une compilation bibliographique dédiée à ce sujet. Cette compilation fournit des références (publiées entre 2012 et 2023) sur une vingtaine de jeux sérieux. Ces derniers sont classés selon les thèmes suivants : 1 - Les systèmes alimentaires durables ; 2 - L'élevage (gestion et adaptation du système fourrager, compétition feed/food, pilotage d'une exploitation laitière, enjeux rencontrés par les territoires d'élevage, etc.) ; 3 - Les productions végétales et le sol (associations céréales-légumineuses, systèmes de culture économes en intrants, gestion des bioagresseurs telluriques en maraîchage, vie biologique du sol, etc.) ; 4 - La sensibilisation à l'agriculture biologique ; 5 - D'autres sujets connexes à la bio (achat-revente entre les éleveurs et les céréaliers, impacts de l'agriculture sur les paysages, adaptation au changement climatique...). La plateforme GAMAE, qui référence une centaine de jeux sérieux en lien avec lagriculture, lalimentation et lenvironnement, fait aussi partie des références citées. Cette compilation bibliographique a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences 2022-2024.
Compilation bibliographique sur la production dénergie renouvelable dans les élevages biologiques
ABioDoc-VetAgro Sup, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a réalisé une compilation bibliographique afin de repérer plus facilement des documents en lien avec la production dénergie renouvelable au sein des élevages biologiques. Cette compilation regroupe une cinquantaine de références bibliographiques, qui ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique. Les références sélectionnées ont été classées selon le type dénergie abordé : bois énergie et cultures à fort pouvoir calorifique, méthanisation, photovoltaïque et agrivoltaïsme, pluri-énergies. Ces documents ont été édités entre janvier 2017 et novembre 2023. La majorité dentre eux portent sur des élevages biologiques, mais quelques références abordent la production dénergie dans les élevages de manière générale (ces documents ont été retenus car ils comportent des informations qui peuvent être utiles aux élevages biologiques). Cette compilation a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences 2022-2024. Ce projet a pour objectif dacquérir des références sur les élevages de ruminants biologiques du Massif central et sur leurs filières. Il étudie notamment des systèmes et des pratiques remarquables en élevage biologique, dont fait partie la production dénergie renouvelable.
Complémentarités des calendriers de vente des systèmes ovins viande biologiques herbagers et rustiques
Vincent BELLET, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023La consommation de viande ovine présente un caractère très saisonné, avec un pic important à Pâques (en mars ou en avril), puis souvent un second pic estival, avant un creux à lautomne et un rebond pour les fêtes de fin dannée. En agriculture biologique, la production est assez saisonnée. Dans les bassins herbagers (partie Nord et Nord-Ouest de la France), les agneaux dherbe naissent majoritairement au printemps et sont vendus à lautomne (alors que la demande est faible). Dans les bassins rustiques (partie Sud et Sud-Est de la France), les agnelages dautomne sont plus répandus avec lélevage de races rustiques qui se désaisonnent plus facilement (ces agneaux nés à lautomne sont élevés en bergerie et vendus au printemps). Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation sous le label AB des agneaux élevés en bio (donc à éviter les « fuites » vers les filières conventionnelles lors de leur commercialisation), en travaillant sur une meilleure correspondance entre les périodes de production et de consommation. Plusieurs itinéraires de production ont été identifiés en bassin herbager et en bassin rustique pour améliorer cette adéquation offre-demande. Cette plaquette présente les calendriers des ventes induits par ces différents systèmes de production. Elle propose également quelques possibilités de complémentarités entre systèmes au sein dun même bassin, ou entre différents bassins, pour étaler la production et être en mesure de fournir des agneaux bio lors des pics de demande. Elle termine en évoquant les impacts de cette régularité de mise en marché sur les performances environnementales.
Le concept dautonomie : origine, déclinaisons, questionnements
Xavier COQUIL, AuteurPour un nombre croissant d'agriculteurs, lautonomie est souvent une condition pour le maintien de lactivité agricole. Cest aussi un passage obligé pour une activité agricole plus durable. Xavier Coquil, chercheur à INRAe, questionne cette notion dautonomie. Cet article s'appuie sur une intervention quil a réalisée auprès du réseau Civam, dans le cadre du projet Accordae. Il détaille trois aspects de lautonomie : la confiance, le sens critique et la prise de pouvoir politique. Cet article est accompagné dun encart sur un organisme pionnier de lagriculture économe et autonome : le Cedapa (Centre détude pour un développement agricole plus autonome). Ce dernier a fêté ses 40 ans, le 1er décembre 2022.
