Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCE MEDICALE
SCIENCE MEDICALESynonyme(s)MEDECINE |
Documents disponibles dans cette catégorie (5370)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Flavescence dorée : De léradication à lenrayement ?
Frédérique ROSE, AuteurLa réglementation encadrant les stratégies de lutte contre la flavescence dorée (FD) devrait évoluer. Un règlement européen denrayement de la FD est, en effet, en préparation et devrait compléter le RCE 2016-2031 relatif aux mesures de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux. Ce nouveau règlement denrayement prévoit dadapter les mesures de lutte contre les organismes nuisibles largement présents sur le territoire de lUnion Européenne, et pour lesquels les objectifs déradication ne sont plus réalisables. Le projet de règlement définit des zones où la maladie ne peut plus être éradiquée. Ces zones sont entourées de zones tampon, dune largeur dau moins 2,5 km, où les mesures de gestion seront renforcées afin déviter la propagation de la maladie dans les zones indemnes. Ainsi, parmi les zones de lutte obligatoire actuelles, certaines resteront avec un objectif déradication, et dautres deviendront des zones basées sur une stratégie denrayement. Cet article est accompagné de deux encarts. Le premier est dédié au projet Risca, qui a étudié, de 2019 à 2021, linfluence des friches viticoles et des vignes ensauvagées sur la gestion de la flavescence dorée. Le second apporte des informations sur une méthode de surveillance efficace de la flavescence dorée : la surveillance déléguée à un Gdon (Groupement de défense contre les organismes nuisibles). Les vignerons et lÉtat (via la Fredon) financent des professionnels, salariés du Gdon, pour effectuer cette surveillance. Cette organisation est illustrée par le Gdon du Gaillacois, dans le Tarn.
Fleurs de nos jardins : belles, médicinales et mortelles
Maya DIEHL, AuteurLes fleurs de jardin nous accompagnent en tant que plantes comestibles, médicinales ou ornementales. Toutefois, certaines dentre elles (vendues en jardinerie et sur internet) sont toxiques pour lhomme, les animaux de compagnie et les animaux de rente. Cet article décrit trois plantes couramment vendues et toxiques : la digitale pourpre (digitalis purpurea), laconit napel (Aconitum napellus L) et la Staphysaigre, encore appelée Dauphinelle staphysaigre (Delphinium staphysagria ou Staphisagria macrosperma).
Fraîcheur printanière
Josiane GOEPFERT, AuteurL'oignon blanc de printemps, plus croquant et sucré que l'oignon jaune, vendu en frais et en bottes, se sème à la fin de l'été, pour une récolte au début du printemps. Récolté avant maturité et dès le début de la saison, ce légume est moins exposé aux ravageurs. Cependant, pour réussir sa culture, le sol doit rester aéré afin de protéger l'oignon blanc de l'humidité, qui l'exposerait alors à des maladies, comme celle du charbon ou comme le mildiou. Des moyens préventifs, tels que l'association avec des carottes, ou des moyens curatifs (décoction d'ail, saupoudrage de bicarbonate de soude...) permettent de lutter contre le développement de maladies cryptogamiques. Une astuce, présentée dans un encadré, consiste à cultiver l'oignon blanc sur des minibuttes, permettant ainsi à l'eau de s'évacuer. Pour finir, Thiébaud Schaffenhauser, maraîcher bio à Munster, en Alsace, partage ses conseils de culture.
Fruits, légumes, céréales Des pesticides à risque partout !
Elsa ABDOUN, Auteur ; Cécile LELASSEUX, Auteur« Les produits phytosanitaires les plus problématiques pour la santé sont censés être interdits dusage en Europe. Notre étude suggère pourtant quun aliment sur deux, en France, contient des résidus potentiellement dangereux ». Pour arriver à cette conclusion, les auteures ont repris des résultats danalyses faites, en 2019, par les autorités françaises sur plus de 14 000 aliments et qui avaient abouti à la détection de 238 résidus de pesticides. Cette liste de résidus présents dans les aliments a été comparée à deux listes établies en 2021, soit par lANSES, soit par lEurope, de substances à effet potentiel sur les voies hormonales ou cancérigènes, mutagènes ou encore reprotroxiques, montrant que plus de 50 % des denrées végétales non bio analysées contenaient au moins un de ces résidus de pesticides et même plusieurs pour un tiers dentre elles. Les produits bio, du fait du cahier des charges lié à cette production, sont beaucoup moins concernés : 1 aliment végétal bio sur 8 touché, mais dans ce cas pour cause de pollutions accidentelles. Par ailleurs, les substances analysées sont interdites dusage en Europe depuis 2009. Néanmoins, des subtilités dans la législation permettent encore leur présence dans les aliments : des différences danalyses des risques selon les organismes ; des délais importants pour la prise en compte des apports de la recherche ou pour faire de nouvelles évaluations des risques ; des dérogations possibles aux interdictions ou encore des interdictions qui ne sappliquent pas aux produits importés. Bruxelles promet de nets progrès comme la « non-utilisation de pesticides dans lUnion Européenne prévue à lhorizon 2050 ». Si cela savérait, ce serait un vrai bouleversement pour les acteurs agricoles, mais aussi pour les citoyens, sachant quaujourdhui personne néchappe totalement à la contamination par les pesticides, étant donné les niveaux de pollution dans nos environnements.
Gelée royale : Guide pratique et technique
L'abeille est un maillon essentiel à l'équilibre de notre écosystème. Parmi les produits qu'elle crée (miel, cire, pollen...), la gelée royale possède de multiples effets bénéfiques pour l'homme. Ce guide pratique illustré a pour but d'expliquer, étape par étape, comment gérer la production, la récolte et la commercialisation de gelée royale. Au sommaire : - La colonie d'abeille ; - La gelée royale ; - Équipement pour la production de gelée royale ; - Constructions ; - Le greffage de cellules royales artificielles ; - Techniques de collecte de pulpe royale ; - Technique de fabrication de la gelée royale ; - Production de gelée royale en apiculture biologique ; - Régime à la gelée royale ; - Gelée royale et santé ; - Soin à la gelée royale.
