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BACILLES |
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Utilisation du biocontrôle contre les tordeuses de la grappe
Xavier BURGUN, AuteurLes produits de biocontrôle sont des alternatives efficaces pour lutter contre les tordeuses de la grappe (aussi appelées vers de la grappe). Les différentes solutions proposées sur le marché permettent de sattaquer à différents stades de développement de ce ravageur. La confusion sexuelle consiste à perturber la rencontre entre les tordeuses mâles et femelles (pour éviter leur reproduction et la ponte dufs) en répandant, dans latmosphère, la principale molécule du bouquet phéromonal des femelles. Cette solution est spécifique à chaque espèce de tordeuse (eudémis ou cochylis) et peut être appliquée par la pose de diffuseurs sur le palissage, ou par aérosol. Ces techniques nécessitent une surface minimum de 5 ha, et la mise en place dune lutte collective. Il est aussi possible de recourir à des trichogrammes. Ces insectes sattaquent aux ufs des ravageurs, puisque ce sont des parasitoïdes oophages de nombreux insectes. Ils sont appliqués à laide de diffuseurs. Autre solution envisageable, qui vise cette fois-ci les larves des tordeuses : lapplication de bactéries Bacillus thuringiensis. Ces dernières synthétisent une protoxine qui, si elle est ingérée par les larves, provoquera leur mort dans les 48 h. Ces bactéries sont appliquées par pulvérisation au niveau de la grappe.
Biocontrôle : Le Bacillus thuringiensis (Bt) en question
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBacillus thuringiensis (Bt) est un groupe de bactéries, utilisées depuis près de 60 ans en agriculture biologique, notamment sur le chou et le brocoli, pour leur propriété insecticide, contre différentes chenilles. Avec laugmentation des pratiques nutilisant pas ou peu dinsecticides conventionnels, lANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) prévoit une hausse de l'application de ces bactéries et, par mesure de précaution, souhaite mieux étudier les impacts éventuels de Bacillus thuringiensis sur la santé humaine et sur lenvironnement. Une première alerte avait été lancée en 2012, suite à une forte concentration en Bacillus cereus (groupe incluant Bacillus thuringiensis) trouvée sur un lot de persil biologique, traité avec Bt. Deux projets de recherche ont été menés par lITAB, lAdria, lActalia et de nombreux partenaires : le projet Casdar RT BtID et le projet VegExpoBt. Leurs objectifs étaient de mieux caractériser les espèces Bt, de faciliter leur identification en laboratoire et détablir des recommandations dutilisation de ces produits sur les cultures. En effet, un point sensible est la différenciation des souches Bt des souches voisines, appartenant également au groupe Bacillus cereus mais pouvant être pathogènes. La restitution conjointe de ces deux projets sest tenue en janvier 2020 et un outil daide à la décision à destination des transformateurs verra bientôt le jour. Du côté des fabricants dinsecticides, les AMM se complexifient et découragent certains qui ne sy retrouvent plus entre le coût élevé des évaluations demandées et le marché encore trop restreint des produits de biocontrôle.
Doryphore : le point sur les méthodes de lutte biologique suite à l'arrêt du NOVODOR
Julien GRANDGUILLOT, AuteurSuite à larrêt de commercialisation de linsecticide biologique NOVODOR à base de Bacillus thuringiensis (Bt), un tour des méthodes de lutte contre le coléoptère doryphore sur pomme de terre est réalisé. Une seconde matière active, extraite d'un actinomycète du sol, est autorisée en agriculture biologique contre ce ravageur : le spinosad. Son large spectre en fait un outil efficace pour les stades larvaires et adultes, mais il est toxique pour les pollinisateurs et certains insectes auxiliaires. Des méthodes de lutte mécanique sont expérimentées, comme laspirateur simple ou le Bio Collector, une machine équipée de souffleries, couvrant 4 rangs, qui semble très efficace sur le stade adulte du doryphore, mais moins sur les premiers stades larvaires. Un prototype canadien de rouleau-brosse montre de meilleurs résultats sur les stades larvaires et permet un passage plus précoce. Le doryphore se déplaçant principalement au sol, il est possible dinstaller des pièges-fosses, en bordure de champ, pour limiter sa migration. Des recettes curatives à base dail ou dhuiles essentielles sont également envisagées, mais elles présentent des résultats très divergents. L'azadiractine, insecticide naturel issu des graines de margousier, ou les nématodes entomophages Steinernema carpocapsae pourraient être prometteurs.
