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GIEE maraîchage : Fertilité et lutte contre les bio-agresseurs du sol
Chloé LAGIER, AuteurDans le Vaucluse, un groupe de huit maraîchers (conventionnels et biologiques) a porté, durant trois ans, un GIEE sur le thème de la gestion du sol. Ces producteurs avaient initialement constaté que leurs sols étaient fatigués : ils rencontraient des problèmes de gestion de la fertilité, des adventices et des bioagresseurs telluriques (nématodes, champignons). La création du GIEE leur a permis de tester plusieurs solutions agroécologiques : occultation, produits de biocontrôle, solarisation et engrais verts. Cet article apporte plus dinformations sur les deux dernières techniques. La solarisation, qui consiste à faire augmenter la température du sol pour la pose d'une bâche afin deffectuer une « désinfection thermique », sest avérée efficace à condition de respecter certains points : la mettre en place entre le 20 juin et le 15 juillet (jours longs), durant minimum 45 jours, avec trois jours de fortes chaleurs dès le départ pour assurer la montée en température. Linconvénient de cette technique, cest quelle nest pas sélective et perturbe lactivité microbienne du sol. Limplantation de sorgho fourrager (variété Pipper) pendant trois semaines sest également montrée efficace, pour lutter contre les nématodes telluriques. Il faut, en revanche, sassurer de détruire le sorgho avant léclosion des ufs de nématodes pour quil serve de plante piège : les nématodes pondent leurs ufs dans les racines du sorgho, et, si ce dernier est broyé ou retourné à temps, les racines se dessèchent et les ufs de nématodes sont éliminés.
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Les super-pouvoirs de lavoine font de lil aux producteurs
Claire MULLER, AuteurLavoine, cultivée pour lalimentation humaine, fait son retour en Suisse, notamment dans les assolements des systèmes conduits en agriculture biologique. Cette céréale présente plusieurs atouts. Elle est notamment connue pour être une culture nettoyante : comme elle occupe rapidement le terrain, elle empêche la levée dadventices concurrentielles, telles que le chiendent ou le chardon. De plus, les composés allélopathiques diffusés par son système racinaire lui confèrent un pouvoir antigerminatif et diminueraient la proportion de nématodes et de champignons parasites. Cette culture permet également de casser le cycle de nombreuses maladies, comme, par exemple, le piétin verse. Son enracinement profond améliore aussi la structure du sol, en lameublissant et en laérant. Cette plante a des besoins en azote modestes, mais a des exigences plus élevées en eau, notamment pour que le remplissage du grain soit suffisant pour être bien valorisé. Mis à part un éventuel passage de rouleau ou de herse en début de végétation, cette culture ne nécessite aucune intervention.
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L'innovation biocontrôle bat son plein
Clara DE NADAILLAC, AuteurÀ l'occasion de la 11ème conférence sur les ravageurs et auxiliaires, organisée en octobre 2017, à Montpellier, plusieurs avancées techniques à destination de la viticulture ont été présentées. Trois d'entre elles sont décrites dans cet article : - l'utilisation de nématodes prédateurs des vers de la grappe ; - l'utilisation d'extraits de plantes (figuier, moutarde des champs, radis sauvage) contre le nématode vecteur du court-noué (Xiphinema index) ; - le développement de pièges olfactifs, mettant en jeu l'attractivité de certaines odeurs pour les insectes.
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Une alternative au soufre et au cuivre
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes sucres sont expérimentés comme alternative au soufre et au cuivre dans différentes situations : pyrale du maïs et du melon, carpocapse de la pomme, mildiou de la vigne, etc. En pommier, les essais menés pendant cinq ans dans différents pays montrent une efficacité du D-fructose ou du saccharose allant de 20 à 60% par rapport au témoin traité. Le sucre peut aussi être utilisé pour améliorer l'efficacité d'insecticides biologiques ou chimiques, avec un gain d'efficacité moyen de 30%. En laboratoire, de bons résultats ont été obtenus avec du glucose et du tréhalose contre les nématodes et l'oïdium. L'efficacité des sucres serait due à leur rôle d'éliciteur, induisant des mécanismes de protection des plantes avant, pendant et après l'attaque. Le transfert de cette technique aux agriculteurs est étudié par une équipe de sociologues dans le cadre du projet Usage.
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Innovations variétales et techniques pour maîtriser les nématodes à galles en maraîchage sous abri : le projet GEDUNEM
Caroline DJIAN-CAPORALINO, Auteur ; M. NAVARRETE, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; ET AL., AuteurEn maraîchage sous abri, la gestion des nématodes à galles est un problème majeur. Malgré leur efficacité, l'utilisation de variétés ou porte-greffes résistants se voit limitée par leur nombre restreint et par l'apparition de résistances dans les populations de nématodes. Le projet Gedunem concerne l'étude de stratégies nouvelles pour augmenter la durabilité de la résistance et la résilience des systèmes de culture : rotation de cultures avec des plantes moins sensibles, plantes au potentiel nématicide en interculture Quatre systèmes différents sont étudiés sur cinq parcelles expérimentales, dans le sud de la France et au Maroc. Démarré en 2012, ce projet va se poursuivre jusqu'en 2015.
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Les nématodes et les cultures légumières : La protection des cultures (2ème partie)
François VILLENEUVE, Auteur ; Caroline DJIAN-CAPORALINO, AuteurLongtemps basée sur l'utilisation de produits chimiques, la lutte contre les nématodes en agriculture conventionnelle se tourne de plus en plus vers des méthodes alternatives faisant appel à plusieurs leviers d'action. La prophylaxie, notamment, tend à se développer, autour du choix des semences et plants, du bon nettoyage des engins agricoles, de la maîtrise des adventices, des diagnostics et de la gestion des rotations. Les auteurs présentent d'abord, dans cet article, les substances chimiques autorisées en France et/ou en Europe, mais interdites en agriculture biologique, et l'évolution de leur utilisation. Puis, des méthodes dites complémentaires sont présentées : la résistance génétique, l'utilisation de plantes de service, la jachère noire (destruction de tout couvert végétal pour affamer les nématodes), les méthodes physiques (utilisation de la vapeur, solarisation) et les méthodes biologiques (champignons nématophages, bactéries parasites ).