La géobiologie appliquée en élevage
Estelle RENAULT, AuteurDans les Côtes-d'Armor, un groupe d'éleveurs porcins s'est formé aux concepts de la géobiologie, avec une application pratique chez l'un d'eux, Mickaël Aveline. Dans cet entretien, ce dernier explique en quoi cette formation a été bénéfique et quels sont les principaux concepts à appliquer sur une exploitation d'élevage, notamment en amont de la construction d'un bâtiment. L'objectif est notamment de bien positionner les prises de terre pour minimiser la présence de courants vagabonds dans l'élevage. La géobiologie vise à identifier les éléments de l'environnement qui peuvent avoir une influence sur la santé et le bien-être des animaux - mais aussi des humains -, comme des failles géologiques, des courants d'eau souterraine, des courants électriques, etc.
Gestion du mildiou : Bilan de la campagne 2021
Martin ROCOUR, AuteurCet article propose un retour sur la campagne viticole 2021 en matière de pression du mildiou et de moyens mis en uvre pour lutter contre cette maladie cryptogamique. L'été 2021 a été pluvieux, en particulier de juin à fin juillet, entraînant le maintien d'une pression du mildiou importante et la nécessité, pour les viticulteurs, de poursuivre les traitements. En effet, il est primordial de protéger les feuilles - et pas seulement les grappes - afin d'assurer la mise en réserve pour les années suivantes, et donc la pérennité de la plante. Plusieurs conseils sont donnés en ce sens. En 2021, les conditions météo estivales propices au mildiou ont fait suite à des épisodes de gel qui avaient déjà fragilisé les ceps, avec des retards de développement végétatif parfois conséquents, mais aussi un buissonnement important de certains ceps qui ont alors nécessité plusieurs passages d'ébourgeonnage.
Glyphosate : Un risque mal dosé
Elsa ABDOUN, AuteurUn rapport d'évaluation sur les effets du glyphosate a été publié par des agences réglementaires européennes, indiquant qu'« aucune classification de danger cancérogène n'est justifiée pour le glyphosate ». Cette assertion, mise en doute par l'association Générations Futures, présente un enjeu de taille, puisque si elle est validée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), elle pourrait amener Bruxelles à renouveler, fin 2022, l'autorisation de cet herbicide en Europe. L'association française Générations Futures, qui lutte contre l'usage des pesticides, a identifié deux problèmes majeurs dans le document européen : 1) l'exclusion de 98 % des études académiques, en particulier celles qui s'intéressent, notamment, aux effets du glyphosate sur les animaux non-mammifères et à ses mécanismes d'action aux niveaux moléculaire et cellulaire ; 2) des données fournies par les industriels, qui ont tout intérêt à présenter des résultats rassurants, ont été jugées fiables, malgré de sérieuses faiblesses méthodologiques dans leurs expérimentations. Cet article fait le point sur les différentes études qui ont été menées sur les effets du glyphosate.
Grippe aviaire : situation et gestion catastrophiques
Anne UZUREAU, AuteurAu printemps 2022, la Vendée a connu une brusque flambée des contaminations de grippe aviaire (virus H5N1), alors que les cas ont dhabitude plutôt tendance à se concentrer dans les élevages du Sud-Ouest. Avec les départements limitrophes, près de 6 millions de volailles (canards mulards, canards Pékin, canards de Barbarie, dindes, cailles, faisans, poulets de chair, poules pondeuses ) ont été abattues pour endiguer cette épidémie. Face à cette situation, les services de lÉtat ont vite été débordés. Comme léquarrissage narrivait plus à suivre, certains éleveurs ont dû enfouir plusieurs milliers de tonnes danimaux malades dans leurs fermes, sans équipements de protection appropriés. Dautres directives ont été lancées pour arrêter la ventilation afin de provoquer la mort des animaux par asphyxie, ce qui est un cauchemar pour les éleveurs. Toute la filière est impactée, de lamont (reproducteurs, couvoirs) à laval (abattoirs). Dans ce contexte, des questions plus globales se posent. Même si la faune sauvage est un facteur dintroduction du virus sur le territoire, la forte propagation de celui-ci est surtout due à la densité des élevages, aux déplacements des intervenants et aux transports danimaux vivants. La claustration nest donc pas une solution viable à long terme pour lutter contre ce virus, qui a continué de se propager malgré lenfermement des volailles. De plus, en pleine crise, une tendance semblait se dégager : les petits élevages seraient moins touchés par la grippe aviaire.
Guide Arbo 2023 PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2022Ce guide Arbo 2023 propose des stratégies de protection pour les vergers du Sud-Ouest de la France. Il décrit des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitement pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides, fongicides...) qui peuvent être utilisés, en précisant s'ils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
Guide : Conduite du porc en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine : Edition 2022
Ludivine MIGNOT, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; Cécilia MONTHUS, Auteur ; ET AL., Auteur | PAU CEDEX (124 Boulevard Tourasse, 64 078, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE PYRÉNÉES-ATLANTIQUES | 2022Ce guide technique, fruit d'un travail collaboratif entre les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, présente les différents points réglementaires qui régissent l'élevage porcin biologique : - conversion ; - constitution et renouvellement du cheptel ; - mixité ; - identification des animaux vivants et transport ; - bâtiments d'élevage ; - parcours ; - alimentation ; - pratiques d'élevage ; - biosécurité et gestion sanitaire. Pour chaque point, des mises en uvre pratiques sont proposées. Ce guide fournit également des indicateurs technico-économiques pour les systèmes "classiques" bio et les systèmes "plein air" bio.
Guide de culture Bio et conventionnel : Lupin blanc doux d'hiver et de printemps : 2022
Dans ce guide de culture dédié au lupin blanc, certains focus sont spécifiquement consacrés à l'agriculture biologique. L'intégration du lupin dans un assolement est un atout important : comme c'est une légumineuse, la plante ne consomme pas d'azote et peut en réinjecter pour les cultures suivantes, ce qui en fait une excellente tête de rotation. Cependant, c'est une culture assez peu couvrante et qui présente donc un fort risque d'enherbement, particulièrement en début de cycle. Ce guide permet de tout savoir sur la conduite de la culture du lupin blanc dhiver et de printemps : variétés, inoculation, implantation, fertilisation, contrôle des adventices, des ravageurs et des maladies, récolte et stockage.
Guide élevage : Elever des vaches laitières bio
Ce guide, fruit d'un travail du réseau des paysans biologiques des Pays de la Loire (CAB, GAB et CIVAM bio), présente des données sur la production de lait de vaches biologiques. Après un rappel des chiffres et la présentation d'une partie des opérateurs de la filière lait biologique en Pays de la Loire, ce guide fournit des informations sur les différentes étapes pour réaliser son projet d'installation ou de conversion. Il aborde également la réglementation et fournit quelques références technico-économiques pour l'élevage bovin lait biologique. Les thèmes suivants sont aussi traités : - Autonomie et résilience ; - Races et caractéristiques ; - Diversification et cohérence du système ; - Santé du troupeau ; - Abattage à la ferme ; - Commercialisation. Pour finir, quinze fermoscopies, comprenant des témoignages d'éleveurs des cinq départements des Pays de la Loire, viennent enrichir ce document.