Micro-doses de sucre : Quel effet contre Tuta absoluta ?
Frédérique ROSE, AuteurTuta absoluta est un ravageur de la tomate. Des moyens de lutte existent, comme la confusion sexuelle, lintroduction dauxiliaires, la mise en place de filets... mais la lutte contre linsecte doit encore être renforcée. Dans le projet Casdar Sweet, coordonné par Innophyt, cest leffet de micro-doses de sucre comme activateurs de défenses de la plante qui a été testé, notamment contre Tuta absoluta. Selon les premiers résultats, la stratégie optimale semble être : saccharose 1 g/l + fructose 1 g/l en complément du traitement Bt ; une piste intéressante pour affiner la protection contre ce ravageur.
Les sucres en renfort
Adrien LASNIER, AuteurLe fructose et le saccharose sont autorisés en protection des cultures comme substances de base. Le projet de recherche Sweet, qui étudie lintérêt des sucres dans les stratégies de protection de cultures sachève en 2019. Sur pommier, l'effet des sucres a été testé par le Grab contre le carpocapse, dans un verger bio en confusion sexuelle, dans les Bouches-du-Rhône. Quinze stratégies ont été évaluées, à base de fructose ou saccharose, seuls on en association, en complément ou non d'une protection à base du virus de la granulose. Une des modalités, comportant l'association des 2 sucres, s'est montré la plus adaptée. Contre Tuta absoluta, ravageur de la tomate, lajout de Bacillus thuringiensis au mélange de sucres a permis daméliorer lefficacité du traitement. Dautres essais ont apporté des résultats concluants mais, pour beaucoup, lefficacité est irrégulière.
Le virus de la granulose trouve sa place
Adrien LASNIER, AuteurLa protection contre le carpocapse des vergers de pommiers bio repose sur une combinaison de méthodes : confusion sexuelle, filets de protection, « bioinsecticides » à base de Bacillus thuringiensis (Bt) ou à base de virus de la granulose. Le groupe Dephy ferme arbo du Tarn-et-Garonne travaille sur cette thématique. Il est composé de douze arboriculteurs, dont onze dentre eux possèdent un atelier bio. Bien que la lutte en AB contre les lépidoptères (dont le carpocapse) repose principalement sur des préparations à base de Bacillus thuringiensis, tous les ateliers bio du groupe utilisent en plus le virus de la granulose, ainsi que la confusion sexuelle. Le nombre dapplications du virus de la granulose varie de 1 à 13 selon les exploitations (6 en moyenne). En conventionnel, la lutte seffectue majoritairement avec la confusion sexuelle et des insecticides de synthèse. Toutefois, six producteurs conventionnels du groupe utilisent le virus de la granulose (entre 1 et 3 applications, avec en moyenne 1 application). L'utilisation du virus de la granulose, combinée à dautres leviers, a contribué à faire baisser lIFT de ce groupe Dephy ferme de 33,5 en 2012 à 28 en 2017.
Dossier SWEET : Projet SWEET : des sucres contre Tuta absoluta ?
Jérôme LAMBION, Auteur ; Hugo DESVIGNES, Auteur ; Edgar DAGUENET, AuteurLes solutions de contrôle disponibles contre Tuta absoluta en culture de tomates bio ne sont pas satisfaisantes. Lobjectif des essais présentés dans cet article est de tester une stratégie basée sur lapplication de faibles doses de sucres simples, utilisables en tant que substances de base. Ces essais sont réalisés dans le cadre du projet SWEET, financé par lAgence Française pour la Biodiversité. De 2016 à 2018, le fructose et le saccharose ont été testés seuls ou en mélange, à deux concentrations (100 ppm ou 1000 ppm), et éventuellement associés au Bacillus thuringiensis (Bt). En 2016, à 100 ppm, les sucres seuls ont offert une protection faible ou quasiment inexistante. Le mélange des deux sucres semble un peu plus intéressant. En 2017, dans des conditions dattaque tardive et modérée, les doses de sucre à 100 ppm nont toujours fourni aucune protection. Le Bt seul a été efficace avec cependant un niveau defficacité insuffisant (50 % sur la dernière récolte). A 1000 ppm, les sucres seuls ont apporté une protection sur la dernière récolte (25 %) et lajout du Bt au mélange des deux sucres a amélioré lefficacité du traitement (52 à 60 %). En 2018, les attaques ont été tardives mais ont fortement progressé en fin de saison. Là non plus, les sucres seuls n'ont pas été efficaces. Le traitement Bt a apporté une protection de 40 % des fruits et lassociation des deux sucres à 1000 ppm au Bt a apporté la meilleure protection (60 %).