Crise de la bio : Arrêt sur limage
Lucie GILLOT, AuteurAprès plusieurs années de forte croissance, la consommation de produits biologiques connaît un coup darrêt, en France. Elle se heurte à la crise inflationniste. Dans ce contexte, et avec un surcoût estimé à 30 % par rapport au conventionnel, les produits bio ont moins séduit les consommateurs. Le décalage entre loffre et la demande a entraîné des déclassements (produits bio réorientés vers le conventionnel), ainsi que des déférencements dans les grandes et moyennes surfaces. Le risque de déconversions inquiètent la France, dautant quelle sest engagée, comme dautres pays européens, à accroître ses surfaces agricoles bio. Cette crise nest, toutefois, pas causée uniquement par linflation. Le label AB pâtit également dun problème dimage. La bio est concurrencée par une multitude dautres logos et le phénomène de « conventionnalisation » de la bio (intensification des modes de production et distanciation avec les consommateurs) a également engendré de la méfiance. Les consommateurs doutent que les produits soient « totalement bio », alors que lobtention du logo AB est soumise à une réglementation stricte. Parallèlement, le programme de recherche Metabio a montré que la bio tire les pratiques agricoles vers le haut : à mesure que la bio se développe, les pratiques conventionnelles tendent aussi à sagroécologiser. Un effet positif pour lagriculture, mais qui a tendance, pour les consommateurs, à mettre la bio au même niveau que les autres modes de production. Par ailleurs, le développement de la bio ne dépend pas uniquement du marché, il dépend aussi des politiques publiques. Globalement, la bio est peu aidée au regard des services environnementaux quelle génère. Cet article est accompagné de trois encarts : lun résume lhistoire de la bio, un autre effectue un point sur l'évolution de la bio en Europe, et le dernier propose un remodelage du label AB (avec intégration du bilan carbone et de dimensions sociales).
Dans le Muscadet : Des vignes et un lieu de vie chez Eco-Dyn
Louise JEAN, AuteurEco-Dyn développe, fabrique et vend du matériel et des équipements agricoles, qui sont destinés, à 80 %, au monde de la biodynamie (ex : des dynamiseurs) et, à 20 %, à lagriculture régénérative (ex : du matériel pour faire des thés de compost, des rouleaux faca ). La majorité des clients de cette entreprise sont des viticulteurs (80 %) et les autres travaillent sur des productions variées (maraîchage, arboriculture ). Ce constructeur propose aussi, depuis 2021, des formations. Léquipe dEco-Dyn est composée de six salariés. En 2020, lentreprise a déménagé sur un domaine dans le Muscadet, à Sainte-Radegonde, avec pour objectif de faire de ce domaine un lieu de vie avec des projets agricoles. Le site est composé de 12 ha de céréales, de 3 ha de prairies et des vignes en friches (abandonnées depuis 2012). Il abrite aussi un peu délevage (poules, lapins, cochons, oies) et un potager dans lequel les employés peuvent sinvestir. Un autre site, à quelques kilomètres de là, comporte 5 ha de vignes en production. Ce domaine est piloté par Robin Euvrard (agronome, vigneron et formateur chez Eco-Dyn). Il permet notamment de tester différents itinéraires techniques sur la vigne. Des brasseurs seront accueillis sur le site de Sainte-Radegonde, en 2023. Lobjectif de cette installation est daider à valoriser les cultures bio locales et de réfléchir à limplantation dune houblonnière.
Deep learning enabled miniature mass spectrometer for rapid qualitative and quantitative analysis of pesticides on vegetable surfaces
Yuanhao ZHOU, Auteur ; Jiawen AI, Auteur ; Lingli CAI, Auteur ; ET AL., AuteurLa faible durée de conservation des légumes et leur large distribution rendent d'autant plus importante la détection de résidus de pesticides sur ces produits. Une équipe de chercheurs chinois a mis au point une méthode de détection rapide des résidus de pesticides sur les surfaces des légumes, pouvant être mise en uvre sur les sites de production. Cette méthode mobilise un spectromètre de masse miniature. En pratique, des légumes sont placés dans un sac avec une solution d'élution, ils y sont mélangés et lavés, éliminant ainsi les résidus de pesticides de la surface des produits, ce qui permet ensuite l'analyse de la solution obtenue. Cette méthode a permis d'atteindre une limite de détection quantitative de 10 ug/kg pour le carbendazime dans le niébé, une légumineuse. Ces résultats démontrent la faisabilité du système analytique et de la stratégie proposés dans les applications de sécurité alimentaire.