Guide : Plantes bio-indicatrices
AGROBIO GIRONDE, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; FNAB, Auteur | BORDEAUX (347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : AGROBIO GIRONDE | 2022Le sol regorge de graines qui n'attendent que des conditions favorables à leur germination pour sortir de leur dormance. Leur développement apporte, en cela, des indications sur l'état et l'évolution des sols. Cet ouvrage, d'abord destiné aux viticulteurs de Gironde, recense les 27 plantes bio-indicatrices les plus fréquentes dans les vignobles de Gironde. Il est également utile aux viticulteurs du Grand Sud-Ouest, où la plupart des espèces décrites peuvent être trouvées. Pour chaque plante, une photo permettant de la reconnaître, ainsi qu'une description de son caractère bio-indicateur sont fournies. L'intérêt de ces plantes, pour un usage en phytothérapie dans les vignes, mais aussi pour la santé humaine, est également indiqué.
Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à lherbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à lherbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit dune collaboration entre les Chambres dagriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
Guide des vins bio 2023
Ce Guide des vins bio 2023 propose une sélection de 400 vins bio, sélectionnés et dégustés par Pierre Guigui, spécialiste et fervent défenseur de la viticulture biologique et biodynamique, ou provenant de la sélection du Concours International des Vins Biologiques et en Conversion (dit Amphore). En préambule, ce guide aborde le monde controversé de la fabrication et de l'élevage du vin, en mêlant témoignages de spécialistes, données officielles et informations pratiques. Pour chaque vin sélectionné, ce guide propose une description rapide, l'adresse du domaine, des informations nutritionnelles (sulfites, alcool, sucre, calories), ainsi qu'une liste dématérialisée des ingrédients, accessible via un QR code.
Les haies bocagères : intérêts agronomiques et valeurs médicinales
Delphine DANIEL, AuteurLa protection apportée par les haies (contre la pluie, le vent et le soleil) aux animaux nest plus à démontrer. Dautres effets bénéfiques sont bien connus, comme la lutte contre le lessivage et lérosion, ou encore la création dhabitat pour la biodiversité (oiseaux, insectes ). Toutefois, les intérêts nutritionnels des haies sont encore peu connus, tout comme leurs intérêts médicinaux. Suivant les espèces darbres et darbustes, les valeurs alimentaires des feuilles sont comparables à celles dune bonne herbe, voire à celles de grains de céréales. Un tableau compare les valeurs alimentaires moyennes (UFL, UFV, PDIN, PDIE et DMO) de feuilles darbres et d'arbustes bocagers (sureau, églantier commun, frêne commun, prunelier, épine noire, aulne glutineux, peuplier noir, noyer, aubépine, noisetier, faux acacia) à celles de lorge, du ray-grass anglais et de la paille dorge. De plus, sur des troupeaux rustiques ou avec une longue expérience de pâturage, une « consommation médicinale » (consommation des animaux pour se soigner) est observée. Cette consommation permet de lutter contre les débuts de maladie et de limiter linstallation dépidémies. Les effets médicinaux (antiparasitaire, laxatif, immunostimulant, hepatoprotecteur ) des principaux arbres et arbustes qui composent les haies sont détaillés dans un second tableau. Par ailleurs, manger en hauteur limite lingestion de parasites (les larves de parasites narrivent souvent pas à monter au-delà de 12 cm).
La hernie du chou
Maude LE CORRE, AuteurLa hernie du chou est une maladie causée par un champignon et qui provoque des galles blanchâtres au niveau des racines des crucifères. Elle est la cause d'un flétrissement du chou, aux heures chaudes de la journée, auquel l'arrosage n'apporte pas d'amélioration. Le charançon gallicole du chou pouvant aussi être à l'origine de dégâts sur les cultures de Brassicacées, il faudra alors vérifier qu'il s'agit bien de la hernie avant d'intervenir. Cette fiche fournit des informations sur les conditions de propagation de cette maladie et sur des moyens préventifs à mettre en place pour protéger les cultures.
Huiles essentielles en renfort
Aino ADRIAENS, AuteurSuite au lancement, en 2009, du programme zéro phyto pour tous les espaces verts de la Ville de Lausanne (Suisse), Paolo Fornara, chef d'équipe au Service des parcs et domaines de la Ville, a dû développer des alternatives aux produits de synthèse. Il a commencé par préparer des extraits fermentés, des tisanes et des décoctions de plantes, pour soigner les plantes. Les préparations à base de plantes fraîches ou sèches ne parvenaient pas, cependant, à repousser certains ravageurs et certaines maladies cryptogamiques et sont surtout utilisées à titre préventif. Pour les soins curatifs, Paolo utilise des huiles essentielles, en pulvérisation et avec sobriété, contre les maladies fongiques et comme insectifuge et insecticide. Pour le traitement des arbres, d'autres techniques d'application d'huiles essentielles existent ; la perfusion dans le tronc et le badigeonnage, techniques présentées par Jean-Yves Meignen, responsable des jardins à l'Abbaye de Valsaintes (04). Sous serre, l'usage de diffuseurs d'huiles essentielles est également efficace pour lutter contre les maladies et les ravageurs, comme en témoigne Michel Bovy, contre-maître au Service des parcs et domaines de Lausanne, en complément d'extraits de plantes et en combinaison avec d'autres techniques de lutte biologique (pièges à phéromones, prédateurs naturels/auxiliaires). Une recette de base de traitement antifongique ou insectifuge est fournie dans un encart.
Huit variétés résistantes à la tavelure
Adrien LASNIER, AuteurLa résistance à la tavelure est devenue un critère de sélection important en production de pommes, biologiques comme conventionnelles. Huit variétés sont présentées dans cet article : Mandy® Inolov COV, Candine® Regalyou COV, Lory® Inogo COV, Galy® Inobi COV, Swing® Xeleven COV, Garance® Lespin COV, Canopy, Story® Inored COV.