Panique sur le poireau
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis du poireau sont fréquents : mouche mineuse, teigne, thrips, rouille, graisse bactérienne, etc. A chaque problème sa solution, de la pulvérisation du Bacillus thuringiensis (Bt) au voile anti-insectes, de la pulvérisation de décoction de prêle à l'application de produits à base de cuivre... Pour s'assurer de belles récoltes, une protection s'impose dès le repiquage des jeunes plants. Il est conseillé également d'effectuer une rotation des cultures pendant 4 ans au moins sans alliacées (ail, oignon, poireau...) afin d'éviter l'installation de parasites au sol, tels que les nématodes des bulbes ou la sclérotiniose. D'autres conseils utiles permettront de réduire les infestations par des insectes ravageurs du poireau.
La pyrale infernale
Brigitte LAPOUGE, AuteurLa pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est un petit papillon originaire d'Asie, reconnaissable à ses ailes blanc nacré bordées de brun. Ce papillon est devenu en très peu de temps la bête noire des propriétaires de buis, qu'il décime méthodiquement sur son passage. Ses capacités d'adaptation sont telles qu'en seulement quelques années, il a touché presque la moitié du territoire français (86 départements en 2016) et continue de progresser. Ce sont ses chenilles qui produisent les dégâts en mangeant le dessus des feuilles du buis, et en dévorant tout à mesure qu'elles grossissent : feuillage, jeunes rameaux et, finalement, le bois lui-même. Au bout d'un mois, les chenilles se nymphosent et vont donner naissance, 3 ou 4 semaines plus tard, à de nouvelles chenilles... En 2016, les dégâts ont été très importants, que ce soit en espaces naturels (haies, forêts, peuplements de buis sauvages) ou dans les jardins. Les jardiniers se sont rués sur les pièges à phéromones, puis sur le Bt (Bacillus thuringiensis). Il est important de repérer la présence des chenilles dès la fin de l'hiver. Si on utilise le Bt en pulvérisation, il devra être contenu aux seuls buis, afin de ne pas tuer dans le même temps les chenilles d'autres espèces de lépidoptères. Les pulvérisations seront réitérées à chaque nouvelle éclosion dufs, parfois tous les huit à dix jours... L'utilisation, en complément, de pièges à phéromones permettra de réguler les populations et de limiter les accouplements. En Asie, les attaques de pyrale concernent aussi les houx et les fusains. Par précaution, il vaudra donc mieux éviter de planter ceux-ci, et privilégier la biodiversité lors des plantations de haies et d'arbustes.
Tomate bio : Une lutte intelligente contre la Tuta absoluta
Manu BUÉ, AuteurApparue dans le Finistère sur des exploitations bio depuis 2015, c'est sur les tomates que Tuta absoluta cause les plus gros dégâts. La larve du micro lépidoptère crée des mines dans les feuilles des tomates, puis creuse dans les fruits. Sa capacité de multiplication la rend très dangereuse pour les cultures. En bio, le producteur cherche à limiter les dégâts, en mettant en place différentes actions. Tout d'abord, la prévention : Tuta absoluta étant inféodée aux abris, il s'agira de procéder à une rotation des abris, d'éliminer les plantes hôtes et d'exporter les déchets de cultures. Toujours en prévention, la mise en place de pièges à hormones qui empêchera ou ralentira la reproduction du ravageur ; ainsi que l'exportation des fleurs et des fruits atteints. En matière de lutte biologique, plusieurs possibilités existent pour atténuer les attaques : introduire la punaise Macrolophus, insecte polyphage, pulvériser Bacillus thuringiensis. Il est aussi possible de traiter avec du savon noir (sur le bas des plantes) ou du Spinosad.