Dégustation de viande bovine BIO : Pièces à griller de Très Jeunes Bovins mâles au restaurant interadministratif de Lyon
Isabelle LEGRAND, Auteur ; Cécile BORD, Auteur ; Faustine NOEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Le projet Casdar Proverbial (2021-2024) cherche à valoriser localement les bovins mâles biologiques issus délevages allaitants, en testant des itinéraires alternatifs (production de jeunes bovins de 12 mois et de bufs rajeunis de 24 26 mois) pour produire de la viande bio à destination de la restauration collective. Des essais et des suivis de fermes ont été réalisés afin dacquérir des références sur ces nouveaux itinéraires de production. Les viandes issues de ces fermes (viande de jeunes bovins et de bufs rajeunis bio) ont fait l'objet de dégustations en restauration collective. L'objectif de ces tests est de mesurer lappréciation de ces viandes bio par un panel de consommateurs (adolescents, jeunes, adultes) en situation réelle de consommation. Quatre tests ont été réalisés : trois en cantines scolaires et un en restaurant d'entreprise. Cette fiche présente les résultats obtenus suite à la dégustation de pièces de viande à griller (steaks de faux-filet et pièces de faux-filet), organisée dans le restaurant interadministratif de Lyon. Elle détaille : les conditions de dégustation ; les résultats de satisfaction sensorielle obtenus, avant et après dégustation des viandes bio ; les spécificités de ces viandes perçues par les convives ; les attentes des convives concernant les qualités extrinsèques de la viande proposée par le restaurant dentreprise ; la sensibilité des convives aux produits biologiques. Globalement, les pièces de viande bovine grillées issues de jeunes bovins bio ont été appréciées et majoritairement qualifiées de tendres et de fondantes.
Le devenir des veaux laitiers : Etude des freins et des leviers sociotechniques à une meilleure valorisation des veaux laitiers
Le projet Synergies Bio & Non Bio vise à étudier les transpositions de connaissances et de pratiques entre systèmes agricoles biologiques et conventionnels. Un des volets de ce projet a consisté à étudier le devenir des veaux laitiers, bio et non bio. Les connaissances relatives à ce sujet, couvrant l'ensemble de la filière, de la fourche à la fourchette en passant par la réglementation, ont été explorées dans le cadre d'un stage. Ainsi, différentes stratégies et pratiques ont pu être identifiées dans le but de répondre à quatre grands enjeux : le bien-être des animaux, la rentabilité des systèmes, la cohérence des systèmes bio et l'empreinte carbone de la production de viande bovine. Une partie d'entre elles sont recensées dans ce document. Il s'agit d'expérimentations (projets VALOVEAU, RENOUVEAU, VALOMALEBIO et PREVEAU), de témoignages d'agriculteurs bio (Eric Guihery et Germain Gougeon, en Mayenne), de démarches de structuration de filières (filière EJENDU, démarche HERBOPACK, la Bille Bleue, Jersiais haut de gamme-JA Gastronomie), ou encore d'activation de leviers à l'échelle du consommateur (Étiquette BEA (Bien-être animal)). De nouvelles pratiques de production, en bio et/ou conventionnel, sont proposées comme, par exemple, la production de carcasses légères à partir de veaux laitiers, l'engraissement des veaux laitiers dans des élevages allaitants voisins, la mise en avant de la valorisation de surfaces herbagères, le développement d'élevages mixtes, etc.
Diagnostic sociotechnique de la valorisation des veaux laitiers
Cette présentation (diaporama) rapporte les travaux de Léa Vancoillie, menés lors d'un stage co-encadré par l'Itab et l'Institut de lÉlevage (Idele). Réalisé en 2023 dans le cadre du projet Synergies Bio & Non Bio, ce stage a notamment permis de réaliser un diagnostic sociotechnique de la valorisation des veaux laitiers (bio et non bio), veaux qui, avec la spécialisation de l'agriculture depuis l'après-guerre, sont encore aujourd'hui peu valorisés. Après une présentation de la méthodologie mise en uvre, un état des lieux de la valorisation est présenté (voies, acteurs impliqués, flux), avec des focus sur la filière bio. Le diagnostic en tant que tel a permis d'identifier plusieurs freins économiques, techniques, ou encore sociétaux. Les principaux sont liés aux comportements des consommateurs (prix de la viande de veau, baisse de la consommation de cette viande) et à la spécialisation des productions (races et pratiques inadaptées). Des leviers sont proposés : mieux informer le consommateur (étiquette Bien-Être Animal BEA), créer de la référence (exemples des projets Tripl'Scotch et VALOMALEBIO), ou encore organiser les filières (exemples des démarches HERBOPACK, EJENDU, Jersiais haut de gamme de JA Gastronomie).