Hypersensibilité au gluten : Avantage aux produits paysans
Jean-Marie LUSSON, AuteurAlors que le marché des produits sans gluten explose et quune certaine confusion règne autour des produits pouvant être consommés ou non par des personnes hypersensibles au gluten, le projet de recherche « Gluten, mythe ou réalité ? » a cherché à répondre à la question suivante : certains produits artisanaux fabriqués à base de blé peuvent-ils être consommés par des personnes hypersensibles au gluten ? Lancé en 2015 et piloté par INRAe et le BioCivam de lAude, ce projet a réuni des agriculteurs, des acteurs des filières céréalières industrielles et artisanales, des techniciens, des chercheurs, des médecins, des centaines de consommateurs hypersensibles au gluten Les recherches ont principalement porté sur deux produits : le pain et les pâtes. Ce projet a mis en évidence les variations de quantité et de qualité de gluten en fonction des processus de fabrication et des variétés. Les résultats montrent que les produits paysans contiennent une proportion plus importante de protéines facilement extractibles et affichent une meilleure digestibilité in vitro. Pour les pains, cest lutilisation du levain qui améliore le plus la digestibilité, suivie par la mouture sur meule de pierre, puis la fermentation longue à basse température. Leffet variétal est surtout marqué pour les pâtes, mais lancienneté de lobtention de la variété nest pas un facteur déterminant pour sa digestibilité.
Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques : Résumé de l'Expertise scientifique collective - Mai 2022
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la Transition écologique, de l'Agriculture et de l'Alimentation, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation ont sollicité INRAE et lIfremer, pour réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques. Le devenir et les impacts de ces substances ont été mesurés depuis les zones dépandage jusquau milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Les conclusions de cette expertise, présentées en mai 2022 lors dun colloque public, ont confirmé que lensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins notamment côtiers sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sur les écosystèmes et les populations dorganismes terrestres, aquatiques et marins ont également été mis en évidence.
Index Acta biocontrôle - 2022
Le biocontrôle est un ensemble de méthodes de protection des végétaux basées sur la gestion des équilibres biologiques et des mécanismes naturels. Quelles sont les solutions de biocontrôle existantes ? Comment sont-elles utilisées, quels sont les produits de biocontrôle commercialisés et pour quels résultats ? Sont-ils utilisables en AB ? Que dit la réglementation ? Lindex biocontrôle propose : - Une définition du biocontrôle, ainsi quune description précise des agents qui le composent (macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques, substances naturelles) ; - Un point sur la réglementation en vigueur ; - Des fiches dexemples dutilisation des solutions de biocontrôle sur le terrain pour illustrer leur contribution dans la protection intégrée des cultures (lutte contre la pyrale du maïs, le carpocapse des pommes et des poires, l'otiorhynque du fraisier, la pyrale du buis, lotiorhynque en pépinière, les tordeuses de la grappe sur vigne, la cicadelle vectrice du phytoplasme sur lavande et lavandin, les mouches mineuses des cultures florales sous serre, le mildiou de la vigne, la germination des pommes de terre, les mouches des fruits en arboriculture et maraîchage, la septoriose sur blé et le mildiou sur pomme de terre) ; - Un répertoire des produits (usages, classification toxicologique, conditions demploi...) ; - Une liste de contacts et d'adresses utiles (firmes, instituts techniques agricoles ) ; - Les index généraux de consultation (par culture et par usage, par substance active, par spécialité commerciale). Les produits utilisables en AB sont identifiés.
Intake of fruits and vegetables according to pesticide residue status in relation to all-cause and disease-specific mortality: Results from three prospective cohort studies
Helena SANDOVAL-INSAUSTI, Auteur ; Yu-Han CHIU, Auteur ; Yi-Xin WANG, Auteur ; ET AL., AuteurLa consommation de fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle peut être une voie importante d'exposition aux résidus de pesticides. Les auteurs de cette étude américaine ont cherché à savoir si les bénéfices liés à la consommation de fruits et légumes compensaient les risques induits par les pesticides. Pour ce faire, trois cohortes, impliquant au total plus de 137 000 femmes et 23 000 hommes, sans maladie (cardiovasculaire, cancer ou diabète) diagnostiquée au démarrage de l'étude, ont été suivies pendant plusieurs années (entre 1998 et 2020). Si la consommation de fruits et légumes à forte teneur en résidus de pesticides ne s'avère pas statistiquement liée à la mortalité, la consommation de fruits et légumes à faible teneur en résidus est, quant à elle, inversement liée à la mortalité. Aussi, l'exposition aux résidus de pesticides par le biais de l'alimentation peut annuler les effets bénéfiques de celle-ci. Des études complémentaires, notamment sur les maladies respiratoires, seraient importantes à mener.
« J'élève 220 brebis sans bâtiment ni foin »
Véronique BARGAIN, AuteurFabien Letort élève 220 brebis Landes de Bretagne, en agriculture biologique, sur 82 ha despaces naturels littoraux près de Pornic (Loire-Atlantique). Il sest installé en 2016, après avoir suivi des études agricoles et dans lenvironnement, et avoir créé une entreprise décopâturage. Le Conseil départemental cherchait à mettre en place une gestion plus écologique de 30 ha despaces littoraux avec de forts enjeux au niveau de la biodiversité. L'éleveur a alors signé une convention de huit ans avec le département, a récupéré 40 ha de prairies supplémentaires, et a acheté des brebis. Ces dernières pâturent toute lannée : elles sont en plein-air intégral et mangent uniquement la végétation naturelle (léleveur ne récolte pas de fourrage). Les surfaces pâturées se partagent entre des prairies précoces, des prairies ombragées, des bois, des friches Fabien Letort a établi un plan de gestion agropastoral avec des acteurs locaux et avec PâturAjust (réseau technique pour la valorisation des végétations naturelles par lélevage). La surface est répartie en 70 parcs de 1-1,5 ha, pâturés pendant 1 à 4 jours. Le recours à une race adaptée (rustique et économe), la valorisation en circuits courts (par la vente directe et par l'intermédiaire d'un magasin de producteurs) avec un bassin de consommation à proximité, le contexte pédoclimatique favorable et le parcellaire regroupé permettent à ce système en plein air intégral biologique de bien fonctionner.
J'élèverais bien des poules !
Cette nouvelle édition du livre paru en 2012 sous le même nom fournit des conseils pour créer son élevage familial de poules bio : les races à privilégier (ufs, chair, "belles poules"), les conditions daccueil optimales, la nourriture, la prévention concernant les soins contre les maladies ou les attaques de prédateurs. Cet ouvrage apporte également des précisions techniques sur la conception du poulailler, en tenant particulièrement compte du bien-être animal, pour des poules en bonne santé.