Les animaux utiles au jardin : Guide de lutte biologique
Il est important de sensibiliser le grand public à la lutte biologique et de l'accompagner dans une meilleure connaissance de celle-ci dans les jardins. Cet ouvrage fait le point sur les différents aspects de cette lutte pour le jardinier amateur. L'auteur présente tout d'abord les principes de la lutte biologique, son histoire, ses grandes réussites mais aussi ses limites et ses dangers. Une deuxième partie est consacrée aux auxiliaires sauvages déjà présents dans le jardin et qu'il est possible de favoriser pour augmenter la défense passive des cultures. Cette protection préventive doit en effet être effectuée avant qu'une crise ne se déclare. La troisième partie présente des auxiliaires d'élevage à relâcher dans le jardin ou dans la serre et disponibles à la vente pour les jardiniers amateurs. Il s'agit alors d'une action de défense qui doit être déclenchée dès le début de la pullulation de ravageurs non contrôlée par les auxiliaires sauvages du jardin. Chaque auxiliaire ou groupe d'auxiliaires est présenté sur une double page sous forme de fiche. En fin d'ouvrage, le lecteur trouvera un tableau récapitulatif des problèmes et des solutions, une petite bibliographie, une liste d'adresses des fournisseurs d'auxiliaires ou de nichoirs et abris, ainsi qu'un index des animaux et des plantes. Ce livre apporte, de façon claire, conseils avisés, trucs et astuces à appliquer facilement chez soi.
Maraîchage : Bilan de 3 années d'essais contre la teigne du poireau à l'ACPEL
Benoît VOELTZEL, Auteur ; ACPEL, AuteurLa teigne du poireau est un papillon nocturne dont la chenille provoque des dégâts visibles (lacérations du feuillage) sur les poireaux en production. Actuellement, les moyens de lutte utilisables en agriculture biologique sont encore limités et manquent d'efficacité : rotations, filets anti-insectes, DELFIN (produit à base de Bacillus thuringiensis). Dans ce contexte, l'Association Charentes-Poitou d'Expérimentation Légumière (ACPEL) a mené trois ans d'expérimentation sur la teigne. Cela a permis de démontrer l'intérêt du piégeage pour déterminer les courbes de vol de la teigne et ainsi positionner au mieux les interventions. Le produit homologué à ce jour, DELFIN, permet une diminution des dégâts, mais avec une efficacité limitée (autour de 33% de dégâts contre 42,5% sur la modalité témoin). Le produit SUCCESS 4 (spinosad), lui, n'est pas homologué contre la teigne, mais les essais ont montré qu'il pouvait être efficace (entre 3,8 et 7,5% de dégâts), même avec un seul traitement en fonction de la pression du ravageur. La coupe des poireaux à 5 cm a également été envisagée. Malgré une relative efficacité (9,5% de dégâts), l'impact sur le rendement est trop important pour une application en production (-50%). Dans une seconde partie de l'article, la problématique liée à la mouche mineuse, autre ravageur du poireau, est présentée. Des essais sur l'impact de l'environnement des parcelles cultivées ont notamment été menés.
Le doryphore
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe doryphore reste présent dans les jardins, et le réchauffement climatique pourrait même expliquer certains regains d'activité dans la moitié nord de la France. Le doryphore est un coléoptère de la famille des chrysomélidés. Après une présentation de sa vie biologique (comportement de l'adulte et des larves qui dévorent les feuilles de pommes de terre), l'article indique des moyens de lutte : surveillance régulière du feuillage des pommes de terre dès la fin avril, semis de lin bleu entre les rangs de pommes de terre, plantation de pieds de ricin ou de datura en bordure de parcelle, traitement au pyrèthre (début d'invasion de larves) ou avec une souche de Bacillus thuringiensis (Novodor), efficace sur les premiers stades larvaires.
Le positionnement du Bt sur eudémis en question
Claudine GALBRUN, AuteurBacillus thuringiensis (Bt) est préconisé en application du stade « tête noire » à la première éclosion pour lutter contre l'eudémis, mais de récentes études menées par Marc Guisset (Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales) montrent qu'une utilisation avant le stade « tête noire » présenterait de meilleurs résultats. Par ailleurs, l'adjonction de saccharose au Bt paraît plus efficace qu'une application de Bt seul.
Les vers de la grappe en viticulture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Les vers de la grappe en viticulture biologique" : - Reconnaître l'Eudémis et la Cochylis ; - Contrôle des populations d'Eudémis et de Cochylis (Le Bacillus thuringiensis ; Le spinosad ; La confusion sexuelle) ; - Cycles biologiques.