Diversification of an integrated crop-livestock system: Agroecological and food production assessment at farm scale
Thomas PUECH, Auteur ; Fabien STARK, AuteurLes systèmes agricoles en polyculture-élevage présentent un intérêt en matière de durabilité, en raison de la diversité de leurs espèces et du potentiel de synergie entre les cultures et les animaux. Cependant, leur capacité à maximiser la production alimentaire a été peu abordée et mérite dêtre davantage explorée. La question du recyclage des éléments fertilisants soulève des questions sur la répartition des ressources entre les cultures de vente, les aliments pour animaux et les produits dorigine animale. Cette étude, basée sur une expérimentation systémique menée sur la ferme expérimentale de Mirecourt durant une quinzaine d'années dans le nord-est de la France, évalue les processus biotechniques (dont des bilans pour les éléments fertilisants) et les performances de production alimentaire de deux systèmes en polyculture-élevage. Ces systèmes diffèrent à la fois par leurs productions (diversité du bétail et des cultures) et par leurs stratégies globales (recherche dautosuffisance vs maximisation des cultures de vente). Les résultats montrent que la configuration visant à maximiser les cultures de vente est la plus efficace, mais nest pas la plus productive. Dans les deux cas, lefficacité à léchelle du système est meilleure que celle de chaque production. Cela confirme limportance de combiner les approches systémiques et analytiques pour mieux comprendre et agir sur le développement des systèmes agricoles agroécologiques. Cette étude montre également l'importance, pour un système autosuffisant, de disposer de stocks pour faire face aux années défavorables. Elle confirme aussi lintérêt des systèmes en polyculture-élevage en matière dagroécologie, mais souligne la nécessité dune réflexion plus approfondie (i) sur les aspects liés à la production alimentaire et (ii) sur la dynamique temporelle des agrosystèmes et des arbitrages entre production alimentaire et cycle des éléments fertilisants.
Dossier : Des alternatives pour protéger le melon
Guy DUBON, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLe projet Agrécomel a pour objectif de combiner les leviers agroécologiques utilisables en culture de melon pour réduire les fréquences de traitement, dans un contexte conventionnel. Les leviers testés sont : les variétés résistantes (à la colonisation par un puceron et à la transmission des virus), les lâchers dauxiliaires, les plantes sentinelles (très sensibles à une maladie ou à un ravageur), laugmentorium (couverture dun foyer de pucerons avec un filet qui laisse passer les auxiliaires) et la pose de coupelles sous les fruits contre les taupins. Par ailleurs, le projet Synergies, porté par lACTA et terminé fin 2022, a permis de tester des pratiques agroécologiques de gestion de la fusariose en culture de melon et dail, notamment avec des apports de matière organique (fumier ou compost). Trois composts ont été testés (Tradivert, marc de raisins, compost du FiBL avec mélange de fumiers et de déchets verts). Seul ce dernier compost a permis de diminuer les attaques de fusariose. Un outil daide à la décision, DEXI Fom melon, pour évaluer le risque de fusariose, a été mis au point dans le cadre de ce projet.