Des jeunes installés qui ont opté pour la monotraite
Emeline BIGNON, AuteurSylvia Marty et Jean-François Cornic, producteurs de lait biologique dans le Morbihan, aujourdhui quinquagénaires, présentent un parcours atypique. Installés hors cadre familial en 2015, ces éleveurs avaient déjà chacun une carrière longue, lui, comme data manager et elle, comme commerciale et autoentrepreneuse. Dès leur installation, ils ont fait des choix forts pour faire évoluer la ferme de 56 hectares, comptant alors un troupeau de 50 PrimHolstein. Ainsi, ils ont arrêté les cultures pour passer à un système tout herbe, implantant des prairies adaptées au contexte séchant local. Puis, ils ont acheté 10 Jersiaises, race qui prédomine aujourdhui dans le troupeau de 51 mères, comprenant aussi des vaches croisées. Enfin, en août 2020, ils sont passés en monotraite totale, passage favorisé par des vaches rustiques produisant 4000 litres de lait. Un de leurs objectifs-clés est de gagner en qualité de vie et, aujourdhui, ils estiment travailler chacun 28 heures par semaine et sont satisfaits de leurs revenus. Certes, le volume de lait produit a diminué de 25 %, mais cela a été compensé par des augmentations de 3 points du taux butyreux et de 2 points du taux protéique, le tout sans problème notable de cellules. Ce lait de très bonne qualité, produit avec des coûts maîtrisés, est bien valorisé par leur laiterie. De plus, le système a gagné en souplesse. Si la monotraite intéresse de plus en plus déleveurs, à chacun de faire son calcul économique, cette pratique restant plus adaptée pour des systèmes très économes ou/et pour des éleveurs plutôt en fin de carrière.
Livre blanc : Développement des protéines végétales : Quels défis pour le bio ?
En France, les surfaces consacrées à la culture de protéines végétales bio ont fortement augmenté ces dernières années, faisant de la France le leader dans la production de légumineuses bio en Europe. Les ventes ont, elles aussi, connu une forte augmentation (+21 % en valeur entre 2018 et 2020). Dans le contexte de réchauffement climatique, le développement des protéines végétales consommées en alternatives aux protéines animales constitue, notamment en agriculture biologique, une opportunité intéressante, avec des atouts aussi bien sur les plans agronomiques et environnementaux (apport dazote, structuration du sol, baisse des gaz à effet de serre) que sur le plan nutritionnel. Une étude, menée par le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes, a montré que les consommateurs ont une perception positive des légumineuses, tant pour leur santé que pour lenvironnement, mais quils sont vigilants sur leur forme, notamment sur les ingrédients transformés. Ce document fournit un aperçu des enjeux de la filière, notamment pour les transformateurs bio, et aide à comprendre les attentes et la perception des consommateurs.
La lutte contre le Black-Rot en viticulture biologique
AGROBIO GIRONDE, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur | BORDEAUX (347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : AGROBIO GIRONDE | 2022Le Black-Rot ("pourriture noire" en français) est une maladie cryptogamique qui s'attaque à tous les organes verts de la vigne : feuilles, grappes, rameaux. C'est une maladie considérée comme « secondaire » par rapport au mildiou ou à l'oïdium, mais qui, dans certains cas, peut faire des dégâts conséquents, notamment sur quelques cépages très sensibles comme les Sémillon, Muscadelle et Sauvignon. Cette fiche fournit des informations pour lutter contre le développement du Black-Rot en viticulture bio.
Lutte contre les pourritures de conservation par thermothérapie après récolte : Synthèse de 20 ans de travaux sur les pommes
Claude COUREAU, Auteur ; Pascale WESTERCAMP, Auteur ; Vincent MATHIEU-HURTIGER, Auteur ; ET AL., AuteurLe réseau national « conservation » est constitué du CEFEL et du CTIFL (sites de Saint-Rémy-de-Provence et de La Morinière). Depuis une vingtaine d'années, il étudie la thermothérapie pour lutter contre les pourritures de conservation sur les pommes. Un traitement à leau chaude, réalisé dans les 48 heures qui suivent la récolte, à 48/49 °C durant 2 à 3 minutes, a démontré son efficacité pour lutter contre les gloeosporioses, le phytophthora, ainsi que le développement de la fumagine en cours de stockage. Des outils industriels pour appliquer ce traitement sont aujourd'hui disponibles pour les professionnels. Ils reposent sur deux méthodes afin de répondre aux attentes de chacun selon les volumes de production : le trempage des fruits ou le douchage de palox. Les débits de traitement vont de 5 à 12 tonnes par heure. Sur certaines variétés et certains lots, de la phytotoxicité sur l'épiderme des pommes a été observée très rapidement après traitement, notamment des taches lenticellaires (différentes des brûlures observées par le passé). Les expérimentations se poursuivent pour comprendre l'origine de ces désordres qui n'étaient pas apparus dans les essais menés en laboratoire.
Maladies de conservation : Les recherches avancent sur pommes
Marion COISNE, AuteurLes maladies de conservation peuvent causer des dégâts importants sur les pommes. Pour évaluer les solutions efficaces en bio, le Cefel (Centre dexpérimentation en fruits et légumes du bassin Sud-Ouest) mène des essais en pré-récolte et en post-récolte. Contre les gloeosporioses, les résultats obtenus avec le traitement pré-récolte Amylo-X sont mitigés : il sest avéré intéressant en 2017, mais na montré aucune efficacité en 2020. Plusieurs traitements pré-récolte à base de cuivre ont également été testés contre le phytophthora, afin de comparer lefficacité des différentes formes de cuivre et des co-formulants. Le Funguran sest montré le plus performant à plusieurs reprises. Quatre traitements pré-récolte ont également été testés contre les pourritures de Gala : Blossom Protect, Amylo-X, Rhapsody et Curatio. Blossom Protect sest avéré être le plus efficace, que ce soit sur monilia, cylindrocarpon, gloeosporioses ou colletotrichum. Toutefois, il sagit dun essai unique : dautres expérimentations sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats. Enfin, le traitement à leau chaude (traitement post-récolte) a été testé pour lutter contre les gloeosporioses. Aucun fruit na été atteint par cette maladie lorsque les pommes ont été traitées 2,5 min à 51-52 °C. Mais, plus la durée et la température augmentent pendant le traitement, plus il y a de risques de brûlures. En complément de cet article, un encart explique quaux Jardins de Brière, en Loire-Atlantique, la lutte contre les maladies de conservation passe, dans un premier temps, par le choix de la variété, puis par des traitements pré-récolte.