Dossier : Économies dénergies à la ferme
Cathy PICHON, Auteur ; Caroline CHAVRIER, Auteur ; Elodie JOUBREL, AuteurCe dossier regroupe différents retours dexpériences menées dans le Finistère autour de lempreinte bas-carbone et des économies dénergie en agriculture. Ainsi, la MAB 29 a participé au projet européen Cool Food Pro et a accompagné des sites de restauration collective vers un changement de pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire et introduire davantage de produits bio, locaux et de saison. Un calculateur en ligne permet de mesurer, tous les mois, les gains positifs sur lenvironnement, suite à ces nouvelles pratiques. Le CHU de Brest et Jonas Le Gall (29), paysan meunier bio, témoignent. Un zoom est, ensuite, fait sur la réduction du paillage plastique en maraîchage, suite à des diagnostics Dialecte réalisés sur 9 fermes en bio, par le Gab 29. Plusieurs pratiques alternatives sont mises en avant (couverture à base de paillage végétal, binage ). Valériane et Niels, de la ferme des BAPA (29), font part de leur expérience. Pour faire face à lenvolée des prix du carburant, la FR CUMA de lOuest et Cléo (réseau dentreprises de Travaux Agricoles) proposent différents services pour accompagner les agriculteurs dans leurs économies de carburant. Plusieurs leviers existent (éco-conduite, adaptation de ses pratiques, adéquation entre la puissance du tracteur et les outils utilisés ). Pour finir, la question de la réduction des consommations délectricité en élevage laitier bio se pose. Différents leviers existent, en agissant notamment sur le refroidissement du lait (emplacement du tank, tank à eau glacée, pré-refroidissement ), le chauffage de leau sanitaire (dimensionnement adapté des ballons, isolation ) et le talon de consommation (repérage des appareils défectueux, vérification de la qualité du réseau électrique ).
Dossier : Elevage caprin : Garder le cap
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans un contexte de crise, plus que jamais, la recherche dautonomie alimentaire, en particulier protéïque, est un point-clé en élevage caprin biologique. Le programme Cap Protéines montre, pour les systèmes caprins en AB étudiés, que ceux-ci ont, en moyenne, une meilleure autonomie protéique (80 % versus 73 % en conventionnel). Les fourrages et le pâturage doivent couvrir au maximum les besoins, comme le souligne Philippe Desmaison, conseiller à Bio Nouvelle-Aquitaine : « une prairie avec les bonnes espèces à 6 t MS/ha fournit plus dénergie et de protéines quun méteil grain à 30 quintaux/hectare ». A chaque éleveur de trouver les solutions à développer, selon son environnement et ses besoins, quil soit livreur ou/et quil transforme à la ferme. Les stratégies de trois éleveurs, suivis dans Cap Protéines, sont présentées dans ce dossier. Tous maximisent le pâturage, produisent de la luzerne (pour la pâture et/ou la fauche) et du méteil grain, mais avec des pratiques adaptées à leur contexte : implantation de sainfoin, intégration croissante de la féverole dans les méteils pour Stéphanie Kaminski, éleveuse Dordogne ; mélanges prairiaux multi-espèces, orge et maïs et, en cas de besoin, irrigation possible chez Lionel Mossière, dans la Drôme ; séchage en grange, maïs et betteraves pour Christophe Favard, dans la Vienne.
Dossier : Légumes pour l'industrie : Diversifier en maîtrisant les risques
Marion COISNE, AuteurCe dossier fait le point sur les légumes industrie biologiques (destinés à la surgélation ou à la mise en conserve) : état du marché, principales régions productrices, principaux légumes cultivés, problématiques techniques, témoignages de producteurs Le désherbage est la problématique principale, avec des risques liés à des plantes toxiques comme le datura ou la morelle, ce qui nécessite parfois des passages manuels, notamment en carottes, épinards et betteraves. Jean-Paul Hignet, ainsi que Stéphane et Nathalie Urvoy, producteurs de petits pois industrie en Bretagne, font un retour sur leurs itinéraires techniques et sur les problèmes rencontrés, notamment les aléas climatiques et sanitaires. De même, Thomas Raoul, dans la Somme, témoigne sur la production dépinards, culture intéressante, mais très technique et risquée, pour laquelle « on na pas le droit à lerreur ». Une nouvelle usine de surgélation, ayant démarré son activité au printemps 2022 dans les Hauts-de-France, traite des volumes bio et cherche de nouveaux producteurs. Si les haricots et les pois sont plutôt porteurs, lépinard reste compliqué à produire. Enfin, avec lévolution du climat, lirrigation est de plus en plus de mise pour ces cultures. Par ailleurs, il est important de noter que la production de légumes industrie est en recul dans le Sud-Ouest à cause de problèmes techniques, liés notamment au changement climatique (mildiou sur la tomate, plantes toxiques, températures trop fortes pour les petits pois ). Stéphane Besnier, installé dans le Lot-et-Garonne, apporte son témoignage sur les tomates industrie.