Matériels et intrants Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants, majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique, exposés lors de lédition 2022 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 Actisol présente sa nouvelle gamme de tondeuses interceps nommée Eolys, ainsi que son porte-outil Combimixt adapté aux vignes étroites ; 2 Beeguard propose le système Beelive (adapté aux ruches dadant et langstroth), qui compte le nombre dabeilles sortant et entrant dans la ruche, et indique ainsi le taux de mortalité journalier de ces insectes ; 3 Biovedas a développé Renfor, un engrais foliaire qui aide à renforcer les parois des baies de raisin afin déviter les pourritures de fin de cycle ; 4 Boisselet met en avant son disque interceps concave Valmatic, ainsi que sa lame « Sabre » pour un meilleur désherbage sur le rang ; 5 CLC - Delta Sud présente Aromy, une cuve en béton (destinée à la vinification) créée sur la base du nombre dor ; 6 Bärh propose des disques émotteurs et des bineuses à doigts pour travailler sur le rang ; 7 Pineau Frères commercialise le Roto Scalp, un outil de désherbage mécanique multifonction pour linter-rang ; 8 Pulvécenter et Praysbee présentent la rampe de pulvérisation Wulp, qui limite les dérives et assure une bonne pulvérisation dans le feuillage de la vigne ; 9 RB3D a développé lexosquelette Exoviti pour soulager le dos des vignerons ; 10 Violleau, spécialiste dans la production de biostimulants et de fertilisants organiques, propose sa gamme 100 % organique VIO®Orga, développée dans une logique de circuits courts.
Les médecines alternatives en élevages ruminants
En 2022, Bio en Grand Est a conduit une étude sur l'usage réel des médecines alternatives au sein des élevages biologiques ruminants de la région. Le travail a consisté en deux étapes : - l'envoi d'un sondage à destination de la totalité des éleveurs bio possédant des ateliers ruminants en région Grand Est ; - des enquêtes semi-directives, sur une trentaine de fermes du territoire, pour un premier diagnostic. Ce document concentre des données issues de ces travaux, en réponse aux questionnements suivants : Quelles sont les médecines complémentaires les plus utilisées par les éleveurs ? ; Pourquoi y font-ils appel ? ; Quutilisent-ils (en préventif et en curatif) ? ; Comment sapprovisionnent-ils ? ; Font-ils appel à des professionnels de santé ou interviennent-ils eux-mêmes sur le troupeau ? ; Quels types de prévention autres que par ces médecines ? ; Quelles limites à leur recours ? ; Quel accompagnement des éleveurs dans lapprentissage et lappréhension de ces médecines ? Le document est constitué de deux parties : - la première propose une description rapide des médecines alternatives utilisées dans léchantillon déleveurs étudiés ; - la seconde présente les témoignages de 9 éleveur·euse·s bio sur leur utilisation des médecines alternatives.
Menthe poivrée : Une culture qui ne manque pas de piquant
Caroline CHAVRIER, AuteurPlante vivace ayant de nombreuses vertus, la menthe poivrée est très utilisée dans les plats, les boissons, en herboristerie, ainsi que dans les produits d'hygiène sous forme d'huile essentielle. Pour cultiver la menthe poivrée, plusieurs points de vigilance sont à prendre en compte : choix de la variété, implantation, irrigation et surtout enherbement. La première année, pour favoriser le développement de la culture, la difficulté principale réside dans la gestion des adventices (désherbage, sarclage). Il faudra également être attentif au risque d'infestation par la rouille ; pour lutter contre cette maladie, l'article présente plusieurs mesures préventives et curatives. Une frise chronologique décrit un exemple d'itinéraire technique, pour réaliser la culture sur 1 à 3 ans. Pour finir, Isabelle Chaillou, de la Ferme de Kerlaoudet, à Guiclan (29), Claire Moly, de la Ferme de Cardénoual, à Buléon (56), et Sarah Mell, de Graine de mélisse, à Hédé-Bazouge (35), partagent leurs expériences en culture de menthe.
Les microorganismes efficaces, nouvel outil pour les vignes
Xavier DELBECQUE, AuteurDans les années 80, lagronome japonais Teruo Higa a eu lidée de sélectionner les microorganismes les plus utiles au fonctionnement du sol, pour ensuite les réintroduire dans la vigne, afin daider les plantes à se défendre (le principe est, ainsi, doptimiser la nutrition des vignes pour les rendre plus fortes). Cette combinaison de microorganismes est appelée EM (Effective Microorganismes) et elle est produite en anaérobie. Quelques vignerons français ont adopté les EM dans leurs vignobles, comme Philippe de Meillan, qui gère le château Vrai Caillou (Gironde), un domaine de 85 ha conduit en agriculture biologique. Il effectue un apport au sol à lautomne et une pulvérisation foliaire au printemps. Cette dernière a pour but de laisser les microorganismes efficaces (EM) prendre la place sur les feuilles des vignes et ainsi d'éviter linstallation de pathogènes. Philippe de Meillan utilise des EM depuis cinq ans et a drastiquement réduit ses doses de cuivre.
Mildiou de la vigne : alternatives au cuivre
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Maxime JACQUOT, AuteurLe cuivre est une substance utilisée aussi bien en viticulture biologique (dans 97 % des vignobles) que conventionnelle (84 % des vignobles). Il permet de lutter efficacement contre le mildiou de la vigne, avec une certaine facilité d'utilisation et un coût modéré. Toutefois, sa phytotoxicité, l'apparition de résistances ou encore ses effets néfastes sur la faune du sol poussent les acteurs agricoles à chercher des alternatives. La majorité des travaux portent sur des solutions de substitution, qui peuvent être d'origine minérale, animale, microbienne ou végétale (notamment en agriculture biologique), et avec des modes d'actions variés (fongicide, stimulation des défenses naturelles de la plante, hyperparasitisme). Le Grab (groupe de recherche en agriculture biologique) est particulièrement actif sur le sujet. Entre 2007 et 2020, il a évalué 41 substances alternatives à différentes concentrations, avec différents adjuvants, associées ou non à une faible dose de cuivre, soit 64 modalités différentes. Ces essais ont été réalisés dans la vallée de la Drôme, sur le cépage Muscat petits grains. Les résultats les plus marquants, concernant 16 substances, sont présentés dans cet article. Pour les substances alternatives utilisées seules, cinq d'entre elles ont présenté une efficacité significative sur feuille. En revanche, pour les modalités associant une faible dose de cuivre, les produits alternatifs ne permettent pas d'atteindre de meilleurs résultats que le cuivre utilisé seul. Ces travaux de recherche doivent se poursuivre. De plus, la combinaison de leviers phytosanitaires, agronomiques et variétaux semble prometteuse et mérite également d'être approfondie.