Dossier Monogastrique
Ludivine ENGOULVENT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; Patrick PAGEARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, dédié aux filières monogastriques (porcins et volailles), commence par un état des lieux de ces filières en janvier 2023, avec notamment le témoignage d'EBIO, association d'éleveurs bio de la région Pays de la Loire. Tous les élevages sont dans une situation compliquée depuis plusieurs trimestres : augmentation des coûts de production, baisse de la consommation, ou encore, pour les porcins, de nouvelles obligations réglementaires impliquant la nécessité de mise en conformité des bâtiments, et donc des investissements. Les acteurs des filières restent donc très prudents. Les articles suivants s'intéressent à des sujets plus techniques, et à des pratiques qui font l'objet d'essais. Pour répondre à l'obligation d'une alimentation 100 % biologique depuis le 1er janvier 2022, le projet Valorage (2021-2024) s'est intéressé à la valorisation des parcours et des fourrages par des porcs charcutiers, dans l'optique de diminuer la part des concentrés et d'augmenter celle de l'affouragement. Dans ce même projet, une enquête a été réalisée auprès d'éleveurs de poules pondeuses autour de leurs pratiques d'utilisation des parcours ou des fourrages. Les résultats d'un échantillon de 100 répondants sont présentés. Globalement, les aménagements agroforestiers sont plébiscités (présents chez 76 % des répondants). Pour terminer, les résultats d'une étude, réalisée dans le cadre du projet Fullbeak (2019-2022), sur le picage en élevage de poules pondeuses, sont présentés : facteurs d'un picage sévère et leviers pour le limiter.
Dossier : Pourquoi produire et manger bio ?
Claude AUBERT, AuteurLauteur fait le point sur les atouts des produits bio, à partir de différentes études comparatives. Les produits bio sont plus riches en nutriments (avec notamment des teneurs en antioxydants beaucoup plus élevées quen conventionnel. Pour les produits animaux aussi (lait, viande, ufs, poulets), les différences sont très nettement en faveur du bio, en particulier pour les teneurs en acides gras oméga 3. Ceci sexplique par une alimentation plus riche en herbe. Par ailleurs, le bien-être animal est un objectif important en agriculture biologique. Toutes les études confirment que les aliments bio contiennent beaucoup moins de résidus de pesticides que les conventionnels (180 fois moins !), beaucoup moins de cadmium et de nitrates. Enfin, ils ont, en général, moins de mycotoxines et n'ont pas dOGM. Lauteur rappelle que les techniques de transformation en bio sont également plus respectueuses (additifs moins nombreux, ingrédients peu ou pas raffinés ). Différentes études montrent des liens entre les pesticides et le développement de maladies. Ainsi, des corrélations existent entre lexposition maternelle à divers pesticides et lincidence de la leucémie chez lenfant. Des liens sont suspectés pour lautisme aussi. Lagriculture biologique permet de préserver lenvironnement, notamment en réduisant lempreinte carbone et en augmentant la séquestration de carbone dans le sol, mais aussi en préservant la qualité de lair et de leau, en permettant une plus grande biodiversité Bien que des méta-analyses montrent que les rendements en bio sont inférieurs de 19 % à ceux en conventionnel, cette différence samoindrit lorsque les systèmes font de bonnes rotations.
Dossier : Résilience des systèmes grandes cultures bio : Premiers résultats et perspectives de létude
Pauline BOGE, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; ET AL., AuteurLa fertilisation et la fertilité des sols sont des enjeux forts pour les producteurs en grandes cultures bio sans atelier délevage, notamment dans le Grand Est. Certains sinterrogent sur la réintroduction dun atelier délevage, dautres mettent en place des partenariats avec des éleveurs bio locaux, dautres se penchent sur les couverts végétaux, les légumineuses, le travail du sol Aussi, Bio en Grand Est a lancé un projet, de 2022 à 2024, sur la résilience des systèmes en grandes cultures bio. Il sarticule autour de 4 axes : 1 - état des lieux des pratiques autour de la fertilisation ; 2 - accompagnement des producteurs intéressés par la réintroduction dun atelier délevage ; 3 - développement de systèmes moins dépendants aux intrants extérieurs et plus résilients aux changements climatiques, avec des sols plus fertiles, grâce à la mise en place dun observatoire des couverts végétaux, dessais sur ces couverts, dun recueil de pratiques en systèmes grandes cultures autonomes en fertilisation, et danimations sur lagriculture bio de conservation ; 4 - développement des légumineuses (essais techniques, étude de marché, actions de sensibilisation pour relancer la consommation). Les premiers résultats de lenquête (Axe 1) sont détaillés dans cet article et permettront de réaliser des projections selon plusieurs scénarii. Dautres actions en cours sont également abordées.