Mildiou et vigne: Que retenir de 2021? - Quelques pistes concrètes pour une meilleure maîtrise des risques
Claire MULLER, Auteur ; Mathias LUDWIG, AuteurL'année 2021, avec un mois de mai froid et un été pluvieux, a été particulièrement favorable au mildiou. Les vignerons suisses, quel que soit leur territoire, ont dû s'adapter en permanence à cette saison exceptionnelle, mais qui pourrait se reproduire à l'avenir. Il leur a fallu traiter rapidement, au bon moment, et surtout à de nombreuses reprises. Si cela s'est avéré d'autant plus difficile dans les vignobles qui sont peu ou pas mécanisés, ces systèmes ne sont pas pour autant à oublier. Des adaptations sont possibles, comme passer en vignes hautes ou mi-hautes, ou encore implanter des variétés plus résistantes. Dans un second article, trois vignerons romands en agriculture biologique présentent les stratégies qu'ils ont mises en place pour faire face à la situation de 2021 : - Eric Meylan, à Mont-sur-Rolle, mise sur la portance et donc sur la qualité de ses sols, et a adapté un quad pour appliquer certains traitements avec du matériel plus léger ; - André Bélard, à Chexbres, a pu agir en temps et en heures pour protéger ses vignes mais, à l'avenir, il souhaite développer plus de biodiversité via un projet de vitiforesterie ; - Damien Mermoud, à Lully, s'en est sorti grâce à une bonne maîtrise de la vigueur de ses vignes. Celles-ci sont cultivées mi-hautes et traitées avec des préparations biodynamiques.
La monotraite en élevage bovins lait : Vers une nouvelle pratique du métier ?
Alexandre ROUMET, AuteurEntre la traite, traditionnellement réalisée deux fois par jour, et l'astreinte, le métier d'éleveur laitier comporte des contraintes qui le rendent moins attrayant, notamment auprès des prochaines générations agricoles. Cependant, une évolution des pratiques sur la ferme peut aider à réduire les contraintes du métier, notamment en pratiquant la monotraite. Celle-ci peut être mise en place rapidement, elle est réversible et permet une organisation plus souple et lallégement de la journée de travail. Cela a été le choix de Dominique Garnier, éleveur bovins lait en GAEC depuis 1999, au départ à la retraite de ses associés. La perte de production laitière (située en moyenne entre 20 et 30 %)est compensée par des taux plus élevés, une meilleure valorisation de la viande et la réduction du coût alimentaire. Cependant, le passage d'un troupeau à la monotraite n'implique pas seulement des impacts économiques. De même que sur le plan humain, la monotraite a des effets bénéfiques sur la santé animale : moins de déplacements donc moins de boiteries, des vaches en meilleur état, moins fatiguées, plus joueuses... Un système qui, s'il implique quelques points de vigilance (ex : risques de mammites), a permis à Dominique de continuer à travailler dans de bonnes conditions.
Motivations et dynamiques d'engagement en AB en Auvergne-Rhône-Alpes
Cécile PRÉTOT, AuteurDans le cadre d'une étude menée par la FRAB AuRA, 59 agriculteurs biologiques de la région ont répondu à une enquête en ligne concernant leurs motivations à convertir leur exploitation vers l'AB. Les enquêtés ont été sélectionnés selon différents critères : 1) leurs exploitations devaient être passées en AB via une conversion, et non directement par une installation en AB de l'agriculteur ; 2) la production principale de l'exploitation (fruits, grandes cultures, ovins viande, truies, vaches allaitantes ou vaches laitières) ; 3) une première année de conversion comprise entre 2014 et 2020. Pour chaque motivation, les sondés ont indiqué le degré d'importance de celle-ci au moment de la conversion de leur exploitation vers l'AB. Les résultats de l'enquête ont été complétés par des entretiens avec 10 agriculteurs conventionnels et 9 conseillers en agriculture biologique. Pour finir, un encadré traite des exploitations nouvellement engagées en bio en région AuRA : conversions et installations directes en AB, productions principales, évolution des dynamiques d'engagement en AB...
Nominés et lauréats Sival Innovation 2022 : La sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurParmi les nominés au concours Sival Innovation, Vitisbio a sélectionné les nouveautés spécifiques à la viticulture (utilisables en bio) : 1 Bioline Agrosciences a développé le T-Protect Booster, un épandeur mécanisé pour effectuer des lâchers rapides et automatisés dinsectes auxiliaires (notamment des trichogrammes) ; 2 - UPL France présente Vinivax D, un nouveau SDP (stimulateur des défenses des plantes) pour lutter contre loïdium ; 3 Challenge Agriculture a mis au point le Monitor R2-DX-smart pour piloter une irrigation au goutte-à-goutte optimisée (décision dirriguer ou non suivant des relevés tensiométriques) ; 4 Keepfil Corporation présente Tutofi, un tuteur en matière recyclée (issue de déchets industriels) et recyclable ; 5 Saica Pack a développé Modulwine, un système de calage de bouteilles en carton ondulé adaptable à tous types de contenants.
Les Notes de La Fabrique Ecologique Fondation pluraliste de lécologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et lélevage des ruminants au cur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de lélevage, sont indispensables pour faire face à lurgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions savèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, sattèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone quelles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques quelles rendent à lagriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de lélevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face lélevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à lhorizon 2050. Ce document est le fruit dun groupe de travail constitué dexperts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À lissue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
Nouveaux OGM : Les NBT alimentent la polémique
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Florence HUMBERT, AuteurLa sélection des cultures se voit révolutionnée par de nouvelles techniques de modification génétique, les New Breeding Technologies (NBT), qui permettent une modification ciblée du génome, sans transgénèse, cest-à-dire sans introduction dun gène étranger, technique à la base des OGM. Les promoteurs des NBT y voient de nombreuses vertus : technique plus rapide, moins coûteuse que la sélection traditionnelle ou les OGM, plus précise aussi, ou encore la possibilité de jouer sur le goût ou la qualité nutritionnelle des produits, de renforcer la tolérance des plantes au changement climatique ou aux ravageurs A contrario, pour dautres, les NBT sont loin davoir montré leur absence de danger pour la santé ou la biodiversité, ou encore leur intérêt pour une agriculture plus durable ou pour faciliter un vrai développement de lagroécologie. Cependant, certains promoteurs des NBT voudraient que la législation européenne ne donne plus à ces produits le même statut quaux OGM, afin de nêtre plus dans lobligation dévaluation des risques, détiquetage et de traçabilité. Or, sans étiquetage, quid de la liberté pour le consommateur de choisir son alimentation ? De même, quen est-il de la privatisation du vivant quinduirait le développement de ces techniques, basées sur des brevets qui sont la propriété de grandes industries ? Les pro NBT ont obtenu que la législation européenne en la matière soit revue en 2023. Or, la question divise le Parlement européen et certains états membres, comme la France sont pour un assouplissement. Face à ce manque de volonté politique à réglementer les NBT, le débat sur ces techniques risque de ne pas avoir lieu et une dérégulation pourrait être décidée sans concertation.
Nutritional Benefits from Fatty Acids in Organic and Grass-Fed Beef
Hannah DAVIS, Auteur ; Amelia MAGISTRALI, Auteur ; Sokratis STERGIADIS, Auteur ; ET AL., AuteurLa manière dont sont conduits les animaux délevage a un fort impact sur les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de la viande et les bénéfices nutritionnels de celle-ci. Cette étude sintéresse plus particulièrement aux systèmes délevage bovins viande conduits en agriculture biologiques et/ou basés sur le pâturage (système herbager). La part de fourrages dans la ration (qu'ils soient frais ou conservés) influence fortement le profil des acides gras de la viande, ce qui impacte sa qualité nutritionnelle pour les consommateurs. Cette étude a cherché à quantifier l'apport en acides gras offert par différents types de viandes (systèmes bio, herbager non bio et conventionnel). Les résultats indiquent que les consommateurs recevraient, en moyenne, plus d'acides gras bénéfiques pour la santé humaine (en particulier, de lacide alpha-linolénique, un oméga-3 essentiel) avec de la viande issue de bovins nourris avec des fourrages, quils soient élevés selon un système biologique ou conventionnel.
L'observation du troupeau bovin 3ème édition
Joop LENSINK, Auteur ; Hélène LERUSTE, Auteur ; Vitor H. B. FERREIRA, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2022Comment observer son troupeau ? Quels signes observer ? Quelles décisions prendre ? Grâce à cet ouvrage et aux méthodes proposées, les auteurs donnent aux éleveurs des clés pour : - comprendre le comportement des bovins ; - améliorer leur bien-être ; - garantir le maintien ou lamélioration des performances techniques et de la qualité de la production. Cette nouvelle version de louvrage inclut de nouveaux chapitres et paragraphes pour mieux intégrer les enjeux des changements climatiques sur le comportement du troupeau, mais aussi pour mieux tenir compte des capacités cognitives des bovins dans la gestion de lélevage au quotidien. Les apports théoriques sont éclairés par des situations délevage permettant de déceler lensemble des anomalies les plus courantes (changement de comportement, perturbations métaboliques, boiteries ). Pour chaque cas, le lecteur trouvera des solutions et pourra en inventer de nouvelles, grâce à des grilles danalyse, l'ouvrage représentant un véritable outil daide à la décision pour léleveur.
Des ovins dans les vergers
Pierre PELLISSIER, AuteurDans la Drôme, où lélevage ovin et larboriculture sont des filières dynamiques, le projet ECORCE, porté par le FiBL France, avec Agribiodrôme parmi ses partenaires, a pour objet détudier la pratique du pâturage des ovins dans les vergers en saison de végétation. Tout dabord, lobjectif de ce projet de recherche est dévaluer les risques de lassociation ovins/arbres pour les animaux (intoxication chronique au cuivre, parasitisme) et pour les végétaux (écorçage et abroutissement). Les performances technico-économiques et organisationnelles de cette pratique ont été collectées et étudiées, dans le but, à terme, de construire un référentiel pour les agriculteurs. Cet outil permettra de lever les freins au développement de cette pratique et d'aider, dans leur réflexion et leurs décisions, les arboriculteurs qui souhaitent sassocier à un ou plusieurs éleveurs, ainsi que les arboriculteurs qui souhaitent créer un atelier délevage sur leur exploitation.
Palette de couleurs
Xavier MATHIAS, AuteurFocus sur le légume-fruit à grande diversité variétale le plus cultivé au monde : la tomate. Dans cet article, quelques variétés de tomates sont présentées. Un encart explique ce qui provoque la différence de couleur entre les variétés. Peu de différences, en termes d'exigences en préparation de sol et en fertilisation, sont à noter entre les variétés ; cependant, il faudra veiller à tailler le plant de manière adaptée, selon le climat et la taille des fruits. Il faudra veiller à protéger les plants contre leurs principaux ennemis : le mildiou et les punaises. Pour cela, quelques précautions et solutions sont fournies. Jackie Mercier, maraîcher bio à Frontenay-sur-Dive (86), partage ses conseils de culture.
Panique sur le basilic
Jérôme JULLIEN, AuteurLe basilic est une plante aromatique, condimentaire et médicinale sensible au froid et à l'excès d'eau. Il s'épanouit dans des sols légers et bien drainés, et riches en matière organique. Cet article fournit des conseils de culture (installation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du basilic : la pourriture grise, les limaces et les escargots. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : le mildiou et les taches brunes foliaires. Un encart présente le chitosane, une substance permettant d'améliorer les défenses immunitaires des plantes et de prévenir certaines maladies.
Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
Panique sur le fenouil
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire du Bassin méditerranéen, le fenouil est une plante de la famille des apiacées particulièrement sensible à la sécheresse, mais aussi au froid (il gèle dès -2°C, -3°C). Pour éviter une montée en graines prématurée, le jardinier peut choisir des variétés résistantes à la montaison (Finale, Perfection, Zéfa fino...) et pailler. Sous abris, il peut blanchir les parois de la serre. Cet article fournit des conseils de culture (rotation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du fenouil : pucerons, sclérotiniose, bactériose. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : la mouche de la carotte et la stemphyliose. Un encart présente le machaon, une chenille inoffensive pour les légumes, bien que spectaculaire.
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.